Plus de peur que de mal ! La Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et la promotion du civisme routier en RDC viennent d’annoncer la suspension de la grève qui était prévue dès lundi 5 à mercredi 7 juin 2023. Les contacts ont bien évolué entre les chauffeurs de la ville de Kinshasa et l’autorité urbaine. Les revendications des transporteurs privés de la capitale ont été prises en compte.
D’abord, le ministre provincial des transports de la ville de Kinshasa a commencé par lever le contrôle par manque de note de perception pour autorisation des transports. C’est l’occasion pour les transporteurs privés de Kinshasa de se mettre en ordre. Ensuite, pour mettre un terme dans le conflit entre ACCO et ACHACO, la commission a décidé des mesures conservatoires allant jusqu’à supprimer les frais octroyés aux chargeurs communément appelés « Marayi » au profit de la taxe de stationnement. Cependant, ces derniers seront identifiés et pris en charge par leurs communes respectives. Pour ainsi dire qu’aucune ASBL ne peut s’autoriser le droit de percevoir les frais comme l’avait décidé à l’époque Nkoy Mafuta alors le gouverneur de Kinshasa.
Enfin, les chauffeurs ont exigé que seuls les éléments de la PCR et les services de la DGRAD puissent opérer dans les parkings. De ce fait, la présence des unités appelées Udjana, PP B2 Mbata ne sont plus les bienvenus pour percevoir les amendes ou interpeler les chauffeurs.
Pour ce faire, l’autorité urbaine a promis d’en informer les responsables de l’inspection générale pour le contrôle, l’ordre et la discipline pour ces nouvelles dispositions. Pour sa part, le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa a promis de s’y impliquer individuellement.
Pour rappel, dans une lettre adressée au gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, depuis le 26 mai dernier, la Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier en RDC (SADCPCR/RDC) avait annoncé une grève générale dénommée «KINSHASA SANS TAXI-BUS ET BUS » pour dénoncer pendant 3 jours à partir de lundi 5 prochain jusqu’au 7 juin 2023, entre autres, les tracasseries routières dans les parkings.
Emma Muntu
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Dans le souci de promouvoir et valoriser les talents des artistes de la commune de N’djili, le centre culturel des Mwindeurs (collectif des artistes), a reçu une visite amicale récente de la délégation de l'ambassade américaine, en son QG situé au quartier 7 dans la commune de N’djili. A cet effet, la délégation américaine conduite par la cheffe de section des affaires publiques de la diplomatie américaine en République Démocratique du Congo, Monica Shie, a eu des échanges vifs avec les jeunes et artistes de cette municipalité qui sont formés et produits dans cette maison culturelle.
Devant une trentaine d'enfants, des jeunes et d’artistes, la délégation américaine a abordé les questions de mobilité, de renforcement des capacités et de réseautage. Accompagnée du chargé d’affaires publiques Greg Porter et de Alain Chirwiza, la cheffe de section des affaires publiques de la diplomatie américaine en République Démocratique du Congo, Monica Shie, a prouvé sa fierté de partager les valeurs américaines avec le centre culturel des Mwindeurs, afin de mieux former, de produire, de manager et d’accompagner les artistes ainsi que leurs œuvres pour une visibilité globale et une cohésion socioculturelle.
Pour sa part, Maitre Dodé, Chef d’atelier de sculpture Mfuti, a profité de cette occasion propice pour exprimé son désir d’apprendre la langue anglaise tout près de l’ambassade américaine : «Nous aimerions apprendre la langue anglaise tout près de chez nous et à moindre coût », a-t-il lâché, avant même de signaler que c’est pour une première fois que la maison culturelle des Mwindeurs accueille une forte délégation de l'ambassade des États-Unis dans son quartier depuis son installation dans la commune de N'djili.
Pendant la visite, il y a eu la visite des locaux du collectif Malafi'arts production et des ateliers du quartier, l'exposition sonore et visuelle ainsi que l'échange avec les artistes et jeunes du quartier. Par ailleurs, Monica Shie et sa délégation se sont dits très émerveillés et motivés par l'énergie créatrice des artistes et jeunes de N'djili.
La délégation a également eu l'honneur de visiter l'exposition sonore ''Écouté la ville'' de Malafi, quelques tableaux de l'artiste peintre Winn'art Nsangu, les sculptures métalliques de l'artisan Maya, les sculptures en bois de l'atelier Mfuti, et enfin quelques extraits musicaux avec les groupes Nkosi ya Kongo de Cizé Nkosi et Handi Muzika, composé de personnes en mobilité réduite.
En gros, avec une programmation régulière, les activités de ce collectif d'artistes pour le management et la production des évènements culturels en milieu périurbain ne passent pas inaperçu. Il est composé d'un studio d'enregistrement audiovisuel, une scène adaptable avec une audience de 110 places, un lieu de formation et de partage, deux temps forts par an notamment, le Salon des Bruits de Kinshasa et la Nuit des Diseurs.
Ronsard Malumalu
Jean-Paul Mboma Muyuku, le tout nouveau responsable de l’Inspection Générale du Travail (IGT), a officiellement pris ses fonctions hier, jeudi 18 mai 2023. La passation des pouvoirs avec Mme Marie Rose Nzumba Bakonga Moseka, celle qui l’y avait précédé, s’est déroulée au cours d’une brève cérémonie organisée en présence de quelques agents et cadres de l’IGT, au siège même de cette administration, dans la commune de la Gombe.
Dans son mot de circonstance, M. Jean-Paul Mboma a promis d’œuvrer en faveur de la restauration totale et effective de l’autorité de l’Etat dans le secteur du travail, pour répondre favorablement aux attentes du Chef de l’Etat.
Pour sa part, Marie Rose Nzumba a prodigué des sages conseils à son successeur et à l’ensemble du personnel. Elle a insisté sur la discipline et l’assiduité dans le travail pour un meilleur rendement et a exhorté les uns et les autres à n’avoir confiance qu’en Dieu seul plutôt qu’aux pratiques occultes. ‘’Il faut tout d’abord mettre Dieu au centre et il faut travailler. C’est-à-dire, là où vous êtes, faites le travail et il faut aimer ce que vous faites surtout dans notre travail dans l’Inspection Générale du Travail. Soyez justes. Respectez les parties, appliquez les dispositions légales et les concilier en suivant le Code du travail… Il ne faut pas favoriser les employeurs parce que ce sont des gens qui doivent aussi respecter les dispositions légales… Travaillez en mettant Dieu avant tout. Je crois que vous pouvez rester très longtemps comme moi’’, a-t-elle spécialement mentionné.
Extrait du Procès verbal
«Nous, Marie Rose Nzumba Bakonga Moseka et Jean Paul Mboma Muyuku respectivement Inspecteur Général du Travail retraitée sortante sous la suspension de Monsieur Donat Mabula Mukangu, Secrétaire Général à l’Emploi et au travail avons procédé à la remise-reprise des biens mobiliers et matériels ainsi que les dossiers et documents administratif constituant le patrimoine de l’Inspection Général du Travail pour besoin de clarification.
Ce patrimoine a été présenté en 4 brins suivants : 1. Structure de l’inspection, 2. Actions réalisées, 3. Dossiers à suivre, 4. Locaux
Structure : l’Inspection Générale du Travail a un caractère technique doté de l’autonomie administrative et financière placé sous l’autorité direct du ministre ayant l’emploi ou travail et la prévoyance sociale dans ses attributions. C’est au terme du décret N° 12/00 du 19 janvier 2012 autant création et organisation d’un service publique dénommé Inspection Générale du Travail, IGT en sigle.
Sa structure organique se présente de la manière suivante : a. Au niveau central Kinshasa l’inspection générale du travail comprend une direction provinciale ainsi que 7 directions : Direction de contrôle de la main d’œuvre, Direction de sécurité technique, Direction d’hygiène et santé, Direction de contentieux professionnel, Direction d’étude et documentation, Direction de prévoyance social et Direction de service généraux. IGT est représenté dans les 26 provinces par un chef de division excepté la province de Kinshasa et celle de Lualaba où il y a le directeur.
L’Inspection Générale du Travail a comme mission essentielle de contrôler l’application légale relative à la main d’œuvre et à la production des travailleurs dans l’exercice de leur profession dans les entreprises ou organismes à SJT au Code du travail et dans les unités informelles, de concilier les parties employeurs et employés, de conseiller les employés et les employeurs, d’enquêter », ont mentionné les deux protagonistes dans le procès verbal.
Qui est Jean-Paul Mboma ?
M. Jean Paul Mboma Muyuku, Inspecteur Général du Travail entrant, est un Manager de formation, Expert en dialogue social.
Il a dans le passé assumé des postes des responsabilités croissantes pendant 20 ans au sein de l’Inspection Générale du Travail. Il a commencé comme : Secrétaire de l’Inspection du Travail/District du Kwilu à Bulungu (2 ans) ; Contrôleur du travail affecté dans le territoire de Masimanimba (3 ans) ; Inspecteur du travail de ressort du Kwilu (6 ans) ; Inspecteur principal du travail de 2ème classe et chef de Division Unique de l’IGT (3 ans) ; Conseiller du ministre d’Etat, ministre de l’emploi, Travail et Prévoyance sociale (1 an) ; Inspecteur principal du travail de la Ville-Province de Kinshasa ( 5 ans) et à ce jour, il occupe la place de l’Inspecteur Général du Travail.
La Pros.
A l’occasion du vernissage de l’ouvrage « ‘’Moins Homme’’ dite la guerre de Kolwezi» de l’auteur Fita Fita Dibwe, au centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa/Gombe, Paulin Kalau, Ministre provincial de la culture de la province de Lualaba, et un des hôtes de la cérémonie, a encouragé la jeunesse à développer la culture de la lecture au quotidien pour son bien-être mental et intellectuel.
«Je suis venu par invitation de l’écrivain Cheik, du livre qui parle de ‘’Moins Hommes ou la guerre de Kolwezi’’ qui explique un évènement qui se passait dans la ville de Kolwezi. Nous sommes là comme étant ceux qui vivent dans cette ville et le livre parle de Kolwezi et c’est ce qui justifie notre présence dans ce centre Wallonie Bruxelles. En fait, c’est une histoire que nous essayons de raconter de bouche à l’oreille et l’écrivain de ce soir a mis ça dans un livre et avant de coucher ça sur papier, il l’a fait sous forme du théâtre pour conserver l’histoire et je crois qu’à partir du papier, lorsque les jeunes gens liront, ils auront une idée sur tout ce qui s’était passé, les jeunes aujourd’hui, qui vivent au Lualaba n’ont pas une explication nette de tout ce qui s’était passé précisément dans la guerre dite de 6 jours à Kolwezi, et c’est ainsi que je suis d’accord avec l’auteur, lorsqu’il parle sur l’éveil de la culture de la lecture afin de pouvoir chaque fois se remémorer de tout ce qui s’était passé», a indiqué Paulin Kalau, Ministre provincial de la culture de la province de Lualaba, un des hôtes de la cérémonie, qui a, à l’occasion, encouragé la jeunesse à développer la culture de la lecture au quotidien pour son bien-être mental et intellectuel.
Il importe de retenir que Paul Kalau a relié le récit au contexte de la guerre qui sévit actuellement dans l’est de la RDC et a laissé entendre qu’il aimerait que cette activité puissent se dérouler aussi à Kolwezi, ville mère de l’ouvrage d’après son auteur, car il l’a rédigé pendant qu’il y vivait mais aussi pour renforcer la sensibilisation sur la culture de la lecture et rendre le rendu de l’ouvrage un peu plus authentique surtout, c’est le lieu où la guerre a eu lieu.
Ruth Musau
A droite, le Ministre Provincial de l’Education S.E Koya Mawazo Kaya prononçant son mot de circonstance
Une des élèves récitant une scénette
Photo de famille
*La République Démocratique du Congo est membre des Nations-Unies et a ratifié les textes de différentes organisations et agences du système des Nations-Unies, notamment l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) aussi des publications et de droits d’auteur.
Le 23 avril 2023, le monde entier a célébré la journée mondiale du livre et du droit d’auteur.
Du 23 avril 1995 au 23 avril 2023, voici 28 ans que cette journée a été proclamée « Journée Mondiale du Livre et du Droit d’Auteur » par l’UNESCO en mémoire de trois grands auteur décédés en date du 23 avril 1616.
Il s’agit notamment de William Shakespeare, Miguel de Cervantès et Inca Garcilaso de la Vega. Cette date correspond également aux dates de naissance ou de décès de nombreux autres auteurs.
Une grande première au Tanganyika, le Club UNESCO Ntcheko à Kalemie, s’est approprié cette journée pour la célébration à l’instar des autres villes du Pays.
Initialement célébrée le 23 avril de chaque année par la communauté internationale, à Kalemie, la journée a été marquée par la tenue d’une conférence-débat sur l’importance du livre, le 06 mai 2023 à l’initiative du Président du Club UNESCO Ntcheko, M. François-Xavier Mybé.
Présidée par le Ministre Provincial de l’Education, Son Excellence Monsieur Koya Mawazo Kaya, la cérémonie a eu pour cadre, le Centre Roelens de la Maison des sœurs de Saint-Joseph sis sur l’avenue Lumumba dans la commune de la Lukuga, ville de Kalemie en partenariat avec 15 établissement scolaires, lesquelles écoles sont ciblées dans le projet de la lutte pour la paix et par l’éducation des enfants.
La manifestation a connu de temps forts marqués des mots de circonstance, des facilitations, des productions des scénettes, des récitals des poèmes et autres sketches sur l’importance de la lecture et du livre par les élèves de l’Institut Kisanga, Mwangaza, Kizamba et Lumière du christ ; des complexes scolaires Bon Berger et Ukweli ; de l’Institut Technique du Cinquantenaire et de l’Institut Technique Agro-alimentaire Tumbwe.
L’objectif poursuit par le Club UNESCO est de promouvoir le plaisir des livres et de la lecture.
Dans son mot de circonstance, le Président du Club, M. François Xavier Mybé a déclaré ce qui suit : « …Cependant, le lien entre cette date et les livres ont été faits en Espagne. C’est aussi en Espagne que l’idée prend racine lorsque Vicente Clavel Andrés, écrivain de Valence, voulut créer une journée en hommage à Cervantès, l’écrivain national. Le 06 février 1926, le roi Alphonse XIII signe un décret instaurant la fête du livre espagnol, qui se déroule alors le 07 octobre, date de naissance de Cervantès. Ce n’est qu’en 1930 que la date de l’évènement est déplacée au 23 avril. Initialement lancée à Barcelone, la fête s’est répandu ensuite à la Catalogne, à l’Espagne puis au monde. Depuis, pour l’occasion, on organise une lecture publique sur deux jours de Don Quichotte, célèbre roman de l’auteur. C’est aussi l’occasion de la remise du Prix Cervantès par le roi d’Espagne à Alcala de Henares… En 2001, Madrid fut désignée Capitale mondiale du livre suscitant l’opportunité de réunir l’Union Internationale des éditeurs de la Fédération Internationale des Libraires, de la Fédération Internationale des associations de Bibliothécaires et d’institutions et de l’UNESCO ». Et ensuite : « un peuple qui vit sans livre est un peuple esclave. A nous de conclure, nous citons encore : un homme qui lit en vaut deux », a-t-il conclu.
Deux exposés ont été au menu de la rencontre : l’histoire de l’UNESCO et la sociologie de la littérature de la République Démocratique du Congo par le Directeur académique de l’ISP-Kalemie, M. Damien Tunda et l’histoire de l’écriture et du livre par l’écrivain, Médecin-Vétérinaire et Chef de la Division Provinciale de Pêche et Elevage Tanganyika, Dr Jean-Ghislain Kaut Mutomb.
La Journée Mondiale du Livre et du Droit d’Auteur s’est clôturée à Kalemie, sur fond de demande des livres, des ouvrages et d’autre documentation nécessaire auprès de donateurs, partenaires de l’UNESCO et des ambassades accréditées à Kinshasa pour aider la ville de Kalemie à monter une bibliothèque.
Selon le Chef de Division Provinciale de la Culture et Arts Tanganyika, M. Kaniki Nduba Célestin, tout a été pillé pendant la guerre d’agression. Quant à l’académique de l’ISP-Kalemie, M. Damien Tunda, sur une centaine des écoles recensées, il n’y a pas dix qui disposent de bibliothèques scolaires.
La journée a connu la présence de différentes sommités notamment, le Ministre Provincial de l’Education, M. Koya Mawazo Kaya ; le Chef de la Division Provinciale de la Culture et des Arts, M. Célestin Kaniki Nduba ; le Directeur Provincial de la SOCODA Tanganyika, M. Bobe Willy ; l’écrivain et Médecin Vétérinaire, M. Jean-Ghislain Kaut Mutomb ; le PROVED de l’EPST-Tanganyika 1 ; les Chefs de Sous-Divisions de l’EPST Tanganyika 1 et les Inspecteurs ; les Promoteurs des Etablissements scolaires ; les Préfets et Directeurs des écoles; le Représentant Provincial du Journal « La Prospérité », M. Jonas K. Bonghatt et d’autres invités. Pour rappel, le Club UNESCO Ntcheko a été fondé en Territoire de Kabalo et affilié à la Fédération Congolaise des Associations et Clubs UNESCO (FACU) à Kinshasa en date du 02/11/1984. Actuellement, le Club a comme siège la ville de Kalemie.
Jonas K. Bonghatt
Le Forum Citoyen et Université congolaise de l’engagement citoyen « UCEC » a procédé au lancement officiel de la campagne de vigilance citoyenne pour lutter contre la fraude électorale. C’était dans la salle Père Boka du centre d’étude pour l’action sociale (CEPAS) à Gombe. Plusieurs personnalités ont été présentes lors de cette cérémonie. L’on a noté, particulièrement, la présence de Martin Milolo, coordonnateur du Forum citoyen, professeur Thierry Nlandu, Hervé Diakese avocat au barreau de Melun, Carlos Mupili, coordonnateur national et porte-parole de l’EDUCIEL et Jonas Tshiombela, Coordonnateur de la nouvelle société civile.
CENI, pas confiance !
Dans son intervention, le Coordonnateur de cette structure, Martin Milolo, a expliqué que la commission électorale nationale et indépendante (CENI) sous Dénis Kadima n’inspire pas confiance, pour la bonne tenue des élections. D’où, cette campagne aura pour objectif de sensibiliser toute la population pour barrer la route aux candidats tricheurs pendant les élections.
«Je pars d’un constat que la CENI actuelle ne conduit pas un processus qui fait confiance et elle-même n’inspire pas confiance du fait qu’elle est née dans la fraude, tout ce qui est fait est frauduleux, la loi électorale, les lois sur la CENI, on voit la fraude qui arrive avec le débat sur l’audit du fichier électoral, voilà pourquoi nous demandons à la population de pouvoir se réveiller, on ne doit pas s’habituer avec les élections frauduleuses», a indiqué Martin Milolo.
Avant d’ajouter : ‘’Nous comptons sur vous les médias, parce que vous êtes tout un pouvoir dans ce pays. Il faut relayer nos voix pour contrecarrer cette fraude massive qui se prépare, et on peut lancer l’appel à candidature aux organisations crédibles internationales, il n’y a pas que l’OIF. Mais tels que nous sommes en train de voir, c’est la fraude qui se prépare, un cafouillage, on veut monter de toutes pièces totalement sous les bottes de la CENI pour nous pondre un fichier totalement corrompu et concrétiser la fraude ».
Carlos Mupili, qui est intervenu sur les outils juridique et informatique de lutte contre la fraude électorale estime que ‘’les fraudes qui s’organisent par le numérique ne se font pas seulement le jour du scrutin, mais cela commence depuis le début du processus dans la phase préélectorale, c’est-à-dire, au niveau de l’enregistrement des électeurs, dont nous parlons de l’identification biométrique, au niveau de toilettage du fiche électoral’’.
Selon le professeur Thierry Nlandu : «L’histoire des nations ça ne se construit pas en un jour, les élections démocratiques sont le fruit d’un combat. Ce qu’ils ont commencé à faire ensemble, c’est construire quelque chose de diffèrent, le Congo ne sera sauvé que par les Congolais et Congolaises eux-mêmes, ils ne seront pas sauvés à l’extérieur».
Grâce Daro
La politique c’est aussi ce langage qui dit proximité, social et sourire. C’est sur base de cela que Mme Marie Wapela Bilolo, cadre du parti ANADEC, parti cher à Souzy Badjoko, a organisé une de visite, ce jeudi 11 mai 2023, au home des vieillards, hospice de Saint Pierre, dans la commune de Kinshasa. Partager des moments avec ces personnes de troisième âge, telle a été la principale motivation qui a animé ce politique préoccupé par la situation de ce qu’elle appelle «Mes parents».
Des vivres et non vivres, entre autres, laits, sucres, habits et autres, sont là ce qui a été partagé à ces vieillards de l’Hospice Saint Pierre par Marie Wapela Bilolo et son équipe.
Reconnaissant, ces vieillards ont témoigné de leur gratitude par des paroles des bénédictions et des cris des chants à l’endroit de ce cadre de l’ANADEC.
Se remettant à la presse, Marie Wapela est revenue sur l’essentiel de cette visite. «Ce qui m’a poussée de faire cette descente, c’est juste ce besoin de partager des moments avec ces personnages de troisième âge qui sont nos parents… c’est inadmissible de leur laisser dans l’isolement parce qu’ils ont vieilli, surtout lorsqu’ils sont dans de tels endroits où ils ne partagent plus quotidiennement des moments des réjouissances familiales… », a-t-elle souligné.
Israël Mpoyi
L’ONG Action Contre l’Impunité pour les Droits humains (ACIDH), a organisé ce lundi 15 mai 2023, une Conférence d’échanges avec les acteurs de la société civile sur les entorses au droit au procès équitable avant, pendant et après les élections de 2023 en RDC. Prenant part à ce rendez-vous, tourné autour des garanties au droit à un procès équitable au cours du processus électoral (cas des violations des droits de l’homme), Me Grâce Tshiunza, coordonnateur national de la structure Dynamique Impunité Zéro (DIZ), reste satisfait des questions abordées au cours de ces échanges qui, selon lui, les ont poussés à des multiples réflexions, les stimulant à décider de mener des actions des plaidoyers et voir comment documenter des cas dans le futur, au cas où il y aura des violations des droits de l’homme dans le sens où l’électorat de la population sera volé au cas où il n’y a pas élection qui est organisée.
«J’interviens parce que, dans cette activité organisée par l’Action Contre l’Impunité pour les Droits de l’Homme qui profite à la Nation Congolaise. Parce qu’il était question de réfléchir sur le droit à un procès équitable. Donc, pendant, avant et après les élections 2023 », fait-il remarquer.
A l’en croire, ces moments d’échanges les ont poussés à des multiples réflexions et leur ont stimulé à prendre certaines décisions. « Et donc, ce sont des questions qui nous ont poussées à des multiples réflexions et nous avions décidé de mener des actions des plaidoyers et voir comment documenter des cas dans le futur, au cas où il y aura des violations de droit de l’homme dans le sens où l’électorat de la population sera volé ou au cas où il n’y a pas élection et réfléchir sur ce que nous pouvons faire pour que nous soyons dans une logique où le droit de l’homme sera respecté», martèle Me Grâce Tshiunza.
Il sied, par ailleurs, de savoir que l’ONG ACIDH est une ONG des droits de l’homme créée le 15 janvier 2004, avec pour objectif, contribuer à mettre fin à l’impunité en RDC.
Israël Mpoyi
*L'Association Congolaise des Femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE), a organisé mardi 16 mai 2023, à l'intention d'une trentaine d'élèves garçons de l'école Berré à Ngaliema, un concours de rédaction sur la thématique de la Masculinité positive.
Après une semaine de sensibilisation sur la masculinité positive, la Présidente de l'ACOFEPE a souligné que ce concours de rédaction avait pour but de conscientiser les élèves garçons sur l'engagement au respect de l'égalité entre hommes et femmes.
Pour lutter contre toutes formes de violence et discrimination de la femme au sein de la société, l'ACOFEPE a indiqué qu'il était indisponible de sensibiliser les élèves sur les notions d'égalité des sexes déjà au niveau de secondaire.
"Nous devons inculquer à nos enfants dès le bas âge la culture du respect à la femme et à la tolérance zéro pour lutter contre les VBG dans les milieux scolaires ", a laissé entendre Mme Grâce Israëlla Kangundu.
De ces épreuves écrites, le gagnant a été couronné au titre " De champion à la masculinité positive" pour avoir rédigé un texte cohérent et logique que la thématique proposée par l'ACOFEPE.
Il s'agit de l'élève NKANGA LOTANA Jacques, élève de la 8eme Secondaire.
Par ailleurs, l'ACOFEPE précise que cette activité a pour objectif de contribuer au changement des comportements des hommes et des garçons en matière d'égalité des sexes et d'autonomisation de la femme.
L'ACOFEPE est une organisation de défense des droits de la femme en général et celle de la presse en particulier.
LPM
Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a effectué, vendredi 12 mai dernier, une visite d'inspection des travaux de construction du marché central appelé Zando. Il était question pour l’autorité urbaine de s'imprégner personnellement de l’état d’avancement des travaux qui sont en train d’être effectués depuis quelques mois. Sur place, le chef de l’exécutif provincial de Kinshasa a eu droit aux explications de la part du coordonnateur provincial des projets, Emmany Mputu, ainsi que des ingénieurs qui effectuent les travaux.
Contrairement à certaines mauvaises langues, les travaux avancent à pas de géant, un motif de satisfaction pour le Gouverneur Gentiny Ngobila qui tient à offrir à la population Kinoise un lieu de négoce moderne et digne. Pour lui, la construction de cet ouvrage répond à la vision du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, qui prône le bien-être social du peuple. «A travers cette vision, nous avons pris l’initiative de construire un grand marché pour permettre aux mamans ainsi qu'à tous les commerçants de trouver des places assises au sein du nouveau marché central», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le Gouverneur Ngobila a rassuré la population Kinoise que "Zando moderne" sera fin prêt au mois de novembre prochain. Il a ainsi demandé aux ingénieurs de pouvoir travailler d’arrache-pied pour qu’à la date fixée, cet ouvrage soit inauguré.
A ce jour, le gros de travail a été effectué. 14 mètres de coudes en sous sol, avec plus de 1.500 pieds ont été réalisés pendant 4 mois. Au terme des travaux, le nouveau marché central à trois étages aura une capacité d'accueil de plus de 80.000 personnes, sur une surface de 40.000 m2, avec un mécanisme moderne d'évacuation des déchets.
Peter Ngoyi