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L’Eglise catholique de Lubumbashi en soutien aux 4 leaders de l’opposition, Martin Fayulu craindrait-il un coup fourré ?

La rencontre de Lubumbashi autour de Moïse Katumbi avec Martin Fayulu, Delly Sesanga, Matata Ponyo, tous quatre candidats déclarés à la présidentielle de 2023, défraie encore la chronique. Dans l’opinion, il a été évoqué l’idée d’une candidature unique autour de ces présidentiables. Cette idée fait du chemin à l’Eglise catholique de Lubumbashi encline à Moïse Katumbi. Elle ne rate l’occasion de réaffirmer son soutien à l’ancien gouverneur du Katanga.
Fervent catholique, Katumbi ne cesse de fasciner ses pères spirituels. C’est l’archevêque de Lubumbashi, Mgr Fulgence Muteba qui aurait convaincu Joseph Kabila de faire le déplacement pour saluer Moïse Katumbi pour ainsi sceller la réconciliation entre Katangais. Ce fut dans le cadre du forum de réconciliation et de paix de tous les fils issus du Grand Katanga. Depuis, plus rien entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi. Chacun est rentré vaquer à ses occupations comme si de rien n’était.
La rencontre de quatre présidentiables de l’opposition a été l’occasion pour l’archevêché de Lubumbashi de revenir au-devant de scène. Mgr Muteba a exhorté Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga à former une coalition unie et différente de toutes les autres coalitions préexistantes en RDC en sachant que celle-ci n’est pas la première. Le prélat catholique s’est exprimé en ces termes : « (…) Vous devez savoir que votre coalition aujourd’hui n’est pas la première à exister dans ce pays. Plusieurs coalitions du passé n’avaient pas tenues longtemps, allant à se séparer pour des intérêts personnels. Nous ne voulons pas que ces comportements empiriques soient vus au milieu de vous».

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AC-RDC : Michel Omba lance des signaux forts !

Le parti politique Alternative pour le Congo (AC-RDC), a organisé une matinée politique, le samedi 15 avril dernier, à la grande salle de l’hôtel Marie Atandjo situé dans la commune de N’djili. Face à cette première descente dans la partie Est de la capitale congolaise, Me Michel Omba, Président National de l’AC-RDC, a profité de cette occasion propice pour procéder à l’installation du bureau fédéral du district de la Tshangu. Ainsi, il a invité toute la population de la Tshangu d’adhérer massivement au sein du parti, en vue de permettre à cette famille politique de renforcer sa capacité, de s’armer électoralement, afin de rafler plusieurs sièges aux prochaines échéances électorales, constitutionnellement prévues en 2023.
Devant une foule immense de militantes et militants venus de tous les coins de la ville de Kinshasa, le numéro 1 de l’AC-RDC, Me Michel Omba a, dans son allocution, remercié avant tout les personnes qui se sont présentées et répondues positivement à son invitation, et enfin remercié le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, qui a favorisé l’enregistrement de l’AC-RDC dans la gibecière des partis politiques. En somme, sans perdre la moindre poussière de minute, le Président Michel Omba a procédé à la présentation de tous les membres du comité dirigeants de l’AC-RDC, qui reste piloté par lui-même, et ensuite, il a ouvert la porte à la plus grande cérémonie du jour, qui consistait à installer provisoirement le bureau fédéral du district de la Tshangu.
«Chers camarades, combattantes et combattants, heureux de la liberté de l’indépendance nationale, c’est avec plaisir que j’ai prend la parole du haut de cette tribune pour m’adresser à vous camarades de notre famille politique, et à travers vous, toute la population de la RDC, particulièrement aux Kinoises et Kinois mais aussi et surtout aux filles et fils de la Tshangu. En ce jour mémorable, je voudrais saisir cette opportunité pour dire merci à notre Dieu pour la grâce et la faveur qu’il nous donne pour être à la hauteur du lancement et d’installation de ce parti Alternative pour le Congo. Je profite aussi de cette occasion pour exprimer mes sentiments de gratitudes à l’endroit de Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la république, * qui, à travers son Excellence M. le Vice Premier Ministre, Ministre de l’intérieur, a pu accepter de nous accorder notre enregistrement en tant que parti reconnu officiellement en RDC depuis le 15 février 2022 », déclare-t-il.
Il en ensuite rajouté : « J’ai les sentiments de joie et de satisfaction totale, parce que nous avions l’objectif de conquérir la Tshangu. Et ce, notre parti n’avait pas encore installé un comité ou une fédération au niveau de la Tshangu ainsi que dans les trois districts de la Ville de Kinshasa. Et là, vous venez de voir que nous avions même des difficultés de nous limiter à une fédération. On en a eu trois fédérations ici à Tshangu, nous étions obligé d’établir l’interfédéral d’abord pour la Tshangu ».
A l’en croire, la famille politique AC-RDC va connaitre sa toute première expérience en matière électorale à l’issue des prochaines échéances électorales, constitutionnellement prévues en 2023. De ce fait, il a signalé que l’AC-RDC va aligner les candidats à tous les niveaux, sauf la présidence qui nécessite une concertation avec son regroupement politique.
Il a aussi lancé un appel d’adhésion à toute la population de la Tshangu qui doit adhérer massivement au sien du parti, pour leur permettre de renforcer leur capacité, afin de rafler plusieurs sièges à aux législatives nationales ainsi que provinciales.
Il sied de signaler que l’alternative pour le Congo (AC-RDC), est un parti politique qui est fondé sur des valeurs chrétiennes de l’amour, la justice et le pardon, qui font de lui, un parti pacifique non armé. Par ailleurs, il vise le bien-être du peuple dans tous les secteurs de la vie nationale ; l’intégrité morale, l’une des valeurs fondamentales de la bonne gouvernance.
Ronsard Malumalu

AC-RDC : Michel Omba lance des signaux forts !
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Présidentielle 2023, Candidature unique : Fayulu ou Katumbi ?

Les quatre leaders candidats déclarés à la présidentielle 2023, en l’occurrence, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sessanga et Matata Ponyo se retrouvent à Lubumbashi autour du chairman d’Ensemble pour la République. A un peu près de huit mois des élections en République démocratique du Congo, tout est fait pour empêcher Félix Tshisekedi de revenir pour un deuxième quinquennat. Franck Diongo est également annoncé à cette rencontre. Tandis que Denis Mukwege qui était attendu, aurait décliné l’offre.
Dans l’entourage du Prix Nobel congolais, on évoque des préparatifs dans le cadre de l’arrivée du président de la Confédération helvétique à Bukavu en vue d’évaluer les besoins humanitaires de la population qui a fui les atrocités du M23.
Il est question pour ces leaders de l’opposition de faire aboutir des discussions politiques engagées depuis plusieurs mois à travers leurs états-majors respectifs. Ce, dans l’objectif de présenter un front uni face à l’Union sacrée.
Un communiqué commun devant engager ceux qui ont pris part à cette rencontre, devra sanctionner la fin de ces travaux. Tout tourne autour du choix d’une candidature unique. Selon certaines indiscrétions, il faut opérer le choix entre Moïse Katumbi et Martin Fayulu. Le premier s’est désolidarisé de Tshisekedi en quittant l’Union sacrée au moment où le second a eu maille à partir avec Adolphe Muzito dans le cadre de LAMUKA.
Difficile d’affirmer que ce bloc de l’opposition est une réponse à l’Union sacrée qui paraît plus structurée avec des leaders qui ont pignon sur rue. En outre, la plateforme de la majorité présidentielle s’est dotée d’une Charte devant régir ces sociétaires.
Opposition non-inclusive
Avec une présidentielle à un seul tour, l’opposition politique n’est nullement sortie de l’auberge. Le FCC proche de Kabila, quoi qu’affaibli après de nombreux départs dans ses rangs, a encore son mot à dire dans l’opposition. Ignorer Muzito par le temps qui court, relève d’une erreur assez grave de stratégie.
Le Nouvel élan de l’ancien premier ministre Adolphe Muzito a démontré son ancrage sur le terrain en mobilisant des foules entières partout où il est passé. En plus, depuis le 11 avril dernier, il a repris le bâton de commandement de LAMUKA menaçant d’intenter une action judiciaire contre tout usurpateur ou imposteur. Une façon d’attirer l’attention de ceux qui se réunissent à Lubumbashi.
Pour le parti d’Adolphe Muzito, le présidium de LAMUKA est composé de deux partis politiques à savoir, l’ECIdé et le Nouvel élan. Agissant en solo avec la désignation du professeur Kalele, Fayulu a ainsi violé les dispositions de la convention de la plateforme LAMUKA. Pour le camp d’Adolphe Muzito, Martin et son parti politique ne font plus partie LAMUKA et ne peuvent donc plus l’engager avant d’ajouter que se réconcilier avec Martin Fayulu dans le cadre de la résistance, c’est une page tournée.
Les deux leaders de LAMUKA ne s’étaient pas mis d’accord dans le choix d’un candidat unique à la présidentielle avant que Fayulu reproche à Muzito de s’être rapproché de Tshisekedi alors que Muzito accuse Fayulu de rébellion et de traîner derrière lui la réputation d’usurpateur qui ne respecte pas ses engagements.
L’opposition reste divisée pour faire face à un Félix Tshisekedi rassuré du soutien des poids lourds comme Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe et le FCC de l’Union sacrée avec les anciens du camp de Joseph Kabila.
Emma Muntu

 

Présidentielle 2023, Candidature unique : Fayulu ou Katumbi ?
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Didier Mazenga renouvelle la loyauté du Palu à Félix Tshisekedi

Le Parti lumumbiste unifié (Palu) rallume le feu du soutien au Président de la République dans le territoire de Masimanimba. C’est par le secrétaire général adjoint de ce parti, Didier Mazenga Mukanzu, qui a choisi ce territoire de la province du Kwilu pour réaffirmer à cette population, que le Kwilu est présent dans ce gouvernement Sama II pour défendre ses intérêts. C’était une véritable démonstration de force en ce samedi 8 avril au stade « Kisalu na ntwalakutuba na nima », à Masimanimba.
C’est sous ce soleil de plomb que ce nouveau ministre du Tourisme a bravé les intempéries de cette journée accompagnée de son épouse, madame Richesse Mukanzu, du directeur général du gouvernement congolais à la Francophonie, Me Prince Kangila…
C’est après plusieurs heures de route sur la Nationale numéro1 qu’il a été accueilli à la barrière de Masamuna par une foule qui dévalait de partout les montagnes avec les drapeaux de l’Union Sacrée, en l’occurrence le PALU, l’UDPS, le CRD, le CNC… et plusieurs membres de la société civile.
Didier Mazenga et sa délégation ont dû s’imposer une marche à pied au rythme de cette population qui scandait des slogans à l’honneur de leurs hôtes, rameaux en mains et exprimant sa joie aux pas de danse. Le ministre dilué dans la foulé, est arrivé dans cette ambiance de fête à sa résidence de Masamuna.
Reconduit pour la 3èmefois au gouvernement
Le message de ce fils du terroir était axé sur quatre points à savoir, le remerciement au Chef de l’État pour sa reconduction au gouvernement pour la 3ème fois successive aux ministères des Transports, de l’Intégration régionale et francophonie et actuellement au Tourisme. A cette occasion, il a réaffirmé sa loyauté vis-à-vis du Président de la République et à son parti politique le PALU.
Didier Mazenga a demandé, par ailleurs, à la population de se désolidariser de l’insidieuse initiative, des mensonges actuellement utilisés par quelques politiques, originaires de Masi en mal de positionnement. Ce, avant d’inviter les habitants du Kwilu en général et de Masi en particulier, à cimenter l’unité et bannir tout débat clivant en cette période préélectorale.
Il a, en outre, invité ardemment les siens à faire confiance au Président de la République, Félix Tshisekedi et tout faire pour lui accorder un second mandat par les urnes en 2023.
«L’Homme a profité de cette occasion pour donner des explications claires à la base du Kwilu sur la nécessité et les contours positifs ayant émaillé la récente signature du PALU dans la charte de l’Union sacrée de la Nation. Il a fait savoir qu’il était mandaté par le Palu, via le Secrétaire général chef du parti, Willy Makiashi, pour apposer sa signature dans cette charte, le jeudi 06 avril 2023. La foule a manifesté sa joie par des acclamations frénétiques après avoir écouté son sermon très clair», rapporte la cellule de communication du ministère du Tourisme.
Pour Didier Mazenga, l’action précède tout. Il a envisagé, à cet effet, des solutions idoines et compatibles, dans un bref délai.
Emma Muntu

 

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RDC : la VSV appelle à la vigilance et à la cohésion nationale

La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’homme, VSV en abrégé, juge inopportune la loi Tshiani, déjà alignée parmi les matières à traiter au niveau de l’Assemblée nationale au cours de cette session de mars. Dans une déclaration publiée mercredi 5 avril 2023, cette structure de défense des droits humains a laissé entendre que dans le contexte d’insécurité actuel dans l’Est, l’examen et l’adoption d’une telle proposition de loi risqueraient de porter un coup dur à la cohésion et à l’unité nationale dont le pays a pourtant grandement besoin.
La VSV soutient que l’heure est à la consolidation des acquis de l’alternance politique en RD Congo en prélude des élections voulues libres, transparentes, inclusives et apaisées en décembre.
C’est dans ce contexte qu’elle a appelé tous les parlementaires à la vigilance et à la sagesse pour rejeter cette proposition de loi afin d’éviter des tensions politiques susceptibles d’occasionner des violations des droits humains. Selon elle, le rejet de cette proposition de loi controversée va permettre à chaque congolaise et à chaque congolais qui en a le profil de se présenter librement à l’élection de son choix y compris à la présidentielle.
La VSV demande au président de la République, en sa qualité de garant de la nation et de l’unité nationale de toujours attirer l’attention des membres de l’Union Sacrée pour que ces derniers évitent d’apporter leur soutien à toute loi discriminatoire susceptible de fragiliser son pouvoir, l’unité et la cohésion nationale.
A la population congolaise, la VSV recommande de demeurer vigilante et de privilégier la cohésion et l’unité nationale afin de ne pas tomber dans les actes d’intolérance politique susceptibles de favoriser l’insécurité et la déstabilisation du pays.
Signalons que ce n’est pas la première fois que la Voix des sans Voix se dit contre la proposition de ladite loi. Déjà en juillet 2021, elle s’était insurgée contre cette loi dont l’initiateur et l’endosseur mettent l’accent sur le verrouillage de certains postes régaliens.
Certes, verrouiller peut paraître une bonne chose pour bon nombre de congolais, a-t-elle affirmé. Mais, pour elle, cela doit se faire dans un contexte de paix, de stabilité et de sécurité sur toute l’étendue du territoire national avec l’éradication de tous les groupes armés et autres milices dont les bakata katanga.
Nelly Somba

 

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