Le traitement humiliant infligé à madame Isabelle Ukunabo embrase encore la toile. Le Forum des femmes citoyennes et engagées pour la gouvernance, la démocratie et le développement (FOFECEGDD) condamne cette violence faite à la femme. Dans un communiqué de presse, il dénonce et condamne l’acte et espère que la justice militaire amorcera des enquêtes pour mettre la main sur les coupables. “FOFECEGDD dénonce et condamne avec force cette torture infligée par des militaires dont le rôle est de protéger les populations. Il juge inacceptable et cruel tout comportement inhumain et dégradant à l’égard de la femme, peu importe la gravité de la situation. FOFECEGDD espère que la justice militaire se saisira de cette affaire, que des enquêtes impartiales seront diligentées et que les auteurs seront traduits en justice”, écrit-il dans un communiqué publié le vendredi dernier. Pour une petite histoire, le lundi 26 juin dernier, pour une affaire de 33.000 FC, soit 14$, cette épouse du militaire Kaninda Mutamba a été passée à tabac, copieusement fouettée puis déshabillée et délogée du camp par des soldats FARDC sur ordre du général Doudou Kabwe Pascal (commandant de la base militaire de Biruwe, en territoire de Walikale (Nord-Kivu). En cause, Isabelle Ukunabo réclamait cette prime de son mari. Au Nord-Kivu, tout comme dans de nombreux autres coins des provinces en proie aux violences armées, les femmes ont souvent été ciblées. Soit elles sont victimes d’actes barbares perpétrés par des groupes armés, soit elles sont maltraitées par des militaires. En dépit de leur cri d’alarme, les autorités congolaises n’ont jamais pris des mesures particulières pour protéger les femmes de cette contrée. Dans son document, FOFECEGDD encourage d’ailleurs le président congolais, lui qui est champion de l’Union africaine pour la masculinité positive et commandant suprême des FARDC, à renforcer ses efforts pour protéger les femmes contre toutes les formes d’abus. Emma Muntu
Le début du mois de juillet de l’année en cours a été marqué à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa, précisément dans sa salle d’exposition, par une conférence-débat autour du livre de l’écrivain camerounais Charles Onana, intitulé ‘’Holocauste au Congo, l’omerta de la Communauté internationale, la France complice ?’’. Freddy Mulumba, qui en a été organisateur, avait à ses côtés sur la table des orateurs : le ministre honoraire Justin Bitakwira, le Professeur Claude Nsaka et les autres. Dans ses propos liminaires, il a fait savoir à l’auditoire l’alerte de l’écrivain camerounais à l’endroit des congolais sur la mise à mort, programmée par ‘’l’homme blanc’’, de la République démocratique du Congo par la voie de la terreur en vue que soit réalisé son dessein de faire main basse sur ses minerais qu’il juge sine qua non pour l’industrie mondiale de l’armement, de la téléphonie et de la transition énergétique. Voilà ce qui justifie tous ces massacres qui ont lieu tous les jours dans la partie est de la RdC, sous couvert des envahisseurs rwandais, avec comme bilan, à l’heure actuelle : plus de 10 milliards de congolais tués et plus de 500 milles femmes congolaises violées. Patrick Mpiana, Secrétaire Fédéral de l’Udps/Mont-Amba en charge d’études et planification, a été parmi ceux qui ont pris la parole. Pour lui, parmi les causes vivantes à la base de cette situation, il faut compter les églises, les partis politiques et les mouvements citoyens dont la plupart trouvent leurs financements auprès de ce même homme blanc qui se présente à eux sous le masque d’un bienfaiteur en exacerbant de plus en plus l’opposition entre les congolais comme sous le principe : ‘’diviser pour mieux régner’’. Regardant un peu plus loin dans la nuit du temps, Monsieur Mpiana trouve la cause lointaine sous-jacente à la situation actuelle de la République Démocratique du Congo dans la signature de l’Acte de Berlin du 26 février 1885 faisant du Congo le centre d’intérêts communs de tous les pays de l’Occident ayant pris part à la Conférence de Berlin. Donc en bref, foi sur ses révélations, il y a derrière le malheur de la RdC, une main ‘’noire blanche’’. A en croire Corneille Mulumba, le concepteur du logo de l’Udps, pour mettre fin à cette tragi-comédie conçue par l’homme blanc, il serait de bonne guerre pour la République Démocratique du Congo de se doter d’une armée à la hauteur de sa superficie, à l’exemple de la Chine qui a à l’heure actuelle un effectif militaire équivalant à 3 millions d’hommes en uniforme. ‘’Avec seulement 150 mille militaires, c’est difficile pour la RdC de pouvoir mettre un terme à cette histoire’’, a-t-il souligné avant de déplorer l’inclusion des Forces armées de la République démocratique du Congo dans celles de la Communauté des Pays de l’Afrique de l’Est, qu’il a révélées être constituées à 100 % des ennemis de la RdC ou, pour le dire en bon français, des transfuges. Au regard de la carence en armes dont souffre la République démocratique du Congo, Monsieur Corneille évoque la possibilité qu’il y a pour le pays de troquer ses minerais, source des conflits, contre les armes en provenance des pays qui ne font pas partie des ennemis de la RdC. Jean-Goubald Kalala a aussi eu voix au chapitre, en sa qualité, foi sur ses propres mots, de maçon de la pensée. Il a proposé aux congolais, qui ont étudié l’ingénierie, de songer à fournir à la RdC ses propres armes inventées sur place. Il s’est rappelé de l’époque où, à chaque approche des saisons festives, les jeunes congolais s’amusaient à fabriquer des ‘’canons’’ au moyen de l’étain qu’ils soutiraient, en guise de réemploi, dans les batteries des véhicules abandonnées. ‘’Nous pouvons réveiller ce génie qui somnole en nous et le développer pour désormais avoir des armes made in DRC’’, a-t-il proposé avant de faire savoir que cela nous mettra à l’abri des préoccupations liées aux tant vantés embargos que nous impose l’homme blanc en la matière. ‘’Il peut nous frapper d’embargo d’armes, mais il ne réussira jamais à nous frapper d’embargo de nos matières grises’’, a-t-il expliqué le bien-fondé de sa proposition qu’il a réussi à résumer en un seul mot : autonomie de pensée. Dans sa poursuite de son discours, il a fustigé dans un premier temps les musiciens congolais, dont il est un, pour leurs chansons qui ne cadrent pas avec la situation actuelle de la République démocratique du Congo et, en second lieu, ceux qui se disent hommes de Dieu et qui ne parviennent pas à prier au vrai sens du mot pour la délivrance du pays. Même son de cloche chez Madame Nicole Kavira du Mouvement des Indignés qui, durant son intervention, n’a pas caché son indignation de voir les congolais de Kinshasa faire la sourde oreille au regard de l’holocauste qui se produit chaque jour à l’Est. ‘’Ils préfèrent remplir le stade pour vibrer au rythme des chants et des danses qui sont hors-gamme avec la situation qui prévaut à l’Est’’, a-t-elle déploré, larmes aux yeux. ‘’La RdC est une maison à 26 chambres dont le salon se trouve à Kinshasa pendant que le signal pour son organisation vient de Kigali’’, une métaphore haute définition signée Justin Bitakwira qui a, dans ce même ordre d’idée, comparé la richesse de la République démocratique du Congo à un bocal de miel qui, pour être sans couvercle, est devenu la proie de toutes les mouches. ‘’A cause de manquer la loupe, la RdC a fait entrer les loups dans sa bergerie’’, a-t-il fait savoir. Pour ce ministre honoraire en charge du développement rural, il est arrivé l’heure de faire l’autopsie d’un pays en danger’’. Comme pour accorder son violon avec celui de Jean-Goubald et de Nicole Kavira, qui a aussi abondé dans le même ordre des choses, Justin Bitakwira propose que soit formée à partir d’ici une nouvelle génération de musiciens congolais qui adapteront leurs textes aux réalités du pays’’. Selon le professeur Claude Nsala, ce livre de Charles Onana s’inscrit dans le cadre d’un génocide qui, si on n’y prend garde, risquera de donner lieu à un statocide, allusion faite à la mort d’un Etat. Claude Nsala, faut-il le souligner, est auteur d’un livre qui vient de paraître sous le titre : ‘’Les guerres à l’Est de la République démocratique du Congo : entre génocide et statocide’’. Son vernissage, si tout va bien, aura lieu très bientôt. Ce débat houleux a eu pour point d’orgue l’octroi, par l’asbl ‘’Miziki Lolenge Mosusu dont fait partie Jean-Goubald Kalala, d’un prix d’honneur à Charles Onana pour ce livre révélateur de pas mal de choses. Faisant d’une pierre deux coups, il a, dans ce même ordre, octroyé un second prix à Gilbert Balufu, pour son film qui abonde dans le même sens. Freddy Mulumba, qui les transmettra à qui de droit, les a reçus de la main du Directeur Général de l’Académie des Beaux Arts, Henry Kalama. Saint-Germain Ebengo
Ils sont plus de trente pays membres de l’ARSO, Organisation Régionale Africaine de Normalisation à participer à la 29è assemblée générale de cette structure panafricaine. Sous la houlette du Directeur général de l’office congolais de contrôle, Mme Christelle Muabilu, ces assises ont débuté hier, lundi 3 juillet 2023, à Kinshasa et prendront fin le 7 juillet prochain. L’objectif majeur derrière cette initiative est de renforcer les Normes en vue de faciliter des échanges commerciaux entre les pays membres. Durant 5 jours, les participants à ces assises vont échanger autour du thème : «Accélération de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine-une norme-un test-un-certificat accepté partout ». Cet exercice qui s’effectue chaque année, est une armure qui balise des échanges commerciaux africains, sous des normes bien harmonisées. La première journée de cette assemblée a été consacrée uniquement à l’ouverture de toutes les sessions axées essentiellement sur des enseignements et la réunion du conseil de l’ARSO, constitué de quelques membres de l’Assemblée générale. Sur place, 2 sessions ont été organisées pour renforcer les capacités des participants notamment, sur le leadership dans le secteur de l’élaboration des normes, à l’instar de la troisième session consacrée à des champions, qui sont des pays qui aident plus les autres dans le secteur de la normalisation. L’Organisation Régionale Africaine de Normalisation (ARSO) est un organisme intergouvernemental institué à Nairobi (Kenya), fondé en 1977 qui réunit 40 États membres, représentés par leurs organismes nationaux de normalisation. Cet organisme est chargé d'harmoniser les normes africaines et les procédures d'évaluation de la conformité afin de réduire les obstacles techniques au commerce et de promouvoir le commerce intra-africain et international. Le but principal de l’ARSO, c’est l’harmonisation des normes africaines et des procédures d’évaluation de conformité afin de réduire les obstacles techniques au commerce. Elle compte à ce jour 36 États membres (Afrique du Sud, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d'Ivoire, Égypte, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Kenya, Libéria, Libye, Madagascar, Malawi, Maurice, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Soudan, Soudan du Sud, Swaziland, Tanzanie, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe, plus Zanzibar en qualité d'observateur). La Pros.
L’Agence Congolaise de l’Environnement a accompli sa mission en tant que comité organisateur, par l’investiture solennelle de la délégation syndicale ce jeudi 29 juin au Jardin Botanique de Kinshasa. Après avoir déclenché le processus électoral en date du 9 juin 2023 dernier, les résultats ont été rendus publics après dépouillement des urnes, en présence des membres du bureau, de l’inspecteur du travail et sanctionnés par un procès-verbal, en faveur de la Confédération Congolaise des Travailleurs. Durant cette installation officielle, le Chargé de Mission de l’ACE, Jean-Claude Emene a salué la prise des fonctions de ce bureau qui est appelé à jouer le rôle d’interface entre l’employeur et l’employé, mais aussi d’assurer un accompagnement pour le bon fonctionnement de cette institution. «L’ACE met au centre de son action, le renforcement des capacités humaines et du bien-être de son personnel. A ce titre, il fonde son espoir de la présence de cette délégation qui impactera positivement la concrétisation de la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi », s’est-il exprimé. Devant les cadres et agents, c’est avec un immense honneur que le Président de la Délégation Syndicale, Gaston Assumani, a adressé ses remerciements au pouvoir organisateur de ces élections, en l’occurrence la Direction Générale de l’ACE, qui a souscrit à la préoccupation de voir l’installation d’une représentation syndicale en son sein. A l’endroit de tous les travailleurs, il les a remerciés pour la marque de confiance exprimée à l’endroit de la Confédération Congolaise des travailleurs qui, au travers de sa modeste personne, a pris l’engagement solennel de s’investir pour la promotion de l’intérêt majeur de l’entreprise et celui des travailleurs. Dans ces circonstances, il a rappelé que cette délégation a la destinée de se donner pour ambition de mettre la situation des travailleurs au centre des préoccupations notamment, par l’étude et la défense des droits de ces derniers. Mais aussi, de la promotion des intérêts matériels, moraux, collectifs et individuels de tout personnel reconnu par le statut de l’ACE. «Il s’agira aussi de formuler à l’employeur sans complaisance, toutes les considérations qui seront jugées opportunes et nécessaires à la préservation des intérêts majeurs de l’agence. Car, point n’est besoin de combattre l’employeur ni d’instaurer un climat de confrontation. Il y parviendra à faire part de ces revendications avec courtoisie, et dans le respect des règles », a-t-il précisé. Il y a lieu d’observer que celle-ci n’hésitera pas de stimuler les réformes éventuelles nécessaires, en ce qui concerne les conditions de travail tout en tenant compte des enjeux sociaux-économiques de l’heure. Par ailleurs, il a exhorté ses collègues au sens du travail dans le strict respect du règlement intérieur de l’ACE, et à se surpasser par un travail de qualité en vue de la maximisation de ses recettes, afin de contribuer à une meilleure protection de l’environnement pour un développement durable en RDC. Niclette Ngoie
Au cours d'un point de presse animé à Kinshasa en présence des représentants du directeur du Fonds de promotion de l'éducation et de la déléguée du ministère du Genre, la fondation Liliane Iranga a lancé un nouveau projet dénommé « Kelasi », mercredi 28 juin, au cercle de Kinshasa. Liliane Iranga, présidente de la Fondation, a fait savoir qu’avec ce projet, sa structure prendra en charge la scolarité, dès la prochaine rentrée scolaire et pour un premier temps, de 50 jeunes filles de la ville de Kinshasa qui désirent réellement poursuivre leurs études mais qui, faute de moyens, ne peuvent plus étudier, comme l'a indiqué la présidente de cette organisation philanthropique, Liliane Iranga Lukonga. « Pourquoi seulement les filles ? Parce qu'aujourd'hui, nous nous rendons compte qu'à cause de la misère et des pesanteurs socioculturels, plusieurs familles jusqu'à nos jours privilégient l'éducation du jeune garçon au détriment de la jeune fille. Nous sommes témoins lorsque nous circulons dans les rues, ce sont beaucoup plus de jeunes filles que nous voyons avec un bassin de légumes sur la tête en train de vendre pour pouvoir soutenir sa famille au lieu de pouvoir aller à l'école. Elles sont nombreuses ici à Kinshasa, des filles qui normalement auraient pu terminer ne fût-ce que le cycle secondaire et obtenir un diplôme. Mais pour une raison ou une autre, elles ne parviennent pas », a-t-elle expliqué. L'autre motivation de cette organisation, a-t-elle ajouté, ce sont les viols et massacres dont sont victimes les jeunes filles de l'Est du pays, surtout celles ayant témoigné sur ces atrocités lors de la visite papale. « C'est donc pour ces raisons que la Fondation Liliane Iranga a lancé ce projet ambitieux, une manière pour nous de pouvoir contribuer à la promotion de la jeune fille dans notre pays ». En effet, Liliane Iranga a lancé un appel à toutes les personnes de bonne volonté afin de soutenir ce projet en vue d’accroitre le nombre de filles instruites au pays. Pour rappel, la Fondation Liliane Iranga est une organisation philanthropique créée en 2018, qui a pour objectif la prise en charge des enfants orphelins victimes de conflits armés, l’assistance des personnes vulnérables et se bat plus pour la promotion de l’accès de la jeune fille à l’école. Elle a également des représentations dans l’Est du pays notamment, au Nord et Sud Kivu. Grâce Daro
Jean-Baptiste Kapuku Nkulu, pasteur titulaire de l’église le germe de la rédemption (GERED) a accordé, ce jeudi 22 juin 2023, une interview au quotidien La Prospérité. Dans cet échange, ce dernier a annoncé officiellement l’activité que son église est en train d’organiser durant cette période. Il s’agit de 30 moments des prières et d’édification, une activité qui se tiendra du lundi 3 juillet au dimanche 13 août 2023, de 6h00 à 7h00 et le dimanche de 7h00 à 10h00, sur l’avenue Masuwa N°55, quartier Kingasani, dans la commune de Kimbanseke. Cette manifestation aura pour thème « Veillez donc… », un extrait de la parole de Jésus-Christ à ses disciples, tiré dans le livre de Matthieu 24, 42. Notons que plusieurs hommes de Dieu vont intervenir dans ce grand événement pour un seul but, celui de faire connaître la pensée de Dieu à son peuple. Parmi les intervenants, nous pouvons citer : l’apôtre Jean-Baptiste Kapuku Nkulu, le révérend Joyeux Lubaki, le révérend Romain Langunu, le frère Markys Mbuyi, l’apôtre Nick Kayembe, le frère Grâce et l’ancien Malachie Mukwa. Pour Jean-Baptiste Kapuku Nkulu, le visionnaire de l’église le GERED, cette activité va permettre aux chrétiens de mener une vie de prière maintenue. Car, l’Eternel Dieu nous ordonne de faire en tout temps par l’esprit, toutes sortes des prières. A l’en croire, les chrétiens ne doivent pas négliger la vie de prière, mais il faut qu’ils activent et réactivent cette vie de façon quotidienne pour donner gloire à Dieu. La prière est une recommandation et, est une vie. Le peuple de Dieu doit s’attacher à cette vision divine consistant à se mettre ensemble pour élever le nom du Seigneur Jésus-Christ. Dieu a dit : « Ma maison sera appelée une maison de prière. Raison pour laquelle, nous devons nous assembler en tant qu’église pour prier. Il y a un mystère dans le rassemblement », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que la Bible dit : «Un seul d’entre vous en poursuivra mille, cinq d’entre vous en poursuivront cent et cent d’entre vous en poursuivront dix mille. C’est une mathématique de Dieu. Quand nous sommes ensemble, la force est multipliée et ça nous permet d’avoir plus d’impact». A travers ce grand moment, soutien Jean-Baptiste Kapuku, son souci est de pouvoir faire bénéficier aux autres, le moment béni dans la présence de Dieu. Pour ce qui concerne la préfiguration de ces matinées de gloire et de visitation, cet homme de Dieu a signalé que toute l’église est motivée à l’efficience et à l’efficacité de ces 30 moments de prière et d’édification. Hénoc Akano
« Réduire la pauvreté et la faim parmi les ménages ruraux dans les Provinces du Nord-Kivu, Maniema, Kongo Central et Tanganyika » en République Démocratique du Congo (RDC), tel est l’objectif global de la 3ème phase d’un programme de la Caritas Congo Asbl lancée lundi 26 juin 2023 à la Maison d’accueil Marie Reine des Apôtres de Kisantu.
Il s’agit du programme « Amélioration de la sécurité alimentaire et réduction de la pauvreté des ménages ruraux dans les Territoires de Lubero, Kasongo, Kasangulu et Kongolo en République Démocratique du Congo (RDC)/2023- 2027», sous le code P.123 COD 01. Il cible 12.000 ménages ruraux vulnérables dans 162 villages, dont 30% constitués des bénéficiaires de la 2ème phase dudit programme (2018-2022) et 70% de l’actuelle.
Quatre résultats sont attendus de ce programme de cinq ans, allant de 2023 à 2027 : les ménages atteignent la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition ; les ménages ciblés génèrent des revenus afin d’améliorer leurs conditions de vie ; les communautés ont une résilience accrue face aux effets du changement climatique : la Société Civile fournit des services de qualité et est le moteur du changement structurel.
L’activité de lancement de ladite phase vise ainsi de présenter le programme aux parties prenantes, à travers ses principales composantes, sa stratégie de mise en œuvre et son dispositif institutionnel. Ouverts lundi par Mr Nestor Nsonsa Matomina, Administrateur du Territoire de Madimba, qu’accompagnait ses Inspecteurs Territoriaux du Développement Rural et de l’Agriculture, les travaux de cet atelier de lancement connaissent la participation d’une vingtaine de personnes représentant les Caritas-Développement Butembo-Beni, Kindu, Kisantu et Kongolo (chargées de la mise en œuvre), ainsi que de la Caritas Congo Asbl (pour l’accompagnement technique et financier). Les Délégués de la Caritas Norvège prendront part à ces assises par visioconférence.
Dans son mot de circonstance, au nom du Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl, M. André Mathunabo a remercié NORAD « pour la marque de confiance qu’elle accorde au réseau Caritas en République Démocratique du Congo, en vue de la poursuite de la mise en œuvre de ce programme dans les Provinces susmentionnées ». Ces travaux se déroulent du 26 au 29 juin 2023, sous la facilitation de Caritas Congo Asbl, sur base des orientations convenues avec la Caritas Norvège, ainsi que les Caritas Diocésaines partenaires.
Il sied de souligner que ce programme est financé par NORAD (Agence norvégienne de coopération au développement), à travers la Caritas Norvège et en collaboration avec Caritas Congo Asbl. Il s’aligne fortement sur le Programme du Gouvernement de la RD Congo, à travers le « Programme National de Développement Agricole »/PNDA /2022-2026, dont l’objectif est de réduire la pauvreté rurale en rétablissant et modernisant les systèmes de production agricole.
‘’Pas de RDC sans le Kivu’’ est le message que la diaspora Congolaise cherche à faire passer dans le monde à travers le sit-in qui se tiendra ce vendredi 30 juin 2023. Une rencontre prévue à 11heure 30’ devant la Cour Pénale Internationale, CPI, à La Haye aux Pays-Bas, afin de porter la voix pour un Congo Uni. D’après les organisateurs, cette manifestation est une manière pour la diaspora de dénoncer la situation de l’heure en République Démocratique du Congo, qui fait face à l’agression Rwandaise par le M23 interposé, ‘’et la position ambivalente de la communauté internationale. « Le Rwanda massacre le peuple congolais et le monde observe’’, indiquent les organisateurs, qui qualifient la situation ‘’d’holocauste au Congo’’. Tragédie congolaise ! Les organisateurs ont ainsi cité tout abord l’ouvrage ‘’ Le Rwanda en première ligne de déstabilisation de la RDC’’, de l’écrivain Charles Onana. En effet, pour hausser le ton contre les atrocités dans la partie orientale de la RDC, l’auteur a publié en 2009 l’ouvrage ‘’Ces tueurs tusti au cœur de la tragédie congolaise. Dans le chapitre intitulé ‘’ l’Humiliation d’un pays sans défense, l’auteur a écrit ‘’La RDC est depuis 1996, un Etat occupé et humilié par ses voisins au premier chef desquels figure la Rwanda’’. Selon lui, cette occupation que condamnent les règles du droit international notamment en ses articles 2 et 4 de la Charte de l’ONU, laquelle charte interdit à ses membres de recourir à la force armée contre l’indépendance et/ou l’intégrité territoriale d’un autre Etat. A en croire les organisateurs, manifester devant la CPI, à La Haye est également une interpellation aux ‘’faiseurs de la justice internationale’’ de surcroît tuteurs de la CPI. Selon eux, il s’agit de ‘’mettre à nu leur duplicité dans un contexte inexplicable d’holocauste au Congo’’. Car à priori, ‘’rien ne justifie leur apathie doublée d’intransigeance, quand ils s’abstiennent de lentilles appropriées pour regarder le tourbillonnement de la région des Grands Lacs et la Guerre préméditée en RDC’’, ont-ils regretté. C’est sous la houlette de Guy-Robert Kisongo et Franck Lunganga, respectivement président et porte-parole du comité d’organisation que la mobilisation pour le sit-in a été rendue possible. Cependant, ils ont mobilisé les Congolais de partout notamment du Canada, de l’espace Schengen, des Etats-Unis, de l’Union Européenne … pour participer à cette manifestation. A l’occasion de la commémoration de la 63ème anniversaire de l’Indépendance du pays, ‘’ils appellent la population Congolaise à la passée non pas dans une ambiance festive, mais plutôt, porter le deuil en solidarité avec les compatriotes meurtris dans l’Est du pays’’, a fait savoir le point focal des organisateurs à Kinshasa C’est dans ce contexte que à Kinshasa, une marche de santé a été annoncée à la même date.’’ Nous voulons faire à notre tour la sensibilisation à travers une marche de santé’’, a affirmé Louis-Francis Tshangu. A l’en croire, la marche partira de la place pascal jusqu’à Kinkole. A cette occasion, il a invité les jeunes à une participation massive, car ce sont eux l’avenir de demain. ‘’La paix est possible, elle commence par toi, dit un adage’ ’, a-t-il rappelé. Nelly Somba
Il s’organise depuis le lundi 26 juin, sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, les épreuves scolaires de 4 jours, dites Examen d’Etat. Voilà ce qui a justifié la présence de Tony Mwaba, ministre national en charge de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental, où il a dû procéder au lancement officiel de ‘’dites’’ épreuves. Son absence à Kinshasa a été subrogée par son homologue sur le plan provincial, Charles Mbuta Muntu, qui a procédé à son tour, selon la limite de sa parcelle d’autorité, et de concert avec les comités provinciaux de l’organisation des épreuves certificatives, au lancement de la supervision de la session ordinaire du ‘’dit’’ Examen à l’échelle de Kinshasa. C’est l’Institut de la Gombe, situé dans la commune qui porte le même nom, qui a servi de cadre à ce grand événement. A en croire l’autorité ministérielle provinciale en charge de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, près de 120 mille finalistes répartis à travers tous les centres de passation des Examen, disséminés à travers la ville de Kinshasa, sont en train de prendre part à ces épreuves scolaires. Ces dernières, foi sur les propos du ministre, ont lieu sous le thème : ‘’Luttons ensemble contre les anti-valeurs sous toutes leurs formes en milieu scolaire, tant pendant l’organisation et la passation des épreuves que la publication des résultats. Après l’Institut de la Gombe, le ministre provincial de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a mis le cap vers l’Institut Kimbuta à Kasa-Vubu, sur 24 Novembre, avant d’aller clôturer sa ronde à l’Institut Salongo de Bandalungwa. Charles Mbuta Muntu promet d’autres descentes sur plusieurs autres lieux scolaires jusqu’à la fin de ces épreuves prévues pour le 29 juin prochain. La fin de son discours de lancement, faut-il le rappeler bleu sur blanc, a été marquée par le vœu du ministre de voir le meilleur lauréat de ces épreuves scolaires nationales sortir de la ville province de Kinshasa. Reste à souligner que Charles Mbuta Muntu est lui-même promoteur de plusieurs écoles disséminées à travers la ville de Kinshasa, surtout dans des milieux pauvres, comme Ngaba, Mombele et autres, où il vient en aide aux enfants de parents les plus démunis. Saint-Germain Ebengo
Activiste de droit des personnes vivant avec handicap, Annie Ngoy, présidente de l’Association congolaise pour la libération et le développement de la maman handicapée, ALCODEMHA, a organisé une conférence le samedi 24 juin 2023 au centre de rééducation pour handicapés physiques avec comme thème : ‘’Le droit de l’enfant dans un environnement numérique’’. Dans cette conférence, les enfants handicapés ont été sensibilisés au bon usage de nouvelles technologies de l’information et de la communication et informés sur le droit à la santé. Toujours au chevet des enfants en situation d’handicap, Mme Annie Ngoy milite pour que ceux-ci ne se sentent pas complexés parmi les enfants qui n’ont pas des déformations physiques. Deux interventions ont balayé cette rencontre. La première a tourné autour de ‘’Droit de l’enfant handicapé à la santé’’. Dans son intervention, Valentin Tshitenge, activiste de droit des personnes handicapées a cité quelques articles sur le droit d’accès de l’enfant à la santé. «L’Etat a ratifié beaucoup d’instruments juridiques qui promettent et proposent de droit à la santé de l’enfant. A titre d’exemple, la convention des Nations Unies sur le droit de l’enfant, en son article 25, fait allusion à la gratuité des soins de santé pour l’enfant handicapé et au soin à coût réduit. Il y a, aussi, au pays, dans le cadre règlementaire national dans la Constitution de la RDC, l’article 47 qui parle du droit à la santé et alimentation garantit et ceci pour toute catégorie des personnes. Francky Miantuala, conseiller technique d’ALCODEMHA a exposé sur la problématique de l’accès des enfants handicapés à l’éducation et a relevé quatre défis majeurs qu’éprouvent les enfants handicapés pour accéder à l’éducation et les a appelés au bon usage du numérique. «Quatre obstacles limitent l’enfant handicapé notamment, l’accès à l’éducation ; l’inaccessibilité géographique, insuffisance des moyens financiers par les parents, insuffisance des enseignants formés pour l’encadrement et la formation des enfants handicapés, persistance des perceptions négatives à l’égard de l’enfant handicapé», a-t-il expliqué. Pour finir, il a conseillé les enfants à l’utilisation responsable des outils numériques. «Veillez à l’utilisation responsable du numérique, il ne doit pas être utilisé inutilement mais pour l’éducation», a martelé Franky Miantuala. Michel Onoseke