Les habitants du quartier Lutendele, situé dans la commune de Mont-Ngafula, sont inéluctablement au bout de leur patience. Et pour cause, la non-prise en compte de la construction de la route de Lutendele, dite route des Caravanes ou de la Civilisation, qui est restée depuis l’époque coloniale dans un état de défoncement avancé. De tous les projets du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à savoir ; le programme d’urgence de 100 jours, Tshilejelu, le Programme de Développement Local de 145 Territoires et toutes les autres interventions ponctuelles, aucun d’entre eux n’a pris en compte le quartier Lutendele qui se trouve aux encablures de 17 Kilomètres à peine du centre-ville. Comme quoi, Lutendele est resté dans les oubliettes du régime FATSHI. Et pourtant, déplore cette même population, c’est dans ce coin de la partie Ouest de Kinshasa où sont extraits toutes les richesses qui construisent la Ville-province de Kinshasa et ses environs : Caillasses, moellons, sables, gravières…, tout cela provient de Lutendele qui regorge en son sein, plus de sept carrières. Pas plus tard que samedi dernier, les mamans de Lutendele, sous la conduite de Madame Rose DET DAMOGO, ont exprimé leur ras-le-bol lors d’un sit-in organisé sur la place Un, Deux, Trois pour réclamer la construction de la route des Caravanes qui va de Mbudi terminus à Mitendi, longue de 21 Kilomètres. Pour tromper la vigilance de la population de Lutendele, un panneau annonçant le début des travaux par l’autorité urbaine a été érigé à la bifurcation Mbudi-route des caravanes. Bientôt, voici une année depuis la pose de ce pseudo-lancement des travaux, aucune autorité ne veut endosser la responsabilité. Tous, à l’unanimité, ignorent l’instance ou la personne qui avait placé un tel panneau. La frasque est tellement à son comble que lorsqu’en plein 21ème siècle, un quartier nanti avec autant de carrières, que la moto soit l’unique moyen pour transporter les malades, les femmes enceintes, voire les cadavres à acheminer dans des morgues. Si, pendant la saison pluvieuse, la population se trempe souvent dans des flaques d’eaux jonchées des trous béants qui créent des lacs artificiels, pendant la saison sèche, par contre, c’est de la poussière intense que cette même population se fait avaler à longueur des journées, avec tous les risques des maladies du cœur. Les mamans de Lutendele en sont, d’ailleurs, les premières victimes de cette route. N’ayant pas obtenu gain de cause dans leurs revendications, que ce soit chez le Président de la République directement, ou le Gouvernement Sama Lukonde, celles-ci s’en remettent à la sagesse de la première Dame, la très distinguée Denise Nyakeru afin qu’elle plaide leur cause auprès de son mari le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dossier à suivre ! Eugène Khonde
En collaboration avec le fond de garantie des entrepreneurs du Congo, FOGEC en sigle, la confédération des petites et moyennes entreprises congolaises, a organisé une matinée d’information autour du rôle du FOGEC dans le financement des micros, petites et moyennes Entreprises congolaises. Au cours de ces assises, tenues le mercredi 28 juin 2023 au Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa, il était question pour la Directrice Générale Adjointe du FOGEC, Hélène Gakuru, d’outiller suffisamment les membres de la COPEMECO. Elle, par ailleurs, précisé que le FOGEC octroie de prêt de 5000$ à 50 000$ pour financer le business des entrepreneurs, au taux d’intérêt qui va de 5 à 8% l’an. D’entrée de jeu, Hélène Gakuru a stipulé indiqué «Nombreux entrepreneurs porteurs des projets innovants sont souvent butés au problème de financement. Les jeunes et les femmes qui ont des micros, petites et moyennes entreprises éprouvent des nombreuses difficultés pour obtenir des crédits auprès des banques et autres institutions financières. En outre, certaines banques octroient des crédits mais les taux d’intérêt sont trop élevés pour les débutants. Pour résoudre ce problème, le gouvernement congolais a mis en place le Fonds de Garantie pour l’Entrepreneuriat au Congo ». Le FOGEC n’a pas l’objectif de soutirer de l’argent auprès d’un entrepreneur : « Aujourd’hui, nous travaillons avec l’Ecobank, et tant d’autres banques avec ce même taux de 5%. Je vous assure qu’il y a beaucoup de banques qui sont en file d’attente pour travailler avec nous. Pour dire que le combat que nous sommes en train de mener, c’est un combat qui apporte petit à petit de bonnes actions », a précisé Hélène Gakuru. En outre, le FOGEC octroie de crédit et garantie des fonds, uniquement aux entrepreneurs congolais afin que ces derniers créent une main d’œuvre locale, qui pourra contribuer au développement socio-économique de la RDC. Avant toutefois d’y arriver, l’entrepreneur doit juste déposer le business plan pour que son projet soit financer. Par ailleurs, Simon Muamba, Administrateur Délégué de COPEMECO, a, avant d’exprimer ses sentiments de joie et de remercier le FOGEC pour toutes les informations fournies aux siens, a signifié que la COPEMECO a pour mission de regrouper les petites et moyennes entreprises dans un syndicat patronal, en vue d’assurer leur encadrement, promotion et défense d’intérêts. Elle vise également à booster l’entreprenariat de jeunes et d’assurer pleinement leur rôle de moteur de l’économie congolaise : « Nous voulons établir un rapport, un dialogue public et privé, nous nous sommes du secteur privé, FOGEC du secteur public, nous voulons qu’il ait ce dialogue, qui est bénéfique pour nos entrepreneurs. Nous avons été satisfaits de toutes les observations formulées par Mme Hélène Gakuru. Nous pensons que nous allons inviter prochainement FOGEC pour approfondir de plus et passer à des choses concrètes, et que nous puissions jouer notre rôle qui est celui d’encadrer les entrepreneurs », a-t-il dit. Ronsard Malumalu
En marge de 5 ans d’existence de la Fondation Daemmi Berlinde (FODAB), organisation qui milite pour le développement de l'endoscopie en RDC, il s’ouvre aujourd’hui, vendredi 7 juillet 2023, au Palais du peuple, à Kinshasa, le premier congrès d’endoscopie en République démocratique du Congo. Il se clôture le samedi 8 juillet 2023. A cette occasion, près de 250 professionnels de santé venus de Kinshasa, des provinces et d'autres pays d'Afrique, de l'Europe et de l'Amérique, des éminents praticiens, des représentants des sociétés savantes avec impact sur le changement des pratiques dans la société, vont discuter autour de la pratique de l'endoscopie en RDC, les défis et l'avenir de cette pratique qui présente d'énormes avantages pour la santé. Thème retenu : «De l’abnégation à l’endoscopie » avec comme sous-thème : «Développement de l’endoscopie en République démocratique du Congo (Afrique), Amélioration de la prise en charge de l’endométriose ». En prélude de ce grand rendez-vous, un pré-congrès a été organisé hier, jeudi 6 juillet 2023, au salon Garamba du Bâtiment administratif situé non loin du Palais du peuple. Les participants ont essentiellement échangé sur l’endoscopie gynécologique, avec un accent sur l'endométriose, une maladie complexe responsable de douleurs pelviennes invalidantes chez la femme et aussi, dans certains cas, d’infertilité. Des démonstrations des examens d'endoscopie ont été vécues en direct par l'assistance à partir d'une cabine, et aussi une hystérectomie (qui est une chirurgie pratiquée pour enlever l'utérus) à partir d'une clinique. Ici, le Professeur Docteur Emmanuel Nzau a convaincu l’assistance à travers une hystérectomie d’une femme de 67 ans révolue qui soufrait du saignement. Elle avait été suspectée d’un cancer du col de l’utérus. A cet effet, l’opération s’est effectuée par voie basse. Et, elle serait rentrée chez elle après opération grâce à l’endoscopie qui commence à se développer en RDC. Des échanges d’expérience ont été effectués entre les experts en santé. Pour le professeur Justin Mboloko, président du Congrès, l'endoscopie, est l’ensemble de techniques permettant d’explorer les cavités ainsi que les tubes de l'organisme humain, c’est-à-dire, les voies respiratoires, le tube digestif, voire le ventre. ‘’On le fait soit de manière naturelle, soit on fait des trous comme vous l’avez vu là. Vous allez regarder à travers l'endoscope, des tiges munis d'éclairage et d'optique pour voir et puis une caméra pour capter l'image. On peut opérer tout en étant dehors à travers un moniteur. Ce sont des techniques qui sont très importantes en médecine et qui ont commencé depuis longtemps. C'est depuis longtemps que nous faisons un effort pour que ça soit amené ici, nous sommes parmi les pionniers mais, il y a des gens qui font la fierté de notre pratique notamment, le Professeur Nzau, et qui enseigne même l'endoscopie’’, a-t-il renchéri. Et de rajouter : «A l'époque, pour faire ces types d'opération on devait ouvrir le ventre. Mais actuellement, vous avez vu, il n'est entré que par trois ou quatre trous seulement et il a enlevé la maladie…Il a enlevé sans même ouvrir le ventre de la patiente et la personne opérée aujourd'hui peut sortir le jour suivant. Le temps de séjour d'hospitalisations est très court, contrairement au passé où on faisait jusqu'à 10 jours avec des lésions pour la cicatrisation. Avec ça aussi on peut faire des opérations de one day, c'est-à-dire, opéré le matin et le soir le patient est libéré». Il convient de signaler que ce congrès réunira des médecins généralistes, spécialistes, et ceux en formation, des infirmiers, des sages-femmes pour des réflexions et échanges d’expérience. Il va également servir d’ouverture de plusieurs opportunités de collaborations dans le monde. Pour rappel, ce congrès est organisé en collaboration avec la faculté de médecine de l'Université de Kinshasa (UNIKIN). Jules Ntambwe
Aussitôt aux commandes, aussitôt en action. A la tête de COBIL SA, l’heure est au travail pour des résultats palpables. La nouvelle équipe dirigeante récemment nommée par le Chef de l’Etat s’engage à œuvrer en faveur de la matérialisation du plan de relance de cette société de l’Etat qui se décline notamment, sur l’amélioration de l’outil du travail pour des meilleurs services à rendre au public. C’est ce qui explique la visite que le Directeur Général Georges Kettel Yamba, accompagné de son adjointe, Djena Bassiala, et du Président du Conseil d’Administration, Thierry Monsenepwo, a effectuée ce jeudi 6 juillet sur terrain pour palper du doigt les conditions de travail des agents détachés à la pompe. Le DG Georges Kettel Yamba et sa suite ont visité quatre stations-services au total, à savoir : Cobil Okapi/Gombe, Cobil Kasa-Vubu/Gombe, Cobil Elikya/Lingwala, Cobil Molende/Bandal Moulaert. Au travers de cette ronde, Georges Kettel Yamba, Djena Bassiala et Thierry Monsenempwo ont pu mesurer le poids des défis auxquels ils sont tenus d’apporter des solutions, dans les plus brefs délais, selon la vision d’ores et déjà édictée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. D’après le Directeur Général Georges Kettel, toutes les stations COBIL disséminées à travers la ville-province de Kinshasa seront visitées (38 stations) pour un diagnostic beaucoup plus profond en vue des mesures qui s’imposent. La Direction générale de Cobil SA avec le Conseil d'administration ont effectué cette visite qui s'inscrit dans le cadre d'une visite d'inspection des stations de Cobil pour voir un peu comment ça fonctionne, sur le plan environnemental, sécuritaire et hygiénique, sur le plan de capacités de vente, matériels installés, une visite de contrôle et d'inspection pour voir un peu comment ça marche. Nous avons visité quatre de nos stations. Nous avons une idée de l'activité que nous sommes appelés à diriger. Cobil a trente-huit stations à Kinshasa plus dix en location. Ça fait quarante-huit stations. C'est un programme que nous avons établi. Nous avons commencé aujourd'hui avec quatre stations. Les jours prochains, on va essayer de faire cinq ou six jusqu'à ce qu'on va visiter toutes les stations. Nous allons procéder à la visite de tout le patrimoine de Cobil. Après avoir visité, nous avons constaté que nous avons une clientèle fidèle, la capacité de vente est quand-même satisfaisante », a indiqué Georges Kettel. Pour sa part, le PCA Thierry Monsenepwo a loué cette initiative qui, d’après lui, rime avec la vision du Président Félix Tshisekedi. Il a exprimé, dans la foulée, son engagement à prêter main forte à la Direction Générale pour un meilleur rendement au bénéfice à la fois de la population et des agents au niveau interne même de l’entreprise. « C’est la preuve que l’actuel DG incarne la vision du Chef de l’Etat, celle d’être proche du peuple parce qu’il a décidé de quitter son bureau pour être un homme de terrain, pour constater ce que la clientèle de Cobil vit, pour palper du doigt ce que les agents de COBIL vivent, mais aussi pour voir l’outil, dans quel état il se trouve parce que l’Etat propriétaire a donné à cette Direction générale une mission. C’est de permettre à ce qu’elle puisse faire du chiffre dans son investissement puisque l’Etat est actionnaire unique dans COBIL. Pour le faire, il faut que l’outil réponde aux normes modernes… Nous, en tant que Conseil d’Administration, nous ne pouvons qu’accompagner et applaudir de deux mains et leur demander de continuer dans ce sens parce ça cadre avec la vision de Son Excellence, le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo», a indiqué Thierry Monsenepwo. La Pros.
Modeste Kakudji, Manager-assistant régional d’Afrique centrale de l’Université de Chypre, a présidé, ce lundi 3 juillet 2023, dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères, une activité sur «l’orientation et l’intégration académique à l’Université internationale de Chypre». Cette conférence a été un moment fabuleux pour Modeste Kakudji de présenter l’université internationale de Chypre aux étudiants et aux finalistes, comme un champ qui accomplit nettement les fonctions que la société lui a doté, entre autres, une formation initiale et continue interdisciplinaire, une recherche d’envergure internationale et une politique scientifique innovante, la diffusion de la culture et l’information scientifique, la coopération internationale, la réussite et l’insertion professionnelle des étudiants. Et en cela s’ajoute, les deux rôles que cette université joue dans la communauté qui consistent à contribuer et à satisfaire les besoins en ressources humaines d’une société cognitive et à préparer les futurs enseignants d’université et de renforcer la recherche dans les domaines vers lesquels il faut diriger les ressources pour pouvoir améliorer la productivité et les résultats économiques. «C’était en 2012 que je rêvais d’aller aux Etats-Unis pour continuer mes études. Après avoir décroché le diplôme d’Etat en 2014, j’ avais le souci d’accomplir mon rêve, celui d’aller aux USA pour entamer l’université. Mais, je me suis rendu compte que j’étais face à une réalité, qui ne m’avait pas permis d’accomplir mon rêve, parce que le coût de voyage vers les Etats-Unis était exorbitant, mes parents ne disposaient pas, à cette époque, de moyen suffisant pour m’envoyer là-bas pour accomplir mon ambition. J’étais juste un jeune ambitieux qui voulait poursuivre ces études aux USA. La deuxième option était de trouver une université qui offre aux étudiants une formation de qualité. Soudainement, j’ai entendu parler de Chypre du Nord, dans une agence basée dans ma province d’origine. Sur ce, je me suis rendu là-bas pour me renseigner… C’est en 2015, que j’ai posé mes pieds à Chypre pour commencer ma licence. Mais, avec des documents falsifiés, je n’étais pas reconnu par le système, non plus dans l’université et la seule chose à faire était de renter dans mon pays », a révélé Modeste Kakudji. Poursuivant son speech, ce dernier a indiqué qu’après le temps de déboire qu’il a passé dans son cursus académique, il s’est fixé des objectifs de combattre l’hémorragie de l’escroquerie que certaines agences de voyage font, en donnant aux candidats de faux documents. A cet effet, Modeste Kakudji a démontré aux étudiants et finalistes que pour aller à l’université de Chypre du Nord, il faut visiter l’agence de voyage safari travel pour un voyage fiable, crédible et sûr. Présentation de l’Université internationale de Chypre Créée en 1997, l’Université internationale de Chypre (CIU) est un établissement d’enseignement privé situé à la périphérie de la grande ville de Nicosie, dans le Nord de Chypre. Cette université est reconnue par la Commission supérieure pour la planification, l’éducation et l’évaluation (Conseil de la planification, de l’évaluation de l’accréditation et de la coordination de l’enseignement supérieure, Chypre du Nord). Les filières et les programmes sont officiellement reconnus tels que les diplômes de premier cycle (diplômes, associés ou grades), les licences, les maîtrises et les doctorats dans de nombreux domaines d’études. Elle applique une politique d’admission sélective basée sur les examens d’entrée précédents, les dossiers et les étudiants. Les taux d’acceptation varient de 60 à 75 %. Le CIU a comme filière : la pharmacie, le génie civil, le génie de l’environnement, le génie industriel, le génie électronique et électronique, le génie informatique, le génie du système énergétique, l’architecture, etc. Hénoc Akano
(Cas des étudiants de tous les Instituts supérieurs et Universités confondus)
*Congo Tolingi est un projet de consultation populaire sous la conduite de l’Asbl Po Na Congo, qui est une plateforme de plusieurs mouvements citoyens que cordonne, d’une tête bien posée sur les épaules, M. Floribert Anzulumi. A en croire Monsieur Doudou Kafuti, Chargé des Relations avec les médias du Coordonnateur, Po Na Congo se veut une interface entre les décideurs congolais et la population, surtout durant les périodes pré-électorales comme celles-ci, périodes durant lesquelles les candidats aux élections viennent, chacun, imposer son projet de société à sa base dans la perspective que cette dernière lui accorde ses voix, alors qu’il n’a pas tenu compte de ses desiderata. Après mûres observations, Po Na Congo a dit ‘’non’’ à cette pratique. Voilà ce qui justifie ses séances des consultations qu’elle s’est décidée de tenir, désormais, à travers toute l’étendue de la République et dont la toute première, elle l’a eue hier, lundi 3 juillet 2023, avec les étudiants, issus de tous les instituts supérieurs et universités confondus, dans la salle haute du Centre Béthanie à Gombe. UNIKIN, UPN, UCCM, Université du CEPROMAD, IFASIC, INBTP, ISAU, ISTA, ISP/Gombe et ISTM ont été parmi les universités et instituts supérieurs qui ont été représentés. Avec la gent estudiantine, Floribert Anzulumi, Coordonnateur de Po Na Congo, Doudou Kafuti, son responsable des médias et Palmer Kabeya, Porte-parole de Filimbi, se sont appesantis sur les difficultés que rencontrent ces cadres congolais de demain. L’on a noté, par ailleurs, parmi ces dernières, la mauvaise dispensation des cours par les enseignants, l’absence des ‘’périphériques de sortie’’ après les études, la cherté des frais académiques, la disparition des cotes, la fameuse histoire des branchements, la surpopulation dans les auditoires, la vente des travaux pratiques, la suppression des syllabus qui a donné lieu à la vente obligatoire des livres par les enseignants, l’absence d’esprit de recherche chez les professeurs qui répètent les mêmes rengaines chaque année, le sous-paiement des assistants qui donne de plus en plus lieu à la corruption, l’insalubrité dans les installations sanitaires, l’absence des restaurants et la liste n’est pas exhaustive. Au sujet de ces problèmes évoqués, les étudiants ont proposé des pistes de solutions. Bienvenu de l’INBTP, au regard de la surpopulation dans les auditoires, propose, par exemple, que soient limitées les inscriptions, selon la capacité d’accueil de chaque local. Pour Josephat de l’IFASIC, il revient au gouvernement congolais, via son ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, d’entrer souvent en communication avec la communauté des étudiants, en vue de palper de ses propres mains, les réalités qui prévalent dans leur milieu de vie estudiantine. A en croire Raphaël de l’UNIKIN, l’Etat congolais doit désormais, accepter de travailler de commun accord avec la société civile. Tharcisse de la même Université de Kinshasa suggère, pour sa part, que les frais académiques ne se paient plus en dollars comme à l’heure actuelle. Héritier, lui aussi, de l’UNIKIN, appelle à une discipline étatique pour la suppression sans délai des cotes ‘’lucrativisées’’. Trésor de l’UCCM émet, enfin, le vœu de voir ce projet Congo Tolingi être couronné de succès. Il ne reste plus qu’à Po Na Congo de faire parvenir en ‘’bdf’’, entendez : en bonne et due forme, tous ces desiderata des étudiants qu’il va mouler sous forme d’un cahier de charges ou d’un contrat social, à l’intention des autorités en exercice. Saint-Germain Ebengo
Le traitement humiliant infligé à madame Isabelle Ukunabo embrase encore la toile. Le Forum des femmes citoyennes et engagées pour la gouvernance, la démocratie et le développement (FOFECEGDD) condamne cette violence faite à la femme. Dans un communiqué de presse, il dénonce et condamne l’acte et espère que la justice militaire amorcera des enquêtes pour mettre la main sur les coupables. “FOFECEGDD dénonce et condamne avec force cette torture infligée par des militaires dont le rôle est de protéger les populations. Il juge inacceptable et cruel tout comportement inhumain et dégradant à l’égard de la femme, peu importe la gravité de la situation. FOFECEGDD espère que la justice militaire se saisira de cette affaire, que des enquêtes impartiales seront diligentées et que les auteurs seront traduits en justice”, écrit-il dans un communiqué publié le vendredi dernier. Pour une petite histoire, le lundi 26 juin dernier, pour une affaire de 33.000 FC, soit 14$, cette épouse du militaire Kaninda Mutamba a été passée à tabac, copieusement fouettée puis déshabillée et délogée du camp par des soldats FARDC sur ordre du général Doudou Kabwe Pascal (commandant de la base militaire de Biruwe, en territoire de Walikale (Nord-Kivu). En cause, Isabelle Ukunabo réclamait cette prime de son mari. Au Nord-Kivu, tout comme dans de nombreux autres coins des provinces en proie aux violences armées, les femmes ont souvent été ciblées. Soit elles sont victimes d’actes barbares perpétrés par des groupes armés, soit elles sont maltraitées par des militaires. En dépit de leur cri d’alarme, les autorités congolaises n’ont jamais pris des mesures particulières pour protéger les femmes de cette contrée. Dans son document, FOFECEGDD encourage d’ailleurs le président congolais, lui qui est champion de l’Union africaine pour la masculinité positive et commandant suprême des FARDC, à renforcer ses efforts pour protéger les femmes contre toutes les formes d’abus. Emma Muntu
Le début du mois de juillet de l’année en cours a été marqué à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa, précisément dans sa salle d’exposition, par une conférence-débat autour du livre de l’écrivain camerounais Charles Onana, intitulé ‘’Holocauste au Congo, l’omerta de la Communauté internationale, la France complice ?’’. Freddy Mulumba, qui en a été organisateur, avait à ses côtés sur la table des orateurs : le ministre honoraire Justin Bitakwira, le Professeur Claude Nsaka et les autres. Dans ses propos liminaires, il a fait savoir à l’auditoire l’alerte de l’écrivain camerounais à l’endroit des congolais sur la mise à mort, programmée par ‘’l’homme blanc’’, de la République démocratique du Congo par la voie de la terreur en vue que soit réalisé son dessein de faire main basse sur ses minerais qu’il juge sine qua non pour l’industrie mondiale de l’armement, de la téléphonie et de la transition énergétique. Voilà ce qui justifie tous ces massacres qui ont lieu tous les jours dans la partie est de la RdC, sous couvert des envahisseurs rwandais, avec comme bilan, à l’heure actuelle : plus de 10 milliards de congolais tués et plus de 500 milles femmes congolaises violées. Patrick Mpiana, Secrétaire Fédéral de l’Udps/Mont-Amba en charge d’études et planification, a été parmi ceux qui ont pris la parole. Pour lui, parmi les causes vivantes à la base de cette situation, il faut compter les églises, les partis politiques et les mouvements citoyens dont la plupart trouvent leurs financements auprès de ce même homme blanc qui se présente à eux sous le masque d’un bienfaiteur en exacerbant de plus en plus l’opposition entre les congolais comme sous le principe : ‘’diviser pour mieux régner’’. Regardant un peu plus loin dans la nuit du temps, Monsieur Mpiana trouve la cause lointaine sous-jacente à la situation actuelle de la République Démocratique du Congo dans la signature de l’Acte de Berlin du 26 février 1885 faisant du Congo le centre d’intérêts communs de tous les pays de l’Occident ayant pris part à la Conférence de Berlin. Donc en bref, foi sur ses révélations, il y a derrière le malheur de la RdC, une main ‘’noire blanche’’. A en croire Corneille Mulumba, le concepteur du logo de l’Udps, pour mettre fin à cette tragi-comédie conçue par l’homme blanc, il serait de bonne guerre pour la République Démocratique du Congo de se doter d’une armée à la hauteur de sa superficie, à l’exemple de la Chine qui a à l’heure actuelle un effectif militaire équivalant à 3 millions d’hommes en uniforme. ‘’Avec seulement 150 mille militaires, c’est difficile pour la RdC de pouvoir mettre un terme à cette histoire’’, a-t-il souligné avant de déplorer l’inclusion des Forces armées de la République démocratique du Congo dans celles de la Communauté des Pays de l’Afrique de l’Est, qu’il a révélées être constituées à 100 % des ennemis de la RdC ou, pour le dire en bon français, des transfuges. Au regard de la carence en armes dont souffre la République démocratique du Congo, Monsieur Corneille évoque la possibilité qu’il y a pour le pays de troquer ses minerais, source des conflits, contre les armes en provenance des pays qui ne font pas partie des ennemis de la RdC. Jean-Goubald Kalala a aussi eu voix au chapitre, en sa qualité, foi sur ses propres mots, de maçon de la pensée. Il a proposé aux congolais, qui ont étudié l’ingénierie, de songer à fournir à la RdC ses propres armes inventées sur place. Il s’est rappelé de l’époque où, à chaque approche des saisons festives, les jeunes congolais s’amusaient à fabriquer des ‘’canons’’ au moyen de l’étain qu’ils soutiraient, en guise de réemploi, dans les batteries des véhicules abandonnées. ‘’Nous pouvons réveiller ce génie qui somnole en nous et le développer pour désormais avoir des armes made in DRC’’, a-t-il proposé avant de faire savoir que cela nous mettra à l’abri des préoccupations liées aux tant vantés embargos que nous impose l’homme blanc en la matière. ‘’Il peut nous frapper d’embargo d’armes, mais il ne réussira jamais à nous frapper d’embargo de nos matières grises’’, a-t-il expliqué le bien-fondé de sa proposition qu’il a réussi à résumer en un seul mot : autonomie de pensée. Dans sa poursuite de son discours, il a fustigé dans un premier temps les musiciens congolais, dont il est un, pour leurs chansons qui ne cadrent pas avec la situation actuelle de la République démocratique du Congo et, en second lieu, ceux qui se disent hommes de Dieu et qui ne parviennent pas à prier au vrai sens du mot pour la délivrance du pays. Même son de cloche chez Madame Nicole Kavira du Mouvement des Indignés qui, durant son intervention, n’a pas caché son indignation de voir les congolais de Kinshasa faire la sourde oreille au regard de l’holocauste qui se produit chaque jour à l’Est. ‘’Ils préfèrent remplir le stade pour vibrer au rythme des chants et des danses qui sont hors-gamme avec la situation qui prévaut à l’Est’’, a-t-elle déploré, larmes aux yeux. ‘’La RdC est une maison à 26 chambres dont le salon se trouve à Kinshasa pendant que le signal pour son organisation vient de Kigali’’, une métaphore haute définition signée Justin Bitakwira qui a, dans ce même ordre d’idée, comparé la richesse de la République démocratique du Congo à un bocal de miel qui, pour être sans couvercle, est devenu la proie de toutes les mouches. ‘’A cause de manquer la loupe, la RdC a fait entrer les loups dans sa bergerie’’, a-t-il fait savoir. Pour ce ministre honoraire en charge du développement rural, il est arrivé l’heure de faire l’autopsie d’un pays en danger’’. Comme pour accorder son violon avec celui de Jean-Goubald et de Nicole Kavira, qui a aussi abondé dans le même ordre des choses, Justin Bitakwira propose que soit formée à partir d’ici une nouvelle génération de musiciens congolais qui adapteront leurs textes aux réalités du pays’’. Selon le professeur Claude Nsala, ce livre de Charles Onana s’inscrit dans le cadre d’un génocide qui, si on n’y prend garde, risquera de donner lieu à un statocide, allusion faite à la mort d’un Etat. Claude Nsala, faut-il le souligner, est auteur d’un livre qui vient de paraître sous le titre : ‘’Les guerres à l’Est de la République démocratique du Congo : entre génocide et statocide’’. Son vernissage, si tout va bien, aura lieu très bientôt. Ce débat houleux a eu pour point d’orgue l’octroi, par l’asbl ‘’Miziki Lolenge Mosusu dont fait partie Jean-Goubald Kalala, d’un prix d’honneur à Charles Onana pour ce livre révélateur de pas mal de choses. Faisant d’une pierre deux coups, il a, dans ce même ordre, octroyé un second prix à Gilbert Balufu, pour son film qui abonde dans le même sens. Freddy Mulumba, qui les transmettra à qui de droit, les a reçus de la main du Directeur Général de l’Académie des Beaux Arts, Henry Kalama. Saint-Germain Ebengo
Ils sont plus de trente pays membres de l’ARSO, Organisation Régionale Africaine de Normalisation à participer à la 29è assemblée générale de cette structure panafricaine. Sous la houlette du Directeur général de l’office congolais de contrôle, Mme Christelle Muabilu, ces assises ont débuté hier, lundi 3 juillet 2023, à Kinshasa et prendront fin le 7 juillet prochain. L’objectif majeur derrière cette initiative est de renforcer les Normes en vue de faciliter des échanges commerciaux entre les pays membres. Durant 5 jours, les participants à ces assises vont échanger autour du thème : «Accélération de la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine-une norme-un test-un-certificat accepté partout ». Cet exercice qui s’effectue chaque année, est une armure qui balise des échanges commerciaux africains, sous des normes bien harmonisées. La première journée de cette assemblée a été consacrée uniquement à l’ouverture de toutes les sessions axées essentiellement sur des enseignements et la réunion du conseil de l’ARSO, constitué de quelques membres de l’Assemblée générale. Sur place, 2 sessions ont été organisées pour renforcer les capacités des participants notamment, sur le leadership dans le secteur de l’élaboration des normes, à l’instar de la troisième session consacrée à des champions, qui sont des pays qui aident plus les autres dans le secteur de la normalisation. L’Organisation Régionale Africaine de Normalisation (ARSO) est un organisme intergouvernemental institué à Nairobi (Kenya), fondé en 1977 qui réunit 40 États membres, représentés par leurs organismes nationaux de normalisation. Cet organisme est chargé d'harmoniser les normes africaines et les procédures d'évaluation de la conformité afin de réduire les obstacles techniques au commerce et de promouvoir le commerce intra-africain et international. Le but principal de l’ARSO, c’est l’harmonisation des normes africaines et des procédures d’évaluation de conformité afin de réduire les obstacles techniques au commerce. Elle compte à ce jour 36 États membres (Afrique du Sud, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d'Ivoire, Égypte, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Kenya, Libéria, Libye, Madagascar, Malawi, Maurice, Namibie, Niger, Nigéria, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Soudan, Soudan du Sud, Swaziland, Tanzanie, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe, plus Zanzibar en qualité d'observateur). La Pros.
L’Agence Congolaise de l’Environnement a accompli sa mission en tant que comité organisateur, par l’investiture solennelle de la délégation syndicale ce jeudi 29 juin au Jardin Botanique de Kinshasa. Après avoir déclenché le processus électoral en date du 9 juin 2023 dernier, les résultats ont été rendus publics après dépouillement des urnes, en présence des membres du bureau, de l’inspecteur du travail et sanctionnés par un procès-verbal, en faveur de la Confédération Congolaise des Travailleurs. Durant cette installation officielle, le Chargé de Mission de l’ACE, Jean-Claude Emene a salué la prise des fonctions de ce bureau qui est appelé à jouer le rôle d’interface entre l’employeur et l’employé, mais aussi d’assurer un accompagnement pour le bon fonctionnement de cette institution. «L’ACE met au centre de son action, le renforcement des capacités humaines et du bien-être de son personnel. A ce titre, il fonde son espoir de la présence de cette délégation qui impactera positivement la concrétisation de la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi », s’est-il exprimé. Devant les cadres et agents, c’est avec un immense honneur que le Président de la Délégation Syndicale, Gaston Assumani, a adressé ses remerciements au pouvoir organisateur de ces élections, en l’occurrence la Direction Générale de l’ACE, qui a souscrit à la préoccupation de voir l’installation d’une représentation syndicale en son sein. A l’endroit de tous les travailleurs, il les a remerciés pour la marque de confiance exprimée à l’endroit de la Confédération Congolaise des travailleurs qui, au travers de sa modeste personne, a pris l’engagement solennel de s’investir pour la promotion de l’intérêt majeur de l’entreprise et celui des travailleurs. Dans ces circonstances, il a rappelé que cette délégation a la destinée de se donner pour ambition de mettre la situation des travailleurs au centre des préoccupations notamment, par l’étude et la défense des droits de ces derniers. Mais aussi, de la promotion des intérêts matériels, moraux, collectifs et individuels de tout personnel reconnu par le statut de l’ACE. «Il s’agira aussi de formuler à l’employeur sans complaisance, toutes les considérations qui seront jugées opportunes et nécessaires à la préservation des intérêts majeurs de l’agence. Car, point n’est besoin de combattre l’employeur ni d’instaurer un climat de confrontation. Il y parviendra à faire part de ces revendications avec courtoisie, et dans le respect des règles », a-t-il précisé. Il y a lieu d’observer que celle-ci n’hésitera pas de stimuler les réformes éventuelles nécessaires, en ce qui concerne les conditions de travail tout en tenant compte des enjeux sociaux-économiques de l’heure. Par ailleurs, il a exhorté ses collègues au sens du travail dans le strict respect du règlement intérieur de l’ACE, et à se surpasser par un travail de qualité en vue de la maximisation de ses recettes, afin de contribuer à une meilleure protection de l’environnement pour un développement durable en RDC. Niclette Ngoie