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Probable report des élections, RDC : la Société Civile prête à assumer une transition sans Tshisekedi !

A quelques mois des prochaines élections prévues en décembre 2023, plusieurs voix s’élèvent pour exiger une « transition sans Tshisekedi » en cas de non organisation des élections en 2023.

L'opposition politique a, lors d'une déclaration publiée, le 11 mars dernier, proposé qu'en cas de non-respect du calendrier électoral, la transition soit confiée à la société civile afin d'organiser des élections inclusives et crédibles. Ella accuse le pouvoir en place de manquer de volonté politique pour organiser les élections dans le délai fixé par la Constitution.
La Société Civile est d'avis au regard des irrégularités qui entachent le processus d'enrôlement des électeurs sur toute l'étendue de la République Démocratique du Congo, entre autres : Le manque de moyens financiers en vue de faciliter le travail de la CENI, l'impaiement des agents électoraux, le Dysfonctionnement des plusieurs centres dû aux pannes de machines et à
l'insuffisance des techniciens, le monnayage de l'inscription presque dans tous les centres d'inscription,...
Le Coordonnateur de la plateforme des faîtières de la Société Civile, DYCOD/RDC, Me Patient Bashombe, note que tout a été sciemment planifié par la Commission Electorale Nationale Indépendante "CENI" et les politiciens au niveau national car selon lui, rien ne peut justifier le déclenchement du processus électoral sans moyens dans un pays où l'on attend environ 50 millions d'électeurs.
Le tableau très sombre et les irrégularités flagrantes ne peuvent pas, estime-t-il, permettre de s'attendre à un processus électoral crédible en République Démocratique du Congo.
"Dites-vous qu'après cette étape, lorsqu'on ira aux élections proprement-dites, il y aura des bureaux fictifs et la population n'aura que des yeux pour pleurer", dit-il.
Des erreurs liées à la nature humaine
Le Coordonnateur de la DYCOD/RDC s'inscrit en faux sur une quelconque hypothèse liée aux erreurs non prévues. Il souligne que les élections ont une particularité, car il s'agit d'une affaire des moyens et des ressources compétentes.
"Lorsqu'aujourd’hui on vous dit que les machines ont été achetées en nombre réduit par rapport à l'argent décaissé, où est partie une autre somme? Rien n'est fait au hasard. Une autre raison, comme vous pouvez le remarquer, dans d'autres coins la CENI a prolongé la période d'enrôlement des électeurs de 30 voire 45 jours, mais à Bukavu et dans toutes l'AO3, la CENI a ajouté 15 jours. Et c'est pour limiter le nombre d'électeurs à l'Est de la République Démocratique du Congo ?", renchérit-il.
Les doutes de Félix Tshisekedi et de la CENI
Les doutes s'accentuent dans la classe socio-politique, du côté de la majorité présidentielle ainsi que de la CENI, le calme et la sérénité règnent. D’ailleurs, lors de la conférence conjointe, Félix Tshisekedi et Emmanuel Macron, Félix Tshisekedi a soulève la situation sécuritaire à l'Est liée à l'agression Rwandaise comme un obstacle à l'organisation des élections générales au pays.
Le président de la CENI [Commission électorale nationale indépendante], M. Denis Kadima, a, aussi lors d'une émission sur France24, soutenu cette hypothèse du président Congolais.
"Il faut l'avouer c'est le plus grand défi pour le pays car effectivement dans un contexte de guerre on ne peut pas enrôler les électeurs. Ce n’est ne pas une bonne chose d'avancer sans le Nord-Kivu car ça va poser un problème de légitimité ", avait martelé.
M. Denis Kadima évoque également des contraintes financières. En 2022, la CENI a reçu du gouvernement 480 millions de dollars américains sur un budget annuel de 640 millions. En 2023, sur un budget de 474 millions de dollars, la CENI n'a jusqu’à présent reçu aucun fonds du gouvernement, mais Denis Kadima rassure que des discussions avancent bien avec le gouvernement congolais.
Transition sans Tshisekedi
Me Patient Bashombe révèle, en effet, que le pouvoir de Kinshasa sait qu'il n'y aura pas des élections en 2023. Il alerte l'opinion nationale et internationale pour que le délai constitutionnel soit respecté par la Commission Electorale Nationale Indépendante et le gouvernement de la RDC.
"On ne pourra pas tolérer qu'il n'y ait pas d'élections cette année. Ils sont obligés de nous organiser des élections afin de respecter le délai constitutionnel. Si tel n'est le cas, personne n'acceptera que ces institutions restent", soutient-il.
Pour lui, le report des élections doit requérir l'assentiment de tout le monde.
"Si nous allons dans une sorte de glissement ou de transition, elle devra être dirigée par la société civile. Et nous saisissons cette occasion, pour accepter la main tendue de l'opposition pour diriger le Pays en cette période afin de rassurer toutes les parties prenantes au processus électoral", dit Patient Bashombe.
La jurisprudence « Kabila »
En cas de non organisation des élections en 2023, comme le « prétend » l’opposition politique congolaise, le Chef de l’État Félix Tshisekedi devra tout de même bénéficier de la jurisprudence de l’interprétation de l’article 70 de la Constitution congolaise dans son alinéa 2, qui stipule que « à la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu ».
Une interprétation de cet article par la Cour constitutionnelle avait déjà permis à l’ex-Président Joseph Kabila de rester à la tête du pays jusqu’à l’organisation des élections en 2018, alors que l’échéance de son mandat avait lieu en 2016.
Aboubakar Kigabi
https://libregrandlac.com/

 

 

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Transport, logement et alignement à la prime des risques professionnels, Bibwa 3 : Mbungani, Boji et Lihau négocient avec l’intersyndicale du secteur de la santé sur les avantages sociaux des médecins et pro-santé !

*On l’appelle Bibwa 3. Parce que c’est la troisième fois que le gouvernement de la République et l’intersyndicale du secteur de la Santé se retrouvent sur la table des négociations au sujet des avantages sociaux des professionnels de santé. Cette fois-ci, il est question de trouver un consensus final et de programmer ensemble les actions à mener en 2023 pour améliorer les conditions de travail et le social des médecins, infirmiers et pro-santé.
Ainsi, la commission interministérielle et les délégués syndicaux ont démarré officiellement leurs discussions, ce dimanche 19 mars 2023, au quartier Bibwa, dans la commune de la N’sele. Le banc gouvernemental est représenté par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, ainsi que le ministre d’Etat en charge du Budget, Aimé Boji.
Les principaux syndicats tels que Synamed, Sylimed, Symeco, ainsi que le bloc des médecins publics non primés, prennent part à ces négociations qui vont durer pendant trois jours dans cette zone périphérique de la capitale.
Les Indemnités de transport et de logement ainsi que l'harmonisation à l'enveloppe salariale et l'alignement à la prime des risques des professionnels des services publics œuvrant dans le secteur sont des sujets essentiels qui constituent l’essence de cette rencontre que le gouvernement considère comme un exercice républicain. Car, l'objet est de trouver les solutions durables pour l’intérêt des professionnels de santé en RDC.
Dans son mot d'ouverture de ces assises, le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a d'abord rendu hommage à Son Excellence, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, apôtre infatigable du bien-être social des congolais, pour son impulsion et sa vision verticale dans le secteur de la santé. Et cela en vue de rendre effective la couverture santé universelle au profit de la population.
"C'est aussi, pour moi, l'occasion de vous exprimer à titre personnel, le double sentiment de fierté et de responsabilité que j'éprouve de me mettre autour d'une table avec le banc syndical du secteur de la santé, que vous représentez et ce, en dépit des faiblesses qui jalonnent parfois nos rencontres. Ensemble, nous avons pu déjouer les pronostics apocalyptiques de tous genres et en même temps, offrir des perspectives audacieuses de nature à redonner espoir et foi en l'avenir aux professionnels de santé de service public de l'Etat en vue de la réactivation de leurs avantages sociaux, tels que les indemnités de transport et de logement, sujet à l'ordre du jour des présentes assises", a déclaré Dr Jean-Jacques MBUNGANI.
Guerre à l’Est : les temps sont durs !
Toutefois, le numéro Un de la Santé en RDC a souligné que les négociations de ce jour interviennent dans un contexte historique particulier, marqué par la guerre injuste imposée au pays, dans sa partie Est. « Et le secteur de la santé paye un lourd tribut au travers des assassinats et des Kidnapping, en séries, de son personnel, la destruction de plusieurs infrastructures sanitaires », a-t-il dénoncé.
Aujourd’hui, dans sa troisième phase de négociation, Bibwa est un cadre permanent de dialogue social entre les autorités de tutelle et les agents de ce service public.
Cet atelier est aussi une occasion de programmer quelques actions à mener en 2023 pour améliorer davantage la situation sociale et les conditions professionnelles des personnels de santé.
«La réalisation de nos projets va nécessiter la mise en œuvre d'un certain nombre d'actions. Certaines de ces actions constituent des exigences immédiates et d'autres relèvent de la nécessité de transformer structurellement notre secteur », a renchéri le patron de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.
Pour clore son speech, Dr Jean-Jacques Mbungani a invité "le banc syndical à la construction d'un compromis raisonnable, en tenant compte de tous les efforts fournis par le Gouvernement sous la houlette du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, pour répondre aux différentes attentes du secteur de la santé et d'ailleurs, de tous les autres secteurs de la société, en ce moment où le trésor public est confronté à d'énormes défis avec la guerre d’agression imposée injustement à la République par le Rwanda, à travers son supplétif du M23.
« Je continue et persiste à croire qu'un partenariat fort, sincère et transparent, dans le cadre de la Commission interministérielle, permettra de renforcer notre système de santé en RDC », a conclu le ministre Jean-Jacques Mbungani.
JordacheDiala

 

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Evaluation des chantiers d’infrastructures routières, Kinshasa : Gentiny Ngobila satisfait de l'évolution des travaux

Le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a effectué, vendredi 17 mars 2023, une tournée d'évaluation de différents chantiers routiers en construction à travers la ville de Kinshasa. De l'avenue Birmanie dans la commune de Ngiri-Ngiri jusqu'à l'avenue Kikwit en passant par les avenues Ngiri-Ngiri et Elengesa, le premier citoyen de la ville de Kinshasa s'est dit satisfait de la qualité des travaux exécutés sur ces différents chantiers.
Le patron de la Ville de Kinshasa a débuté sa tournée d'évaluation des chantiers routiers par les avenues Birmanie et Ngiri-Ngiri en cours de construction dans la commune de Ngiri-Ngiri. Après avoir reçu des amples explications de la part du chef de Chantier, le Gouverneur Gentiny Ngobila a, à son tour, donné quelques orientations dans le sens d'accélération des travaux.
De là, il s'est rendu sur l'autre bout de l'avenue Birmanie dans son croisement avec l'avenue Landu, où les travaux évoluent à pas de géant. Ensuite, l'autorité urbaine est allée visiter le chantier de l'avenue Kikwit qui a déjà fait jonction avec l'avenue Elengesa à la hauteur de la commune de Makala.
Là aussi, Gentiny Ngobila a été émerveillé par la qualité du béton posé par l'entreprise Safrimex. Ovationné par la population riveraine de l'avenue Kikwit, il a marché jusqu'au niveau du premier pont en phase de construction. Ensuite, le cortège du gouverneur de Kinshasa a repris l'itinéraire de l'avenue Elengesa pour déboucher sur la route Bypass dans la commune de Mont Ngalula. Longue de 6,5 km, l'avenue Elengesa qui traverse 6 communes attend d'être ouverte à la circulation dans quelques jours.
Le gouverneur de la ville a loué le génie de l'entreprise Adi Construct de droit RD-Congolais qui a réalisé un travail exceptionnel. Gentiny Ngobila Mbaka a bouclé sa tournée par l'avenue Kikwit à l'entrée de la deuxième porte de la Foire internationale de Kinshasa, après avoir visité le deuxième point en construction à quelques encablures de là.
Devant la presse, il a fait savoir que depuis son avènement, la ville de Kinshasa a déjà fait beaucoup de réalisations sur le volet infrastructure dans la capitale. Il a cité quelques routes secondaires dont l'avenue Cecomaf dans la commune de N'djili.
Longue de 15 km, cette route fera l'objet de la deuxième étape de la visite d'évaluation du Gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka.
Peter Ngoyi

 

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Diffamations et refus de transparence des ONG The Sentry, CNPAV et consorts, Dan Gertler répond, recadre et fixe l’opinion sur la vérité des faits

Dans une correspondance écrite en anglais, Dan Gertler, puissant homme d’affaires israélien opérant en République Démocratique du Congo, s’est adressé aux responsables des ONG The Sentry, «Le Congo n’est pas à vendre » (CNPAV) et leurs alliés au sujet des multiples accusations dont elles sont instigatrices. Accusations qui seraient teinté, de l’avis de l’homme d’affaires israélien, de refus de transparence en s’opposant à être conduit sur une table des discussions franches et claires sur le dossier, et s’illustrant par des propos diffamatoires à son endroit.
Offre déclinée
«L’objectif de mes lettres précédentes était clair pour vous. En dépit des nombreuses années de votre plaidoyer contre moi et mes intérêts commerciaux, je vous ai invité à une table ronde afin que je puisse partager avec vous, sur une base transparente et collaborative, tous les documents, matériels et calculs que vous pourriez souhaiter voir concernant mes activités commerciales en RDC», a noté Dan Gertler, en introduction de sa correspondance datant du 17 mars 2023, sur le débat portant examen de ses transactions passées en toute transparence et ouverture.
Révélant que ces ONG ont à l’unanimité décliné son invitation et manqué l’occasion d’avoir les réponses à leurs questions, « Dan Gertler leur assure que son offre était authentique, sincère, sans aucun préalable et demeure ouverte, disant n’avoir jamais cherché à étouffer le travail de la Société civile, même s’il a constamment rejeté dans le passé les allégations faites par certaines ONGs ».
Alerte à la diffamation
Par ailleurs, s’adonnant à une série de remarques pertinentes à ses pourfendeurs, en leur faisant constater leur penchant pour la diffamation et la violation de la Loi à son égard, Dan Gertler a rappelé, «En effet, contrairement à votre position, la majorité de groupes de la Société civile en RDC soutiennent aujourd’hui le règlement. Tout en soutenant généralement le travail de la Société civile, on ne peut pas attendre de moi que j’encourage ou que je défende la liberté d’expression sous le couvert d’une Société civile qui est diffamatoire à mon égard et à mon détriment personnel immédiat et qui, à l’occasion, a enfreint la loi ».
La RDC redevable à Ventora
A la question soulevée par ces ONGs qui font référence aux actifs que son entreprise “restituera”, il leur a répondu en ces termes : « Veuillez noter que tous les actifs ont été restitués rapidement après la signature du règlement. Le processus de transfert, y compris toutes les données relatives aux actifs et tous les matériels et logiciels nécessaires à l’utilisation de ces données, a été effectué au cours des mois de mars et avril 2022 ».
Il ajoute qu’un expert international indépendant de niveau 1 a procédé à l’évaluation des actifs restitués, ce qui permet aux ONGs de comprendre que la valeur estimée de 2 milliards de dollars d’actifs et de liquidités restitués à la RDC est une estimation prudente.
Il précise aussi que le montant des coûts perdus que la RDC doit rembourser à Ventora a été vérifié et audité par la RDC et peut être entièrement étayé par des preuves documentaires. Cette somme n’a pas encore été payée par la RDC bien qu’elle ait reçu les actifs il y a près de 12 mois.
«Avec le rapport d’évaluation de niveau 1 mentionné ci-dessus, il s’agit d’un exemple de documents dont vous aurez connaissance lors de la table ronde à laquelle je vous ai invité», promet-il, confirmant, une fois de plus, que ni lui, ni aucune société du groupe Ventora, ni aucune personne ou entité liée à sa personne ou dans laquelle sa famille et lui sont bénéficiaires, n’ont d’intérêt dans aucun actif, permis, licence ou projet minier ou de ressources naturelles en RDC, à l’exception des trois redevances passives restantes dont la Société civile a déjà eu connaissance.
La Pros.

 

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Décadences répétitives d’un tuyau d’eau au quartier DGC : Les services de la Regideso interpellés !

Ce jeudi 9 mars 2023, en début de soirée, le quartier DGC situé dans la commune de Ngaliema était inondé suite à la décadence d'un gigantesque tuyau de la Regideso traversant ce tronçon. Cette situation a fortement entravé la circulation des véhicules à passer d’un bout à l’autre car l'eau a débordé sur la voie principale.
C'était aux alentours de 18 heures que le quartier DGC s'est transformé en une mer suite au détachement d'un tuyau de la Regideso servant à la population de cette contrée de la ville à s'approvisionner de l'eau.
Selon des témoins oculaires, c'est la troisième fois que ce tuyau se dégrade. Un spectacle désolant qui a gêné la circulation, cet événement est un exemple éloquent d'un défaut d'entretien de tuyauterie de la part de la Regideso.
Au regard d’énorme dégâts que cause dame la pluie dans la capitale congolaise, l’autorité urbaine est appelée à se pencher très rapidement sur des solutions effectives d'autant plus que cette route se détériore avec les pluies et risque de devenir totalement impraticable.
Prosper Mampeta

 

Décadences répétitives d’un tuyau d’eau au quartier DGC : Les services de la Regideso interpellés !
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Ouverture de la Réunion Paritaire Nationale 2023, OGEFREM : William Kazumba encourage les participants à formuler des recommandations réalistes et à veiller à leur exécution

Suite à la demande formulée par la Délégation Syndicale de l’Office de gestion du Frêt Multimodal (Ogrefem), il s’est tenu ce mercredi 15 mars au cercle Elais, la Réunion Paritaire Nationale 2023, afin de tabler sur les revendications et les attentes du personnel. Sur base de nombreuses attentes et des défis multiples, les cadres, délégués syndicaux ainsi que leurs partenaires devront au cours des trois jours trouver des solutions, qui tiendront en compte l’intérêt de l’OGEFREM dans les prochains jours.

Ouverture de la Réunion Paritaire Nationale 2023, OGEFREM : William Kazumba encourage les participants à formuler des recommandations réalistes et à veiller à leur exécution
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Sous la facilitation d’OSISA ONG, RDC : la FENAPHACO réussit à faire vacciner plus de 15.000 personnes vivant avec handicap

Dans le cadre du Projet d’appui à la lutte contre la désinformation et la facilitation d’accès aux services de santé des personnes vivant avec handicap pendant la période de Coronavirus, la Fédération nationale des associations des personnes handicapées du Congo (FENAPHACO-HANDICAP/CONGO) a procédé, avec l’appui financier et logistique de OSISA, à la vaccination de 15 391 personnes vivant avec handicap (PVH) dans les provinces de Kinshasa (4 639) ; Kongo-central (3 128) ; Kasaï-central (2 877) ; Kwango (1 786) et Kwilu (2 961). A travers ce projet, la FENAPHACO tenait à contribuer à une meilleure protection des personnes vivant avec handicap et les personnes atteintes d’albinisme, pour l’accès aux bonnes informations sur la Covid-19.
Me Patrick Pindu-di-Lusanga, coordonnateur national de la FENAPHACO a présenté, ce mardi 14 mars 2023, en présence des leaders des associations des PVH de Kinshasa, au siège de la FENAPHACO au quartier Mombele dans la commune de Limete, présenté le rapport lié à ce projet, mis en œuvre pour faciliter les PVH d’avoir accès au vaccin contre la Covid-19 et aider les autorités politico-administratives et les autorités sanitaires, de pouvoir prendre toujours en compte la question du handicap dans les politiques publiques tant au niveau national que provincial de la santé.
D’après Me Pindu, les cibles de ce projet sont les PVH de la RDC, dans les provinces d'intervention; les personnes atteintes d'albinisme ainsi que les accompagnateurs et membres des familles des PVH et des personnes atteintes d'albinisme. Dans ce projet, parmi les résultats attendus par la FENAPHACO, figure en premier lieu, celui lié au changement dans les croyances aux fausses nouvelles et aux théories qui attestaient que le vaccin contre le coronavirus était en train de tuer.
D'autre part, la FENAPHACO cherchait à faire accepter ledit vaccin auprès des PVH en RDC, en particulier dans toutes les provinces d'intervention, en dehors du changement dans l'accès aux soins de santé pour les PVH, à partir des autorités sanitaires et le personnel soignant. Pour Me Pindu, ce dernier viole dans la plupart des cas, l'article 25 de la Convention des Nations Unies relatives aux personnes handicapées ainsi que l'article 17 de la Charte Africaine des droits de l’homme.
Jules Ntambwe

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Guerres à répétition, massacres et agression rebelle, RDC : Thierry Michel relate le calvaire imposé aux populations de l’Est

Après sa sortie, il y a peu, le film ‘’Empire du silence’’ du réalisateur Belge Thierry Michel a été projeté, jeudi 9 mars 2023, en la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa. Un long métrage pour la mémoire qui, selon l’auteur, permet de mieux comprendre les enjeux de ce qui se passe aujourd’hui dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Pour lui, ce film est un contre oubli pour réparer les problèmes.
S’exprimant dans ce film, le réalisateur est revenu sur des sujets choquants comme la guerre de 6 jours à Kisangani, les violences au Kasaï avec les Kamwena Nsapu. Ce qui a causé une mort tragique de Zaida Catalan et Michael Sharp, tous experts de l’ONU qui enquêtaient sur la situation sécuritaire préoccupante en RD. Congo
En outre, Thierry Michel a exploité les illustrations du prix Nobel de 2018, Dénis Mukwege, sur les actes d’atrocité endurés par la population dans l’Est, plus précisément à Lemera. «Dans la nuit tragique du 6 octobre 1996, des rebelles ont attaqué notre hôpital à Lemera, en République Démocratique du Congo. Plus de trente personnes tuées. Les patients abattus dans leurs lits à bout portant. Le personnel ne pouvant pas fuir, tué de sang-froid. Je ne pouvais pas m’imaginer que c’était le début.
Obligés de quitter Lemera, nous avons créé l’hôpital de Panzi à Bukavu où je travaille encore aujourd’hui comme gynécologue-obstétricien. La première patiente admise était une victime de viol ayant reçu un coup de feu dans ces organes génitaux (…), c’est au nom du peuple congolais que j’accepte le prix Nobel de la paix. C’est à toutes les victimes des violences sexuelles à travers le monde que je dédie ce prix », déclare le Docteur Mukwege dans son allocution reprise dans ce film.
Pour rappel, Thierry Michel est un réalisateur belge de cinéma, Né le 13 octobre 1952 à Charleroi. Il est essentiellement un cinéaste de documentaires politiques et sociaux. Il est l’auteur des films tels que « Mobutu du Zaïre », « l’affaire Chebeya, un crime d’Etat » ; « Congo river» ; « Katanga, la guerre civile ».
Il sied de noter que ce film part de la fin des années 90 avec la chute du Président Mobutu ; les conséquences du génocide rwandais dans la partie Est de la RDC où des tueries sont perpétrées jusqu'à ce jour.
Israël Boma

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L’ontologie congolaise révélée dans une crise politique aux racines ego-narcissiques, RDC : un Mouvement Républicain du Transsubstantialisme s’impose !

(Par Hubert Kabasu Babu Katulondi, Libre-Penseur et Ecrivain, Initiateur d’AGIR NEW CONGO)

*Dans l’atmosphère de la discursivité nihiliste, assortie de répugnantes apories politiciennes, un rayon additif d’espoir pour la RDC me fut offert le samedi 4 Juillet 2020. Pendant que la conscience collective était en train d’être infectée avec les platitudes abjectes d’indécentes adversités du pouvoir, une compatriote était préoccupée par la problématique de l’ontologie Congolaise. Avec sa voix légèrement veloutée, porteuse d’une tonalité de chanteuse de Jazz, elle articula la problématique en s’interrogeant sur la relation ontologie et politique congolaise.
Pendant qu’elle parlait mon intellect disséquait ses propos en captant l’immédiateté et la profondeur de la causalité : une ère d’espoir étiolée dans la désillusion inhérente aux inepties politiciennes. Quel genre d’Etres sommes-nous en quintessence ? Quelle est notre ultime substance ? Certainement ce questionnement a taraudé l’Esprit de notre sœur, produisant ruptures et amenuisements de sommeil. Qu’avons-nous en quintessence ? Que portons-nous dans nos « protocoles profonds » pour reprendre l’expression du philosophe-théologien Ka-Mana, pour convertir une ère d’espoir pour un nouvel élan en moment de brumeuses contradictions vaudevillesques ?
Dans la convivialité, les différents participants à cette session cogitative à la Française (en model cercle de pensée des Lumières style «Salon Condorcet»), explorèrent plusieurs aspects. Le captage de l’ontologie comme substance première, comme l’Etant quintessentiel d’un peuple. L’ontologie comme donnée identitaire et intersection de l’humanité congolaise, la carence en sensibilité collective sur cette problématique, l’expérience Française de la réconciliation avec les Allemands qui furent leur nation-Némésis après la période des guerres, furent été explorés. La thèse de la déficience-inconscience ontologique a été formulée en conjonction avec l’argument de la quête de « L’Homo Congolus » sur l’échelle de la plénitude sapiensale. Cela, au regard des progrès et conquêtes tant philosophiques, des exploits scientifiques et technologiques, ainsi que les percées démocratiques, économiques et sociales, réalisées par l’homo sapiens sapiens, comme brillamment démontré par Yuval Noah Harari (Sapiens: A Brief History of Humankind, Harper, 2015). Pendant que les nations, même africaines, conçoivent les modalités de leur réinvention sociétale fulgurante dans la période post-covid-19, telles des hordes médiévales, les politiciens congolais, eux, divaguent sur les meilleurs stratagèmes politiques à concevoir pour anéantir leurs adversaires. Et tout un peuple, surtout à Kinshasa (devenu le foyer d’une intellectualité au rabais avec des professeurs denormativisés, porteurs des savoirs mémoriels et l’intelligence instrumentale) est emballé dans ces égarements obscurantistes. Bon Dieu ! On nous a ramené en 1960. Et nous risquons de dégringoler dans un autre Armageddon ! Il fragmentera la RDC d’une manière irréversible. On ressuscite, on recycle, des politiciens reliques, et une horde d’académiciens en obsolescence épistémique-intellectuelle, comme sources des repères du nouveau régime. Ils prescrivent une politicaillerie retardataire pour féodaliser la république. Et un professeur en péremption paradigmatique conceptualise cela comme « le pragmatisme politique».
Au retour chez moi, mon cerveau m’imposa son mode réflexif automatique au-delà de ma ferme volonté de fermer les yeux. Au détour d’une plongée cogitative : tiens ! Mais, cette sœur ! Une Simone de Beauvoir Congolaise. Sa préoccupation n’est pas exclusivement philosophique. Elle est éminemment ancrée dans le concret au sens de l’ontologie appliquée à l’Etre Congolais. Celle-ci est saisie par Colin Hay comme la partie de la philosophie qui explore l’Etre dans son essence, sa nature et ses caractéristiques (Political Ontology. The Oxford Handbook of Political Science. Edited by Robert E. Goodin. 2011). A écouter attentivement les idées des participants, y compris des amis européens (dont un est détenteur d’une fascinante connaissance de la musique congolaise, passion que je partage avec lui comme guitariste), l’ontologie c’est la voute, la racine, de l’Etre phénoménal. En d’autres termes, la thèse première de cette compatriote est que nos contradictions-contractions, mais aussi nos exploits souvent suivis des régressions, reflètent aussi un problème qui se situe au niveau de notre Etre premier. Dans cette optique, son interrogation est hégélienne : la concrétude est le reflet de l’état-étant (dans l’Etat), de l’Existant premier, de la conscience. Elle a proposé non seulement une problématique quintessentielle, mais aussi de l’ordre de la pensée. Là où nous devrions commencer : la pensée sur la substance de l’Etre, ensuite la pensée sur l’opérationnalisation existentielle, et la pensée prospective dans la durée – comme un des participants l’avait si bien relevé. Dans ma cogitation j’ai épinglé deux aspects relatifs au cas concret de nos contradictions-contractions : la déficience-inconscience ontologique congolaise et la nécessité de déclencher un mouvement intellectuel transsubstantialiste.
1. La déficience-inconscience ontologique congolaise
L’illogisme, l’immoralité, l’insalubrité, l’adversité politicienne abjecte ego-narcissique, des contradictions non fondées sur l’antagonisme idéologique ou les différences sur les projets, sont autant des réalités visibles tangibles caractérisant la majeure partie de Congolais et leurs dirigeants. Incapacité réelle de concevoir et de réaliser des exploits et de les élever aux strates supérieures d’amélioration et de consolidation. En 60 ans d’indépendance, des progrès ont été réalisés aux époques précises, notamment la prouesse du pré-décollage économique sous Mobutu en 1978 (avec un PIB de $15 milliards), la démocratisation régénérative et le replacement du pays sur la piste de l’émergence, de 2001 à 2018. Impensable en RDC pendant 58 ans, l’alternance pacifique à la tête de l’Etat a été réalisée en 2019. Mais, aujourd’hui, avec quelques réalisations épi-phénomènales, la société est cependant plongée dans des incertitudes par rapport à l’horizon de l’émergence jadis projetée (par d’innombrables experts et organisations internationales) à 2030. Quel que soit l’angle par lequel on capte cette réalité des contradictions-contractions en 2019-2022, la question ontologique est : nous sommes le reflet de quel Etre quintessentiel qui serait en train de nous « existentialiser » sur un tel mode d’infécondité en organisation et production moderne et durables ?
Les Congolais n’ont aucun problème de déficience biophysique ou neurocérébrale qui causerait les carences sociétales actuelles. L’homo Congolus est donc porteur de toutes les structures et mécanismes anatomiques, et physiologiques de la catégorie universelle en phase avancée appelé l’homo sapiens sapiens. Cependant la dimension ontologique se réfère à la substance immatérielle de l’Etre qui fait de lui l’Etant distinct qu’il est. En d’autres termes c’est la teneur matricielle, le protocole profond « kamanien » qui pose problème. De tous temps, le captage ontologique a été opéré à partir de l’observation d’une existentialité. L’ontologique n’est nullement une sorte de catégorie nouménale déchiffrable par une sorte de transe métaphysique. Certes, l’existence en elle-même, de par l’incidence sociologique et environnementale, peut moduler ou modeler une opérationnalisation de l’Etre. C’est-à-dire que l’on ne peut pas déduire les données ontologiques à partir de l’existentialité avec la présomption d’une cognition porteuse de véracité absolue.
Sous cette lumière, l’Etant essentiel dans le congolais, activateur de son existence, peut se cerner sur le champ ontologique par les substances idéiques et les données de la pensée matérialisée. A ce sujet, sans prétendre produire un système philosophique novateur ambitionnant une résolution définitive et impeccable de cet énigme, je me contenterais (en toute humilité) de proposer la thèse d’un système idéique symbolique plutôt que conceptuel dans l’ontologie congolaise. Au plan des données activatrices de la pensée, je cernerais un mode de pensée extrapolatif plutôt qu’analytique. En d’autres termes, les congolais, surtout tel qu’observés dans leur discursivité politique (particulièrement dans les réseaux sociaux), semblent avoir un Etre superstructurel essentiellement porteur des idées-symboles, plutôt que des idées-concepts. La première catégorie est imagée, superficielle, sans norme opératoire imposant un impératif rigoureux d’intelligibilité. La deuxième catégorie est substantielle. Elle opère avec des notes d’intelligibilité exigeant absolument « une conformité relationnelle Esprit et réalité » dans la concrétude («adaequatio rei et intellectus » de Saint Thomas d’Aquin)
On se trouve ici, dans une certaine mesure, dans «l'ontologie politique de Martin Heidegger » (Pierre Bourdieu, 1975). Sous cet angle, on pourrait asserter qu’il y a absence de censure dans la structure sociétale sur l’impératif de la conformité de l’intérêt expressif de type politicien avec la norme contractuelle du langage dans sa prise sur la réalité ou sa production de la réalité tangible. Ainsi par, exemple, on parle « coalition » (Union Sacrée de la Nation, par exemple) censée être une coagulation de vision, des acteurs, pour des projections et projets communs de progrès collectif, alors que les opérateurs de ladite coalition ne sont en réalité que dans un échafaudage-attelage politicien servant un « intérêt expressif » en déphasage avec la norme quintessentielle véridique du concept et la matérialité d’une coalition. C’est aussi à ce niveau que l’aspect de la pensée extrapolatif se dévoile. Tout l’Etre est sur le mode de la transposition symbolique, au lieu de la construction intellectuelle permettant une matérialisation aussi véridique que normative d’un concept. On se retrouve devant une réalité ontologique, anthropologique et politique dramatique : toute la société est dans une fausse conscience productrice des opérationnalisations organisationnelles et institutionnelles aléatoires-infécondes. Et les politiciens sont dans des distorsions cognitives non éloignées des hallucinations démentielles porteuses du syndrome messianique. Chacun se veut le sauveur, même ceux qui n’ont rien produit de structurant ou de systémique. Et dans ce populisme ambiant, avec un périlleux militantisme réfractaire à la logique, à l’analytique, la Res Publica est catapultée à l’âge de l’obscurantisme et du monoideisme médiéval. Toute la société subie dans des gémissements abasourdissants le dictat de la horde et des ancrages dans les allégeances primaires – on sublime cela comme du « pragmatisme ». On est sorti de la République comme «espace de l’éclosion de la raison, de l’éthique et de l’esthétique » dans le prisme Kantien.
2. L’impératif d’un mouvement républicain du Transsubstantialisme congolais
Une observation universelle et intemporelle : toutes les nations ayant réalisé des mutations politiques, économiques et sociales remarquables et durables, ont été impulsées par les mouvements ou les dynamiques spirito-intellectuelles. De la Renaissance aux Lumières productrice de l’ère moderne (et post-moderne, en dialectique), sous fond d’un christianisme remodelé par infusion scholastique, ayant produit la civilisation occidentale contemporaine, en passant par le Shintoïsme, le Confucianisme-Taôisme, ayant servi des ressorts au développement au Japon et en Chine, l’évolution fulgurante de ces sociétés ne s’opère pas ex-nihilo. Et plus remarquable encore, les idéologies et les techniques scientifiques sont venues se poser (ou se féconder) par les systèmes spirito-intellectuels préexistants. Cela a produit, comme les expériences des miracles des Tigres Asiatiques le démontre, une synergie entre le préexistant (qui est aussi une construction primordiale) et les systèmes idéologiques ou institutionnelles modernes. Ces derniers sont tamisés, réorientés, adaptés, par le corpus de référentiels normatifs premiers, pour une productivité intellectuelle et matérielle remarquable. L’une des aberrations des théoriciens et autres experts du développement en Afrique, voire des pseudo-panafricanistes, est la prescription des paradigmes de développent dans le hiatus ontologique et la répudiation irraisonné des systèmes modernes universels, sans construction d’un pré-Etant – quel l’on appelle dans des incantations pseudo-philosophiques infécondes depuis 1960.
Sous cette lumière donc, mon argument est que les déficiences fondamentales, premières, quintessentielles révélées ci-haut, imposent une modalité de réinvention ontologique, capable de nous permettre de mieux maitriser les systèmes de pensées, les paradigmes politiques et économiques, voire technologiques, à partir d’un arsenal référentiel de base. A cet effet, je propose l’adoption du Transsubstantialisme Congolais comme mouvement philosophique, fondé sur l’ontologie rationaliste congolaise, nourrie par la Maât Kémétique (Egyptienne) comme cosmogonie en conjonction avec l’imaginaire d’Ishango, la puissance de la Force Vitale Bantoue : nos Esprits peuvent déceler, dévoiler, inventer, produire, innover. C’est l’âge de l’élévation de l’Homo Congolus » à la strate supérieure où il devient le Muntu idéalisant et matérialisant son monde selon sa cosmogonie. La Maât qui est éminemment Africaine, et qui a inspiré les Grecs et les Romains (Bernadette Menu, «Maât, ordre social et inégalités dans l’Égypte ancienne, 2015), peut raisonnablement servir de référent premier à notre réinvention ontologique.
Conclusion : le développement accéléré et durable est possible par la réinvention ontologique congolaise
Dans plusieurs cogitations, j’ai recouru à la théorisation de l’illustre Philosophe Congolais Valentin Mudimbe sur l‘Invention de l’Afrique (The Invention of Africa Gnosis, Philosophy, and the Order of Knowledge, Indiana University Press, 1988), pour y puiser la thématique de la Réinvention du Congo. Dans cette optique, la réinvention du Congo passe par une reconceptualisation-reconstruction ontologique qui définit et détermine notre Etre essentiel tant dans sa contextualité que dans son aspiration à la contemporanéité (qui devrait nous amener aux productions des standards aussi mondiaux). Aujourd’hui, dans cette dispensation spirito-intellectuelle doublement obscurcie par les hallucinations politiciennes et les effets affaissants de la Covid-19, la République a perdu la raison : elle est dénuée des référentiels superstructurels de l’action. Il y a absence de leadership réflexif. On nous impose des slogans comme référents de l’action collective au lieu d’une vision canonique. Une République sans arsenal conceptuel directeur de la pensée et de l’action. Nul ne sait dire aujourd’hui, où est l’Esprit ou l’Ame du Congo. L’Eglise, les Institutions Etatiques, l’Armée, l’Université, l’Entreprise, la Famille, l’Ecole, la rue, le parti, sont tous porteurs des mêmes apories et pathologies. Vacuité en leadership luminescent. Une République sans « Gardiens » (Platon, La République), ces porteurs de la flamme Prométhéenne illuminant la société. Pour enclencher une dynamique des mutations profondes structurantes et propulsant, le transubstantialisme est une auto-reprogrammation « Imhotepienne » pour une permanente transformation et innovation existentielle. C’est toute notre substance qui doit être remodelée, renouvelée. Le transsubstantialisme Congolais est un rationalisme éthique, esthétique, épistémique, et créatif qui peut faire de nous des convertisseurs des idées cohérentes en actions matérielles tangibles conformes aux normes technoscientifiques contemporaines. Et pour puiser chez Noah Harari, nous ne pouvons réaliser des accomplissements aux standards mondiaux qu’en atteignant la plénitude de notre statut d’homo sapiens-sapiens, le seul Etre à produire un imaginaire, à y croire et à le matérialiser.
Imhotep Kabasu Babu Katulondi, Libre-Penseur et Ecrivain, Initiateur d’AGIR NEW CONGO

 

L’ontologie congolaise révélée dans une crise politique aux racines ego-narcissiques, RDC : un Mouvement Républicain du Transsubstantialisme s’impose !
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