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RDC : Caritas Congo Asbl a servi 2.573.438 personnes par ses interventions en 2022

Les interventions de la Caritas Congo Asbl en 2022 ont permis de servir 2.573.438 personnes. De ce chiffre global, 743.808 personnes ont été assistées, soignées, encadrées et appuyées de diverses manières. Ainsi, 527.720 personnes ont été touchées par des actions de promotion du développement durable ; 61.620 ont reçu de l’aide d’urgence ; 93.570 ont été traitées de diverses maladies, tandis que 60.898 ont bénéficié des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action. Par ailleurs, 1.829.630 personnes ont été sensibilisées contre différentes maladies (Covid19, Ebola, VIH/Sida, Paludisme, malnutrition,...).

Pour réaliser ces activités, Caritas Congo Asbl a pu mobiliser 15.345.307,71 dollars américains auprès de différents partenaires, dont le Gouvernement congolais.
Ces interventions de la Caritas Congo Asbl en 2022 ont touché particulièrement les domaines suivants: Prévention et Réponses aux Urgences ; promotion de la Santé ; lutte contre les maladies (VIH/Tuberculose, Paludisme, Malnutrition, Covid19, Ebola, etc.) et projet d’immunisation ; promotion de développement durable (Amélioration de l’accès aux services sociaux, Sécurité alimentaire, Appui à la dynamique d’auto-promotion paysanne (microprojet), Appui à la réhabilitation des infrastructures sociales de base) ; Renforcement des capacités (renforcement des capacités du Réseau Caritas Congo Asbl.
Caritas Congo Asbl se sent ainsi reconnaissante vis-à-vis de tous ses partenaires qui, comme les années passées, ont appuyé son travail en 2022. Ce faisant, ils contribuent à la réalisation de sa mission, étendant le rayonnement de la Lumière d’amour et de solidarité de Jésus-Christ au profit des populations dans le besoin à travers toute la République Démocratique du Congo (RDC).
Toutefois, ce rapport présente seulement les activités traditionnelles de la Caritas Congo Asbl, exécutées par certains de ses Bureaux Diocésains, sous son accompagnement financier et technique. Il s’avère donc que ce document ne reprend pas toutes les autres nombreuses réalisations des 48 Caritas-Développement Diocésaines formant, avec le Secrétariat Exécutif de la Caritas Congo Asbl, le Réseau national de la Caritas en RDC.
Il sied de souligner que les besoins demeurent immenses pour éradiquer la pauvreté au sein de la population congolaise. D’où, le sens de la 3ème Orientation stratégique de son Plan Stratégique 2020-2023, liée à la « Promotion du développement humain durable et de la réduction des inégalités sociales ». Dans ce contexte, la consolidation et l’ancrage du Fonds de Solidarité au sein de notre population demeurent un grand défi qui s’impose au Réseau national de Caritas Congo Asbl, dans sa détermination de se positionner comme l’un des acteurs de référence dans la lutte contre la pauvreté.
Caritas Congo Asbl

RDC : Caritas Congo Asbl a servi 2.573.438 personnes par ses interventions en 2022
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Irène : « Caritas me rend autonome par la coupe et couture, après que mon mari m’ait abandonnée avec deux enfants »

La localité de Kaseya, située à 30 Kms de Kongolo, abrite l’un de six sites du projet de Renforcement des Capacités des Jeunes, financé par la Caritas Australie. 34 jeunes poursuivaient leur apprentissage dans divers métiers, lors de la visite du reporter de caritasdev.cd en décembre 2022. Quatorze filles-mères et autres jeunes filles vulnérables bénéficiaient ainsi de la formation en coupe et couture.
Mme Zaïna est leur formatrice. Selon elle, il faut une année de formation pour la maitrise de la coupe et couture. « Mes filles ont déjà de l’expérience. Elles ont déjà accumulé plus de six mois de formation. Là à présent, je suis en train d’apprendre aux trois filles à côté de moi comment couper une blouse en pagne pour femme, appelée Libaya. Tandis que trois autres sont en train de coudre », a-t-elle signifié.
Mme Zaïna avec certaines de ses apprenantes
L’ambiance était au travail et à la sérénité dans cette grande salle, cédée pour la circonstance par le Chef de Groupement lui-même. Il a mis l’un de deux bâtiments de son Groupement à la disposition dudit projet, vu son impact très positif sur ses administrés. Mais, un nourrisson, accroché dans un premier temps au dos de sa mère, n’arrêtait de pleurer. Agacée, cette dernière a fini par lui donner à une compagne afin de lui permettre de continuer à coudre tranquillement.
Donnant son évaluation sur ces apprenantes, Mme Zaïna a estimé qu’elles s’adaptent bien : « J’espère qu’à cette allure, elles seront capables d’ouvrir leur propre atelier à l’issue de ces douze mois de formation pratique ». En guise de difficultés, elle a relevé que les machines à coudre ne suffisent pas pour toutes ses apprenantes. En effet, ce jour-là, trois machines à coudre étaient utilisées dans l’atelier. Il faut dès lors faire des tours de trois apprenantes chaque fois pour leurs travaux pratiques. Ce qui provoque une perte de temps. « Nous souhaiterions que l’on ajoute d’autres machines », a-t-elle conclu.
Mme Irène Namumba est parmi les 14 apprenantes. La vingtaine révolue, elle a en charge deux enfants : « Caritas me rend autonome par la coupe et couture, après que mon mari m’ait abandonnée avec deux enfants. Je ne connais pas la direction il a prise. Cette formation me valorise et me permettra de me prendre en charge avec mes enfants ».
Irène a utilisé un verbe fort : « Caritas est venue me relever depuis juin 2021. Aujourd’hui, je sais coudre. J’ai déjà huit mois de formation. Et j’ai l’espoir quant à mon avenir. Après la formation, je compte ouvrir mon atelier pour pouvoir tirer profit de ce métier et subvenir aux besoins de mes enfants ».
Selon elle, il y a des clientes à Kaseya, à même de passer des commandes des habits à coudre. Le coût de la couture d’une blouse à pagne revient à 5.000 Francs Congolais /FC, soit environ 2,5 dollars US. Un habit pour enfants à 3.000 FC ; un complet jupe pour filles/femmes coûte 8.000 FC.
Par ailleurs, Irène a confirmé l’insuffisance de machines à coudre. Remerciant Caritas Kongolo et Caritas Australie qui l’appuient, elle a demandé l’augmentation du nombre d’outils nécessaires pour leur apprentissage : machines, paires de ciseaux, tables (pour coudre et repasser), chaises et autres accessoires.
GMK/Caritasdev.cd

 

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Loupiots : 50 ans d’existence célébrés au Palais du Peuple

Mme Tshimanga, le Préfet des études des Loupiots

Des honorables députés en miniatures (bleu-blanc)
Loupiots, toujours plus haut cette devise mythique de l’école était au rendez-vous au bâtiment du parlement. Oui, cette fois-ci cette école privée d'un demi-siècle de haut niveau de par la qualité de sa formation a encore mis la barre très haut vraiment haut en organisant la cérémonie de la proclamation de résultats au palais du peuple. Quoi donc ? Question d'éveiller les ambitions latentes des élèves, susciter la passion de la politique, Loupiots y à penser.
Le 1er juillet 2023, respect de délais du calendrier scolaire, son expérience n'a dérogé à la règle.
Le Complexe scolaire Loupiots est Située sur l'avenue Colonnel Modjiba, non loin de Kintambo/Magasin aux encablures de Groupe Chanic.
Loupiots a réuni tous ces paramètres de forme pour se jeter dans la grande salle des spectacles du Palais du Peuple qui a refoulé certains parents, venus en léger retard pour assister à cette cérémonie de proclamation de résultats.
Devant les partenaires de l’éducation, le corps administratif et les personnels et parents, d’après le protocole, une exhortation du pasteur assortie d'une courte prière d'ensemble avant le go, pratique biblique reconnue à tous les établissements chrétiens.
L’école les Loupiots a pris toutes les dispositions nécessaires pour rester toujours plus haut.
Dans son adresse, Mme Tshimanga, le Préfet des études a circonscrit les cadres des activités scolaires et, en même temps, qu’elle a épinglé certains les écueils ainsi qu’insisté sur la disponibilité des parents et l'engagement des parents à travailler ensemble pour maintenir le Cap de ce résultat.
A 50 ans, l’école demeure le modèle de la formation intégrale, c'est ainsi que le Complexe scolaire Loupiots a mis la qualité et la discipline au centre de la quête de résultat. Aux finalistes madame des études les a exhortés à plus d'abnégation et d'engagement dans la poursuite du chemin surtout a gardé à l'esprit en permanence quoi qu'il en soit et quoi qu'il en arrive la devise de loupiots '' toujours plus haut ''
‘’A tous les animateurs à chacun son rôle pour le rayonnement du complexe scolaire Loupiots. Elle a insisté sur la fiabilité de résultats du complexe scolaire Loupiots demeure le fruit de la sincères collaboration entre les acteurs’’, a-t-elle renchéri.
Elle a salué, à sa juste valeur, le couple des administrateurs Kalume pour leur sens de la rigueur et le sérieux dans les moindres détails du fonctionnement.
Aux partenaires de l’éducation, madame Tshimanga a félicité pour diverses assistances combien louables Aux personnels enseignants, comme administratif des félicitations et encouragements a gardé le Cap de la réussite. Globalement le résultat de primaire et le secondaire ont émerveillé le comité de gestion de l'école.
Le résultat du Tenafep déjà disponible ont révélé que l'élève Fataki a battu le record pour l'année 2022 et 2023. La presse parle parlementaires ne pouvait que couvrir une telle activité.
Parmi certains visages assez connus de la société civile, de la politique et des entreprises des divers points de vues.
Me Georges Kapiamba, œuvrant sous sa casquette de parents cet acteur de droit de l'homme n'a pas manqué de féliciter les résultats de filles du complexe scolaire Loupiots qui prouve à suffisance que toutes les campagnes de sensibilisation en faveur de filles commencent à porter le fruit. 50 ans de Loupiots au palais du peuple, Me Georges Kapiamba reconnaît que ce bâtiment reste un ouvrage public que nos enfants doivent aussi en profiter, s’il le faut, a conclu le défenseur des droits de l'homme.
Gérard Lemba/CP

 

Loupiots : 50 ans d’existence célébrés au Palais du Peuple
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Hortense Kiatazabu : « nous allons perpétuer la mémoire de la première Première Dame du Congo »

3 juillet 1923 - 3 juillet 2023 : cent ans se sont écoulés depuis la naissance de Hortense Goma Massunda, l’épouse du Président Joseph Kasa-Vubu. Pour se souvenir de cette dame décédée depuis vingt-six ans, Hortense Kiatazabu De Buck Muamba, sa petite-fille, a organisé la célébration de son centenaire de naissance.

Notre rédaction est allée à sa rencontre.

La Prospérité : Madame Hortense Kiatazabu, vous venez de célébrer le centenaire de naissance de votre grand-mère, Hortense Goma Massunda, la première Première Dame de la République Démocratique du Congo. Que ressentez-vous en ce moment ?

Mme Hortense K. : une grande joie m’anime car, cent ans après la naissance de notre grand-mère, nous avons l’honneur, le privilège, et la grâce de célébrer cette grande dame qui n’a pas pu marquer les esprits comme beaucoup de ses congénères mais qui, malgré tout, a laissé des traces indélébiles que nous sommes, nous sa descendance.

La Prospérité : votre grand-mère était cent pourcent Muyombe. Comment se fait-il que vous écrivez son nom ‘‘Goma Massunda’’ ?

Mme Hortense K. : Il s’agit plus d’une erreur matérielle qu’autre chose, occasionnée lors de l'établissement d'un document par l'autorité administrative coloniale. Elle-même signait "Goma", pour se conformer aux documents officiels. Et elle s’en était accommodée. Mais nous savons tous que le nom original est Ngoma Masunda. C'est pour cela que je continue avec "Goma" et cela ne devrait pas susciter de polémiques ni choquer l’opinion outre mesure. La Prospérité : La veuve Kasa-Vubu a quitté ce monde en 1996, à l’âge de 73 ans, et l’opinion parle très rarement d’elle. Va-t-on encore la jeter dans les oubliettes, après la célébration de ce centenaire ?

Mme Hortense K. : en effet, nous avons fait ce regrettable constat de l’ignorance de l’existence de maman Hortense dans le conscient collectif. Ainsi avons-nous été animés par le souci d’honorer et de raviver sa mémoire. C’est dans ce contexte que nous avons créé, il y a deux ans, la Fondation Hortense KIATAZABU, en sigle Fondation HK, que je préside. La Prospérité : la Fondation HK entend honorer Madame Hortense Goma et raviver sa mémoire. Quelles actions mettez-vous en place pour matérialiser ce projet ?

Mme Hortense K. : nous allons perpétuer la mémoire de maman Hortense par plusieurs actions, entre autres l’encadrement socio-professionnel de la jeune fille congolaise en général et celle de notre contrée en particulier, en créant notamment un programme de formation académique appelé « Hortensia Academy » ; des actions concrètes et des œuvres caritatives particulièrement à Kangu, mais aussi, par extension, dans le Kongo Central. La Prospérité : Kangu se trouve dans la région du Mayombe, au Kongo central. Pourquoi ce choix ?

Mme Hortense K. : Tenez, c’est à Kangu que Maman Hortense a vu le jour. C’est là qu’elle a suivi son cursus scolaire jusqu’à y rencontrer son futur époux avec qui elle s’unira en 1941. Kangu reste donc le berceau de son histoire que nous ne pouvons dissocier de celle de son illustre époux, car c’est bien là-bas que tout a commencé.

La Prospérité : vous avez parlé de l’ignorance de l’existence de maman Hortense dans le conscient collectif. A travers quel héritage peut-on se souvenir d’elle ?

Mme Hortense K. : elle a posé plusieurs actions en tant que Première Dame de notre pays ; actions qui illustrent à suffisance son altruisme, son amour du prochain, son souci de toujours en venir en aide aux nécessiteux. A titre d’exemple nous citerons l’inauguration en 1962, du Centre de Rééducation des Handicapés Physiques de Léopoldville, sur invitation de la Croix-Rouge.

La Prospérité : votre grand-mère a eu beaucoup de petits-fils et petites-filles. Qu’est-ce qui vous donne le privilège d’être en avant plan d’une telle initiative ?

Mme Hortense : Je suis la fille aînée de Marie-Rose Kasavubu, elle-même fille aînée de la grande famille Kasa-Vubu. Je suis l'aînée de leurs petits-enfants et je porte son prénom - Hortense. Je suis le seul petit-enfant que le Président Kasa-Vubu a tenu dans ses bras. Quand il a quitté ce monde j’avais 9 mois. J'estime que si on parle souvent de droit d'aînesse, cela implique aussi des devoirs. Voilà pourquoi j'ai pris à bras le corps cette initiative d'immortaliser celle dont je porte le nom. La Prospérité : un dernier mot à nos lecteurs ?

Mme Hortense K. : désormais nous n’aurons de cesse de faire parler de cette grande dame, femme de valeur qui aura survécu vingt-sept ans après la disparition de son illustre époux, le Président Joseph Kasa-Vubu. Afin de soutenir nos projets sociaux et perpétuer ainsi cette vision d’entraide et de solidarité, nous aurons grandement besoin de vos gestes de solidarité et de générosité. Nous faisons le vœu de parachever ce qu’elle n’aura pas su terminer.

Propos recueillis par Prosper Mbumba Journaliste indépendant.

Hortense Kiatazabu : « nous allons perpétuer la mémoire de la première Première Dame du Congo »
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Kinshasa : lancement officiel des activités de commémoration du 50eme anniversaire de l’IFASIC

A l’occasion du 50ème anniversaire de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), une série d’activités est prévue pour commémorer cet événement. Samedi 8 juillet dernier, c’était la cérémonie officielle d’ouverture desdites activités qui se dérouleront jusqu’au 27 juillet 2023, dans la salle ‘’Professeur Malembe’’ en présence des anciens de cette alma mater.
Le Professeur Kambayi Bwatshia, Recteur de cette institution, a expliqué, à l’occasion, l’importance de l’université au sein de la société. Il a indiqué qu’investir dans l’enseignement universitaire avec des stratégies nécessaires est l’une des caractéristiques des pays développés et, est aussi un raccourci pour le développement. « Une Université est en même temps un haut lieu du ‘’désordre’’ de l’esprit : son existence et son activité évoluent constamment en mouvement dialectique, de rupture et de remise en question des acquis, de l’expérience, de la science et des circonstances pour le développement de la société », a signifié le Recteur de l’IFASIC, qui a aussi reconnu que l’université est un milieu qui rend l’homme utile à la société.
Le recteur considère que la valeur d’une nation se mesure à la place qu’elle réserve à l’université. Pour durer, survivre et exister comme peuple dans un monde civilisé, la fonction de cette institution est cruciale. « Autrement dit, je peux affirmer : ‘’ dis-moi comment tu traites ton Université, tes chercheurs, tes enseignants et tes étudiants, je te dirais qui tu es’’. C’est donc une raison que les pays qui sont développés dont certains se définissent comme des sociétés du savoir investissent et mettent en place les stratégies dans ce domaine.
Pour devenir compétitifs dans un monde submergé par le phénomène de la mondialisation et sur la mise en œuvre de l’esprit créateur, alors je me pose la question de savoir ce que sera notre enseignement supérieur et universitaire dans un monde qui devient de plus en plus mondialisé compétitivement», a déclaré Kambayi Bwatshia, Recteur de l’IFASIC. Qui, plus est, a révélé le projet future de la mutation de l’IFASIC comme institut à l’Unisic comme Université des sciences de l’information et de la communication qui, selon lui, se conçoit comme un haut lieu du savoir académique supposé vrai et qui s’avère être, par définition, le berceau de la science et de conscience pour le développement quantitatif et à la fois qualitatif, performant, innovateur et optimum d’une communauté.
Eunice Maleka

 

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Légende emblématique de l’appareil judiciaire congolais, Honorius Kisimba Ngoy : l’Ordre National des Avocats rend des vibrants hommages !

*Tous se sont mobilisés hier, dimanche 9 juillet 2023, en direction du Cimetière de la Gombe, pour lui rendre, comme à l’accoutumée, des hommages méritants en mémoire de son parcours atypique, légendaire et inspirant pour le corps judiciaire congolais. Inscrite au programme de l’édition 2023 de la Journée du Barreau, une gerbe de fleurs a été déposée devant sa tombe. Décédé 15 ans plus tôt, Feu Honorius Kisimba Ngoy Ndalawe tirait sa révérence un certain 6 juin 2008, à son domicile, de suite d’une maladie. Il fut le Premier Bâtonnier National au sein de l’appareil judicaire rd-congolais. Député National en fonction, il siégeait jusque-là à la Chambre basse comme Député National dans la composition de la première législature de 2006.
Témoignages

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Sur place, des témoignes de l’illustre disparu ont été recueillis. « Le Bâtonnier Kisimba Ngoy est parmi les pionniers du barreau congolais. C’est tout à fait justifié qu’en ce jour où on célèbre la journée du barreau, nous puissions nous souvenir », a affirmé Maître Tchitembo.
« Mon message est double. Le premier fut qu’il soit mon patron, m’encadrant dans la profession et je lui dois une reconnaissance pour cela. Ici, je suis venu lui rendre hommage selon le programme établi par l’Ordre National des Avocats. Il est un frère à qui j’avais du respect. L’hommage que nous lui rendons est qu’il a été l’un des grands avocats de ce pays. A cela, je m’incline devant sa mémoire », a narré, pour sa part, Maître Michel Kalenga.
Qui était-il ?
Originaire de Katanga Honorius Kisimba Ngoy est né en 1947. Il obtient une licence en droit à l’Université Lovanuim de Kinshasa en 1971. Il a servi l’armée zaïroise la police nationale de Kinshasa dans les années 70.
Il devient par la suite Avocat près la Cour d’Appel de Kinshasa jusqu’en 1987, puis Avocat près la Cour Suprême de Justice et Bâtonnier national de l’ordre des avocats. Il fut nommé Administrateur de la Sonas de 87 à 95.
Sous le régime Mobutu, Kisimba Ngoy fut nommé Vice-Ministre chargé des Réformes institutionnelles.
Après Sun city, il a été Ministre de la Justice et Garde des sceaux. Depuis 2006, Honorius Kisimba siégea au Palais du Peuple comme Député National élu de l’espace Grand Katanga.
La Pros.

 

 

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Des magistrats véréux bientôt aux arrêts : Le PG près la Cour de Cassation suit de près le procès en flagrance des kidnappeurs

L’insécurité dans la ville-province de Kinshasa créée ce dernier temps par le kidnapping de la population a eu le mérite de révéler les comportements de quelques magistrats véreux. Ils ont terni l’image de la magistrature congolaise en acceptant de libérer à coût d’argent, des bandits de grand chemin. Plus jamais ça. Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde Mambu, lance un signal fort pour des faits graves attribués aux présumés kidnappeurs présentés lundi 3 juillet dernier. Chacun des kidnappeurs auraient avoué des soutiens divers dont ils ont bénéficié dans le sérail de la sécurité.
D’entrée de jeu, le PG près la Cour de cassation a instruit que ces malfaiteurs soient placés en flagrance. Et de préciser lors de sa visite à l’Inspection provinciale de Kinshasa : « Au-delà des faits que nous avons recueillis puisque nous sommes encore en phase préjuridictionnelle, je peux vous assurer que je suis très content des résultats réalisés par la Police nationale Ville de Kinshasa, avec à sa tête, le commissaire provincial. Ils sont passés tous aux aveux, ils nous donnent même les informations supplémentaires et je voudrais dire aussi que c’est vrai ce qu’on a entendu, ce sont de repris de justice».
Le procureur général près la Cour de cassation a profité de cette occasion pour s’enquérir de la situation des magistrats qui libèrent facilement des criminels à coup de billets. « Je suis venu surtout m’enquérir pour savoir qui sont ces magistrats qui se permettent de libérer ce genre des malfaiteurs. Les réponses me sont donnés et je peux vous rassurer que ces magistrats vont subir la rigueur de la loi même s’ils ne sont pas du parquet civil. Ils sont déjà bien identifiés», a-t-il promis.
Début du procès en flagrance des présumés kidnappeurs
Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe, avait renvoyé la cause à une audience publique fixée à la date du mercredi 5 juillet, sur l’instruction des dossiers relatif aux 27 présumés criminels arrêtés à Kinshasa et jugés en procédure de flagrance. L’identification des prévenus intervenue la veille soit, mardi.
L’organe de la loi avait précisé, à cet effet, que quatre griefs ont été retenus contre ces malfrats en l’occurrence : association des malfaiteurs ; enlèvement des personnes ; assassinats et vols avec violences.
Les avocats de la défense disent attendre des sanctions exemplaires contre toutes ces personnes. Ils ont en outre invité les victimes des actes de ces malfrats à témoigner devant le tribunal.
Cette deuxième audience qui se déroule en foraine à l’esplanade du ministère de l'Intérieur, a poursuivi avec l’identification des prévenus qui n’étaient pas identifiés à l’audience précédente. « …Il s’agit d’une bande organisée ayant à sa tête Ngala Lumamba Pidou. Christian Bigboy est l’organisateur qui dirige ce groupe (…) C’est depuis des années que d’une façon ou d’une autre, ils participent à ces enlèvements. Vous verrez qu’il y a une répartition des tâches dans leur modus operandi, dans des enlèvements, les placements dans les véhicules et également dans les vols récurrents des motos… », a déclaré le ministère public lors de la présentation des faits reprochés aux prévenus.
Quelques victimes de ces enlèvements se constituent parties civiles et racontent les déroulements des infractions commises à leurs encontre ou contre leurs proches. La population a assisté à ces récits, choquée par la cruauté des faits rapportés.
Emma Muntu

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