La mission d’observation Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO)- Église du Christ au Congo (ECC) a fini par rendre public lundi 15 mai 2023, son rapport final sur l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs en République démocratique du Congo. Les prélats catholiques et protestants ont soulevé les points forts pour le travail déjà réalisé et les points faibles à améliorer dans l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.
La CENCO et l’ECC félicitent la CENI pour avoir publié le calendrier électoral et prorogé la période de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans toutes les aires opérationnelles. Cependant, en ce qui concerne les points à améliorer, cette mission d’observation de ces deux confessions religieuses déplore la circulation des matériels électoraux sensibles entre les mains des individus n’en ayant pas qualité ou encore l’absence de la publication des statistiques des enrôlés pour toutes les aires opérationnelles.
Recommandations de la CENCO et l’ECC
Les deux regroupements religieux recommandent, entre autres, au gouvernement de publier le plan de décaissement des fonds alloués aux opérations électorales afin de rassurer le public de la tenue des élections à la date prévue et de prendre toutes ses responsabilités afin que les compatriotes qui sont affectés par l’insécurité, en particulier dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Maï-Ndombe, aient la possibilité de voter leurs dirigeants lors des scrutins attendus.
A la CENI de convoquer, en toute urgence, un cadre de concertation autour des problèmes majeurs qui entourent le fichier électoral ; de renvoyer les réponses du formulaire lui soumit par la MOE CENCO-ECC ; de s’en tenir au principe de l’audit du fichier électoral par un organisme international indépendant avec obligation que ce dernier d’associer quelques experts nationaux, dans les délais convenables et ; de publier les statistiques des enrôlés par circonscription et par centre d’inscription pour permettre au public d’avoir la traçabilité sur toutes les personnes inscrites sur leurs listes électorales respectives.
Aux partis politiques et regroupements politiques, de recruter, former, faire accréditer leurs témoins et les déployer partout où se déroulent les opérations électorales afin de contribuer à leur transparence et de continuer à sensibiliser les leurs à s’approprier le processus électoral par l’éducation civique afin d’en garantir la légitimité.
Pour terminer, la CENCO-ECC invite les partenaires techniques et financiers d’accompagner les initiatives de paix afin de permettre à tous les Congolais de participer au processus électoral et de contribuer à faciliter le travail des Missions d’observation électorale dont la surveillance est capitale pour la crédibilité.
Emma Muntu
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C’est à l’étape de Kikwit que l’Autorité Morale du MSC, Laurent Batumona, a lancé le cri ‘’2023 100% Fatshi béton’’. Comme les applaudissements ne paient pas l’impôt, il a bénéficié d’un tonnerre d’acclamations. A sa deuxième étape de sa tournée de dynamisation de sa base dans l’ouest de la RDC, il a lancé un vibrant appel à l’unité du peuple congolais, ainsi qu’à tous ceux qui veulent s’installer à n’importe quel coin du pays pour entreprendre ses activités. ‘’J’ai reçu la communauté kasaïenne qui m’a témoigné l’hospitalité de la population de Kikwit. Elle se sent chez elle et vaque à ses préoccupations dans la paix. C’est l’une des luttes que mène le Président Fatshi’’. Les élections arrivent, a-t-il rassuré à la population venue nombreuse écouter la voix du leader qui dit la vérité. Il a évoqué trois points essentiels : «Election, lutte contre les érosions, l’électrification et la paix».
L’Autorité Morale du MSC parcourt les provinces depuis début février. Ces visites de terrain lui permettent de construire son personnage politique et permettre à Félix Tshisekedi d’accéder à son deuxième mandat. Une manière pour lui de baliser le chemin de celui qui compte parachever son programme de développement et de prendre de nouveaux engagements avec la population.
Rendant hommage à la foule venue nombreuse l’écouter et à toutes les notoriétés de Kikwit et pour l’accueil lui réservé, Laurent Batumona, du haut de sa tribune, a expliqué l’objectif primordial de sa tournée à Kikwit. D’abord, les élections qui seront organisées dans six mois. ‘’Pour 2023, nous avons besoin de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Si vous voulez que la vie s’améliore, que l’on reconstruise ce pays, que nous ayons des infrastructures de base dans tous les territoires de Kikwit, nous avons besoin de ce Papa qui est un fils de père et mère de la RDC’’, a-t-il dit d’entrée de jeu. Il a fait voir l’électrification publique de Kikwit que les prédécesseurs de Fatshi n’ont pas pu réaliser alors qu’ils ont été au pouvoir plus d’années que le Président Félix Tshisekedi.
Cet éclairage public, rappelle-t-il, est le fruit de parmi tant d’autres promesses faites à son temps. ‘’C’est une preuve de pièce contre pièce des promesses de Fatshi’’. Ouvrir une nouvelle page des engagements socio-économiques à grand renfort d’inaugurations des infrastructures hospitalières, routières et, la restauration de la paix, Laurent Batumona a rassuré la main sur le cœur que les transformateurs seront posés à Bulungu, Gungu, Bagata et idiofa pour ne citer que ces territoires. Il a encouragé la population de Kikwit sur la lutte contre les têtes des érosions : ‘’Nous allons porter votre voix à l’Office de Voirie et drainage, à l’Office des routes et au Ministère des infrastructures pour une intervention rapide’’.
Il a rappelé par la même occasion à propos de l’insécurité que depuis son accession au pouvoir, le 24 janvier 2019, le Chef de l’Etat travaille pour la paix : ‘’Nous voulons la paix, rien que la paix pour construire notre pays avec la volonté politique, les actions et œuvres affichées par le Président de la République. Nous sommes tous les enfants d’un seul Chef, Félix Tshisekedi. Eviter ce qui est arrivé à Kwamouth, Maluku et ailleurs. Que vous soyez Muluba, Mupende, de Bagata et de partout nous restons fils de ce pays’’. C’est l’appel vibrant et un message solide qui a mis les enfants de Kikwit d’accord.
Plus loin dans son message, maitrisant les époques et des élections, il a insisté sur le calendrier électoral de la Céni pour favoriser l’élection de Fatshi et des candidats députés provinciaux et nationaux de l’AMSC, AAPCO, AE.
Pour mieux cerner les méandres de son appel, il a lancé ce qui suit : ‘’Peuple de Kikwit, le 20 décembre 2023, nous serons, selon la Céni, appelé à aller au vote et nous vous appelons à une responsabilité parce que nous avons besoin d’une majorité parlementaire à donner à Félix Tshisekedi, pour son deuxième mandat que nous vous demandons de lui accorder. C’est pourquoi, avec mon Parti, le Mouvement de Solidarité pour le Changement, nous irons aux élections avec trois plateformes, à savoir : l’Alliance du Mouvement de Solidarité pour le Changement, AMSC ; l’Alliance des Acteurs Politiques pour le Changement du Congo, AAPCO, et Alliance et Action pour un Etat de droit, AE ainsi que les autres Alliés. Nous travaillons pour que Fatshi obtienne la majorité parlementaire’’, soutient l’Autorité Morale du MSC.
C’est à l’issue de cet appel qu’il a présenté, devant plus de 300 partis politiques, Associations culturelles, Chefs traditionnels et aux populations présentes au meeting, sous leurs acclamations, les candidats à la députation nationale et à la députation provinciale pour les prochaines joutes électorales.
«Cela n’a rien à voir avec une tournée électorale», rétorque Peter Tshibangu, son chargé de communication face aux détracteurs qui voient dans ce marathon politique de Batumona, une sorte de pré-campagne, alors que se profilent les élections prévues en 2023.
La Pros.
A six mois des élections programmées par la Ceni, l’Honorable Laurent Batumona, l’Autorité Morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), a convoqué une réunion stratégique avec les Hauts cadres du MSC/Grand Katanga, le vendredi 12 mai dernier à Kinshasa, en droite ligne des préparatifs pour la victoire électorale de 2023. En introduction, il a attiré l’attention de l’assistance sur le moment crucial des élections qui pointent à l’horizon. ‘‘Le MSC ne doit pas allé à ce scrutin en ordre dispersé. Soyons unis pour nous rassurer du maximum des sièges dans la circonscription électorale du Grand Katanga’’. Le Président Fédéral, Florent Muyumba, et le président interfédéral Cléophas Nyembo ont rassuré l’Autorité Morale du MSC qu’ils vont travailler pour ramener les gros poissons dans la grande famille du MSC pour une majorité écrasante.
Unis dans un programme électoral commun, le Président fédéral du Grand Katanga et celui de l’interfédéral se sont présentés lors de la réunion stratégique avec un moral déterminant. Dans la préparation électorale, la lutte contre la crise, la défense de la démocratie, l’action contre les antivaleurs ont été à l’ordre du jour.
Florent Muyumba et Cléophas Nyembo ont fait deux heures et demie à vol d’oiseau depuis la ville de Lubumbashi, au Grand Katanga, pour assister à une réunion stratégique à Kinshasa, la capitale de la RDC. Convoqué par l’Honorable Laurent Batumona à six mois des élections et à l’heure où la présidentielle de 2023 constitue le prochain horizon, la grande famille du MSC, soutient son Autorité Morale, doit demeurer unie et qu’il est singulièrement opportun de rassembler tous les fils et filles membres du MSC de demeurer ensemble, de ne pas aller en ordre disperser à ce challenge électorale de 2023 afin de remporter le maximum des sièges dans cette circonscription électorale du Grand Katanga.
Evaluer avec exactitude le nombre de candidats qui incarneront la victoire finale pour ne pas être surpris par les résultats, dans six mois, c’est impossible. Officiellement, les candidats potentiels sont en piste. Le MSC est en train de s’organiser pour pêcher les gros poissons qui nous amèneront à une majorité écrasante au Parlement et aux l’Assemblées provinciales.
En plus, l’Autorité Morale du MSC et ses invités ont analysé ensemble la situation globale du grand Katanga du point de vue de l’organisation, les difficultés rencontrées et de savoir, aussi, ce que vaut les biens du Parti. Le Président du parti a réaffirmé, devant les Hauts Cadres du grand Katanga, sa volonté de transformer et de consolider les structures du MSC.
Ensuite, il a indiqué que les activités du parti pour le moment se sont articulées autour de grands axes qui se déclinent de la façon suivante : La période avant les élections présidentielle 2023, législatives nationales et provinciales avec comme activités majeures l’organisation à la base, la présentation des candidats, le dépôt des candidatures à la commission électorale nationale indépendante.
Le Président fédéral du grand Katanga a endossé l’appel du Président du parti à tous les cadres à taire leurs divergences et à se mettre à la tâche, dans un esprit d’équipe, pour se consacrer ensemble au rayonnement du Mouvement de Solidarité pour le Changement.
La Pros.
Les quatre leaders de l’opposition, Matata Ponyo, Katumbi Chapwe, Fayulu Madidi et Sesanga avaient décidé de reporter la date de leur manifestation au samedi 20 mai prochain. Ils considèrent ce report comme une manière d’éviter le piège du pouvoir en place qui évoque des contraintes sécuritaires dans la ville.
«On évoque l’insécurité comme mobile de ce report dans cette ville où nous avons vu, il y a moins d’une semaine, la majorité, le pouvoir organiser une activité grandiose sans qu’il n’y ait un quelconque incident pouvant attester aujourd’hui qu’il y a des tensions dans la ville. Nous tenons à rappeler que toutes les marches qui ont été organisées par l’opposition ces derniers mois n’ont donné lieu à aucun incident de la part de ces organisateurs. Face à cette situation, nous avons maintenu donc la marche qui devait se dérouler demain samedi 13, mais conscients et tant à l’écoute de nos bases politiques qui disent de ne pas verser dans le piège de l’apologie de la violence où le pouvoir veut nous amener, à savoir : on interdit les marches, on réprime et on va tuer les citoyens et ainsi démobiliser pour chanter que l’opposition n’est pas là … en toute responsabilité, nous avons décidé de notre propre chef et nous n’accepterons pas un nouveau dicta de la part de l’autorité urbaine, que la marche va se dérouler le samedi prochain, c'est-à-dire, à la date du 20 mai ici à Kinshasa», a indiqué le Président de l’Envol, Delly Sesanga qui restituait la décision du présidium.
L’opposition a aussi déploré le comportement de l’hôtel de ville de Kinshasa, autorité urbaine qui, selon elle, avait été informée de ladite marche depuis le mois d’avril et est restée silencieuse, sans donner des nouvelles, jusqu’à ce qu’une nouvelle lettre la saisissant de cette marche lui ait été communiquée en date du 8 mai, consécutivement à la lettre précédente qui lui avait été signifiée depuis le 27 avril de cette année.
L’opposition constate avec regret que ‘’l’autorité urbaine n’a pas rompu la tradition que nous avons tous combattue pendant des années, c'est-à-dire, l’arbitraire, alors que nous avons un régime d’information et non pas un régime d’autorisation. L’autorité urbaine, comme ses prédécesseurs, se saisie de cette position pour interdire la marche et proposer des dates qui ne sont pas celles des organisateurs’’.
Néanmoins, l’opposition dit être au courant des envies de l’autorité urbaine en repoussant leur marche. Elle souligne que l’hôtel de ville est guidée par la volonté de rompre l’élan de mobilisation constaté et l’effervescence dans la ville, d’une population meurtrie, qui veut manifester contre la vie chère, contre l’insécurité grandissante et contre un processus électoral chaotique et frauduleux.
Déjà, une lettre a été introduite le même vendredi auprès de l’autorité urbaine pour signaler le report de la marche au 20 mai prochain, en lieu et place de jeudi 18 mai tel que voulu par l’Hôtel de Ville.
Fidel Songo
La coalition des mouvements associatifs et patriotiques, CMAP en sigle, famille politique alliée de PPRD, a organisé dernièrement une cérémonie de remise des pagnes aux filles et femmes de la commune de N’djili. A cette occasion, Kalaki Mandefu Guelord, Président national de la CMAP, a, au cours de cette rencontre avec les militantes et militants de son parti politique, appelé la centrale électorale au respect du délai constitutionnel, de la tenue des élections crédibles, transparentes et apaisées.
Accompagné de son Vice-Président Jonas HERADI, du conseiller Patrick Bakinai et d'autres membres de la coordination nationale, le numéro 1 de cette structure politique n’a perdu aucune poussière de minute pour tacler la sortie officielle de l’Union sacrée, avant de lancer des signaux forts sur les échéances électorales qui se pointent à l’horizon.
A cet effet, Kalaki Mandefu a précisé que la coalition des mouvements associatifs et patriotiques ne va jamais tolérer un glissement électoral. Pour ce faire, la CENI doit nécessairement organiser les élections en décembre 2023, et celles-ci doivent être crédibles, transparentes et apaisées, indique-t-il. Et de tacler le grand rassemblement du samedi 29 avril dernier : «Cette sortie officielle est juste une vraie comédie organisée au stade de martyrs par l’union sauvage de la nation qui a prouvé à la face du monde ses limites et le manque de vision qui régnait depuis au sein de celle-ci. La sortie de l'Union sauvage a confirmé combien les congolais sont fatigués du pouvoir en place. C'était d'ailleurs une clôture officielle de l'union sauvage», a-t-il Kalaki Mandefu.
Cependant, pour une bonne tenue des élections, la coalition des mouvements associatifs et patriotiques préconise une Cour Constitutionnelle impartiale. Par ailleurs, le Président national de la CMAP a saisi également cette opportunité cruciale pour lancer son cri d’alarme et dénoncer les arrestations arbitraires des opposants, à l’occurrence du camarade Patrick NYEMBO qui est détenu illégalement à la prison centrale de Lubumbashi. Il déplore aussi la haine, l'acharnement et règlements des comptes sur les opposants loyaux à Joseph Kabila qui sont devenus des cibles du pouvoir en place, qui commence même à organiser des destructions méchantes des maisons ou immeubles de ces derniers, cas ressent du Professeur Néhémie Mwilanya, a-t-il dénoncé.
En somme, ces assises se sont clôturées par la remise de 830 pièces de pagnes (6 Years) aux filles et femmes de la commune de N’djli, un don de reconnaissance envoyé par le Président honoraire de la RDC, Joseph Kabila.
Ronsard Malumalu
La Commission d'intégrité et Médiation Electorales, CIME en sigle, félicite la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour le travail d’identification et d'enrôlement des électeurs réalisé en un temps record de 4 mois sur toute l’étendue du pays et ailleurs. Elle appelle néanmoins cette institution d’appui à la démocratie à poursuivre son travail tout en faisant preuve d'ouverture tout en veillant à l’indépendance de la centrale électorale garantie par la Constitution de la République. Elle salue également l’intérêt que portent toutes les parties prenantes au travail de la CENI.
En effet, la CIME encourage la CENI qui, dans le souci d'assurer la transparence dans l'opération de la révision du fichier électoral, a d'elle-même lancé un avis d'appel à candidatures pour un audit externe du fichier électoral dont l'objectif est non seulement d'évaluer le système actuel d’identification et d’enrôlement des électeurs, afin d'en reconnaitre les forces et les faiblesses et d'en dégager éventuellement des mesures correctives, mais aussi de formuler, le cas échéant, des recommandations conséquentes visant à améliorer la qualité et l’intégrité du fichier électoral.
Elle exhorte la CENI à poursuivre sans relâche l'exécution de différentes opérations inscrites dans le calendrier électoral et salue également l’intérêt que portent toutes les parties prenantes au travail de la CENI.
La Commission d'intégrité et Médiation Electorales dit suivre avec grand intérêt l'évolution du processus électoral en cours, particulièrement l'opération de la Révision du Fichier Electoral et le débat que celle-ci suscite entre les différentes parties prenantes, et exhorte la population qui s'est enrôlée massivement à demeurer vigilante pour la tenue des élections crédibles et apaisées dans le délai constitutionnel afin de consolider notre jeune démocratie
Fidel Songo
Balisant le chemin du Président Félix Tshisekedi, c’est depuis Kenge, en province de Kwango, que Laurent Batumona a annoncé l’arrivée bientôt du Président Félix Tshisekedi dans la province de Kwango. ‘’Il vous apporte des solutions à vos multiples problèmes d’infrastructures, du courant, de l’eau, de Makobola, Wamba, Bakadi et des érosions’’. C’est à Kenge que Laurent Batumona, dans une tournée qui le conduit dans le Grand Bandundu, a lancé un appel vibrant à la convocation d’un dialogue pour la paix durable en vue de mettre fin à l’insécurité. Au chapitre des élections, il a présenté Félix Antoine Tshisekedi comme l’unique candidat de l’AMSC, AAPCCO et AE à la présidentielle de 2023. ‘‘Ma tournée est une occasion de rendre plus fortes et plus inclusives les relations entre l’Autorité Morale et sa base. Je suis convaincu que l'Alliance avec la plateforme, qui vise à défendre les valeurs de la démocratie et de bien-être de la population, ne peut que s'améliorer à l'avenir’’.
L’Honorable Laurent Batumona, Autorité Morale de l’Alliance pour le Mouvement de Solidarité pour le Changement (AMSC), Alliance des Acteurs Politiques pour le Changement au Congo (AAPCCO), et l’Alliance et Action pour un Etat de Droit (AE), est arrivé vendredi 12 mai à Kenge, chef-lieu de la Province de Kwango, pour son premier déplacement depuis 2018. Il y est dans une tournée sur laquelle plane la sensibilisation de la population pour les élections à venir et surtout pour baliser le chemin de l’arrivée très proche du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans la province de Kwango où il prendra de nouveaux engagements avec la population pour son second mandat.
Laurent Batumona s'est immédiatement mis en route vers le podium dressé pour son meeting afin de communier avec une foule immense qui l’entendait pour l’écouter. Il a, dans son speech, relever le défi des élections ; il a plaidé pour la convocation du dialogue avec les notabilités du Kwango afin de l’instauration de la paix durable et mettre fin à l’insécurité. Il a, aussi, annoncer l’arrivée du Président Tshisekedi dans la province de Kwango au mois de juillet prochain. Laurent Batumona qui, après l’étape de Kenge, s’est rendu à Kikwit dimanche 14 mai dans la soirée. La dynamisation de sa base pour les élections qui seront organisées dans les six mois à venir est le grand sujet de sa tournée dans le Grand Bandundu.
En effet, l’Honorable Laurent Batumona a annoncé dans message l’arrivée prochaine du Président Félix Tshisekedi dans la province de Kwango dans l’objectif de prendre certains engagements en faveur de la population de cette contrée. Ces engagements, selon lui, sont en rapport avec les questions liées au développement intégral notamment, sur les infrastructures routières, l’adduction d’eau potable, l’électricité, lutte contre les érosions. ‘’Le Président Fatshi arrive avec une solution de Makobola, Wamba et Bakadi et surtout sur le plan agricole et l’amélioration de la vie sociale’’, a déclaré le baliseur du chemin de Félix Tshisekedi, Laurent Batumona. L’occasion faisant le larron, il a fait comprendre à ses compatriotes venus de tous les coins et recoins de Kenge pourquoi ses promesses ne se sont pas réalisées de sitôt ? A cette question, il a fait savoir les embuches qui lui ont été mises sur son programme par la coalition Fcc-Cach de triste mémoire. D’une part, il évoqué la guerre en Ukraine qui a rendu la vie chère par manque d’acheminement de produits vivriers et, d’autre part, la guerre d’agression nous imposée par le Rwanda avec l’infiltration des Congolais. ‘’Deux ans perdus, engloutis dans les manœuvres de FCC qui ne voulaient pas que Félix Tshisekedi puisse réussir. C’est après la rupture que vous avez remarqué sa volonté de redresser notre pays’’, a souligné Laurent Batumona.
S’agissant des élections, il a dit aux fils et filles de la province de Kwango et plus particulièrement de Kenge de prendre leur responsabilité en main pour soutenir le second mandat de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour lui permettre de réaliser ses projets salutaires pour le Kwango. Il a prévenu la population à ne pas suivre les mensonges de certains politiciens, les vendeurs d’illusions. ‘’Le 20 décembre 2023, nous irons aux élections et n’oubliez jamais le deuxième mandat à accorder à Fatshi Béton pour 2024 à 2028’’.
‘’Comme vous le savez, vous et moi, la province de Kwango a beaucoup de problèmes. Pour les résoudre, il faut faire un choix responsable pour les hommes et les femmes qui se soucient de vous le peuple. C’est pourquoi, il vous faudra le moment venu choisir ceux qui sont proches de vous. Je vous rappelle que depuis 2006 à 2023, nombreux que vous avez choisi n’ont rien fait pour le Kwango. Maintenant, il faut choisir le sang nouveau, une nouvelle vision, un esprit de changement et de solidarité’’, a-t-il alerté. Ce à quoi il a recommandé le soutien des candidats de l’AMSC, AAPCCO et de l’AE sous des salves acclamations. ‘’Le MSC ira aux élections en plateforme. Comme vous le savez, le MSC est le principal allié de l’UDPS depuis Feu Docteur Etienne Tshisekedi wa Mulumba’’.
S’agissant de l’insécurité qui mine la province de Kwango, Laurent Batumona dans sa sagesse a expliqué comment le peuple Teke, Suku, Pende, Yaka ont vécu depuis des années en paix en famille. Ainsi, pour mettre fin, il a affirmé sa demande au Chef de l’Etat de convoquer un dialogue avec tous les notables de Kwango, Mai-Ndombe et de la commune de la Nsele de se retrouver en impliquant les députés provinciaux et nationaux ainsi que les Chefs coutumiers pour statuer sur la situation afin de trouver une paix durable.
Laurent Batumona a salué la présence du Président provincial de l’UDPS, et tous les militants des Partis membres de la méga plateforme du Président Félix Tshisekedi à cette grand-messe dite par Laurent Batumona Khandi Kham.
Il faut noter que la population interviewé a confirmé que l’Honorable Laurent Batumona, par son message, a présenté l'image de ce que la RDC pourra être si les Congolais se rassemblent pour accompagner la vision sociale de Fatshi», autour du de son leadership.
La Pros.
‘’C’est pourquoi, bien que ne faisant plus désormais partie à travers cette lettre de démission de votre Organisation, association et parti politique le mouvement de libération du Congo en RDC… Dans ce combat acclamé et passionné pour le bonheur… Je m’engage personnellement de vous accompagner et de vous apporter mon soutien spirituel et moral ainsi que notre longue expérience et expertise acquise au sein de la Société civile congolaise et cela à travers et dans le cadre de notre ONG LE CIEHS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers plusieurs formations de renforcement des capacités de vos cadres, de vos membres et de vos militants à Kinshasa ainsi que dans les différentes provinces’’, écrit James Anderson NZALA dans sa lettre de démission adressée au président du MLC Jean-Pierre Bemba le 19 avril dernier.
Ci-dessous, ladite lettre de démission
Honorable James Anderson NZALA LONGBANGO MONGA TSHAMBU ISRAEL. VAINQUEUR DES NATIONS Député Provincial Honoraire de la ville de Kinshasa
Notre Philosophie et Dynamique : Foi parfaite au seigneur Jésus-Christ ( Jean 3 : 16-16, crainte de Dieu le Père céleste et Eternel des Armées, Mise en pratique de la parole de Dieu, Amour du prochain, vie de prière, justice , vérité, paix avec Dieu le père céleste et avec tous, Egalité, fraternité, Dialogue avec tous :Négociation, Réconciliation, solidarité, Développement Durable, Rapide, harmonieux, Efficace et Intégral.
N/Réf : 001 /JANLMTIVN/ RDC/2023
V/Réf :
Concerne : Ma démission en qualité de Membre d’honneur et haut cadre du Mouvement de libération du Congo (MLC), Parti Politique.
-Transmis copie pour information à madame le Secrétaire général du mouvement de libération du Congo (MLC)
- Monsieur le secrétaire général adjoint chargé des Questions logistiques et des finances du Mouvement de libération du Congo (MLC)
-Monsieur le secrétaire général adjoint chargé de la coordination des fédérations du mouvement de libération du Congo (MLC)
-Monsieur l’inspecteur Général du mouvement de libération du Congo (MLC) tout à Kinshasa/Gombe
-Monsieur le Président interfédéral du mouvement de libération du Congo (MLC)
-Monsieur le président fédéral de la Funa du Mouvement de libération du Congo (MLC) Tous à Kinshasa/Kasa-Vubu
Toute forme de violence et le terrorisme international, la lutte contre le clientélisme, le favoritisme, le médiocrité, la corruption, la concussion, le détournement des biens et des derniers publics, la perversion, la xénophobie, l’antisémitisme, la russophobie, la sinophobie, l’islamophobie et bien d’autres antivaleurs longtemps décelés en République Démocratique du Congo , en Afrique et partout à travers le monde.
C’est pourquoi, bien que ne faisant plus désormais partie à travers cette lettre de démission de votre Organisation, association et parti politique le mouvement de libération du Congo en RDC , vu tout ce qui précède, dans ce combat acclamé et passionné pour le bonheur, le progrès, le mieux être du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, riche et pauvre, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux , je m’engage personnellement de vous accompagner et de vous apporter mon soutien spirituel et moral ainsi que notre longue expérience et expertise acquise au sein de la Société civile congolaise et cela à travers et dans le cadre de notre ONG LE CIEHS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC ? EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE à travers plusieurs formation s de renforcement des capacités de vos cadres, de vos membres et de vos militants à Kinshasa ainsi que dans les différentes provinces et fédérations politiques de votre parti politique en RDC et cela pour vous aider à atteindre vos objectifs stratégiques poursuivis en République Démocratique du Congo en vue de la paix et cohésion sociales et le mieux être du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, riche et pauvre, homme et femme et opprimé, jeune et vieux.
Veuillez agréer, Monsieur le Président National, l’expression de mes sentiments patriotique les meilleurs.
Fait à Kinshasa, le 19 Avril 2023
Honorable James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Député Provincial, honorable de la ville de Kinshasa, le grand Défenseur des droits de l’homme et des libertés individuelles
Membre d’honneur et haut cadre du MLC
Tél : +243 998149230- +243811423257- +243897914970
E-mail :
Confier la charge de l’audit du fichier électoral aux organisations locales telles que la CENCO, l’ECC etc. Telle est la recommandation de la Dynamique progressiste de l’opposition, émise par son coordonnateur national, Me Constant Mutamba. Ceci, en effet, reste pour cette force politique de l’opposition républicaine une solution qui mettrait toutes les parties prenantes en confiance. Sinon, la DYPRO est du côté de ceux qui sont éperdument contre le fait que l’OIF vienne ‘’fouiner’’ sur les affaires internes de la République démocratique du Congo en auditant le fichier électoral.
La DYPRO insiste que l’audit du fichier électoral est une question qui sert à rassurer les parties prenantes au processus électoral. Toute satisfaite de l’indisponibilité de l'OIF à mener cette mission, la DYPRO fait comprendre que ça aurait été une grave infiltration si cette organisation (OIF) venait auditer le processus électoral congolais.
En guise de solution, la DYPRO se demande ‘’ Pourquoi ne pas recourir aux missions d'observation locales (AETA, ECC, CENCO, CIME...) pour faire un audit crédible du fichier électoral ? Nous exhortons la CENI à recourir à l'expertise nationale parce que c'est une question de crédibilité nationale…’’.
Elle tient à souligner cependant qu’après l’audit, les organisations chargées de le faire ne pourront pas garder avec elles les dernières données. « Mais que ces organisations ne partent pas avec les données. Celles-ci seront codées et gardées par la CENI ».
La DYPRO reconnait, par ailleurs, les prouesses de l’équipe de Denis Kadima à la tête de la centrale électorale, et pense que celle-ci fait mieux par rapport celle de l’ancien président Corneille Nangaa.
EAC, un égarement !
A entendre le coordonateur de la DYPRO, la décision du déploiement des forces de l’EAC sur le sol congolais est une erreur monumentale, qu’il indique s’être opposée depuis le début. «Nous avons dit non à l'intervention de cette force mais personne ne nous avait cru », a lâché Constant Mutamba. Il reproche au gouvernement d’avoir pris cette décision sans avoir pensé aux répercutions qu’elle causerait. « Nous aurions pu être beaucoup plus anticipatifs en évitant l'adhésion dans cette force », se dit-il, interpelant les dirigeants.
13 mai, pas concerné !
La Dynamique révolutionnaire progressiste décline l’appel à la marche de 13 mai prochain, émis par Fayulu, Matata, Katumbi et Sesanga. Elle note une sorte de ‘’contradiction’’ dans les revendications de ces opposants qui cherchent une ‘’recomposition’’ de la CENI.
«Puisqu’ils ajoutent dans leurs revendications entre autres la question de la reconfiguration de la CENI, nous nous considérons que c’est inopportun. Nous ne pouvons pas exiger le respect strict du délai constitutionnel et en même temps parler de la reconfiguration de la CENI. Si cette question venait à être posée aujourd’hui et même si on laissait ça seulement au PPRD, ils ne pourront jamais s’accorder. Il y aura toujours des insatisfaits. Donc, nous devons nous délier des questions liées aux ambitions personnelles. Et donc, pour ce faire, nous pensons qu’ils ont le droit de manifester, mais l’objet pour lequel ils marchent en tout cas ne se marie pas, ne corrobore pas, ne coïncide pas avec le nôtre. C’est pour cette raison seulement que nous ne pouvons pas soutenir une telle marche », a-t-il déterminé.
Sur la loi ‘’congolité’’ dite de père et de mère, Constant Mutamba pense que le moment n’est pas approprié d’en parler, pour autant que l’on approche vers les élections. Il reconnait tout de même le droit à l’initiateur de s’exprimer et proposer sa loi, mais il fait noter de même que cette loi demanderait une retouche de la constitution, surtout dans son article 220 pour être insérée, chose qui serait, à l’en croire un peu difficile.
Fidel Songo
Bras de fer entre l’opposition et l’Hôtel de ville de Kinshasa autour de la marche de ce samedi 13 mai 2023. Les violons ne s’accordent pas du tout. Les deux parties se regardent désormais en chien de faïence. Alors qu’ils étaient réunis par le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa pour les derniers réglages à la veille de la manifestation, les secrétaires des partis politiques Ensemble pour la République de Katumbi, ECIDé de Fayulu, LGD de Matata Ponyo et Envol de Delly Sesanga ont été surpris de la décision de l’autorité urbaine de renvoyer la marche pour le jeudi 18 mai courant. Une décision mal digérée par les quatre gestionnaires au quotidien des partis de l’opposition qui, au sortir même de l’entretien, mieux dans l’enclos de l’Hôtel de ville, ont confirmé, par le biais de Devos Kitoko, SG de l’ECIDé, leur marche pour ce samedi, tout en rejetant en bloc la mesure de Ngobila, qui évoquait, d’ailleurs, des raisons sécuritaires.
«Je tiens d’abord à préciser que la République Démocratique du Congo, notre pays, n’est pas placée sous le régime d’autorisation en ce qui concerne les manifestations publiques. Nous sommes dans un régime d’information. Ce que nos quatre partis politiques ont fait. Nous avons écrit depuis deux semaines à l’autorité urbaine pour l’informer de l’organisation par nos quatre partis de notre marche du 13 mai 2023, à 8h, le samedi. Une semaine après, nous avons écrit une deuxième lettre à l’autorité urbaine, pour rappeler à son intention que conformément à la constitution, soixante-douze heures après la lettre d’information, il y a une prise d’acte automatique et qu’on sollicitait une séance de travail pour discuter des modalités d’encadrement et de sécurisation des marrés humaines qui vont se déployer samedi lors de notre marche. C’est à notre demande. Alors que le gouverneur nous a reçus et après discussion, nous avons confirmé que le samedi 13 mai 2023, nous allons marcher», a confirmé Devos Kitoko, face à la presse venue à sa rencontre. Que dire encore ? Avec un tel décor planté, tout est bien parti pour une journée surchauffée, ce samedi-là, puisque Gentiny Ngobila, usant de ses prérogatives du garant de la quiétude dans la capitale, tâchera mordicus d’imposer sa décision en déployant des éléments de la police sur toutes les grandes artères de Kinshasa et, même, jusqu’aux points de rencontre annoncés, le Rond-point Sakombi à Ngaliema et le Rond-point Super Lemba.
L’opposition, pour sa part, comme elle est en quête du répondant en marge des joutes électorales, pourrait s’appuyer sur la réprimande, pour dénoncer, en ce moment-là, ce qu’elle va considérer comme la violation pure et simple de la liberté d’expression et de manifestation, pourtant garantie par la Constitution du pays. Pour ainsi le rappeler, c’est depuis la semaine dernière que Moïse Katumbi Chapwe, Président d’Ensemble pour la République, a posé ses valises à Kinshasa pour, justement, prendre part, en chair et en os, à cette marche aux côtés de ses compagnons de lutte, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Sesanga. Ces quatre ténors de l’opposition veulent, à travers leur manifestation, dénoncer l’insécurité qui persiste dans l’Est du pays suite à l’activisme du M23, groupe rebelle soutenu par le Rwanda, dire à non à tout plan visant la balkanisation du pays et dénoncer les conditions de vie difficiles qui se sont incrustées dans le quotidien des congolais.
Tout en reconnaissant la sacralité du pouvoir et de l’autorité du Gouverneur Ngobila, il y a, cependant, de quoi s’interroger sur la nature de sa décision de reporter, à la veille, une marche pourtant fixée, depuis plus de deux semaines, au 13 mai. Quatre bonnes années après l’avènement de Félix Tshisekedi à la tête du pays, l’opposition ne devrait pas se sentir muselée. C’est d’ailleurs ce qui ferait la beauté du jeu démocratique dans un pays où l’on prêche à longueur des journées l’Etat de droit. Pour l’heure, place au suspense. Tout le monde retient son souffle…
La Pros.