Une table ronde des médias sur les innovations technologiques pour une participation accrue de la femme au processus électoral a été organisée, ce mercredi 5 avril 2023, au centre culturel Boboto à Kinshasa. Ce colloque a été organisé par la structure internews, en collaboration avec Toile Brillante. Ce rendez-vous a connu des interventions actives de différents panélistes choisis pour animer cette conférence. D’entrée de jeu, M. Nestor Maroyi, chargé d’éducation civique électorale et de sensibilisation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a, dans son intervention, présenté un état des lieux du processus électoral en cours au pays, en se questionnant sur «où en sommes-nous ?». A huit mois de la date prévue pour la tenue des élections, M. Maroyi s’est attardé dans son schémat d’idées sur les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs encore en cours dans la province du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de Maniema, de l’Ituri, de Tshopo, au Bas-Uélé et au Haut-Uélé. «La CENI a déjà commencé à traquer les doublons à travers l’opération de dédoublonnage qui consiste à traquer des personnes qui se sont enrôlées plus d’une fois ou encore à traquer des mineurs qui se sont fait enrôler volontairement dans les listes. Ce qui revient à dire que, ces chiffres peuvent déjà subir des modifications comme dans les processus précédents», a-t-il précisé. Pour sa part, M. Hermann Mirindi Ciralira, président de l’ONG Fédération internationale des ambassadeurs de la paix, a exposé sur : «Les femmes politiques face aux défis de l’innovation technologique ». Selon lui, les femmes éprouvent beaucoup de difficultés à s’imposer sur le terrain politique parce qu’elles ont encore peur des hommes qui, croit-il, sont sans état d’âme. «La femme est dotée de quelques pouvoirs exclusifs notamment, celui de donner naissance… », fait-il noter. Et d’ajouter : «Les femmes politiques doivent profiter de cette technologie pour montrer qu’elles sont efficaces et capables d’arriver là où les hommes arrivent et le numérique met beaucoup d’outils à leur disposition Facebook, whatshap, Twitter, etc. pour mobiliser et atteindre leur but comme les hommes». Par ailleurs, pour Mme Charlotte Ndungo Mayele, chargée de programmation de la Ligue des femmes congolaises pour les élections, son exposé avait pour intitulé : «De l’importance de la participation de la femme au processus électoral et aux élections». A l’en croire, ‘’Une femme en politique, la politique la change. Plusieurs femmes en politique changent la politique pour l’intérêt général’’. Grâce Daro
En présence des cadres et agents réunis en assemblée générale, le numéro un de TRANSCO, le bâtonnier Cyprien Mbere Moba a procédé, mercredi 5 avril 2023, à la signature d’une convention collective avec la partie syndicale représentée par M. Nelson Mudiwamba. La signature officielle de cette charte en interne, s'est déroulée à l'enceinte de la salle de formation du dépôt de l'établissement public TRANSCO, située à Masina-Siforco. On peut compter 10 ans que cet établissement public n’avait pas encore eu une convention collective. Dans sa soif de moderniser le service, le patron de TRANSCO, M. Cyprien Mbere Moba a finalement juger bon, sur sa venue à la tête de cet établissement de le doter de sa toute première convention collective après 10 ans. Plus que déterminé, Cyprien Mbere Moba décrit son allégresse et son abnégation à vouloir concrétiser en si peu de temps la vision du Chef de l'État Félix Tshisekedi. « C'est à la fois une fierté, mais aussi une responsabilité. 10 ans après, TRANSCO a une convention collective. Et nous allons nous battre pour que ladite convention soit une réalité. Je crois qu'avec notre volonté, nous ferons en sorte que les agents de TRANSCO se retrouvent pour le bien de la population… », certifie-t-il. Pour sa part, le représentant des syndicalistes de TRANSCO, M. Nelson Mudiwamba n'a pas caché sa satisfaction en rendant hommage au responsable numéro un de cet établissement public avec son comité directeur, pour le bon management instauré au sein de TRANSCO. Il sied de noter que cette convention collective prendra en compte la vie professionnelle des agents de l'établissement public Transports au Congo. Cependant, elle inclura également toutes les conditions d’emploi et de travail requises pour le salarié ainsi que toute sorte de garanties sociales des agents TRANSCO. Par ailleurs, il sied de savoir que la commission ayant tablé pendant des jours pour la validation et l'adaptation de cette convention collective était composée de 11 délégués venus respectivement de chaque direction que compte TRANSCO, en synergie avec son banc syndical. Israël Mpoyi
Pour créer une base de la pratique de la langue chinoise, l'Institut Confucius à l'Académie Diplomatique Congolaise a signé un protocole d'accord avec l’entreprise Huawei. C'était lors d'une conférence organisée, le vendredi 7 avril 2023, dans les installations de cette entreprise des télécommunications en présence du directeur de l’Académie Diplomatique Congolaise, directeur de l’Institut Confucius et de DGA de Huawei. Ce protocole d’accord va permettre la participation des étudiants aux activités éducatives organisées par les deux parties, la recommandation des candidats finissant l’étude de la langue chinoise, et le mécanisme du stage après un examen très stricte de l’entreprise. Après la cérémonie de signature de partenariat, les apprenants ont eu le privilège de visiter les installations de Huawei. A en croire le directeur général adjoint de Huawei, M. Bowen ZHANG, ce partenariat entre les organisations éducatives et industrielle est très important non seulement pour la culture des talents mais aussi pour la réalisation des responsabilités sociales de la société. De son côté, le Directeur chef de service à l'Académie Diplomatique Congolaise, Debré Boyoko Baelo, s'est dit très satisfait de la signature de ce protocole. Selon lui, ça ce protocole fait partie des principes des Nations Unies sur la coopération internationale. "C'est un grand moment de joie parce que l'objectif pour l'académie, c'est la formation. Or, dans cette formation, nous voyons l'aspect de la transition vers le numérique. Huawei possède toutes ces capacités pour apporter son expertise, au ministère congolais des Affaires étrangères et lui faciliter la tâche dans la transition vers le numérique", s'est-il réjoui. Et d'ajouter que l'événement paraît aussi simpliste mais avec grand impact. « C'est très grand parce que Huawei est une grande entreprise. Cette activité est à la grande satisfaction de tout le personnel du ministère congolais des Affaires étrangères qui va profiter de ce programme mais aussi de tous les Congolais ». "Quoi de plus normal que d’être heureux. Les apprenants de la langue et la culture chinoises au sein du ministère des Affaires étrangères vont bénéficier des programmes de stage, ce, grâce au savoir-faire du directeur de l'Institut Confucius de l'académie diplomatique congolaise, qui représente l'Université centrale-Sud. Il a par ses relations, fait profiter au ministère cet avantage de signer ce partenariat avec Huawei. Ainsi, nous sommes d'autant plus heureux parce que c'est cela notre mission confiée par notre autorité. Les Instituts Confucius sont des établissements culturels publics à but non lucratif implantés par la République populaire de Chine dans des centaines de villes à travers la planète depuis 2004 dans le but de diffuser la langue et la culture chinoises. LPM
*Maintenant que les choses sérieuses commencent au Palais de la Nation, le respect des interlocuteurs autour de la table s’impose ! De prime abord, il y a lieu pour tout le monde de se mettre d’accord : il n'existe ni au Congo, ni ailleurs dans le monde, un texte légal, règlementaire ou administratif qui oblige les Pouvoirs publics d’associer les ONG dans un processus d'investissements. Ayant pour référence, l’Occident, les ONGs congolaises ne peuvent pas prouver la présence des ONGs américaines ou européennes aux côtés d’un gouvernant américain, français, canadien, belge, anglais ou allemand négociant des investissements pour son pays. Autrement, on aurait cité, par exemple et actualité oblige, la présence des ONGs françaises dans la délégation d'Emmanuel Macron en visite en Chine... Si alors en RDC le Chef de l'État les associe dans des négociations autour des investissements opérés ou à opérer sur le territoire national, c'est pour bénéficier de leur expertise et non pour se voir abuser de sa confiance, comme vient de le faire la Licoco dans son communiqué maladroit du 3 avril 2023. D'abord, l'une des exigences de toute commission ad hoc de par le monde - comme celle initiée par Félix Tshisekedi pour traiter du Rapport final de l'Igf sur le contrat sino-congolais - est la discrétion ou secrets des délibérations. Quand il y a une communication à faire sur l'évolution des travaux, on prévoit un modus operandi que toutes les parties prenantes s'engagent à respecter. Lorsqu'on commence alors à se livrer à l'exhibitionnisme comme venait de le faire par excès de zèle la Licoco, on ne sera pas surpris de voir demain New York Times ou Le Monde, sinon Bbc ou France 24, reproduire dans un tweet les éléments du compte rendu partiel d'une réunion pourtant en cours.
Intervenant par visioconférence depuis la Suisse où il se trouve en mission, le président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) a mis la puce à l’oreille des agents et cadres de cette institution d’appui à la démocratie et aux membres de son bureau, sur la qualité de travail qui est en train d’être faite. Il les invite à redoubler d’efforts pour réaliser un travail de qualité afin de satisfaire le peuple qui attend beaucoup d'eux. «Ici à Genève, de nombreuses personnalités présentes aux travaux se battent pour arracher une rencontre avec le Président de la CNDH-RDC, invité, à tout moment, à présenter la vraie version de la situation des droits de l'homme dans le pays», a martelé le Président de la CNDH, dans son mot pendant la plénière de la clôture de la session. A Kinshasa, cette cérémonie a été présidée par Mme Joëlle Mbamba Kona, vice-présidente de la CNDH, au siège de cette institution d'appui à la démocratie dans la commune de la Gombe. 7 Commissaires sur les 9 ont pris part à cette plénière notamment, les 3 membres du Bureau; outre la Vice-présidente, le Rapporteur et le Rapporteur adjoint. Le Rapporteur de la CNDH est aussi intervenu pour procéder à la lecture du Rapport synthèse des matières alignées pendant la Session de février, alors que le Rapport détaillé sera débattu en Session extraordinaire prévue en ce mois d'avril. Selon la cellule de communication de la CNDH, les points relevés dans ce rapport sont: le recrutement des cadres et agents de la CNDH, les missions effectuées par les responsables et autres cadres de cette institution, l'état des lieux de la CNDH, le rapport annuel 2022 relatif aux activités de cette institution citoyenne, qui sera adopté au cours de la Session extraordinaire prévue au mois d'avril 2023. Par ailleurs, sur ce qui est de l'état des lieux qui est en cours, le Rapporteur a laissé entendre que le Président de la CNDH a visité dernièrement le siège national. Il affirme que ce dernier a palpé du doigt l'état des infrastructures, du personnel, des finances et de la coopération avec les partenaires. Bien avant, la Vice-présidente a indiqué dans son mot : «J'ai clôturé cette session en l'absence du Président en mission à Genève. Suivant le Règlement intérieur de la CNDH, lors qu'il est absent, c'est le Vice-président qui assume l'intérim. Nous avons eu le rapport de la Session de février en 7 points inscrits à l'ordre du jour, lu par le Rapporteur, et le mot de la Vice-présidente pour la clôture. Pour finir, la providence a fait qu'une femme clôture cette session à la fin de ce mois dédié à la femme. Tout s'est bien passé », a-t-elle rassuré. Nelly Somba
L’archevêque métropolitain de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo, a procédé, mercredi 29 mars 2023, à la pose de la première pierre et bénédiction du siège social de la Fondation Pape François pour l’Afrique (FOPAFA) qui est dirigée par la Révérende-sœur Rita Mboshu Kongo. Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, et plusieurs illustres personnalités du pays ont pris plaisir à assister à cette brève cérémonie qui aura été une occasion pour l’Archevêque de Kinshasa de dévoiler les raisons de la mise en œuvre de ce projet pontifical. D’après le Cardinal Ambongo, la FOPAFA est une œuvre caritative qui opère en République Démocratique du Congo depuis quelques années, pour assurer la diffusion et la mise en pratique de l’enseignement du magistère du Pape François. Le Prélat a saisi ce moment pour remercier le Président Félix Tshisekedi pour le don du terrain offert à l’église. Selon la Révérende sœur Rita Mboshu Kongo ‘’cette fondation a pour but de former les femmes à une vie cohérente, à l’autonomisation, à la liberté responsable, à la participation active et à l’humanisation de la société conformément au Mastère de l’Eglise, et spécialement l’enseignement du Pape François, les préparer à leurs responsabilités présentes et futures, à travers la sensibilisation par la prise de conscience face aux différents défis actuels et futurs de l’église et du monde’’. Principales missions de la FOPAFA «Assurer la formation permanente intégrale des jeunes couples, des familles, des intellectuels, pour une meilleure prise de conscience de leur identité et de leur mission aussi bien dans l’Eglise que dans la société, ainsi que favoriser l’insertion sociale des filles-mères t des jeunes désœuvrés par l’apprentissage des métiers, en faisant étudier certains d’entre eux», a ajouté la sœur Rita Mboshu Kongo. Grâce Daro
Le parquet militaire a envoyé lundi 3 avril au tribunal les dossiers de deux militaires soupçonnés d’être les auteurs des coups de feu à Lubumbashi qui ont tué les jeunes affiliés à l’Unafec, parti allié à la majorité. Les familles se disent en colère car elles estiment que le gouvernement les « considère comme des objets ». Les autorités ont revu le bilan à la baisse dimanche, passant de 12 à 8 morts, quand l’Unafec parle de 21 morts. Lundi encore, les membres des familles de 16 victimes se sont présentées au parquet militaire, accompagnées de leurs avocats. Visage triste et la voix tremblante, Sébastien Muyaka recherche encore son fils de 16 ans, disparu depuis l’altercation entre les militaires et les militants de l’Unafec. Ce lundi, il était au parquet militaire. « Mon fils est un écolier. Il était renvoyé de l’école pour n’avoir pas payé les frais de l’école, il est allé jouer au terrain de football et c’est là qu’il a été surpris. On n’a pas encore retrouvé son corps », nous raconte-t-il. Le neveu de Mme Ngoy Ilunga, 19 ans, serait aussi décédé lors de ce drame. Également écolier, son corps n’a toujours pas retrouvé, elle est en colère : « Jusque-là, il n’y a aucune action du gouvernement, nous avons perdu des enfants ! Là, on nous fait marcher, et en plus, on ne nous reçoit pas. Nous avons l’impression qu’on nous considère comme des objets et non comme des humains. » Maître Pèlerin Kaumba, avocat du collectif des victimes, assure-lui que le dossier avance devant la justice militaire. « Samedi, nous étions venus avec les membres de trois familles, ils étaient identifiés par l'auditeur. Lundi, nous étions là avec d'autres personnes pour qu'on puisse les auditionner. Nous avons vu le magistrat instructeur du dossier. Il nous a dit que le dossier est déjà envoyé au tribunal militaire. » Pour l’heure, les familles des victimes attendent l’ouverture du procès dans les prochains jours. Les présumés auteurs, eux, encourent la peine de mort. Depuis Lubumbashi, Denise Maheho/Rfi
*Félix Tshisekedi a pleinement raison d’avoir initié une commission sur le contrat sino-congolais proposé à la ré-visitation. Ce qui lui permet d’entendre d’autres sons de cloche, après avoir suffisamment entendu ceux de certains des ses proches va-t-en-guerre. Premier Chef d’Etat issu de l’Udps – parti dont la lutte est fondée sur le libre débat démocratique – il assiste à la remontée en puissance de la « pensée unique-pensée inique » ayant caractérisé le Mpr, Parti-Etat. En effet, dans l’affaire du contrat sino-congolais, tout Congolais qui ose prendre une position contraire à la « parole d’évangile » est vite catégorisé traître. C’est le cas du Sénateur Prince Kaumba Lufunda dont le seul tort est d’avoir posé des questions, fait des observations et préconisé des solutions, pourtant pertinentes, dans sa motion d’information à la chambre haute au cours de la plénière de la Chambre haute du 1eravril 2023. Déjà, ce sénateur est du Lualaba, la seule province du pays où Sicomines (une société à capitaux congolais et chinois) a ses installations, province dont les gisements miniers en exploitation profitent à toute la RDC. C’est dans sa circonscription électorale que les mesures prises par les Pouvoirs publics (suspension des droits d’exonération douanière, blocage des comptes bancaires, interdiction d’exportation des produits miniers) rendent incandescente la situation sociale. Bien que son mandat soit national, le sénateur, dispose l’article 104 de la Constitution, « représente sa province ». Comment peut-on alors l’empêcher de poser des questions… 13 QUESTIONS Voici les questions posées dans la motion : 1.- Pourquoi on n’ajoute pas dans les USD 822 millions investis dans les infrastructures les USD 656 millions affectés à la construction du barrage de Busanga ? 2.- Est-ce que les USD 7 ou 10 milliards générés par Sicomines représentent le chiffre d’affaires ou les bénéfices réalisés ? 3. - Pourquoi présenter l’enveloppe de Usd 500 millionsannoncée par Sicomines comme résultat de l’audit constituant le Rapport final alors qu’il s’agit des fonds obtenus de cette entreprise dans le cadre du budget des exercices 2021 pour USD 150 millions et 2022 pour USD 350 millions) ? 4. - Par quoi se justifie le refus du Gouvernement de signer les PV par lesquels la Sicomines déclarait mettre ces montants à la disposition de l’Etat pour le développement des Territoires et des provinces, et encore à la suite d’une demande initiée par le Sénat ? 5. - Qui doit répondre du fait que certaines infrastructures signalées dans le contrat n’aient pas été réalisées ? Est-ce la partie chinoise ou la partie congolaise ? 6. - Qui doit répondre du fait que le nombre des dossiers sur les infrastructures à réaliser soit si faible ? 7. - Peut-on affirmer sincèrement que l’on est sérieux lorsqu’on s’étonne de voir des montants plus élevés affectés au projet minier plutôt qu’à celui des infrastructures 5 milliards contre 1 miliard ? 8. - Comment peut-on comprendre que ceux qui disaient avoir lu le contrat querellé découvrent enfin aujourd’hui, grâce à l’intervention du Président de la République, que la solution aux différends passait par un dialogue autour d’une table, et non pas par un combat des gladiateurs au vélodrome de Kintambo ? 9. - Comment peut-on s’imaginer que l’on puisse contraindre la Sicomines à payer les taxes douanières sans avoir révisité préalablement les termes du contrat ? 10. - Si la Sicomines commence à payer la douane, n’est-ce pas que les fonds qui y seront affectés seront aussi repris au titre de la dette due à Exim Bank China, à rembourser avec les intérêts connus ? 11. - N’est-ce pas que exiger de la Sicomines 5 à 10 milliards sans déposer le moindre dossier, c’est se mettre gratuitement dans le collimateur de toutes les suspicions ? 12. - Crier à la surfacturation sans en avancer la moindre preuve, hormis un chapelet de suspicions, n’est-ce pas se décrédibiliser ? L’idéal n’est-il pas de se référer à des cabinets d’audit certifiés et reconnus ; c’est alors et alors seulement qu’on verra un peu plus clair ? 13. - Les proportions des parts sociales étant fonction d’abord des apports en capitaux frais, et dès lors que la majorité des parts revient ceux qui mobilisent les plus de fonds auprès des banques, n’est-ce pas que croire qu’on puisse remonter nos parts tout en exigeant le paiement des frais douaniers serait quand même hasardeux et problématique ? 6 PROPOSITIONS Dans sa motion, le sénateur fait des propositions suivantes : 1. - il faut lever la mesure d’interdiction des opérations de dédouanement des importations de Sicomines ; 2. - il faut lever la mesure d’interdiction de commercialisation et d’exportation des produits de TFM ; 3. - il faut aller négocier avec des arguments forts, sans faire du chantage et sans se faire hara kiri ; 4. - il n’est pas besoin d’arrêter une entreprise au motif qu’on aimerait connaître les auteurs des surfacturations ; 5. - il n’est pas non plus nécessaire d’arrêter une entreprise parce qu’on ne parvient pas à trouver les indications sur les bonnes pratiques en matière d’évaluation des réserves minières ; 6. - et puisqu’il y a une commission ou des commissions qui siègent au niveau de la présidence, il serait indiqué de lui ou leur faire parvenir ces recommandations. Il y a un problème Le Sénateur Prince Kaumba tire la sonnette d’alarme au sujet des entreprises à capitaux congolais et chinois opérant au Lualaba. Il considère que le fait de « Mettre à genou Sicomines et enterrer TFM, c’est chercher à tuer le pays ». En quoi a-t-il tort dès lors que les Pouvoirs publics reconnaissent, eux-mêmes, l’impact prépondérant des recettes provenant de l’exploitation minière dans le budget de l’Etat ? En quoi, en plus, est-il traître en plaidant pour la préservation des emplois dans le secteur minier ? Peut-être que son tort est la phrase finale « Ne transposons pas sur notre territoire des conflits d’intérêts qui ne nous concernent pas ». Il n’y a que ceux qui se sentent morveux qui se mouchent ! En résumer, si poser ces questions pour obtenir des réponses et préconiser des solutions au regard des réalités du terrain est assimilable à la traîtrise, alors il y a un problème ! Et là, Pr Prince Kaumba Lufunda vient de lever un gros lièvre… (Source proche du dossier)
Le bâtonnier Cyprien Mbere Moba, Directeur général de TRANSCO, a procédé officiellement ce samedi 1er avril 2023, au lancement de deux nouvelles lignes de TRANSCO à Kinshasa. Il s’agit de la ligne 32, Cecomaf – Zando et la ligne 33, Cecomaf – Gambela. La cérémonie a vu sa ténue à l’arrêt Terre Jaune sur la route Cecomaf, dans la commune de Kimbanseke. C'est sous une ambiance chaleureuse, que la cérémonie a été accueillie par la population de ce coin de la capitale. Flory Bwatuka, Directeur général adjoint ainsi que Johnny Boyela, directeur d'exploitation TRANSCO ainsi que le représentant du bourgmestre de la commune de Kimbanseke étaient également de la partie. Prenant la parole, le bâtonnier Cyprien Mbere a, de prime à bord, rendu hommage au Président de la République, Félix Tshisekedi notamment, pour sa vision qui, selon lui, ne cesse de contribuer au bien-être des populations congolaises. « Ce que nous sommes en train de réaliser comme travail, c'est dans l'optique de soutenir la vision du président de la République. Sa vision qui veut à ce que tout le monde dans son secteur d'activité puisse poser des bons actes, tendant à la pacification ainsi qu'à l'avancement du pays», a-t-il fait remarquer. Et d’ajouter, « Mon adjoint et moi, on s'est mis d'accord après longue discussion et concertation, en vue de lancer de nouvelles lignes au bénéfice de la population », souligne-t-il. Il a profité de cette occasion pour appeler les populations environnantes à ne ménager aucun effort, pour la protection des bus TRANSCO, qui sont des biens publics. Pour sa part, le Directeur d'exploitation de TRANSCO, M. Johnny Boyela a martelé sur l'importance d'assurer la sécurité des bus de cet établissement public des transports au Congo. Au vue de cette cérémonie, au nom du bourgmestre de la commune de Kimbanseke, son représentant s'est réjoui de l'accomplissement de ce travail de dur labeur abattu par l'équipe dirigeante de TRANSCO, pour le lancement de deux nouvelles lignes dans sa juridiction. Par ailleurs il sied de noter qu’après le lancement des lignes KINGASANI-MONGATA, MATADI-MOANDA, MATADI-LUFU, la direction générale de TRANSCO, par l'entremise de son responsable numéro un, annonce le lancement d'une énième ligne à Kinshasa : BARÉ-ZANDO. Et de rappeler que le prix d'une course pour la ligne 32 (CECOMAF-ZANDO) et pour la ligne 33 (CECOMAF-GAMBELA) revient à seulement 500 FC. Israël Mpoyi
Constitué du Président John Pytha Mulunda, du Vice-Président Trésor Mujinga Katanga et du Secrétaire Hussein Kitenge, le Bureau Permanent Syndical (Bps) de la Sicomines S.A. s'en remet en toute confiance au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la résolution de multiples problèmes auxquels est confrontée la joint-venture SINO-CONGOLAISE. Dans un mémorandum lui adressé, le 23 mars 2023 et pour lequel sont mis en copie plusieurs officiels notamment : le Premier Ministre, les Ministres des Finances, des Mines et de l'Emploi, Travail et Prévoyance Sociale; le Directeur Général de l'Apcsc, le Gouverneur de la Province du Lualaba, les Directeurs Généraux de la Dgrad, de la Dge, de la Gécamines et de la Sicomines, en plus du Directeur Provincial de la Cnss, le Bureau syndical permanent sollicite la levée des saisies des comptes bancaires de la Sicomines… Dans ce même mémorandum, le Bsp commence par présenter l'entreprise de droit congolais avec ses 3.000 travailleurs liés par contrat, ses 4.000 agents sous-traitants, soit, en prenant une moyenne de 5 membres de famille à charge, « environ 35.000 personnes directement ou indirectement dépendantes » de la firme. Qualifiant à juste titre celle-ci de « bon modèle de la coopération Sino-congolaise », le Bureau relève que « la société Sicomines SA a accordé des opportunités précieuses d'emploi aux jeunes congolais (...) jadis sans expérience professionnelle et rejetés par d'autres sociétés, faute de ladite expérience ». Ces jeunes, poursuit-il, sont fiers « de faire partie de cette société qui constitue », soutient-il, leur « principale source de revenus » et qui, en plus, leur « a tout appris grâce à un parfait programme de formation basé sur le transfert des connaissances et des compétences », allusion faite aux programmes de formation du personnel assurés à la fois en RDC et en Chine. Aussi, le Bps met-il l'accent sur la politique sociale ayant permis aux agents d'accéder à plusieurs avantages : paiement régulier des salaires et rémunérations, allocation d'une prime annuelle de performance, prise en charge médicale, allocation des frais de scolarité, allocation d'une prime spéciale pour la célébration de l'indépendance et une autre pour les fêtes de fin d'année. En plus, en exécution de son cahier des charges, Sicomines est constamment à l'écoute des communautés environnantes locales. D'où, la construction et l'équipement d'un complexe scolaire, d'un hôpital moderne au quartier Kapata, des routes, des fontaines d'eau, l’électrification des villages, etc.
« Depuis, le projet Sicomines SA a, d'une manière tangible, amélioré notre vie sociale », note le Bureau syndical permanent qui trouve dans la crédibilité de l’employeur et dans la stabilité de l’emploi la raison leur ayant permis d’accéder auprès des banques locales des crédits à la consommation, permettant à chacun de réaliser ses projets individuels. Au nom du principe sacré : « le Peuple d’abord » Or, ces efforts d'amélioration du quotidien des agents sont hypothéqués par des mesures prises par certaines entités qui exercent les pouvoirs publics. Le Bps l'exprime en ces termes : « Toutefois, il s'observe depuis septembre 2022, des « audits » fréquents que connaît cette société, ce qui nous met parfois dans des difficultés de faire face à nos engagements ». Et l’une de ces difficultés, sinon la première, est le blocage des comptes bancaires. «Oui, les conséquences du blocage des comptes bancaires de notre société sont visibles : il s'agit principalement de la grève potentielle à cause du retard de paiement de salaire avant le 26 mars et le risque d'un congé technique avec comme conséquences l'incapacité de chaque travailleur à subvenir aux besoins primaires de sa famille et le retour à la case de départ localisée dans une vie misérable », alerte le Bps qui déclare, en plus et pire : « De plus le mal que nous travailleurs essayons de voir de loin : c'est aussi le risque de la paralysie de toute la chaîne de production et l'approvisionnement par manque de réactifs et des consommables, l'incapacité financière de la société à payer ses fournisseurs et ses partenaires sociaux ». Aussi, demande-t-il au Chef de l'État, tant que faire se peut, de vouloir bien user de ses prérogatives constitutionnelles en vue de favoriser le déblocage des comptes de la Sicomines saisis par l’administration fiscale. Car, en plus de subvenir aux charges d’exploitation et aux charges sociales, les agents espèrent « recevoir une rémunération régulière et mener une vie décente et paisible ». Il est évident que le Bureau Permanent Syndical a fait le bon choix de frapper à la bonne porte, et tous les espoirs escomptés vont se concrétiser au nom du principe sacré « Le Peuple D’abord ». Une entreprise, c’est comme un Etat ou une famille. Elle n’a de sens qu’au travers de la présence humaine. La Pros.
Constitué du Président John Pytha Mulunda, du Vice-Président Trésor Mujinga Katanga et du Secrétaire Hussein Kitenge, le Bureau Permanent Syndical (Bps) de la Sicomines S.A. s'en remet en toute confiance au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la résolution de multiples problèmes auxquels est confrontée la joint-venture SINO-CONGOLAISE. Dans un mémorandum lui adressé, le 23 mars 2023 et pour lequel sont mis en copie plusieurs officiels notamment : le Premier Ministre, les Ministres des Finances, des Mines et de l'Emploi, Travail et Prévoyance Sociale; le Directeur Général de l'Apcsc, le Gouverneur de la Province du Lualaba, les Directeurs Généraux de la Dgrad, de la Dge, de la Gécamines et de la Sicomines, en plus du Directeur Provincial de la Cnss, le Bureau syndical permanent sollicite la levée des saisies des comptes bancaires de la Sicomines… Dans ce même mémorandum, le Bsp commence par présenter l'entreprise de droit congolais avec ses 3.000 travailleurs liés par contrat, ses 4.000 agents sous-traitants, soit, en prenant une moyenne de 5 membres de famille à charge, « environ 35.000 personnes directement ou indirectement dépendantes » de la firme. Qualifiant à juste titre celle-ci de « bon modèle de la coopération Sino-congolaise », le Bureau relève que « la société Sicomines SA a accordé des opportunités précieuses d'emploi aux jeunes congolais (...) jadis sans expérience professionnelle et rejetés par d'autres sociétés, faute de ladite expérience ». Ces jeunes, poursuit-il, sont fiers « de faire partie de cette société qui constitue », soutient-il, leur « principale source de revenus » et qui, en plus, leur « a tout appris grâce à un parfait programme de formation basé sur le transfert des connaissances et des compétences », allusion faite aux programmes de formation du personnel assurés à la fois en RDC et en Chine. Aussi, le Bps met-il l'accent sur la politique sociale ayant permis aux agents d'accéder à plusieurs avantages : paiement régulier des salaires et rémunérations, allocation d'une prime annuelle de performance, prise en charge médicale, allocation des frais de scolarité, allocation d'une prime spéciale pour la célébration de l'indépendance et une autre pour les fêtes de fin d'année. En plus, en exécution de son cahier des charges, Sicomines est constamment à l'écoute des communautés environnantes locales. D'où, la construction et l'équipement d'un complexe scolaire, d'un hôpital moderne au quartier Kapata, des routes, des fontaines d'eau, l’électrification des villages, etc.
« Depuis, le projet Sicomines SA a, d'une manière tangible, amélioré notre vie sociale », note le Bureau syndical permanent qui trouve dans la crédibilité de l’employeur et dans la stabilité de l’emploi la raison leur ayant permis d’accéder auprès des banques locales des crédits à la consommation, permettant à chacun de réaliser ses projets individuels. Au nom du principe sacré : « le Peuple d’abord » Or, ces efforts d'amélioration du quotidien des agents sont hypothéqués par des mesures prises par certaines entités qui exercent les pouvoirs publics. Le Bps l'exprime en ces termes : « Toutefois, il s'observe depuis septembre 2022, des « audits » fréquents que connaît cette société, ce qui nous met parfois dans des difficultés de faire face à nos engagements ». Et l’une de ces difficultés, sinon la première, est le blocage des comptes bancaires. «Oui, les conséquences du blocage des comptes bancaires de notre société sont visibles : il s'agit principalement de la grève potentielle à cause du retard de paiement de salaire avant le 26 mars et le risque d'un congé technique avec comme conséquences l'incapacité de chaque travailleur à subvenir aux besoins primaires de sa famille et le retour à la case de départ localisée dans une vie misérable », alerte le Bps qui déclare, en plus et pire : « De plus le mal que nous travailleurs essayons de voir de loin : c'est aussi le risque de la paralysie de toute la chaîne de production et l'approvisionnement par manque de réactifs et des consommables, l'incapacité financière de la société à payer ses fournisseurs et ses partenaires sociaux ». Aussi, demande-t-il au Chef de l'État, tant que faire se peut, de vouloir bien user de ses prérogatives constitutionnelles en vue de favoriser le déblocage des comptes de la Sicomines saisis par l’administration fiscale. Car, en plus de subvenir aux charges d’exploitation et aux charges sociales, les agents espèrent « recevoir une rémunération régulière et mener une vie décente et paisible ». Il est évident que le Bureau Permanent Syndical a fait le bon choix de frapper à la bonne porte, et tous les espoirs escomptés vont se concrétiser au nom du principe sacré « Le Peuple D’abord ». Une entreprise, c’est comme un Etat ou une famille. Elle n’a de sens qu’au travers de la présence humaine. La Pros.