Ordonné prêtre depuis le 18 février 2023, le père Matthieu Ngongo a dit sa première messe dans sa langue maternelle ce dimanche 05 mars 2023 à la maison diocésaine de Kabinda, située dans la commune de Lemba. Devant sa famille biologique, religieuse et la grande communauté Songye venue de tous les coins de la capitale, le prêtre a officié sa première célébration liturgique, aux côtés de ses collègues pères de Saint Vincent de Paul. Après avoir fréquenté le petit séminaire saint- Pie X et l’université catholique du Congo où il est sorti avec un master en philosophie et un baccalauréat en théologie à l’université saint augustin de Kinshasa, le père Matthieu Ngongo a maintenant fait son entrée dans le bain de sa mission pastorale. Il a d’abord salué les fidèles présents pour leur présence sur le lieu et a imploré Dieu Tout-Puissant de l’assister dans cette nouvelle phase dans le champ du Christ. Il a ensuite expliqué l’importance de la messe, un endroit sacré et béni où chaque enfant de Dieu doit s’y rendre avec un esprit de purification et de sanctification pour rencontrer le Christ en qui il doit donner toute sa confiance et chez qui il peut trouver solution à tous ses problèmes. Après que le modérateur ait lu les trois passages bibliques dont (Genèse 12 :1-4 ; 2 Timothée 1 :8-10 ; Matthieu 17 :1-9) et l’animation de la chorale qui entonnait des chants en langue Songye, père Matthieu Ngongo a pris la parole pour donner aux fidèles le pain spirituel qui est la parole de Dieu et a, à cet effet, expliqué que ‘’la Sainte bible est un livre Saint qui nous montre le chemin de la vérité et de la vie’’. «Les saintes écritures disent la vérité, c’est vraiment un chemin à suivre car si tu es appelé par Dieu, ne te pose pas beaucoup de questions pour savoir où il ira avec toi, exécute seulement et par la suite, tu verras sa gloire», a-t-il prêché. Dans son homélie, le père a conseillé de suivre le chemin de Dieu comme l’avait fait Abraham à qui Dieu avait demandé de quitter son pays et d’aller là où il va l’indiquer, et après l’obéissance de ce dernier, il est devenu grand et prospère de même que sa postérité. «Essayez de suivre le chemin de Dieu et vous verrez sa gloire s’éclater dans votre vie », a-t-il dit. A la clôture de la messe, s’exprimant particulièrement à la presse, père Matthieu Ngongo a exprimé ses sentiments de joie par rapport à sa première messe qu’il a célébrée dans sa langue maternelle où il s’est retrouvé au milieu des siens. «C’est pour moi une joie de célébrer ma première messe dans ma langue maternelle, car on ne peut bien glorifier Dieu qu’en sa propre langue et je me vois ici à la maison diocésaine comme devant tous mes frères de Kabinda», a-t-il déclaré. Doudou Cibambe
«Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC». Voilà le thème, en RD Congo, de la journée internationale des droits de la Femme, le 08 mars tel qu’il a été dévoilé, la semaine dernière, par la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya Luseba. Ce thème est tiré du thème Mondial, à savoir : «Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité des sexes». La journée internationale des femmes explorera l’impact de l’écart entre les sexes dans le numérique sur l’élargissement des inégalités économiques et sociale. Il sera également question de mettre en évidence la nécessité de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de s’attaquer à la violence basée sur le genre en ligne et facilitée par les technologies de l’information et de la communication(TIC), a fait savoir la Ministre. Il sied de signaler que la grande célébration qui marquera en même temps le lancement officiel des activités aura lieu le mercredi 08 mars au Palais du peuple. L’objectif, pour la ministre du genre, famille et enfant, est de célébrer la journée internationale de la Femme avec la perspective de disposer d’un cadre de dialogue entre le président de la République et les femmes de toutes la RDC. Israël Boma
Dans le souci de pérenniser la vision chère au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle d’améliorer les conditions de vie sociales des congolais, Hubert Mamba, président de La Fondation qui porte son nom, a procédé, vendredi 3 mars 2023, à l’inauguration des installations sanitaires du site des artisans mobiliers de Binza Météo.
Les violons sont en désaccord, à l’Université de Kinshasa, entre le Collège de Délégués facultaires et la Coordination estudiantine dirigée par Ontonashe Tolela, accusé d’entretenir plusieurs abus tels que la corruption, le clientélisme, la cupidité et le favoritisme sur fond d’un manque criant de leadership. Les Délégués facultaires de l’Unikin réprochent également à Ontonashe Tolela le fait d’avoir mis en place un gouvernement parallèle et œuvré en faveur de la promotion et de l’instauration de l’impunité au niveau de la plus haute représentation des étudiants de l’Université de Kinshasa. A travers une correspondance adressée au Professeur Jean-Marie Kayembe, Recteur de l’Unikin, la semaine dernière, le Collège de Délégués, dirigé par Esaïe Mutwale, Délégué de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, plaide pour le départ du coordonnateur Ontonashe et de toute son équipe dans les plus brefs délais. Entretemps, le Collège décide de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, sa collaboration avec cette coordination estudiantine. «Le manque de compétence du coordonnateur et son adjointe est manifeste, connu de tous et il n’y a pas à démontrer. Depuis leur arrivée à la tête de la coordination. Ils n’ont organisé aucune assemblée générale ordinaire ou extraordinaire avec les délégués facultaires. Ils ne se contentent jamais des problèmes qui concernent loyalement les étudiants. Ils sont à côté du rôle que devraient jouer un coordonnateur et son vice-coordonnateur. Il est reproché au coordonnateur et son adjoint d’être à la base de la mauvaise gestion qui sévit actuellement à la tête de la coordination estudiantine. Manque du leadership et d’une vision claire. Le coordonnateur Ontonashe Tolela ne fait pas preuve d’une bonne moralité. Il dispose d’un désir immodéré de l’argent. Pour l’argent, il est prêt à tout. Il ne peut jamais participer dans une activité où il n’y a pas d’argent, même si cela serait très bénéfique pour la promotion et le rayonnement de l’université. Sa mission principale c’est d’aller frapper des portes des autorités pour quémander de l’argent au nom des étudiants. En effet, le coordonnateur et son adjointe ne font preuve d’aucune valeur morale. Ils sont corrompus, indécents et dépravés. Le coordonnateur a formé un gouvernement parallèle dont la plupart de choses sont gérées par ses amis… Nous désavouons le coordonnateur Ontonashe Tolela et son adjointe Sharon Rose Kapinga et décidons, à dater de ce jour, la rupture immédiate de toute collaboration avec les deux coordonnateurs jusqu’à nouvel ordre afin de sauver l’honneur de notre berceau de la science et la coordination estudiantine », peut-on lire dans la correspondance adressée au recteur de l’Unikin. A suivre… Gloire Mfemfere
*‘’Que le Président Français Emmanuel Macron qui se console d’avoir encore de l’espace en Afrique, à travers sa tournée, condamne ouvertement et fermement le Rwanda et prenne des sanctions exemplaires contre ce dernier et leurs valets du M23 et agisse sur terrain pour la cessation effective des hostilités s’il veut compter parmi les alliés de la RDC’’.
Le rapprochement avec le monde par le biais d'échanges culturels est l'un des piliers de la politique étrangère de l'Inde depuis les temps anciens. Dans l'Inde de l'après-indépendance, c'est le Conseil indien des relations culturelles (ICCR) qui a pris en charge cette responsabilité. Fondé en 1950, l'ICCR a pour objectif de favoriser la compréhension mutuelle entre l'Inde et les autres pays, et de renforcer les échanges entre les peuples pour un bénéfice mutuel.
Spécialisé dans le domaine de gestion des banques sur l’échiquier international, le Professeur Noël Tshiani a tenu, samedi 4 mars 2023, au Fleuve Congo Hôtel situé dans la commune de la Gombe, une conférence débat axée sur la présentation du plan Marshall actualisé, incluant la loi Tshiani.
C’est au cours d’un point de presse tenu le week-end dernier que l’Office des routes et la Société française Matière SA, spécialisée dans la fabrication des ponts métalliques, ont étalé à la face du monde un gros contrat basé sur la construction des ponts métalliques pouvant permettre le désenclavement de la République démocratique du Congo. Face à la presse, le Directeur Général de l’Office des Routes, le Professeur Jeanneau Kikangala et le Directeur Général de la société française ‘‘Matière SA’’ ont expliqué la nature du contrat. Premier à prendre la parole, le Directeur Général Jeanneau Kikangala a expliqué que l’Office des Routes venait là de signer son 3-me contrat avec son partenaire ‘‘Matière SA’’ dont le montant total est évalué à 96 millions 723.110 euros. A ce jour, près de 17 millions ont été versés comme avance de démarrage à la société française pour lui permettre de bien commencer son travail et sera exécuté dans trois ans. Pour beaucoup plus de clarté, le Patron de l’Office des routes a précisé que la signature de ce contrat a obéi à toute la procédure légale existante en République démocratique du Congo. « Nous nous sommes présenté devant la DGCMP où nous avons obtenu des avis de non objection par rapport à la procédure, la signature du contrat et au plan de passation de marché. Nous allons nous retrouver ce samedi 4 mars 2023 avec mon homologue Directeur général de la société ‘‘Matière SA’’ devant les deux chefs d’Etat pour la signature effective de ce contrat», a indiqué le DG de l’Office des Routes. A son tour, le DG de ‘‘MATIERE SA’’ n’a pas manqué de manifester sa joie pour la cérémonie de paraphe du contrat et a précisé qu’il est honoré pour la première fois en Afrique depuis qu’il y travaille pendant vingt ans. «Nous sommes en RDC depuis douze ans où nous étions venus dans le cadre de la promotion de notre société de fabrication des ponts métalliques dont le travail est visible au sud du pays. Ce contrat n’est pas un point d’or mais plutôt un point qui assoit davantage notre collaboration avec la RDC et, en particulier avec l’office des routes», a précisé M. Philippe, le DG de ‘‘Matière SA’’. Répondant aux préoccupations de la presse, le DG Kikangala a affirmé que ces ponts sont achetés à la société ‘‘Matière SA’’ et les conditions de livraison dépendront des accords de deux sociétés. A la question de savoir la qualité des ponts livrés à la RDC, le DG de ‘‘Matière SA’’ a précisé que la qualité des ponts livrés répond aux normes en la matière. Doudou Cibambe
C’est le vendredi 24 février 2023, que les nouveaux membres du conseil d’Administration de la Société congolaise des droits d’auteur et Droits voisins, (SOCODA), sont entrés en fonction. En tête Blaise Bula, nouveau Président du Conseil d’administration, a été installé officiellement par le Secrétaire général à la Culture, arts et patrimoines. C’est dans un climat très tendu que l’artiste musicien Blaise Bula Monga a été finalement investi au poste de PCA de cette coopérative créée par l’Etat congolais en faveur des créateurs des œuvres de l’esprit. Portail barricadé, pneus brûlés, chansons, danses au rythme des tam-tams et percussions et cris de résistance par les pro-Nyoka Longo, cette cérémonie d’investiture s’est déroulée dans une ambiance morose. Les nouveaux membres du Conseil d’administration ont été empêchés d’accéder aux bureaux. Le Secrétaire général à la Culture et arts les a installés juste en plein route devant le siège de la SOCODA. Qu’à cela ne tienne, les services du ministère de la culture et de la justice ont pris acte de cette bavure orchestrée par l’ancien PCA, Nyoka Longo. Toutefois, Blaise Bula détient désormais l’impérium. Il ne lui reste que d’occuper son bureau. Pour la majorité des coopérateurs, cette cérémonie d’investiture constitue une victoire et marque la fin de Nyoka Longo, qui a brillé par son absence. Rappelons que le Blaise Bula dit Ingénieur Selebu a été élu PCA le 9 février lors de l’Assemblée générale ordinaire de cette société qui a été présidée le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoines. Les coopérateurs l’ont voté à l’unanimité. Pour la majorité, Blaise BULA est une personne idéale, ouverte et cultivée ayant un profil digne qui répond aux critères pour diriger le nouveau Conseil d’Administration de cette société des artistes congolais. Son expertise et connaissance en matière de gestion collective des droits d’auteur vont beaucoup profiter à la structure pour l’intérêt et le développement des tous. Un des figures emblématiques du Clan Wenge, Blaise Bula succède à Jossart Nyoka Longo dont le mandat a été toujours contesté et sévèrement critiqué par la majorité des associés à cause de l’ingérence, de la dictature et de la malversation financière, selon un rapport de la Direction générale de la SOCODA. Jordache Diala
*Quand on dit ''la famille est sacrée'', il faut non seulement la comprendre comme la seule voie correctement naturelle, et par laquelle tout être vient s'inscrire au monde des vivants mais aussi comme un nœud de tous les premiers et éternels gestes d'amour. C'est également le point de départ de toute impression de joie, d'amour et de caractère multiple que chacun développe au fil de temps, bien sûr, en croisant plusieurs personnes et réalités. La famille offre des services géniaux et inoubliables qui aident à propulser chacun dans telle ou autre direction, plus ou moins bonne, plus ou moins consistante. Cependant, il faudrait qu'elle soit celle, porteuse des valeurs positives. Ainsi va-t-il des familles de la communauté yansophone d'hier et d'aujourd'hui.Des familles qui sont au vu, mais aussi au réel, infatigablement liées à l'approche éducative de tous les enfants qu'elle accueille... Que cette fameuse observation est incroyable !!!! La communauté yansophone, aujourd'hui populaire, continue à faire parler d'elle-même et à faire trembler par retentissement de ses échos, les considérations socio-éthniques du Congo et d'Afrique. C'est ce qui arrive quand des hommes respectueux de la parole acceptent des prendre des décisions aussi pertinentes à changer la donne. Qu'il soit permis de répondre intentionnellement aux questions qui cartonnent dans les bourdonnements des uns et des autres, et qui se bousculent dans les têtes de non-informés. Car, nombreux sont toujours : Ceux qui entendent et n'écoutent, ceux qui regardent et ne voient pas et ceux qui peuvent lire sans comprendre le sens essentiel des faits. En effet, au cœur de l'ex-province du Bandundu, et plus tout spécialement le long de la rivière Kasaï, cet important affluent qui ramène énormément des eaux au majestueux fleuve Congo, l'alimentant chaque année, vivent et se développent des peuples extraordinaires dont les mythes et histoire, le mode de vie et mœurs, sont fort caractéristiques de l'ancien espace égypto-kémetien. Ces populations sont Yansi (yey et mput surtout), Dinga, Ngoli, Lori, Téké, Mbunda, Songo, Boma, Sakata, Tendé... C'est à ne considérer que pour la République Démocratique du Congo. Mais disons aussi que ce n'est pas tout. Il faudrait continuer à observer pour voir s'il n'y a pas des groupes restants au Congo ici. En évidence, en dehors du Congo, d'autres groupes apparentés abondent les espaces territoriaux à travers lesquels les groupes migratoires des descendants de NGUUN sont passés. Ici, on verra plus la partie occidentale avec le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, et le Congo. La grande partie orientale, la Centrafrique, le Tchad, le Soudan et l'Égypte lui-même rappelés par des nouvelles découvertes des vérités cachées par L'Homme blanc, pour ensommeiller les efforts scientifiques des Yansi et Yansophones, pourtant ensoleillés par les historiens corrects est aussi à entériner. Egytiens donc, d'ancienne origine, ils parlent tous la même langue, même si, au quotidien, chaque fratrie croit avoir et parler sa propre langue. La réalité de ces choses est tel qu'un Yansi dira ''parler le Eyansi'', un Mbunda ''le embun'' etc. Mais ce qui se passe et qui retient l'attention du commun des observateurs honnêtes, {est que quand un Yansi perdu dans le milieu des Mbunda, à titre d'exemple, devra en être informé au préalable}. Au cas contraire, ses impressions seront telles qu'll soit parmi ses pairs, nuancés Yansi. Ainsi, va-t-il de tous les autres. Les nuances linguistiques dans les langages de ces peuples sont fort insignifiantes. Elles tiennent souvent du remplacement des voyelles proches, des voyelles dont le son ou le prononcé peuvent sembler engager la même chose selon qu'un jeune ou un vieillard l'utilisera.C'est le cas de ''E'' et de ''I'' dans l'expression impérative << Wém >> et << Wím >> qui peuvent, tous les deux être compris comme << Écoute >>. Il en va de même pour les voyelles ''O'' et ''U'' dans << Tóm >> et << Túm >> qui s'en vont traduisant le verbe français de << Envoyer >>. On dira aussi << Kaàn >> et << Koòn >> respectivement chez les Yansi et les Mbunda, pour s'expliquer traductivement l'expression adverbiale française de << Là >> ou << Là-bas >>. Cependant, la langue n'est pas, qu'on le signale, le seul côté explicatif de cette théorie. Il y a aussi les noms. Ces noms qui font souvent entrer en conflit la langue et les dents dans l'intérêt de leur prononciabilité, en dehors du mode de vie et mœurs cités précédemment. Le Congo-Kinshasa a au cours de son évolution politico-administrative connu : Un certain KIMPIOB NINAFIDING NKI-EKUNDI, son tout deuxième Président de la Chambre basse du parlement et un autre encore, MBWANKIEM NIAROLIEM, le fondateur potentiel de l'UDPS (l'Union pour le Développement et le Progrès Social), tous les deuxs des Yansi ; Un NDOM NDA OMBEL, un ex-ministre du Gouvernement à l'ère de Laurent Désiré Kabila et un DIA ONKEN AMBEL l’un dS treize parlementaires qui écrivirent au Maréchal MOBUTU,tous les deux des Mbunda ; Un NDAYWEL E NZIÈM, ex-patron de la Francophonie/RDCongo, un Dinga ; Un NGOBILA MBAKA, Gouverneur de la ville province de kinshasa, un tendé (population du mai-ndombe que les belges appellent Yansi de bolobo et mushie...) ; Un certain NKU IMBIE, également ex-gouverneur de la ville de Kinshasa, un téké-humbu... La liste n'est pas exhaustive à permettre la poursuite énumérative pour les restes. Ces populations évoluent sans étroitesse de respect, de considération et 'amour mutuel sans précédent. La solidarité fraternelle leur est fort encrée, à telle enseigne qu'ils vivent toujours ensemble et en parfaite symbiose. Ils se marient mutuellement depuis toujours et accroissent à dessein une postérité puissante à Ngun, ce personnage mythique qui ne cesse d'apparaître dans les chants des griots et qui ne sera plus vivant que dans leur mémoire collective. Intellectuelle, la postérité égyptienne du Congo constituée de ces populations, tente sans cesse et infatigablement le coup pour sortir du gouffre, conséquence directe des conjonctures socio-économiques non maîtrisées, mal calculées et mal prévenues par des conduites politico-administratives de << Ôté-toi de là que je m'y mette >>. Cette volonté de liberté, et d'autonomie, de progrès et d'indépendance, d'unité et de solidarité a été en amont de la création de la première organisation fraternelle importante de l'espace yansophone qu'on a dénommé << YAKO >>. Il tire de L'Express yansi de <<Yá kò >> signifiant <<Viens ici >> ou bien <<Viens de ce côté-ci >>. Le principal enjeu dénominationel est tel qu'un appel compatissant qui dirait << Nous souffrons, venez ici, formons un bloc spécial, Échangeons nos expériences, notions et idées pour qu'on avance, pour qu'on cesse de vivre comme des perpétuels errants>>. Dans l'application des faits, après le terme de "Yá kò" suit celui de << Tsín ntsaán, tsín >> comme pour ajouter qu'il faut << Éviter le problème>>. Le problème ici représente beaucoup des réalités que nous pouvons fondre dans un seul contexte, celui de la souffrance, celui de l'isolement, celui de la non considération des autres communautés, en face de celle de l'espace yansophone. Aujourd'hui, plusieurs autres associations naissent. Et même s'ils ont un penchant beaucoup plus culturel que peut-être prévu politique, le cas des BÀN'A MAA avec l'honorable Dhedhe MUPASA, elles montrent à la face du monde que les populations yansophones sont conscientes de la force de l'unité dans la diversité. La Yako est aussi là pour eux. Elle appelle tout le monde. Elle sait qu'en dehors de ses murs, le problème qu'elle entend dénoncer guete ses frères et soeurs aux allures invariables, comme par le passé, ces moments où , fatigués de voir croupir dans la misère leur peuple,Yvon KIMPIOB NINAFIDING, Guy Barthélémy MOKA NGOLO NDOKO et les autres protagonistes de cette association sans but lucratif, la YAKO, ont compris, il ya plusieurs décennies maintenant, qu'ils ne pouvaient rien attendre de l'Etat Congolais pour leur bonheur. C'est ainsi qu'ils ont pu mettre en marche cette machine développementale qui est la YAKO qui devait consister à réunir les plus de membres possible de cette grande communauté en perspectives de soulever des questions sociales embarrassantes, proposer des pistes pour y chercher solutions. Il est indéniablement important de savoir aussi que les principes fondateurs et constitutifs de la YAKO, intacts encore aujourd'hui, se définissent, à quelques réalités près, de la manière suivante : Un système matriarcal adopté depuis les débats de succession du pouvoir traditionnel. En effet, les Yansophones sont de ceux qui douteraient de l'appartenance de tous. Ils sont convaincus que la femme peut être tentée de ramener en famille un enfant d'un autre mari par ruse. Les femmes savent mieux que leurs hommes les vrais responsables de la paternité de leurs enfants. L'homme engendre, la femme enfante. Si la femme mariée est enceinte d'un homme extra-conjugal, elle a la facilité d'attribuer la responsabilité de la grossesse à son mari officiel. Toute la communauté reconnaîtra les couples mariés et n'aura pas à se mêler nécessairement dans des tacts de vérification pour savoir plus de l'existence possible et vraie d'un lien sanguin entre les pères et leurs fils, d'autant plus qu'en Afrique en général, la reconnaissance de ce fait va droit au but, si les enfants nés dans les lignées reflètent en quelque chose la vraie image de leurs pères. C'est cela la notion du SOSIE AFRICAIN. Un enfant sosie de son père fait la preuve quintessente qu'il est de la responsabilité de tel ou l'autre père. Mais, il existe des cas où le petit enfant né dans le toit de ses parents, soit le sosie, à cent pourcents d'un membre direct de la famille de son père. Cela va de soi, si ce dernier est mort. C'est ainsi que l'on dira que cet enfant est le sosie du grand-père ou de la grand-mère... Avec ça, la famille élargie est sûre d'avoir eu un enfant de l'un de ses membres, une réincarnation d'un membre parti. Cependant, ça tousse bruyamment quand l'enfant nouvellement venu ressemble bien à un autre membre vivant de la famille de son père. L'on aurait accepté ce fait-ci très calmement et très patiemment mais au fond, plus loin, dans les imaginations qui s'en vont multipliant, des questions inquiétantes émaillées de soupçons s'élèvent à petits cris et vont loin jusqu'à passer dans l'observatoire traditionnel de l'arbre à palabres. L'enfant né, ressemble, certes au jeune frère de son père, mais est-il vraiment propre de son père ? La YAKO en a déjà des fixations nécessaires. Cette problématique est, sans doute, ce qui a ébranlé la conception BDE reconnaissance parentale par le seul biais de ressemblance morphologique. Tous ces débats, aussi, alléchants qu'ils nous ont parus dans le temps, n'ont pas donné une conclusion honnête en dehors de celle qui délibère de l'authentique appartenance familiale aux enfants des sœurs. Pour les Yansi, << L'on ne peut douter de l'appartenance dans la famille et lignée de l'enfant de son membre féminin >>. Les enfants que les soeurs enfantent sont authentiques pour la famille car, même s'ils sont de tel ou l'autre père, ou même si leurs pères ne sont pas connus, quelque chose est sûr : Ils ont été conçus et sortis du ventre des membres féminins de la famille. Chez les Yansi, la famille et le ventre font un. C'est ainsi que la grande famille s'avère l'association des fruits humains de tous les ventres féminins. C'est cette théorie de d'authenticité de descendance qui confère aux enfants des sœurs une place de choix dans la société yansi. D'aucuns se poseront la question << mais tout le monde naît d'un membre féminin !? Certainement, et ceci fait juste que chacun est classé donc dans le clan de sa mère, clan dans lequel est autorité Mfumumbiliste l'oncle dit '' MAMPENG''. D'où la possibilité de trouver un père et un fils dans des chapeaux claniques différents. La succession aux trônes villageois s'intéresse beaucoup à cette petite histoire. Du coup, le neveu n'a, non seulement, une place judicieuse dans le coeur de son oncle, mais s'avère son héritier miraculeux ; Les jumeaux qui doivent s'appeller <<Mbo>> et <<Mpia>>, même si jusque-là rien n'est dit sur le contexte de naissance de plusieurs jumeaux. Certaines naissance font état de trois cinq jumeaux. Dans ce cas, si le premier-né est '' Mbo '', le dernier-né '' Mpia '', ceux du milieu, le troisième et quatre nés devront avoir une désignation digne d'eux aussi...Le partage de NGUUN, cet ancêtre beaucoup connu dans la tradition orale de l'espace yansi comme un guerrier yansi d'antan. Sans tout citer, ces notions définissent en même temps les liens des fratries yansophones de la YAKO et font rappeler le fait qu'ils descendent du même ancêtre bien plus lointain que ceux qui sont connus à peine que l'on en fut au début de l'ère colonialiste. Pour des éléments éloquents tels qu'annoncés précédemment, on n'oubliera pas le caractère vaniteux de la vie qui court sur un espace de temps très court qu'on espererait. Cela dit, le principal rappel est que la plupart des initiateurs de cette association sont morts. Le Feu Bâtonnier du grand Bandundu, Guy Barthélémy MOKA NGOLO NDOKO est mort l'année dernière. Cela donne lieu à dire qu'ils auraient bien préparé la relève dirigeante puisque l'association demeure et vole avec des grandes ambitions encore. Les enfants de cette précieuse communauté ne lâcheront sûrement point leurs visées communes généreuses. C'est rassurant pour eux mais également pour l'opinion publique. Ils sont et seront toujours prêts à rallier, sans violer les soubassements fondamentaux des textes qui les régissent, tant que cela constitue un noyau auquel s'attache la problématique du développement de leur espace de vie ainsi que de leur communauté. C'est pourquoi, ce dimanche 19 février, ils ont décidé de faire bon accueil au Roi, qui venait tout fraîchement du Caire, dans le cercle français de la Gombe, pour un échange à succès, un lieu sûr à 200 mètres du cimetière de la Gombe. Cette réunion d'échange de voeux et de vues s'est chaleureusement ténu en temps utile entre Sa Majesté le Roi et les léopards de l'espace yansophone. Ils étaient au nombre 6 (tout son comité exécutif restreint). Nous avons vu la méga intelligentsia yansophone assise autour d'une table, sur des chaises adéquates et dans un environnement propice, discutaillant des questions importantes quant à la vie des yansophones. Il s'agit de l'un des rapprochements bénéfiques pour la fratrie du bas-kasai. Quel bonheur était-il pour nos yeux de voir dans un beau cadre relaxant des telles personnalités, encore faudra-t-il ajouter, personnageuse combien importantes, véritables acteurs du développement du Kwilu même, non seulement assis mais surtout échangeant tout : photos, rires, sourire et joie !!! On dirait << ce n'ést que le début >>. Il est plus que temps de voir rassembler tous les léopards de la communauté. Les bonnes choses arrivent. Le go est déjà donné. Le fruit qui en résulte dans les prochaines séances est connu et il se dévoile déjà ici. Si on voit toujours un planteur semer les grains de papaye et y avoir en temps convenable un papayer puis des papayes, aussi on a vu des planteurs du développement semer les idées. La récolte est pour bientôt. L'on ne va pas demander aux ressortissants yansophones d'y croire, ce serait peut-être mal faire. On a déjà cru à leur place. Le grand mwil contemporain des dynasties yansi, MOKA NGOL MPAT'I 1 èr n'a pas dans ses différentes allocutions, omis la contribution les efforts de certains politiques. Cependant Il a toujours pensé que cette question devrait être l'apanage de sa propre population. Il aura suffi que tous soient déterminés, soient debout dans le même tempo pour y arriver. Sous d'autres cieux, ce que la Yako a fait doit beaucoup signifier à la jeunesse yansi en général aujourd'hui. L'homme Yansi est le moteur potentiel de son propre développement. Il ne faudra pas attendre de l'aide extérieure. Ce serait déraisonnable. Les apports extérieurs sont parfois encrés d'hypocrisie. Ils n'avancent en rien. Ils réimpriment le décor d'un paternalisme repeint à des couleurs variées. <<Il ne me reste plus beaucoup de temps à vivre. Je veux que quand je mourrai, qu'on m'enterre à Kidzwem. Et que mes amis à l'instar de Barack Obama viennent me pleurer dans mon royaume...>>, martèle le mfúm ntwál. C'est pourquoi il faut associer des énergies qui concourent favorablement à la refondation de ce grand espace royal qui attend participation de tous les Yansi. Comme par accident d'histoire, au Cameroun, l'un des pays retenus en tant que foyer de la migration yansi, très proche à notre époque, il y a un proverbe qui dit : << L'Homme n'est fort qu'à côté de son frère >>, en yansi <<Mur nga kál ngwol o móh a mpeng ndè >>. Les difficultés sont multiples dans la bataille du progrès. On ne viendra pas faire seul la guerre contre la misère et la vaincre sans coup férir. Cela appelle à une cohésion communautaire d'autant plus que ses dimensions ne sont pas les mêmes partout, et qu'elle porte sur plusieurs angles vitaux au même moment. Le manger et le boire, le vêtir et le paraître, le logement et d'autres infrastructures tant techniques qu'extra-techniques. Cela étant, il est nécessaire d'unir toutes les forces vives de la société yansi, les nantis et les démunis, pour lancer l'offensive. Tout doit partir d'une vision claire, telle qu'insiste la Royauté yansi. Et cette vision devra être partagée par tous, de telle sorte que les efforts de tous soient actifs et ramenés à un point ultime qui est '' le bien-être des yansophones ''. Les idées ne devront pas entrer en conflits les unes contre les autres mais iront à se compléter jusqu'à s'harmoniser autour de l'idéale assidûment évoqué ici. C'est ce que la Yako a fait à travers ces principaux dirigeants présents aux assises du cercle de golf de la Gombe : Monsieur Théo YAMA YAMA, son président national ; Monsieur Adlain EYARMWEN, son secrétaire national chargé des relations extérieures ; Maitre Hubert TOMO EPULU, secrétaire national chargé des questions juridiques ; Madame Aimée IKIE, secrétaire national chargée du genre; Monsieur Paulin IKWALA, commissaire aux comptes ainsi que le Professeur Médard KINGATAMUSIALA membre du conseil des sages. Ce rapprochement, on y a insisté, était, au-delà du géant d'optimisme que ça a donné dans la lecture de chacun aujourd'hui, attendu par des milliers des Yansi urbains. Maintenant qu'il a été rendu possible et palpable grâce aux flammes d'amour, de solidarité et de fraternité ethnique qui n'ont jamais cessé de brûler dans les coeurs d'enfants yansi, une autre ère est bien là, celle de voir les yansophones s'entendre, se tenir main dans la main et d'avancer à pas rassurés. Il n'est plus question de persister dans les isolements. Les Yansi d'aujourd'hui, sous la houlette royale de Sa Majesté le Mfúm Ntwál MOKA NGOL MPAT'I 1 èr, semblent ne plus avoir besoin de redévelopper les difficultés d'ententes d'hier. En famille, l'opposition fraternelle aux allures politiciennes n'a pas sa place. Elle n'est pas la bienvenue. Le travail est de consolider les liens. L'on se concerte, l'on se complète et l'on avoue la meilleure décision ou la meilleure idée, quand bien même cela ne proviendrait pas de soi. Ce rendez-vous a été une réussite et promet encore. On dira même que cela doit marquer un tournant décisif dans l'histoire des Yansi contemporains. Et celui qui en est sorti le plus satisfait du monde, c'est l'Homme yansi. Aussi, à ne pas oublier, ce rendez-vous a donné un autre rendez-vous bien plus important encore : le changement qui catalyse le développement espéré même. Le processus du développement venait d'être amorcé. Il faut désormais tenir les bouts de doigts pour faire le comptage de jours à dater de ce jour-là. Le changement arrive et il faut que son bénéficiaire implicite s'y prépare. Il est bon, à présent, de laisser tomber les mauvaises habitudes degressives et d'embrasser le nouveau vent qu'apporte la Royauté du Mfúm ngòl. Fofana MUKUBI