Mardi 1er août, tout Kinshasa a été en effervescence, cap vers les cimetières, toutes destinations confondues : qui à Kimbaseke, qui à Mbenseke, qui à la Nouvelle cité, qui à la Nécropole de la N’sele… , chacun pour rendre hommage à ses parents disparus.
La Nécropole de la N’sele, dite Entre Terre et Ciel, a été l’une des plus vivantes en termes de nombre de visiteurs.
Parmi les familles trouvées sur place, il y avait celle du député national, l’honorable Eddy Iyeli.
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Monsieur Valerien Mudoy est administrateur Directeur Funéraire de la Nécropole de la N’sele. Mardi 1er août, comme tous les autres premiers jours du huitième mois, a été pour lui une journée d’intenses réceptions des familles venues de tous les coins de la capitale, rendre hommage à leurs illustres ‘’disparus’’, inhumés sous le sol de la nécropole dont il est le conservateur des monuments funéraires.
L’homme s’est dit heureux de voir les familles ‘’éplorées’’ retrouver les tombes de leurs parents décédés dans une parfaite conservation, avec une remise à neuf jamais vécue ailleurs.
Des tombes disséminées dans un ordre parfait à travers un enchevêtrement de rues bien tirées au cordeau et étalées sur plus de 14 hectares compartimentés en plus de 25 quartiers, tous dans un état de propreté hors pair. L’idée, à en croire Monsieur Mudoy, c’est pour des sépultures à la hauteur de ces illustres personnes qu’ils reçoivent encercueillées.
Voilà ce qui justifie le sens de l’écriteau gravé sur le fronton de l’entrée de la Nécropole: ‘’Rien ne révèle mieux l’âme d’un pays que ses cimetières’’, une minute de silence pensive signée Bertrand Beyern, un auteur français, que l’ADF Valérien Mudoy a réussi à paraphraser au pied de la lettre.
Ce qui précède confirme la position légendaire qu’occupe depuis son érection la Nécropole de la N’sele, à savoir : entre terre et ciel.
Saint-Germain Ebengo
Kikwit : le RECIC lance la mobilisation de l’électorat et forme plus de 40 ‘’animateurs de terrain’’
(Par Badylon Kawanda)
La problématique des élections pour un avenir radieux continuent à faire couler beaucoup d’encres et des salives en République démocratique du Congo (RDC). Beaucoup d’organisations tant de la société civile que celle de liées à la politique ainsi que des partenaires se mobilisent et mettent la main à la pâte.
C’est dans cette optique que le Réseau d’éducation civique au Congo (RECIC), une des plates-formes d’éducation civique ayant plus de 40 structures de la société civique au pays et en provinces a procédé, il y a quelques jours, au lancement des activités de la mobilisation de l’électorat.
La cérémonie y afférente a eu lieu dans la concession de l’UNAF (Union nationale des femmes) dans la commune de Kazamba. Des autorités politico-administratives, policières ainsi que plusieurs autres invités ont réhaussé de leurs présences cette cérémonie. Le tout autour d’un thème dûment choisi à savoir : ‘’Mobilisation de l’électorat pour un processus électoral démocratique, crédible, apaisé et inclusif en RDC Horizon 2023’’.
Les termes de référence de cette activité reconnaissent que les élections constituent un des piliers de la démocratie qui permet au peuple de choisir librement des hommes et des femmes capables de bien gérer la ‘’Res publica’’ (La Chose publique) au profil de la population à la base pour un avenir radieux.
«Il s’agira de mener une campagne d’infos-sensibilisation de la population de Kikwit sur la prévention et la gestion des conflits avec pour finalité d’améliorer la qualité des votes, faire participer les électeurs à toutes les opérations de vote, à prévenir et gérer les conflits en véhiculant les messages de paix et de cohésion sociale», précise le même document.
C’était une occasion pour que Charlotte Lula, maire adjointe de Kikwit, puisse éveiller la conscience des structures de la société civile à cet effet.
«Veuillez noter que lors des élections il y a toujours des contestations et des tensions, des gens crient à la tricherie, à la fraude etc. Nous voulons un processus électoral où le peuple s’implique. C’est pour cela que je demande au RECIC une sensibilisation de grande envergure à la base pour une gouvernance participative», a déclaré la Maire adjointe.
Lors d’une mini-conférence de presse, Rayomond Kitako, chef d’antenne du RECIC – Kiwilu y est revenu avec force détail. A la question de savoir la motivation qui a incité le RECIC à initier cette activité, Kitako a été clair.
«Depuis plus d’une décennie la RDC s’est investie dans le processus de sa démocratisation qui constitue la voie au développement durable. Il y a eu l’organisation de trois échéances électorales 2006, 2011 et 2018. Mais, pendant l’organisation de ces processus électoraux, et après proclamation des résultats provisoires par la CENI, définitifs par la cour constitutionnelle, les voix se sont élevées et plusieurs manifestations ont été organisées », a-t-il fait savoir.
Quant à elle, Delphine Ntanga, cheffe d’antenne CENI Kikwit a fait un état de lieu du processus électoral dans sa juridiction. Pour sa part Roger Masawu, chargé des programmes a présenté le contenu du projet de sensibilisation.
Formation de plus de 40 ‘’animateurs de terrain’’
Afin de mener à bien ces activités de sensibilisation de la population à la base, le RECIC a organisé un ‘’atelier de mise à niveau’’ qui s’est déroulé hier à l’IFAK (Institut facultaire de Kikwit).
Il s’agissait de renforcer les capacités des animateurs de terrain sur le ‘’rôle et la mission d’un animateur de terrain’’ ; ‘’la CCC (Communication pour le changement de comportement) et ses composantes’’ ; ‘’l’approche en matière de la communication pour le changement de comportement’’ ; ‘’quelques techniques pour la CCC’’…
Il sied de signaler que cet atelier de mise à niveau a permis aux animateurs de terrain de faire des exercices pratiques afin d’assimiler les matières reçues.
L’Université Catholique du Congo, UCC, a officiellement clôturé, lundi 31 juillet 2023, l’Année Académique 2022-2023. Dans son discours, l’Abbé Léonard Santedi, Recteur de l’Université, a fait étalage de quelques réalisations entreprises au cours de l’année Académique. Une cérémonie marquée notamment, par la proclamation des résultats par faculté et collation des grades académiques mais également l’admission à l’éméritat de trois professeurs.
A en croire l’Abbé Léonard Santedi, cette année académique était placée sous le signe de la Fraternité, une orientation donnée par Monsieur Marcel Utembi, grand chancelier de l’Université. C’est dans ce contexte qu’il a indiqué que le travail a été fait en synergie «afin d’honorer les orientations données par Monsieur Marcel Utembi, notre grand chancelier qui, à l’ouverture de cette année académique, a rappelé que la bonne santé de notre université réside dans un travail concerté mené en toute fraternité, solidarité et complémentarité avec franche collaboration et respect mutuel».
L’édition 2023 de la soirée Election Miss Francophone Afrique aura bel et bien, ce dimanche 6 août à l’Hôtel Memling, à Kinshasa. Cet événement consacré à la promotion de la beauté féminine africaines et aux valeurs de la francophonie connaîtra la participation d’une dizaine des candidates venues des différents pays africains. La quintessence du projet Miss francophone, l’organisation de la soirée et la particularité de cette énième édition sont les angles développés par son initiateur Dechris Kabeya alias ‘‘Dechris Business’’, au cours d’une interview exclusive accordée au journal La Prospérité. Le patron de ‘‘Dechris Business Agency’’ a saisi l’occasion pour exprimer son indignation vis-à-vis du gouvernement congolais qui n’a apporté qu’une caution morale, comme soutien à l’organisation. Et pourtant, ce concours Miss francophone Afrique constitue un événement de taille pour auréoler la clôture des 9èmes Jeux de la Francophonie dont les lampions vont s’éteindre également dans la même soirée dominicale dans la Capitale congolaise. Découvrons le promoteur de Miss Francophone Afrique :
La Prospérité : Pouvez-vous expliquer brièvement l’histoire de l'élection Miss francophone Afrique ?
DECHRIS KABEYA : Le projet Miss Francophone Afrique a été créé en 2002. C’est une initiative de votre humble patriote congolais, Dechris Kabeya Tupemuni, qui est également le créateur de la toute première et la plus grande agence de formation et encadrement des mannequins en République Démocratique du Congo. Dechris Business Agency qui existe depuis 1989, est la structure organisatrice de l’Election Miss francophone Afrique à Kinshasa. La première édition de la soirée gala Miss francophone s’est déroulée en 2005 à l’Hôtel Intercontinental avec comme lauréate Christelle VUANGA, actuellement Députée nationale. L'élection Miss Francophone Afrique a pour objectif de mettre ensemble les filles des pays francophones d'Afrique. Son but est de promouvoir les valeurs féminines, la culture, la démocratie ainsi que la langue française.
La Pros : Quelle est la particularité de l'édition 2023 ?
DK : La particularité de cette édition, est que nous avions voulu l'organiser en marge des 9 èmes jeux de la Francophonie afin de lier à l'utile à l'agréable. La soirée Election Miss francophone Afrique est confirmée pour le dimanche 6 août 2023 au salon Virunga de l'hôtel Memling. Elle intervient en marge de la clôture des Jeux de la Francophonie. Toutes les dispositions sont prises pour accueillir cette compétition qui va permettre au continent de découvrir la plus belle femme de la beauté francophone de l’année. Outre l’élection des candidates, il y a un défilé de mode et une exposition touristique et culturelle. La soirée sera agrémentée par les groupes musicaux traditionnels et modernes de la RDC.
La Pros : Combien de nations vont participer à cette édition à Kinshasa ?
DK : Nous aurons une dizaine de pays, notamment : L'île de Mayotte, le Congo Brazzaville, la RDC, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Mali, il y a deux candidates Ougando-congolaise, ainsi qu'une belgo-congolaise. Dans l’ensemble, 18 candidates au total vont concourir pour la couronne. La République Démocratique du Congo est majoritaire en tant que pays organisateur.
La Pros : Quelle est la cagnotte réservée à la lauréate qui remportera la couronne ?
DK : S’agissant de la récompense, je vous souligne qu’il y aura plusieurs cadeaux surprises pour la fille qui sera élue Miss francophone Afrique 2023. Chaque sponsor va proposer et dévoiler son cadeau avant le verdict final au cours de la soirée. A part ça, le comité organisateur offre une enveloppe d’argent en espèce dont le montant est équivalent à 1000 dollars américain pour chaque édition ; Outre les différents cadeaux, la Miss participera à une compétition internationale de beauté aux Etats Unis d'Amérique. Tandis que la première dauphine participera à l'élection Miss panafricaine NAIADES au Bénin.
La Prospérité : Quel est l'apport du gouvernement congolais à l'organisation de cette soirée ?
Dechris Kabeya : Aucun soutien de l’Etat congolais. Je peux dire jusque-là rien ! A part la caution morale comme toujours. Nous avons entrepris des démarches auprès des autorités de tutelle mais en vain. Nous avons décidé de nous contenter de nos propres moyens bien qu’ils soient maigres afin de défendre et promouvoir la culture, le tourisme et les valeurs féminines de notre pays. Donc, je vous assure que la soirée va bien se passer. Merci à tous les partenaires privés et sponsors qui ne cessent de nous accompagner dans l’avancement de ce projet.
Propos recueillis par Jordache Diala
Chaque année, en République démocratique du Congo, l’on célèbre, le 1er août, la journée dite commémorative des morts et des parents. Cette journée vise notamment à rendre hommage aux êtres disparus. C’est aussi une occasion pour ceux qui n’ont pas connu ceux qui ont vécus au paravent, de faire honneur à leur mémoire. A Kinshasa, cette journée est perçue comme un rassemblement des familles pour honorer les défunts.
Pour certains, la journée du 1er août vise à laisser une trace de leur passage sur terre pour faire comprendre aux autres que malgré la disparition, il faut toujours prendre soin de ceux qui ont quitté la terre des hommes et, aussi, de penser à soi-même, à sa vie sur terre.
Après la visite des familles dans des cimetières, plusieurs avis ont été partagés notamment de ceux qui pensent qu’il y a une négligence au niveau de l’emplacement des tombes. Certains estiment également, ici le cas du cimetière de la Gombe, qu’il n’existe plus aucun passage laissé pour la circulation au sein du cimetière, ce qui oblige les personnes voulant visiter le cimetière de marcher sur le tombe des cadavres, ce qui est considéré comme un manque de respect.
Certaines tombes devenus presque impossible d’identifier par manque d’entretient, d’autres abandonnées et certaines en état de délabrement total, dû à l’abandon.
Ketsia Mbala
Le 1er août est généralement connu comme une journée réservée à la commémoration des morts et des parents partout dans le pays. Aujourd’hui, cette journée revêt de plus en plus une signification multidimensionnelle, car étant vue sous différents angles : dimension spirituelle ; culturelle ; sociale et scientifique.
Si pour certains, le 1er août est une journée douloureuse parce que consacrée en souvenance des proches disparus, pour les autres, par contre, cette journée est une occasion de joie et de reconnaissance à manifester à l’endroit des parents. D’un côté, ça se fête avec de larmes aux yeux, la douleur et la tristesse au cœur, la mémoire remplie de bons comme mauvais souvenirs lorsqu’il faut se souvenir des illustres disparus, d’un autre, c’est la joie de voir encore en vie, les parents dont l’amour est illimité.
Ce qui logiquement revient à dire, à tout point de vue, que la perception de cette journée n’est pas universelle, surtout lorsqu’il faut dire que ça dépend d’une culture à autre, d’un groupe d’individu à un autre et selon les croyances respectives.
En RDC, le 1er août, suivant la culture congolaise, les gens se rendent dans des cimetières pour nettoyer les tombes de leurs proches disparus, pleurer et passer des moments de recueillement ,…
Et du cotés croyances, certains s’y rendent pour faire des prières pour le repos des âmes de leurs regrettés frères, sœurs, pères … et il y’ a ceux qui y vont pour faire des rituelles selon la croyance qu’ils apportent a leurs coutumes…et ce, en dépit de la joie pour la fête des parents.
Lesline Kapinga
Le 1eraoût est considéré comme une date dédiée aux morts et aux parents. Les cimetières congolais sont envahis par des familles qui viennent redorer l’image des tombes de leurs proches ou autres membres de familles. Cette journée du 1er août est également dédiée aux parents vivants ou morts.
Dans cette journée fériée sur toute l’étendue de la RDC, les marchés, entreprises… sont fermés. Il n y a pas d’engouement dans les principales artères de la capitale. Une journée déclarée chômée et payée sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. Telle a été l’atmosphère en cette première journée du mois d’aout à Kinshasa à l’occasion de cette fête des morts et des parents.
Des milliers de Congolais se sont recueillis devants les tombes des êtres chers dans différents cimetières de la ville province de Kinshasa. Aux cimetières de Gombe, de mbeseke, sans fil,… les familles s’y rendent pour témoigner leur amour et attachement aux illustres disparus. Certains Kinois pleurent avnt d’assainir les tombes des personnes décédées. D’autres postent des publications sur les réseaux sociaux pour une consolation mutuelles entre ceux qui souffrent.
Dans notre descente au cimetière de la Gombe, nous avons vu de nombreuses personne entretenir les tombes avant de rendre hommage de leurs proches. Des avis collectés sur les lieux, les uns affirment que la journée du 1er août est une journée dédiée à la commémoration des personnes chères. Ce qui explique leur présence en ces endroits pour ne pas déroger à la tradition.
Pour commémorer la mort de ces êtres si chers, il faille assainir la tombe où ils reposent désormais. Les témoins rencontrés sur place avouent que c’est un moment où ils ont la possibilité de se connecter avec nos défunts, de dialoguer, d’adresser leurs prières et requêtes pour espérer un changement dans leur vie. Car, soulignent-ils, même si on ne les voit plus physiquement, ils vivent et demeurent dans nos cœurs.
Ils ont recouru à cet adage : « Les morts ne meurent jamais, ils continuent de vivre par less souvenirs que nous chérissons ».
Parfaite Tshi-Nzita
*C’est dans le cadre de la matérialisation de l’axe « Béton » de la vision du Chef de l’Etat que le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo a inauguré, le week-end dernier, le splendide bâtiment de deux niveaux abritant quarante (40) locaux construit sur fonds propres de l’Office Congolais de Contrôle à Kasindi/Lubirha, dans le Nord-Kivu. Bravant l’insécurité qui sévit dans cette partie de la République Démocratique du Congo avec les incursions intempestives des ennemis de la République notamment, les ADF et les M23, le DG Tshimanga et la délégation qui l’a accompagné, ont foulé le sol de Kasindi à la frontière congolo-ougandaise, le samedi 26 juillet 2023 aux environs de 10 heures, après un parcours de plus de 673 km par route.
Accueilli à son arrivée par le Directeur Provincial de l’OCC/Nord-Kivu, M. Albert Nzinga, par le Chef de détachement, Paulin Kasereka, des cadres et agents de l’OCC, des autorités politiques locales, les membres de la Société Civile ainsi que les opérateurs économiques de Beni, le Directeur Général et sa suite ont entrepris leur séjour par la visite de certains services de l’Etat érigés à la frontière congolo-ougandaise, question de s’imprégner du fonctionnement de ces différents services.
Ensuite, s’en suivra une propension sur l’artère principale de Kasindi, qui conduira le Dr Etienne Tshimanga Mutombo et sa suite jusqu’au niveau du nouveau bâtiment de l’Office Congolais de Contrôle qui va abriter les laboratoires modernes de l’Office.
Le nœud de la cérémonie a été l’inauguration de ce beau bâtiment de l’OCC qui domine toute la cité de Kasindi. L’objet social de l’OCC consistant en l’évaluation de conformité en tant que tierce partie, la protection sanitaire de la population congolaise par, en l’occurrence l’inspection, la certification, les essais ou analyses et la métrologie, en se référant aux standards nationaux, régionaux et/ou internationaux.
Ce joyau abritera les laboratoires des essais physico-chimique et microbiologiques pour la sécurité alimentaire, les essais techniques des matériaux de construction à utiliser par les congolais et les congolaises dans les différents chantiers en construction et les contrôles techniques des véhicules importés par cet axe de la République afin de s’assurer de la bonne qualité des engins entrant dans notre pays.
Le DG de l’OCC a souligné que les laboratoires de Kasindi inaugurés un atout majeur dans le développement socio-économique du territoire de Beni et spécialement Kasindi. Ils répondront à trois exigences principales, à savoir : la main d’œuvre qualifiée à travers un personnel formé conformément aux exigences requises ; l’infrastructure adéquate et moderne ; les équipements modernes, dont une partie est déjà installée ; les équipements modernes dont une partie est déjà sur place et le dernier lot, le plus conséquent, sera livré à Kasindi, le 25 août prochain.
Le Dr Etienne Tshimanga s’est félicité de la matérialisation de la vision du chef de l’Etat qui vise le développement de la RDC. Selon lui, ces laboratoires vont permettre à l’office de bien protéger la population au travers le contrôle des produits destinés à l’importation et à l’exportation, à la certification, à la qualité des produits et d’autres missions régaliennes dévolues à l’Office Congolais de Contrôle.
Le Directeur provincial de l’OCC/Nord-Kivu, Albert Nzinga est quant à lui, revenu sur les objectifs assignés à l’office et a profité de l’occasion pour remercier tous ceux qui ont accompagné ce projet notamment le Directeur Général Etienne Tshimanga dont la bravoure n’est plus à démontrer et qui n’a pas hésité à venir inaugurer cette infrastructure malgré l’insécurité qui règne dans cette partie de la République Démocratique du Congo et le Chef d’Agence.
L’homme le plus heureux du jour a été le Chef de détachement de Kasindi, Paulin Kasereka. Ce dernier a remercié la Direction Générale pour avoir mis tous les moyens possibles afin que son Détachement se dote d’un cadre de travail digne et répondant aux standards internationaux et Son Excellence M. le Président de la République pour tous les efforts entrepris pour bouter hors d’état de nuire les ennemis de la République.
Après l’étape de Kasindi, Le Directeur Général de l’OCC et sa suite ont repris le bâton de pèlerin pour Goma, Chef-lieu de la Province du Nord-Kivu. A sa descente d’avion, il a été accueilli par les agents et cadres de l’OCC/Goma. Après ses formalités d’accueil, la délégation a pris le chemin du gouvernorat où le Dr Etienne Tshimanga Mutombo est allé présenter ses civilités au Gouverneur Militaire, le Général Constant Ndima.
Le N°1 de l’Office Congolais de Contrôle s’est ensuite rendu au siège de la Direction Provinciale du Nord-Kivu pour une causerie morale avec les agents et cadres, suivi d’une visite des locaux, question de palper du doigt les conditions de travail des agents de cette direction provinciale.
Au lendemain de sa visite de travail à Goma, le Dr Etienne Tshimanga s’est entretenu avec le staff dirigeant de l’OCC/Nord-Kivu, la Délégation Syndicale, le Comité des femmes, les veuves et orphelins des agents décédés, l’association des déclarants en douane et d’autres personnalités politico-administratives.
C’est au terme de ces échanges que le Dr Etienne Tshimanga a pris son avion pour regagner Kinshsa satisfait d’avoir donné à l’OCC/Kasindi ses lettres de noblesses.
La Pros.
De la musique à la gouverne du secteur culturel et artistique, tel est le « shift » que connait Didier Masela Ndudi depuis sa nomination, le 8 juillet dernier par Ordonnance Présidentielle, aux fonctions de Directeur Général adjoint au Fonds de Promotion Culturelle. En effet, dans l’après-midi du jeudi 27 juillet 2023, il accédait aux rênes de ses nouvelles responsabilités en succédant, conformément aux programmes protocolaires établis, aux prises des fonctions du Docteur Emmany Dioko et Barbara Kanam Mutund respectivement, Président du Conseil d’Administration et Directrice Générale de cette structure. Ce jour-là, il a réitéré sa détermination à œuvrer d’arrache-pied pour l’instauration du dialogue et de l’unité devant concourir au progrès de ladite structure. Rassurant de sa ferme volonté à réaliser des changements profonds pour le bien-être des agents et cadres du Fonds de Promotion Culturelle, Didier Masela a, dans la foulée, sensibilisé ses administrés à s’armer de courage, de détermination et d’esprit de sacrifice pour affronter et surmonter les défis de l’heure. In extenso, lisez l’intégralité de son mot de circonstance lu en présence de Barbara Kanam Mutund, Directrice Générale.
Mot de circonstance de Didier MASELA, Directeur Général adjoint au Fonds de Promotion Culturelle
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Nous voudrions, dès l’abord, exprimer notre gratitude à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, le remercions pour nous avoir investi de sa confiance.
Maintenant que les Institutions de la République nous confient cette lourde charge, nous acceptions de l’assumer avec responsabilité, amour de la patrie en nous employant à réaliser des changements profonds pour le bien-être des agents et cadres de la population qui nous sont échus en partage.
En ce moment où tous les regards sont tournés vers nous, nous tenons à souligner ensemble, sans exclusion, de nous armer de courage, de détermination et d’esprit de sacrifice pour affronter et surmonter les défis de l’heure.
A ce titre, nous allons œuvrer pour un modus operandi qui privilégie le dialogue et l’unité pour le progrès de notre Structure, dans l’esprit l’orientation du Chef de l’Etat à qui nous rendons un vibrant hommage.
Sur ce, nous invitons tous les acteurs à se joindre, sans réserve, à nous pour la poursuite des efforts consentis par nos prédécesseurs, pour améliorer davantage, par le travail, des conditions de vie de nos unités.
Ainsi, pour une grande intégration, nous tenons à désigner nos prédécesseurs en qualité de personnes ressources de choix qui nous aideront, par leur expertise, en vue d’arriver à des solutions promptes et idoines dans le respect des textes qui nous régissent.
Nous saluons la sérénité et le courage dont ils ont fait preuve pendant les heures difficiles que traverse notre Nation et d’avoir porté les actes de haute portée socioculturelles pour ce faire.
Pour terminer, nous vous appelons à l’unité, au dialogue et à la confiance dans l’avenir.
Que Dieu, Maître des circonstances, bénisse notre pays et protège notre Structure.
Nous vous remercions.