A l’occasion de la journée internationale de la femme, l’ASBL Light (lumière), a organisé ce mercredi 8 mars 2023, au lycée Toyokana situé dans la commune de Kasa-Vubu, une conférence débat basée sur l’innovation, le changement technologique et l’éducation à l’ère du numérique pour réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et jeunes filles. Devant les lycéennes, quatre interventions ont été à l’ordre du jour notamment: Mesdames Gémina Diantama, Lufuma Princilia, Goreti Kat et Deborah Mimonekene.
Prenant la parole la première, Gémina Diantama a axé son message sur l’autonomisation de la femme à l’ère du numérique. Elle a d’abord expliqué qu’une femme autonome est celle qui apporte la solution aux problèmes sans compter sur les autres et non celle qui est considérée comme un instrument qui doit toujours donner des conseils à l’homme pour son émergence.
Vu les ‘’futilités’’ qui se passent sur les réseaux sociaux, Gémina Diantama a exhorté les lycéennes à ne pas utiliser l’internet non seulement comme un outil de distraction mais plutôt un canal par le quel on peut être formé et informer des innovations qui vont un jour contribuer à notre autonomie. «Moi qui vous parle, si je suis aujourd’hui chef d’entreprise, c’est parce que j’ai été formé sur les réseaux sociaux, cela a permis mon épanouissement, maintenant je suis utile et autonome », a-t-elle témoigné.
Mme Goreti Kat, pour sa part, a centré son intervention sur la réalisation de ses rêves dans le monde du numérique où elle a expliqué qu’on peut créer sa propre entreprise et se stabiliser du point de vue financier sans attendre qu’on n’obtienne un certain âge avancé comme l’a toujours dit Pierre Corneille que ‘‘la valeur n’attend point le nombre d’années’’. «Connectez vos rêves dès maintenant à internet, ne vous dites pas que vous êtes encore trop jeunes à réaliser ce que d’autres adolescents ont fait, utiliser tiktok, Instagram, etc… pour montrer au monde ce que vous faites », a expliqué Goreti Kat.
En tant que styliste et modéliste, Deborah Mimonekene a tablé sur l’importance du numérique dans le modélisme. Elle a expliqué que le numérique est un outil qui a aidé à performer les machines utilisées en broderie, en stylisme …etc. Elle a insisté sur le fait que les réseaux sociaux ont facilité la tâche de relier leur métier à leurs clients.
Prenant la parole en dernier, Mme Lufumu a entretenu l’assistance sur l’ingénierie où elle a insisté sur le fait que toutes femmes et filles puissent s’y intégrer en ôtant de leurs pensées que ceci n’est réservé qu’aux hommes. «Nous sommes tous sur le même pied d’égalité, ne nous sous-estimons pas par rapport aux hommes, car nous avons aussi les aptitudes de créer et contribuer au développement du pays», a-t-elle déclaré.
Répondant toutes aux questions des lycéennes, les intervenantes ont centré leur réponse sur la condition sine qua non d’adhérer aux nouvelles technologies qui sont les réseaux sociaux qui leur permettront de transformer leurs rêves en réalité et montrer au monde dès maintenant ce qu’elles valent au lieu d’attendre demain.
Doudou Cibambe
All Stories
La commissaire général en charge de l’Environnement et Aménagement de la Ville de Kinshasa procède, à partir de jeudi 18 mars prochain, au début de l’opération coup de poing nuisance sonore ce jeudi 18 mars, dans le cadre de Kinshasa Bopeto.
Après plusieurs décennies de labeur concernant l'accès à l'eau potable, la mission catholique Isingu dans le secteur Kipuka à sept kilomètres de Kikwit, dans la Province du Kwilu recouvre son sourire. L'eau potable jaillit enfin, en pleine mission.
Cinq bornes fontaines et la population puise de l'eau sans peine actuellement.
C'était l'œuvre de la Fondation Musukulu, une des structures de développement qui évolue dans la province du Kwilu depuis quelques années.
"C'est un Ouf de soulagement maintenant. Les femmes et les enfants parcouraient de longues distances en traversant des colines et des forêts", témoigne Guy Babakala, un habitant de ce coin du pays rencontré devant une borne fontaine.
Selon lui, en effet, le secteur Kipuka a plusieurs villages qui n'ont pas encore accès à l'eau potable. Il faut que de telles actions continuent.
"Que le gouvernement central suive le pas de la Fondation Musukulu afin que les milieux ruraux se développent petit à petit", indique-t-il.
Le coût global des travaux n'a pas été révélé.
La Formation Musukulu est une structure sans but lucratif de droit congolais. Elle existe depuis 2019.
Elle a déjà réhabilité quelques routes de dessertes agricoles dans le secteur Niadi-Nkara, secteur Imbongo. Depuis 2021, cette Fondation aide des femmes en milieu rural à leur autonomisation économique via la technologie appropriée (fabrication des savons, des pains améliorés, des laits d'arachides, des jus d'orange etc.). La structure se lance aussi à l'élevage des porcs afin d'améliorer la sécurité alimentaire.
Badylon Kawanda
Les sinistrés de la catastrophe de Matadi Kibala dans la commune de Mont-Ngafula, ont protesté ce lundi 06 mars devant le palais de la nation à Kinshasa, pour réclamer ce qui leur a été promis par le gouvernement. Il s’agit de la restitution de leurs biens perdus lors de cet accident qui a causé plusieurs décès et dégâts matériels.
Dans cet accident, plusieurs personnes ont perdu leurs parcelles et d’autres des biens matériels. Pour soulager les familles des victimes, le gouvernement congolais avait pris l’engagement de les indemniser. Depuis lors, la promesse semble être oubliée, ces familles passent actuellement une vie difficile. Certains affirment avoir passé des nuits dans des églises de leurs quartiers pour ceux qui ont perdu des parcelles. C’est ainsi qu’ils se sont mobilisés à travers un sit-in devant le palais de la nation pour obtenir gain de cause.
«Quand il y a eu la pluie du 12 décembre 2022, la route était séparée en deux. L’eau de la pluie a débordé dans notre quartier et a causé des morts et beaucoup de gens ont perdu leurs parcelles, le gouvernement congolais a enterré les morts, mais les vivants jusque-là il n’y a rien pour eux. Pourtant, nous méritons aussi d’être indemnisés comme c’est le cas ailleurs », a déploré Alexandre Dada, responsable des sinistrés de Matadi Kibala, localité Lisanga.
A lui d’ajouter : « Nous avons fait des démarches, nous sommes allés au ministère des affaires sociales, nous sommes venus pour la première fois ici à la présidence et nous voilà encore pour la deuxième fois pour réclamer nos droits étant congolais. Bien sûr qu’on avait donné l’argent pour enterrer les morts mais les morts ne votent pas, c’est nous les vivants qui iront voter. Nous réclamons du gouvernement congolais de bien vouloir nous donner des maisons et d’autres bien que nous avons perdu parce que c’était une catastrophe naturelle».
Eunice Maleka
Une vue de la Direction Générale de la DGDA
*Les douaniers du Grand Katanga à l'école pour mieux servir la nation. C'est le moins que l'on puisse dire après le démarrage ce lundi 6 mars 2022 au Chapiteau de Pullman Hôtel de Lubumbashi de la grande session de formation sur le changement des mentalités dans les activités douanières. Le formateur en chef pour le premier module, faisant office de professeur face à ses étudiants, n'a été autre que Jacques Kangudia, le coordonnateur de la coordination pour le changement des mentalités.
Mais, avant lui, le mot de circonstance a été lu par le Directeur de ce projet de prévention, de lutte contre la corruption dans le secteur douanier, Jacques Kambala Tshilombo qui s'exprimait ainsi au nom du Chef de l'État. D'après lui, cette formation vise à donner l'orientation pour que le douanier congolais accomplisse bien sa mission. " Notre pays a besoin de prouver qu'il y a des hommes et des femmes capables d'amener ce pays vers sa destinée. Avec au total 9 pays voisins, les enjeux sont énormes pour le douanier congolais", a déclaré M. Kambala en liminaire.
La parole a été donnée à Jacques Kangudia, coordonnateur de la CCM . Il a planché sur l'éthique des responsabilités. Selon lui, si nous avons des douaniers à mentalité changée en matière d'éthique, notre pays va aller de l'avant.
S'adressant aux apprenants douaniers, une bonne centaine, M. Kangudia a insisté sur le fait que le douanier est un agent particulier au service de l'Etat à double titre : D'un côté, il permet, grâce à un travail bien fait, à l'Etat d'avoir des moyens d'accomplir des missions, et de l'autre il veille sur la sécurité de l'État à travers la vérification et l'identification rigoureuses des produits qui entrent au pays.
Et ces mots plus qu’interpellant de Kangudia : " Ceux qui sont dans les frontières doivent se rendre compte du rôle qu'ils ont pour sécuriser le pays". Il n’a pas manqué de fustiger le fait que certains douaniers véreux ont favorisé l'insécurité à cause d'un travail bâclé ou simplement parce corrompus.
M. Kangudia a fini par étaler et expliquer les maux qui gangrènent le secteur douanier : corruption, fraude, détournement, interférences, clientélisme et autres.
Après une pause de quelques minutes, la session a continué avec le deuxième module présenté par Jacques Kangudia, directeur du projet a commencé par la projection d'une vidéo où l'on voit Madame le Directeur Général de la DGDA, Blandine Kawanda s'exprimer en revenant sur ce qui ressemble à un credo : Le changement des mentalités qui rime avec le refus d'exécution des ordres mal donnés.
Pour Kambala Tshilombo, la démarche dans laquelle sont engagées la CCM et la DGDA se veut irréversible.
Question alors, qu'est-ce qui en est le socle?
Réponse : C'est le patriotisme. Une autre question : Qu'est-ce qui fait qu'on n'ait pas des résultats escomptés après tant de moyens, tant d'énergie ? La réponse renvoie à une triste réalité : " L’homme congolais est le problème du Congo. Le patriotisme échappe à l'homme congolais, a déclaré Monsieur Kangudia. Voilà qui veut dire que la dose du patriotisme congolais est lamentable. Il y a un problème de conscience collective avec souvent cette phrase : " Est ce que yo nde okobongisa mboko?".
Ce sont là des indicateurs de la conscience individuelle et collective. Et ce constat amer de M. Kambala: " Depuis plusieurs décennies, il se dégage lorsqu'on observe le fonctionnement de la RDC, il s'avère que celle-ci est malade de ses hommes et de ses femmes. Toutes les structures sociétales se sont détériorées de manière considérable, provoquant ainsi un nivellement des capacités par le bas. La douane, faisant partie de cet écosystème, n’y fait pas exception".
Voilà qui doit amener à formater, structurer et développer le patriotisme du douanier congolais.
" Vous êtes des pionniers pour que la vision du changement des mentalités s'étende sur d'autres régies", a-t-il déclaré en substance.
Gabriel Kwambamba/CP
Le Pape François vient de remanier son gouvernement composé de 9 cardinaux. Il sera dirigé par le cardinal Pietro Parolin. Ce prélat italien a déjà occupé cette fonction en 2020. Il fut ensuite nommé secrétaire de la Commission interdicastérielle pour la révision du règlement général de la Curie romaine. Mgr Mellino en sera désormais secrétaire du C9. Le cardinal Fridolin Ambongo a été reconduit comme membre du conseil des cardinaux chargés d'aider le Pape François.
Ce conseil des cardinaux est composé de Pietro Parolin, secrétaire d'État; Fernando Vérgez Alzaga, président du gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican; Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa en RDC; Oswald Gracias, archevêque de Bombay en Inde; Seán Patrick O'Malley, archevêque de Boston aux États-Unis; Juan José Omella, archevêque de Barcelone en Espagne; Gérald Lacroix, archevêque de Québec au Canada; Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg dans le pays éponyme et Sérgio da Rocha, archevêque de San Salvador de Bahia au Brésil forment le nouveau Conseil.
La prochaine réunion du Conseil se tiendra le 24 avril à 9 heures en la résidence Sainte-Marthe. La dernière réunion du Conseil, qui s'est tenue en décembre dernier, a été consacrée, entre autres, à la phase continentale du Synode en cours.
Ce conseil a été institué dès la première année du pontificat du pape François afin de l’aider à gouverner l’Église et d’étudier un projet de réforme de la Curie romaine. La création « C8 » puis « C9 » a sans doute répondu à un vœu exprimé par les cardinaux lors du conclave de 2013 à l’occasion des Congrégations générales. Certains souhaitaient en effet renforcer la collaboration entre le pape et les territoires de l’Église. Le Pape François a en outre toujours veillé à ne pas se laisser enfermer dans une structure romaine et à multiplier les sources d’informations et de conseils.
La constitution de ce petit groupe de cardinaux, beaucoup plus restreint qu’un Collège des cardinaux ou bien qu’un Synode des évêques, devait aussi permettre de travailler efficacement à la réforme de l’administration du Pape. Par ailleurs, le cardinal Fridolin Ambongo a été élevé, au mois dernier, au rang de président du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et Madagascar (SCEAM).
Emma Muntu
Ordonné prêtre depuis le 18 février 2023, le père Matthieu Ngongo a dit sa première messe dans sa langue maternelle ce dimanche 05 mars 2023 à la maison diocésaine de Kabinda, située dans la commune de Lemba. Devant sa famille biologique, religieuse et la grande communauté Songye venue de tous les coins de la capitale, le prêtre a officié sa première célébration liturgique, aux côtés de ses collègues pères de Saint Vincent de Paul.
Après avoir fréquenté le petit séminaire saint- Pie X et l’université catholique du Congo où il est sorti avec un master en philosophie et un baccalauréat en théologie à l’université saint augustin de Kinshasa, le père Matthieu Ngongo a maintenant fait son entrée dans le bain de sa mission pastorale.
Il a d’abord salué les fidèles présents pour leur présence sur le lieu et a imploré Dieu Tout-Puissant de l’assister dans cette nouvelle phase dans le champ du Christ. Il a ensuite expliqué l’importance de la messe, un endroit sacré et béni où chaque enfant de Dieu doit s’y rendre avec un esprit de purification et de sanctification pour rencontrer le Christ en qui il doit donner toute sa confiance et chez qui il peut trouver solution à tous ses problèmes.
Après que le modérateur ait lu les trois passages bibliques dont (Genèse 12 :1-4 ; 2 Timothée 1 :8-10 ; Matthieu 17 :1-9) et l’animation de la chorale qui entonnait des chants en langue Songye, père Matthieu Ngongo a pris la parole pour donner aux fidèles le pain spirituel qui est la parole de Dieu et a, à cet effet, expliqué que ‘’la Sainte bible est un livre Saint qui nous montre le chemin de la vérité et de la vie’’. «Les saintes écritures disent la vérité, c’est vraiment un chemin à suivre car si tu es appelé par Dieu, ne te pose pas beaucoup de questions pour savoir où il ira avec toi, exécute seulement et par la suite, tu verras sa gloire», a-t-il prêché.
Dans son homélie, le père a conseillé de suivre le chemin de Dieu comme l’avait fait Abraham à qui Dieu avait demandé de quitter son pays et d’aller là où il va l’indiquer, et après l’obéissance de ce dernier, il est devenu grand et prospère de même que sa postérité. «Essayez de suivre le chemin de Dieu et vous verrez sa gloire s’éclater dans votre vie », a-t-il dit.
A la clôture de la messe, s’exprimant particulièrement à la presse, père Matthieu Ngongo a exprimé ses sentiments de joie par rapport à sa première messe qu’il a célébrée dans sa langue maternelle où il s’est retrouvé au milieu des siens. «C’est pour moi une joie de célébrer ma première messe dans ma langue maternelle, car on ne peut bien glorifier Dieu qu’en sa propre langue et je me vois ici à la maison diocésaine comme devant tous mes frères de Kabinda», a-t-il déclaré.
Doudou Cibambe
«Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC». Voilà le thème, en RD Congo, de la journée internationale des droits de la Femme, le 08 mars tel qu’il a été dévoilé, la semaine dernière, par la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya Luseba.
Ce thème est tiré du thème Mondial, à savoir : «Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité des sexes». La journée internationale des femmes explorera l’impact de l’écart entre les sexes dans le numérique sur l’élargissement des inégalités économiques et sociale. Il sera également question de mettre en évidence la nécessité de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de s’attaquer à la violence basée sur le genre en ligne et facilitée par les technologies de l’information et de la communication(TIC), a fait savoir la Ministre.
Il sied de signaler que la grande célébration qui marquera en même temps le lancement officiel des activités aura lieu le mercredi 08 mars au Palais du peuple. L’objectif, pour la ministre du genre, famille et enfant, est de célébrer la journée internationale de la Femme avec la perspective de disposer d’un cadre de dialogue entre le président de la République et les femmes de toutes la RDC.
Israël Boma
Dans le souci de pérenniser la vision chère au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle d’améliorer les conditions de vie sociales des congolais, Hubert Mamba, président de La Fondation qui porte son nom, a procédé, vendredi 3 mars 2023, à l’inauguration des installations sanitaires du site des artisans mobiliers de Binza Météo.