Le synode national, organe de l'Eglise du Christ au Congo a exhorté la Commission Electorale Nationale Indépendante à privilégier les mécanismes de décrispation en vue de créer la confiance entre parties prenantes au processus électoral pour garantir un climat apaisé dans le déroulement des opérations en cours et a encouragé les acteurs politiques à transcender leurs différences, à éviter les discours de haine et d'exclusion et à favoriser l'esprit de tolérance afin d’éviter une crise électorale au pays. Réuni en 19e session ordinaire et élective du 6 au 13 août courant au sein de la cathédrale du premier centenaire protestant sous le thème “le réveil de l'Église dans une société de crise”, le synode s’est exprimé sur les enjeux de l'heure en République Démocratique du Congo.
Parmi les points abordées, il y a entre autres:
Sur le plan sécurité et humanitaire, le synode a encouragé le gouvernement à continuer à renforcer les capacités logistiques et tactiques des forces armées en vue de restaurer la paix et la sécurité sur toutes l’étendue du territoire national ainsi qu’à mutualiser les efforts pour assurer une prise en charge humanitaire adéquate à la population déplacée et aux familles sinistrées pour créer des conditions favorisant les retours des déplacés dans leur village d'origine. Il a également invité le parlement à faire avancer l'agenda de la mise en œuvre effective de la justice transitionnelle en RDC.
Le Synode a interpellé la communauté internationale et, partant, le Conseil de sécurité des Nations Unies, l'Union européenne, l'Union africaine, les organisations sous-régionales, et d'autres Etats amis de considérer la gravité des crimes de masse perpétrés contre la paisible population inoffensive et à prendre des sanctions sévères contre leurs auteurs.
S’adressant au peuple congolais, il lui a demandé de rester mobilisé afin de défendre l'intégrité du territoire national et d'empêcher toute tentative de balkanisation du pays.
Sur le plan socio-économique, il a demandé au gouvernement de renforcer le contrôle des mécanismes de mobilisation des recettes et de rationalisation des dépenses aux fins d'assurer une bonne gouvernance et de réévaluer son agenda sur la lutte contre la corruption. En outre, il a attiré l'attention du gouvernement sur plusieurs cas d'esclavage moderne qui s'installe dans certaines entreprises publiques et privées.
Concernant le processus électoral, le synode protestant a réitéré l'engagement pris à sa 18e session extraordinaire de 2019 d’assumer sa responsabilité de renforcer l'État de droit démocratique en soutenant son projet programme dénommé "tolengele maponami 2023. Enfin, il a encouragé les filles et les fils protestants convaincus de leur vocation à servir l'État à s'organiser pour battre campagne afin d'être élu à différents niveaux de la compétition électorale.
Sur le plan politique, il a demandé au président de la République, “conformément à ses prérogatives constitutionnelles sur pied de l'article 69 à prendre des initiatives susceptibles de garantir par son arbitrage l'unité nationale et la collaboration harmonieuse entre les institutions du pays et le peuple à l'approche des élections des décembre 2023” et a pris l'engagement en toute responsabilité d'approcher le président de la République, le parlement et les acteurs politiques ainsi que la société civile en vue de soumettre ses propositions visant à trouver des solutions sur les défis sécuritaires, politiques et électoraux de l'heure.
Sur le plan diplomatique, il a encouragé l'État congolais à préserver le nouvel élan diplomatique dans les rapports avec des organisations internationales et a exhorté celui-ci à développer d'autres mécanismes de la diplomatie parallèle en collaboration avec les institutions ecclésiastiques et sociales ayant une renommée internationale pour renforcer les capacités de plaidoyer et lobbying de la RDC.
Sur le plan environnemental, il a salué le leadership des autorités congolaises en matière de protection de l'environnement.
Déborah Nitu
All Stories
La structure Talent d’Entrepreneuriat, en collaboration avec la Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs du Congo (FNJEC), a organisé jeudi 10 août 2023, dans la grande salle de conférence du centre culturel Boboto, la cérémonie de clôture de la première édition de la formation gratuite de 2000 jeunes, sur l’entrepreneuriat pratique, dans plusieurs domaines. A cette circonstance, des brevets ont été remis à tous les jeunes ayant participé à cette formation.
Dans son allocution, le coordonnateur de la structure Talent D’entrepreneuriat, Jordan Nakomo a rappelé à l’auditoire que cette formation basée sur l’entrepreneuriat pratique des jeunes, a touché essentiellement quatre secteurs, entre autres, la transformation, l’agro-alimentaire, l’esthétique et le numérique.
Dans cette perspective, il a fait noter : « la première édition de cette présente qui se clôture aujourd’hui, a poursuit un but fondamental, celui de donner aux jeunes des outils nécessaires, pour transformer leurs idées en projet concret », souligne-t-il. Et de continuer : « nous croyons fortement à votre savoir et capacité d’apporter des solutions innovantes aux défis auxquels la société est confrontée ».
Selon lui, l’entrepreneuriat est bien plus que simple activité commerciale ; un voyage rempli des opportunités et défis. « L’entrepreneuriat est aussi une voix qui demande du courage, de la créativité et une vision claire », fait-il savoir.
Pour sa part, le Directeur technique de l’Office National de l’Emploi (ONEM), M. Eric Ngomba, dans son speech, a présenté aux enseignants, enseignés et à tous les participants les avantages de l’ONEM. Il s’est beaucoup martelé sur la perception de l’ONEM chez les congolais. Il a balayé dans la tête de tout un chacun, les effets dormeurs qui traînent une forme de cacophonie et de la polyphonie dans la mémoire de citoyen, afin de mettre une traçabilité correcte et fiable sur la notion de l’ONEM dans l’espace public. « L’ONEM n’est seulement pas un lieu où on remet aux gens les cartes de chômeurs mais, elle est l’intermédiation entre ceux qui cherchent l’emploi et ceux qui ont l’emploi. L’ONEM est là pour orienter toute personne qui cherche une occupation d’emploi et sert à accompagner les individus à la technique de la recherche d’emplois, parce que, l’ONEM connait la réalité des entreprises », dit-il. Notamment, il a encouragé les jeunes à développer en eux le sentiment juste et motivé de la recherche d’emploi, car dit-il, tout commence par un petit effort et au fur et à mesure l’homme met du sérieux à ce qu’il fait, son projet et sa détermination connaîtra du succès.
Pour Donel Ndekika, l’un des formateurs de cette première édition, il a encouragé les jeunes à continuer à apprendre éternellement, pour devenir une référence pour les autres générations à venir. D’après lui, pour devenir grand, il faut concilier les théories apprises à la pratique, pour que le taux de chômage diminue dans la ville de Kinshasa.
Saisissant cette occasion, le coordonnateur de la Fédération Nationale de Jeunes Entrepreneurs du Congo, Victor Musumbu, a félicité les organisateurs et formateurs pour avoir outillé les apprenants, sur le savoir-faire, l’efficacité, l’efficience, la qualité, la performance, etc. Pour lui, cette formation est un processus continuel qui doit viser la transformation complète des jeunes en matière de l’entrepreneuriat.
Devant une foule en liesse, ce dernier a procédé à la remise de brevets à 2000 jeunes ayant participé à la première édition de la formation gratuite sur l’entrepreneuriat pratique dans plusieurs domaines. Tenant toujours son micro, Victor Musumbu a annoncé de façon officielle, la tenue de la deuxième édition de la formation gratuite de 5000 jeunes sur l’entrepreneuriat pratique dans les jours à venir.
Hénoc Akano
Après recherches et études approfondies menées sur l’insécurité grandissante dans l’Est de la RDC, l’institution de recherche ‘’Pole Institute’’ a organisé une conférence débat axée sur l’avenir de l’état de siège, suivant la solution du maintien, de la requalification et de la levée. Le rendez-vous a eu lieu le samedi 12 août 2023, dans la salle culturelle Boboto, en présence des étudiants et d’autres invités devant qui l’on a présenté les résultats de cette étude.
‘’Pole Institute’’ est un centre de recherche œuvrant à Goma. Il mène les études sur les faits dans leur globalité, afin de donner les différents scénarios qui peuvent découler sur l’une ou l’autre décision qui peut être prise par les autorités, souvent de conception politique pour apporter l’éclaircissement à l’opinion publique notamment, aux étudiants.
Pour cette session, ‘’Pole Institut’’ a porté son choix sur l’institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC), enfin de faciliter la compréhension sur ce qui se pose comme problématique. Puisqu’il s’agissait de l’IFASIC, le professeur Jean-Chrétien Ekambo, dans son exposé ‘’Etat de siège, état de l’opinion’’, a relevé que l’état de siège est comme un miroir de la santé sécuritaire du pays, qui affecte des relations avec les Etats voisins mais aussi il réveille les velléités interocéaniques attribuées au territoire étatique congolais. En ce qui concerne la requalification de l’état de siège, le professeur Ekambo pense que cela est souhaitable puisque il résout un problème conjoncturel.
«L’état de siège résout un problème conjoncturel. Nous sommes dans l’insécurité depuis quelques années après avoir connu un moment d’accalmie. Mais, je voulais qu’on dépasse la situation conjoncturelle pour aller en profondeur de manière structurelle. Tant qu’à côté de notre pays nous avons des Etats qui participent à cette guerre par la volonté des autres Etats beaucoup plus puissants et qui pensent que notre pays n’est qu’une réserve ou un réservoir où l’on peut puiser des richesses sans contre partie, puisque si nous résolvons le problème de l’Etat de siège, rien que parce qu’il y a eu un problème d’insécurité au Nord-Kivu ou en Ituri, c’est parce que nous nous disons demain ça pourra être dans les Etats qui sont autours du Katanga et après-demain ça pourra entre les Etat qui sont autour de Inga. Donc, étant un pays qui a des richesses convoités à gauche et à droite, nous devons toujours nous préparer à une culture de défense par rapport à ceux qui ne veulent pas nous traiter de manière amicale», a déclaré le professeur EKAMBO qui estime, plus loin, que de manière structurelle, la RDC doit réaliser qu’elle est entourée de ses ennemis qui cherchent à lui dépouiller de toutes ses richesses.
A son tour, M. David Kalenda, directeur de communication de Pole Institute, a par ailleurs estimé que la perception de l’état de siège a changé puisque les populations attendaient qu’il y ait la disparition des groupes armées pour maintenir la paix et la sécurité dans toute l’étendue de ces deux provinces. Mais, il signale que cette étude menée au Nord-Kivu où 80% de la population ne veulent plus que l’Etat de siège soit maintenu dans son état actuel, les résultats de cette étude donne que la majorité demande sa requalification ou sa levée.
Eunice Maleka
Les églises locales s’accroissent d’une manière démesurée dans la ville- province de Kinshasa. Tellement nombreuses qu’elles deviennent ingérables au point de créer un désordre au sein de différentes communautés.
Au cours d’une ronde effectuée dans divers secteurs, quartiers, communes de Kinshasa, il y a lieu d’affirmer que la République Démocratique du Congo est ancrée dans le christianisme. C’est la plus importante des religions, l’étendue de la ville congolaise compte des milliers d’églises de réveil un peu comme des partis politiques, « les temples » se multiplient aux 4 coins de la capitale dans toutes les communes et avenues. La Constitution consacre le caractère laïc de l’Etat congolais depuis 1974. Mais ce phénomène devient un véritable fléau de société.
L’église est une entité qui réunit des croyants pour prêcher la bonne nouvelle pour le salut du monde. Mais cette prolifération observée notamment où plusieurs assemblées de Dieu se chevauchent notamment dans le cas du Quartier sans / Fil, commune de Mont-Ngafula.
D’autres facteurs sont à prendre en compte. Selon M. Lubaki, chef du quartier de Mitendi, son entité est constituée de plus ou moins 15 avenues. Dans chacune d’elles, on y trouve de différentes cellules de prière. La création d’une église part de l’appel de Dieu pour les uns. Tandis que, pour d’autres, c’est pour faciliter le rapprochement avec les croyants. Il existe aussi celles-ci qui naissent souvent de dissidence. Dieu aime l’ordre et non le désordre. Cette multiplicité d’églises qui génère maintenant du désordre pour la plupart n’a rien de divinité. Elle se retrouve maintenant dans chaque coin de rue dans la ville de Kinshasa. Sur ce, il y a lieu de conclure que la quête du profit motive l’existence de plusieurs églises. Des facteurs pour mieux l’expliciter ce désordre : d’abord les problèmes socio-économiques, les difficultés liées à la vie, tenant compte de la situation actuelle de la RDC où l’emploi se fait rare, les gens en font une forme de business afin de répondre aux exigences personnelle et économique.
Selon certains croyants, cette prolifération est un moyen pour d’autre de se retrouver et de répondre à leur besoin économique. La liberté des religions, dans d’autres sociétés est réglementée mais en RDC, chacun est libre de choisir sa religion, la plupart de ces églises ne sont pas reconnue par l’Etat, elles sont sans enregistrement comme une ASBL.
La désorganisation de l’Etat est aussi à la base de ces problèmes parce que c’est la structure qui est censée imposer l’ordre dans ce secteur. Tenant compte du silence de l’Etat tout le monde faire ce qui le mieux pour lui. Conséquence : la multiplicité exagérée des églises dans les différents milieux de vie.
Parfaite Tshi-Nzita
La route de Matadi fait face à un sérieux problème de circulation routière tous les jours. Cette route, la nationale N°1, est restée, depuis l’époque coloniale, la seule grande artère bitumée qui mène vers la province du Kongo Central.
Mais, depuis un temps, cette route connait d’énormes embouteillages, mettant en mal la bonne circulation de la population. Surtout dans sa partie comprise de l’entrée Météo et Lalu au quartier Binza Delvaux, et l’entrée de l’Université Pédagogique Nationale. L’arrêt Kindu au quartier Binza UPN, l’arrêt Wenze Badiadingi et le Rond-Point triangle, l’entrée camp PM à Matadi Kibala ne sont pas épargnés par ces bouchons.
Chaque jour, cette route est envahie par des véhicules, des motos qui avancent à pas de tortue. Certains conducteurs impatients roulent à sens inverse, des multiples bandes se forment et la situation se complique davantage. Plusieurs personnes arrivent à leurs lieux de travail avec un grand retard, même après avoir quitté leurs maisons un peu tôt.
Il existe également à côté de ce phénomène inquiétant, la présence des camions poids lourd transportant les marchandises en provenance du Kongo Central.
Se rendre à Matadi est devenu, actuellement, un véritable casse-tête pour les voyageurs qui sont obligés de se mettre en route en avance d’au moins 5h ou 6h pour ne pas s’embrouiller avec des embouteillages.
Au cours de notre descente effectuée au niveau de Matadi-Mayo, Wenze Badiadingi et Binza Delvaux, les conducteurs trouvés sur place ont indiqué que cette situation est due aux absences des routes secondaires. En dehors de ça, les conducteurs ajoutent que le manque de courtoisie routière est aussi à la base et le non-respect du code de la route.
« Il y a un manque de courtoisie totale entre les chauffeurs qui se bousculent pour se faufiler en essayant de se créer un chemin. Même les chauffeurs personnels entrent dans le même rythme », a affirmé un conducteur.
« Je crois que c’est plus un problème des chauffeurs que d’embouteillages, parce que ceux qui créent vraiment l’embouteillage ce sont les chauffeurs », a-t-il renchéri.
Tegra N’kudi
La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, regorge beaucoup de talents artistiques et culturels. Cependant, de nombreux talents sont perdus par manque d’encadrement et accompagnement. C’est dans ce contexte que le projet "Mwindeurs crossroads" a été lancé par quatre différentes structures notamment, la SADEK Kinshasa, représentée par Elyse Mupa. Cette dernière a laissé entendre que ce projet se veut un cadre idéal pour pousser les jeunes congolais aux arts culturels. Ainsi, elle a invité les femmes à aimer les arts, les sports et les cultures.
Prenant la parole en présence de Malafi Niamba, Elyse Mupa représentante de la SADEK Kinshasa, l’une des structures qui ont lancé le présent projet, a indiqué que, l'art et la culture jouent dans toute société un rôle particulier. Et dans ses efforts, ils visent à réduire la pauvreté et les inégalités. «Il s’avère qu’aujourd’hui, les gens négligent un peu la culture, les arts et les sports. Ils ne se donnent plus assez, mais ceux qui se donnent n’ont pas de projet concret ; ils veulent seulement à l’international mais après cela, ils n’ont aucune suite favorable. C’est dans ce contexte que nous avions voulu d’abord les motiver, encourager à aimer l’art culturel mais aussi à s’imprégner du projet », a-t-elle signalé, avant toutefois d’ajouter que, l’art et la culture sont des instruments au service de la liberté d’expression, de la promotion de la paix et du développement durable.
Par la suite, Elyse Mupa, a signalé que ce projet est basé sur 19 formations qui seront organisées dans le district de la Tshangu, singulièrement dans la commune de N’djili. A l’en croire, cette occasion se veut aussi un cadre de faire comprendre aux différentes personnes qui vont prendre part à cette formation, l’importance de l’art culturel : « Par rapport à notre structure, nous savons très bien qu’aujourd’hui dans l’art culturel ce sont plus les hommes qui se lancent plus que les femmes. Ainsi, nous avons voulu encourager les femmes à aimer les arts, les sports et les cultures », a fait savoir Elyse Mupa.
En gros, le projet "Mwindeurs crossroads" est un réseau de quatre structures, dont il a ouvert ses rideaux depuis samedi 12 août 2023, et ira jusqu’au 19 septembre 2025. Il a pour objectif primordial d’organiser un cadre d'apprentissage et partage sur les différents métiers du secteur culturel pour le développement communautaire, où les jeunes artistes et femmes de la commune de N'djili bénéficient d'une série de 19 formations sur les langues de civilisations étrangères, l'administration et gestion de projets communautaires, communication marketing ainsi que la créativité artistique.
Ronsard Malumalu
L’Ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, a lancé la semaine du film chinois le vendredi 11 août dans la salle Ciné buzz à Kinshasa. Ponctuée par le discours d’ouverture de Zhao Bin et la projection du film, la cérémonie d’ouverture a marqué le début d’un partage culturel riche, mettant en évidence la culture chinoise, le mode de vie chinois, bref, un présentoir de la Chine d’aujourd’hui.
Pour Zhao Bin, le choix porté sur l’univers cinématographique n’est pas anodin. Dans son mot d’ouverture, il a mis en exergue le pouvoir qu’a le cinéma de non seulement montrer les us et coutumes d’un peuple, mais également d’établir un lien affectif entre celui-ci et les autres peuples. «Le cinéma est une importante plateforme d’échange, une fenêtre pour présenter la culture d’un pays, un outil efficace pour améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples. Les films peuvent avoir un impact dépassant les frontières et toucher la corde sensible dans le cœur des personnes d’horizons différents». Le choix des films à projeter n’est donc pas le fruit du hasard. Pour la cérémonie d’ouverture, le film choisi est « Terre errante », une histoire science-fiction basée sur les impacts du changement climatique qui aurait pousser les humains à mener un vaste projet afin de déplacer la Terre pour la sortir du système solaire ; la Chine voulant se positionner comme un acteur des Idées vertes a donc porté le regard sur ce film qui montre leur engagement à lutter pour la survie de la Terre. Le film met également en scène une famille, déchirée par cette lutte, mais pleine des valeurs essentielles pour les Chinois, à savoir : l’esprit de sacrifice, le travail, le respect des aînés, le sens de l’engagement, le courage et la sacralité de la famille et de la Nation ; un cocktail détonnant pour le public présent. Le film met également en avant le développement de l’univers cinématographique chinois, comme l’avait promis Zhao Bin.
Le début de cette aventure remonte à mars dernier, lorsque « le président chinois avait lancé l’initiative pour la sinisation mondiale, qui consiste à renforcer les échanges et la coopération entre son pays et les autres en matière des sciences humaines, à enrichir le contenu des échanges, à établir les canaux de coopération, à promouvoir la compréhension et l’affinité entre les peuples.
Deux mois après la visite de Fatshi en Chine, les deux parties ont publié une déclaration conjointe qui élève les relations entre la Chine et la RDC au rang de partenariat stratégique global et de coopération qui certainement ne peut se réaliser sans un rapprochement entre le peuple congolais et le peuple chinois. Ainsi, de nouvelles opportunités sont offertes à la coopération sino-congolaise , j’espère que la semaine du film chinois aura modestement servi cette cause noble de ce rapprochement entre les deux peuples et qu’au bout de cette semaine, le peuple congolais pourra s’ouvrir à la Chine, se familiariser et j’espère également que cette semaine du film chinois aura contribuer à enrichir la vie culturelle à Kinshasa et à renforcer l’intimité et l’amitié entre les Kinois et la communauté chinoise à Kinshasa. Je suis convaincu qu’avec les efforts mutuels des deux parties, la coopération culturelle entre la Chine et la RDC connaîtra un bond énorme de développement et comme une forte impulsion aux échanges, aux inspirations mutuelles entre les civilisations», a déclaré Zhao Bin.
Zhao Bin dit avoir reçu certains congolais qui se disaient « impressionnés » par les films chinois diffusés dans certaines chaînes congolaises ; il s’est alors demandé pourquoi ceux-ci ne l’étaient pas en salles ? C’est alors qu’il a décidé de matérialiser cet accord entre les deux présidents par la « semaine du film chinois » qu’il entend bien perpétuer chaque année.
Puisque les échanges culturels ne sont jamais un chemin à sens unique, la prochaine étape pour lui est de dénicher de bons produits cinématographiques congolais afin de les introduire auprès de l’audience chinoise.
Déborah Nitu
L’Ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, a lancé la semaine du film chinois le vendredi 11 août dans la salle Ciné buzz à Kinshasa. Ponctuée par le discours d’ouverture de Zhao Bin et la projection du film, la cérémonie d’ouverture a marqué le début d’un partage culturel riche, mettant en évidence la culture chinoise, le mode de vie chinois, bref, un présentoir de la Chine d’aujourd’hui.
Pour Zhao Bin, le choix porté sur l’univers cinématographique n’est pas anodin. Dans son mot d’ouverture, il a mis en exergue le pouvoir qu’a le cinéma de non seulement montrer les us et coutumes d’un peuple, mais également d’établir un lien affectif entre celui-ci et les autres peuples. «Le cinéma est une importante plateforme d’échange, une fenêtre pour présenter la culture d’un pays, un outil efficace pour améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples. Les films peuvent avoir un impact dépassant les frontières et toucher la corde sensible dans le cœur des personnes d’horizons différents». Le choix des films à projeter n’est donc pas le fruit du hasard. Pour la cérémonie d’ouverture, le film choisi est « Terre errante », une histoire science-fiction basée sur les impacts du changement climatique qui aurait pousser les humains à mener un vaste projet afin de déplacer la Terre pour la sortir du système solaire ; la Chine voulant se positionner comme un acteur des Idées vertes a donc porté le regard sur ce film qui montre leur engagement à lutter pour la survie de la Terre. Le film met également en scène une famille, déchirée par cette lutte, mais pleine des valeurs essentielles pour les Chinois, à savoir : l’esprit de sacrifice, le travail, le respect des aînés, le sens de l’engagement, le courage et la sacralité de la famille et de la Nation ; un cocktail détonnant pour le public présent. Le film met également en avant le développement de l’univers cinématographique chinois, comme l’avait promis Zhao Bin.
Le début de cette aventure remonte à mars dernier, lorsque « le président chinois avait lancé l’initiative pour la sinisation mondiale, qui consiste à renforcer les échanges et la coopération entre son pays et les autres en matière des sciences humaines, à enrichir le contenu des échanges, à établir les canaux de coopération, à promouvoir la compréhension et l’affinité entre les peuples.
Deux mois après la visite de Fatshi en Chine, les deux parties ont publié une déclaration conjointe qui élève les relations entre la Chine et la RDC au rang de partenariat stratégique global et de coopération qui certainement ne peut se réaliser sans un rapprochement entre le peuple congolais et le peuple chinois. Ainsi, de nouvelles opportunités sont offertes à la coopération sino-congolaise , j’espère que la semaine du film chinois aura modestement servi cette cause noble de ce rapprochement entre les deux peuples et qu’au bout de cette semaine, le peuple congolais pourra s’ouvrir à la Chine, se familiariser et j’espère également que cette semaine du film chinois aura contribuer à enrichir la vie culturelle à Kinshasa et à renforcer l’intimité et l’amitié entre les Kinois et la communauté chinoise à Kinshasa. Je suis convaincu qu’avec les efforts mutuels des deux parties, la coopération culturelle entre la Chine et la RDC connaîtra un bond énorme de développement et comme une forte impulsion aux échanges, aux inspirations mutuelles entre les civilisations», a déclaré Zhao Bin.
Zhao Bin dit avoir reçu certains congolais qui se disaient « impressionnés » par les films chinois diffusés dans certaines chaînes congolaises ; il s’est alors demandé pourquoi ceux-ci ne l’étaient pas en salles ? C’est alors qu’il a décidé de matérialiser cet accord entre les deux présidents par la « semaine du film chinois » qu’il entend bien perpétuer chaque année.
Puisque les échanges culturels ne sont jamais un chemin à sens unique, la prochaine étape pour lui est de dénicher de bons produits cinématographiques congolais afin de les introduire auprès de l’audience chinoise.
Déborah Nitu
Initialement instauré pour aider les étudiants à réviser les notes, à travailler et à être à la page par rapport aux leçons enseignées par les professeurs, le système de vente des syllabus ou tout autre fascicule de cours cesse de répondre au besoin pour lequel il est autorisé dans les universités. Selon les constats des observateurs, la vente de syllabus a facilité les mauvaises pratiques qui reposent sur l’omerta et le favoritisme en milieu universitaire.
Ce système pourtant décrié par certains parents, non pour le montent d’argent qu’ils doivent débourser pour acheter à leurs enfants le fascicule, mais au contraire, pour des dangers qu’ils remarquent et cherchent à éviter à tout prix, est vu par plusieurs comme instituteur de la fraude et la paresse.
Selon quelques personnes interviewées à ce propos, certains professeurs d’universités conditionnent la réussite des étudiants dans leurs cours par l’achat du syllabus. Ce qui, selon ces personnes, ronge petit à petit l’enseignement universitaire et le système éducatif en République démocratique du Congo.
Sinon, la vente des supports a été instituée pour faciliter les étudiants d’être à la page avec le professeur, lorsque ce dernier dispense son cours.
Dans d’autres universités, à l’exemple de l’Université catholique du Congo, les étudiants ne paient pas de syllabus de main à main de chez les enseignants. Selon certaines informations, l’université s’est arrangée et a inclus les frais y relatifs dans le montant à payer pour les frais académiques.
Ruth Maka
Ce sera un jour nouveau, un jour d’allégresse, pour Mgr Stanislas Lukumwena Lumbala et Mgr Léonard Kasanda Lumembu qui totalisent, tous deux, 25 ans de vie Episcopale.
A cette occasion, puisqu’il y a de la place pour tout le monde dans la maison du Seigneur, tous les fidèles, les membres des familles ainsi que les amis et connaissances sont attendus à la Paroisse Notre Dame de Fatima, pour participer à cette célébration mémorable.
LPM