Expert en journalisme économique et Coordonateur national de l’ONGD ‘‘Toile d’Araignée’’, Jérôme Sekana est monté au créneau hier, mardi 6 juin 2023, au cours d’un point de presse, pour dénoncer haut et fort, certaines antivaleurs qu’il a eues à remarquer dans les institutions publiques en République démocratique du Congo. Il a, au nom de l’ONGD ‘‘Toile d’araignée’’, qui milite pour la promotion des règles de la bonne gouvernance, axé son intervention sur quatre points notamment, l’incompatibilité constatée au niveau des organes de contrôle des finances (IGF, CPCC, Cour des comptes…) ; le dossier du Conseil d’Administration de la Société de développement industriel et minier du Congo (SODIMICO), le cas de la crise au niveau des régies financières et le ministère des finances et, enfin, la publication du Baromètre national du climat des affaires.
S’agissant de l’incompatibilité des services des commissaires aux comptes, Jérôme Sekana dénonce une mauvaise foi de ces derniers qui sont à la fois, inspecteurs des finances, travaillent à la Cour des comptes, au CPCC et continuent à toucher des salaires comme commissaires aux comptes dans des entreprises publiques. Dommage, ils refusent de libérer des postes parce que, selon Jérôme Sekana, ils s’arrangent avec l’entourage du Premier Ministre pour ne pas signer un Décret nommant d’autres personnes pour promouvoir des jeunes. Et, c’est depuis 2006 qu’ils sont nommés. Or, leur mandat était de 5 ans non renouvelables. C’est dire que tous les commissaires aux comptes sont hors-mandat et doivent, d’office, démissionner de leurs postes. Car, ils ne doivent pas être juges et parties. C’est dire qu’ils sont commissaires aux comptes et travailleurs dans les entreprises publiques. En vue de promouvoir des réformes dans la gestion des finances publiques, Jérôme Sekana et son ONGD ‘‘Toile d’Araignée’’, donne un ultimatum d’une semaine à tous les commissaires aux comptes afin de démissionner. Sinon, leurs noms seront publiés au vu et au su de tout le monde.
‘’Au nom du respect des règles de bonne gouvernance et promotion des jeunes congolais qui ont aussi droit à la vie, nous devons hausser le ton et demander au gouvernement de respecter cet ultimatum’’, a insisté Jérôme Sekana.
Que se passe-t-il à la SODIMICO ?
Une recréation s’observe à la Société de développement industriel et minier du Congo (SODIMICO). Etant hors mandat, les dirigeants de cette société minière ne veulent pas démissionner. D’ailleurs, un conseil d’administration est organisé aujourd’hui à Lubumbashi pour mettre fin à cette cacophonie. Dans un rapport synthèse de l’Inspection générale des finances sur la gestion des actifs miniers de la RDC par la SODIMICO SA, un désordre s’observe dans la gestion de cette société. D’où, l’IGF avait formulé une recommandation d’évaluer sur les remblais du patrimoine de cette société. Curieusement, selon Jérôme Sekana, les cadres qui dirigent la SODIMICO font fi de la recommandation de l’IGF. Conséquence, ils se permettent de vendre les remblais.
‘’Au moment où je vous parle, un tonnage de remblais se trouve déjà en Zambie. Ils sont signé le contrat de collaboration qui sont illégaux pour que ceux qui ont pris ces remblais achètent à 0,5 dollars la tonne, alors que logiquement c’est entre 50 dollars la tonne. Déjà, une bonne partie se trouve en Zambie ’’, dénonce Jérôme Sekana qui en appelle à l’audit de la SODIMICO tel que recommandé par l’IGF. Pour ‘‘Toile d’Araignée’’, il faut accorder à l’IGF le pouvoir coercitif au même titre que la DGI, la DGRAD pour que lorsqu’elle instruit un dossier, qu’il soit directeur à la Cour des comptes qui est l’autorité de contrôle. Pour lutter contre toutes les fraudes, l’ONGD Toile d’Araignée s’engage à publier tous les rapports de l’IGF.
Malaise entre les régies financières et le Ministère des Finances
Nul n’ignore la guéguerre qui règne sur la suppression de la plus-value dans les régies financières congolaises. Jérôme Sekana, acteur de la bonne gouvernance et expert en journalisme économique, n’est pas resté en marge de cette chronique financière. Il s’est exprimé pour demander à l’intersyndicale et le Gouvernement via le Ministère des Finances de fumer le calumet de la paix pour ne pas préjudicier le peuple congolais. Parce que, indique-t-il, si l’Intersyndicale déclenche des grèves, c’est le trésor public qui va subir des conséquences. Et, qu’il faille trouver un compromis afin que l’Etat congolais puisse maximiser ses recettes comme c’est le cas actuellement.
‘’En tant que Toile d’Araignée, spécialiste des questions des finances publiques, de la fiscalité, nous appelons la gouvernance à la prudence. Que le Premier Ministre intervienne pour que tout le monde puisse fumer le calumet de la paix. Que les responsables des régies soient payés, motivés afin que l’Etat puisse avoir suffisamment des recettes pour que nous organisions des élections en décembre 2023 en toute dignité’’, a souligné Jérôme Sekana.
Affaire exonération dérogatoire des Cimentiers et Constructeurs
Encore un dossier qui fâche. L’ONG Toile d’Araignée a appris, avec consternation, la signature d’un Décret portant exonération de la TVA en faveur des Cimentiers et Constructeurs en RDC. Pour ce faire, Jérôme Sekana dénonce une corruption et une discrimination. Pour lui, l’Etat congolais perd beaucoup avec ces exonérations qui se multiplient au jour le jour en faveur des expatriés qui ne sont pas pauvres.
‘’Ces cimentiers et Constructeurs ne sont pas dans la catégorie de l’exonération. Car, ils ne sont pas pauvres pour bénéficier de cela. Mais, pourquoi seulement eux ? Et pourquoi pas les journalistes et tant d’autres catégories sociales ? S’interroge Jérôme Sekana qui souligne, par ailleurs, qu’il s’agit-là d’une ‘‘tricherie’’. D’où, il en appelle à l’abrogation de ce Décret pour ne pas appauvrir l’Etat congolais.
Jules Ntambwe
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4.500 ménages représentant 29.685 personnes déplacées à cause du conflit foncier Teke-Yaka, reçoivent depuis lundi 22 mai 2023 une aide d’urgence de la part de la Caritas Congo Asbl et ses deux Bureaux diocésains de Kenge et Popokabaka. En effet, cette assistance, financée par le Fonds Humanitaire en RD Congo, a ciblé 3.040 ménages déplacés à Bandundu-Ville, 796 à Popokabaka et 664 à Kenge.
Chaque ménage reçoit une enveloppe de 60 dollars US, des Articles Ménagers Essentiels (AME) ainsi qu’un kit d’hygiène intime pour femmes et jeunes filles en âge de procréer. Les AME sont composés des casseroles (1), gobelets plastiques (5), cuillères métalliques (5), louches cuisine métallique (1), couteau cuisine (1), savon de lessive (3), couverture (1), pagne 100% (1), sac en prolypropylène (1), Bâche 4mx5m (1) pour permettre à ces familles qui ont tout perdu suite à cette crise de Kwamouth de retrouver plus ou moins leur dignité humaine.
Commencée lundi dernier par Bandundu-Ville où elle se clôture demain samedi 27 mai 2023, cette opération de distribution d’aide d’urgence en faveur des déplacés de la crise de Kwamouth se poursuivra la semaine prochaine dans les deux autres villes susmentionnées.
Il sied de signaler que Caritas Congo Asbl a fait recours à un prestataire financier, en l’occurrence SOFICOM TRANSFERT. Celle-ci reçoit préalablement les listes d’émargement de la Caritas Congo Asbl, prépare conséquemment les enveloppes, avant de procéder à la remise du cash au même moment que les Kits AME aux bénéficiaires.
Ces derniers viennent du Territoire de Kwamouth, d’où avait commencé la crise, et se sont déplacés vers plusieurs agglomérations voisines telles que Fatundu, Misayi, Bandundu-Ville, Kenge, Popokabaka, voire Kinshasa. Cette aide d’urgence cible également quelques familles d’accueil qui ont reçu les familles déplacées.
Pour rappel, cette assistance fait suite à une évaluation que Caritas Congo Asbl a faite sur terrain avec le Bureau de OCHA/RDC. Il s’est dégagé des besoins pour ces déplacés, en termes notamment de protection, de vivres, d’accès à l’eau, d’abris, des AME/KHI, d’accès aux soins de santé, de nutrition, de l’éducation.
GMK/Caritasdev.cd
C’est des marées humaines qui ont arpenté à pied les différentes artères de la ville de Kinshasa pour différentes destinations. Le centre-ville était morose. Les travailleurs et les clients n’étaient pas au rendez-vous faute de transport. La population qui est partie de la Tshangu, a préféré rebrousser chemin. Visiblement, seuls les trans-academia, les bus transco et esprits de vie qui tentaient de décongestionner le transport perturbé par cet appel à la grève des transporteurs privés.
Les conducteurs de motos se sont comportés en petits rois doublant le coût de différents trajets. Rond-point Victoire était bondé de monde jusque tard l’après-midi. Négocier une moto était un véritable casse-tête. Le tronçon Victoire-Magasin qui se négocie en temps normal autour de 2.000 CDF, est subitement passé à 6.500 CDF prenant au dépourvu bon nombre de clients.
Tandis qu’une course qui coûtait par exemple 1.000 FC, le cas de Bayaka dans la commune de Ngiri-Ngiri au Rond-point Huileries à Lingwala est passée à 2.000 FC.
Au niveau de Victoire, les différents services accusés de tracasseries avaient disparu. Seuls quelques policiers, sans doute réfractaires aux ordres des autorités urbaines, tentaient d’intercepter les conducteurs des motos ou des tricycles. Comme le job auquel ils étaient habitués, n’offrait plus les garanties de sécurité, ils ont fini par s’éclipser sans crier gare.
Les témoins sur l’avenue du 24 novembre de l’UPN au marché de Selembao ont indiqué que les chauffeurs manifestants auraient brûlé de pneus sur la chaussée. La police est intervenue pour les disperser et rétablir la circulation.
Appel à la suspension, pas suivie
La Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et la promotion du civisme routier en RDC, qui avait lancé le mot d’ordre de la grève préalablement prévue du 5 au 7 juin, a décommandé son action après les contacts qui se sont avérés positifs avec l’autorité urbaine. Mais, malheureusement, les sociétaires de cette synergie n’ont pas été informés à temps de nouvelles dispositions. Ils ont carrément débrayé.
D’abord, le ministre provincial des transports de la ville de Kinshasa a commencé par lever le contrôle par manque de note de perception pour autorisation des transports. C’est l’occasion pour les transporteurs privés de Kinshasa de se mettre en ordre. Ensuite, pour mettre un terme au conflit entre ACCO et ACHACO, la commission a décidé des mesures conservatoires allant jusqu’à supprimer les frais octroyés aux chargeurs communément appelés «Marayi» au profit de la taxe de stationnement. Cependant, ces derniers seront identifiés et pris en charge par leurs communes respectives. Pour ainsi dire qu’aucune ASBL ne peut s’autoriser le droit de percevoir les frais comme l’avait décidé à l’époque Nkoy Mafuta alors le gouverneur de Kinshasa.
Enfin, les chauffeurs ont exigé que seuls les éléments de la PCR et les services de la DGRAD puissent opérer dans les parkings. De ce fait, la présence des unités appelées Udjana, PP B2 Mbata ne sont plus les bienvenus pour percevoir les amendes ou interpellent les chauffeurs.
Pour l’hôtel de ville, aucune raison de grever
Le ministre provincial des Transports, Honoré Mbokoso a, pour sa part, déploré la décision des conducteurs des transports en commun de déclencher un mouvement de grève, malgré, dit-il, un début de réponse à leurs revendications.
Parmi ces réponses, il cite une suspension en cours, durant 10 jours, des contrôles des documents dans la ville de Kinshasa avant d’appeler les grévistes à reprendre le travail. Il a assuré que la réponse gouvernementale à leurs revendications ne devrait pas tarder. « Ils n’ont aucune raison d’aller en grève», a-t-il conclu.
Emma Muntu
Plus de peur que de mal ! La Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et la promotion du civisme routier en RDC viennent d’annoncer la suspension de la grève qui était prévue dès lundi 5 à mercredi 7 juin 2023. Les contacts ont bien évolué entre les chauffeurs de la ville de Kinshasa et l’autorité urbaine. Les revendications des transporteurs privés de la capitale ont été prises en compte.
D’abord, le ministre provincial des transports de la ville de Kinshasa a commencé par lever le contrôle par manque de note de perception pour autorisation des transports. C’est l’occasion pour les transporteurs privés de Kinshasa de se mettre en ordre. Ensuite, pour mettre un terme dans le conflit entre ACCO et ACHACO, la commission a décidé des mesures conservatoires allant jusqu’à supprimer les frais octroyés aux chargeurs communément appelés « Marayi » au profit de la taxe de stationnement. Cependant, ces derniers seront identifiés et pris en charge par leurs communes respectives. Pour ainsi dire qu’aucune ASBL ne peut s’autoriser le droit de percevoir les frais comme l’avait décidé à l’époque Nkoy Mafuta alors le gouverneur de Kinshasa.
Enfin, les chauffeurs ont exigé que seuls les éléments de la PCR et les services de la DGRAD puissent opérer dans les parkings. De ce fait, la présence des unités appelées Udjana, PP B2 Mbata ne sont plus les bienvenus pour percevoir les amendes ou interpeler les chauffeurs.
Pour ce faire, l’autorité urbaine a promis d’en informer les responsables de l’inspection générale pour le contrôle, l’ordre et la discipline pour ces nouvelles dispositions. Pour sa part, le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa a promis de s’y impliquer individuellement.
Pour rappel, dans une lettre adressée au gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, depuis le 26 mai dernier, la Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier en RDC (SADCPCR/RDC) avait annoncé une grève générale dénommée «KINSHASA SANS TAXI-BUS ET BUS » pour dénoncer pendant 3 jours à partir de lundi 5 prochain jusqu’au 7 juin 2023, entre autres, les tracasseries routières dans les parkings.
Emma Muntu
Dans le souci de promouvoir et valoriser les talents des artistes de la commune de N’djili, le centre culturel des Mwindeurs (collectif des artistes), a reçu une visite amicale récente de la délégation de l'ambassade américaine, en son QG situé au quartier 7 dans la commune de N’djili. A cet effet, la délégation américaine conduite par la cheffe de section des affaires publiques de la diplomatie américaine en République Démocratique du Congo, Monica Shie, a eu des échanges vifs avec les jeunes et artistes de cette municipalité qui sont formés et produits dans cette maison culturelle.
Devant une trentaine d'enfants, des jeunes et d’artistes, la délégation américaine a abordé les questions de mobilité, de renforcement des capacités et de réseautage. Accompagnée du chargé d’affaires publiques Greg Porter et de Alain Chirwiza, la cheffe de section des affaires publiques de la diplomatie américaine en République Démocratique du Congo, Monica Shie, a prouvé sa fierté de partager les valeurs américaines avec le centre culturel des Mwindeurs, afin de mieux former, de produire, de manager et d’accompagner les artistes ainsi que leurs œuvres pour une visibilité globale et une cohésion socioculturelle.
Pour sa part, Maitre Dodé, Chef d’atelier de sculpture Mfuti, a profité de cette occasion propice pour exprimé son désir d’apprendre la langue anglaise tout près de l’ambassade américaine : «Nous aimerions apprendre la langue anglaise tout près de chez nous et à moindre coût », a-t-il lâché, avant même de signaler que c’est pour une première fois que la maison culturelle des Mwindeurs accueille une forte délégation de l'ambassade des États-Unis dans son quartier depuis son installation dans la commune de N'djili.
Pendant la visite, il y a eu la visite des locaux du collectif Malafi'arts production et des ateliers du quartier, l'exposition sonore et visuelle ainsi que l'échange avec les artistes et jeunes du quartier. Par ailleurs, Monica Shie et sa délégation se sont dits très émerveillés et motivés par l'énergie créatrice des artistes et jeunes de N'djili.
La délégation a également eu l'honneur de visiter l'exposition sonore ''Écouté la ville'' de Malafi, quelques tableaux de l'artiste peintre Winn'art Nsangu, les sculptures métalliques de l'artisan Maya, les sculptures en bois de l'atelier Mfuti, et enfin quelques extraits musicaux avec les groupes Nkosi ya Kongo de Cizé Nkosi et Handi Muzika, composé de personnes en mobilité réduite.
En gros, avec une programmation régulière, les activités de ce collectif d'artistes pour le management et la production des évènements culturels en milieu périurbain ne passent pas inaperçu. Il est composé d'un studio d'enregistrement audiovisuel, une scène adaptable avec une audience de 110 places, un lieu de formation et de partage, deux temps forts par an notamment, le Salon des Bruits de Kinshasa et la Nuit des Diseurs.
Ronsard Malumalu
Jean-Paul Mboma Muyuku, le tout nouveau responsable de l’Inspection Générale du Travail (IGT), a officiellement pris ses fonctions hier, jeudi 18 mai 2023. La passation des pouvoirs avec Mme Marie Rose Nzumba Bakonga Moseka, celle qui l’y avait précédé, s’est déroulée au cours d’une brève cérémonie organisée en présence de quelques agents et cadres de l’IGT, au siège même de cette administration, dans la commune de la Gombe.
Dans son mot de circonstance, M. Jean-Paul Mboma a promis d’œuvrer en faveur de la restauration totale et effective de l’autorité de l’Etat dans le secteur du travail, pour répondre favorablement aux attentes du Chef de l’Etat.
Pour sa part, Marie Rose Nzumba a prodigué des sages conseils à son successeur et à l’ensemble du personnel. Elle a insisté sur la discipline et l’assiduité dans le travail pour un meilleur rendement et a exhorté les uns et les autres à n’avoir confiance qu’en Dieu seul plutôt qu’aux pratiques occultes. ‘’Il faut tout d’abord mettre Dieu au centre et il faut travailler. C’est-à-dire, là où vous êtes, faites le travail et il faut aimer ce que vous faites surtout dans notre travail dans l’Inspection Générale du Travail. Soyez justes. Respectez les parties, appliquez les dispositions légales et les concilier en suivant le Code du travail… Il ne faut pas favoriser les employeurs parce que ce sont des gens qui doivent aussi respecter les dispositions légales… Travaillez en mettant Dieu avant tout. Je crois que vous pouvez rester très longtemps comme moi’’, a-t-elle spécialement mentionné.
Extrait du Procès verbal
«Nous, Marie Rose Nzumba Bakonga Moseka et Jean Paul Mboma Muyuku respectivement Inspecteur Général du Travail retraitée sortante sous la suspension de Monsieur Donat Mabula Mukangu, Secrétaire Général à l’Emploi et au travail avons procédé à la remise-reprise des biens mobiliers et matériels ainsi que les dossiers et documents administratif constituant le patrimoine de l’Inspection Général du Travail pour besoin de clarification.
Ce patrimoine a été présenté en 4 brins suivants : 1. Structure de l’inspection, 2. Actions réalisées, 3. Dossiers à suivre, 4. Locaux
Structure : l’Inspection Générale du Travail a un caractère technique doté de l’autonomie administrative et financière placé sous l’autorité direct du ministre ayant l’emploi ou travail et la prévoyance sociale dans ses attributions. C’est au terme du décret N° 12/00 du 19 janvier 2012 autant création et organisation d’un service publique dénommé Inspection Générale du Travail, IGT en sigle.
Sa structure organique se présente de la manière suivante : a. Au niveau central Kinshasa l’inspection générale du travail comprend une direction provinciale ainsi que 7 directions : Direction de contrôle de la main d’œuvre, Direction de sécurité technique, Direction d’hygiène et santé, Direction de contentieux professionnel, Direction d’étude et documentation, Direction de prévoyance social et Direction de service généraux. IGT est représenté dans les 26 provinces par un chef de division excepté la province de Kinshasa et celle de Lualaba où il y a le directeur.
L’Inspection Générale du Travail a comme mission essentielle de contrôler l’application légale relative à la main d’œuvre et à la production des travailleurs dans l’exercice de leur profession dans les entreprises ou organismes à SJT au Code du travail et dans les unités informelles, de concilier les parties employeurs et employés, de conseiller les employés et les employeurs, d’enquêter », ont mentionné les deux protagonistes dans le procès verbal.
Qui est Jean-Paul Mboma ?
M. Jean Paul Mboma Muyuku, Inspecteur Général du Travail entrant, est un Manager de formation, Expert en dialogue social.
Il a dans le passé assumé des postes des responsabilités croissantes pendant 20 ans au sein de l’Inspection Générale du Travail. Il a commencé comme : Secrétaire de l’Inspection du Travail/District du Kwilu à Bulungu (2 ans) ; Contrôleur du travail affecté dans le territoire de Masimanimba (3 ans) ; Inspecteur du travail de ressort du Kwilu (6 ans) ; Inspecteur principal du travail de 2ème classe et chef de Division Unique de l’IGT (3 ans) ; Conseiller du ministre d’Etat, ministre de l’emploi, Travail et Prévoyance sociale (1 an) ; Inspecteur principal du travail de la Ville-Province de Kinshasa ( 5 ans) et à ce jour, il occupe la place de l’Inspecteur Général du Travail.
La Pros.
A l’occasion du vernissage de l’ouvrage « ‘’Moins Homme’’ dite la guerre de Kolwezi» de l’auteur Fita Fita Dibwe, au centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa/Gombe, Paulin Kalau, Ministre provincial de la culture de la province de Lualaba, et un des hôtes de la cérémonie, a encouragé la jeunesse à développer la culture de la lecture au quotidien pour son bien-être mental et intellectuel.
«Je suis venu par invitation de l’écrivain Cheik, du livre qui parle de ‘’Moins Hommes ou la guerre de Kolwezi’’ qui explique un évènement qui se passait dans la ville de Kolwezi. Nous sommes là comme étant ceux qui vivent dans cette ville et le livre parle de Kolwezi et c’est ce qui justifie notre présence dans ce centre Wallonie Bruxelles. En fait, c’est une histoire que nous essayons de raconter de bouche à l’oreille et l’écrivain de ce soir a mis ça dans un livre et avant de coucher ça sur papier, il l’a fait sous forme du théâtre pour conserver l’histoire et je crois qu’à partir du papier, lorsque les jeunes gens liront, ils auront une idée sur tout ce qui s’était passé, les jeunes aujourd’hui, qui vivent au Lualaba n’ont pas une explication nette de tout ce qui s’était passé précisément dans la guerre dite de 6 jours à Kolwezi, et c’est ainsi que je suis d’accord avec l’auteur, lorsqu’il parle sur l’éveil de la culture de la lecture afin de pouvoir chaque fois se remémorer de tout ce qui s’était passé», a indiqué Paulin Kalau, Ministre provincial de la culture de la province de Lualaba, un des hôtes de la cérémonie, qui a, à l’occasion, encouragé la jeunesse à développer la culture de la lecture au quotidien pour son bien-être mental et intellectuel.
Il importe de retenir que Paul Kalau a relié le récit au contexte de la guerre qui sévit actuellement dans l’est de la RDC et a laissé entendre qu’il aimerait que cette activité puissent se dérouler aussi à Kolwezi, ville mère de l’ouvrage d’après son auteur, car il l’a rédigé pendant qu’il y vivait mais aussi pour renforcer la sensibilisation sur la culture de la lecture et rendre le rendu de l’ouvrage un peu plus authentique surtout, c’est le lieu où la guerre a eu lieu.
Ruth Musau
A droite, le Ministre Provincial de l’Education S.E Koya Mawazo Kaya prononçant son mot de circonstance
Une des élèves récitant une scénette
Photo de famille
*La République Démocratique du Congo est membre des Nations-Unies et a ratifié les textes de différentes organisations et agences du système des Nations-Unies, notamment l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) aussi des publications et de droits d’auteur.
Le 23 avril 2023, le monde entier a célébré la journée mondiale du livre et du droit d’auteur.
Du 23 avril 1995 au 23 avril 2023, voici 28 ans que cette journée a été proclamée « Journée Mondiale du Livre et du Droit d’Auteur » par l’UNESCO en mémoire de trois grands auteur décédés en date du 23 avril 1616.
Il s’agit notamment de William Shakespeare, Miguel de Cervantès et Inca Garcilaso de la Vega. Cette date correspond également aux dates de naissance ou de décès de nombreux autres auteurs.
Une grande première au Tanganyika, le Club UNESCO Ntcheko à Kalemie, s’est approprié cette journée pour la célébration à l’instar des autres villes du Pays.
Initialement célébrée le 23 avril de chaque année par la communauté internationale, à Kalemie, la journée a été marquée par la tenue d’une conférence-débat sur l’importance du livre, le 06 mai 2023 à l’initiative du Président du Club UNESCO Ntcheko, M. François-Xavier Mybé.
Présidée par le Ministre Provincial de l’Education, Son Excellence Monsieur Koya Mawazo Kaya, la cérémonie a eu pour cadre, le Centre Roelens de la Maison des sœurs de Saint-Joseph sis sur l’avenue Lumumba dans la commune de la Lukuga, ville de Kalemie en partenariat avec 15 établissement scolaires, lesquelles écoles sont ciblées dans le projet de la lutte pour la paix et par l’éducation des enfants.
La manifestation a connu de temps forts marqués des mots de circonstance, des facilitations, des productions des scénettes, des récitals des poèmes et autres sketches sur l’importance de la lecture et du livre par les élèves de l’Institut Kisanga, Mwangaza, Kizamba et Lumière du christ ; des complexes scolaires Bon Berger et Ukweli ; de l’Institut Technique du Cinquantenaire et de l’Institut Technique Agro-alimentaire Tumbwe.
L’objectif poursuit par le Club UNESCO est de promouvoir le plaisir des livres et de la lecture.
Dans son mot de circonstance, le Président du Club, M. François Xavier Mybé a déclaré ce qui suit : « …Cependant, le lien entre cette date et les livres ont été faits en Espagne. C’est aussi en Espagne que l’idée prend racine lorsque Vicente Clavel Andrés, écrivain de Valence, voulut créer une journée en hommage à Cervantès, l’écrivain national. Le 06 février 1926, le roi Alphonse XIII signe un décret instaurant la fête du livre espagnol, qui se déroule alors le 07 octobre, date de naissance de Cervantès. Ce n’est qu’en 1930 que la date de l’évènement est déplacée au 23 avril. Initialement lancée à Barcelone, la fête s’est répandu ensuite à la Catalogne, à l’Espagne puis au monde. Depuis, pour l’occasion, on organise une lecture publique sur deux jours de Don Quichotte, célèbre roman de l’auteur. C’est aussi l’occasion de la remise du Prix Cervantès par le roi d’Espagne à Alcala de Henares… En 2001, Madrid fut désignée Capitale mondiale du livre suscitant l’opportunité de réunir l’Union Internationale des éditeurs de la Fédération Internationale des Libraires, de la Fédération Internationale des associations de Bibliothécaires et d’institutions et de l’UNESCO ». Et ensuite : « un peuple qui vit sans livre est un peuple esclave. A nous de conclure, nous citons encore : un homme qui lit en vaut deux », a-t-il conclu.
Deux exposés ont été au menu de la rencontre : l’histoire de l’UNESCO et la sociologie de la littérature de la République Démocratique du Congo par le Directeur académique de l’ISP-Kalemie, M. Damien Tunda et l’histoire de l’écriture et du livre par l’écrivain, Médecin-Vétérinaire et Chef de la Division Provinciale de Pêche et Elevage Tanganyika, Dr Jean-Ghislain Kaut Mutomb.
La Journée Mondiale du Livre et du Droit d’Auteur s’est clôturée à Kalemie, sur fond de demande des livres, des ouvrages et d’autre documentation nécessaire auprès de donateurs, partenaires de l’UNESCO et des ambassades accréditées à Kinshasa pour aider la ville de Kalemie à monter une bibliothèque.
Selon le Chef de Division Provinciale de la Culture et Arts Tanganyika, M. Kaniki Nduba Célestin, tout a été pillé pendant la guerre d’agression. Quant à l’académique de l’ISP-Kalemie, M. Damien Tunda, sur une centaine des écoles recensées, il n’y a pas dix qui disposent de bibliothèques scolaires.
La journée a connu la présence de différentes sommités notamment, le Ministre Provincial de l’Education, M. Koya Mawazo Kaya ; le Chef de la Division Provinciale de la Culture et des Arts, M. Célestin Kaniki Nduba ; le Directeur Provincial de la SOCODA Tanganyika, M. Bobe Willy ; l’écrivain et Médecin Vétérinaire, M. Jean-Ghislain Kaut Mutomb ; le PROVED de l’EPST-Tanganyika 1 ; les Chefs de Sous-Divisions de l’EPST Tanganyika 1 et les Inspecteurs ; les Promoteurs des Etablissements scolaires ; les Préfets et Directeurs des écoles; le Représentant Provincial du Journal « La Prospérité », M. Jonas K. Bonghatt et d’autres invités. Pour rappel, le Club UNESCO Ntcheko a été fondé en Territoire de Kabalo et affilié à la Fédération Congolaise des Associations et Clubs UNESCO (FACU) à Kinshasa en date du 02/11/1984. Actuellement, le Club a comme siège la ville de Kalemie.
Jonas K. Bonghatt
Le Forum Citoyen et Université congolaise de l’engagement citoyen « UCEC » a procédé au lancement officiel de la campagne de vigilance citoyenne pour lutter contre la fraude électorale. C’était dans la salle Père Boka du centre d’étude pour l’action sociale (CEPAS) à Gombe. Plusieurs personnalités ont été présentes lors de cette cérémonie. L’on a noté, particulièrement, la présence de Martin Milolo, coordonnateur du Forum citoyen, professeur Thierry Nlandu, Hervé Diakese avocat au barreau de Melun, Carlos Mupili, coordonnateur national et porte-parole de l’EDUCIEL et Jonas Tshiombela, Coordonnateur de la nouvelle société civile.
CENI, pas confiance !
Dans son intervention, le Coordonnateur de cette structure, Martin Milolo, a expliqué que la commission électorale nationale et indépendante (CENI) sous Dénis Kadima n’inspire pas confiance, pour la bonne tenue des élections. D’où, cette campagne aura pour objectif de sensibiliser toute la population pour barrer la route aux candidats tricheurs pendant les élections.
«Je pars d’un constat que la CENI actuelle ne conduit pas un processus qui fait confiance et elle-même n’inspire pas confiance du fait qu’elle est née dans la fraude, tout ce qui est fait est frauduleux, la loi électorale, les lois sur la CENI, on voit la fraude qui arrive avec le débat sur l’audit du fichier électoral, voilà pourquoi nous demandons à la population de pouvoir se réveiller, on ne doit pas s’habituer avec les élections frauduleuses», a indiqué Martin Milolo.
Avant d’ajouter : ‘’Nous comptons sur vous les médias, parce que vous êtes tout un pouvoir dans ce pays. Il faut relayer nos voix pour contrecarrer cette fraude massive qui se prépare, et on peut lancer l’appel à candidature aux organisations crédibles internationales, il n’y a pas que l’OIF. Mais tels que nous sommes en train de voir, c’est la fraude qui se prépare, un cafouillage, on veut monter de toutes pièces totalement sous les bottes de la CENI pour nous pondre un fichier totalement corrompu et concrétiser la fraude ».
Carlos Mupili, qui est intervenu sur les outils juridique et informatique de lutte contre la fraude électorale estime que ‘’les fraudes qui s’organisent par le numérique ne se font pas seulement le jour du scrutin, mais cela commence depuis le début du processus dans la phase préélectorale, c’est-à-dire, au niveau de l’enregistrement des électeurs, dont nous parlons de l’identification biométrique, au niveau de toilettage du fiche électoral’’.
Selon le professeur Thierry Nlandu : «L’histoire des nations ça ne se construit pas en un jour, les élections démocratiques sont le fruit d’un combat. Ce qu’ils ont commencé à faire ensemble, c’est construire quelque chose de diffèrent, le Congo ne sera sauvé que par les Congolais et Congolaises eux-mêmes, ils ne seront pas sauvés à l’extérieur».
Grâce Daro
La politique c’est aussi ce langage qui dit proximité, social et sourire. C’est sur base de cela que Mme Marie Wapela Bilolo, cadre du parti ANADEC, parti cher à Souzy Badjoko, a organisé une de visite, ce jeudi 11 mai 2023, au home des vieillards, hospice de Saint Pierre, dans la commune de Kinshasa. Partager des moments avec ces personnes de troisième âge, telle a été la principale motivation qui a animé ce politique préoccupé par la situation de ce qu’elle appelle «Mes parents».
Des vivres et non vivres, entre autres, laits, sucres, habits et autres, sont là ce qui a été partagé à ces vieillards de l’Hospice Saint Pierre par Marie Wapela Bilolo et son équipe.
Reconnaissant, ces vieillards ont témoigné de leur gratitude par des paroles des bénédictions et des cris des chants à l’endroit de ce cadre de l’ANADEC.
Se remettant à la presse, Marie Wapela est revenue sur l’essentiel de cette visite. «Ce qui m’a poussée de faire cette descente, c’est juste ce besoin de partager des moments avec ces personnages de troisième âge qui sont nos parents… c’est inadmissible de leur laisser dans l’isolement parce qu’ils ont vieilli, surtout lorsqu’ils sont dans de tels endroits où ils ne partagent plus quotidiennement des moments des réjouissances familiales… », a-t-elle souligné.
Israël Mpoyi