(Par Jean-Aimé Mbiya Bondo Shabanza)
Introduction
La République Démocratique du Congo (RDC), avec ses vastes richesses naturelles—cuivre, cobalt, or—devrait être un modèle de prospérité et de développement. Pourtant, le pays se trouve plongé dans une crise de gouvernance alarmante, où la gestion des finances publiques est gravement compromise.
Les détournements de fonds, la corruption systémique et le blanchiment d'argent sont devenus des maux endémiques qui non seulement sapent la confiance des citoyens, mais menacent également l'avenir économique de la nation. Cette situation chaotique n'est pas seulement une question de chiffres ; elle affecte le quotidien de millions de Congolais, qui voient leurs espoirs d'un avenir meilleur s'évanouir face à l'impunité et au favoritisme.
Les agences mises en place pour surveiller et lutter contre ces fléaux, telles que l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) et l’Inspection Générale des Finances (IGF), sont censées être les remparts contre cette déliquescence. Cependant, leur efficacité est largement entravée par des chevauchements de responsabilités, des lacunes opérationnelles et des pressions politiques constantes.
Dans un système où l'absence de coordination entre ces entités favorise la confusion et l'inefficacité, il est crucial de se demander si ces agences peuvent réellement accomplir leur mission. Cette situation nécessite une attention immédiate et des réformes en profondeur pour restaurer non seulement la transparence et la responsabilité, mais aussi la foi des Congolais dans leur avenir. Sans une action déterminée, la RDC risque de continuer à sombrer dans un cycle de corruption et de stagnation, privant ses citoyens des bénéfices d'un potentiel immense.
Des Agences Multiples, Mais Inefficaces
1. Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC)
L’APLC est censée être la première ligne de défense contre la corruption. Son rôle principal est d’éduquer la population sur les dangers de la corruption et d’initier des enquêtes sur des cas potentiels. Cependant, elle est souvent entravée par son manque de pouvoir d’exécution. Les recommandations de l’agence ne sont généralement pas suivies d’effets, ce qui en fait une entité à l’impact limité. Son personnel, souvent mal formé, manque également des ressources nécessaires pour mener des investigations approfondies.
2. Inspection Générale des Finances (IGF)
Chargée d’auditer les finances publiques, l’IGF a pour mission de garantir la bonne utilisation des fonds. Cependant, son indépendance est souvent compromise par des pressions politiques. De nombreux rapports d’audit, qui mettent en lumière des malversations, sont ignorés par les décideurs. Cela crée un sentiment d’impunité parmi les responsables de la gestion des finances publiques.
3. Cour des Comptes
La Cour des Comptes est chargée de vérifier la conformité des comptes publics. Elle est censée jouer un rôle clé dans la transparence financière, mais elle souffre d'un manque de ressources humaines et financières. Ses recommandations, bien que pertinentes, sont fréquemment négligées, ce qui limite son influence sur la gestion des fonds publics. De plus, la lenteur des procédures judiciaires empêche souvent la restitution des fonds détournés.
4. Département d’Intelligence Économique et Financière (DIEF)
Le DIEF a pour mission de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cependant, l’agence peine à collecter des données fiables sur les flux financiers, ce qui rend les enquêtes ardues et souvent inefficaces. Son incapacité à suivre les transactions suspectes contribue à la persistance de la corruption dans les secteurs financier et commercial.
5. Bureau de Vérification et Contrôle
Ce bureau est chargé de vérifier les projets financés par l'État afin d'assurer leur conformité et leur efficacité. Malheureusement, il est souvent limité par un manque de ressources et une coopération insuffisante avec d’autres agences, ce qui réduit son impact sur la prévention des malversations.
6. Service National de Renseignements Financiers (SARF)
Le SARF analyse les transactions suspectes et identifie les activités financières illégales. Cependant, il souffre d’un manque de formation et de technologies modernes, ce qui entrave son efficacité. L’absence de bases de données centralisées complique également l’analyse des informations financières.
7. Tribunaux de Grande Instance
Ces tribunaux sont censés traiter les affaires de corruption, mais ils sont souvent entravés par une corruption endémique qui nuit à l’impartialité de la justice. Les magistrats peuvent être soumis à des pressions politiques, ce qui complique encore plus les poursuites contre les responsables corrompus.
Chevauchements et Incompatibilités
Les missions de ces différentes agences se chevauchent souvent, créant une confusion quant aux responsabilités. Par exemple, l’APLC et l’IGF peuvent traiter des cas similaires, mais sans coordination, leurs efforts deviennent redondants et peu efficaces. Ce manque de synergie contribue à l'impunité des responsables corrompus, qui exploitent ces failles pour échapper à la justice.
Limites et Lacunes à Surmonter
La lutte contre la corruption en RDC est confrontée à plusieurs obstacles majeurs :
1. Manque de ressources
Les agences de lutte contre la corruption manquent de financement adéquat et de personnel qualifié, ce qui limite leur capacité d'action. Ce manque de ressources humaines et financières entrave la mise en œuvre de programmes efficaces et la réalisation d'audits complets.
2. Culture de l’impunité
La République Démocratique du Congo (RDC) est confrontée à une multitude de défis, parmi lesquels la solidarité gouvernementale, la solidarité ethnique et d'autres formes de soutien politique, qui alimentent une culture de l'impunité profondément enracinée au sein des institutions publiques. Cette impunité permet à de nombreux responsables politiques de bénéficier d'une protection illégitime, leur permettant d'échapper à toute forme de responsabilité judiciaire.
Dans ce contexte, les lanceurs d'alerte, qui cherchent à dénoncer la corruption et les abus de pouvoir, sont souvent menacés ou ignorés, ce qui crée un climat de peur et décourage d'autres initiatives similaires. Malheureusement, une partie de la population congolaise, parfois par ignorance ou manque d'information, apporte son soutien aveugle à ces détourneurs de fonds, motivée par des intérêts personnels ou des croyances infondées.
De plus, certains élus congolais, en utilisant leur statut de députés, exploitent cette solidarité gouvernementale pour se soustraire à des poursuites judiciaires. Ce phénomène souligne l'urgence d'une réforme des institutions judiciaires et d'une sensibilisation accrue des citoyens sur leurs droits et responsabilités. En fin de compte, la lutte contre la culture de l'impunité nécessite une volonté politique sincère et une mobilisation collective pour restaurer la confiance dans les institutions et garantir la justice pour tous.
3. Complexité du système fiscal
Un cadre fiscal opaque et complexe favorise la corruption, rendant difficile la traçabilité des fonds. Cette complexité entraîne également des opportunités pour les acteurs malintentionnés de manipuler le système à leur avantage.
Vers un Avenir Meilleur : Voies de Réforme
Pour améliorer la situation, plusieurs mesures peuvent être envisagées :
1. Renforcement des Capacités Institutionnelles
Former le personnel des agences sur des pratiques d’audit et d’enquête modernes est essentiel. L'augmentation du budget alloué à la lutte contre la corruption doit être une priorité pour garantir des ressources adéquates.
2. Création d’un Mécanisme de Coordination
Établir une plateforme de collaboration entre les agences permettra un meilleur partage d’informations et la formulation de stratégies communes. Cette synergie est cruciale pour créer un environnement où la corruption est plus difficile à cacher.
3. Renforcement de l'Indépendance des Agences
Des lois doivent être mises en place pour protéger ces institutions de l’ingérence politique, permettant ainsi des enquêtes plus transparentes et efficaces. L'indépendance des magistrats et des enquêteurs doit également être assurée.
4. Sensibilisation du Public
Il est crucial d’informer la population sur ses droits et de l’encourager à signaler les cas de corruption. Des campagnes de sensibilisation peuvent renforcer la volonté collective de lutter contre la corruption.
5. Réformes Juridiques
La lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo (RDC) nécessite des réformes juridiques fondamentales et ambitieuses.
Premièrement, il est essentiel de renforcer le cadre législatif relatif à la corruption en actualisant et en consolidant les lois existantes. Cela implique non seulement d’introduire des définitions claires des actes de corruption, mais aussi d’établir des sanctions dissuasives pour les responsables reconnus coupables de tels actes. Des peines d’emprisonnement plus sévères, ainsi que des amendes proportionnelles aux montants détournés, enverraient un message fort sur la tolérance zéro envers la corruption et les détournements.
Deuxièmement, il est crucial d'accélérer les procédures judiciaires pour garantir que les responsables de la corruption et de détournement soient tenus de rendre des comptes dans des délais raisonnables. Les lenteurs judiciaires sont un obstacle majeur à l’efficacité de la lutte contre la corruption.
L'établissement de tribunaux spécialisés dans les affaires de corruption et détournement pourrait contribuer à la rapidité et à l'efficacité du traitement des dossiers. Ces tribunaux devraient être dotés de ressources suffisantes et de personnel qualifié pour mener des enquêtes approfondies et impartiales.
En outre, il est indispensable de promouvoir la transparence et l'intégrité au sein du système judiciaire. Cela peut être réalisé par la mise en place de mécanismes de suivi et d'évaluation des performances des juges et des procureurs, ainsi que par la création d'organismes indépendants chargés de surveiller les affaires de corruption et détournement.
Ces institutions devraient avoir le pouvoir d’enquêter sur les allégations de corruption au sein du système judiciaire lui-même, garantissant ainsi une approche holistique de la lutte anticorruption. Il est également primordial de sensibiliser la population aux droits et recours disponibles en matière de lutte contre la corruption.
Des campagnes de sensibilisation et d'éducation peuvent renforcer la culture de la dénonciation et encourager les citoyens à signaler les actes de corruption sans crainte de représailles. En parallèle, des programmes de protection des lanceurs d’alerte devraient être mis en place pour garantir leur sécurité et encourager davantage de personnes à témoigner.
Enfin, la coopération internationale est essentielle pour renforcer les capacités des institutions judiciaires congolaises. Cela peut inclure le partage de bonnes pratiques, des formations pour les magistrats et les enquêteurs, ainsi que l’assistance technique pour l’élaboration et la mise en œuvre de lois et règlements efficaces.
En somme, la mise en œuvre de réformes juridiques robustes et intégrées est cruciale pour lutter efficacement contre la corruption en RDC. Ce processus nécessite un engagement politique fort et une volonté collective de créer un environnement où la transparence et la responsabilité sont la norme.
Conclusion
La lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo (RDC) nécessite une approche intégrée et collaborative, englobant à la fois des réformes institutionnelles et une mobilisation active de la société civile. Pour que ces efforts portent leurs fruits, il est essentiel de renforcer les capacités des agences responsables de la lutte anticorruption, tout en clarifiant leurs rôles et leurs responsabilités.
Cela favorisera non seulement une meilleure efficacité dans la gestion des ressources publiques, mais instaurera également une culture de responsabilité et de transparence au sein des institutions.
Parallèlement, il est impératif que les réformes soient accompagnées d'un engagement fort et soutenu de la société civile. Les organisations non gouvernementales, les médias et les citoyens doivent jouer un rôle actif dans la surveillance des processus et l'évaluation des résultats. Cette vigilance collective permettra de garantir que les mesures mises en place ne restent pas des promesses vaines, mais se traduisent par des actions concrètes et mesurables.
Il est crucial de reconnaître que le futur de la RDC est intimement lié à sa capacité à surmonter ces défis cruciaux. En outre, une action collective, tant au niveau national qu'international, s'avère indispensable pour créer un environnement où la corruption ne peut plus prospérer. Les partenariats avec des organisations internationales et des États engagés dans la promotion de la bonne gouvernance peuvent apporter un soutien précieux, tant technique que financier.
En définitive, il est temps d'agir avec détermination et cohérence. La lutte contre la corruption n'est pas seulement une question de justice sociale ; elle est essentielle pour assurer la stabilité économique, la paix et le développement durable du pays. La RDC mérite un avenir où la transparence et l'intégrité deviennent des normes, et où chaque citoyen peut croire en la promesse d'un gouvernement au service de son peuple.
Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, (MPA)
Master en administration publique, spécialisation en gestion des organisations et les services publiques.
Doane University, Lincoln, Nebraska (Etats-Unis).
Candidat Député National honoraire de la circonscription électorale de Tshangu (2023)
Vice-Président fédéral en charge de la politique et de la diplomatie, Fédération des Etats-Unis d'Amérique UDPS/Tshisekedi.
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Le Secrétaire Général de l'ADEFAT/VERITAS-RDC, Me Jean Bosco Badibanga est à New York depuis le lundi 7 octobre 2024, afin de prendre part activement à l'élection des pays candidats aux élections des membres permanents du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. A l’issue du vote, la République démocratique du Congo a été élue avec succès avec 172 voix sur les 190 possibles. Une victoire écrasante à mettre à l’actif de la diplomatie agissante pilotée par le Président Félix Tshisekedi.
Dans la soirée du même lundi 07 octobre 2024 à 18h00, heure de New-York, au Dining Room Terrace - UNQR, la campagne électorale de la République Démocratique du Congo (RDC), commencée depuis plusieurs semaines, a été clôturée sur une note positive, avec un discours captivant prononcé par la Ministre congolaise des Affaires étrangères, qui a su séduire plusieurs centaines de représentants des États amis francophones et anglophones, exprimant leur soutien envers la RDC.
Le Secrétaire Général a également eu l'occasion d'engager des discussions bilatérales avec les représentants des pays suivants : Pologne, Djibouti, Togo, Allemagne et Angola, prêts à voter pour la RDC à l'élection du mercredi. Le SG les a aidés à comprendre que la RDC n'a jamais agressé un seul pays limitrophe, ni violé les frontières de ses voisins. Victime de convoitise de ses richesses naturelles, jusque-là elle ne fait que défendre son sol au nom de la légitime défense. On ne citera pas la RDC parmi les États du monde qui cautionnent les crimes graves tels que le génocide, le crime contre l'humanité ou le crime d'agression. Les quelques abus d'autorité ou de pouvoir commis au pays et inévitables dans tous les pays du monde, ne sauraient empêcher la RDC de recouvrer sa prestigieuse place au sein du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, a renchéri le SG Jean Bosco BADIBANGA, demandant aux représentants des Etats amis d'accorder massivement cette légitimité à la RDC.
D'autres contacts pertinents ont été obtenus avec la délégation des Congolais et Congolaises vivant à New York, avec qui le SG a abordé stratégiquement la question relative au projet salutaire EPMS.
Il est important de rappeler que les élections pour les membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, dont la RDC est également candidate, auront lieu en juin 2025.
La Pros.
«A cause de son penchant envers le Rwanda, Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA) demande à la France de ne plus s'impliquer dans le conflit qui oppose le Rwanda à la RDC. Il est difficile à croire que le Président de la France dans son discours inaugural du 19ème Sommet de la Francophonie puisse omettre de mentionner la guerre injuste imposée à la RDC depuis plus de trois décennies. Dire que le Président Macron a été parcellaire dans son discours alors que la crise du Congo est majeure avec une dizaine de millions de morts et autant des déplacés, indique quelle considération la France a pour le Congo. En d'autres termes, cela révèle le parti pris de la France dans le conflit au Congo », épingle Eric Kamba, Analyste de la Géopolitique & Coordonnateur de l’ONG Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA), dans sa tribune en réplique à l’incident diplomatique survenue, vendredi 4 octobre dernier, à Paris, entre le Président Congolais Félix Tshisekedi et son homologue français Emmanuel Macron, en marge du 19ème Sommet de la Francophonie. In extenso, lisez l’intégralité de sa réflexion.
CADA demande à la France de ne plus s'impliquer dans le conflit qui oppose le Rwanda à la RDC
(Par Eric Kamba, Analyste de la Géopolitique & Coordonnateur CADA)
Le règlement de la crise à l'Est de la RDC mettant aux prises Kinshasa et Kigali reposait sur le processus de Luanda avec le Président angolais comme médiateur et celui de Nairobi qui voulait résoudre de façon holistique la problématique de tous les groupes armés, y compris le M23.
Ce dernier processus a connu des couacs avec la résurgence du M23 en mars 2022 avec le soutien avéré du Rwanda dont la présence des troupes au Congo est confirmée par les Nations unies, y compris les membres du Conseil de sécurité, dont les USA et la France.
Ce processus de Nairobi est quasi enterré, surtout avec l'arrivée au pouvoir du président Kenyan William Ruto qui n'a pas hésité de montrer son penchant envers le Rwanda. Ce qui a eu des répercussions sur le processus politique de Luanda avec le départ souhaité par Kinshasa du contingent kenyan des troupes de l'EAC (East Africa Community) remplacées présentement par celles de la SADC que les Nations unies, par les USA interposés, ne sont pas prêtes à financer.
En effet, le processus de Luanda inclut la RDC et le Rwanda qui, à leur niveau, doivent conclure un accord devant mettre fin au conflit qui les opposent depuis des décennies à la base de l'insécurité qui n'en finit pas à l'Est de la RDC.
Dans la démarche du Président Français Emmanuel Macron, il veut greffer sur cet accord d'autres choses qui sont en fait des revendications du Rwanda, à savoir, notamment, le processus politique avec le M23 qualifié de terroriste par Kinshasa et avec lequel il ne va pas négocier, la marginalisation des Tutsis congolais et le soi-disant discours de la haine.
D'emblée, il sied de noter que Macron n'avait pas omis de citer l'insécurité de l'Est de la RDC dans son discours inaugural au 19eme Sommet de la Francophonie, c'était une option prise délibérément en ce que s'il en parlait, il inscrivait en quelque sorte la question à l'ordre du jour des travaux et allait donner ainsi l'occasion au président congolais de massacrer son homologue rwandais.
Il l'a fait exprès, en connaissance de cause. A la conférence de presse, il ne s'est pas rattrapé, mais il a plutôt porté sur la place internationale l'agenda du Rwanda. Comment Macron pense-t-il que Kinshasa doit discuter avec le M23 qui sont sa création ? C'est donc permettre à Kigali de placer encore une fois ses pions dans les institutions du pays ? En quelle qualité Kigali peut-il s'ériger en défenseur des Tutsis au Congo ? Le discours de haine est tenu où et par qui au Congo ? Le gouvernement congolais encourage-t-il le discours de haine ?
Enfin, la question des FDLR est un non-sens, un prétexte pour Kigali de justifier sa présence en RDC.
Les FDLR sont-elles venues en RDC à la demande de cette dernière ? Tout le monde sait dans quelles conditions les réfugiés rwandais sont arrivés en RDC après le génocide rwandais. Combien de fois ont-ils déjà attaqué le Rwanda pour en constituer la menace ? Quel âge moyen peut avoir ces miliciens des FDLR trente ans après le génocide ?
A cause de son penchant envers le Rwanda, Congo Action pour la Diplomatie Agissante (CADA) demande à la France de ne plus s'impliquer dans le conflit qui oppose le Rwanda à la RDC. Il est difficile à croire que le Président de la France dans son discours inaugural du 19ème Sommet de la Francophonie puisse omettre de mentionner la guerre injuste imposée à la RDC depuis plus de trois décennies.
Dire que le Président Macron a été parcellaire dans son discours alors que la crise du Congo est majeure avec une dizaine de millions de morts et autant des déplacés, indique quelle considération la France a pour le Congo. En d'autres termes, cela révèle le parti pris de la France dans le conflit au Congo.
Et lorsque Macron lors de la conférence de presse ajoute un autre point à l'agenda des négociations, à savoir reprendre le processus politique en intégrant le M23, de façon à trouver une solution globale dans la sous-région, cela voudrait dire que Paris prend en charge les revendications du Rwanda.
Un adage africain dit : « il faut laisser parfois certaines choses se produire pour connaître les vraies intentions des interlocuteurs. » Aujourd’hui, nous connaissons les intentions de la France d’Emmanuel Macron. La grande question à se poser est de savoir si la RDC devrait encore aller à la francophonie, ? Pourquoi y participer, quels en sont les avantages pour la RDC?
Avant de répondre à cette question, il sied de souligner quelques absences remarquées lors de ce dernier sommet, Celle du roi du Maroc qui s’était fait représenter par son chef du gouvernement, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye dont l’absence a clairement définit le ton souverainiste de son régime sur le plan diplomatique.
Pour ce qui concerne le Président de la RDC, Felix Tshisekedi., nous pouvons constater qu’il est devant deux défis sur le plan diplomatique international : les deux candidatures de la RDC au Conseil de sécurité et au Conseil des droits de l'homme. Il est donc en campagne pour le moment et il ne pouvait pas se mettre en marge de la Francophonie pour le moment.
Le silence et l’indifférence de cette institution face à l’agression de la RDC par le Rwanda, un des membres de l’OIF, et des tragédies qu’il provoque depuis trois décennies sont tout simplement inadmissible et constituent la raison pour laquelle, la RDC, deuxième pays Francophone au monde ne semble plus avoir le cœur à l’ouvrage.
La candidature du Rwanda, un pays anglophone a l’OIF a été soutenue par Emmanuel Macron qui pensait ainsi offrir en cadeau, le poste au Rwanda à cause du rôle controversé de la France durant le génocide de 1994.
Aujourd’hui, l’OIF est dirigée par l’ancienne ministre rwandaise des affaires étrangères, contestée par la RDC, fidèlement alignée sur son président Paul Kagamé et qui empêche la francophonie d’être impartiale et objective sur le conflit Rwanda et RDC.
Congo Action pour la Diplomatie Agissante exprime son indignation face à ce qu’il qualifie de l’indifférence de l’OIF et de la France vis-vis de l’agression en RDC par le Rwanda.
Lors du 19ème Sommet de la Francophonie tenue à Paris, le Président Macron a joué au relai du narratif de son allié Paul Kagame, dont le fonds de commerce est connu et ne convainc plus quasiment personne à travers le monde, même si la communauté internationale, principalement les grandes puissances occidentales avec en tête les USA et le Royaume Uni, se montrent complaisantes et se réservent de toute sanction à l’endroit du Rwanda qui a envahi un pays souverain à l’instar de la Russie. Macron a, ce faisant, utilisé un raccourci, pour occulter la vérité dans le but de vouloir disculper le tyran rwandais de toutes les accusations portées contre lui comme envahisseur de la RDC opérant sous le label du M23, une fabrication sortie des laboratoires rwandais à l’exemple de l’AFDL, du RCD et du CNDP. La rwandalisation du M23 étant plus qu’avérée, Kigali a une nouvelle trouvaille : l’AFC avec Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, une nouvelle marionnette dont le M23 sert de plateforme.
CADA demande au gouvernement de la RDC de suspendre sa participation à la Francophonie jusqu’à nouvel ordre.
CADA estime que la RDC étant le plus grand pays Francophone au monde avec le Français comme la langue officielle n’a pas le respect qu’elle mérite de la part de l’OIF et la France.
Placide Nkala, Directeur Général de la Gécamines
Ludovic Monga, Directeur Général Adjoint en charge de la Production minière et du développement du patrimoine géologique
La Gécamines, au lieu de concentrer ses efforts sur son objet social, à savoir : la prospection, la production et la commercialisation des minerais, se trouve embourbée dans un cycle de dépenses inefficaces, alimenté par une direction qui semble plus préoccupée par le confort de ses cadres que par la viabilité de l'entreprise, dénonce le personnel de ce géant minier. Dans un contexte où l'industrie minière congolaise devrait rayonner, c'est un sinistre tableau qui se dessine. En effet, un montant faramineux de 9,6 millions de dollars a été déboursé par Gécamines pour des services liés aux voyages et aux frais de missions, selon les révélations d’« Africa Intelligence ».
Des dépenses laissant entrevoir un avenir sombre pour cette société emblématique. Bien plus, la plateforme-forme citoyenne « Kudia Talala » a lancé une alerte dans deux points de presse à Lubumbashi, les 6 et 14 septembre pour soulever des préoccupations majeures concernant des dysfonctionnements et des cas probables de détournement de fonds au sein de cette entreprise minière. Le Directeur Général actuel, Placide Nkala, est au cœur des accusations d'incompétence et de conflits de gestion.
Selon Jean-Pierre Muteba, Président National de « Kudia Talala », la situation de la Gécamines est alarmante, avec des pratiques de gestion douteuses qui menacent la transparence et l'intégrité financière de l'entreprise. Dans la foulée, « Kudia Talala » a décrété la vente illégale de remblais de minéraux par des intermédiaires libanais et chinois, entraînant un manque à gagner significatif pour la République démocratique du Congo et la province du Lualaba.
D’où, le questionnement sur la responsabilité dans cet échec retentissant. Entre le Directeur Général, Placide Nkala, et le Directeur Général Adjoint en charge de la Production minière et du développement du patrimoine géologique, Monga Banza Ludovic, qui est réellement à l'origine des dysfonctionnements qui minent cette entreprise emblématique ? La question demeure.
La Société générale des carrières et des mines (Gécamines) se meurt à petit feu, et le constat est aussi alarmant qu'accablant. Loin d’assurer ses missions essentielles de prospection, de production et de commercialisation, c’est un échec patent qui s’observe au sein d’une entreprise minière autrefois emblématique, où des millions de dollars sont dépensés dans des dépenses non constructives.
En effet, les frais de mission exorbitants pour les déplacements des cadres de la société deviennent un symbole de cette décadence. Il est légitime de se demander qui est véritablement responsable de cet échec cuisant : le Directeur Général, Placide Nkala, ou le Directeur Général Adjoint en charge de la Production minière et du développement du patrimoine géologique, Monga Banza Ludovic ? Ces dirigeants semblent avoir pris des décisions désastreuses qui nuisent à la pérennité de Gécamines, transformant une société jadis florissante en une entité rongée par des pratiques douteuses.
Depuis avril 2023, Gécamines a fait appel à l’agence de voyages Malabar Business Travel (MBT), une décision qui s’est avérée des plus controversées. Cette agence, dirigée par le Britannique Ritchie Callaghan et domiciliée à Lubumbashi, a facturé des prestations à plusieurs millions de dollars. En effet, un montant faramineux de 9,6 millions de dollars a été déboursé par Gécamines pour des services liés aux voyages et aux frais de missions, selon les révélations d’« Africa Intelligence ».
La signature de ce contrat par le DG, Placide Nkala, a donné lieu à l’émission d’une centaine de factures par MBT, incluant la location de véhicules, les nuitées d’hôtel, l’achat de billets d’avion, ainsi que l’affrètement d’un avion à huit reprises pour certains trajets. Ces dépenses, au lieu de contribuer à la relance de la Gécamines, creusent davantage son déficit financier.
La location de véhicules, par exemple, représente une charge colossale pour les finances de la Gécamines, avec des factures dépassant les 100 000 dollars, atteignant même un record inacceptable de 234 000 dollars pour des services dont la nature reste à clarifier. Une telle opacité dans la gestion des ressources financières soulève de nombreuses interrogations quant à la gouvernance de cette entreprise publique.
En outre, alors que Gécamines peine à redresser son image et à se relancer sur le marché, les dépenses pharaoniques engagées pour des services souvent superflus soulèvent des inquiétudes. Les frais de mission et les déplacements, notamment de Lubumbashi vers Likasi et Kolwezi, révèlent une gestion dysfonctionnelle qui ne fait qu’aggraver la situation.
Une nouvelle alerte a été lancée par « Kudia Talala », une plate-forme dédiée au contrôle citoyen, qui a dénoncé d'importants dysfonctionnements ainsi que des cas présumés de détournement de fonds au sein de la Gécamines, sous la direction du directeur général actuel, Placide Nkala. « La situation de la Gécamines est préoccupante. Après notre forum, des syndicats représentatifs de la société se sont également réunis et ont une nouvelle fois souligné les dysfonctionnements persistants.
Aujourd'hui, nous souhaitons aborder les problèmes liés à l'incompétence des responsables de la Gécamines, ainsi que les conflits qui continuent de miner sa gestion. L'incompétence se manifeste de plusieurs façons, et il est important de noter que le DG Placide Nkala a été nommé administrateur à Primera, tout en continuant de gérer les finances de la Gécamines comme s'il s'agissait de sa propre caisse. Le comité de gestion est composé du DG et de deux directeurs généraux adjoints, l'un chargé des Finances et des partenariats, et l'autre des Mines. Dans une gestion normale, le DG devrait signer conjointement avec le DGA chargé des Finances pour effectuer tout retrait d'argent, conformément aux dispositions de l'OHADA. Malheureusement, le DG Nkala effectue des retraits directement à la caisse en donnant des injonctions au directeur financier.
De plus, bien qu'il ait été nommé à un autre poste, il refuse de procéder à la remise et reprise. Nous pensons qu'il est impératif que le ministre donne des injonctions au président du conseil d'administration pour que cette remise et reprise se fasse. Nous accorderons quelques jours pour que cette situation soit régularisée ; à défaut, les travailleurs de la Gécamines, ainsi que tous les membres de notre mouvement « Kudia Talala », organiseront des actions pour empêcher M. Nkala de continuer à diriger cette société », a déclaré Jean-Pierre Muteba, président national de « Kudia Talala ».
Pour « Kudia Talala », la situation actuelle dans la province du Lualaba, notamment dans le secteur minier, ne peut perdurer.
Selon cette organisation, des remblais de minerais de la Gécamines sont vendus par des intermédiaires libanais et chinois. « Ces vendeurs n'ont pas payé la Gécamines. Ils ont signé des contrats pour l'achat de remblais, mais il n'existe aucune trace de paiement, que ce soit du côté de la banque ou de la Gécamines. Cependant, ces matériaux ont été revendus à des acheteurs chinois et libanais. Cela constitue un manque à gagner pour la République démocratique du Congo et pour la province du Lualaba», a dénoncé le mouvement «Kudia Talala».
TK/CP
(Par OSONGO-LUKADI Antoine-Dover, Docteur en philosophie et Lettres
Professeur d’Universités)
⦁ Quand l’infantilisme et le déshonneur sont en mission
C’est en lisant, entre autres, la tribune concoctée par Kakusu Jean D’arc Campbell professeur de son état, intitulée « Un corps sans cœur ni âme » (cfr Réseaux sociaux), que nous nous sommes décidé de réfléchir davantage encore sur les faits et causes sur une certaine cacophonie qui a élu domicile dans et autour de la gouvernance de la RDC.
Pourquoi malgré les efforts que déploie le président de la République au niveau national et international, son action à la tête de l’Etat a du mal à convaincre plus d’un opposant ou d’un quelconque partisan, il y a toujours comme un doute, un scepticisme ? Cet enseignant qui revient comme invité de la dernière Assemblée des Nations-Unies semble avoir trouvé des réponses grandeur nature à notre préoccupation.
Il écrit : « J’avais écrit que le Congo n’existe pas, utilisant une métaphore le comparant à un corps sans âme ni cœur, un corps qui respire à travers à travers une machine parce qu’il n’a pas la force de respirer par lui-même ». Pour convaincre, Kakusu Jean explique comment « Mon frère, l’honorable Bienaimé Nyamangyoku, a réagi, ce qui n’est pas dans sa nature. Peut-être qu’en tant que nationaliste, il a trouvé cette métaphore un peu dure, car selon lui, le Congo existe ».
Pourtant, « Je suis à l’Assemblée générale des Nations Unies, où la délégation congolaise était l’une des plus importantes au monde en quantité. Il y a des centaines de personnes présentes, mais à chaque conférence ou session à laquelle j’ai assisté, le siège du Congo était vide, même lorsque le Congo était au cœur des discussions. Les rares fois où j’ai croisé des membres de leur délégation, c’était des restaurants ou des magasins à New-York, où ils étaient faciles à identifier ».
Flambeurs par essence et reconnaissables partout et nulle part ailleurs, car irréfléchis, irrationnels, bouillants, irresponsables, bénéficier de la chance de représenter leur pays est juste et simple occasion de frimer, de verser dans la démesure financière, économique, libidinale. Impossible de retenir l’homme congolais. Il est sans frein.
Pourtant, « Aimer le Congo, explique Kakusu, signifie aller au-delà des émotions superficielles et commencer à vraiment aimer le pays, au lieu de se contenter d’un nationalisme aveugle. Aujourd’hui, je peux réitérer ce que j’ai dit à mon frère l’honorable Nyamangyoku : le Congo n’existe pas. Il y a de la dysfonction et un désordre terrible qui apportent la honte ; il y a un amateurisme à un niveau difficile à expliquer. Ici j’essaie de parler avec modération, car j’ai assisté à des réunions où c’était encore pire ».
Pour Kakusu, « Le pays va mal, mes frères et sœurs, et la situation est préoccupante. Mon expérience à New-York m’a donné envie de pleurer. J’étais frustré et outré, car même des pays comme le Soudan du Sud ou la Somalie étaient bien représentés, à l’inverse du Congo » ; Pire, « Le seul jour où j’ai vu la délégation congolaise dans une certaine forme d’ordre, c’était lors du discours du président Félix.
Avant ou après ce discours, les membres de la délégation buvaient, mangeaient et s’engageaient des activités de trafic d’influence, sans servir le Congo ni ses intérêts, ce qui est triste ». De telle sorte qu’« Au cours de mes cinq jours là-bas, j’ai observé un Congo en coquille, sans cœur ni âme. Une délégation aux Nations Unies dépourvu d’experts ou de ressources adéquates pour défendre les intérêts de notre pays. C’était déconcertant de constater une telle absence de préparation et d’engagement ».
Et « Chaque fois que le Congo était mentionné, regrettait amèrement Kakusa, je ne pouvais m’empêcher de ressentir une profonde tristesse, car il semble que nous manquions d’une véritable vision et d’une direction. Les autres nations, même celles traversant des crises, parvenaient à se faire entendre grâce à des représentants compétents.
En revanche, notre délégation paraissait désorganisée, dispersée et dépourvue de stratégie claire ». Or, « L’amour pour notre pays devrait nous pousser à agir avec un peu de conscience. Il y a toute une nouvelle génération d’élites irresponsables et inconscientes qui se développe au Congo, ce qui est très dangereux pour le pays et sa réputation dans la famille des nations ». Autrement dit « Trente ans de guerre, d’humiliations et de souffrances, clôture Kakusa, qui ne devraient pas être le lot d’une des nations les plus riches naturellement mais pauvre dans son esprit, ne nous ont rien appris. Le Congolais vit encore sous l’emprise de l’émotion, d’une passion et d’un fanatisme aveugles. Les gens défendent l’indéfendable.
A l’Assemblée générale des Nations Unies, j’ai vu une coquille, un corps sans cœur ni âme, un Congo inexistant, absent et désorganisé. J’ai vu des touristes venus pour les plaisirs, prenant des photos pour Facebook et Instagram, et non des experts pour défendre le Congo. Le Congo était inexistant » (fait de citation).
Cette description des faits correspond très bien à nos efforts déployés dans nos publications scientifique et médiatique de pouvoir inculquer à l’homme congolais une culture plus épistémologique et praxéologique. La culture épistémologique concerne la réflexion, le raisonnement tandis que la culture praxéologique implique l’éthique, la morale. Le Tabloïde « La Prospérité » journal du brillant journaliste Marcel NGOYI KYENGI nous a rendu un service inestimable dans la diffusion et la propagation de cette quête et la formation de l’idéologie philosophique dénommée « remplacisme-culturaliste-transformatrice », se résumant dans la capacité créatrice, productrice, inventrice de tout être humain quelle qu’en soit sa race, son origine pour son développement et sa transformation.
Malheureusement malgré le journal la Prospérité et les revues scientifiques, entre autres, la Revue Africain du Savoir déposée à la Bibliothèque Royale Albert 1er de Belgique et la Revue Pensée Agissante de l’Université Saint Augustin de Kinshasa, cette idéologie reste encore lettre morte, car elle n’intéresse aucun politique congolais, alors qu’elle est la clé du développement et de la transformation holistique du Congo-Kinshasa, mais elle est déjà en cours dans les Etats membres de l’AES !
⦁ Constant Mutamba derrière et maître du temps ou Monsieur « the time is money »
Nous venons récemment de consacrer une tribune à Constant Mutamba (Journal la Prospérité, Série I, n° 6404 du vendredi 23 août 2024- 24ème Année), où en sa qualité de Ministre de la justice et Garde des sceaux, nous avons mis en lumière sa capacité créatrice, productrice, inventrice, et davantage encore combien il répondait à toutes les qualités d’un vrai et grand « remplaciste-culturaliste-transformateur ».
Cependant et à écouter le Professeur Kakusa, c’est comme si Félix Tshisekedi était ou devait être un magicien, qui devait tout deviner pour savoir qui ou qui tel ministre ou tel responsable politique l’accompagnant à l’Assemblée général des Nations Unies emmènerait à ses assises mondiales. L’homme congolais est déliquescent, désordonné par nature. Ce n’est pas Félix Tshisekedi qui le civilisera ou lui donnera en cinq ans une conscience politique fondamentale. Mobutu, Mzee Kabila, Raïs Kabila avaient essayé, sans jamais y arriver et quitté le pouvoir en pleurs et déçus de s’y être cassé les dents sur cet homme pas comme les autres.
Ce n’est pas le fait d’accéder au poste de ministre, de député, de sénateur, de gouverneur qui change un imbécile ou un délinquant. Imbécile, délinquant, on l’est et on le reste, car c’est dans sa nature propre et intime.
C’est pourquoi contre toute proportion gardée, en dépit des aléas du pouvoir, des difficultés structurelles liées à la gestion quotidienne de ses responsabilités, le président Félix Tshisekedi a certainement accompli plusieurs réalisations au plan politique, économique, social ; bref culturel.
En tant que professeur d’universités, et à titre d’illustration, nous serions ingrats et indigne de ne pas reconnaître ou tout au moins signaler, parmi toutes ses innombrables réalisations sociales, culturelles, politiques, économiques, la couverture médicale universelle en soins de santé gratuits accordée aux professeurs de la RDC. Même si nos salaires restent précaires voire humiliants. Mais tout de même. Nous ne venons pas le réclamer. Ce n’est pas notre but ici.
Il s’agit en effet de montrer comment à cause de notre mauvaise gestion du temps et de notre inculture politique, nous n’arrivons jamais à joindre le niveau du développement et de transformation atteint par les pays développés et transformés voire ceux d’autres pays en voie de développement où les citoyens pétris des capacités créatrice, productrice et inventrice s’y donnent sans compter.
En cause notre obsession du pouvoir pour le pouvoir. Une obsession qui nous fait perdre énormément du temps. Cette obsession qui fait qu’on revienne souvent à la politique, qu’on ne parle que de politique alors que nous avons précédemment, en ce qui nous concerne, indiqué dans plusieurs de nos publications scientifiques et médiatiques, que le problème primordial du congolais n’est ni politique ni économique ni technologique, mais au contraire essentiellement culturel (civilisationnel, historique, mentaliste), autrement dit épistémologique et praxéologique, d’où effectivement et évidemment découlent tous les autres problèmes, que nous croyons ou pensons majeurs. Alvin Toffler est un auteur que nous admirons et citons souvent dans nos textes.
Parce qu’il est très pertinent. Parlant de pouvoir, découvrons ce qu’il écrit : « Dans toutes ses applications pratiques, la force est une quantité finie : il existe une limite au-delà de laquelle son emploi détruira ce que nous voulons conquérir ou défendre. Il en va de même pour la richesse : l’argent ne peut tout acheter, et il arrivera un moment où la caisse le mieux garnie se trouvera vide » (cfr Alvin Toffler, Les Nouveaux pouvoirs, Fayard, 1991, p. 38).
⦁ Choisir entre la balkanisation de la RDC et la révision constitutionnelle pour renforcer le pouvoir d’un individu où est la priorité et avons-nous le temps aujourd’hui ?
La question relative à la révision constitutionnelle et celui au dialogue inter-congolais, dans un pays en guerre comme la RDC, est non seulement irresponsable mais également et surtout une perte de temps. En effet qu’il s’agisse de la révision constitutionnelle ou du dialogue inter-congolais, chacun sait bien au départ qu’elle ne réglera rien et qu’elle n’aboutira logiquement à aucun résultat probant pour le peuple sinon qu’au partage des postes ministériels, car il ne s’agit que de garantir une richesse éternelle et constante aux groupes politiques qui ont décidé avec leurs familles biologiques, amis et connaissances d’asservir, de coloniser, d’esclavagiser le souverain primaire.
C’est une préoccupation que nous avons déjà étalée dans nos publications antérieures récentes où les charlatans, les jouisseurs, les danseurs impénitents étaient en train de faire perdre le temps au chef de l’Etat, mais également de le distraire avec des futilités d’ordre constitutionnel voire dialogal, pendant que l’opinion tant nationale qu’internationale l’attend au tournant quant à ses objectifs et à ses promesses distillées ci et là. Certainement que la bonne façon de faire perdre du temps au président de la République, c’est de l’embarquer dans le dialogue inter-congolais et/ou dans la révision constitutionnelle.
Schéma suicidaire dont on sait au départ, par expérience, qu’aucun chef d’Etat ne s’y était jamais sorti indemne de la vindicte ou de la résistance populaire. Qui a dit aux danseurs, aux délateurs, aux jouisseurs ou à ses soi-disant communicateurs que le fils d’Etienne Tshisekedi dormait nuitamment en pensant au troisième mandat ? Pour s’éterniser au pouvoir jusqu’à la fin des temps ?
Ces questions-là lui font perdre du temps. Le moment venu, et c’est notre conseil, le président de la République devait s’y assumer pour s’adresser à l’opinion tant nationale qu’internationale dans le but de fixer le cap et clarifier ses ambitions.
Le même Alvin Toffler, qui vient de montrer les limites tant du pouvoir politique que du pouvoir de l’argent, nous conseille de faire confiance au contraire au savoir. Ce n’est pas possible qu’autour du chef de l’Etat, au gouvernement, à l’Assemblée nationale, au Sénat et partout ailleurs, on ne respecte que le pouvoir et l’argent en défaveur du savoir.
Il s’agit pour les charlatans et compagnies de perdurer. Ils doivent pour ce faire monter et inventer n’importe quelle stratégie pour demeurer éternellement au pouvoir, pour rester assis aussi éternellement sur des malles d’argent. Mais songent-ils au président de la République, à sa vie, à son avenir ? Ils s’en foutent. Pourtant, nous venons de voir il y a un moment avec A. Toffler, que tout ceci n’est qu’éphémère.
Que le pouvoir, l’argent et la force liées à eux deux ne développent et ne transforment un peuple, un pays et ni encore moins ne forgent une nation. A. Toffler note ce qui suit sur le savoir, qu’il nomme une richesse infinie, « Le Savoir, lui, ne s’épuise pas : il nous est toujours possible d’en créer davantage » (A. Toffler, Les Nouveaux pouvoirs, Fayard, 1991, p. 38).
« Une autre différence intrinsèque, explique-il, sépare le savoir de la force physique ou de l’argent : en règle générale, si j’utilise un pistolet, vous ne pouvez en même temps utiliser le même ; et vous utilisez un dollar, je ne peux en même temps utiliser le même. Au contraire, nous pouvons tous deux utiliser le même savoir pour nous aider ou nous combattre - et, ce faisant, nous avons de plus une chance de produire un supplément de savoir. Ce seul fait suffit à montrer que les règle du jeu du pouvoir mené sur la base du savoir sont profondément différentes des principes auxquels se fient ceux qui prétendent arriver à leur but par la force et l’argent » (A. Toffler, Les Nouveaux pouvoirs, Fayard, 1991, p. 38).
Usons cohéremment du temps et du savoir, plutôt que du pouvoir, de la force et de l’argent pour développer et transformer la RDC. Dans le même ordre d’idées, les théoriciens du développement de l’Afrique, après avoir réfléchi les divers types de causes de son sous- développement et élaboré différentes stratégies pour sortir les Etats africains du sous-développement, se trouvent aujourd’hui dans une impasse face à un afro-pessimisme grandissant. Est –il possible de penser un autre paradigme du modèle de développement du continent noir afin de booster sa transformation et son développement durable dans un monde en mutation ?
Les Philosophes comme Marcien Towa ont préconisé une certaine « acculturation européenne » et déculturation africaine. Voie que nous qualifions d’herméneutique sodomisante (Osongo-Lukadi A.-D. ‘ Théorisation et Praxisation scientifique : Essai de refondation d’une ‘idéologie politique congolaise’ post-alternance historique, la transhumance, la stagnation ou comment déconstruire la souveraineté, in Revue Africaine du savoir, Vol. 10, No 10 , 2021-2022, p.7, cité dans le Cours de la Philosophie de la Culture, Master 1&2, Faculté de Philosophie, Université Saint Augustin de Kinshasa, Année Académique 2022-2023), et dangereuse, et de là, à la suite de Jean Paul Sartre, nous préconisons une doctrine existentialiste de la révolution. Cette révolution existentielle passe avant tout par une reconsidération culturelle. Car la culture est le fondement de la société, de la politique, de l’économie, de la technologie et de la science. En effet, le manque de culture conduit à un manque d’identité, de l’idéologie et à une pauvreté ontologique et anthropologique.
Le Pays comme la Chine, s’est développé par la culture. En moins de deux décennies, la Chine est devenue une référence en matière de développement. Ne partit de rien, elle est aujourd’hui adulée par les économies occidentales et Africains auxquelles elle n’a rien à envier.
L’Afrique peut s’inspirer du modèle chinois pour booster son développement. C’est-à –dire partir de sa culture pour booster sa transformation et son développement. Dans cette réflexion nous allons faire une analyse critique de Marc-Louis Ropivia dans son article Problématique culturelle et développement en Afrique noire : esquisse d’un renouveau théorique. Avec Marc-Louis Ropivia nous allons comprendre que la culture africaine n’est pas une aubaine déjà-là, le prête–à porter du développement mais présente à la fois des tares à surmonter et des valeurs à reconsidérer pour son développement durable.
Dans ce sens, deux articulations essentielles vont constituer le fil conducteur vers une nouvelle vision du devenir de l’Afrique à savoir la reconnaissance des « tares culturels africains » et la doctrine existentielle de la révolution qui prend en charge des valeurs culturelles africaines dans les différents modèles de son développement.
Les faits montrent, en dépit de tout et du tout qu’il y a des faiblesses culturelles que les Africains doivent surmonter pour prétendre au développement et à la transformation de leur espace-temps. Si bien que pour un développement et une transformation durable de l’Afrique les fondements de l’anthropologie africaine devraient constituer l’âme de tout programme de développement.
Le préalable est qu’il faut remédier en amont aux facteurs culturels du sous-développement avant d’envisager en aval les scénarios et stratégies du développement. En effet, le paradigme de l’impérialisme, avec son canevas théorique et conceptuel (centre-périphérie, échange inégal, dépendance), a constitué pendant plus d’un quart de siècle, en tant que facteur explicatif et causal du sous -développement, l’ossature de toutes les théories et réflexions sur le développement.
Son originalité est d’un côté d’avoir mis l’accent sur les facteurs historiques et exogènes qui culpabilisent l’Occident dans la production du sous-développement dans le Tiers- monde et de l’autre côté, ne jurer que sur ce dogme ‘en dehors de l’Occident point de salut, la tendance de penser que la France, les USA, tout comme l’Occident sont incontournables, l’Afrique ne peut ni créer, ni produire, ni encore moins inventer sans se référer au génie occidental européen.
Sans nier l’éclairage fondamental que ce paradigme a apporté dans la compréhension des origines du sous-développement, Marc-Louis Ropivia pense intégrer un nouveau paradigme, celui de la culture, en essayant de montrer aussi qu’il est aujourd’hui le poids des facteurs endogènes et des acteurs internes dans la perpétuation du sous-développement.
En d’autres termes, la question qu’il pose est celle de savoir si on ne décèle pas dans les sociétés, chez les peuples du Tiers-monde en général et de l’Afrique noire en particulier, des comportements, des attitudes et des carences plus nombreuses sinon aussi importantes pour faire perdurer le sous-développement que la spoliation économique que l’on a attribué à l’occident. En effet, seule une observation minutieuse de la gestion du temps dans les pays africains qui est le fruit de ses antécédents culturels que l’Afrique noire a besoin d’un véritable ajustement culturel, selon l’expression de Manguelle.
⦁ Que serait le développement (productivité) et la transformation (créativité, inventivité) sans une utilisation rationnelle et optimale du temps ?
Le développement est compris comme le produit d’un ensemble de performances nationales individuelles ou collectives résultant de l’accroissement de la productivité. Mais que serait la productivité sans une utilisation rationnelle et optimale du temps ?
La culture du temps est fondamentale au développement. Dans le champ planétaire et unifié de l’économie mondiale, dans le système moderne des relations internationales, il ne saurait y avoir de temps africain spécifique, singulier, sous le fallacieux prétexte que l’Afrique, en respectant ses valeurs culturelles, pourrait se développer à son propre rythme.
Marc-Louis Ropivia dresse un inventaire des quelques facteurs culturels qui constituent un obstacle au développement. Il affirme cependant de manière pertinente la problématique selon laquelle le sous-développement en Afrique est une ‘dysharmonie de trois systèmes horlogers : l’horloge biologique des citoyens, l’horloge socio-économique de la nation et l’horloge cultuelle des sociétés traditionnelles. Ces différentes horloges sont définies par des temps ou périodes d’activités.
Ces trois systèmes horlogers se présentent comme suit : Premièrement l’horloge biologique des citoyens. Selon lui, l’horloge biologique est celle qui rythme les fonctions ou l’activité métabolique et somatique de l’homme en tant qu’être vivant. Le temps biologique se caractérise par des périodes de veille, diurnes, durant lesquelles l’homme est censé exercer toutes sortes d’activités vitales.
Il se caractérise également par des périodes de sommeil, nocturnes, au cours desquelles l’organisme a besoin de repos. Le respect strict de cette alternance, activité/repos, est le fondement même de toute productivité socio-économique. Malheureusement dans les sociétés modernes, l’homme a perturbé son horloge biologique par toutes sortes de contretemps quotidiens qui sont autant de prolongements de la période de veille et de réductions de celle de repos ou de sommeil.
C’est particulièrement en Afrique noire, où les réjouissances (retraits de deuils, mariages, anniversaires) et les loisirs quotidiens (boîtes de nuit, discothèques) peuvent durer toute la nuit, que l’homme ne peut jouir, le lendemain au travail, de toutes ses facultés.
Contraint de se reposer le jour, par nécessité physiologique de récupération, il inverse progressivement son horloge biologique et amoindrit ainsi sa productivité, d’où retards, absences quotidiennes et faible rendement dans les lieux de travail. Deuxièmement l’horloge socio-économique de la nation. Selon Ropivia, c’est elle qui rythme l’ensemble des activités socio-économiques d’une communauté nationale.
Chaque nation obéit à des rythmes d’activités journaliers, hebdomadaires, mensuels, annuels ou saisonniers, liés à sa propre évolution technologique et qui, à l’intérieur des horloges planétaires universelles, fondent son harmonie interne et façonnent sa spécificité par rapport à d’autres nations. Ces rythmes d’activités subdivisent l’horloge socio-économique en temps : temps de travail, des loisirs, de repos et des services personnels.
Il est évident que la mauvaise gestion du temps de travail ralentit considérablement la productivité. Il y a d’abord les loisirs urbains quotidiens qui est le mimétisme de ce qui se passait dans les villages au clair de la lune, qui ruinent physiologiquement l’individu et ses capacités de travail. Du fait de l’ininterruption de certaines activités (puisqu’on peut danser et boire jusqu’au matin sept jours sur) par manque de réglementation dans la plupart des cas mais aussi par manque de conscience professionnelle à tous les niveaux de la pyramide administrative, la spirale de l’absentéisme pour cause de maladie devient donc hallucinante.
Les bureaux vont jusqu’à fonctionner avec un agent sur deux. En deuxième lieu, il faut dire que les temps des loisirs et de repos, qui était presque inexistant dans les sociétés traditionnelles africaines (congés annuels, week-ends, jours fériés), n’obéissent pas à une logique de relaxation, en raison aussi de l’absence de structures internes de vacances.
Néanmoins, il s’amorce ici un début de rythmes nationaux saisonniers, car de nombreux fonctionnaires préfèrent prendre leurs congés annuels durant la période des cultures. Aussi, à cause des bas salaires et de la faiblesse des allocations de départ en congé, le temps de repos est-il remplacé par celui des plantations comme source immédiate d’approvisionnement alimentaire et ultérieure de revenus.
Le résultat est que le fonctionnaire et l’ouvrier africain ne se reposent pas suffisamment pour ré emmagasiner le volume d’énergie nécessaire au renouvellement de la force de travail. Ainsi, par manque de vitalité d’une grande part de sa population active, dû à la mauvaise utilisation du temps des loisirs et de repos, il s’installe une léthargie collective qui fait du tertiaire africain le moins productif de la planète. Troisièmement, enfin, l’horloge cultuelle des sociétés traditionnelles. Dans les sociétés traditionnelles et, toujours de nos jours, en milieu rural, cette horloge est le chronomètre qui organise les cycles de la vie cultuelle et rituelle.
L’horloge cultuelle se subdivise en temps de rites occasionnels (funérailles, mariages, naissances, danses profanes, etc.) et en temps de cultes saisonniers (cérémonies initiatiques, cultes religieux, cultes de purification, etc.). Partout en Afrique noire cette horloge pose un problème d’inadaptation dans les contextes du temps de travail modernes.
En voulant à tout prix transposer en milieu urbain le mode traditionnel de gestion des funérailles, sans tenir compte de la complexité de ses rythmes et méthodes d’organisation et sous prétexte d’éviter la déperdition des valeurs culturelles ancestrales, on perturbe l’horloge socio-économique en la plongeant constamment dans l’improductivité. D’abord le cortège funèbre freine la circulation, crée des embouteillages, retarde les usagers de la route et entraîne l’absentéisme de la grande masse des parents et amis qui vont prendre part à la cérémonie d’inhumation.
Puis, selon les sociétés, les us et coutumes, l’ensemble de la période de deuil, dans certains pays, peut aller jusqu’à un mois au cours duquel chaque jour est une veillée jusqu’à l’aube, sans se préoccuper de la fatigue qui viendrait envahir les gens et anéantir la force de travail d’organismes déjà affaiblis par toutes les formes de stress urbain modernes.
Paradoxalement, dans de nombreux Etats africains, des citoyens pétris de cultures nationales semblent avoir pris conscience de l’importance du temps dans la gestion moderne des activités socio-économiques et ont commencé à faire fonctionner des entreprises funéraires avec toute leur panoplie de services qui permettent d’alléger les rituels traditionnels. C’est sans doute une manière de montrer que l’on peut adapter les mentalités traditionnelles à l’organisation sociétale moderne.
Cependant, il y a encore de nombreuses résistances à cette lente évolution. Le temps des mariages Le mariage urbain moderne, à l’État civil, se révèle être la plus belle synthèse de gâchis énorme de temps, d’argent et d’énergie. Il est d’abord la projection en ville des moments de réjouissances traditionnelles dans toute leur durée, leur environnement familial et leurs agapes. Il est aussi le mimétisme de la symbolique des festivités de mariage des sociétés bourgeoises d’Europe dans ce qu’elles comportent de splendeur.
Avec ses fastes imités d’Europe et sa forte convivialité émanant du système traditionnel de parenté, le mariage à l’Etat civil moderne est l’une des sources de dépenses à fonds. La relation entre temps et argent est trop directe. On dilapide ainsi, en un mois de préparatifs, ce que on aura réussi à épargner en 10 ans. Alors quid de l’investissement dans les Etats africains dans un tel contexte de gâchis ? Lamentable.
De même le temps que prend un journal radio ou télévisé en Afrique et au Congo-Kinshasa plus particulièrement est incroyablement dégradant car il est hors du temps. Ainsi s’agissant de ce dernier pays, là où RFI prend juste 10 minutes, TOP CONGO, TELE 50 ou RTNC prendront l’une ou l’autre 1h d’information, en ce compris la page magazine dont des discours fleuves du chef de l’Etat congolais, sans compter diverses activités des membres du gouvernement et compagnies !
⦁ Une question d’ordre culturel, structurel et temporel : la réformation de l’Etat-continental congolais en système fédéraliste comme un antidote à la balkanisation
La question de vie ou de mort pour tous les Congolais en ce moment : la peur de la balkanisation de leur pays. Cette question ne concerne ni l’avenir du président Félix Tshisekedi ni celui de sa famille biologique, de ses amis, de ses connaissances, de ses ministres, de ses députés, de ses sénateurs et qu’en savons-nous encore, mais le peuple, le souverain primaire. Le même qui lors des dernières élections l’avait élu à plus 80% à la magistrature suprême.
Il s’agit au contraire de sauvegarder le destin et l’avenir du peuple congolais dans sa structuration comme peuple, Etat et nation. Le temps presse. Et c’est le temps de la réflexion, de l’esprit, de la spiritualité, de la mentalité, de l’épistème, de la praxis et surtout de la décision.
C’est ainsi que qu’il s’agisse de la révision constitutionnelle, du dialogue inter-congolais, de l’organisation des concerts divins ou religieux primitifs au Stade de Martyrs, la priorité des priorités consiste dans les moyens à inventer, à produire et à créer pour arrêter dans l’œuf le processus de balkanisation. Aujourd’hui, il faudra aux congolaises et congolais plus de savoir que de pouvoir ou d’argent.
Un tient vaut mieux que deux tu l’auras, dit-on. Ils sont appelés en d’autres termes à plus d’imagination et de détermination face à l’ogre de la balkanisation. Officiellement la RDC n’est pas encore balkanisée. Mais elle subit déjà les affres de la balkanisation, dans la mesure où plusieurs de ses territoires sont sous occupation des troupes rebelles et rwandaises.
Si nous privilégions le pouvoir et l’argent au détriment du savoir, la RDC sera bel et bien balkanisée. Or rien mais alors rien ne nous rendra jamais le Congo-Kinshasa une fois balkanisée par les dépeceurs euro-occidentaux, coutumiers de faits, membres de l’OTAN, de l’UE, avec derrière eux leurs branches respectives armée pour l’ONU et judiciaire pour le TPI.
Delà à la conviction selon laquelle l’homme congolais lui-même serait le premier responsable de sa propre déliquescence politique, économique, sociologique, technologique, il y en aura qu’un pas à franchir. Et de même pour l’homme africain subsaharien dans sa globalité. En effet si après plus de six décennies d’indépendance politique, l’homme euro-occidental blanc met la main ou continue à le faire sans désemparer sur la RCD et sur l’Afrique subsaharienne, ce qu’il le fait grâce et avec les complicités internes, c’est à-dire avec la bénédiction des Congolais et des Africains subsahariens eux-mêmes. L’impérialisme extérieur ne se réaliserait jamais, sans la collaboration de l’impérialisme intérieur.
De telle sorte qu’après la décolonisation, il ne serait jamais faux globalement de dire que l’influence euro-occidentale en RDC et dans les pays africains-subsahariens d’une manière globale, est volontaire, motivée, assumée voire même délibérément choisie, plutôt que dictée, imposée de l’Occident ou d’ailleurs.
Dans l’état actuel des choses, nous n’avons aucun souci pour canoniser ce point de vue d’A. Kabou que l’Afrique ne connaît pas de révolutions sociales. Cela s’explique par le fait qu’il n’y a aucune différence de mentalité entre les intellectuels et les masses.
Dans la mesure où « Aucune dictature ne peut se maintenir durablement dans un pays par son seul pouvoir de répression et de corruption. Seule la préexistence d’un terrain social et culturel favorable explique que de tels régimes puissent prendre racine et prospérer » (A. Kabou, Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris, l’Harmattan, 1991, p. 92).
De même que « La vie quotidienne des Africains n’est pas régie par un mouvement de balancier ou les cœurs saignants seraient constamment déchirés entre les deux termes d’une cruelle alternative : être ou ne pas être soi-même. II n’y a pas, à proprement parler de déracinement, mais plutôt une sorte de mauvaise conscience à l’égard des valeurs traditionnelles.
C’est en ce sens que le dualisme tradition-modernité est fallacieux : il postule le progrès des mentalités vers une ouverture après avoir diabolisé les valeurs de la modernité. Le métissage culturel donne un mythe reposant sur la conviction erronée que la compréhension des civilisations et des traditions réciproques est le préalable sine qua non de la communication interculturelle » (A. Kabou, Et si l’Afrique refusait le développement ? Paris, l’Harmattan, 1991, p. 92).
Quant à nous, le problème de l’homme africain noir est également celui de sa sensibilité comme adduction aux plaisirs du monde et en particulier charnels. Dans « Peau noire, masques blancs », F. Fanon montre comment « De la partie la plus noire de mon âme, à travers la zone hachurée me monte ce désir d’être tout à coup blanc, ironisait F. Fanon, Je ne veux pas être reconnu comme Noir, mais comme blanc. Or – et c’est là une reconnaissance que Hegel n’a pas décrite – qui peut le faire, sinon la Blanche ?
En m’aimant, elle me prouve que je suis digne d’un amour blanc. On m’aime comme un Blanc. Son amour m’ouvre l’illustre couloir qui mène à la prégnance totale … J’épouse la culture blanche, la beauté blanche, la blancheur blanche. Dans ses seins blancs que mes mains ubiquitaires caressent, c’est la civilisation et la dignité blanches que je fais miennes » (F. Fanon, Peau noire masques blancs, p. 51).
Conséquence, le rationnel continue à fuir l’homme noir. Chez lui, tout ne se passe jamais comme chez les autres. Parce que pour servir les idées des maîtres, les servants de l’impérialisme, de l’hégémonisme, de l’occidentalisme et donc de l’eugénisme, décapitent à la machette, à la hache, à la bêche, à la kalachnikov ceux qui refusent ou boycottent tous ces « ismes ».
En Afrique, le pouvoir pour le pouvoir est au-dessus de l’humanité et de toute humanité. Mieux vaut gouverner un pays vide ou habité par des squelettes humains. Du moment que les maîtres sont servis derrière, mieux ça va. Les droits de l’homme attendront. Les élections n’ont la valeur qu’elles ont que lorsque les servants musèlent les oppositions.
L’autre n’est pas une fin-en-soi, mais uniquement un moyen pour parvenir à une fin. Ainsi quant aux principes moraux et éthiques énoncés par Kant, ils ne valent que l’lorsqu’il s’agit de faire la leçon aux peuples non-euro-occidentaux, mais jamais pour les dirigeants occidentaux eux-mêmes qui instrumentalisent les chefs d’Etats africains subsahariens. Maitres et élèves privilégient l’impératif hypothétique (qui n’est pas moral) au détriment de l’impératif catégorique (qui est moral), alors qu’ils savent pertinemment qu’il soumet le bien au désir (fais ton devoir si tu y trouves ton intérêt), ou bien si tes sentiments spontanés t’y poussent).
Les occidentaux ne peuvent pas l’ignorer, parce qu’ils savent bien qui l’auteur de cette célèbre distinction entre la morale hypothétique et la morale catégorique et qui s’appelle E. Kant, un Allemand pure souche. Ils savent aussi que pour bien traiter un être humain, il faut choisir la morale catégorique parce qu’elle est celle où il n’y a ni conditionnalité ni calcul (fais ton devoir sans conditions).
Mais les Occidentaux l’ignorent. Dans le même ordre d’idées, ils n’ignorent pas non plus la très sérieuse recommandation de J. Habermas entre l’agir stratégique et l’agir communicationnel pour arriver à une éthique de la discussion véritable. Mais ici également ils préfèrent en cas de conflit l’agir stratégique, la propagande, en lieu et place de l’agir communicationnel, pour trouver un accord. Toutes les guerres, toutes les agressions auxquelles nous assistons dans le monde non-occidental et en Afrique plus particulièrement sont la résultante d’un empiètement des principes soulevés par ces deux grands philosophes occidentaux.
Or l’homme politique africain subsaharien, qui ne soucie guère de l’héritage générationnel à léguer, n’anticipe jamais le futur, et se fait toujours surprendre à la fin de son règne par ses propres maitres. Le combat mené par les Etats de l’AES n’est pas inutile. C’est le combat de l’Afrique. Toute l’Afrique. L’Afrique appartient aux Africains. L’Afrique est africaine. Mais pour que l’Afrique appartienne aux Africains, il faut des citoyens rompus à la création, à la production, à l’invention.
Comme plusieurs panafricains avant eux, les chefs d’Etats de l’AES, ont prouvé qu’il est possible, quand on est chez soi et fier de l’être, en créant, en produisant, en inventant, d’instaurer une rupture responsable avec cette citoyenneté imposée de l’extérieure, celle de l’Europe occidentale précisément. « Sir Alan Burns dans « Le préjugé de la race et de couleur », montre comment « Le préjugé de couleur n’est rien d’autre qu’une haine irraisonnée d’une race pour une autre, le mépris des peuples forts et riches pour ceux qu’ils considèrent comme inférieurs à eux-mêmes, puis l’amer ressentiment de ceux contrains à la sujétion et auxquels il est souvent fait injure.
Comme la couleur est le signe extérieur le mieux visible de la race, elle est devenue le critère sous l’angle duquel on juge les hommes sans tenir compte de leurs acquis éducatifs et sociaux. Les races à peau claire en sont venues à mépriser les races à peau sombre, et celles-ci refusent à consentir plus longtemps à la condition effacée qu’on entend leur imposer » (F. FANON F., Peau noire masques blancs, p. 95).
Vérité suprême temporelle, nous sommes et restons convaincu que ce ne sont pas les hommes qui changent, développent et transforment la société, mais les idées, les mentalités culturelles et civilisationnelles ensemencées dans leur essence praxéologique. En panne épistémiquement et praxiquement, nous avons prôné et proposé à l’homme congolais dans son ensemble la thèse d’une réformation de l’Etat congolais du système électoraliste, du système unitariste-centraliste au système fédéraliste-éclaté, mais aucune suite ne nous est jamais parvenue, bien au contraire, on penche au contraire selon toute vraisemblance pour le changement de la Constitution !
Pourtant à la suite de nos diverses interventions scientifiques et médiatiques et lors d’une conférence-séminaire de Master 1&2, qui eût lieu à la faculté de philosophie de l’Université Catholique du Congo le jeudi 06 Juin 2024, intitulée « La pensée scientifique à la rescousse de la transformation mentale de la République Démocratique du Congo par la réformation de l’Etat du système électoraliste et centraliste-unitaire pour le système fédéraliste et éclaté», nous revîmes également résumé sur notre quête globale consistant dans la réformation de l’Etat-RDC en système fédéraliste, malgré l’indifférence et la sourde-oreille de la présidence de la république et du gouvernement.
C’est ce résumé-là qui en été fait lors de cette conférence-débat que nous allons ressortir en trois temps. Premièrement le système électoraliste fait d’organisations permanentes, récurrentes est la cause du sous-développement voire du blocage politique, économique, sociologique, technologique, civilisationnel, historique ; bref culturel » en République Démocratique du Congo.
Ce système n’est rien de démocratique. Ce ne sont pas toujours les élus proclamés qui le sont réellement. Tout est joué d’avance. Les machines à voter sont instrumentalisées en fonction des élus du pouvoir, qui ont besoin de la majorité absolue. L’ampleur de la contestation apporte de l’eau au moulin de son discrédit. Davantage encore les récurrentes crises de légitimité. En Afrique, et pour être clair, l’élection ne sert pas nécessairement l’électeur mais au contraire l’élu et delà la famille restreinte voire élargie de celui-ci.
En général c’est l’affaire d’un pauvre, qui arrive à l’Assemblée nationale, au Sénat, au Gouvernement, à la présidence de la république et qui se construit une vie nouvelle, en reniant tout de ses origines modestes faites pourtant des souvenirs essentiels. La preuve est là. On le voit à chaque fois que le peuple se déplace pour voter. Malheureusement, limiter épistémiquement, handicapé rationnellement, réflexivement, intellectuellement, l’électeur africain noir se fait constamment avoir.
Conséquence, l’électeur dépose machinalement le même geste chaque cinq ans ou sept ans après, c’est selon le pays, sans qu’évidemment sa situation personnelle, sociale change. Multipliant à l’infini ses frustrations. Mais sans jamais se révolter, c’est-à-dire sans faire la révolution. C’est ainsi à chaque fois, on entend soit les mêmes déclamations d’y avoir été dupé, soit les mêmes menaces de ne plus voter pour untel ou untel autre.
Mais pour du beurre, parce que la fois prochaine c’est les mêmes élus, pourtant honnis, qui reviendront encore et encore. Pour l’élu - le politicien congolais, africain noir ou euro-occidental - si l’élection est un jeu, genre « un qui perd gagne » voire « un qui gagne, gagne », un « qui ne risque rien n’a rien », du côté du peuple, c’est souvent un désastre lorsque, par la suite il ne se retrouve pas dans les résultats de son vote.
Sur le système électoraliste, Laurent Mauduit dans son livre « Les imposteurs de l’économie », taillant et stigmatisant ceux qu’il appelle « Les agents doubles de la pensée unique », écrit : « D’Alain Minc à Jacques Attali, nous avons pu en prendre la mesure : cette OPA que la finance a faite sur le monde des économies, et, au-delà, le système de l’oligarchie française, produit nécessairement de la « pensée unique ». Le peut voter, la démocratie peut faire son œuvre… les mêmes survivent à toutes les alternances et enferment toutes les politiques économiques dans le « cercle de la raison ». Tout peut changer, mais rien ne change. C’est l’éternel commandement que nous avons déjà évoqué, celui de Tina ». « There is no alternative » … » (MAUDUIT L., « Les imposteurs de l’économie », Gawsewitch, 2012, p. 233).
Deuxièmement nous avons présenté deux options dont l’Etat unitariste-centralisé d’un côté et l’Etat fédéraliste-éclaté d’un autre côté. S’agissant du premier type de forme d’Etat, l’unitarisme, le centralisme, notre argument est que le centralisme socio-politico-administratif est un argument pour la balkanisation de la république Démocratique du Congo.
Parce que la concentration de l’Etat dans la capitale Kinshasa ne peut aider le Congo à aller de l’avant. Car bien que le centralisme soit la forme la plus courante dans la plupart des pays, cette forme de l’Etat ne convient pas à la République Démocratique du Congo au regard de son immensité. En effet un pays aussi grand physiquement parlant, on est bien d’accord, devait se réformer en système fédéral pour être bien dirigé ou gouverné.
Ainsi on peut bien centraliser le pouvoir politique à Kinshasa mais si l’Etat n’arrive pas dans les coins et recoins constituant son étendue au même moment, il restera constamment faible voire inutile, sénile, futile, ridicule comme c’est le cas au jour d’aujourd’hui. On aura beau changer les gouvernements, interchanger les hommes, si c’est le même système actuel, le centralisme, le pays ne se développera ni se transformera politiquement, économiquement, technologiquement, civilisationnellement, culturellement. Enfin quant au second type d’Etat, le fédéralisme, il est dans la situation actuelle de la République Démocratique du Congo, le seul qui est un antidote contre la balkanisation. Le pouvoir doit réformer l’Etat et passer au système fédéral ou éclaté.
En tout cas malgré des failles voire manques propres à n’importe quel système politique, avec le fédéralisme ou la forme de l’Etat éclaté, le pouvoir congolais sera omniscient et omnipotent, c’est-à-dire présent partout et nulle part ailleurs au même moment.
⦁ Pour conclure sans conclure
Les Etats-Unis d’Amérique, la tête de pont de l’OTAN, de l’UE, de l’ONU et du TPI ont horreur des grands espaces. La guerre RUSSIE-UKRAINE est la résultante d’une telle hantise. C’est la Troisième Guerre Mondiale. Mais qui ne dit pas son mot. Sous l’Administration démocrate Clinton, les USA ont activé la théorie du dominos. Cette théorie s’appelle également le basculement. LEX-YOUGOSLAVIE en a fait les frais. Le SUD-SOUDAN en est la résultante africaine.
Or si nous continuons à ignorer le savoir et à mépriser le temps, la RDC n’y échappera pas. Les charlatans de la démesure devraient se ressaisir pour réorienter la gouvernance de notre président de la République. Cette réorientation c’est sur la réformation de l’Etat congolais, plutôt que sur la révision constitutionnelle ou le dialogue inter-congolais.
Ce n’est nullement la révision ou la modification des certains articles de la Constitution, qui empêchera la balkanisation, mais au contraire la maîtrise du temps, le savoir, l’épistémisation et la praxisation de la gouvernance. « Le philosophe grec Zénon d’Elée, note A. Toffler, affirmait que si un voyageur parcourait chaque jour la moitié du chemin qui le séparait de sa destination finale, il ne pourrait jamais parcourir y parvenir puisqu’il lui resterait toujours une moitié à couvrir.
Semblablement, il se peut que nous n’atteignions jamais au savoir ultime sur aucun sujet, mais nous pouvons toujours faire un pas de plus, qui nous rapprochera d’une compréhension complète. En principe du moins, le savoir est indéfiniment extensible » (A. Toffler, Les Nouveaux pouvoirs, Fayard, 1991, p. 38).
Ces propos, à eux seuls, mettent en lumière les enjeux du dialogue Nord-Sud et le rapport des forces entre les pays riches et les pays pauvres. C’est là qu’il va falloir que les charlatans de la démesure changent de métier pour devenir épistémiques, réfléchis, praxiques plutôt que flambeurs, nuitards, danseurs absolutistes. Ce rapport des forces avec l’Occident est dans le savoir, qu’il faut aux Congolais d’atteindre pour sauver leur pays de la balkanisation ou du moins éteindre ses racines.
Malheureusement incompétent complet et absurde, personne ne peut crier à l’injustice, concernant l’homme congolais. Et encore moins de parler de non-assistance en personne en danger. Il n’est pas en danger. Il vit dans la jouvence et dans l’insouciance. Tous les matins et soirs, les bars, les supers marchés, les églisettes sont bondés. Et tout le temps souriant, les dents dehors, qu’il pleuve ou qu’il fasse chaud. La guerre à l’est du pays ne le préoccupe nullement. D’autres s’en chargeront. Notamment le Pape François précisément. Il pourra parler à leur place.
Pendant ce temps-là, lui, il se la coule tout doucement. Voilà l’esprit congolais et négro-africain en général : le Corps au détriment de l’Esprit. L’africain noir entretient le Corps. L’Européen s’occupe de son Esprit. Il n’y a pas de surprise que l’un (le Noir) pourrisse, meurt pauvrement, tristement et que l’autre (le Blanc) s’y éternise, se développe et développe, se transforme et transforme, se crée et se recrée, se produise et se reproduise, s’y invente et s’y réinvente.
Enfin de compte, si nous échouions dans notre tentative de déconstruction d’une citoyenneté congolaise plus exemplaire du développement et de transformation, nous proposerons d’ores et déjà deux pistes de solution consistant premièrement à amorcer une procédure de recrutement des populations éparses et venant de toute part blanches, jaunes, rouges ou noires pour venir soit remplacer l’homme congolais actuel, incompétent complet, soit cohabiter avec lui pour lui apprendre les vertus de la création, de la production et de l’invention pour le développement et la transformation d’un espace géographique, qu’on appelle un pays, un Etat, une nation; soit secondement en la faveur d’un processus médicalisé par les manipulations et mélanges génétiques d’ordre anatomico-biologique, la science médicale enfanterait un autre type d’homme congolais mieux éduqué, instruit, intelligent, épistémique, moralement, éthiquement praxéologique et sinon grâce à la voie juridico-administrative par la naturalisation ou l’adoption.
Fait à Kinshasa, le 01er Octobre 2024
10 :40
OSONGO-LUKADI Antoine-Dover
Habilité à Diriger des Recherches de Philosophie
Docteur en Philosophie et Lettres
Professeur d’Universités
Membre de l’Association des Philosophes Américains (APA)-2007-
L’ELECTION INTERVENUE LE LUNDI 12/AOÛT/2024 DU PRÉSIDENT DU SENAT DE LA RÉPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
MISE AU POINT DE LA POPULATION DE LA ZONE OU DE L’ESPACE LINGUISTIQUE LINGALA PHONE REPRESENTEE PAR LE GRAND EQUATEUR EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, DES NOTABILITES DU GRAND EQUATEUR, DE LA SOCIETE CIVILE – FORCES VIVES DE LA NATION DU GRAND EQUATEUR AINSI QUE DU CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL RELATIVE A LA PRISE D’ACTE ET BONNE NOTE DE L’ÉLECTION DU PRÉSIDENT DU SÉNAT DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO INTERVENUE LE LUNDI 12/AOÛT/2024.
Rappelant toujours et encore une fois de plus les alinéas 4 et 5 du Préambule de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui disposent en ces termes nous citons : « Considérant que l’injustice avec ses corollaires, l’impunité, le népotisme, le régionalisme, le tribalisme, le clanisme et le clientélisme, par leurs multiples vicissitudes sont à l’origine de l’inversion générale des valeurs et de la ruine du pays » et « affirmant notre détermination à sauvegarder et à consolider l’indépendance et l’unité nationales dans le respect de nos diversités et de nos particularités positives ».
Encore une fois de plus, insistant et rappelant clairement le contenu global des articles 11, 12, 13, 22, 23 et 27 relatif aux Droits Civils et politiques en République Démocratique du Congo que voici et qui disposent en ces termes nous citons :
Article 11 : Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Toutefois, la jouissance des droits politiques est reconnue aux seuls Congolais, sauf exceptions établies par la loi.
Article 12 : Tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois.
Article 13 : Aucun Congolais ne peut, en matière d'éducation et d'accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l'objet d'une mesure discriminatoire, qu'elle résulte de la loi ou d'un acte de l'exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique.
Article 22 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Toute personne a le droit de manifester sa religion ou ses convictions, seule ou en groupe, tant en public qu'en privé, par le culte, l'enseignement, les pratiques, l'accomplissement des rites et l'état de vie religieuse, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public, des bonnes mœurs et des droits d'autrui. La loi fixe les modalités d'exercice de ces libertés.
Article 23 : Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit implique la liberté d'exprimer ses opinions ou ses convictions, notamment par la parole, l'écrit et l'image, sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et des bonnes mœurs.
Article 27 : Tout Congolais a le droit d'adresser individuellement ou collectivement une pétition à l'autorité publique qui y répond dans les trois mois. Nul ne peut faire l'objet d'incrimination, sous quelque forme que ce soit, pour avoir pris pareille initiative.
Rappelant et insistant encore une fois de plus le fait que l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo tels que mentionné ci - haut qui interdit formellement et clairement toute forme d’injustice et de discrimination possibles en République Démocratique de quelle nature que ce soit, d’où qu’elles viennent et d’où qu’elles se produisent.
Soucieux de garantir la paix sociale, la cohésion nationale, la sécurité, la stabilité ainsi que l’unité nationale de la République Démocratique du Congo, gage de développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de notre cher et beau pays le Congo – Démocratique ou encore mieux le Congo - Kinshasa.
En plus, pour ne pas discriminer, marginaliser, frustrer, omettre, bannir et exclure totalement et complètement et encore une fois de plus durant le second mandat comme ce fut le cas durant le premier mandat du Chef de l’Etat et Président de la République, la zone ou l’espace linguistique Lingala phone ou le Grand Equateur dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue en RDC au cours de ce deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo.
Rappelant encore une fois de plus, insistant et martelant clairement sur le fait que la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone et du Grand Equateur n’accepte pas et n’acceptera pas encore toute forme d’injustice, de mépris, d’exclusion, d’omission, de bannissement du Grand Equateur dans le gestion, l’administration et dans la direction de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, ce qui est totalement inacceptable, injuste, injustifié, discriminatoire, indescriptible, insupportable, inadmissible et intolérable en République Démocratique du Congo.
Insistant clairement sur le fait que, Le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL depuis sa création en 2000 à toujours travaillé, lutté et milité en République Démocratique du Congo dans le cadre de son mandat, de sa mission, sa vison ainsi que ses objectifs stratégiques et prioritaires poursuivis en vue de la Recherche, la Défense, la Sauvegarde, la Surveillance, la Protection et la Promotion de la Démocratie, des Droits de l’Homme, de la Paix et Sécurité Internationales, du Développement Durable et Intégral et du Mieux être Social et aussi en vue de la création et la construction d’un climat de confiance mutuelle et nationale entre congolais sans exception et exclusion en RDC, de paix sociale, de cohésion nationale, du vivre ensemble, d’unité nationale, du patriotisme ou l’amour de la patrie Congolaise, du nationalisme ou l’amour de la nation Congolaise, bref pour implémenter les vertus ou les valeurs chrétiennes, morales et républicaines en RDC en vue du mieux être social du peuple Congolais sans exception et exclusion et le développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral et de l’ensemble du peuple congolais sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, libre et opprimé, jeune et vieux, riche et pauvre afin de préserver, de protéger, de privilégier la culture de la paix sociale et de cultiver la paix sociale, l’intérêt supérieur de la nation congolaise, l’unité nationale, la concorde, l’harmonie, la solidarité entre les congolais et le mieux être social du peuple congolais et le développement rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de la République Démocratique du Congo notre unique et chère patrie par le partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités politiques dans la gestion, l’administration et la direction des quatre Institutions politiques le plus en vue en RDC dont la Présidence du Sénat réclamée autrefois durant le deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo par le Grand Equateur ou la zone ou l’espace linguistique lingala phone et cela dans le cadre de la géopolitique et conformément à l’article premier alinéa 8 de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui reconnait et consacre clairement la géopolitique en RDC par la reconnaissance des quatre langues nationales parlés dans quatre zones ou espaces linguistiques en RDC à savoir : le Kikongo, le lingala, la swahili et le tshiluba dont l’Etat en assure la promotion et la protection sans discrimination, sans préjudice des autres langues du pays qui font partie intégrale du patrimoine culturel congolais dont l’Etat assure la protection.
La population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL prennent acte et bonne note de l’élection du Président du Sénat de la République Démocratique du Congo intervenue le Lundi 12/Août/2024 et s’interrogent sur la récompense du butin électoral ou la rétribution que devrait logiquement, en toute évidence et incontestablement bénéficier la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo dans le cadre du partage égalitaire, équitable et équilibré et de la gestion, l’administration et la direction de l’une des quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo en occurrence la Présidence du Sénat comme réclamée autrefois et cela durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en République Démocratique du Congo en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous malgré la contribution très forte et contribution significative et le score électoral jamais obtenue ou réalisé par cet espace ou zone linguistique lingala phone aux dernières élections présidentielles du 20 Décembre 2023 à travers laquelle le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a été brillamment et terriblement été élu sans appel, sans contredit et sans discussion avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés par la population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo et tout cela nous le répétons clairement et ouvertement malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième mandat politique à la tète de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés ?
La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL continuent à s’interroger et attirent l’attention du peuple congolais sans exception et exclusion vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en République Démocratique du Congo ne pourra t – elle ou pas d’une façon ou d’une autre avoir des très graves conséquences politiques, socioéconomiques, humanitaires et autres en rapport avec la consolidation de l’unité nationale, de la paix, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux être social du peuple congolais ?
L’Union sacrée de la Nation Congolaise à travers sa décision et son ticket avait - elle vraiment étudiée, réalisée et mesurée les conséquences directes et indirectes à court terme, à moyen terme et à long terme de ses actes à propos de son ticket de l’élection au poste de la Présidence du Sénat qui devrait incontestablement, indiscutablement absolument revenir dans le cadre de la géopolitique et du partage équitable, équilibré et égalitaire des responsabilités politique durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la zone ou à l’espace linguistique lingala phone et qui ont entrainé des très grandes frustrations, déceptions et de mécontentements de la population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo qui s’était senti marginalisé, discriminé, abandonnée, écartée, isolée et complètement et totalement bannie dans la gestion, l’administration et la direction de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue de la RDC durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous avec la possibilité de siéger à la réunion interinstitutionnelle où se décident et se prennent aussi ou parfois les grandes orientations et les grandes décisions politiques de la République Démocratique du Congo et pourtant cette population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo l’avait massivement voté et élu haut les mains avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés lors des élections présidentielles du 20 Décembre 2023, fort malheureusement n’a pas pu être récompensée à la hauteur de son suffrage valablement exprimée, par la direction et la présidence du Sénat durant son deuxième mandat en RDC, ce qui aurait provoqué des graves frustrations, des mécontentements populaires, de ressentiments ou des sentiments négatifs, des déboires, des pincements de cœur, de déceptions sans commentaires et sans précédents de la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone en République Démocratique du Congo représentée par le Grand Equateur et qui pourraient avoir à la longue avoir des très graves conséquences sur le plan politique, économique, socioculturel, humanitaire, géopolitique et géostratégique et autres en République Démocratique du Congo de nature à fragiliser complètement la cohésion sociale et nationale et l’unité nationale gages de la paix sociale, de la sécurité et de la stabilité et du développement rapide, durable, efficace, harmonieux et intégral de la RDC ainsi que du mieux être social du peuple congolais avec la discrimination, l’exclusion, le rejet, le mépris et le bannissement total de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone du partage égalitaire, équitable et équilibré ainsi que du respect des équilibres et des représentabilités linguistiques, culturelles et régionales dans la gestion, la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo en occurrence la présidence du Sénat durant le deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo avec la possibilité de siéger à la réunion interinstitutionnelle où se décident et se prennent aussi ou parfois les grandes orientations et les grandes décisions politiques de la République Démocratique du Congo et cela durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième mandat politique à la tète de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés par la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo ?
La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL continuent de s’interroger et d’attirer l’attention du peuple congolais sans exception et exclusion vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en République Démocratique du Congo ne pourra t – elle ou pas ou n’aura t – elle ou pas à provoquer beaucoup des déceptions, des frustrations, des déboires, des mécontentements populaires et ne pourra t – elle ou pas d’une façon ou d’une autre avoir des très graves conséquences à la longue en rapport avec la consolidation de l’unité nationale, de la paix, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux être social du peuple congolais ?
La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL s’interrogent effectivement pour savoir si la position prise autrefois au sein de l’Union Sacrée de la Nation à travers sa décision et son ticket de ne pas confier le poste du Président du Sénat de la République Démocratique du Congo durant le deuxième mandat le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous à la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur malgré le score électoral obtenue en faveur du Chef de l’Etat et Président de la République Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO face à ses 26 adversaires politiques de quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés aux élections présidentielles du 20 Décembre 2023 par cette population sus- mentionnée avait t – elle ou pas provoqué beaucoup d’électrochocs dans les cœurs et les esprits de la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo ou avait t – elle été une très bonne décision sage et murement réfléchie ou n’est – elle pas une mesure discriminatoire au regard de l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo de nature à bannir, à exclure, à marginaliser, à discriminer, à écarter la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur dans le cadre du partage égalitaire, équitable et équilibré des responsabilités ainsi que du respect des équilibres et des représentabilités linguistiques, culturelles et régionales et de la gestion, la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo en occurrence la présidence du Sénat comme réclamée clairement et ouvertement par elle autrefois avec la possibilité de siéger à la réunion interinstitutionnelle où se décident et se prennent parfois les très grandes orientations et les grandes décisions politiques de la République Démocratique du Congo et cela durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et qui pourraient avoir à la longue des répercussions et des très graves conséquences sur le plan politique, géopolitique et géostratégique en République Démocratique du Congo de nature à fragiliser complètement la cohésion sociale et nationale et l’unité nationale gages de la paix sociale, la sécurité et la stabilité et le développement rapide, durable, efficace, harmonieux et intégral de la RDC ainsi que du mieux être social du peuple congolais et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu la dite population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone de voter et d’élire massivement et haut le mains durant les dernières élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième mandat politique (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la tète de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés face à ses 26 adversaires politiques ?
La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL continuent encore de s’interroger et d’attirer l’attention du peuple congolais sans exception et exclusion vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en République Démocratique du Congo aura t – elle ou pas à provoquer beaucoup des déceptions, des frustrations, des déboires, des mécontentements populaires et ne pourra t – elle ou pas d’une façon ou d’une autre avoir des très graves répercussions et des très graves conséquences à la longue en rapport avec la consolidation de l’unité nationale, de la paix, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux être social du peuple congolais ?
La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL s’interrogent encore une fois de plus si pour savoir si la décision prise autrefois au sein de l’Union Sacrée de la Nation à travers son ticket de ne pas confier le poste du Président du Sénat de la République Démocratique du Congo durant le deuxième mandat le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous à la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur avait t – elle provoqué beaucoup des déceptions, des frustrations, des déboires, des mécontentements populaires, d’électrochocs dans les cœurs et les esprits de la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo et avait – elle été une très bonne décision sage et murement réfléchie ou n’est ce pas une mesure discriminatoire en violation flagrante de l’article 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo de nature à bannir, à exclure, à marginaliser, à discriminer, à écarter la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur dans le cadre du partage égalitaire, équitable et équilibré ainsi que du respect des équilibres et des représentabilités linguistiques, culturelles et régionales et de la gestion, la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo avec la possibilité de siéger à la réunion interinstitutionnelle où se décident et se prennent parfois les grandes orientations et les grandes décisions politiques de la République Démocratique du Congo et cela durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous avait t – elle effectivement oui ou non provoqué beaucoup des déceptions, des frustrations, des déboires, des mécontentements populaires ou encore contribuera t- elle ou pas à la longue à fragiliser ou à consolider la paix sociale, la cohésion nationale, l’unité nationale, la sécurité des personnes et de leurs biens, la stabilité en RDC, gages du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux être social du peuple congolais et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième manat politique à la tète de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés de la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo ?
D’autant plus que la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo s’estime être encore être véritablement victime et injustement discriminée, écartée, totalement bannie dans le cadre de la géopolitique et des équilibres et du respect des zones et des espaces culturels et linguistiques du partage égalitaire, équitable et équilibré ainsi que du respect des équilibres et des représentabilités linguistiques, culturelles et régionales et de la gestion, l’administration et la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo en occurrence la présidence du Sénat réclamée clairement et ouvertement autrefois avec la possibilité de siéger à la réunion interinstitutionnelle où se décident et se prennent aussi parfois les grandes orientations et les grandes décisions politiques de la République Démocratique du Congo et cela durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous et qui pourraient avec le temps avoir à la longue des très graves conséquences sur le plan politique, géopolitique et géostratégique en République Démocratique du Congo de nature à fragiliser complètement la cohésion sociale et nationale et l’unité nationale gages de la paix sociale, la sécurité et la stabilité et le développement rapide, durable, efficace, harmonieux et intégral de la RDC ainsi que du mieux être social du peuple congolais ?
La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL continuent vraiment de s’interroger et d’attirer l’attention du peuple congolais sans exception et exclusion vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en République Démocratique du Congo ne pourra- t-elle ou pas d’une façon ou d’une autre avoir des très graves conséquences à la longue en rapport avec la consolidation de l’unité nationale, de la paix, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux être social du peuple congolais ?
A travers son ticket et sa décision prise par l’Union sacrée de la Nation autrefois de ne pas confier le poste du Président du Sénat de la République Démocratique du Congo à la zone ou à l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur durant le deuxième mandat le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous contribuera-t-elle vraiment et effectivement à renforcer la confiance mutuelle, la cohésion nationale, la paix sociale, à la sécurité, à la stabilité et à l’unité nationale en République Démocratique du Congo d’autant plus que le Grand Equateur estimée à dix plus ou moins dix pourcent (10%) de la population totale de la RDC qui du reste est estimée actuellement à environs 8 millions 500 miles habitants sur les 99 millions d’habitants de la République Démocratique du Congo selon les données et les recherches menées sur Google et qui avait massivement voté et élu à quatre vingt treize (93%) le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO lors des dernières élections présidentielles du 20 Décembre 2023 en République Démocratique du Congo face à ses 26 adversaires politiques s’estime être victime ou encore s’estime être injustement discriminée et écartée, négligée, omise, bannie dans la gestion égalitaire, équitable et équilibré et dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous, garantira et contribuera t - elle avec le temps et à la longue de créer un climat de confiance, de concorde, d’harmonie, de paix, de concorde, de sécurité, de stabilité politique, économique et sociale gages de développement rapide, durable, efficace, harmonieux et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux être social du peuple congolais ou au contraire créera et installera t- elle et à coup sur un climat de méfiance totale, de ressentiment et de frustration de la part de la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième manat politique à la tète de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés ?
La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL continuent encore une fois de plus de s’interroger et d’attirer l’attention du peuple congolais sans exception et exclusion vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en République Démocratique du Congo ne pourra t – elle ou pas d’une façon ou d’une autre avoir des très graves conséquences à la longue en rapport avec la consolidation de l’unité nationale, la concorde nationale, de la paix, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux être social du peuple congolais ?
La zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo avait – il le plein droit et les moyens politiques, matériels, humains ainsi que les capacités de diriger l’une des Institutions politiques les plus en vue de la République Démocratique du Congo durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous quand bien même il ne l’a pas du tout obtenue et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième mandat politique à la tète de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés ?
La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL continuent toujours de s’interroger et d’attirer l’attention du peuple congolais sans exception et exclusion vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en République Démocratique du Congo ne pourra t – elle ou pas d’une façon ou d’une autre avoir des très graves conséquences à la longue en rapport avec la consolidation de la paix sociale, de la concorde nationale, de l’unité nationale, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux être social du peuple congolais ?
La population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo serait t – elle victime et définitivement, totalement et catégoriquement banni, écarté, omis, négligé et discriminé dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue de la République Démocratique du Congo durant le premier mandat (de 2019 à 2023) et le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire pour un deuxième mandat politique à la tète de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo et cela malgré le score électoral impressionnant obtenu durant les élections présidentielles du 20 Décembre 2024 de faire réélire haut les mains face à ses 26 adversaires politiques pour un deuxième mandat politique à la tète de la RDC le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés ?
La population zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL enfin s’interrogent et attirent l’attention du peuple congolais sans exception et exclusion vivant en République Démocratique du Congo ou à l’étranger sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, jeune et vieux, libre et opprimé, riche et pauvre que si jamais pareille chose se reproduisait encore un jour en République Démocratique du Congo ne pourra t – elle ou pas d’une façon ou d’une autre avoir des très graves conséquences à la longue en rapport avec la consolidation de l’unité nationale, de la paix, de la sécurité, de la stabilité, du développement rapide, efficace, harmonieux, durable et intégral de la République Démocratique du Congo et du mieux être social du peuple congolais ?
C’est pourquoi pour clôturer et conclure définitivement ce débat, cette réflexion et cette tribune, la population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo, les notabilités du Grand Equateur, la Société Civile – Forces vives de la Nation Congolaise du Grand Equateur ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL ET MIEUX ETRE SOCIAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL prient, demandent, exhortent et recommandent au Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et à Madame Judith SUMINWA TULUKA, Cheffe du Gouvernement et Première Ministre d’être très vigilants et de veiller à ce que pareille chose, pareille injustice, pareille discrimination ne se reproduisent plus jamais en République Démocratique du Congo vis – à - vis de population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur et de faire respecter scrupuleusement et complètement les articles 1er alinéa 8 et 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo pour que pareil bannissement, omission et rejet total vis - à - vis de la population de la zone ou de l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur dans le partage égalitaire, équitable et équilibré et dans la gestion, dans l’administration et dans la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue en RDC durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO comme ce fut le cas en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous ne se répète plus et ne se produise plus jamais en République Démocratique du Congo et aussi de veiller à ce que soit respecté le principe du partage égalitaire, équitable et équilibré dans la gestion, l’administration et la direction et dans la nomination future et nouveaux Ministres au sein du Gouvernement de la République Démocratique du Congo de Madame Judith SUMINWA TULUKA, au sein de toutes les Institutions politiques, dans l’Administration publique, dans la petite Territoriale, dans la nomination des futures et nouveaux Secrétaires Généraux par le Gouvernement de Madame Judith SUMINWA TULUKA, dans la nomination des futures et nouveaux Mandataires publics actifs (Membres des Comités de Gestion) qui seront tous recrutés et nommés après concours dans le cadre du deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République et dans la nomination des futures et nouveaux Mandataires publics non actifs (Membres des Conseils d’Administration) des Entreprises publiques du Portefeuille de l’Etat Congolais qui seront tous recrutés et nommés après concours dans le cadre du deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République, dans la nomination des futures et nouveaux animateurs des Etablissements publics de l’Etat Congolais, dans la nomination des futures et nouveaux animateurs des Services publics et dans la nomination des futures et nouveaux dirigeants des Agences Gouvernementales de l’Etat Congolais qui seront tous recrutés et nommés après concours dans le cadre du deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République après évaluation, sélection et concours qui sera organisé par le Gouvernement de Madame Judith SUMINWA TULUKA, dans la nomination des futures et nouveaux cadres de l’Administration publique, dans la nomination des futures et nouveaux animateurs de la Diplomatie Congolaise, brefs dans la nomination des futures et nouveaux dirigeants de toutes les Institutions politiques et administratives de la République Démocratique du Congo, de veiller à ce que la zone et l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur ne soit pas discriminé, omis, écarté, banni, marginalisé et cela dans le cadre du partage égalitaire, équitable et équilibré et dans la gestion, l’administration et la direction de toutes ces Institutions et structures politiques, administratives et entités, Entreprises publiques, Services publics, Etablissements publics et Agences Gouvernementales de l’Etat Congolais en République Démocratique du Congo.
En conclusion, en Israël sous la conduite de Moise (Nombres 13 : 1-33) et plus tard sous la conduite de Josué fils de Nun (Josué 4 : 1-24) après avoir combattu et vaincu beaucoup des ennemis et conquis des nations cananéennes qui se sont érigées et levées devant eux, l’Eternel avait clairement ordonné à Moise et ensuite à Josué de procéder au partage égalitaire, équitable et équilibré du butin de guerre de tous les territoires conquis entre les douze (12) tribus des enfants d’Israël et ce qui fut exactement fait et cela pour des raisons de la paix, de la concorde, de l’unité nationale, de l’harmonie entre toutes les douze (12) tribus des enfants d’Israël existantes, ce qui avait permit à chacune de douze (12) tribus des enfants d’Israël de gérer, d’administrer et de diriger son entité et sa portion du territoire acquis après le partage du butin de guerre.
En parallélisme de forme, et par l’application stricte de cette disposition en République Démocratique du Congo, après avoir valablement aidé et soutenu le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a remporter haut les mains une très grande bataille électorale face à ses 26 adversaires politiques et à le faire relire pour un second mandat politique en République Démocratique du Congo avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés, la population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur ne pouvait – il pas s’attendre à une récompense de butin de cette grande bataille électorale en RDC et du partage égalitaire, équitable et équilibré et de la gestion, de l’administration et de la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo durant le deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous ?
La population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur après avoir réussi à faire élire haut les mains le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO avec un score impressionnant sans précédent et sans commentaire lors des élections présidentielles du 20 Décembre 2023 avec quatre vingt treize pourcent (93%) des suffrages valablement exprimés face à ses 26 adversaires politiques, pouvait t - elle être encore de plus cette fois ici durant le deuxième mandat politique (de 2023 à 2028) du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO être victime de l’injustice, des mesures discriminatoires, du rejet total, de la méfiance total, de l’omission, du bannissement total dans le partage égalitaire, équitable et équilibré et dans la direction, dans l’administration et dans la gestion de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo comme ce fut le cas durant le premier mandat politique (de 2019 à 2023) du Chef de l’Etat et Président de la République, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous ? Et ne c’est pas une violation flagrante des article 1er alinéa 8 et 13 de la Constitution de la République Démocratique du Congo, du bannissement total et de la méfiance totale, de l’omission et du rejet total et pure et simple dans le partage égalitaire, équitable et équilibré et dans la direction, dans l’administration et dans la gestion de l’une des Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo de la population de la zone ou l’espace linguistique lingala phone représentée par le Grand Equateur en République Démocratique du Congo comme ce fut le cas durant le premier mandat politique (de 2019 à 2023) du Chef de l’Etat et Président de la République, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en occurrence la présidence du Sénat ouvertement et clairement réclamée par tous et cela avec la possibilité de siéger à la réunion interinstitutionnelle où se décident et se prennent parfois les grandes orientations et les grandes décisions politiques de la République Démocratique du Congo ? A chacun sa réponse et à chacun de se faire sa libre opinion conformément aux articles 22 et 23 de la Constitution de la République Démocratique du Congo ?
A titre de rappel, durant le premier mandat (de 2019 à 2023) du Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, sur les quatre (4) Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, le Poste du Président de la République a été occupé et dirigé par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République issue des élections présidentielles du 31 Décembre 2018, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Tshiluba, le Poste du Président de l’Assemblée Nationale était occupé et dirigé par l’Honorable Christophe MBOSO KODIA, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Kikongo, le Poste du Président du Sénat était occupé et dirigé par l’Honorable Modeste BAHATI LUKWEBO, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Swahili et enfin le Poste du Premier Ministre, Chef du Gouvernement était occupé et dirigé par Son Excellence Jean Michel SAMA LUKONDE, appartenant encore une fois de plus et de trop à la zone ou l’espace linguistique Swahili, tans disque la zone linguistique ou l’espace linguistique Lingala phone avait été complètement discriminé, oublié, omis, négligé, écarté et banni du partage de responsabilité dans la gestion et la direction de l’une des quatre Institutions politiques les plus en vue en RDC, ce qui parait être une véritable discrimination et injustice, inacceptable, inconcevable, intolérable, inadmissible aux yeux de la population de la zone ou espace Lingala phone représentée par le Grand Equateur.
Actuellement, dans le cadre du deuxième mandat (de 2023 à 2028) du Président de la République Démocratique du Congo, au regard ou tenant compte de la géopolitique, de la nouvelle configuration politique et du partage des responsabilités au sein des quatre Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, le Poste du Président de la République est encore occupé et dirigé par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République issue des élections présidentielles du 20 Décembre 2023, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Tshiluba, le Poste du Président de l’Assemblée Nationale est occupé et dirigé par l’Honorable Vital KAMHERE, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Swahili, le Poste de la Première Ministre, Chef du Gouvernement est aussi occupé et dirigé par Son Excellence Judith SUMINWA TULUKA, appartenant à la zone ou l’espace linguistique Kikongo, tans disque la Présidence du Sénat de la République Démocratique du Congo est dirigée par l’Honorable Jean Michel SAMA LUKONDE qui appartient encore à la zone ou espace linguistique Swahili.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU
ISRAEL VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International
du CIEGS RDC AFRIQUE ET ASBL
Le Grand Défenseur des Droits de l’Homme
Le Char du Feu, le Char d’Israël et sa Cavalerie
Le Vaillant Héros et Grand Lion.
E – mail :
(Par le Prof. Patience Kabamba)
Né en 1818 dans une famille pauvre de Trèves, en Allemagne, Karl Marx (1818-1883) est l'un des auteurs les plus cités et les moins lus. Il n’est pas rare d’entendre que Karl Marx était un bourgeois qui écrivait sur le prolétariat. Cette idée fausse n’est pas la seule qui affecte Marx. Parfois, cela vient des personnes apparemment bien instruites. Le film Young Karl Marx (2017), réalisé par Raoul Peck, raconte l'histoire de Karl Marx avant qu'il ne devienne le Marx que nous connaissons. Karl Marx a eu une vie très difficile à Londres. Il était constamment menacé d'expulsion parce qu'il avait du mal à payer son loyer. Il risquait à tout moment de se retrouver, lui et sa famille, à la rue. Il a vécu une situation financière très difficile. Deux de ses enfants sont morts de froid. Il n'y avait pas de chauffage. Il a sacrifié sa vie pour la libération de l'humanité. L'un de ses biographes les plus célèbres, Franz Mehring (2010), écrit :
Parmi les génies du XIXe siècle, aucun n’a souffert plus que le plus grand de tous les génies, Karl Marx. Il a dû lutter contre la pauvreté dès la première décennie de son activité publique, et lorsqu’il a émigré à Londres, il a dû supporter tous les fardeaux de l’exile. Cependant, les souffrances qui ont fait de son sort un destin prométhéen ne lui sont arrivées qu’à l’apogée de sa force, lorsque, dans ses efforts laborieux pour faire avancer la cause de l’humanité, il a été contraint de lutter jour après jour contre les soucis misérables et triviaux de la vie, de lutter avec acharnement pour obtenir les moyens de subsistance nécessaires pour lui et sa famille dans le cadre de la société bourgeoise (p.226) Marx a survécu grâce à deux amours: celui de son épouse Jenny Marx, née Johanna Bertha Julie von Westphalen (1814-1881) ; elle appartenait à la noblesse prussienne. Cependant, elle a dû sacrifier nombre de ses avantages pour le bien de son bien-aimé, Marx, qui se situait à la frontière entre un vagabond et un révolutionnaire. La famille de Jenny était contre ce mariage, mais elle l'aimait si passionnément qu'elle sacrifia sa vie aristocratique pour lui. Jenny a dû vendre ses bijoux plusieurs fois pour survivre avec Marx et les enfants. Elle a utilisé son héritage pour subvenir aux besoins de sa famille. Son frère fut également pendant un certain temps ministre prussien. Cependant, selon sa famille, Jenny a fait un mauvais choix. Jenny a également aidé à traduire les écrits de Marx en bon allemand. Elle était très présente au travail de son mari. Le deuxième amour qui a fait de Marx ce qu’il est aujourd’hui est son amour pour Engels (1820-1895). Marx et Engels n’étaient pas seulement des intellectuels, mais aussi des amis culinaires. Engels envoyait souvent de l’argent à Marx pour l’empêcher de vivre dans la rue. Engels était le fils d'un entrepreneur qui possédait une filature de coton à Manchester. Engels a envoyé une partie de la pension que son père lui avait versée à la famille Marx. Après la mort de son père, Engels devint président de l'usine familiale et envoya désormais régulièrement des chèques (mandats) à la famille Marx, qui put enfin pousser un soupir de soulagement. Marx a enfin pu boire un peu du vin qu'il aimait. À l’amour entre ces deux-là, il faut aussi ajouter son amour pour ses enfants. Les filles de Marx étaient très intelligentes. L'un de ses gendres, Lafargue, appartient à une lignée de descendants intellectuels de Marx. Intellectuellement, Marx s'est d'abord concentré sur la philosophie présocratique. Parce qu’il a compris très tôt que la philosophie
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représente la possibilité d’une critique radicale du monde tel qu’il est. Il choisit de commencer par les peuples présocratiques qui déclaraient que le monde était inexorablement divisé en genos communautaire et en démos marchand. L’ancien monde des communautés d’êtres a été remplacé par le monde social de l’avoir (Cousin 2010). La philosophie est née comme une réflexion sur cette division. Les Pré-Socrates sont donc les griots qui ont fait prendre conscience au monde de la séparation inévitable de ces deux mondes dès le Néolithique. Marx a écrit son doctorat sur une comparaison entre Démocrite et Épicure. Mais peu après, il fut confronté à la grande figure de son temps, Hegel. Dans la Prusse du XIXe siècle, les gens étaient intellectuellement soit pour, soit contre Hegel. L'héritage de Hegel était tel que chaque intellectuel devait prendre une décision à ce sujet. Hegel a renversé la Symphonie de Kant, qui était en réalité une apologie de l’ordre mondial bourgeois. La Révolution française de 1789 a fourni à Hegel un argument pour rompre avec l’idéalisation kantienne de la bourgeoisie marchande. Hegel renverse Kant, mais toujours de manière politique, car il atteint l'État rationel. Pour Marx, Hegel a trahi sa méthode. Marx a mené la lutte des classes en poursuivant la méthode hégélienne au lieu d’un État rationnel. Le véritable sujet de l’histoire, de l’histoire dialectique de Hegel, c’est le prolétariat luttant pour sa libération et non l’État rationnel (Manuscrit de 1944). Le communisme n'est pas une continuation des révolutions léniniste, trotskyste, bolchevique, stalinienne ou maoïste. C’est du capitalisme d'État qui n'a rien à voir avec les idées de Marx. C'est pourquoi Marx a dit à la fin de sa vie : « Je ne suis pas marxiste »Tous les marxistes sont anti-Marx. Le marxisme est une symphonie dans laquelle le capital dilue les idées de Marx. Quelle est cette idée de Marx ? Marx lui-même a défini le communisme dans son livre, L'Idéologie allemande (1845-1846), comme le véritable mouvement contre le capitalisme. Ce n’est ni utopique ni anhistorique.
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Le communisme est tout mouvement dans nos vies concrètes qui lutte contre le capitalisme, car ce dernier détruit nos vies, nos rêves, notre sexualité, notre joie. Le communisme cherche un monde qui ne soit plus gouverné par des propriétaires. Les trois principes du communisme peuvent être résumés comme suit : 1. Nous ne pouvons pas accepter que le monde des travailleurs soit sous le contrôle des propriétaires d'un capital extrêmement limité. Les propriétaires deviennent de moins en moins nombreux et de plus en plus riches, et les pauvres deviennent de plus en plus pauvres. Considérant le niveau local en République démocratique du Congo, le revenu moyen des ministres est de 9 000 dollars et celui des enseignants du secondaire de 150 dollars, il est inacceptable que des ministres et des parlementaires gagnent 60 fois plus que les enseignants. Positivement, le communisme permettra d'organiser la production au Congo, comme ailleurs, de telle manière que les effets de la subordination de la majorité à une petite élite au pouvoir ou à un petit groupe de politiciens ne se produisent pas. Au Congo, 1 pourcent d’individus font la politique, mais utilisent au moins 66 % des ressources du pays. 2. Le communisme soutient qu'il n'est pas nécessaire de diviser radicalement le travail en travail manuel et mental, ou en tâches administratives ou exécutives. Les métiers doivent être polymorphes et chacun doit pouvoir passer d’un métier à l’autre. 3. Aucun État n’est nécessaire. L'organisation de la société doit être prise en charge par les mouvements locaux. Nous pouvons organiser la société de manière à ce que chacun bénéficie de la production de chacun. Si nous étions bien organisés, chaque Congolais de 18 ans pourrait gagner un salaire mensuel de 1500 dollars, indépendamment de ce qu’il fait. Les États qui piétinent leur peuple, comme l'État congolais, devraient être abolis et remplacés par des organisations plus appropriées qui répondent aux souhaits fondamentaux de tous : bien
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manger, être se faire soigner en cas de maladie et avoir la possibilité d'envoyer ses enfants dans des bonnes écoles et mourir paisiblement de leur vieillesse. Le monopole de la violence dont est investi l’État congolais doit le lui être retiré à travers des soulèvements populaires qui permettent de changer le paradigme de gouvernance en plaçant la majorité congolaise au centre de la production en tant que sujets et bénéficiaires sociaux. Nous avons hérité d'un paradis appelé Congo. Le Congo attend nos efforts pour faire de ce paradis qui a déjà du potentiel, une réalité.
*L'Union pour la Paix et le Développement, UNIPAD en sigle, dans sa quête de sensibilisation des congolais, en général et des peuples du Kivu, en particulier, à la cohabitation pacifique des composantes tribales et éthiques, produit régulièrement des réflexions et des tribunes, dans des médias traditionnels ou en ligne. La présente réflexion portant sur la nationalité des Banyamulenges arrive dans un contexte régional très tendue avec la guerre que mène le Mouvement M23 et ses alliés contre le pouvoir en place en République Démocratique du Congo et ses alliés ainsi que les rumeurs persistantes de la révision de la Constitution du 18 février 2006. De même, le peuple congolais tout entier est dans l'expectative d'une révision constitutionnelle selon des rumeurs qui circulent dans les réseaux sociaux. Ces deux éléments font renaître les démons de la division ethnique et donnent la part belle aux apprentis politiciens et pseudo-scientifiques à débiter des thèses divisionnistes allant jusqu'à contester la nationalité à certains compatriotes congolais. L'on comprend bien qu'il s'agit là des manœuvres tendant, soit d'impliquer tacitement et globalement ces compatriotes dans cette guerre injuste nous imposée, soit à préparer les esprits et l'opinion nationale et internationale sur une probable révision des dispositions constitutionnelles sensibles dont celle sur la nationalité. Notre réflexion est une réponse à toutes ces agitations qui refont surface, qui ne servent pas la paix et le développement de notre région longtemps soumise à des guerres cycliques. Nous allons diviser notre analyse en trois parties
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principales que sont les généralités où nous présenterons les Banyamulenge et les autres Tutsi du Kivu, les différents textes des lois sur la nationalité congolaise et les conclusions sous la forme des recommandations. I. DES GÉNÉRALITÉS A. Qui sont les Banyamulenge ? Les Banyamulenge constituent un peuple issu des grandes migrations qu'a connu l'Afrique, des temps immémoriaux jusqu'à la fin du 19e siècle et qui se sont poursuivies jusqu'aux indépendances de la plupart des pays africains, dans les années soixantes. Il convient de noter, avant de continuer, que ce peuple Tutsi du groupe Nilotique, s'appelait peuple Ruanda ou Banyaruanda, selon la description faite par le géographe WEISS, dans son livre intitulé Le pays d'Uvira Cette appellation, prêtant à confusion avec les Banyarwanda, citoyens de la République du Rwanda, a été abandonnée au début des années soixante-dix au profit de celle des Banyamulenge à l'initiative des sages et intellectuels de cette communauté ethnique, dont l'Honorable Frédéric GISARO MUHOZA, père de l'actuel Ministre des ITPR, Alexis GISARO MUVUNYI, membre du Gouvernement de Mme Judith SUMINWA. Des auteurs, essentiellement européens, ont abondamment écrit à propos des migrations du peuple Ruanda (Banyamulenge et autres) vers l'espace du Kivu actuel, de manière générale et la région de Fizi, Mwenga-Itombwe et Uvira, en particulier : - Selon René LOONS, l'entrée des Banyaruanda sur le sol de l'actuelle RDC aurait été constatée sous le règne du Roi GAHINDIRO du Rwanda entre 1746 et 1802 correspondant au règne du Roi des Bafuliiru LWAMWE LWE MBAKO, - Jacques DEPELCHIN abonde dans le même sens mais y ajoute une deuxième vague migratoire située entre 1855 et 1895 sous le règne du Roi RWABUGIRI du Rwanda, - WEISS, par contre, situe l'établissement des premiers Ruanda au village de Galye dans l'actuelle Chefferie des Bavira en 1881. Il en donne la description suivante : ...peu avant l'année 1900, quelques familles Tutsi fuyant le Rwanda, traversèrent la Ruzizi, pénétrèrent au Congo et se fixent à Lemera dans la Chefferie des Bafuliiru, les descendants de ces immigrés gagnèrent l'actuelle Chefferie des Bavira et y fondèrent les villages de Galye, Munanira, Kishembwe et KalongeKataka. Ces villages étaient essentiellement dirigés par eux, selon un autre récit produit par René LOONS dans son livre Le Territoire des Bafulero. Malheureusement ces sources et nombreuses d'autres encore, ne s'accordent pas sur une date précise pouvant être considérée comme point marquant le début des arrivées de ce peuple dans les espaces susmentionnés. Cette difficulté serait le résultat des migrations par vagues successives ainsi que du fait de la rédaction a posteriori des récits sur ces migrations, les auteurs n'ayant pas été des témoins oculaires de ces événements. Toutefois la somme
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des récits s'accordent sur le fait que le peuple Ruanda était présent sur le sol de l'actuelle République Démocratique du Congo avant 1885, date du partage de l'Afrique par des puissances européennes à Berlin, en Allemagne. L'on pourrait se poser la question de savoir pourquoi les récits présentés n'indiquent pas le passage des Ruanda au village MULENGE pour justifier l'appellation de Banyamulenge ? Il existe également des récits des auteurs européens qui font allusion à cet établissement du peuple Rwanda au village Mulenge, les enquêtes sociologiques postérieures auprès de sages de ce milieu ayant confirmé les faits. En effet, une première vague des Ruanda conduits par SAGITWE, serait partie de KAKAMBA, actuel Groupement du même nom dans la Chefferie Plaine de la Ruzizi, précisément au lieu actuellement, appelé BWEGERA et aurait atteint Lemera, sous le règne du Roi des Bafuliiru NYAMUGIRA II qui, après leur bref séjour dans la capitale de ce royaume, leur aurait demandé d'aller s'installer au village MULENGE, déjà occupé par des pygmées BASHAMWA, ascendants de l'actuel Chef du Village Mulenge I, Monsieur YAWÉ. Ce séjour plus ou moins longue des Ruanda dans ce village, aurait été à la base du choix de l'appellation de Banyamulenge en lieu et place de celle de Banyaruanda prêtant à confusion comme ci-haut décrit. Disons en passant que selon les mêmes récits des vieux sages, SAGITWE aurait été surnommé KAYIRA à cause de sa question répétitive qu'il ne cessait de poser aux autochtones pygmées en voulant s'orienter. Il aimait dire en Kinyaruanda : mundangire a kayira ko kujya ku Murenge signifiant littéralement Indiquez-moi le chemin de Mulenge De là son surnom aurait pris de forme jusqu'à surplanter son vrai nom de SAGITWE. Ses descendants portent encore, jusqu'à ce jour, ce nom comme identifiant de leur famille du clan ABASINZIRA. De MULENGE, un grand groupe des Ruanda, conduits toujours par le même chef SAGITWE KAYIRA, migra vers le sud et s'installa à MUHANGA. Rappelons en passant que l'Honorable Frédéric GISARO MUHOZA est né dans ce village du Groupement de Kigoma, Chefferie des Bafuliiru, Territoire d'Uvira dans la Province du Sud-Kivu, même si sa famille a dû, par la suite, migré vers la région de RURAMBO. C'est de ce village MUHANGA que seraient partis les Ruanda, dont parle WEISS, dans son récit et qui auraient pris la direction sud vers les hauteurs de l'actuelle Chefferie des Bavira qu'ils ont atteint en 1802. Sans poursuivre avec d'autres récits sur l'établissement des Ruanda dans les Territoires de Fizi et Mwenga-Itombwe, revenons sur la confusion délibérément orchestrée concernant les Banyamulenge migrants de la période précoloniale et les réfugiés Tutsi Rwandais de 1959. Ces réfugiés fuyant la répression des militants du PARMEHUTU, parti de Grégoire KAYIBANDA, ayant déchu le Roi KIGERI V, se sont déversés dans les 4
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pays limitrophes du Rwanda. Au Congo, précisément dans l'actuelle Sud-Kivu, ils ont été installés dans des camps des réfugiés de Lemera, Mulenge et Katobo, dans la Chefferie des Bafuliiru, par le HCR. Comme à tous les réfugiés, il leur avait été demandé de s'abstenir d'interférer dans la politique du Congo. Cet organisme de l'ONU connaissait le passé politique de ces réfugiés dans leur pays d'origine. Avec les troubles politiques des années qui ont suivi l'accession de notre pays à l'indépendance, le HCR, informé d'une éventualité de l'extension de la rébellion muleliste vers l'Est du pays, précisément dans le Territoire d'Uvira, a pris des précautions de transférer ces réfugiés vers le Camp abritant d'autres Tutsi au site de GATERI, dans l'actuelle province de CIBITOKE au Burundi voisin. C'est de cette manière que les camps de Lemera, Mulenge et Katobo auraient été vidés de leurs réfugiés Tutsi Rwandais avant le début de la rébellion de 1964, dans la région d'Uvira. Le reste des réfugiés éparpillés à travers la plaine de la Ruzizi, se sont vus contraints de fuir vers le Burundi au début des hostilités mulelistes. Il est, en effet, malhonnête de considérer ces réfugiés de 1959 comme étant les mêmes Banyaruanda devenus Banyamulenge, pour des raisons susmentionnées. B. Les Banyamulenge sont-ils des congolais ? Une partie de la réponse est déjà donnée dans la description ci-haut faite sur leur installation très ancienne sur l'actuel territoire de la RDC. En effet, tous les récits écrits ou provenant de la tradition orale, confirment à suffisance cette évidence. Il serait, en effet, arbitraire de considérer comme réfugiés, les membres d'un groupe socio-anthropologique qui s'est installé dans une région avant le partage de l'Afrique par les puissances européennes, qui ont fixaient les limites fondatrices des États actuels. Quel que soient les textes forgés sur la question sur la nationalité congolaise, aucun ne permet de démontrer l'exclusion des Banyamulenge de cette nationalité congolaise. Des politiciens et autres pseudo-chercheurs à la recherche de positionnement et de clientélisme politiques, s'activent à démontrer sans convaincre, que les Banyamulenge ne constituaient pas une ethnie ou une tribu congolaise aux termes des dispositions de l'article 10 alinéa 2 de la Constitution du 18 février 2006. Ils fondent leur argumentaire sur le fait que cette dénomination ne figurerait pas sur la liste des 450 tribus et ethnies fondant le peuple congolais. S'il ne s'agirait pas d'une ignorance, ce serait alors un acte délibéré pour nuire. Nous venons de démontrer, sous réserve d'être scientifiquement contredit, que les Banyamulenge actuels, jadis appelés Banyaruanda, sont le même groupe ethnique présent sur l'actuelle RDC avant même la création de l'État Indépendant du Congo par Léopold II, Roi des Belges.
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En plus, existe-t-il un document juridique qui limite les ethnies et tribus de la RDC à 450 pour que toute autre découverte d'omissions éventuelles fasse l'objet du vote d'une loi additive ? Nous voudrions citer ici le cas des pygmées qui sont, dit-on les premiers occupants de la RDC. Quelqu'un peut-il nous donner le rang qu'occuperaient ces compatriotes sur cette fameuse liste des tribus et ethnies de la RDC ? C'est dire donc que brandir cette liste ne constitue en rien une preuve de la négation de la nationalité des Banyamulenge. En conséquence et au terme de l'article 10 alinéa 1 de la constitution du 18 février 2006, tout membre de l'ethnie Banyamulenge, qui n'a pas opté pour une autre nationalité, est congolais d'origine comme tout autre congolais du centre, de l'Est, de l'Ouest, du Nord et Sud, remplissant les conditions requises par l'alinéa 1 de l'article constitutionnel ci-haut, mentionné. Les pseudos chercheurs actuels recourent à des théories très anciennes pour expliquer le déni de nationalité aux Banyamulenge et à leurs congénères Tutsi en avançant des critères comme : - La culture incompatible à celle des autres congolais Ces chercheurs ignorent volontairement que les éléments constitutifs de toute culture d'un peuple sont principalement la langue, les us et coutumes (mariage, éducation sociale, mode de vie etc.) Pouvons-nous savoir si les 450 tribus et ethnies actuellement brandis comme constituant le peuple congolais, auraientils la même culture ? Nous avons également découvert que cette théorie de l'uniformité de la culture vient des penseurs et anthropologues allemands, précurseurs de l'idéologie nazie sur la suprématie des races humaines. Tout le monde connaît les ravages de cette théorie lors de la seconde guerre mondiale provoquée par le tristement célèbre Adolf Hitler. Six millions des juifs ont tués dans ce qui est aujourd'hui reconnu comme étant le plus grand holocauste du 20e siècle. - L'acceptation par les autres groupes ethniques ou tribaux Il s'agit d'une autre absurdité avancée par des aventuriers chercheurs. Notre pays a connu des affrontements entre des tribus voisines dans l'Équateur (la guerre des Enyele), dans le Mai-Ndombe, où l'administration du Territoire concerné a été jusqu'à ce jour confiée à un Colonel FARDC de l'ethnie Banyamulenge, ayant arrêté les tueries mutuelles entre ces compatriotes ainsi que récemment dans les plateaux des Bateke où deux tribus s'entredéchiraient. Ceux qui se sont affrontés dans tous ces coins du pays restent congolais malgré leurs différends et les affrontements qui s'en ont suivi. - Les Banyamulenge seraient à la base des guerres qui ont déchiré le pays. D'où ils ne peuvent être considérés comme des congolais. Cet argument ne tient non plus la route car il n'est, non seulement basé sur la globalisation des actes commis par une infime partie des Banyamulenge, mais aussi, il démontre l'ignorance de l'histoire des conflits armés de notre pays.
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Tenez, le 11 juillet 1960, Moïse CHOMBÉ proclame la République du Katanga, ses mutins et lui-même sont du Haut Katanga, en majorité de la tribu Karund ou Karunda. Ont-ils été déchus de leur nationalité congolaise après leur défaite ? Dans les années quatre-vingt, L.D KABILA dit Mzee, mène des expéditions meurtrières dans le Territoire de Moba dans l'actuelle province de Tanganyika. Est-il devenu étranger après son échec face aux forces régulières ? Ma conclusion est sans appel, les Banyamulenge sont des congolais d'origine. Ils sont appelés, comme tous les congolais, à faire preuve de patriotisme sans faille. II. DES TEXTES DE LOIS SUR LA NATIONALITÉ CONGOLAISE Nous n'avons rien de long à disserter là-dessus sauf de dire que l'instabilité de ces textes ont, plus d'une fois, rendu apatrides des centaines des milliers des compatriotes et créé des foyers des tensions ethniques qui s'observent, jusqu'à présent, dans la région. Sans trop entrer dans les détails de toutes les lois sur la nationalité congolaise, voyons comment l'une d'elles a contribué à exacerbée les divisions des peuples du Kivu. Il s'agit de la loi Nº 1981/002 du 29 juin 1981 sur la nationalité zaïroise. Ce texte est considéré comme celui qui a rendu apatride les Banyamulenge et autres Tutsi du Kivu. Dans son exposé des motifs, il est expressément écrit ce qui suit : Tirant toutes les conséquences de ce principe, la présente, outre qu'elle abroge la loi Nº 72-002 du 5 janvier 1972, annule---l'article 15 de ladite loi qui accordait collectivement la nationalité à certains étrangers établis au Zaïre Ainsi, l'article 4 de cette loi disposait de la manière suivante : Est zaïrois au terme de l'article 15 de la Constitution, à la date du du 30 juin 1960, toute personne dont un des ascendants est ou a été membre d'une des tribus établies sur le territoire du Zaïre dans ses limites du 1er août 1885, telles que modifiées par les conventions subséquentes. Jusquelà, les Ruanda de WEISS dits Banyamulenge, à ce jour, se trouvaient dans la période leur conférant la qualité d'être appelés zaïrois (actuellement congolais). Mais une confusion a été savamment entretenue dans cette nouvelle loi surtout dans son application sur le terrain. Certaines personnes bien qu'installées dans l'actuelle RDC dans la période fixée par cette loi, se verront considérées comme des étrangers au motif fantaisiste qu'il était impossible de distinguer les Tutsi et de les classer selon les dates de leur arrivée. Les pouvoirs publics, se référant à la fameuse liste des 450 tribus et ethnies, ont carrément ignoré la nationalité des Tutsi, de Rutshuru à Minembwe en passant par Masisi et Kalehe montagneux au motif qu'ils n'appartenaient à aucune tribus parmi les 450. Comme conséquence de cette nouvelle loi, il y a eu : - des centaines des milliers des compatriotes rendus apatrides, - sabotage en 1984, des opérations de recensement général dans le Rutshuru, Masisi, Kalehe et les hauts plateaux de Fizi, Mwenga-Itombwe et
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Uvira, - Invalidation des mandats des de tous les Tutsi délégués de leurs base à la Conférence Nationale Souveraine, CNS de 1991-1992, au motif de détention d'une nationalité douteuse sans autre forme de recours. Cette mesure avait entraîné également l'invalidation d'autres ressortissants du Kivu à faciès Tutsi, principalement certains Bashi et Bahavu. Cette loi a été brandie en 1995 au cours d'une des plénières du Haut Conseil de la République/Parlement de Transition (HCR/PT) issu de la Conférence Nationale Souveraine. Une Commission avait été mise en place pour investiguer au Nord-Kivu et au SudKivu en vue de recenser les étrangers et décider de leur sort. La Commission VANGU, du nom de son Chef de délégation, l'honorable VANGU MAMBUENI, s'était alors transportée sur le terrain et produit un rapport sans surprise : les Tutsi dits rwandophones pour la circonstance, étaient des étrangers. La plénière dirigée, ce jour-là, par le Vice-président du HCR/PT, l'honorable ANZULUNI BEMBE, en l'absence de son Président, l'Archevêque MONSENGWO PASINYA, prendra une résolution historique d'expulser du territoire national, sans autre forme de procès, non seulement tous les réfugiés hutu rwandais de 1994 mais également tous les supposés étrangers, les rwandophones Tutsi, au 31 décembre 1995. Cette résolution rencontrera l'opposition des certains conseillers de Mobutu, la jugeant très dangereuse pour la sécurité intérieure et extérieure du pays et ne sera plus appliquée. Voilà le décor dans le lequel la guerre dite de l'AFDL, que des journalistes étrangers ont, abusivement appelée guerre des Banyamulenge, surprend les autorités zaïroises. Cette guerre et d'autres qui ont suivi, n'ont jusqu'à ce jour, réussi à trouver des solutions aux problèmes ethniques du Kivu malgré la loi actuelle sur la nationalité congolaise qui semble pourtant avoir été rationnelle par rapport aux textes précédents. Bien que l'apatridie consacrée par la loi de 1981 ce soit éloignée d du présent texte, des politiciens et autres opérateurs extrémistes continuent à distiller des messages de haine ethnique non seulement dans les réseaux sociaux mais chose étonnante, même dans le Temple de la démocratie à savoir l'Assemblée nationale. En effet, les envolées oratoires rappelant les débats au sein du Haut Conseil de la République/Parlement de Transition, avaient été entendues et des termes comme Tutsi Rwandais ou réfugiés Rwandais avaient refait surface. Il est à rappeler que la plénière s'était enflammée de manière inattendue lors du débat sur, l'on s'en souvient, l'installation de la Commune de Minembwe. III. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS L'analyse que nous venons de proposer aux congolaises et congolais, est une alerte provenant d'un observateur avisé des questions de sécurité, paix et réconciliation dans la région du Kivu. Nous sommes partis de la question de savoir si la nationalité des Banyamulenge était une réalité ou un leurre politique. Après passage en revue des évènements qui se sont déroulés au Kivu
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en général et dans la région des hauts plateaux du sud de la province du SudKivu en particulier, il va de soit que les Banyamulenge et autres Tutsi de Kalehe et du Nord-Kivu, sont bel et bien des congolais au terme des dispositions de l'article 10 alinéa 2 de la Constitution du 18 février 2006. Mais les pouvoirs publics n'ont jamais mis en place des structures pour la vulgarisation de cette disposition et informer correctement les congolais sur la problématique de la nationalité des Tutsi et de leur éviter des interprétations erronées, conduisant très souvent à des heurts à caractère ethnique. Il est dès lors clair que cette disposition supposée avoir fixé les conditions requises pour qualifier les habitants de la RDC comme congolais ou pas, peine à être acceptée par une partie non négligeable de la population congolaise. D'où ce que nous avons appelé un leurre politique auquel nous concluons sans ambages. Que faut-il faire pour que cette situation s'amé s'améliore et devienne conforme à la Constitution et à la loi sur la nationalité ? Des recommandations ci-après, sont préconisées. Il s'agit de : 1) La création d'une Commission Vérité et Réconciliation pour les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu à la manière de l'Afrique du Sud, et ceci, à l'issu d'une Conférence à organiser sur la sécurité et la paix au Kivu, pour : - Passer au peigne fin tous les cas de violations mutuelles des droits de l'homme, - Amener le peuple de cette région à se pardonner mutuellement et d'enterrer la hache de guerre, - Proposer des projets intégrateurs capables de mettre ensemble les ex-belligérants lors de l'exécution desdits projets, 2) Mettre en place une programme spécial de reconstruction du Kivu Cette espèce de "Plan Marshall" pour le Kivu aurait comme objectif de refonder le tissu socioéconomique de cette région dévastée par des guerres récurrentes. Ce gigantesque plan nécessiterait l'appui des partenaires traditionnels de la RDC. Il concernerait toutes les populations des zones touchées par les conflits armés dans le Kivu (Nord-Kivu et Sud-Kivu) 3) Mettre en place des mécanismes pour une Justice transitionnelle pour : - Juger les cas des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par tous les belligérants depuis 1996 à ce jour, - Exiger des réparations éventuelles en faveur des victimes vivantes ou de leurs proches, - Indemniser les populations de plusieurs manières pour leur permettre de reprendre leurs activités économiques traditionnelles. 4) Financer les activités du P-DDRCS (Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation). 5) Clarifier le rôle du P-DDRCS par rapport à la RAD (Réserve Armée pour la Défense de la République) et éviter ainsi la confusion pouvant entraîner des heurts dans leur application sur le terrain,
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6) Aux parlementaires et autres politiciens congolais, d'éviter toute manipulation des dispositions constitutionnelles sur la nationalité congolaise et mettre plutôt définitivement un terme à l'apatridie politique des certains compatriotes, source des malaises et des conflits armés interminables ainsi que de l'instabilité chronique dans la région du Kivu. Merci encore pour avoir accepté de nous lire. L'œuvre humaine étant toujours imparfaite, nous nous mettons, dès à présent, à la disposition des lecteurs, pour des éventuelles corrections, suggestions ou recommandations supplémentaires, allant dans le sens de ne rechercher que la paix, la réconciliation, pour un développement durable de notre pays, en général, et de la Région du Kivu, en particulier. Fait à Bukavu, ce 28 septembre 2024. Godefroy Muhivwa Ngwebo, Député national honoraire, Expert en paix et réconciliation à l'Est du pays et dans la région des grands lacs Contacts : WhatsApp : +243891922169 Tél : +243998911088 E-mail :
Adolphe Muzito, Premier Ministre Honoraire et Leader de Nouvel Elan
Professeur Yangambi Matthieu Waakal’Ewae
Tribune libre
Tentatives des réponses aux questions soumises
par M. Muzito, Ancien Premier Ministre
de la République Démocratique du Congo
(Par le Professeur Yangambi Matthieu Waakal’Ewae)
Dialogue : pourquoi faire, entre qui et autour de qui ? RDC : Adolphe Muzito pose dix questions à la classe politique congolaise ! Publié par La Prospérité septembre 23, 2024 Adolphe Muzito Fumutshi, Premier Ministre Honoraire et Leader de Nouvel Elan. |
‘’Les discussions et échanges, dans le cadre du dialogue, autour de ces dix questions permettront de retrouver, d’une part, la cohésion et l’unité nationales face à l’agression de notre pays, dans sa partie Est et, d’autre part, la paix et le développement sur l’ensemble du territoire national’’, soutient, mordicus, Adolphe Muzito Fumutshi, Premier Ministre Honoraire et Leader de Nouvel Elan.
Dialogue : pourquoi faire, entre qui et autour de qui ?
Notre point de vue : Le dialogue est ce que nous ne souhaitons pas vraiment car les dialogues passés ont toujours abouti aux partages du gâteau-Congo entre les participants et/ou groupes participants. Nous pensons plutôt que compte tenu de la situation sociale dégradante du peuple Congolais et l’insécurité à l’Est du pays qui annihilent l’avenir des jeunes et les maintiennent dans une souffrance quotidienne sans issue entretenues par des ennemis du Congo, un Forum Patriotique Indépendant, a l’instar de la Conférence Nationale Souveraine (CNS)du temps du Président Mobutu, aboutirait à une cohésion nationale tant souhaitée et qui serait un catalyseur pour la fin de la guerre à l’Est et la prospérité pour le Congo entier.
M. Muzito : Si nous pouvons être d’accord avec l’idée d’un dialogue, les 10 questions que celui-ci pourrait ou devrait soulever sont les suivantes :
- Quelle est l’opportunité dudit dialogue et quels seraient les sujets à y traiter ?
Notre point de vue : A lieu de parler du dialogue, nous voudrions plutôt parler du Forum Patriotique Indépendant (FPI), qui serait une réunion des penseurs congolais en vue de prescrire des solutions indispensables pour remettre au Congo sa réputation de l’autrefois.
Les sujets à traiter dans le FPI seraient tous les sujets qui concernent la vie sociale et économique des Congolais et le développement du Congo. Après un « Brainstorming » patriotique, les problèmes seront détectés et clarifiés puis discutés profondément par des penseurs spécialistes en la matière.
- Qui en seraient les parties-prenantes ?
Notre point de vue : Des penseurs sélectionnés membres de l’Union Sacrée pour la nation, membres de l’opposition, membres de la société civile ainsi que des penseurs indépendants « free-lances » vivant au Congo comme dans la diaspora seront les parties-prenantes. - Quelle serait l’Autorité organisatrice dudit dialogue ?
Notre point de vue : Avec des cris constants pour la paix et de la prospérité au Congo, avec la recherche profonde de la cohésion nationale, toute autorité nationale qui œuvre pour le développement du Congo doit se sentir interpellée et obligée de contribuer à des résolutions pour le bien-être des Congolais et le développement du Congo. Pour ainsi dire, le FPI interpelle le Président de la République Démocratique du Congo. Il est toutefois libre de répondre à cette interpellation ou de simplement l’ignorer. - Quel serait le texte (privé ou public) qui instituerait ce dialogue ainsi que l’instance chargée de le coordonner ?
Notre point de vue : Tout doit être adopté à partir de la CNS puis adapté aux réalités politiques actuelles. Ça ne sera pas réinventer la roue plutôt l’ajuster pour améliorer.
L’organisation interne du FPI se choisira un coordonnateur des activités.
- Quelle serait la nature juridique de ses résolutions ou actes ?
Notre point de vue : Puisque le Forum sera Patriotique et Indépendant, les penseurs dans le Forum, les juristes, seront dans l’obligation de traiter des problèmes juridiques avant les démarrages des travaux pour que les résolutions ou actes soient opposables à tous les Congolais. Ainsi, les négativistes et les ennemis du Congo seraient facilement identifiés.
- Quelle serait l’opposabilité des résolutions ou des actes de ce dialogue vis-à-vis des Institutions de la République et du peuple Congolais ?
Notre point de vue : La République Démocratique du Congo appartient au peuple Congolais. Mais les politiciens véreux cherchent à s’en approprier par des mauvaises manières et des actions antipatriotiques. La cohésion nationale recherchée est à la base de cette appartenance irrévocable et inhérent à la nature Congolaise. Le peuple a droit de se mettre ensemble pour chercher des solutions nécessaires pour développer le pays. Cela va de leur responsabilité, de leur obligation d’assainir la politique nationale pour le bien de chaque citoyen et pour valoriser la DRC. Les penseurs dans le FPI représenteront le peuple congolais et les débats seront focalisés et basés sur le bien-être du Congo et du peuple Congolais. Le peuple d’abord et le peuple est Roi. Nous devons entrer dans le FPI riches de cette mentalité patriotique.
- Ce dialogue serait-il investi du pouvoir de préparer à l’intention du peuple un projet de Constitution définitive en vue de dissoudre l’actuelle Constitution (de Février 2006) adoptée par un parlement de facto où siégeaient des députés non élus, mais plutôt nommés par un Président de la République, lui-même non élu et promulguée par le même Président de facto, Monsieur Joseph Kabila ?
Notre point de vue : Les membres sélectionnés pour participer au Forum ressortiront de toutes les provinces du pays. Ce qui signifie que le Forum sera représenté par des penseurs ressortissants de toutes les provinces. Ces penseurs travailleront pour la survie du Congo et du peuple Congolais. Par conséquent, pour démontrer le patriotisme et le nationalisme, nul ne pourrait se permettre de banaliser les résolutions requises pour un meilleur avenir du Congo et du peuple Congolais.
Si les penseurs dans le Forum décident du changement de l’actuelle Constitution (de Février 2006), c’est que le peuple Congolais approuve le changement. Les penseurs dans le Forum ne travailleront pas pour avancer les partis politiques ou des individus plutôt pour peaufiner l’honneur du Congo et du peuple Congolais.
- Quelles seraient les Institutions (actuelles ou de Transition) chargées d’appliquer ces résolutions ou ces actes ?
Notre point de vue : Les institutions chargées d’appliquer les résolutions ou les actes du Forum seront décidés dans le Forum pour éviter ou éliminer les tendances dictatoriales de certains et favoriser la gouvernance ou la démocratie pour la réussite de la refondation de la nation congolaise.
- Lesdites Institutions seraient investies de leurs attributions par quelle Autorité ?
Notre point de vue : La première autorité nationale, contesté ou non, est le garant de la paix et de la prospérité au Congo. Avec toute cette charge, la capacité de porter le Congo dans son cœur, Il serait inconcevable qu’il ignore cette interpellation sans justifications solides et convaincantes. Les Congolais respectent leurs autorités même si elles prenaient des décisions incompatibles a leurs sorts.
- Quel serait l’objet d’une réconciliation éventuelle et qui seraient les parties-prenantes concernées par ladite réconciliation ?
Notre point de vue : Les membres participants au Forum auront comme mission de réconcilier les enfants du Congo dans l’esprit de « les linges salles se lavent en famille ». De façon inhérente, tout Congolais aime le Congo. Sans cet amour profond du Congo, les ennemis du Congo auraient déjà à diviser ou à dépecer le Grand Congo en quelques petits pays : diviser pour régner facilement (divide and conquer).
Sans parler de parties-prenantes, le peuple Congolais sera le seul à sortir gagnant et grand bénéficiaire des efforts fournis par le FPI.
M. Muzito : Les discussions et échanges, dans le cadre du dialogue, autour des questions ci-haut, permettront de retrouver, d’une part, la cohésion et l’unité nationales face à l’agression de notre pays, dans sa partie Est et, d’autre part, la paix et le développement sur l’ensemble du territoire national.
Notre point de vue : Nous approuvons l’idée exprimée ci-dessus par Mr. Muzito. Nous partons avec la conviction qu’une seule personne ne peut se targuer être capable d’apporter solutions aux maux qui compliquent la paix et la prospérité tant attendues au Congo pour aboutir au bien-être social et économique du peuple Congolais.
Nous ne pouvons pas faire mieux que ou comme les autres si nous ne savons pas ce que les autres font chez eux.
Nous ne pouvons pas développer le Congo, notre pays, si nous n’avons pas d’expériences de voir comment les autres pays se sont organisés et comment ils travaillent pour continuellement développer leurs pays.
Nous devons avoir des références mentales pour faciliter le développement global du Congo. Notre pays a non seulement des ressources naturelles mais aussi des capacités intellectuelles de grandes valeurs.
Le Forum Patriotique Indépendant est une opportunité pour les Congolais à contribuer au décollage du Congo avec une politique nationale effective.
Patriotiquement vôtre,
Professeur Yangambi Matthieu Waakal’Ewae
Tél : +243 999 035 079
E-mail :
Le feuilleton de la probable modification de la constitution en RDC fait la une, sur toute l'étendue du territoire national et ailleurs.
Assez des personnes en parlent sans pour autant avoir de la matière à ce sujet.
D'après Yannick Croco Mukendi, Cadre de l'UDPS Tshisekedi en province du Nord Kivu et Coordonnateur National de la Génération Félix Tshisekedi Asbl en sigle GFT, il est important de se ressourcer sur ce sujet et éviter de parler sur ce sujet sans rien dire en lieu et place de critiquer.
D'après lui, aucune loi n’est immuable, si la société qu’elle régit ne l’est pas.
" La constitution congolaise n’échappe pas à cette règle. C’est pourquoi, chaque constitution prévoit des normes sur la procédure de sa révision, lesquelles doivent être respectées lorsqu’on doit procéder à une révision constitutionnelle dans un État de droit.
Cette autonomie régulatrice de la constitution est l’expression de sa suprématie sur toutes les normes existant dans un ordre juridique donné. On comprend dès lors que la procédure de révision d’une constitution doit revêtir une certaine rigidité, contrairement à celle d’une simple loi.
La Constitution congolaise consacre son titre VII à des règles sur sa révision constitutionnelle.
Depuis la promulgation de cette constitution en 2006, l’UDPS par l’Opiniâtreté de son leader maximo le Sphinx de limté Etienne Tshisekedi Wa Mulumba d’heureuse mémoire et ses membres avaient soutenus le changement et plusieurs modifications des dispositions de cette constitution qu’ils avaient qualifié d’incohérente dans certaines de ses dispositions " précise Yannick Croco Mukendi.
Et d'ajouter
" Nous tous étions contre le changement ou la modification de cette constitution par le régime de monsieur kabila par ce que connaissions que cette dernière été taillée à sa mesure depuis sa confection, cela avec toutes les conséquences qu'on allaient pu en tirer.
Nous devons réécrire ensemble notre histoire en couleur et je soutiens personnellement cette modification constitutionnelle pour deux raisons majeures :
1. Depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale, la RD.Congo, s’est révélé comme un état à vocation parlementaire.
Toutes les fois que l’élan démocratique s’est manifesté au cours de son histoire ; ( Table ronde, Conclave de l’omnium, Conférence Nationale Souveraine et Dialogue Inter congolais), le parlementarisme a été logiquement posé comme fondement publique.
Le parlementarisme rationalisé à la française aura été le choix de la constitution du 18 février 2006, soit un régime semi-présidentiel.
C’est à dire que la loi fondamentale consacre un régime dualiste le premier ministre engage la responsabilité du gouvernement devant la représentation nationale, tandis que le chef de l’État détient le pouvoir de dissolution du parlement.
Cela est une grande disharmonie, dans un grand pays comme le nôtre.
2. L’intelligence politique, juridique et économique ont été exploitées de manière malencontreuse dans cette loi fondamentale… l’initiative de la révision constitutionnelle est réglée à l’article 2018 de la constitution ali. 1. Elle appartient concurremment au président de la République, au Gouvernement après délibération en conseil des ministres, à chacune des chambres du parlement à l’initiative de la moitié de ses membres, à une fraction du Peuple congolais constituée de 100.000 personnes, s’exprimant à l’une de deux chambres.
L’article 229 de l'actuelle constitution précise qu'aucune révision ne peut intervenir pendant l’état de guerre, l’état d’urgence ou l’état de siège ni pendant l’Intérim de la Présidence de la République et ni lorsque l’assemblée nationale et le Sénat se trouvent empêchés de se réunir librement " conclut Yannick Croco Mukendi.
Guellord Risasi