Ferdinand Kitengie, Coordonnateur de la Convention de la Société civile pour le Développement du Congo (CSCDC), invite la population de la partie Est de Kinshasa à ne pas céder à la manipulation politicienne. Il insiste sur l’éveil de conscience en ce moment précis où le train de la centrale électorale poursuit sa marche en prévision des joutes électorales de décembre prochain. Au cours d’une matinée politique organisée par la CSCDC au terrain Sainte Thérèse, situé au quartier 6 dans la commune de N’djili, samedi 10 juin 2023, l’homme a passé un message clair : pas de chèque en blanc aux opposants qui, d’après lui, sont dans une logique consistant à multiplier des manœuvres pour saper, au nom de leurs intérêts personnels, les efforts en cours de réalisation, au niveau des institutions du pays, pour l’amélioration des conditions de vie des congolais. Le message du Coordonnateur de la Convention de la Société civile pour le Développement du Congo, lancé devant plusieurs organisations de la Société civile présentes à la matinée politique, c’était également celui de la mobilisation derrière les FARDC. Il a appelé à la cohésion et a un bloc derrière le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ‘’qui ne ménage aucun effort pour restaurer la paix dans la partie orientale du pays’’, confrontée aujourd’hui à une agression injuste orchestrée par le Rwanda. «La Convention de la Société civile pour le Développement du Congo s’est réunie en ce jour pour faire une analyse générale autour de la situation sociopolitique, économique, juridique et aussi électorale que traverse notre pays. Notre pays est sous l’occupation de l’agression du Rwanda que nous venons de condamner et demander que les rwandais qui ont pris les armes pour tuer les congolais de tirer leurs conséquences. Aussi, nous avons demandé à Monsieur Paul Kagame, Président du Rwanda, et ses alliés du M23 et d’autres groupes armés de quitter le sol congolais. Ensuite, nous avons fait l’analyse autour de la situation politique. Vous savez, dans notre pays, les politiciens ont l’habitude d’exploiter le peuple congolais et surtout la jeunesse comme leur bouclier politique. Nous demandons à notre peuple, cette fois, de rejeter tous politiciens-là parce que, dans peu de temps, ils viendront encore pour demander une main afin qu’ils soient élus. Nous avons dit qu’ils n’ont pas de places dans les institutions parce que beaucoup d’entre eux ont volé, détruit ce pays par la corruption et les antivaleurs diverses… Celui qu’on a trouvé proche de la population, le seul, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, par ses actes, par ses actions et par ses déclarations, qui ne cesse de jurer que par le peuple», a-t-il lancé à la presse, juste à l’issue de la sensibilisation. Tous contre les manœuvres obscures Ferdinand Kitengie soutient le processus en cours. Il est de ceux qui soutiennent la tenue des scrutins dans les délais constitutionnels. Il rejette l’idée d’un dialogue devant permettre de dégager un consensus. « Ouvrez vos yeux. Sachez que ce pays, les ennemis veulent le désacraliser. Mais, ils n’y parviendront pas… Tous les rassemblements politiques qu’on a connus dans ce pays finissent toujours par le partage du gâteau. Mes frères et sœurs, si vous entendez de telles histoires, n’accordez aucune attention à cette race d’hommes politiques. Ils ne pensent pas aux intérêts du peuple. Ils sont là pour s’enrichir sur le dos de la population. Ils viendront pour s’offrir la conscience des populations avec de l’argent » a-t-il épinglé, dans son message. Bendele ekweya te «Dressons nos fronts pour sauver l’avenir de notre pays… Que ça soit le M23 ou Paul Kagame, qu’ils sachent qu’ils ne vaincront pas. Encourageons nos vaillants militaires qui sont au front. Soutenons aussi notre Président Félix Tshisekedi, qui se bat pour restaurer la dignité de notre pays. La guerre de l’Est a commencé depuis des décennies. Soyez vigilants pour que l’ennemi ne vienne pas nous infiltrer », a-t-il, d’un ton ferme, mis en relief. Gloire Mfemfere
*C'est fort possible. Depuis un certain temps, les faits et gestes du leader de l'ECIDE démontrent que l'homme aurait peur de la sanction du souverain primaire à l'issue des élections prévues en décembre 2023. Dernier acte posé par Fayulu : une demande des sanctions auprès des autorités américaines contre cinq personnalités congolaises : Denis Kadima, Nicolas Kazadi, Thotho Mabiku, le Général Kasongo et Augustin Kabuya. Sans en donner la moindre preuve, Fayulu accusent les cinq personnalités de préparer la tricherie aux prochaines élections et de museler l'Opposition. Que veut Martin Fayulu finalement ? Comment peut-il s'en prendre même à "son" propre expert en matière électorale qu'est Thotho Mabiku ? Puisqu'il faut éventrer le boa, il convient de révéler ici qu’en 2018, alors que le processus électoral avait démarré, Fayulu avait personnellement écrit à Corneille Nangaa pour lui présenter l’expert électoral pour son regroupement politique, la Dynamique de l'Opposition. Cet expert tant courtisé aussi bien par Fayulu que par Ensemble n'est autre que M. Thotho Totokani Mabiku. Les preuves sont là. Thotho Maniku avait poliment décliné l'offre en demandant à Fayulu de trouver une autre personne parce qu'il était pris avec ses différents contrats de travail aux Etats-Unis notamment, avec AVID X- Change et Retirement Clearing House et plus tard, à Bank of America. Comment donc Thotho Mabiku pouvait-il se retrouver en Amérique et en RDC comme Conseiller de M. Félix Tshisekedi ainsi que le prétendait Fayulu ? Accusations gratuites et sans la moindre preuve. Personne n'a jamais brandi une moindre carte indiquant que Mabiku était Conseiller de Félix Tshisekedi durant cette période-là ? Par contre, les e-mails de Fayulu à Thotho Mabiku ou encore à Corneille Nangaa sont là. Fayulu veut seulement faire le malin à l'image de celui qui veut noyer son chien et qui trouve un prétexte de l'accuser de rage. La meilleure façon d'être correct avec Fayulu, c’est de montrer à la face du monde ses e-mails qui démontrent que l'homme qu'il accuse injustement aujourd’hui, est celui sur qui il avait jeté son propre dévolu en 2018, au regard de son expertise qui ne court pas les rues. Pourquoi tant d'agitation alors que la CENI a apporté tant d'innovations qui font des prochaines élections, les plus transparentes jamais organisées en RDC ? Première innovation : la loi impose à la CENI de publier les résultats bureau de vote par bureau de vote. Deuxième innovation : la CENI est tenue de publier, 60 jours avant la campagne, les listes provisoires et trente jours avant la tenue du scrutin, les listes définitives. Autre précision de taille : la loi électorale actuelle exige la publication de la cartographie de tous les bureaux de vote, tout en précisant leur localisation. Pour rappel, dernièrement, la CENI avait organisé les journées scientifiques pour la cartographie à l’intention de tous les Proved. Et voilà que même la puissante CENCO qui avait prétendu à l’existence de 32 bureaux de vote fictifs, devrait se rendre à l’évidence, qu’elle a été induite en erreur. G.K/CP
*A quelques mois des élections en République Démocratique du Congo (RDC), toutes les grandes formations politiques se mobilisent. Pour le compte du Parti Lumumbiste Unifié/ Gizenga (PALU), Michel Lokola Elemba met toutes les batteries en marche pour répondre au rendez-vous de décembre 2023. Au cours d’un rassemblement politique tenu hier, dimanche 11 juin 2023, à l’espace M. Kage situé à la 16ème rue à Limete, au Quartier industriel, le Palu/Gizenga a réaffirmé sa détermination à soutenir jusqu’au bout, la vision du Président Félix Tshisekedi. A cette occasion, le modérateur du jour, Jean-Pierre Malebe, avant de procéder à la présentation et à l’investiture des membres du Bureau politique, a rappelé à l’assemblée que le 6 mai 2023, le Collège des fondateurs du parti était réuni et avait pris une importante décision , à savoir : ‘’Résolution N°005 code de fonds PG0607/2023, du Collège des Fondateurs du 6 mai 2023 portant réactualisation des listes de membres du Bureau politique. Ainsi, sont désignés membres du Bureau politique, les personnes dont les noms suivent : Le camarade Amisi Nancy, le camarade Vanda Nicolas, le camarade Bokela André, le camarade Kogi Gizenga, la camarade Anne Mbumba Gizenga, la camarade Rose Kamwana, le camarade Guillaume Kanyimbwe, la camarade Eliane Bwisika, le camarade Michel Lokola, le camarade Jean-Paul Makianza, le camarade Jean-Pierre Malebe, le camarade Eliane Maboko, le camarade Jean-Claude Mayini, le camarade Pansi Ndendika,… Lors de cette cérémonie, le Secrétaire Général et porte-parole, Kogi Gizenga, a demandé à l’assistance de garder une minute de silence en mémoire du Patriarche Antoine Gizenga, du camarade Lugi Gizenga et de Dorothée Gizenga ainsi que de la femme de Pierre Mulele. Pour sa part, le Président-Chef du parti PALU/ Gizenga, Michel Lokola a fait remarquer aux cadres et membres du parti, l’engagement que la Direction du Bureau du parti avait pris lorsqu’ils avaient créé le parti PALU/ Gizenga. Cet engagement a été pris pour sauvegarder l’idéologie du parti, qui repose sur la gauche progressiste. Poursuivant son discours, le Président-Chef du parti PALU/ Gizenga a signalé, par ailleurs, que « quelquefois, les alliances qu’ils peuvent conclure avec d’autres regroupements politiques, le parti PALU/ Gizenga ne va pas perdre ses valeurs, gages ou son idéologie du nationalisme. Lumumba et Antoine Gizenga ont combattu pour l’indépendance de toute la République ; ils ont mis en avant, l’intérêt du pays et non l’intérêt personnel, tribal, sectoriel… ». Louant la lutte du Patriarche Antoine Gizenga, ce dernier a rappelé également qu’: «En 1960, si ce n’était pas Antoine Gizenga, Lumumba ne pouvait pas obtenir plusieurs voix à l’Assemblée nationale. Même pour les élections de 2006, si ce n’était pas Antoine Gizenga, Joseph Kabila ne pouvait pas être à la tête de la nation. Antoine Gizenga, à part le nationalisme qui avait fait en sorte qu’ils donnent au pays l’indépendance, il a résumé son projet social, le jour de l’investiture de son gouvernement en appelant : ‘’à ne pas transformer le Congo en une grande forêt mais, plutôt, d’en faire un jardin Botanique». Pour lui, « le 23 octobre 2021, le parti avait signé son adhésion au regroupement politique Les Progressistes. C’était parce que le rêve du Patriarche Antoine Gizenga était de regrouper tous les partis politiques de la gauche, la société civile et toutes les organisations ayant la même tendance : la gauche afin de s’associer pour accomplir l’idéologie du parti. C’est la raison qui nous a poussés à adhérer aux Progressistes. Mais, après avoir compris qu’il n’y avait pas de la transparence politique dans ce regroupement, nous avons décidé de quitter pour le regroupement politique de la Coalition des démocrates (CODE), qui deviendra une Coalition des démocrates nationalistes après les élections. C’est ainsi que le 28 mai 2023, j’avais écrit au Président du collège de Les Progressistes que depuis lors, le PALU/ Gizenga quitte ce regroupement politique-là », a-t-il déclaré. Cependant, en décembre 2022, Michel Lokola avait assuré les membres du parti que le PALU/Gizenga était en train de se préparer pour les élections. En outre, les élections du 20 décembre 2023, constitueront la première élection à laquelle le PALU/ Gizenga va participer avec l’espoir de rafler des sièges tant au niveau de l’Assemblée nationale que de l’Assemblée provinciale. Dans le but de préparer les élections, le président-Chef du parti Lumumbiste Unifié/ Gizenga avait mis au point une commission qui avait pour rôle, de recevoir les candidatures de tous ceux qui veulent postuler pour le compte du parti aux prochaines élections nationales et provinciales. Cette commission, dirigée par le camarade Eugène pendant plus de deux mois, dont le travail est en voie d’être finalisation. La Pros.
Le Conseil National de Suivi de l’Accord politique global et inclusif du 31 novembre 2016 s’est réuni mardi 6 juin dernier, en session ordinaire hebdomadaire, dans sa salle des réunions située dans l’enceinte de l’Immeuble du Cinquantenaire, dans la Commune de la Gombe. C’était sous la supervision de son président en exercice, Joseph Olenghankoy Mukundji. Les membres du Conseil ont débattu en premier lieu autour de l’intolérance politique qui bat son plein ces derniers temps en République Démocratique du Congo. Ils ont, ensuite, évoqué, entre autres, la multiplication des discours de haine avec des actes comminatoires et d’atteinte à la vie de paisibles citoyens, l’apparition des milices qui naissent à tout bout de champs durant ces dernières à Kinshasa et dans des provinces, la libre circulation des armes blanches, les enlèvements des personnes à bord des taxis, bus et taxis-bus. Ils n’ont pas laissé passer inabordée la question du conflit Teke-Yaka qui tente déjà d’amener la guerre aux portes de Kinshasa. Après avoir longuement débattu, ils ont fini par chuter par une série de neuf recommandations : une adressée au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi ; quatre au Gouvernement des warriors ; deux au Pouvoir Judiciaire ; une aux Services de sécurité et de maintien de l’ordre public et la dernière aux leaders sociopolitiques ainsi qu’au peuple congolais dans sa globalité. Au Président de la République, en sa qualité de garant de l’intégrité nationale, le CNSA recommande d’initier, dans les tout prochains jours, des consultations avec tous les leaders politiques et d’opinion dans le but de l’apaisement des esprits, de la consolidation de l’unité, de la paix, de la cohésion nationale et de la décrispation du climat sociopolitique et sécuritaire qui prévaut en cette phase cruciale et qui risque de mettre en danger la vie de la Nation toute entière. Au Gouvernement, il propose l’idée, primo : de la prise d’un train de mesures idoines en vue de la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens ; deuxio : de s’abstenir de toute discrimination sur base d’appartenance politique dans la dispensation des services publics de l’Etat ; tertio : de bien vouloir disponibiliser les moyens financiers en faveur de l’organisation très prochaine de la tripartite CNSA-Gouvernement central-CENI, qu’il définit comme étant l’unique cadre légal pour l’évaluation du processus électoral. Au Pouvoir Judiciaire, il préconise d’exercer avec rigueur la répression sur tous les actes et propos en violation des lois de la République, ainsi que de songer à la libération de tous les prisonniers en détention irrégulière. Quant aux services de sécurité et de maintien de l’ordre public, le CNSA prie ces derniers, dans l’exercice de leurs fonctions, de daigner rester à la fois républicains, impartiaux et respectueux de la dignité humaine. Enfin, aux leaders sociopolitiques ainsi qu’au peuple congolais dans sa globalité, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral adresse comme message, celui de s’abstenir de tout propos de nature à intensifier de plus en plus les clivages politiques, provinciaux et ethno-tribaux. Saint-Germain Ebengo
L’ancien premier Vice-président du Sénat, Samy Badibanga, et son parti politique Les Progressistes vont échanger avec les kinois en général, et la population de la Tshangu, en particulier, à travers un meeting populaire prévu au stade municipal de Masina le vendredi 30 juin prochain. Au cours de cette rencontre, il sera question pour Samy Badibanga de sensibiliser cette population à s’aligner derrière Félix Tshisekedi pour de nouveaux horizons. Pour une première fois depuis son départ du poste du premier Vice-président du sénat, Samy Badibanga va communier avec la population de l’Est de la capitale congolaise le 30 juin, une date très symbolique pour la République démocratique du Congo. Ce sera une occasion propice pour le regroupement politique « Les Progressistes » et son Autorité Morale de se défaire des méthodes rétrogrades des politiciens et surtout de prêcher la paix et la cohésion nationale en cette période pré- électorale fort agitée. A en à croire cette formation politique, la réélection de Félix Tshisekedi se justifie par le satisfecit de son premier mandat. Ainsi, ils vont mobiliser toute la Tshangu à se mettre derrière le Président de la République afin de lui accompagner à la réussite totale à la magistrature suprême en 2023, afin d’amorcer le chantier qu’il a commencé et poursuivre sa vision, qui est l’amélioration de la situation socio-économique de la RDC, et voire un Congo fort et prospère. Par ailleurs, cette famille politique va capitaliser cette activité de grande envergure pour inviter tous les groupes armés, toutes les multinationales et tireurs de ficelles internes ou externes de préserver la paix et la sécurité dans le pays de Lumumba. Ronsard Malumalu
Accusé ‘’à tort’’ par certaines personnes après ses propos tenus au retour de son dernier voyage en Europe, Augustin Kabuya rétorque enfin contre ses ‘’détracteurs’’. Le Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social a, au cours d’une matinée politique tenue à Kinshasa, donné le ‘’sens exacte’’ de ses mots ‘’déformés’’ par certaines personnes mal intentionnées, sur l’affaire tribalisme et la ‘’haine’’ que porteraient certaines personnes envers Félix Tshisekedi, Président de la République. Mordre l’hameçon ! En effet, en affirmant que « les gens ne combattent pas Félix Tshisekedi parce qu’il gère mal le pays, mais ils le combattent parce qu’il est Muluba », Augustin Kabuya s’est vu prendre au piège de l’opposition qui a tout de suite ‘’mal orienté’’ le sens de ses mots, à l’en croire, pour lui faire porter le lourd fardeau et ternir son image ainsi que celui du régime. Cependant, tout en niant toute forme d’incitation à la haine tribale tel qu’on l’accuse par l’opposition, le numéro un de l’UDPS a tenu à préciser que ni lui, ni son parti ne cautionnent le séparatisme. « La République démocratique du Congo appartient à toutes ses tribus. La RDC appartient aux Luba, Swahili, Bangala et Bakongo. Oui à la cohésion nationale, oui à l’unité », a-t-il répliqué. Par contre, il renverse la vapeur vers l’opposition, particulièrement aux élus Safu et Mukebay, deux cadres de Ensemble de Moïse Katumbi à qui il accuse à son tour de vouloir mettre en exécution un plan ourdi contre l’unité nationale et la cohésion entre congolais. Avec des propos ‘’venimeux’’ que ces deux députés ont tenus dernièrement à la télévision, Augustin Kabuya remet en cause le leadership du président de ce parti politique Moïse Katumbi, qu’il soupçonne d’ailleurs d’être du côté des ennemis de la République. Pour lui, la démarche de Daniel Safu ‘’était d’opposer toutes les zones linguistiques à la tribu Luba’’. Par ailleurs, Augustin Kabuya est également revenu sur l’affaire ‘’Force du Progrès’’, une structure des jeunes de son parti, aujourd’hui qualifiée de milice. Il a, à ce point, appelé tous les jeunes de cette structure à travailler pour la bonne image du parti, les invitant à se faire identifier dans leurs cellules respectives pour éviter toute confusion avec les infiltrés mal intentionnés. Fidel Songo
La République démocratique du Congo se dote, sous l’autorité du ministère des Affaires étrangères, d’une structure d’accréditation des observateurs électoraux internationaux avant de transmettre toutes les décisions à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour sa mise en application. Le travail de cette cellule concerne les élections présidentielle, législatives, municipales, urbaines et locales de 2023. Cette structure, sous la direction du vice-premier ministre Christophe Lutundula, aura également comme tâche principale d’examiner l’accréditation soumise au gouvernement par les organismes ou personnalités indépendantes étrangères désirant observer les élections. Ladite équipe est constituée d’experts issus des ministères et services notamment, les ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Justice, l’Agence nationale des renseignements (ANR), la direction générale des migrations (DGM), la CENI, l’état-major du renseignement militaire et la direction des renseignements généraux de la police nationale congolaise. L'Union européenne en mission d’exploration Le président de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadi, s'est entretenu avec une mission exploratoire de l'UE, conduite par Vincent Ringenberg, membre de la Division démocratie et observation électorale du service européen pour l'action extérieure (SEAE). L'Union européenne (UE) veut déployer une mission d'observation électorale en République démocratique du Congo pour les élections prévues en décembre prochain. Pour l’hôte du président de la CENI, l'objectif était de savoir si les conditions étaient réunies pour déployer une mission en RD Congo. "Nous avons rencontré le président de la CENI et les membres de son équipe dans le cadre de la mission exploratoire de l'Union européenne. Notre rencontre avait pour objectif de voir si les conditions sont réunies pour déployer une mission d'observation électorale en République démocratique du Congo pour les prochaines élections prévues en décembre 2023. Le président Denis Kadima Kazadi nous a donnés de plus amples explications sur le déroulement du processus électoral et les avancées réalisées jusqu'à maintenant", a-t-il déclaré. Et de renchérir : "Tout cela englobe les défis à relever, ce qui est déjà accompli et reste à faire. Le parcours n'est certes pas facile, mais nous constatons que la CENI progresse vers l'accomplissement de sa mission. Ce qui est à saluer, dans un contexte pas du tout facile. Nous pensons pouvoir apporter, le cas échéant, une valeur ajoutée à ce processus que nous suivons de près". En attendant, après l’enrôlement et l’identification des électeurs, le projet de loi sur la répartition des sièges a été adopté à l'Assemblée nationale. Cap sur la convocation de l'électorat pour la députation nationale. Emma Muntu
C’est dans la salle de spectacles Showbuzz, que le regroupement politique Alliance des Acteurs Attachés aux Peuples (AAAP) a officiellement été lancé jeudi 1er juin 2023. La plateforme électorale chère à Tony Kanku Shiku, dans l’un de ses objectifs, est déterminé à accompagner les actions du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi et de lui donner un second mandat aux échéances électorales de 2023. A l’issue de cette cérémonie, les partis membres de ce regroupement politique ont signé l’acte d’engagement en présence de son autorité morale, Tony Kanku Shiku. Prenant la parole, Tony Kanku Shiku a présenté les cadres, militantes et militants des partis membres adhérant à ce regroupement politique. « …L’Initiative de la création de ce regroupement, s’inscrit dans le cadre de la vision de donner au Chef de l’État un second mandat…», a-t-il précisé. Et de continuer, « Nous nous rendons compte que, le Chef de l’État a la volonté manifeste et l’engagement irréversible d’organiser cette année des élections démocratiques, transparentes, libres et apaisées. Et nous, membres de l’AAAP, nous avons décidé de nous mettre ensemble afin de soutenir les actions du Président de la République», a-t-il souligné. Il sied, par ailleurs, de noter que la plateforme politique AAAP, compte déjà 62 partis politiques membres ainsi que plusieurs réseaux d’associations et organisations de la société civile. Hénoc Akano
Plusieurs initiatives devraient se concrétiser après la tournée de l’Autorité Morale de l’AMSC, APCCO et AE. En effet, à l'issue du périple dans le Grand Bandundu qui a conduit Laurent Batumona respectivement à Kenge, Kikwit et Masi-Manimba dans l’Ouest de la RDC, on peut à présent tirer certaines leçons. D'abord, il convient de relever que désormais, le Grand Bandundu est enrégimenté dans l'ordre des priorités du président Fatshi. A peine mentionnée pendant ses meetings, le Grand Bandundu est désormais "L'un des points centraux" de la politique sociale de Félix Tshisekedi. Cette randonnée de l’Honorable Batumona dans le Grand Bandundu a été marquée aussi par des réunions avec des notables, autorités provinciales et territoriales. S'agissant des élections, il a réitéré son appel de soutenir à 100% la candidature de Félix Tshisekedi. Il a demandé au peuple de Bandundu de cesser les tueries pour éviter au pays d'autres épreuves douloureuses et d'autres effusions de sang. Laurent Batumona a également parlé des centres d'intérêt que partage son Parti, le MSC, avec le Grand Bandundu. Il a déclaré que le MSC partage un engagement profond en faveur de l’industrialisation, lutte contre les érosions et la paix dans cette partie du pays. Bien plus, les actions palpables sont envisagées, à savoir: l’arrivée fin juillet du Président de la République dans le Kwango pour accomplir sa promesse faite à cette population lors de la campagne électorale de 2018. ‘’Je reviendrai dans le Grand Bandundu’’. L’Autorité Morale, Laurent Batumona, a rassuré que des nouveaux engagements seront pris notamment, dans les secteurs des infrastructures routières, l’adduction d’eau potable, lutte contre les érosions, la mise en œuvre du projet de la centrale hydro-électrique de Kakobola, Wamba. La Relance de la production agricole et l’amélioration de la vie sociale sont parmi les points qui seront mis sur la table des échanges. Félix Tshisekedi est le candidat unique du MSC, a annoncé Laurent Batumona partout où est passé. Une annonce qui a suscité de l’intérêt dans la large majorité de la population du Grand Bandundu. Saisissant l’occasion, Batumona a solennellement invité les filles et fils de ce terroir de voter utile pour permettre à ce que le président Fatshi obtienne un grand nombre de députés afin d’obtenir une majorité confortable. Heureux qui comme Batumona a bouclé cinq jours de tournée dans le Grand Bandundu avec de galons : ‘’Tu es notre porte-parole, notre leader’’. Cette tournée l’a conduit à Kenge, chef-lieu de la province du Kwango, puis à Kikwit, chef-lieu de la province de Kwilu et Masi-Manimba, une localité éponyme de la province de Kwilu. Objet de sa tournée: La dynamisation de son Parti, le MSC ; évaluer le processus électoral et l’invitation à la population au soutien indéfectible à l’élection de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en 2023, candidat unique. Laurent Batumona avait dans sa suite, les délégations de ses trois Regroupements : l’Alliance pour le Mouvement de Solidarité pour le Changement (AMSC), l’Alliance des Actions Politiques pour le Changement au Congo (AAPCCO) et l’Alliance et Action pour un Etat de Droit (AE) ainsi qu’une centaine de Cadres du Parti ont été en première ligne pour aplanir le chemin du deuxième mandat du Président Félix Tshisekedi Tshilombo. Les retombées de sa tournée sont, entre autres, la convocation prochaine du dialogue sur la paix dans l’espace Grand Bandundu, la présentation du candidat unique, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de trois Regroupements dont il est l’Autorité Morale (AMSC, AAPCCO de AE), l’arrivée de Fatshi Béton dans le Grand Bandundu en juillet prochain et l’amélioration de la vie sociale. Dialogue pour la paix durable De Kenge, en passant par Kikwit avec un point d’orgue Masi-Manimba que le leader le mieux écouté a lancé son appel à la convocation d’un dialogue pour la paix durable réunissant des notables des provinces du Kwango, du Maindombe et de la commune de la N’sele pour mettre fin à l’insécurité dans cet espace. Selon lui : ‘’la convocation du dialogue aidera à comprendre comment un conflit personnel et coutumier est-il devenu un problème d’insécurité dans l’espace Bandundu et puis de la Communauté nationale ? Les auteurs et commanditaires des massacres doivent être identifiés, les notables doivent se parler pour que la paix règne’’. L’attention de tout le monde est désormais tournée vers la pacification et la consolidation de la paix dans l’espace Grand Bandundu. Le leader du Grand Bandundu, selon que le Peuple s’est exprimé dans un dialogue direct et interactif, Laurent Batumona a clôturé sa tournée non sans susciter le débat. Pour eux, cette tournée a produit des effets positifs. La population attend ce dialogue pour la paix dans le Grand Bandundu. «Nous travaillons pour la paix et le développement afin que dans l’espace Bandundu, la situation sécuritaire soit consolidée et stabilisée. Nous rentrons dans la paix et nous vous laissons la paix. Nous avons été dans les rue de Kikwit, de Masi-Manimba, Kenge, c’est un bon chantier, le Chef de l’Etat vient incessamment comme il avait promis pour donner un coup de pouce pour que le Grand Bandundu soit industrialisé pour qu’il puisse donner aux jeunes du travail pour leur d’épanouissement», a déclaré l’honorable Rombot Mulengi à la fin de la tournée avant de regagner Kinshasa. Elections 2023 : un seul candidat, Félix Tshisekedi La victoire est impérative pour notre candidat unique à l’élection présidentielle : Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a informé Laurent Batumona. Dans sa casquette de Chef de file des regroupements politiques alliés à l’UDPS et autorité morale AMSC, APCCO et AE, Laurent Batumona a, lors de sa tournée dans le Grand Bandundu mobilisé, sensibilisé sur les grands enjeux de l’heure. Autant de sujets évoqués. Les prochaines élections, la guerre d’agression du Rwanda à travers le M23, le bilan à mi-parcours de Félix Tshisekedi, le programme de la résilience de 145 territoires de la RDC, les infrastructures routières, la gratuité de l’enseignement de base… . Toutes ces thématiques ont été au centre de sa tournée. Le message de vérité a touché les cœurs. Ce qui a fait augmenter le taux d’adhésion au MSC ainsi que les ambitions exprimées pour postuler à la députation nationale et provinciale. A l’étape de chaque chef-lieu, il tenait des réunions de dynamisation du Mouvement de solidarité pour le changement. A Masi-Manimba, la population lui a posé beaucoup de questions liées au social, à l’économie, à la politique, aux élections de 2023 et à la guerre d’agression par le Rwanda à travers le M23. “C’est pourquoi, j’ai organisé des croisades d’armement patriotique et politique pour sensibiliser les jeunes à s’enrôler dans l’armée afin de soutenir les FARDC”, a soutenu Laurent Batumona. Social- raisons de la vie chère Il a fait comprendre les deux ans perdus avec la coalition Fcc-Cach. ‘’Le Fcc n’a pas voulu voir la réussite de la vision de Félix Tshisekedi. Après la rupture, vous avez remarqué comment il a manifesté la volonté de redresser la RDC’’, a fait comprendre Laurent Batumona à la population. L’autorité morale du MSC a également dressé un pré-bilan encourageant de la gestion de l’administration Félix Tshisekedi. Un bilan qui redonne l’espoir au peuple congolais, a-t-il dit, en démontrant combien Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est focalisé sur les secteurs porteurs de croissance et pro-pauvres. A Kinshasa comme dans l’arrière-pays, des usines de captage d’eau champignonnent pour accroître le taux de la desserte en eau potable. Elle n’était que de 15% selon des estimations les plus optimistes quand Fatshi a accédé à la magistrature suprême. Par ailleurs, la RDC est devenue un gigantesque chantier routier, autant que la voirie dans les grandes agglomérations du pays, des infrastructures routières sont soit en reconstruction, soit ouvertes dans des contrées longtemps enclavées comme dans le centre du pays. C’est la plus grande action sociale qui va résoudre tous les problèmes sociaux. Des retombées positives Le Symbole de l’héroïsme, Laurent Batumona a aussi communiqué quelques projets qui seront pris en compte par le Chef de l’Etat lors de sa tournée au Grand Bandundu que d’aucuns qualifient des retombées positives. Le Président ‘’vous apporte des solutions à vos multiples problèmes en lien avec les infrastructures de base, l’eau potable, l’électrification, lutte contre les érosions et sur l’agriculture’’. C’est une mission accomplie. Pour le Prof Weloli Nzale, ‘’De retour à Kinshasa en provenance du Grand Bandundu, où il a balisé le chemin au Président de la République comme il a fait il y a quelques mois dans le Kongo Central. Le Porte-parole du MSC s’est dit, aussi, un homme heureux pour la réussite de cette mission dans le Bandundu annonçant que l’Honorable Laurent Batumona ait confirmé que le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi prendra de nouveaux engagements salutaires pour la population de cette partie du pays meurtrie par les affrontements entre les hommes se réclamant de teke et de yaka et les forces de l’ordre. Une stratégie malheureuse née à Kwamouth dans le Mai-Ndombe et qui a touché le Kwango et le Kwilu et les encablures de Kinshasa. La Pros.
C'est au centre de la commune de Kalamu, en son siège, à l'immeuble La Grâce en son 4ème étage, que la Jeunesse de l’Union Sacrée de la Nation s'est proposée, au cours d'une conférence-débat, d'inviter comme orateur le Docteur Noël Tshiani Mwadiamvita afin d'exposer sur la proposition de loi de père et de mère. Exposé à échanges scientifiques, l’assistance attentionnée n’a pas hésité à poser différentes questions dont les réponses ont été apportées. Toutefois, la Jeunesse de l’Union Sacrée de la Nation se réunira en plénière avant d'évaluer l'activité et lever l'option d’un soutien favorable ou non, par un point de presse, à cette proposition de loi qui fait jaser. La Pros.