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Kikwit : Trois morts dans un accident de roulage

La ville de Kikwit dans la province du Kwilu dans le Sud-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC) vient encore d'enregistrer un drame inattendu. Il s'agit de la mort de trois personnes suite à un accident de roulage qui a eu lieu ce mercredi au niveau de l'agence de voyage Mâcon à Kikwit 2.
Parmi les trois trois morts, il a un motard communément appelé "Wewa" ainsi que ses deux clients.

"Le Wewa roulait à vive allure. Arrivé au niveau de Kikwit 2 près de de l'agence de voyage Mâcon, le camion de la boulangerie de Kikwit venait devant le motard. Celui-ci voulait dévier et subitement la moto avec les clients s'est retrouvée sous une remorque. C'est ce qui a occasionné la mort du motard et de ses deux clients", raconte Jean Malundu, un des cadres de la société civile qui a vécu l'événement.
Malundu a saisi cette occasion pour inviter les autorités politico-administratives de cette ville à interdire les remorques de rouler pendant la journée.
"Cette décision permettra de diminuer des cas d'accidents. Kikwit a plusieurs fois enregistré de pareils accidents, indique-t-il.
Badylon Kawanda

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TRANSCO : Cyprien Mbere Moba dote l’établissement d’un lot d'extincteurs

Dans le souci de garantir la sécurité de l’établissement public qu’il pilote, TRANSCO, le Bâtonnier Cyprien Mbere Moba a procédé, ce mercredi 12 avril 2023, à la remise des extincteurs aux agents de la sécurité interne. La cérémonie a lieu au dépôt 1 TRANSCO, dans la commune de Masina.
La dotation de ces appareils de prévention contre les incendies, est une promesse tenue du Directeur général, faite aux agents de la sécurité lors des consultations lancées dès son entrée en fonctions.
A sa prise de parole, Me Cyprien Mbere a appelé ces agents à utiliser ces extincteurs à bon escient.
Dans son schème d’idées, il a souligné que ce lot d’extincteurs était à titre symbolique, et que dans un futur proche, ils seront dotés d'un lot plus consistant pour le bien-être de tous.
Cette cérémonie a connu la participation du DGA Flory Bwatuka, du Directeur d'exploitation Jonny Boyela, du DJRH Blaise Kumerita, du Directeur financier Pierre Binsamba ainsi que des quelques agents et cadres de TRANSCO.
Israël Mpoyi

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Pourquoi Bandal, c’est Paris ?

Répondre à la question de savoir : ‘’pourquoi Bandal, c’est Paris’’, sans chercher à savoir en premier lieu, ‘’c’est quoi Bandal ?’’, serait y aller trop vite.
Bandal, de son vrai nom ‘’Bandalungwa’’, est l’une des communes les plus vivantes, voire les plus passantes, parmi les 24 que compte la ville de Kinshasa.
S’il faut la circonscrire dans son district de la Funa, on dira sans la moindre peur d’être contredit que la commune de Bandal est la plus merveilleuse parmi les 7 dudit district auquel elle appartient.
A une certaine époque à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, il soufflait un vent de xénomanie qui obligeait chaque habitant d’un coin de Kinshasa d’associer le nom de sa commune de ‘’croissance’’ à celui d’une ville de l’Occident.
Nous serons hors de propos si nous parlons ici de Yolo-Nord qui se faisait déjà appeler ‘’Dallas’’ avant même l’arrivée de ce vent, précisément à l’époque où régnait à Kinshasa le fameux film américain qui avait pour titre le nom de cette superbe ville de Texas.
Ce n’est pas non plus le cas du principe de jumelage qui fait, par exemple, de la commune de Matete la jumelle de la commune d’Olne à Bruxelles.
‘’Bandal, c’est Paris’’, jusqu’ici personne ne sait clairement d’où nous vient ce ‘’concept’’.
Tout ce que nous savons, c’est que les habitants de Bandal, que nous pouvons appeler les bandalois, sont parmi ces kinois qui étaient les plus emportés par les effets de ce vent.
Dans leur xénomanie, c’est-à-dire, dans leur amour outrée de tout ce qui vient de l’étranger, et sans même chercher à savoir ‘’quel est l’équivalent belge de leur commune, ils ont vite fait le choix de ‘’Paris’’, qui est toute une ville, alors qu’il est question des communes.
‘’Bandal, c’est Paris’’, ce bout de phrase, on pouvait l’écouter à travers presque toutes les rues de Kinshasa.
A en croire Marcel Ngoy, Editeur, Directeur Général de La Prospérité et ancien habitant de Bandalungwa, ‘’le côté Paris de Bandal vient du fait que, depuis la nuit de temps, la commune de Bandalungwa a été un coin qui souriait beaucoup aux stars de la chanson kinoise qui s’y croyaient dans un rêve, de par la beauté de sa configuration et sa vie en plein air, à cause de la très forte chaleur qu’il y a dans ses pâtés de maisons. Nous citerons par exemple : Koffi Olomide, Emeneya Kester, Jossart Nyoka Longo, Pepe Kalé, Debaba El Shabab, sans oublier la jeune génération des musiciens de Wenge qui venaient de naître.
Mise à part Gombe, qui était hors concours, Bandal était à l’époque d’avant-wenge l’unique commune de Kinshasa où l’on pouvait trouver un cercle culturel, en l’occurrence, le Jardin Moto na Moto abongisa ; mais aussi un cinéma de très haut standing qui était en mesure de rassembler les amateurs des films de tous les coins de Kinshasa.
Bandal est à la fois beau et plein de chaleur à l’intérieur de ses pâtés de maisons à la fois bien construites et bien disposées sur un système de rues bien enchevêtrées et bien tirées au cordeau. Ce qui fait défaut dans ses communes environnantes, Selembao et Bumbu, par exemple, où chacun a placé sa maison là où il veut : sans tenir compte des normes de la géométrie urbaine.
A l’époque, mais aussi jusqu’ici, une fois arrivé à Bandal, vous avez l’air d’être transformé en un personnage dans un livre plein d’images.
Bandal est un coin de Kinshasa où vous trouvez plusieurs sources d’inspirations, surtout si vous êtes musicien ou écrivain.
Pour vous en rendre compte, il vous suffit d’élargir votre regard à travers ses perspectives et points de vue. C’est allusion faite à ses rues et architectures.
Lorsque tu es à Bandal, tu as l’air de vouloir tout regarder jusqu’au point d’oublier même le nom du coin de Kinshasa d’où tu viens. A Bandal Bisengo, par exemple, la joie est vivable jusqu’à des heures tardives ; même chose pour Bandal Adoula, Bandal Synkin et aujourd’hui Bandal Oasis.
Bandal est un coin de terre qui vous sourit dès votre entrée à travers n’importe laquelle de ses rues.
A Bandal, il y a une très forte chaleur amicale qui oblige ses habitants de chaque rue de se retrouver à l’extérieur des parcelles. Vous les voyez, à partir de 17 heures, bien vêtus, comme des parisiens, en train de faire les cent pas à travers les rues, comme sans destinations fixes. C’est dans cette même absence de destinations que nous voici arrivés à la fin de notre exploration.
Voilà donc en quelques lignes, les quelques aspects qui fait de Bandal Paris. Nous y retournerons !
Saint-Germain Ebengo

 

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Soudan du Sud : le sculpteur de la statue pour la messe du Pape assassiné à Juba

Anthony Surur Sebit, l'artiste qui avait réalisé la statue exposée lors de la messe du Pape François à Juba, au cours de son voyage apostolique dans le pays, a été tué. L’ingénieur de 61 ans a été touché par une balle le 31 mars alors qu'il faisait son jogging quotidien dans une rue de la capitale sud-soudanaise, rapporte le Catholic Radio Network.
Il était très actif dans la construction d’églises à Khartoum et au Soudan du Sud, souligne l’Agence Fides. Il a réalisé les sculptures utilisées lors de la visite du Pape à Juba, dont la statue de la Vierge exposée près de l’autel au cours de la messe au mausolée John Garang. De nombreuses autres œuvres de l’artiste, diplômé en ingénierie architecturale de l'Université de Khartoum, se retrouvent dans les grands séminaires du pays.

Une icône de la paix
Pour l’évêque auxiliaire de Juba, Mgr Santo Laku Pio Dogale, l’ingénieur assassiné était « une icône de la paix» pour son travail de rassemblement. Une qualité que lui reconnaissent aussi les membres de sa famille, qui le décrivent comme celui qui s'efforçait toujours de résoudre les problèmes et d'unir les gens. Mgr Santo Luka a condamné les « meurtres barbares » de civils innocents par des hommes armés qui restent souvent impunis, appelant les autorités à garantir la sécurité des citoyens. « Si vous voulez une paix totale, travaillez pour la justice, protégez la vie des civils », a-t-il déclaré. Alors que son meurtrier n’est pas encore identifié, la victime laisse derrière lui neuf enfants, dont quatre garçons et cinq filles.

Situation sécuritaire précaire
Le Soudan du Sud est confronté à une situation sécuritaire préoccupante. Le pays qui a sombré dans la guerre civile juste après son indépendance en 2011, est le théâtre de graves atrocités contre les civils, qui impliquent notamment plusieurs hauts responsables, selon le rapport final d’un groupe d'experts indépendants des Nations unies, rendu public le lundi 3 avril. « Sur plusieurs années, nos conclusions ont constamment montré que l'impunité pour les crimes graves est un moteur central de la violence et de la misère auxquelles sont confrontés les civils au Soudan du Sud », déclare Yasmin Sooka, la présidente de la commission d’enquête dans un communiqué.
Cependant, aucune des enquêtes annoncées par Juba sur plusieurs situations n’a abouti « à une quelconque forme de responsabilité » et les responsables militaires et gouvernementaux impliqués dans les exactions « restent en postes », déplorent les experts onusiens, dont le rapport cite entre autres le gouverneur de l’Etat d’Unity, et deux officiers militaires. « Nous appelons les autorités à mener des enquêtes appropriées sur les auteurs présumés de crimes graves, quel que soit leur rang ou leur fonction, et à mettre en place et à renforcer les mécanismes judiciaires permettant de les tenir pour responsables », a déclaré Andrew Clapham, l’un des trois membres de la Commission.
Vatican News et agences

 

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Kinshasa :un débat organisé par Internews autour des innovations technologiques

Une table ronde des médias sur les innovations technologiques pour une participation accrue de la femme au processus électoral a été organisée, ce mercredi 5 avril 2023, au centre culturel Boboto à Kinshasa. Ce colloque a été organisé par la structure internews, en collaboration avec Toile Brillante. Ce rendez-vous a connu des interventions actives de différents panélistes choisis pour animer cette conférence.
D’entrée de jeu, M. Nestor Maroyi, chargé d’éducation civique électorale et de sensibilisation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a, dans son intervention, présenté un état des lieux du processus électoral en cours au pays, en se questionnant sur «où en sommes-nous ?».
A huit mois de la date prévue pour la tenue des élections, M. Maroyi s’est attardé dans son schémat d’idées sur les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs encore en cours dans la province du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, de Maniema, de l’Ituri, de Tshopo, au Bas-Uélé et au Haut-Uélé.
«La CENI a déjà commencé à traquer les doublons à travers l’opération de dédoublonnage qui consiste à traquer des personnes qui se sont enrôlées plus d’une fois ou encore à traquer des mineurs qui se sont fait enrôler volontairement dans les listes. Ce qui revient à dire que, ces chiffres peuvent déjà subir des modifications comme dans les processus précédents», a-t-il précisé.
Pour sa part, M. Hermann Mirindi Ciralira, président de l’ONG Fédération internationale des ambassadeurs de la paix, a exposé sur : «Les femmes politiques face aux défis de l’innovation technologique ». Selon lui, les femmes éprouvent beaucoup de difficultés à s’imposer sur le terrain politique parce qu’elles ont encore peur des hommes qui, croit-il, sont sans état d’âme. «La femme est dotée de quelques pouvoirs exclusifs notamment, celui de donner naissance… », fait-il noter. Et d’ajouter : «Les femmes politiques doivent profiter de cette technologie pour montrer qu’elles sont efficaces et capables d’arriver là où les hommes arrivent et le numérique met beaucoup d’outils à leur disposition Facebook, whatshap, Twitter, etc. pour mobiliser et atteindre leur but comme les hommes».
Par ailleurs, pour Mme Charlotte Ndungo Mayele, chargée de programmation de la Ligue des femmes congolaises pour les élections, son exposé avait pour intitulé : «De l’importance de la participation de la femme au processus électoral et aux élections».
A l’en croire, ‘’Une femme en politique, la politique la change. Plusieurs femmes en politique changent la politique pour l’intérêt général’’.
Grâce Daro

 

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TRANSCO : Cyprien Mbere Moba signe une convention collective avec le banc syndical

En présence des cadres et agents réunis en assemblée générale, le numéro un de TRANSCO, le bâtonnier Cyprien Mbere Moba a procédé, mercredi 5 avril 2023, à la signature d’une convention collective avec la partie syndicale représentée par M. Nelson Mudiwamba. La signature officielle de cette charte en interne, s'est déroulée à l'enceinte de la salle de formation du dépôt de l'établissement public TRANSCO, située à Masina-Siforco.
On peut compter 10 ans que cet établissement public n’avait pas encore eu une convention collective. Dans sa soif de moderniser le service, le patron de TRANSCO, M. Cyprien Mbere Moba a finalement juger bon, sur sa venue à la tête de cet établissement de le doter de sa toute première convention collective après 10 ans.
Plus que déterminé, Cyprien Mbere Moba décrit son allégresse et son abnégation à vouloir concrétiser en si peu de temps la vision du Chef de l'État Félix Tshisekedi. « C'est à la fois une fierté, mais aussi une responsabilité. 10 ans après, TRANSCO a une convention collective. Et nous allons nous battre pour que ladite convention soit une réalité. Je crois qu'avec notre volonté, nous ferons en sorte que les agents de TRANSCO se retrouvent pour le bien de la population… », certifie-t-il.
Pour sa part, le représentant des syndicalistes de TRANSCO, M. Nelson Mudiwamba n'a pas caché sa satisfaction en rendant hommage au responsable numéro un de cet établissement public avec son comité directeur, pour le bon management instauré au sein de TRANSCO.
Il sied de noter que cette convention collective prendra en compte la vie professionnelle des agents de l'établissement public Transports au Congo. Cependant, elle inclura également toutes les conditions d’emploi et de travail requises pour le salarié ainsi que toute sorte de garanties sociales des agents TRANSCO.
Par ailleurs, il sied de savoir que la commission ayant tablé pendant des jours pour la validation et l'adaptation de cette convention collective était composée de 11 délégués venus respectivement de chaque direction que compte TRANSCO, en synergie avec son banc syndical.
Israël Mpoyi

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Vers des discussions directes, franches et ouvertes, Contrat sino-congolais : les ONGs ne doivent pas abuser de la confiance de Félix Tshisekedi !

*Maintenant que les choses sérieuses commencent au Palais de la Nation, le respect des interlocuteurs autour de la table s’impose !
De prime abord, il y a lieu pour tout le monde de se mettre d’accord : il n'existe ni au Congo, ni ailleurs dans le monde, un texte légal, règlementaire ou administratif qui oblige les Pouvoirs publics d’associer les ONG dans un processus d'investissements. Ayant pour référence, l’Occident, les ONGs congolaises ne peuvent pas prouver la présence des ONGs américaines ou européennes aux côtés d’un gouvernant américain, français, canadien, belge, anglais ou allemand négociant des investissements pour son pays. Autrement, on aurait cité, par exemple et actualité oblige, la présence des ONGs françaises dans la délégation d'Emmanuel Macron en visite en Chine...
Si alors en RDC le Chef de l'État les associe dans des négociations autour des investissements opérés ou à opérer sur le territoire national, c'est pour bénéficier de leur expertise et non pour se voir abuser de sa confiance, comme vient de le faire la Licoco dans son communiqué maladroit du 3 avril 2023.
D'abord, l'une des exigences de toute commission ad hoc de par le monde - comme celle initiée par Félix Tshisekedi pour traiter du Rapport final de l'Igf sur le contrat sino-congolais - est la discrétion ou secrets des délibérations.
Quand il y a une communication à faire sur l'évolution des travaux, on prévoit un modus operandi que toutes les parties prenantes s'engagent à respecter.
Lorsqu'on commence alors à se livrer à l'exhibitionnisme comme venait de le faire par excès de zèle la Licoco, on ne sera pas surpris de voir demain New York Times ou Le Monde, sinon Bbc ou France 24, reproduire dans un tweet les éléments du compte rendu partiel d'une réunion pourtant en cours.

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