Au cours d’un entretien accordé à La Prospérité, Bergy Lokole, Cadre du parti politique Alliance des Congolais pour le Renouveau, ACR en sigle, a réitéré son soutien indéfectible aux actions du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. C’était au cours d’une cérémonie de sortie officielle du regroupement politique Association des Acteurs Attachés aux Peuples (AAAP), qui a eu lieu jeudi 1er juin 2023, dans la salle de spectacle Show Buzz située sur l’avenue Colonel Mondjiba, dans la commune de Ngaliema. Dans son mot, cet acteur politique a fait comprendre, d’emblée, l’idée majeure qui hantait des responsables des partis politiques qui fondent cette méga plateforme politique. Cette coalition politique entend soutenir les actions du Chef de l’Etat, afin de lui permettre d’avoir un second mandat avec une majorité écrasante aux Assemblées nationale et provinciale pour les échéances électorales qui s’annoncent à l’horizon. Poursuivant ses dires, cet acteur politique a encore fait savoir que les actions de ce mouvement politique ne se fondent pas sur les discours ainsi que sur les paroles démagogiques mais, au contraire, elles tirent fondement dans une logique bien tracée. Cette logique est, a-t-il dit, déterminée par la vision du Président de la République qui, depuis son élection en 2018, veut que le Congo soit démocratique, uni et prospère : « Pour qu’un pays puisse atteindre l’idéal, il ne doit pas se positionner au niveau des discours mais plutôt, il doit se positionner dans la matérialisation d’une vision partagée par tous. Cette plateforme politique a pris donc l’initiative de se placer à côté de l’histoire », a-t-il dit. Ainsi, il a adressé une demande à toute la population congolaise pour accorder les actions du Président de la République et pour lui donner un second mandat car, dit-il, ensemble, nous pouvons faire quelque chose. Hénoc Akano
Ancien ministre des sports et loisirs, Serge Nkonde, a décidé de quitter le parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) du sénateur à vie Joseph Kabila et rejoint le parti Avenir du Congo (ACO), une formation politique membre de l’Union sacrée. Son adhésion au sein de ce parti cher à Dany Banza Maloba, ambassadeur itinérant du Chef de l’Etat, est intervenue jeudi 31 mai à Lubumbashi. Élu député national dans la province du Haut-Katanga au PPRD, Serge Nkonde n’est pas à présenter dans la scène politique congolaise. En présence de plusieurs cadres parmi eux, le secrétaire provincial exécutif de cette formation politique, Serge Nkonde a posé sa signature et son identité dans la fiche d’adhésion. Après cette étape, il a reçu des effigies et d’autres objets de l’Avenir du Congo (ACO) qui est un parti qui soutient la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi. Après les autres, comme Tunda ya Kasende, Evariste Boshab etc., Serge Nkonde officialise son attachement à la famille politique du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour qui d’ailleurs il est appelé à travailler pour l’obtention d’un deuxième mandat. Eunice Maleka
Le Professeur Docteur Noël Tshiani Mudia Mvita, Président de ‘’La Force du Changement’’, a été, samedi 3 juin, dans la salle haute de l’immeuble Gracia, situé sur l’avenue Victoire à Matonge, l’invité de marque de la Jeunesse de l’Union Sacrée de la Nation, JUSN en sigle. JUSN est une fédération des jeunes issus de tous les partis de l’Union Sacrée de la Nation que coordonne, d’une tête bien posée sur les épaules, M. Patrick Kalonji Tshilombo. Ce dernier représente au sein de la dite jeunesse son parti ADECO, Alliance des Démocrates Congolais, du patriarche Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, dont il est le Secrétaire Général. Il était question pour l’auteur de la loi dite ‘’de père et de mère’’ d’éclairer la lanterne des jeunes de l’Union Sacrée de la Nation sur le bien-fondé de sa proposition qui se trouve déjà à l’heure actuelle sur la table du bureau de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo. Dans son exposé qui a été riche en explications et en dissipation de zones d’ombre, le Professeur Noël Tshiani a réussi à démontrer noir sur blanc les avantages liés à sa proposition de loi sous les trois rapports de la sauvegarde de la République, de la souveraineté nationale et de l’intégrité du territoire. En plus de la Présidence de la République, Noël Tshiani a évoqué plusieurs autres postes qu’il souhaite exclusivement réservés aux congolais nés de père et de mère. Parmi eux, il a cité, à titre indicatif, la Présidence du Parlement, celle du Sénat, la Primature, les ministères à prérogatives régaliennes (Finances, Justices, Affaires Etrangères, Intérieur…), le Haut Commandement de l’Armée, celui de la Police Nationale, la Direction Générale de l’Agence Nationale des Renseignements, la Direction Générale des Migrations, les Hauts magistrats de la République, le Premier Président de la Cour constitutionnelle, le Président de la CENI, les Gouverneurs des provinces, celui de la Banque centrale, les Ambassadeurs, sans oublier leurs épouses respectives. La question de Fiston Opotha Djome, Président national de Mouvement des Jeunes Conscients, MJC, ayant fait mention du cas de Mamadou Ndala, ce 50% ouest-africain, 50% congolais, mort sous le drapeau pour la cause de la RDC, a permis au Professeur Tshiani de trouver un exemple éloquent en faisant allusion à sa bravoure qui l’a amené jusqu’au sacrifice suprême, en guise de démonstration de son amour en faveur de son Congo maternel, Congo pour lequel il a lutté sans avoir conditionné sa lutte à un quelconque besoin d’occuper un poste de souveraineté. Dans ce même ordre d’idées, allusion faite aux conflits de sol qui exposent la République Démocratique du Congo au Rwanda, Noël Tshiani a évoqué le cas hypothétique d’un Haut Commandant de l’Armée congolaise qui serait de père rwandais et de mère congolaise ou vice-versa et a démontré noir sur blanc les difficultés auxquels il serait exposé pour décider. Foi sur sa démonstration, ce haut gradé militaire serait mis dans une situation des conflits d’intérêts, de contrariété voire de loyauté partagée entre les deux Etats. Sans aucune intention de vouloir faire de sa loi une application à sa propre personne, Noël Tshiani invite tous les autres congolais de père ou de mère à bien vouloir s’inspirer du cas du Colonel Mamadou Ndala, en regardant vers le bon côté de la chose, selon l’amour qu’ils doivent avoir pour la République Démocratique du Congo au même titre que celui que la République Démocratique du Congo a pour eux en tant que congolais. L’auteur de la loi de père et de mère reconnait l’existence en République Démocratique du Congo de pas mal de congolais issus de diverses combinaisons depuis l’époque de Bisengimana, ex-directeur de Bureau du Maréchal Mobutu qui profita de son haut rang pour larguer des rwandais dans des instances de prise de décision de l’ex-Zaïre où ils ont réussi à faire des millions d’enfants avec des femmes zaïroises. A ajouter à cela les rwandais, burundais et ougandais amenés au pays par la rébellion de l’AFDL pour combattre les Forces Armées Zaïroises et qui ont eux aussi, à leur tour, fait des enfants avec des femmes congolaises. C’est sans oublier les enfants laissés par des soldats angolais et zambiens auxquels le pays fit recours pour combattre les armées rwandaises, burundaises et ougandaises ci-haut évoquées, devenues indésirables. Noël Tshiani n’a pas ignoré le cas des enfants procréés sur le sol congolais par des casques bleus en convenance avec des femmes congolaises. Sa liste serait inachevée si on ne citait pas cette autre catégorie d’enfants nés des liaisons amoureuses entre les ouest-africains, voire les libanais, et les jeunes filles congolaises. Il y a aussi le cas des apatrides, allusion faites aux citoyens sans patrie retrouvés sur le sol congolais qu’il n’a pas laissé passer inaperçus. La loi Tshiani, selon son auteur, n’est pas venue refuser à ces ‘’enfants’’ la nationalité congolaise. A contrario, elle est tout simplement venue les préserver de l’embarra auquel ils pourraient être exposés un jour, une fois élevés à l’un des postes de souveraineté ci-haut évoqués. A mieux l’examiner, la loi Tshiani, loin d’être contre cette catégorie de congolais, elle est plutôt venue les aider à mener leur vie en toute tranquillité dans une République Démocratique du Congo où ils peuvent par exemple servir le pays comme hommes d’affaires, Professeurs d’Université, Colonel de l’armée et pourquoi pas à la tête d’un Ministère quelconque, parmi ceux qui ne sont pas régaliens. Il est question, foi sur la ‘’dite’’ loi, de protéger la République, sa souveraineté nationale ainsi que son intégrité territoriale qui doivent être assumées, de manière exclusive, par un congolais de père et de mère en faveur à la fois des congolais de père et de mère et ceux de père ou de mère. Le fait pour ces derniers de ne pas occuper des postes de souveraineté ne leur interdit pas d’être des congolais, encore moins de vivre en toute quiétude sur un sol congolais où pullulent plusieurs autres occupations. Il faut souligner que Noël Tshiani a tiré son inspiration dans l’article 72 de la Constitution congolaise où il est question de l’éligibilité aux postes de souveraineté que la ‘’dite’’ Constitution affirme être exclusivement réservée aux seuls congolais, de père et de mère. Foi sur le fils d’Edouard Tshiani, ce sont le belligérants, RCD, MLC et autres, lors de l’accord de Sun City qui ont biffé dans la constitution congolaise, pour leurs intérêts propres, la mention ‘’de père et de mère’’. Pour la petite comparaison qui ne serait pas ‘’sans raison’’, il y a lieu de souligner que la RDC n’est pas le seul pays au monde dans cette affaire de père et de mère. Il existe à l’échelle africaine la Zambie, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte. Ce dernier bat le record en allant même jusqu’à la 4e génération. ‘’Si Mamadou Ndala était en vie, bien que congolais seulement de mère, il aurait saisi le bien-fondé de cette loi de père et de mère, vu le grand amour qu’il avait pour la RDC’’, parole de foi du Professeur Noël Tshiani, allusion faite à ces autres 50% congolais qui ne veulent absolument rien comprendre. Ce qui rappelle un peu le cas de sa propre présence parmi les jeunes de l’Union Sacrée de la Nation, Union à laquelle n’appartient pas son parti politique : La Force du Changement. Ce fait ne les a pas empêchés d’échanger en vue du bien-être de la Nation. ‘’La RDC, c’est ce que nous avons en commun en dehors de tous ces petits clivages’’, a-t-il fait savoir. La loi Tshiani dans son deuxième volet C’est dans cet ordre d’idées qu’il y a lieu d’évoquer le 2e volet de la loi Tshiani dont on parle peu. Il s’agit des congolais de double nationalité qui sont en train de subir jusqu’ici les prescrits de l’article 10 de la Constitution qui stipule : la nationalité congolaise est une et exclusive. Pour le Professeur Noël Tshiani, cet article de la Constitution a valu à la RDC de perdre à peu près 7 millions de Congolais. C’est pendant que ces derniers constituent des ressources humaines très importantes avec de bonnes études faites et du bon travail à l’étranger qu’elles peuvent venir mettre au service de la RDC, pour autant qu’on leur reconnaisse la nationalité congolaise. Noël Tshiani parle d’eux comme étant des enfants perdus qu’il y a lieu de récupérer sur base d’une révisitation de cet article 10 de la Constitution. Il propose par là le principe de l’irrévocabilité de la nationalité congolaise, lequel permettra à la RDC de récupérer ces 15 millions de Congolais, à larguer dans le domaine des investissements. Au regard de ce nouvel article 10, Noël Tshiani trouve qu’un congolais peut avoir une double nationalité avec n’importe quel pays du monde, sauf avec ceux avec lesquels nous partageons les mêmes frontières, de peur qu’une fois élevé à un poste de souveraineté, comme souligné ci-haut, il ne sache pas trancher sur les conflits de sol, le cas échéant. Au-delà de ses échanges avec les jeunes de l’Union Sacrée de la Nation, Noël Tshiani a eu des mots sans équivoques pour remercier l’honorable N’singi Pululu d’avoir accepté de faire parvenir sa proposition de loi de père et de mère sur la table du Bureau de l’Assemblée nationale. Il a parlé de sa coïncidence avec la veille des élections comme ayant été fonction de la lenteur administrative au niveau de la Chambre basse du Parlement. Ses propos faisant foi, sa proposition de loi date de juillet 2021, pendant que sa position, il la maintient jusqu’ici. Pour tout celui qui peut croire que c’est à lui que s’adresse sa proposition de loi, Noël Tshiani, sans faire allusion à qui que ce soit, promet avec ce dernier un débat télévisé. Au sujet de sa candidature à l’élection présidentielle, il a affirmé qu’il ne l’annoncera qu’aussitôt après que sa proposition de loi aura été adoptée’’. Sans faire naufrage par rapport à sa foi, Noël Tshiani croit en même temps qu’il pourra arriver que cette proposition de loi soit l’objet d’une non-adoption au niveau de l’Assemblée nationale. Au regard de cette éventualité, Noël Tshiani a prévu un plan B : C’est le référendum. La JUSN promet d’accompagner la loi Tshiani dans toutes les provinces de la RDC Dans l’attente de leur sortie officielle prévue pour très bientôt, les jeunes de l’Union Sacrée de la Nation, sous la houlette de leur coordonnateur Patrick Kalonji, se déclarent déterminés à accompagner la loi Tshiani à travers toutes les provinces de la République Démocratique du Congo. La Jeunesse de l’Union Sacrée de la Nation, faut-il le souligner, a un bureau bien organisé qui a été présenté en marge de leur entretien avec le Professeur Tshiani. Ci-après sa composition : Patrick Kalonji Tshilombo, son Coordonnateur, qui n’est plus à présenter ; Hervé Mpela, son assistant ; Chançard Ngiama, Secrétaire ; Francis Kumu, Trésorier ; Thierry Tshimbombo Mukuna : porte-parole et chargé de communication ; Greg Kitenge Yezu, personnalité politique. Saint-Germain Ebengo
S’étant rendu compte que le Chef de l’Etat a la volonté manifeste et l’engagement irréversible d’organiser cette année 2023, des élections démocratiques, transparentes, libres et apaisées ; les membres du regroupement politique dénommé l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) ont décidé de se mettre ensemble et se mobiliser en vue d’atteindre l’objectif primordial qu’ils se sont fixé : donner un deuxième mandat au Président de la République Félix Tshisekedi. Le jeudi 1er juin 2023, dans la grande salle des spectacles Showbiz situé sur l’avenue colonel Mondjiba, en face du complexe commercial UTEX-AFRICA archicomble. Cadres et militants des partis, ceux des mouvements associatifs, ainsi que des personnalités indépendantes membres de l’AAAP étaient tous présents à la cérémonie de la sortie officielle de leur méga regroupement politique. Regroupant en son sein plus de 62 partis politiques, tous très motivés et déterminés à donner un second mandat au Président Félix Tshisekedi Tshilombo, lesdits membres ont signé leur acte d’engagement en présence du Haut représentant de l’autorité morale du regroupement, Tony KankuShiku. S’adressant à l’assistance, ce dernier a, rappelé que leur initiative s’inscrit dans le cadre de l’objectif visant à donner un second mandat présidentiel à l’actuel Chef de l’Etat. « Nous nous rendons compte que le chef de l’Etat a la volonté manifeste et l’engagement irréversible d’organiser cette année des élections démocratiques, transparentes, libres et apaisées. Et nous, membres de l’AAAP, nous avons décidé de nous mettre ensemble pour faire face à ces exigences électorales », a déclaré Tony Kanku. Sur cette même lancée, l’orateur a enchainé que « AAAP est un regroupement politique qui compte aujourd’hui 62 partis politiques, avec plusieurs réseaux d’associations et organisations de la société civile et de hautes personnalités politiques ». Le Haut représentant de l’autorité morale a lancé invité les Congolais à « se ranger comme un seul homme derrière le chef de l’État, pour son bien-être ». A la clôture de la cérémonie, plusieurs partis politiques, à l’exemple de : Alliance pour les Actions Citoyennes (AAC) d’Evariste Boshab ; Alliance pour le Progrès du Congo de Henriette Wamu ou l’Alliance des Congolais pour le Renouveau de Jacques IkungMbul, ont signé l’acte d’engagement de soutient à Félix Tshisekedi lors de la présidentielle du mois de décembre 2023. Au regard de l’affluence de la population à la cérémonie du jeudi 1er juin dernier, on peut affirmer que Tony Kanku a réalisé le plein. Il faudra compter avec l’AAAP aux prochaines échéances électorales. (Avec Le Libre Débat)
Le quatuor n’entend accorder aucun répit au pouvoir. En attendant la réponse de l’autorité urbaine à leur annonce sur le meeting du samedi 17 juin à la Place Saint Thérèse de Ndjili, l’ECIDE de Martin Fayulu, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, Envol de Delly Sesanga et Leadership et Gouvernance pour le développement (LGD) de Matata Ponyo annoncent la tenue d’une autre marche pacifique, en date du 21 juin. Soit quatre jours seulement après ledit meeting. Pour cette fois-ci, cette marche devra partir du quartier 3 dans la commune de Masina, en passant par le boulevard Lumumba pour chuter à la place Saint Raphaël sur la 1ère rue Limete. C’est à travers une correspondance conjointement signée par les secrétaires généraux de ces quatre partis que le gouverneur de la ville-province de Kinshasa a été saisi. Les organisateurs demandent au gouverneur de la ville-province de Kinshasa de prendre toutes les dispositions pour l’encadrement et la sécurisation de cette marche. C’est la deuxième marche populaire à l’initiative de ce bloc de l’opposition après celle du samedi 20 mai dernier, et du sit-in organisé devant la Commission électorale nationale indépendante (CENI), jeudi 25 mai dernier. 16 pays occidentaux et l’UE condamnent le tribalisme En attendant, les ambassades des États-Unis, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la République Tchèque, et de la Délégation de l’Union européenne réitèrent leur volonté d’accompagner la RDC et la population congolaise sur la voie d’élections compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes en décembre 2023. Elles ont passé en revue l’actualité électorale et ont épinglé un certain nombre de défis. «Nous appelons également au respect des droits démocratiques fondamentaux et à l’égalité des chances pour tous les candidats. Nous condamnons les efforts visant à diviser la population sur la base de l’appartenance ethnique, de la langue, de la région ou de l’origine, et nous appelons les parties prenantes à promouvoir l’inclusion plutôt que la division et à condamner la diffusion de discours de haine», disent-elles. Et d’ajouter : «Nous réitérons nos préoccupations concernant l’usage excessif de la force en réponse aux récentes manifestations, les restrictions imposées à la liberté de mouvement ainsi que les arrestations arbitraires. Nous prenons note de l’annonce d’enquêtes, et nous les encourageons, sur l’usage excessif de la force par les forces de sécurité lors des manifestations. Les forces de sécurité doivent respecter les droits des citoyens qui sont inscrits dans la constitution», ajoutent ces ambassades. La perception engendrée par le déroulement de l’audit du fichier électoral fait manquer une occasion de renforcer la confiance de toutes les parties prenantes, constatent ces 16 pays occidentaux et l’UE. «Nous prenons note du nettoyage interne du fichier électoral par la CENI et de l’audit qui s’en est suivi. Cependant, nous constatons que la mise en œuvre de l’audit n’a pas favorisé la perception par le public d’un contrôle indépendant et transparent, manquant ainsi une occasion importante de renforcer la confiance de toutes les parties prenantes », affirment ces représentations diplomatiques. Ainsi, elles recommandent vivement à la CENI de s’engager avec un maximum de transparence et de réactivité, en dialogue avec toutes les parties prenantes, afin de renforcer la confiance de la population congolaise dans les résultats de ces efforts. À ce sujet, elles encouragent la tenue de cadres de concertation de la CENI avec la société civile et les partis politiques. Emma Muntu
*Installant provisoirement son QG politique de Lubumbashi vers Kinshasa, la Capitale congolaise, Jacques Kyabula Katwe, Gouverneur du Haut-Katanga, s’est entretenu avec les Présidents et les membres des fédérations provinciales de son parti politique, Action pour la Rupture et le Développement (ARDEV), autour des enjeux de l’heure dans le pays. Sans coup férir et dans un satisfecit total, œuvrant sous sa casquette de cadre de l’Union Sacrée de la Nation, lui ainsi que tous les siens ont réaffirmé, haut et fort, lors d’une Convention politique organisée ce vendredi 2 juin 2023, au Restaurant Villa Kamiah, située le long de l’avenue Lemarinel, non loin de l’Immeuble Sofide, à la Gombe, leur soutien indéfectible ainsi que leur détermination à lutter jusqu’au bout pour le triomphe de la vision de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo axée sur la restauration de la paix, la tenue des élections dans les délais constitutionnels, l’amélioration des conditions de vie socio-économique des congolais ainsi que le développement de la RD. Congo.
Valeurs républicaines S’adressant particulièrement à la jeunesse présente à cette activité, Jacques Kyabula a déclaré qu’il est temps d’agir et d’avancer avec une génération consciente et prompte à rompre avec les antivaleurs qui ont miné le développement du pays, voire phagocyté tout espoir de l’atteindre. «D’une génération qui prend conscience pour rompre avec les antivaleurs afin d’atteindre le développement de la République Démocratique du Congo qui a pour Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Nous croyons réellement qu’il est possible de travailler sur une génération qui va prendre conscience pour accompagner le Chef de l’Etat et changer les choses dans ce pays ». Soutien à Félix Tshisekedi A son avis, le Président Tshisekedi a fait montre d’une forte détermination à changer les conditions de vie des congolais. Ainsi, en prélude aux élections à venir auxquelles promettent-ils un soutien inconditionnel, le moment venu, lors des prochaines joutes électorales, à la candidature de l’héritier politique du Feu Sphinx de Limete, Jacques Kyabula a affirmé : « qu’il faut absolument une classe des jeunes qui prennent conscience des enjeux et se disent prêts à accompagner le Chef de l’Etat dans le changement des conditions de vie de leurs compatriotes ». Fédérations représentées Il sied de préciser qu’à cette rencontre, les Fédérations de la Ville-Province de Kinshasa avec à sa tête, Mme Chouchou Nsombo et M. Freddy Lamfel, du Haut-Katanga par l’Honorable David Daute Katwe et Mme Belly Bitota, du Kongo-Central par l’ancien Vice-Gouverneur Justin Luemba ainsi que du Lualaba par l’Honorable Dede Ilunga et M. Moussa Manene, y ont pris une part active. Tout comme, sous le même élan, les Fédérations de la Lomami, du Kwilu, du Kasaï-Oriental, du Kasaï-Central, du Kwango, du Sankuru, du Haut-Lomami et du Kasaï ont été vivement mobilisées. La Pros. Les Présidents des fédérations de la RDC - ARDEV I. KINSHASA Fédéral : Mme Chouchou NSOMBO KAPINGA Adjoint : M. LAMFEL LAFOS YAVE Freddy II. HAUT - KATANGA Fédéral : Hon David DAUTE KATWE Adjoint : Mme Belly BITOTA MBUYI III. KONGO - CENTRAL Fédéral : M. Justin LUEMBA MAKOSO Adjoint : IV. LUALABA Fédéral : Hon Dede ILUNGA WA LENGE Adjoint : MANENE MOUSSA V. LOMAMI Fédéral : Matthieu MBAYA BADIKAKI Adjoint : MBWEBWE MEALAYI Alidor VI. KWILU Fédéral : CYPRIEN KASANZA Adjoint : SANDUKU VII. KASAÏ - ORIENTAL Fédéral : David KABONGO Adjoint : Sébastien TSHIBANGU VIII. KASAI - CENTRAL Fédéral : Pascal MANSHIMBA IX. KWANGO Fédéral : NZIBALANDA Parfait Adjoint : DIULU MBONGE LE PETIT X. SANKURU Fédéral : Jean BAPEMBE EKOLE Adjoint : Charles MUKENGESHAYI NKOTO XI. HAUT - LOMAMI Fédéral : MWAMBA KONGOLO Laurent Adjoint : XII. Kasaï : (N.B : Les vides sont des postes à pourvoir)
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, n’a toujours pas réagi aux intentions de la ligue de la jeunesse de l’UDPS et du bloc de l’opposition, de descendre dans la rue demain samedi 20 mai. Cependant, le groupe de Fayulu Katumbi, Sesanga et Matata a trouvé une astuce pour contourner l’autorité urbaine. Le bloc de Lubumbashi a, pour ce faire, saisi le bureau de la Cour pénale internationale et de la Mission de l’organisation pour la Stabilisation de la RDC pour solliciter l’encadrement de leurs militants. D’après Prince Epenge relayé par les réseaux sociaux, le déploiement des agents de la CPI et de la MONUSCO permettrait, surtout pour cette cour internationale, de recenser toutes les bavures policières lors de cette activité démocratique. Ledit regroupement des leaders de l’opposition dénonce la vie chère, l’insécurité dans plusieurs coins du pays notamment, à Kinshasa ainsi que la planification de la fraude électorale. L’UDPS persiste et signe La ligue des jeunes de l’UDPS confirme également sa marche pour la journée de ce même samedi. Pour elle, il sera notamment question de soutenir les actions menées par le Chef de l’État pour la restauration de la paix et le redressement de l’économie nationale. Sans nul doute, l’autorité urbaine va annuler les deux évènements à Kinshasa en vue de maintenir l’ordre. Il sied de rappeler que l’Hôtel de ville de Kinshasa avait attendu l’opposition hier jeudi 18 mai après le report de sa marche du samedi 13 mai dernier. L’opposition ne s’était pas manifestée au jour convenu préférant reprogrammer sa marche demain samedi. C’est clairement indiqué qu’il s’agit là d’une épreuve de force entre l’autorité urbaine et cette opposition qui frise la provocation. L’opposition a préféré recourir aux éléments des casques de la Monusco pour sécuriser cette marche et aux délégués de la CPI pour le monitoring des abus qui seront enregistrés. C’est donc à dessein que le bloc de Lubumbashi n’a pas voulu obtempérer aux ordres de l’autorité urbaine. L’opposition maintient, à cet effet, le parcours préalablement fixé. Deux itinéraires sont retenus par les organisateurs : le premier partira du Rond-point Sakombi au quartier Camp Luka dans la commune de Ngaliema. Et le deuxième, du Rond-point Super Lemba. Le point de chute de ces deux itinéraires reste le Palais du Peuple. La ligue des jeunes de l’UDPS, si d’elle-même, ne décommande pas sa marche pour le même samedi, elle risque d’être dispersée comme l’opposition. On ne peut pas comprendre que les uns soient interdits et les autres autorisés. Pour jouer à l’équilibrisme, les manifestations doivent subir le même sort. Ce, étant donné que les deux manifestations politiques doivent toute chuter au Palais du Peuple. L’autorité devra éviter ce risque de confrontation. Entretemps, le bloc de l’opposition qui empruntera la bretelle de Rond-point Super Lemba, va passer devant le siège de l’UDPS. Si aucun dispositif de sécurité n’est prévu, tout peut donc arriver. Emma Muntu
*‘’Le CLC annonce une campagne de sensibilisation et de réarmement moral de toutes ses structures de base, afin de préparer notre peuple à prendre ses responsabilités, en prélude aux grandes manifestations qui seront organisées pour faire échec au chaos électoral que l’on veut à nouveau imposer au peuple congolais’’, prévient le Comité Laïc de Coordination, dans un message adressé à la nation sur la situation sécuritaire et la question électorale en RD. Congo. Nouveau cadre de concertation Voilà pourquoi, ‘’le CLC demande à la CENI de mettre en place très rapidement le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes pour la désignation d’une instance internationale crédible d’audit du fichier, selon le format ayant prévalu en 2018, et d’arrêter de contourner la question par une désignation de ses propres experts pour s’auto-certifier un fichier fortement contestable. Le CLC en appelle également à toute la classe politique de cesser avec les discours de haine, de discrimination entre congolais, de divisons ethniques et de manipulations des conflits communautaires’’, précise-t-il. Et pourtant, tout dernièrement, la CENI, sous la conduite de Denis Kadima, son Président, avait confirmé que les élections se tiendront dans le respect des délais constitutionnels, conformément au calendrier fixant la Présidentielle couplée aux législatives nationales et provinciales, le 20 décembre 2023. Va-t-on vers bras de fer ? Apparemment, le décor est tout entier dans les prises de position des parties prenantes. Les uns, constellés au sein de l’Union sacrée, préparent les élections. Alors que les autres, agissant en solo ou en groupe d’Opposants, préparent la contestation. D’où, pour éviter le pire, un nouveau consensus s’impose ! Mais, qui en prendrait l’initiative ? Denis Kadima est-il mieux placé pour instituer ce cadre de concertation qu’exige le CLC ? Où est Félix Tshisekedi ? Où sont les sages de l’Union africaine, de l’Onu, de l’EAC ou de la SADC ? Où sont donc passés les experts américains, européens, asiatiques ou arabes, s’ils peuvent contribuer à apaiser les esprits pour ne pas sacrifier la RD. Congo sur l’autel des intérêts égoïstes et partisans ? Le Pape François, même de loin, à partir de la Basilique Saint Pierre, à Rome, ne peut-il pas encore implorer la clémence du ciel à l’égard du processus électoral en cours en RD. Congo et du peuple congolais, lui-même ? Vivement, l’heure a sonné. Car, visiblement, demain ou après-demain, la paix ne tiendra qu’à un fil ! LPM Message du CLC sur la situation sécuritaire et la question électorale en RDC 1. Le CLC a observé un temps de silence et d’observation sur la situation globale du pays et a mis ce temps à profit pour assurer la formation de ses membres et être activement à l’écoute des préoccupations de la population. 2. La visite du Saint-Père, le Pape François, a été un moment de grande consolation, une grande opportunité qui a fixé l’attention du monde sur la situation de la RDC. Son message au monde contre les guerres de pillages de nos ressources ainsi que les massacres contre nos populations a été un réconfort et une marque de solidarité, face au sentiment d’abandon et d’injustice que ressentait notre peuple. 3. L’homélie du Saint-Père, lors de la messe célébrée à N’dolo a mis en exergue l’immense besoin de tout notre peuple à la dignité, à la justice, à un Etat véritablement de droit au service de son peuple, et qui lutte véritablement contre les antivaleurs et la corruption. S’agissant de la situation sécuritaire de notre Pays : 4. Aujourd’hui, le tableau de la situation de vie de notre peuple est sombre : une insécurité généralisée qui campe aujourd’hui dans la capitale même, à Mbakana notamment, à la suite de la montée et à la manipulation des conflits entre communautés. 5. A la situation de guerre d’agression à l’Est de notre pays s’ajoute les menaces du banditisme urbain que sont les kulunas ainsi que les exactions des taxi motos, les «wewas» qui se comportent en véritables gangs urbains, en cas d’accident, allant jusqu’à incendier des véhicules ou à les vandaliser face à la police impuissante. A cela s’ajoute, en dépit de leur caractère de menaces contre l’unité nationale, la recrudescence de discours de haine, de discrimination. Et revient en force l’arrogance d’une classe politique, qui peut changer de camps sans vergogne, en toute illégalité, rassurée de sa « réélection », forte du fait d’avoir les leviers de l’Etat en mains, et la capacité d’influencer la Céni, et de tronquer les contentieux électoraux. Quant à la situation électorale : 6. La Mission conjointe d’observation électorale CENCO-ECC a rendu public ses observations et vient encore récemment d’exiger l’audit externe du fichier électoral par des instances internationales crédibles. 7. La persistance par la Céni de rester totalement imperméables aux suggestions des parties prenantes au processus et de procéder par fait accompli, avec un audit de sa propre composition, ne pourra mener qu’à des élections chaotiques. 8. Il y a lieu de constater qu’il se plante dans le pays le même décor ayant prévalu au moment où le CLC avait dû lancer ses actions de mobilisation, afin de faire entendre l’exigence du peuple souverain lors de la tenue des élections. 9. Tout un gouvernement s’est transformé en plateforme électorale, perdant ainsi son objectif constitutionnel d’être au service exclusif du peuple congolais, qui n’est pas que composé de leurs militants. Certains membres de ce gouvernement persistent à présider leurs partis en violation flagrante de l’article 97 de la Constitution qui les oblige, pourtant, à démissionner de leurs fonctions politiques. 10.La Céni, quant à elle, est en défaut d’assurer pleinement les cadres de concertations permettant de désamorcer les tensions des plus en plus fortes qui s’annoncent, travaille dans sa tour d’ivoire et pense imposer ses chiffres d’enrôlement sans un audit sérieux du fichier électoral. Elle n’a toujours pas expliqué comment les kits électoraux se sont retrouvés dans des véhicules des tiers et comment ceux-ci ont quitté ses entrepôts pour surgir chez des tiers. Pour des kits découverts ainsi accidentellement, combien se sont volatilisés et ont permis d’avoir des enrôlements parallèles ? 11. Pour rappel, le dernier audit du Fichier, par l’OIF avait permis d’extirper du fichier électoral six millions de faux électeurs, dont neuf cent mille mineurs Face à cette situation, le temps du sursaut est venu. 12. Le CLC rappelle que les élections ne sont pas la propriété privée ni du Président de la CENI, ni du Président de la République et de son camp politique, mais bel et bien l’expression de la souveraineté du peuple. Ce peuple doit être respecté dans ses droits. Car, ayant payé au prix du sang son droit constitutionnel de désigner librement ses dirigeants ; 13.Le CLC demande à la CENI de mettre en place très rapidement le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes pour la désignation d’une instance internationale crédible d’audit du fichier, selon le format ayant prévalu en 2018, et d’arrêter de contourner la question par une désignation de ses propres experts pour s’auto-certifier un fichier fortement contestable ; 14.Le CLC en appelle à toute la classe politique de cesser avec les discours de haine, de discrimination entre congolais, de divisons ethniques et de manipulations des conflits communautaires ; 15. Le CLC annonce une campagne de sensibilisation et de réarmement moral de toutes ses structures de base, afin de préparer notre peuple à prendre ses responsabilités, en prélude aux grandes manifestations qui seront organisées pour faire échec au chaos électoral que l’on veut à nouveau imposer au peuple congolais ; 16.Le CLC demande au peuple congolais de ne pas céder au découragement, ni à la fatalité. L’heure de bannir la peur et de se prendre en charge est arrivée. Nulle personne, quelle que soit la fonction occupée dans notre pays, ne pourra à nouveau usurper le droit souverain du peuple à désigner ses dirigeants, ni à truquer les résultats. Que le Très-Haut bénisse le Peuple congolais. Fait à Kinshasa, le 18 mai 2023 Le Comité laïc de Coordination
La mission d'observation électorale citoyenne, en sigle (MOE–C) a, dans un communiqué, annoncé le début, incessamment, d’une grande série de formations des formateurs nationaux à Kinshasa ainsi celle de 75.000 observateurs à court terme. Cette nouvelle intervient en effet, alors que la CENI a mis en place depuis lundi 15 mai 2023, une équipe pouvant débuter avec les travaux de recrutement des prosateurs nationaux et internationaux devant entreprendre l’audit externe du fichier électoral. La Mission d'Observation Electorale-Citoyenne mise en place par la Nouvelle Société Civile Congolaise et alliés, après avoir déployés sur fonds de contribution locale 225 observateurs à long terme sur les trois aires opérationnelles de l'opération d'identification et enregistrements des électeurs en RDC et le suivi de l'audit interne de la CENI, précise qu’elle rendra public son rapport d’observation mardi 23 mai 2023. Par ailleurs, la MOE-C confirme son action du lancement dans un bref délai, d’une série de formations en cascade à l'attention des formateurs nationaux à Kinshasa, qui seront répartis et déployés sur l'ensemble du pays. Pour y parvenir, elle note que les missions d'exploration seront déployées sur terrain à travers le pays pour études de faisabilité. En attendant, la MOE-C attire l'attention de la CENI pour plus de transparence dans le choix du cabinet mixte de l'audit externe du fichier électoral, gage de la création des conditions de confiance pour toutes les parties prenantes au processus électoral en cours. Il y a lieu de signaler que la MOE-C, mission d'observation électorale citoyenne, en sigle, dans laquelle se trouve la Nouvelle société civile congolaise, en sigle NSCC est une structure de la société civile qui réunit tout un réseau national d’au moins 800 Organisations non gouvernementales (ONG) sans but lucratif et apolitiques en République démocratique du Congo. Il s’agit de : Nouvelle Société Civile Congolaise, Forum pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance, Communauté Presbytérienne de Kinshasa, Eglise Méthodistes Unies, Union Nationale des Chercheurs du Congo, Association d'Aide et de Protection des Personnes Vulnérables, Réseau pour la Réforme du Système de Sécurité, Union des Jeunes cadets, la Promotion et la Vulgarisation Association de l'Entraide pour le Développement Intégral, Action pour le Développement des lois et Droits Humains en Milieu Rural, Association Ensemble pour Tous, Association pour la Promotion Sociale et le Développement Intégral, Réseau des Femmes de Foi et Front Congolais pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale de la RDC etc. Fidel Songo
La Centrale électorale de la République démocratique du Congo a rendu public dans un communiqué, hier lundi 15 mai, les profils de 5 experts nationaux et internationaux qu’elle a sélectionnés dans le cadre de l’audit externe du fichier électoral. Ils devront, à cet effet, constituer une mission mixte d'audit externe du fichier électoral, conformément au calendrier de la CENI publié le 26 novembre 2022. Cette équipe dispose de 5 jours pour rendre son rapport. Pour la CENI, l’audit externe du fichier n’est pas une obligation légale mais relève de bonnes pratiques. Il s'agit d’un Sud-africain et d’un Malawite et de 3 Congolais. Janet Love pour l’Afrique du Sud, membre du parlement en 1994 lors des premiers scrutins démocratiques d'après l’apartheid. Muhabi Lufu Chisi du Malawi est détenteur d’un diplôme Postuniversitaire en Sciences avec spécialisation en informatique et statistiques. En ce qui concerne les trois Congolais : Joseph Topangu est diplômé en Géologie et Minéralogie de l’Université de Lubumbashi, Kabata Kabata Kabamba est docteur en Sciences, spécialité Géographie Economique et Sociale de l’Université de Liège en Belgique et enfin, Vianney Nzanzu Tawite, détenteur d’une licence en Economie Mathématique de l’Université de Kinshasa. Entretemps, les quatre leaders de l’opposition du bloc de Lubumbashi, Katumbi, Fayulu, Sesanga et Matata, exigent l’audit du fichier par un cabinet international. Dans une déclaration commune qu’ils ont signée hier lundi 15 mai, ils font savoir que les auteurs de cette forfaiture qui constitue un coup dur à la démocratie et une menace à la paix dans notre pays en porteront toute la responsabilité devant l’histoire, avant de rappeler que le processus électoral appartient au peuple congolais et concerne toutes les parties prenantes aux élections et que la CENI n’en doit pas prendre le monopole. Et d’indiquer en parlant de la CENI : «Elle doit mener à bien et en toute régularité, les activités nécessaires à l’organisation d’élections crédibles, gage de la paix et de la cohésion nationale. Elle est donc tenue d’être impartiale et d’impliquer tous les acteurs concernés, ceux des partis politiques et de la société civile”. Pour le quatuor, concernant le fichier électoral, ce dernier étant un élément essentiel du processus électoral, doit être le plus fiable possible. Ils ajoutent que la garantie de sa fiabilité exige sa vérification, son contrôle et son audit par une organisation dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées afin de rassurer le peuple et toutes les parties prenantes. “Le processus électoral étant l’affaire du peuple congolais, le régime au pouvoir et la CENI ne peuvent ni ne doivent aller contre ce principe et empêcher l’audit indépendant du fichier électoral”, conclut le communiqué. Emma Muntu