La ville de Kikwit dans la province du Kwilu dans le Sud-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC) vient encore d'enregistrer un drame inattendu. Il s'agit de la mort de trois personnes suite à un accident de roulage qui a eu lieu ce mercredi au niveau de l'agence de voyage Mâcon à Kikwit 2. Parmi les trois trois morts, il a un motard communément appelé "Wewa" ainsi que ses deux clients.
"Le Wewa roulait à vive allure. Arrivé au niveau de Kikwit 2 près de de l'agence de voyage Mâcon, le camion de la boulangerie de Kikwit venait devant le motard. Celui-ci voulait dévier et subitement la moto avec les clients s'est retrouvée sous une remorque. C'est ce qui a occasionné la mort du motard et de ses deux clients", raconte Jean Malundu, un des cadres de la société civile qui a vécu l'événement. Malundu a saisi cette occasion pour inviter les autorités politico-administratives de cette ville à interdire les remorques de rouler pendant la journée. "Cette décision permettra de diminuer des cas d'accidents. Kikwit a plusieurs fois enregistré de pareils accidents, indique-t-il. Badylon Kawanda
*Les Cadres et agents, lauréats du concours des Structures Standards 2ème Vague, organisé conformément aux dispositions légales et règlementaires en la matière, spécialement aux articles 5-7, 72 et 82 de la loi n°16/013 du 15 juillet 2016, dans le cadre des reformes de l’Administration publique, ont battu le pavé, ce jeudi 13 avril 2023. Au cours d’un sit-in devant l’entrée principale du bâtiment qui abrite le Cabinet du Vice-premier ministre, ministre des Affaires Etrangères et Coopération Internationale, ces cadres et agents ont manifesté leur ras-le-bol pour réclamer à cor et cri, leurs notifications et mise en service, qu’ils attendent depuis une année et quatre mois. Affectés suivant l’arrêté ministériel n°008/2022 du 27 janvier 2022, du VPM, ministre de la Fonction Publique Jean-Pierre Lihau, seul compétent et attitré en matière de gestion des ressources humaines de l’Etat, ces infortunés n’ont jamais été notifiés ni prendre possession de leurs postes dans les nouvelles administrations où ils ont été affectés. Alors que dans leurs anciennes administrations, ils ont été rayés des listes des effectifs et privés de tous les avantages qu’ils avaient auparavant. Ils sont tous, personnels de carrière de service public de l’Etat. Pourquoi le VPM Lutundula alors que c’est une question purement administrative qui devrait préoccuper les deux secrétaires généraux ? C’est parce que d’après les informations, le VPM Lutundula serait à la base du refus de les notifier aux dires de deux Chefs des administrations, ci-haut, citées qui n’attendent que l’avis favorable de leur tutelle pour s’exécuter. Qu’à cela ne tienne, le SG des Affaires Etrangères avait déjà fait un pas, en initiant une note technique annexée d’une lettre de transmission qu’il a adressée à son ministre de tutelle. Sur base de cette note, le VPM Lutundula a souscrit favorablement à la demande de son SG, en faisant des annotations allant dans le sens d’un avis favorable. Encadrés par le Syndicat « Transparence et Justice Sociale », TJS en sigle, lors du Sit-in, les cadres et agents ont été reçus par le conseiller en charge de l’Administration. Ce dernier a affirmé que le VPM Lutundula a accordé son avis favorable sur base des annotations faites à la note technique lui adressée par le SG aux Affaires Etrangères. Il revient donc au Conseiller administratif d’apprêter le projet de la lettre qui doit être portée à la signature du VPM des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale pour donner l’ordre aux deux Secrétaires généraux de notifier ces lauréats des structures standards 2ème vague. Et ce, tenant compte du nouveau cadre organique, des postes vacants et du profil de chacun. A en croire le Chef de Division Guydoux et son collègue Francis, tous deux mandatés au bureau du Conseiller Administratif, ce dernier a déjà préparé cette lettre à soumettre à la signature de l’autorité de tutelle. Ce qui est une avancée considérable sur ce dossier. Pour la petite histoire, sur les 12 ministères pilotes concernés par les Structures Standards à compétences horizontales, seules, trois administrations qui continuent à faire marcher les Standardistes. Il s’agit des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Hydrocarbures. Le reste des ministères soit, les dix autres ont déjà notifié et mis en service les leurs. TJS/KM/CP
Dans le souci de garantir la sécurité de l’établissement public qu’il pilote, TRANSCO, le Bâtonnier Cyprien Mbere Moba a procédé, ce mercredi 12 avril 2023, à la remise des extincteurs aux agents de la sécurité interne. La cérémonie a lieu au dépôt 1 TRANSCO, dans la commune de Masina. La dotation de ces appareils de prévention contre les incendies, est une promesse tenue du Directeur général, faite aux agents de la sécurité lors des consultations lancées dès son entrée en fonctions. A sa prise de parole, Me Cyprien Mbere a appelé ces agents à utiliser ces extincteurs à bon escient. Dans son schème d’idées, il a souligné que ce lot d’extincteurs était à titre symbolique, et que dans un futur proche, ils seront dotés d'un lot plus consistant pour le bien-être de tous. Cette cérémonie a connu la participation du DGA Flory Bwatuka, du Directeur d'exploitation Jonny Boyela, du DJRH Blaise Kumerita, du Directeur financier Pierre Binsamba ainsi que des quelques agents et cadres de TRANSCO. Israël Mpoyi
Répondre à la question de savoir : ‘’pourquoi Bandal, c’est Paris’’, sans chercher à savoir en premier lieu, ‘’c’est quoi Bandal ?’’, serait y aller trop vite. Bandal, de son vrai nom ‘’Bandalungwa’’, est l’une des communes les plus vivantes, voire les plus passantes, parmi les 24 que compte la ville de Kinshasa. S’il faut la circonscrire dans son district de la Funa, on dira sans la moindre peur d’être contredit que la commune de Bandal est la plus merveilleuse parmi les 7 dudit district auquel elle appartient. A une certaine époque à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, il soufflait un vent de xénomanie qui obligeait chaque habitant d’un coin de Kinshasa d’associer le nom de sa commune de ‘’croissance’’ à celui d’une ville de l’Occident. Nous serons hors de propos si nous parlons ici de Yolo-Nord qui se faisait déjà appeler ‘’Dallas’’ avant même l’arrivée de ce vent, précisément à l’époque où régnait à Kinshasa le fameux film américain qui avait pour titre le nom de cette superbe ville de Texas. Ce n’est pas non plus le cas du principe de jumelage qui fait, par exemple, de la commune de Matete la jumelle de la commune d’Olne à Bruxelles. ‘’Bandal, c’est Paris’’, jusqu’ici personne ne sait clairement d’où nous vient ce ‘’concept’’. Tout ce que nous savons, c’est que les habitants de Bandal, que nous pouvons appeler les bandalois, sont parmi ces kinois qui étaient les plus emportés par les effets de ce vent. Dans leur xénomanie, c’est-à-dire, dans leur amour outrée de tout ce qui vient de l’étranger, et sans même chercher à savoir ‘’quel est l’équivalent belge de leur commune, ils ont vite fait le choix de ‘’Paris’’, qui est toute une ville, alors qu’il est question des communes. ‘’Bandal, c’est Paris’’, ce bout de phrase, on pouvait l’écouter à travers presque toutes les rues de Kinshasa. A en croire Marcel Ngoy, Editeur, Directeur Général de La Prospérité et ancien habitant de Bandalungwa, ‘’le côté Paris de Bandal vient du fait que, depuis la nuit de temps, la commune de Bandalungwa a été un coin qui souriait beaucoup aux stars de la chanson kinoise qui s’y croyaient dans un rêve, de par la beauté de sa configuration et sa vie en plein air, à cause de la très forte chaleur qu’il y a dans ses pâtés de maisons. Nous citerons par exemple : Koffi Olomide, Emeneya Kester, Jossart Nyoka Longo, Pepe Kalé, Debaba El Shabab, sans oublier la jeune génération des musiciens de Wenge qui venaient de naître. Mise à part Gombe, qui était hors concours, Bandal était à l’époque d’avant-wenge l’unique commune de Kinshasa où l’on pouvait trouver un cercle culturel, en l’occurrence, le Jardin Moto na Moto abongisa ; mais aussi un cinéma de très haut standing qui était en mesure de rassembler les amateurs des films de tous les coins de Kinshasa. Bandal est à la fois beau et plein de chaleur à l’intérieur de ses pâtés de maisons à la fois bien construites et bien disposées sur un système de rues bien enchevêtrées et bien tirées au cordeau. Ce qui fait défaut dans ses communes environnantes, Selembao et Bumbu, par exemple, où chacun a placé sa maison là où il veut : sans tenir compte des normes de la géométrie urbaine. A l’époque, mais aussi jusqu’ici, une fois arrivé à Bandal, vous avez l’air d’être transformé en un personnage dans un livre plein d’images. Bandal est un coin de Kinshasa où vous trouvez plusieurs sources d’inspirations, surtout si vous êtes musicien ou écrivain. Pour vous en rendre compte, il vous suffit d’élargir votre regard à travers ses perspectives et points de vue. C’est allusion faite à ses rues et architectures. Lorsque tu es à Bandal, tu as l’air de vouloir tout regarder jusqu’au point d’oublier même le nom du coin de Kinshasa d’où tu viens. A Bandal Bisengo, par exemple, la joie est vivable jusqu’à des heures tardives ; même chose pour Bandal Adoula, Bandal Synkin et aujourd’hui Bandal Oasis. Bandal est un coin de terre qui vous sourit dès votre entrée à travers n’importe laquelle de ses rues. A Bandal, il y a une très forte chaleur amicale qui oblige ses habitants de chaque rue de se retrouver à l’extérieur des parcelles. Vous les voyez, à partir de 17 heures, bien vêtus, comme des parisiens, en train de faire les cent pas à travers les rues, comme sans destinations fixes. C’est dans cette même absence de destinations que nous voici arrivés à la fin de notre exploration. Voilà donc en quelques lignes, les quelques aspects qui fait de Bandal Paris. Nous y retournerons ! Saint-Germain Ebengo
Homélie prononcée par le père Matthieu Yezu Ngongo-Ngongo Kashisha lors de sa messe des prémices à la Paroisse Notre Dame du Saint Rosaire/Isiro DIMANCHE 16.04.2023 Textes Bibliques : Actes 2, 42-47 ; Psaumes 117 (118) ; 1 Pierre 1, 3-9 ; Jean 20, 19-31 Bien chers frères et sœurs ! Nous voici en ce jour dans la joie de Pâques et aussi et surtout dans la joie de célébrer solennellement notre messe des Prémices avec vous et chez vous. Nous avons longtemps désiré d’un grand désir cette messe afin que pour la première fois chez vous, nous puissions rendre grâce au Seigneur qui nous a consacrés et appelés au sacerdoce pour vous montrer le chemin du Salut et vous sanctifier dans la Lumière et dans la Vérité. Je suis aussi dans une joie immense parce que comme Matthieu, peut-être une heureuse coïncidence, je deviens un deuxième Matthieu prêtre Rsv à la suite du Premier Matthieu Henri Planchat qui sera béatifié et proclamé « Martyr » le Samedi prochain 22 Avril 2023 à Paris/France. Je demande à Dieu de m’accorder la double part du Père Matthieu Henri Planchat et de bénir notre famille religieuse qui voit son premier prêtre être élevé sur les honneurs de l’Autel dans l’Eglise Universelle en cette année de mon ordination sacerdotale. Mes frères et sœurs, En ce jour de fête et de joie, je nous propose, partant de lectures du deuxième dimanche de Pâques Année liturgique A, de méditer sur le thème : « VOUS AVEZ BESOIN DE LA PAIX, VOUS AVEZ BESOIN DE L’ESPRIT SAINT ». Mes frères et sœurs, Après sa résurrection, Jésus se montre à ses disciples qui dans leur peur sont renfermés et certains dispersés. Le Voilà non pas un fantôme mais bien un « Homme Vivant » qui apporte un message et son message est celui de la paix en leur confiant directement la mission et la charge de continuer son œuvre du salut et de miséricorde. Mes frères, mes sœurs, Jésus le sait bien que l’homme ne peut rien faire s’il n’a pas de Paix et s’il n’est pas illuminé par l’Esprit Saint. Ainsi, il donne aux siens la paix et leur souffle l’Esprit Saint. - La paix pour faire l’unité, la fraternité, la Communion - La paix pour avoir confiance et ne plus douter comme Thomas - La Paix pour enseigner l’Evangile et être assidu à la prière - La paix pour travailler en vue du bien commun, le bien de tous - La paix pour être dans la joie avec un cœur doux, humble, simple et brulant de Charité - La paix pour vivre heureux et travailler au développement et émergence de son milieu de vie - La paix pour pouvoir pardonner et réconcilier Ainsi, en vous proposant ce thème de méditation en ce dimanche dit de la Divine Miséricorde, avec la grâce du Ressuscité, chaque chrétien est appelé à rechercher, cultiver la paix et prier pour la paix et la réconciliation. Notre monde d’aujourd’hui a encore besoin de cette paix et surtout notre pays et nos familles, notre Eglise afin de ressembler à la première communauté chrétienne dont nous a parlée la première lecture. Personnellement, j’ai aussi besoin de cette paix pour que rien et donc rien ne me sépare de cet amour du Christ et que chaque jour de ma vie je sois le prêtre selon le Cœur de Jésus dans la Lumière et dans la Vérité. Mes frères, mes sœurs, Cette paix n’est possible que chez ceux et celles qui ont reçu l’Esprit Saint et qui peuvent comme Jésus vivre la miséricorde et le pardon. Ce dimanche institué dimanche de la Divine Miséricorde par le Saint Jean Paul II nous oriente dans cette imitation du Christ Miséricordieux et toujours capable à tout pardonner. Puissions-nous porter le pardon en vue de la réconciliation pour une communion plus fraternelle car nous sommes tous frères et sœurs. Il faut donc renaitre de nouveau et revêtir l’homme nouveau, le Christ et devenir comme lui les hommes du pardon. En pardonnant frères et sœurs, nous vivrons la paix, l’unité, la fraternité, l’amour vrai et sincère, le partage, etc. Demandons au Seigneur de nous accorder la grâce de la paix et le don de son Esprit afin de vivre unis, réconciliés et heureux dans la confiance, l’espérance et la charité dans la Lumière et dans la Vérité comme de fils et filles de la lumière. Puisse ce Dieu nous bénir et bénir sa Parole, Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ! Amen. Père Matthieu YEZU NGONGO-NGONGO Prêtre de la Congrégation des Religieux de Saint Vincent de Paul
Anthony Surur Sebit, l'artiste qui avait réalisé la statue exposée lors de la messe du Pape François à Juba, au cours de son voyage apostolique dans le pays, a été tué. L’ingénieur de 61 ans a été touché par une balle le 31 mars alors qu'il faisait son jogging quotidien dans une rue de la capitale sud-soudanaise, rapporte le Catholic Radio Network. Il était très actif dans la construction d’églises à Khartoum et au Soudan du Sud, souligne l’Agence Fides. Il a réalisé les sculptures utilisées lors de la visite du Pape à Juba, dont la statue de la Vierge exposée près de l’autel au cours de la messe au mausolée John Garang. De nombreuses autres œuvres de l’artiste, diplômé en ingénierie architecturale de l'Université de Khartoum, se retrouvent dans les grands séminaires du pays.
Une icône de la paix Pour l’évêque auxiliaire de Juba, Mgr Santo Laku Pio Dogale, l’ingénieur assassiné était « une icône de la paix» pour son travail de rassemblement. Une qualité que lui reconnaissent aussi les membres de sa famille, qui le décrivent comme celui qui s'efforçait toujours de résoudre les problèmes et d'unir les gens. Mgr Santo Luka a condamné les « meurtres barbares » de civils innocents par des hommes armés qui restent souvent impunis, appelant les autorités à garantir la sécurité des citoyens. « Si vous voulez une paix totale, travaillez pour la justice, protégez la vie des civils », a-t-il déclaré. Alors que son meurtrier n’est pas encore identifié, la victime laisse derrière lui neuf enfants, dont quatre garçons et cinq filles.
Situation sécuritaire précaire Le Soudan du Sud est confronté à une situation sécuritaire préoccupante. Le pays qui a sombré dans la guerre civile juste après son indépendance en 2011, est le théâtre de graves atrocités contre les civils, qui impliquent notamment plusieurs hauts responsables, selon le rapport final d’un groupe d'experts indépendants des Nations unies, rendu public le lundi 3 avril. « Sur plusieurs années, nos conclusions ont constamment montré que l'impunité pour les crimes graves est un moteur central de la violence et de la misère auxquelles sont confrontés les civils au Soudan du Sud », déclare Yasmin Sooka, la présidente de la commission d’enquête dans un communiqué. Cependant, aucune des enquêtes annoncées par Juba sur plusieurs situations n’a abouti « à une quelconque forme de responsabilité » et les responsables militaires et gouvernementaux impliqués dans les exactions « restent en postes », déplorent les experts onusiens, dont le rapport cite entre autres le gouverneur de l’Etat d’Unity, et deux officiers militaires. « Nous appelons les autorités à mener des enquêtes appropriées sur les auteurs présumés de crimes graves, quel que soit leur rang ou leur fonction, et à mettre en place et à renforcer les mécanismes judiciaires permettant de les tenir pour responsables », a déclaré Andrew Clapham, l’un des trois membres de la Commission. Vatican News et agences
Une table ronde des médias sur les innovations technologiques pour une participation accrue de la femme au processus électoral a été organisée, ce mercredi 5 avril 2023, au centre culturel Boboto à Kinshasa. Ce colloque a été organisé par la structure internews, en collaboration avec Toile Brillante. Ce rendez-vous a connu des interventions actives de différents panélistes choisis pour animer cette conférence. D’entrée de jeu, M. Nestor Maroyi, chargé d’éducation civique électorale et de sensibilisation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a, dans son intervention, présenté un état des lieux du processus électoral en cours au pays, en se questionnant sur «où en sommes-nous ?». A huit mois de la date prévue pour la tenue des élections, M. Maroyi s’est attardé dans son schémat d’idées sur les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs encore en cours dans la province du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de Maniema, de l’Ituri, de Tshopo, au Bas-Uélé et au Haut-Uélé. «La CENI a déjà commencé à traquer les doublons à travers l’opération de dédoublonnage qui consiste à traquer des personnes qui se sont enrôlées plus d’une fois ou encore à traquer des mineurs qui se sont fait enrôler volontairement dans les listes. Ce qui revient à dire que, ces chiffres peuvent déjà subir des modifications comme dans les processus précédents», a-t-il précisé. Pour sa part, M. Hermann Mirindi Ciralira, président de l’ONG Fédération internationale des ambassadeurs de la paix, a exposé sur : «Les femmes politiques face aux défis de l’innovation technologique ». Selon lui, les femmes éprouvent beaucoup de difficultés à s’imposer sur le terrain politique parce qu’elles ont encore peur des hommes qui, croit-il, sont sans état d’âme. «La femme est dotée de quelques pouvoirs exclusifs notamment, celui de donner naissance… », fait-il noter. Et d’ajouter : «Les femmes politiques doivent profiter de cette technologie pour montrer qu’elles sont efficaces et capables d’arriver là où les hommes arrivent et le numérique met beaucoup d’outils à leur disposition Facebook, whatshap, Twitter, etc. pour mobiliser et atteindre leur but comme les hommes». Par ailleurs, pour Mme Charlotte Ndungo Mayele, chargée de programmation de la Ligue des femmes congolaises pour les élections, son exposé avait pour intitulé : «De l’importance de la participation de la femme au processus électoral et aux élections». A l’en croire, ‘’Une femme en politique, la politique la change. Plusieurs femmes en politique changent la politique pour l’intérêt général’’. Grâce Daro
En présence des cadres et agents réunis en assemblée générale, le numéro un de TRANSCO, le bâtonnier Cyprien Mbere Moba a procédé, mercredi 5 avril 2023, à la signature d’une convention collective avec la partie syndicale représentée par M. Nelson Mudiwamba. La signature officielle de cette charte en interne, s'est déroulée à l'enceinte de la salle de formation du dépôt de l'établissement public TRANSCO, située à Masina-Siforco. On peut compter 10 ans que cet établissement public n’avait pas encore eu une convention collective. Dans sa soif de moderniser le service, le patron de TRANSCO, M. Cyprien Mbere Moba a finalement juger bon, sur sa venue à la tête de cet établissement de le doter de sa toute première convention collective après 10 ans. Plus que déterminé, Cyprien Mbere Moba décrit son allégresse et son abnégation à vouloir concrétiser en si peu de temps la vision du Chef de l'État Félix Tshisekedi. « C'est à la fois une fierté, mais aussi une responsabilité. 10 ans après, TRANSCO a une convention collective. Et nous allons nous battre pour que ladite convention soit une réalité. Je crois qu'avec notre volonté, nous ferons en sorte que les agents de TRANSCO se retrouvent pour le bien de la population… », certifie-t-il. Pour sa part, le représentant des syndicalistes de TRANSCO, M. Nelson Mudiwamba n'a pas caché sa satisfaction en rendant hommage au responsable numéro un de cet établissement public avec son comité directeur, pour le bon management instauré au sein de TRANSCO. Il sied de noter que cette convention collective prendra en compte la vie professionnelle des agents de l'établissement public Transports au Congo. Cependant, elle inclura également toutes les conditions d’emploi et de travail requises pour le salarié ainsi que toute sorte de garanties sociales des agents TRANSCO. Par ailleurs, il sied de savoir que la commission ayant tablé pendant des jours pour la validation et l'adaptation de cette convention collective était composée de 11 délégués venus respectivement de chaque direction que compte TRANSCO, en synergie avec son banc syndical. Israël Mpoyi
Pour créer une base de la pratique de la langue chinoise, l'Institut Confucius à l'Académie Diplomatique Congolaise a signé un protocole d'accord avec l’entreprise Huawei. C'était lors d'une conférence organisée, le vendredi 7 avril 2023, dans les installations de cette entreprise des télécommunications en présence du directeur de l’Académie Diplomatique Congolaise, directeur de l’Institut Confucius et de DGA de Huawei. Ce protocole d’accord va permettre la participation des étudiants aux activités éducatives organisées par les deux parties, la recommandation des candidats finissant l’étude de la langue chinoise, et le mécanisme du stage après un examen très stricte de l’entreprise. Après la cérémonie de signature de partenariat, les apprenants ont eu le privilège de visiter les installations de Huawei. A en croire le directeur général adjoint de Huawei, M. Bowen ZHANG, ce partenariat entre les organisations éducatives et industrielle est très important non seulement pour la culture des talents mais aussi pour la réalisation des responsabilités sociales de la société. De son côté, le Directeur chef de service à l'Académie Diplomatique Congolaise, Debré Boyoko Baelo, s'est dit très satisfait de la signature de ce protocole. Selon lui, ça ce protocole fait partie des principes des Nations Unies sur la coopération internationale. "C'est un grand moment de joie parce que l'objectif pour l'académie, c'est la formation. Or, dans cette formation, nous voyons l'aspect de la transition vers le numérique. Huawei possède toutes ces capacités pour apporter son expertise, au ministère congolais des Affaires étrangères et lui faciliter la tâche dans la transition vers le numérique", s'est-il réjoui. Et d'ajouter que l'événement paraît aussi simpliste mais avec grand impact. « C'est très grand parce que Huawei est une grande entreprise. Cette activité est à la grande satisfaction de tout le personnel du ministère congolais des Affaires étrangères qui va profiter de ce programme mais aussi de tous les Congolais ». "Quoi de plus normal que d’être heureux. Les apprenants de la langue et la culture chinoises au sein du ministère des Affaires étrangères vont bénéficier des programmes de stage, ce, grâce au savoir-faire du directeur de l'Institut Confucius de l'académie diplomatique congolaise, qui représente l'Université centrale-Sud. Il a par ses relations, fait profiter au ministère cet avantage de signer ce partenariat avec Huawei. Ainsi, nous sommes d'autant plus heureux parce que c'est cela notre mission confiée par notre autorité. Les Instituts Confucius sont des établissements culturels publics à but non lucratif implantés par la République populaire de Chine dans des centaines de villes à travers la planète depuis 2004 dans le but de diffuser la langue et la culture chinoises. LPM
*Maintenant que les choses sérieuses commencent au Palais de la Nation, le respect des interlocuteurs autour de la table s’impose ! De prime abord, il y a lieu pour tout le monde de se mettre d’accord : il n'existe ni au Congo, ni ailleurs dans le monde, un texte légal, règlementaire ou administratif qui oblige les Pouvoirs publics d’associer les ONG dans un processus d'investissements. Ayant pour référence, l’Occident, les ONGs congolaises ne peuvent pas prouver la présence des ONGs américaines ou européennes aux côtés d’un gouvernant américain, français, canadien, belge, anglais ou allemand négociant des investissements pour son pays. Autrement, on aurait cité, par exemple et actualité oblige, la présence des ONGs françaises dans la délégation d'Emmanuel Macron en visite en Chine... Si alors en RDC le Chef de l'État les associe dans des négociations autour des investissements opérés ou à opérer sur le territoire national, c'est pour bénéficier de leur expertise et non pour se voir abuser de sa confiance, comme vient de le faire la Licoco dans son communiqué maladroit du 3 avril 2023. D'abord, l'une des exigences de toute commission ad hoc de par le monde - comme celle initiée par Félix Tshisekedi pour traiter du Rapport final de l'Igf sur le contrat sino-congolais - est la discrétion ou secrets des délibérations. Quand il y a une communication à faire sur l'évolution des travaux, on prévoit un modus operandi que toutes les parties prenantes s'engagent à respecter. Lorsqu'on commence alors à se livrer à l'exhibitionnisme comme venait de le faire par excès de zèle la Licoco, on ne sera pas surpris de voir demain New York Times ou Le Monde, sinon Bbc ou France 24, reproduire dans un tweet les éléments du compte rendu partiel d'une réunion pourtant en cours.