*Blanchard Dikambi Tshangu, Coordonnateur de la Cellule de Communication de l'Assemblée Nationale, Cadre de la CRD et Directeur Général d'Allô Peuple TV a réuni les mamans de la commune de Masina ce dimanche 18 juin 2023. Dans sa communication, Blanchard Dikambi a sensibilisé ces mamans de Masina sur le processus électoral en cours. Il a clairement dit que Félix Antoine Tshisekedi est le candidat Président de la République de Christophe Mboso N'kodia et de tous les cadres de la CRD aux élections de décembre 2023. Blanchard Dikambi a encore invité ces mamans à voter massivement tous les candidats de la CRD aux élections législatives et municipales. L'occasion faisant le larron, il a distribué à toutes ces mamans les pagnes et a promis aux femmes maraîchères des enveloppes pour renforcer leurs activités commerciales. En sa qualité du Coordonnateur de la cellule de communication de l'Assemblée Nationale, il est revenu sur les activités de la session ordinaire de mars 2023. Il a expliqué, par ailleurs, avec tous les détails possibles, les lois votées par l'Assemblée Nationale sous la présidence de l'Honorable Christophe Mboso N'kodia Pwanga. Blanchard Dikambi a conclu son message, en remerciant Dieu Tout-Puissant et le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, pour avoir fait confiance au Patriarche Mboso N'kodia Pwanga et lui, à son tour, a donné du travail à Blanchard Dikambi. Enfin, il a inspecté les travaux de construction d'un pont suspendus à cause de son absence au pays et il a promis que ces travaux vont redémarrer d'ici quelques jours. La Pros.
La grande famille UDPS se reconstitue pour se préparer aux prochaines échéances électorales. Les derniers échanges entre le secrétaire général Augustin Kabuya qui a reçu son homologue de l’aile/Kibassa, témoignent de la volonté de deux ailes de l’UDPS de regarder dans la même direction. Nul n’est besoin de rappeler le risque pris par les deux leaders en l’occurrence, Feux Etienne Tshisekedi et Augustin Kibassa Maliba avec les 13 autres parlementaires pour dénoncer la dictature du défunt Maréchal. Il est désormais question de pérenniser ce patrimoine commun qui est l’UDPS. C’est le sens de la rencontre de lundi 12 juin dernier sur la 10ᵉ Rue Limete entre Augustin Kabuya et Séraphin Umba. Toute une symbolique avec l’anniversaire du chef de l’Etat qui est intervenu le lendemain de cette rencontre, soit le mardi 13 juin dernier. Selon le secrétaire général de l’UDPS/Kibassa, Séraphin Umba, cette entrevue est une symbolique pour montrer à la face du monde que l’UDPS travaille sur terrain à quelques mois des élections pour donner à Félix Tshisekedi un deuxième mandat et une majorité parlementaire confortable pour l’aider à poursuivre ses réalisations en faveur du développement du Congo. Et de poursuivre que l’Union Sacrée est une bonne chose, mais la grande famille UDPS doit se refaire. «C’est un cadeau que nous lui donnons », affirme Séraphin tout en rappelant à toutes les forces de l’UDPS (Le Peuple, Tshibala, CDPS…) qu’«il y a possibilité de refaire la grande famille UDPS. Le grand souhait est que l’UDPS redevienne une et indivisible. Après 100 ans, on parlera de quel fondateur ? Ça sera comme le Républicain, le Démocrate. Qui est républicain, qui est démocrate. Tout le monde est Udpsien. Moi aujourd’hui, je ne peux pas nier à Valentin Mubake ou à Bruno Tshibala la qualité d’être Udpsien. Nous n’avons rien contre les amis qui nous rejoignent dans l’Union sacrée, mais la famille UDPS doit garder sa marque», a-t-il insisté. Signes d’ouverture Déjà l’UDPS/Tshisekedi se montre ouverte à la réunification de tous les fils de l’UDPS. Pour preuve, au cours de son meeting en mars dernier à Kananga, le secrétaire général de l’UDPS/Tshisekedi, Augustin Kabuya, avait évoqué la réunification de l’UDPS en vue de permettre au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de rempiler pour un second mandat en toute quiétude. Pour ce faire, la grande famille de l’UDPS actuellement émiettée doit se réconcilier et se ranger derrière le chef de l’État en vue d’une vraie majorité parlementaire et de poursuivre l’ambitieux programme « le Peuple d’abord ». L’UDPS/Kibassa a toujours milité pour la réunification de l’UDPS. De son vivant, Frédéric Kibassa Maliba écrit à son collègue de lutte, Étienne Tshisekedi wa Mulumba pour fusionner les deux ailes. Ce dernier avait promis que la réunification interviendrait après les élections. Les cadres de ces deux ailes de l’UDPS sont unanimes pour reconnaitre que le moment est venu pour l’accomplissement des vœux de deux leaders. Toutes les filles et fils qui se revendiquent de l’UDPS plaident pour ce parti qui a constitué le fer de lance de l’opposition puisse rayonner au firmament du nouvel élan de la démocratie, du développement, de l’Etat de droit… Plus de 30 ans de lutte qui se solde par l’avènement au sommet du pouvoir, il faut venir d’Etienne Tshisekedi pour le réussir. Emma Muntu
Alors que le train de la centrale électorale semble déjà en route pour l’organisation des élections en décembre prochain, les quatre leaders de l’opposition, à savoir Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga, continuent de résister et restent toujours fermes dans leur position de boycott du processus. Ils exigent, à tout prix, la recomposition de l’actuelle équipe de la Commission électorale nationale indépendante et, aussi, la Cour constitutionnelle qu’ils accusent d’être au service du régime en place. C’est, évidemment, l’un des points pour lesquels ils convient la population de la ville-province de Kinshasa au meeting qu’ils organisent ce samedi 17 mai 2023 au terrain Sainte Thérèse dans la commune de N’Djili. La CENI, pendant ce temps, poursuit ses activités et tient, mordicus, à la tenue des scrutins dans le délai. Déjà, à partir du 26 juin prochain, elle attend les candidatures et invite tous les partis ou regroupements politiques, mais aussi les candidats indépendants à apprêter tous leurs dossiers au complet, pour la tenue des élections à tous les niveaux. Du côté de l’opposition, à l’instar du bloc de quatre à savoir, Ecidé, Ensemble pour la République, LGD et ENVOL, il y a aussi le FCC de l’ancien Président de la République Joseph Kabila, qui s’inscrit en faux contre le processus. Dernièrement, alors que la proposition de loi de la CENI portant répartition des sièges était sur la table de l’assemblée nationale pour examen et adoption, les députés de la famille politique du sénateur à vie ont manifesté leur désenchantement au processus jugé ‘’biaisé’’ et, ont tous claqué la porte refusant d’assister à la séance. La même gymnastique s’est reproduite au niveau du Sénat, où la proposition de loi devrait être validée avant promulgation. De l’autre côté, la majorité au pouvoir trouve que toutes les intentions de l’opposition, en général, de vouloir boycotter tout un processus électoral qui tend déjà vers le dernier virage n’a visiblement aucun impact pour perturber l’évolution. Elle pense d’ailleurs que « c’est par peur de perdre les élections que l’opposition utilise les astuces de protestation pour distraire l’opinion publique ». Par ailleurs, les opposants, dans leurs revendications, mentionnent aussi la cherté de la vie, l’insécurité dans l’ensemble du pays, particulièrement dans l’Est et Ouest de la RDC. Ce serait aussi, sans nul doute, d’autres points qu’ils vont aborder au cours de leur meeting. Fidel Songo
A quelques jours de la convocation de l’électorat par la CENI, le Parti Lumumbiste Unifié/Gizenga se réorganise davantage et semble prêt et confiant pour la bataille électorale prévue le mercredi 20 décembre 2023 en République démocratique du Congo. Tenez ! C’est dans l’espace Kage que cette formation politique a organisé une matinée politique le dimanche 11 juin 2023, en présence des militantes et militants du parti. A cette occasion, Kogi Gizenga, nouveau Secrétaire Général et Porte-parole du Palu/Gizenga, a rendu un vibrant hommage à l’épouse de Pierre Mulele, le compagnon de lutte d’Antoine Gizenga, à la vaillante Dorothée Gizenga et à l’ancien Secrétaire Général a.i du parti, Lugi Gizenga qui, tout au long de leur existence sur cette terre des hommes, ont su porter haut le combat ainsi que la vision du Grand nationaliste et Patriarche Antoine Gizenga d’heureuse mémoire. Oui, après avoir rendu les vibrants hommages à ces héros passés de vie à trépas depuis plus de deux ans, il était question pour le Parti Lumumbiste Unifié/Gizenga de présenter la nouvelle équipe du bureau politique devant les camarades du parti et ce, avant de dévoiler la nouvelle orientation politique en perspective des joutes électorales à venir. Concernant le nouveau bureau politique du Palu/Gizenga, 27 membres ont été présentés et investis à la Direction du bureau du parti en présence de maman Anne Mbumba Gizenga, l’épouse du patriarche Antoine Gizenga. Prenant la parole à cette cérémonie, après son investiture comme nouveau Secrétaire Général et porte-parole du PALU/Gizenga, Kogi Gizenga a brossé l’essentiel de cette rencontre. «Nous avons perdu voici 3 ans, le 1er juin 2020, le secrétaire Général a.i, à l’époque, Lugi Gizenga et aujourd’hui, pendant que nous préparions cette commémoration, on nous a appris la nouvelle sur le décès de la femme de Feu révolutionnaire Pierre Mulele à Idiofa. C’est pour cela que nous avons voulu, ensemble avec nos militants et militantes, commémorer ces deux événements», a déclaré le Secrétaire Général et porte-parole du parti PALU/Gizenga, Kogi Gizenga. A en croire le SG du Palu/Gizenga, cette matinée politique n’était une occasion de vouloir organiser un Congrès comme certains partis les font, ‘’mais nous avons voulu qu’ensemble avec nos masses populaires, qu’on prenne la démarche politique qui a été celle de la Direction politique d’avoir déniché une des coalitions et vous avez vu l’ambiance dans la salle. Cela nous permet de préparer les échéances électorales avec beaucoup de poignes’’, a-t-il déclaré. Sur ces entrefaites, dans sa prise de parole, le Président-Chef du parti PALU/Gizenga, Michel Lokole, a précisé que le PALU/Gizenga ira aux élections avec la nouvelle plateforme électorale CODE. Poursuivant son discours, ce dernier a rappelé les raisons qui les ont poussés à s’allier au regroupement politique Le Progressiste, cher au sénateur Samy Badibanga avant de quitter et d’intégrer la CODE que chapeaute Jean-Lucien Tongba. «Le regroupement politique le Progressiste est une plateforme idéologique. Patrice Lumumba et Antoine Gizenga, ils nous ont légué un patrimoine de grande valeur. C’est-à-dire l’idéologie progressiste. Nous avons été chez le Progressiste en octobre 2021, à l’époque, on ne parlait pas encore des élections et la plateforme s’est transformée en plateforme électorale, alors nous n’avons pas accepté cette mutation sans pourtant que nous soyons associés en amont. C’est pourquoi, nous avons quitté le Progressiste. Nous sommes maintenant avec le regroupement politique CODE, qui deviendra coalition des démocrates nationalistes après les élections. Il a affirmé que le parti Lumumbiste unifié/Gizenga va aligner les candidats à la députation nationale, la députation provinciale, le Sénat, aux élections municipales mais non pas à l’élection présidentielle car le parti se prépare d’abord pour rafler les sièges dans les deux chambres sœurs du parlement. En gros, ces nouvelles orientations politiques du Palu/Gizenga interviennent à quelques jours de la convocation de l’électorat et au moment où le Sénat examine, en deuxième lecture, le projet de loi sur la répartition des sièges. Le Secrétaire général du parti, Kogi Gizenga, est motivé à travailler inlassablement en vue de pérenniser l’héritage politique légué par le nationaliste et héros national, Patriarche Antoine Gizenga. La Pros.
Ferdinand Kitengie, Coordonnateur de la Convention de la Société civile pour le Développement du Congo (CSCDC), invite la population de la partie Est de Kinshasa à ne pas céder à la manipulation politicienne. Il insiste sur l’éveil de conscience en ce moment précis où le train de la centrale électorale poursuit sa marche en prévision des joutes électorales de décembre prochain. Au cours d’une matinée politique organisée par la CSCDC au terrain Sainte Thérèse, situé au quartier 6 dans la commune de N’djili, samedi 10 juin 2023, l’homme a passé un message clair : pas de chèque en blanc aux opposants qui, d’après lui, sont dans une logique consistant à multiplier des manœuvres pour saper, au nom de leurs intérêts personnels, les efforts en cours de réalisation, au niveau des institutions du pays, pour l’amélioration des conditions de vie des congolais. Le message du Coordonnateur de la Convention de la Société civile pour le Développement du Congo, lancé devant plusieurs organisations de la Société civile présentes à la matinée politique, c’était également celui de la mobilisation derrière les FARDC. Il a appelé à la cohésion et a un bloc derrière le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ‘’qui ne ménage aucun effort pour restaurer la paix dans la partie orientale du pays’’, confrontée aujourd’hui à une agression injuste orchestrée par le Rwanda. «La Convention de la Société civile pour le Développement du Congo s’est réunie en ce jour pour faire une analyse générale autour de la situation sociopolitique, économique, juridique et aussi électorale que traverse notre pays. Notre pays est sous l’occupation de l’agression du Rwanda que nous venons de condamner et demander que les rwandais qui ont pris les armes pour tuer les congolais de tirer leurs conséquences. Aussi, nous avons demandé à Monsieur Paul Kagame, Président du Rwanda, et ses alliés du M23 et d’autres groupes armés de quitter le sol congolais. Ensuite, nous avons fait l’analyse autour de la situation politique. Vous savez, dans notre pays, les politiciens ont l’habitude d’exploiter le peuple congolais et surtout la jeunesse comme leur bouclier politique. Nous demandons à notre peuple, cette fois, de rejeter tous politiciens-là parce que, dans peu de temps, ils viendront encore pour demander une main afin qu’ils soient élus. Nous avons dit qu’ils n’ont pas de places dans les institutions parce que beaucoup d’entre eux ont volé, détruit ce pays par la corruption et les antivaleurs diverses… Celui qu’on a trouvé proche de la population, le seul, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, par ses actes, par ses actions et par ses déclarations, qui ne cesse de jurer que par le peuple», a-t-il lancé à la presse, juste à l’issue de la sensibilisation. Tous contre les manœuvres obscures Ferdinand Kitengie soutient le processus en cours. Il est de ceux qui soutiennent la tenue des scrutins dans les délais constitutionnels. Il rejette l’idée d’un dialogue devant permettre de dégager un consensus. « Ouvrez vos yeux. Sachez que ce pays, les ennemis veulent le désacraliser. Mais, ils n’y parviendront pas… Tous les rassemblements politiques qu’on a connus dans ce pays finissent toujours par le partage du gâteau. Mes frères et sœurs, si vous entendez de telles histoires, n’accordez aucune attention à cette race d’hommes politiques. Ils ne pensent pas aux intérêts du peuple. Ils sont là pour s’enrichir sur le dos de la population. Ils viendront pour s’offrir la conscience des populations avec de l’argent » a-t-il épinglé, dans son message. Bendele ekweya te «Dressons nos fronts pour sauver l’avenir de notre pays… Que ça soit le M23 ou Paul Kagame, qu’ils sachent qu’ils ne vaincront pas. Encourageons nos vaillants militaires qui sont au front. Soutenons aussi notre Président Félix Tshisekedi, qui se bat pour restaurer la dignité de notre pays. La guerre de l’Est a commencé depuis des décennies. Soyez vigilants pour que l’ennemi ne vienne pas nous infiltrer », a-t-il, d’un ton ferme, mis en relief. Gloire Mfemfere
*C'est fort possible. Depuis un certain temps, les faits et gestes du leader de l'ECIDE démontrent que l'homme aurait peur de la sanction du souverain primaire à l'issue des élections prévues en décembre 2023. Dernier acte posé par Fayulu : une demande des sanctions auprès des autorités américaines contre cinq personnalités congolaises : Denis Kadima, Nicolas Kazadi, Thotho Mabiku, le Général Kasongo et Augustin Kabuya. Sans en donner la moindre preuve, Fayulu accusent les cinq personnalités de préparer la tricherie aux prochaines élections et de museler l'Opposition. Que veut Martin Fayulu finalement ? Comment peut-il s'en prendre même à "son" propre expert en matière électorale qu'est Thotho Mabiku ? Puisqu'il faut éventrer le boa, il convient de révéler ici qu’en 2018, alors que le processus électoral avait démarré, Fayulu avait personnellement écrit à Corneille Nangaa pour lui présenter l’expert électoral pour son regroupement politique, la Dynamique de l'Opposition. Cet expert tant courtisé aussi bien par Fayulu que par Ensemble n'est autre que M. Thotho Totokani Mabiku. Les preuves sont là. Thotho Maniku avait poliment décliné l'offre en demandant à Fayulu de trouver une autre personne parce qu'il était pris avec ses différents contrats de travail aux Etats-Unis notamment, avec AVID X- Change et Retirement Clearing House et plus tard, à Bank of America. Comment donc Thotho Mabiku pouvait-il se retrouver en Amérique et en RDC comme Conseiller de M. Félix Tshisekedi ainsi que le prétendait Fayulu ? Accusations gratuites et sans la moindre preuve. Personne n'a jamais brandi une moindre carte indiquant que Mabiku était Conseiller de Félix Tshisekedi durant cette période-là ? Par contre, les e-mails de Fayulu à Thotho Mabiku ou encore à Corneille Nangaa sont là. Fayulu veut seulement faire le malin à l'image de celui qui veut noyer son chien et qui trouve un prétexte de l'accuser de rage. La meilleure façon d'être correct avec Fayulu, c’est de montrer à la face du monde ses e-mails qui démontrent que l'homme qu'il accuse injustement aujourd’hui, est celui sur qui il avait jeté son propre dévolu en 2018, au regard de son expertise qui ne court pas les rues. Pourquoi tant d'agitation alors que la CENI a apporté tant d'innovations qui font des prochaines élections, les plus transparentes jamais organisées en RDC ? Première innovation : la loi impose à la CENI de publier les résultats bureau de vote par bureau de vote. Deuxième innovation : la CENI est tenue de publier, 60 jours avant la campagne, les listes provisoires et trente jours avant la tenue du scrutin, les listes définitives. Autre précision de taille : la loi électorale actuelle exige la publication de la cartographie de tous les bureaux de vote, tout en précisant leur localisation. Pour rappel, dernièrement, la CENI avait organisé les journées scientifiques pour la cartographie à l’intention de tous les Proved. Et voilà que même la puissante CENCO qui avait prétendu à l’existence de 32 bureaux de vote fictifs, devrait se rendre à l’évidence, qu’elle a été induite en erreur. G.K/CP
*A quelques mois des élections en République Démocratique du Congo (RDC), toutes les grandes formations politiques se mobilisent. Pour le compte du Parti Lumumbiste Unifié/ Gizenga (PALU), Michel Lokola Elemba met toutes les batteries en marche pour répondre au rendez-vous de décembre 2023. Au cours d’un rassemblement politique tenu hier, dimanche 11 juin 2023, à l’espace M. Kage situé à la 16ème rue à Limete, au Quartier industriel, le Palu/Gizenga a réaffirmé sa détermination à soutenir jusqu’au bout, la vision du Président Félix Tshisekedi. A cette occasion, le modérateur du jour, Jean-Pierre Malebe, avant de procéder à la présentation et à l’investiture des membres du Bureau politique, a rappelé à l’assemblée que le 6 mai 2023, le Collège des fondateurs du parti était réuni et avait pris une importante décision , à savoir : ‘’Résolution N°005 code de fonds PG0607/2023, du Collège des Fondateurs du 6 mai 2023 portant réactualisation des listes de membres du Bureau politique. Ainsi, sont désignés membres du Bureau politique, les personnes dont les noms suivent : Le camarade Amisi Nancy, le camarade Vanda Nicolas, le camarade Bokela André, le camarade Kogi Gizenga, la camarade Anne Mbumba Gizenga, la camarade Rose Kamwana, le camarade Guillaume Kanyimbwe, la camarade Eliane Bwisika, le camarade Michel Lokola, le camarade Jean-Paul Makianza, le camarade Jean-Pierre Malebe, le camarade Eliane Maboko, le camarade Jean-Claude Mayini, le camarade Pansi Ndendika,… Lors de cette cérémonie, le Secrétaire Général et porte-parole, Kogi Gizenga, a demandé à l’assistance de garder une minute de silence en mémoire du Patriarche Antoine Gizenga, du camarade Lugi Gizenga et de Dorothée Gizenga ainsi que de la femme de Pierre Mulele. Pour sa part, le Président-Chef du parti PALU/ Gizenga, Michel Lokola a fait remarquer aux cadres et membres du parti, l’engagement que la Direction du Bureau du parti avait pris lorsqu’ils avaient créé le parti PALU/ Gizenga. Cet engagement a été pris pour sauvegarder l’idéologie du parti, qui repose sur la gauche progressiste. Poursuivant son discours, le Président-Chef du parti PALU/ Gizenga a signalé, par ailleurs, que « quelquefois, les alliances qu’ils peuvent conclure avec d’autres regroupements politiques, le parti PALU/ Gizenga ne va pas perdre ses valeurs, gages ou son idéologie du nationalisme. Lumumba et Antoine Gizenga ont combattu pour l’indépendance de toute la République ; ils ont mis en avant, l’intérêt du pays et non l’intérêt personnel, tribal, sectoriel… ». Louant la lutte du Patriarche Antoine Gizenga, ce dernier a rappelé également qu’: «En 1960, si ce n’était pas Antoine Gizenga, Lumumba ne pouvait pas obtenir plusieurs voix à l’Assemblée nationale. Même pour les élections de 2006, si ce n’était pas Antoine Gizenga, Joseph Kabila ne pouvait pas être à la tête de la nation. Antoine Gizenga, à part le nationalisme qui avait fait en sorte qu’ils donnent au pays l’indépendance, il a résumé son projet social, le jour de l’investiture de son gouvernement en appelant : ‘’à ne pas transformer le Congo en une grande forêt mais, plutôt, d’en faire un jardin Botanique». Pour lui, « le 23 octobre 2021, le parti avait signé son adhésion au regroupement politique Les Progressistes. C’était parce que le rêve du Patriarche Antoine Gizenga était de regrouper tous les partis politiques de la gauche, la société civile et toutes les organisations ayant la même tendance : la gauche afin de s’associer pour accomplir l’idéologie du parti. C’est la raison qui nous a poussés à adhérer aux Progressistes. Mais, après avoir compris qu’il n’y avait pas de la transparence politique dans ce regroupement, nous avons décidé de quitter pour le regroupement politique de la Coalition des démocrates (CODE), qui deviendra une Coalition des démocrates nationalistes après les élections. C’est ainsi que le 28 mai 2023, j’avais écrit au Président du collège de Les Progressistes que depuis lors, le PALU/ Gizenga quitte ce regroupement politique-là », a-t-il déclaré. Cependant, en décembre 2022, Michel Lokola avait assuré les membres du parti que le PALU/Gizenga était en train de se préparer pour les élections. En outre, les élections du 20 décembre 2023, constitueront la première élection à laquelle le PALU/ Gizenga va participer avec l’espoir de rafler des sièges tant au niveau de l’Assemblée nationale que de l’Assemblée provinciale. Dans le but de préparer les élections, le président-Chef du parti Lumumbiste Unifié/ Gizenga avait mis au point une commission qui avait pour rôle, de recevoir les candidatures de tous ceux qui veulent postuler pour le compte du parti aux prochaines élections nationales et provinciales. Cette commission, dirigée par le camarade Eugène pendant plus de deux mois, dont le travail est en voie d’être finalisation. La Pros.
Le Conseil National de Suivi de l’Accord politique global et inclusif du 31 novembre 2016 s’est réuni mardi 6 juin dernier, en session ordinaire hebdomadaire, dans sa salle des réunions située dans l’enceinte de l’Immeuble du Cinquantenaire, dans la Commune de la Gombe. C’était sous la supervision de son président en exercice, Joseph Olenghankoy Mukundji. Les membres du Conseil ont débattu en premier lieu autour de l’intolérance politique qui bat son plein ces derniers temps en République Démocratique du Congo. Ils ont, ensuite, évoqué, entre autres, la multiplication des discours de haine avec des actes comminatoires et d’atteinte à la vie de paisibles citoyens, l’apparition des milices qui naissent à tout bout de champs durant ces dernières à Kinshasa et dans des provinces, la libre circulation des armes blanches, les enlèvements des personnes à bord des taxis, bus et taxis-bus. Ils n’ont pas laissé passer inabordée la question du conflit Teke-Yaka qui tente déjà d’amener la guerre aux portes de Kinshasa. Après avoir longuement débattu, ils ont fini par chuter par une série de neuf recommandations : une adressée au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi ; quatre au Gouvernement des warriors ; deux au Pouvoir Judiciaire ; une aux Services de sécurité et de maintien de l’ordre public et la dernière aux leaders sociopolitiques ainsi qu’au peuple congolais dans sa globalité. Au Président de la République, en sa qualité de garant de l’intégrité nationale, le CNSA recommande d’initier, dans les tout prochains jours, des consultations avec tous les leaders politiques et d’opinion dans le but de l’apaisement des esprits, de la consolidation de l’unité, de la paix, de la cohésion nationale et de la décrispation du climat sociopolitique et sécuritaire qui prévaut en cette phase cruciale et qui risque de mettre en danger la vie de la Nation toute entière. Au Gouvernement, il propose l’idée, primo : de la prise d’un train de mesures idoines en vue de la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens ; deuxio : de s’abstenir de toute discrimination sur base d’appartenance politique dans la dispensation des services publics de l’Etat ; tertio : de bien vouloir disponibiliser les moyens financiers en faveur de l’organisation très prochaine de la tripartite CNSA-Gouvernement central-CENI, qu’il définit comme étant l’unique cadre légal pour l’évaluation du processus électoral. Au Pouvoir Judiciaire, il préconise d’exercer avec rigueur la répression sur tous les actes et propos en violation des lois de la République, ainsi que de songer à la libération de tous les prisonniers en détention irrégulière. Quant aux services de sécurité et de maintien de l’ordre public, le CNSA prie ces derniers, dans l’exercice de leurs fonctions, de daigner rester à la fois républicains, impartiaux et respectueux de la dignité humaine. Enfin, aux leaders sociopolitiques ainsi qu’au peuple congolais dans sa globalité, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral adresse comme message, celui de s’abstenir de tout propos de nature à intensifier de plus en plus les clivages politiques, provinciaux et ethno-tribaux. Saint-Germain Ebengo
L’ancien premier Vice-président du Sénat, Samy Badibanga, et son parti politique Les Progressistes vont échanger avec les kinois en général, et la population de la Tshangu, en particulier, à travers un meeting populaire prévu au stade municipal de Masina le vendredi 30 juin prochain. Au cours de cette rencontre, il sera question pour Samy Badibanga de sensibiliser cette population à s’aligner derrière Félix Tshisekedi pour de nouveaux horizons. Pour une première fois depuis son départ du poste du premier Vice-président du sénat, Samy Badibanga va communier avec la population de l’Est de la capitale congolaise le 30 juin, une date très symbolique pour la République démocratique du Congo. Ce sera une occasion propice pour le regroupement politique « Les Progressistes » et son Autorité Morale de se défaire des méthodes rétrogrades des politiciens et surtout de prêcher la paix et la cohésion nationale en cette période pré- électorale fort agitée. A en à croire cette formation politique, la réélection de Félix Tshisekedi se justifie par le satisfecit de son premier mandat. Ainsi, ils vont mobiliser toute la Tshangu à se mettre derrière le Président de la République afin de lui accompagner à la réussite totale à la magistrature suprême en 2023, afin d’amorcer le chantier qu’il a commencé et poursuivre sa vision, qui est l’amélioration de la situation socio-économique de la RDC, et voire un Congo fort et prospère. Par ailleurs, cette famille politique va capitaliser cette activité de grande envergure pour inviter tous les groupes armés, toutes les multinationales et tireurs de ficelles internes ou externes de préserver la paix et la sécurité dans le pays de Lumumba. Ronsard Malumalu
Accusé ‘’à tort’’ par certaines personnes après ses propos tenus au retour de son dernier voyage en Europe, Augustin Kabuya rétorque enfin contre ses ‘’détracteurs’’. Le Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social a, au cours d’une matinée politique tenue à Kinshasa, donné le ‘’sens exacte’’ de ses mots ‘’déformés’’ par certaines personnes mal intentionnées, sur l’affaire tribalisme et la ‘’haine’’ que porteraient certaines personnes envers Félix Tshisekedi, Président de la République. Mordre l’hameçon ! En effet, en affirmant que « les gens ne combattent pas Félix Tshisekedi parce qu’il gère mal le pays, mais ils le combattent parce qu’il est Muluba », Augustin Kabuya s’est vu prendre au piège de l’opposition qui a tout de suite ‘’mal orienté’’ le sens de ses mots, à l’en croire, pour lui faire porter le lourd fardeau et ternir son image ainsi que celui du régime. Cependant, tout en niant toute forme d’incitation à la haine tribale tel qu’on l’accuse par l’opposition, le numéro un de l’UDPS a tenu à préciser que ni lui, ni son parti ne cautionnent le séparatisme. « La République démocratique du Congo appartient à toutes ses tribus. La RDC appartient aux Luba, Swahili, Bangala et Bakongo. Oui à la cohésion nationale, oui à l’unité », a-t-il répliqué. Par contre, il renverse la vapeur vers l’opposition, particulièrement aux élus Safu et Mukebay, deux cadres de Ensemble de Moïse Katumbi à qui il accuse à son tour de vouloir mettre en exécution un plan ourdi contre l’unité nationale et la cohésion entre congolais. Avec des propos ‘’venimeux’’ que ces deux députés ont tenus dernièrement à la télévision, Augustin Kabuya remet en cause le leadership du président de ce parti politique Moïse Katumbi, qu’il soupçonne d’ailleurs d’être du côté des ennemis de la République. Pour lui, la démarche de Daniel Safu ‘’était d’opposer toutes les zones linguistiques à la tribu Luba’’. Par ailleurs, Augustin Kabuya est également revenu sur l’affaire ‘’Force du Progrès’’, une structure des jeunes de son parti, aujourd’hui qualifiée de milice. Il a, à ce point, appelé tous les jeunes de cette structure à travailler pour la bonne image du parti, les invitant à se faire identifier dans leurs cellules respectives pour éviter toute confusion avec les infiltrés mal intentionnés. Fidel Songo