'' Restaurer l'Etat congolais dans ses fonctions régaliennes, le moderniser et rationaliser sa vocation originale'', tel est l'objectif général du parti'' Action pour la dignité du Congo et de son peuple, ADCP en abrégé, lancé officiellement le samedi 25 février 2023 à Kinshasa. Au cours de la cérémonie inaugurale, Corneille Nangaa, initiateur et président du parti, a présenté l'offre politique qui vise à répondre à deux préoccupations majeures de la République Démocratique du Congo. Ladite cérémonie s'est déroulée en présence de quelques personnalités du pays et des membres du parti à Showbuzz, dans la commune la de Ngaliema.
Après avoir dressé un tableau un peu plus sombre de la situation actuelle en République Démocratique du Congo, Corneille Nangaa dit avoir estimé qu'il fallait un changement de cap pour la RDC qui se veut grande et puissante.
C'est dans ce contexte qu'il a pensé à la création du parti'' action pour la dignité du Congo et de son peuple, ADCP, force politique engagée à penser autrement le Congo avec le concours de tous les compatriotes.
En effet, l'ancien président de la CENI a affirmé que cette offre politique va répondre à deux préoccupations majeures. Il s'agit du besoin impérieux de redressement de l'Etat congolais et de la réhabilitation de la plénitude de ses fonctions régaliennes, à savoir : l'armée, la police, l'administration et la justice afin de répondre aux exigences de ses ambitions géostratégiques, y compris l'absolue nécessité de rompre avec l'extrême pauvreté qui avilit le peuple congolais et de lui redonner sa dignité à travers le travail qui est le vrai facteur de production des richesses et du bien-être auxquels il a droit.
A l'en croire, la vision première du parti consiste à ramener l'Etat congolais'' d'un Etat défaillant à un Etat congolais moderne, espace d'opportunités et de libre-échange'', '' business land''.
Car, a-t-il insisté, ''le salut du Congo ne viendra pas d'ailleurs, en tout cas, ni de l'orient, ni de l'occident''. Il viendra de nos propres efforts, avec la bénédiction du Maître des temps et des circonstances''.
Il estime que quelques valeurs doivent être respectées pour y parvenir. Il s'agit entre autres, du travail contre la paresse, du patriotisme contre l'incivisme, l'humilité du commencement contre les rêves irréalisables et la dignité contre l'indignité.
Il a ainsi renseigné que trois de ses valeurs constituent ensemble la devise de l'ADCP. Il s'agit de ''patriotisme, dignité et travail''.
Processus électoral
Abordant la question des élections, Corneille Nangaa a confirmé que le parti se prépare à présenter des candidatures à tous les niveaux. En ce qui concerne le candidat à la présidence, il a affirmé que la question sera abordée lors du congrès du parti qui se tiendra dans les mois à venir.
Pour lui, la réalité à ce jour fait craindre un spectre de la balkanisation maintes fois annoncée. Et selon lui, c'est grâce à l'effort de tous que le Congo restera un et indivisible. ‘‘Mais, il faut y œuvrer concrètement, car ce n'est nullement un cadeau''.
Le Président nationale de l'ADCP a par ailleurs fait savoir que le parti n'est ni de gauche, ni de droite. '' Notre idéologie est l'humanisme moderniste inculturé''. Il s'agit de placer l'homme dans sa dignité comme moteur et finalité de l'action de l'état à travers ses représentants à divers niveaux, dans la perspective de modernisation, sans sacrifier l'identité culturelle des peuples''.
Corneille Nangaa, président national de l'ADCP, a renseigné que le parti garde les mains ouvertes pour l'apport des personnes qui veulent prendre le train de la dignité pour le Congo et de son peuple.
Nelly somba
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Adolphe Muzito reste un leader politique unique en son genre. Il reste marqué par les tueries de plusieurs dizaines de personnes et des milliers d’autres forcées à se déplacer à cause de violents affrontements entre Téké et Yaka dans le territoire de Kwamouth, en province de Maï- Ndombe. C’est ainsi que lors de nouvelle phase de sa tournée, Adolphe Muzito tirant les leçons de ce désastre de Kwamouth, a estimé que les droits des chefs de terres doivent être reconnus non seulement en tant que chefs coutumiers, mais aussi comme représentants d’une communauté d’intérêts, qui a ses terres et son héritage.
Arrivé depuis samedi dernier à Idiofa, dans la province du Kwilu, poursuivant son périple politique, Adolphe Muzito, Premier ministre honoraire et initiateur de Nouvel Elan a été reçu, lundi 27 février 2023, à l’évêché par Mgr José Moko Ekanga, évêque d’Idiofa.
Déportations d’au moins 7000 électeurs venus fraichement de Kinshasa. Achat de conscience des jeunes. Détention frauduleuse des matériels sensibles de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Transformation miraculeuse des résidences privées en centres d’inscription. Crédibilité du processus électoral menacée. Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président national historique du Parti pour l’Action (P.A), alerte l’opinion publique sur une fraude électorale en gestation dont le décor serait, depuis un temps, planté dans la province du Kwilu, principalement dans le Territoire de Masimanimba et dans quelques cités périphériques notamment, Masamuna.
LAMUKA n’a pas encore arrêté de ruminer sa colère après les élections de 2018. Ce, en dépit du pardon de Martin Fayulu à ceux qui auraient volé la victoire du peuple. L’entrée en scène de l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Corneille Nangaa et la dernière interview à Jeune Afrique, n’ont pas laissé indifférent LAMUKA.
LAMUKA qui se considère victime de la gestion des élections de 2018, a exigé samedi 25 février dernier des poursuites judiciaires contre Corneille Nangaa. Cette plateforme électorale qui a soutenu Martin Fayulu à la présidentielle de 2018 considère : « Il est hors de question de laisser des personnes sans foi ni loi, solder notre pays qui fait déjà face à de nombreux défis notamment, sécuritaires; défis amplifiés par la CENI de Messieurs Naanga et Basengezi avec la fabrication des résultats lors des élections de 2018 ”.
Pour LAMUKA, l’aveu de Corneille Naanga, relayé par Jeune Afrique vient de confirmer sa forfaiture.
Déclaration politique de l'AMC
Le Président National de l'Alliance des Mouvements du Changement, AMC en sigle, Fabrice David KOLOMATA a fait la déclaration suivante en rapport avec la visite prochaine de Monsieur Emmanuel Macron, le Président de la République Française :
1. L 'AMC s'insurge avec la dernière énergie contre toute tentative d’un pays étranger visant à convaincre la RDC de conclure une paix négociée avec le M23 et le Rwanda ;
2. L' AMC soutient la position du Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, exprimée en ces termes à Luanda, le 31/5/2022, lors de sa rencontre avec son homologue angolais Joao Lourenço : "Face au Rwanda, c'est soit la guerre totale, soit la paix totale, chercher la paix avec le Rwanda n'est pas un aveu de faiblesse, ni moins de naïveté. Mais si Paul Kagame souhaite voir son peuple en paix, il doit reprendre ses amis du M23.
Député National élu du territoire de Kipushi, en province du Haut-Katanga, Nanou Memba a fait savoir, au cours d’un meeting déroulé le vendredi 27 février dernier, au village de Mimbulu situé à 10Km de Lubumbashi, de son intention de présenter sa candidature future au poste de Gouverneur de la province du Haut-Katanga.
Calvaire
En effet, affirme-t-il, son intérêt est celui d’actionner des mécanismes de développement dans toute la province, en particulier dans son fief électoral. Devant une marée humaine mobilisée dans ce meeting, Nanou Memba Ebenga a dénoncé « le calvaire » que subit le territoire de Kipushi et la souffrance que traverse actuellement sa population. A ce sujet, annonce-t-il, il prévoit dénommer cette souffrance sous un nom qu'il dévoilera lors de la campagne électorale.
Comme piste de solution, il estime qu’il serait judicieux de récupérer le gouvernorat pour le compte du territoire de Kipushi, lequel gouvernorat, selon lui, a été pris en otage par les ressortissants du territoire de Kambove.
«La souffrance que vous avez aujourd'hui à un nom et lors de la campagne je viendrai vous dévoilez ce nom qui est à la base de celle-ci.
*‘’Organiser les élections dans les circonstances actuelles ne serait-ce pas cautionner la balkanisation en cours et en progression au Kivu et dans l’Ituri ?
Le vrai débat de conscience pour la République Démocratique du Congo et la vraie question aujourd’hui n’est pas à quand les élections mais bien « TOBE or not to be ». C’est-à-dire, la nécessité absolue d’assurer l’intégrité et la sécurité du territoire national avant toutes spéculations et supputations politiciennes.
La récente interdiction de la tenue de «l’université populaire », de l’ancien premier ministre Adolphe Muzito à Kikwit dans la province du Kwilu par l’autorité urbaine n’a décidément pas enchanté l’ONG Amnisty international qui promeut la défense des droits de l’homme.
Dans une correspondance adressée au Chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde, la coordonnatrice de cette ONG déplore une violation des droits des politiques. « J’appelle votre esprit d’écoute et collaboration à procéder immédiatement à la protection et sécurisation de l’opposant Adolphe Muzito membre du présidium de LAMUKA et Président du Parti Nouvel Elan. Il serait mieux de laisser ce dernier tenir ses activités politiques sans interférence de vos services », a écrit Colette Febvre.
Au-delà d’une simple interpellation, Amnisty international désigne Sama Lukonde comme « responsable des violations des droits humains et libertés politiques », promettant à cet effet, l’ouverture d’un dossier contre le Chef de l’exécutif, qui serait derrière toutes ces restrictions des libertés infligées à l’ancien locataire de la primature.
« Comme vous le savez Monsieur Adolphe Muzito n’a pas tenu son rassemblement dans la ville de Kikwit le vendredi 17 février 2023 comme il l’avait prévu. Un important dispositif sécuritaire a été déployé dans plusieurs endroits dans la ville de Kikwit. Ce qui est regrettable, votre gouvernement vient d’interdire la conférence de Monsieur Adolphe Muzito prévue à l’université de Kikwit ce 22/2/2023. Ce qui porte à croire qu’il y a une décision de votre part visant à museler ce dernier », indique Colette Febvre dans cette correspondance.
A en croire Amnisty international, l’Etat de droit prôné par le chef de l’Etat est sensible bafoué.
« Si les meetings des opposants sont empêchés, ce qu’il y a un sérieux problème de la mise en application de l’Etat des droits », fait savoir cette ONG qui milite pour le respect des droits de l’homme.
Il est clair qu’Adolphe Muzito ne se laissera pas maltraiter partout en RDC, moins encore dans son fief électoral « le Kwilu » à quelques mois des élections pour lesquelles il est candidat à la magistrature suprême.
Qui se cache réellement derrière ces restrictions à l’encontre d’Adolphe Muzito ? Le temps étant le meilleur allié du pouvoir, tout se saura.
Junior-Gradel Ika
Après plusieurs années, Adolphe Muzito a communié samedi 25 février dernier avec la population d’Idiofa.