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RDC : l’OMS déterminée à en finir avec la poliomyélite !


Longtemps resté inaccessible en raison du conflit armé, le territoire de Rutshuru accueille la campagne de vaccination contre la poliomyélite qui s’est déroulée du jeudi 10 au samedi 12 Août.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) appuie cette deuxième étape de la campagne de vaccination qui a pour objectif de vacciner au moins 23 millions d’enfants âgés de 0 à 59 mois, et a pour cible principale les enfants non ou insuffisamment vaccinés dénommés enfants « zéro dose ».
L’objectif est donc de réduire les occasions manquées de la vaccination et les maladies à prévention vaccinale parmi les groupes vulnérables en RDC.
Pour cette organisation mondiale, la vaccination des enfants «zéro dose» contre la polio et les autres maladies majeures à prévention vaccinale est une priorité.
Au total, 43.679 équipes de vaccination sont à pied d’œuvre, faisant du porte-à-porte afin d’atteindre tous les enfants. C’est ce qu’indique le Dr Boureima Hama Sambo, représentant de l’OMS en RDC :
«D’une zone de santé à une autre, nous soutenons les parents, les familles et les communautés qui se battent pour faire vacciner leurs enfants, les garder en bonne santé et les voir grandir sainement sans la menace de la polio. (…) J’aimerais adresser mes remerciements à tous les agents de santé dévoués qui font du porte-à-porte pour administrer des vaccins dans des conditions souvent difficiles, en parcourant de longues distances à pied, en voyageant par pirogue sur les rivières parfois dangereuses afin de protéger chaque enfant en âge d’être vacciné. »
Il y a lieu de noter que cette opération qui s’effectue en partenariat avec le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et les autres partenaires de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP), concerne les provinces ci-après : Bas-Uélé, Haut-Katanga, Haut-Lomami, Haut-Uélé, Ituri, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Lomami, Lualaba, Maniema, Nord-Kivu, Sankuru, Sud-Kivu, Tanganyika et Tshopo.
Lancée à Kisangani, dans la province de la Tshopo en proie à une détérioration de la situation humanitaire due au conflit inter communautaire, une deuxième étape se tiendra à Kalemie dans le sud-est, deux zones qui enregistrent beaucoup de cas de poliovirus.
Déborah Nitu

 

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Sécurité Alimentaire à Oicha : le PAM assiste 109 000 déplacés à vivres à travers la Caritas Butembo-Beni


La Caritas Butembo-Beni apporte une assistance des vivres aux personnes déplacées de guerre et familles d’Accueil dans la Zone de santé d’Oicha, avec l’appui financier du Programme Alimentaire Mondial, PAM. Il s’agit de 109 001 (cent neuf mille et une) personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire identifiées dans les aires de santé de Tenambo, Mabasele et Pakanza, en commune rurale d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni.
Ces personnes déplacées de la crise ADF dans la région de Beni vont recevoir 1814,867 tonnes des vivres, constituant une ration alimentaire de 30 jours dans 20 074 ménages. Le lot est composé des céréales (farine de maïs), des légumineuses (haricot), de l’huile végétale et du sel iodé.

Oicha est une commune rurale qui reste au centre de plusieurs agglomérations en proie à l’insécurité perpétrée par les islamistes radicaux d’ADF. C’est cette sorte d’accalmie observée à Oicha qui attire les déplacés de guerre qui fouient les violences de rebelles dans les localités voisines. Selon le comité des déplacés d’Oicha, 8 143 ménages déplacés, soit 48 858 personnes déplacées venues du territoire de Beni et de la province de l’Ituri vivent dans ce chef-lieu du territoire.
Toutes ces personnes déplacées concentrées dans la cité d’Oicha n’accèdent plus à leurs champs pour cultiver, ce qui entraine une famine de grande ampleur dans toute la communauté d’Oicha. Pour François KAPUTU, Chargé de Programme à la Caritas Butembo-Beni, c’est ce contexte d’insécurité permanente qui justifie cette réponse des vivres dans cette commune rurale.
« Cette zone a été choisie sur base de la vulnérabilité en sécurité alimentaire. C’est une commune qui reçoit plusieurs déplacés dans le contexte de la crise ADF. Mais aussi depuis toute la crise de l’ADF, ils n’ont plus accès à leurs champs. Ce qui fait que finalement ils n’ont pas la possibilité de pouvoir se trouver à manger. On amène une réponse à ceux qui sont plus dans le besoin que les autres » reconnait-il.
Le comité des déplacés de la commune rurale d’Oicha félicite la Caritas Butembo-Beni appuyée par la PAM pour cette réponse humanitaire en vivres. Cette aide vient répondre à un besoin réel et réduit le risque d’insécurité alimentaire, se réjouit Imelda Shaghonere, présidente du comité des déplacés d’Oicha.
« Nous avons fui la guerre, nous n’avons plus accès à nos champs. Les déplacés et les autochtones, nous restons ici dans la cité sans rien faire. C’est pourquoi il y a même plusieurs cas de malnutris qui s’observent. Mais aujourd’hui avec cette assistance c’est la fête dans la cité car chacun va bien manger et sera rassasié » se réjouit Madame Imelda.

A Oicha, les déplacés de guerre ont plusieurs autres besoins qui restent sans réponse. C’est notamment, dans le secteur de santé, l’abri et d’autres moyens de subsistance.
«Les besoins restent toujours là. Il y a plusieurs déplacés qui sont hors sites, ils sont dans des maisons de location. Ils ont du mal à trouver les frais de location », alerte la présidente Imelda Shaghonere.
Cette assistance de la Caritas Butembo-Beni en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial est la première phase sur les trois phases prévues dans le projet General Food Distribution (GFD) du Programme Alimentaire Mondiale.
Avec Caritas Développement Butembo-Beni

 

Sécurité Alimentaire à Oicha : le PAM assiste 109 000 déplacés à vivres à travers la Caritas Butembo-Beni
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UPN : les étudiants soumis à un code vestimentaire décent


Les professeurs de l’université de l’UPN se sont plaints de l’accoutrement des étudiants et étudiantes pendant les heures des cours.
S’habiller décemment fait partie, désormais, d’une exigence de cette Alma mater. Désormais, la tenue de ville à savoir: chemise, pantalon, cravate, ou veste pour les garçons et pagnes, longue jupes, robes pour les filles. La tenue portée par les étudiantes pose parfois problème. Tout habit qui exposerait les corps des jeunes étudiantes, ne sera plus autorisé. Chacune est tenue donc de veiller à la bonne réputation de l’établissement conformément aux règlements édictés par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire.
Le constat fait par les professeurs démontre que la caractéristique principale de cet accoutrement, c’est la tendance à exhiber les parties intimes du corps féminin.
«Ce sont ces mêmes étudiantes qui s’opposent à cette ces mesures qui se disent victimes souvent d’harcèlement sexuel », déclare un professeur avant qu’un autre membre du corps académique ajoute : «Mieux vaut s’habiller de façon simple et décente. Le comportement de certaines filles tend à confondre cette institution universitaire à certains lieux où l’on encense les antivaleurs».
Cette décision des autorités académiques couronnent leur effort à lutter contre les antivaleurs.
Cependant, il sied de reconnaitre que la beauté d’une femme ne peut pas blesser la décence. Le souci esthétique ne doit pas passer outre le sens de la mesure. L’éducation de base et les bonnes valeurs sont acquises dès le bas âge, et les parents doivent accompagner l’université dans cette logique en veillant sur la manière dont leurs enfants s’habillent en se rendant à l’université.
Tegra N’kudi

 

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Pénurie d’eau et d’électricité dans la ville-province de Kinshasa : Les habitants de Mitendi dans la commune de Mont-Ngafula broient du noir


La population congolaise mène une vie assez difficile dure en ce qui concerne les fournitures d’eau et d’électricité. Elles sont incapables de satisfaire la population. Cette pénurie s’est aggravée ce dernier temps au point que la population manifeste son mécontentement à travers les réseaux sociaux. Dans certains coins de la capitale congolaise, des femmes se lèvent tôt vers 5h00 du matin pour se rendre à la source en espérant rapporter suffisamment d’eau pour les ménages.
La population de Mitendi ne demande pas mieux que de voir la situation de desserte en eau s’améliorer.
Pour l’électricité, les dirigeants de la SNEL affirment toujours que le problème est dû au fait que les centrales électriques d’INGA, Zongo, ne sont pas en mesure de satisfaire toute la population kinoise. Sur ce, l’accroissement démographique impose le mode délestage. La population de cette entité
de Mitendi demandent à ce qu’une amélioration soit faite dans cette partie de la commune de Mont-Ngafula et pour cela, elle propose sur le plan technique que l’Etat procède avec l’installation des usines comme cela a été construit à l’OZONE, Lemba. Grâce à ce, il y aurait une nouvelle ère qui pourra, tant soit peu, soulager ces abonnés de la SNEL et de la REGIDESO. L’Etat doit également construire de petites usines de stockage d’eau dans chaque quartier. Sur le plan économique, l’Etat doit bien rémunérer les agents de ces deux sociétés. Pour l’eau, l’assainissement du milieu est indispensable à la santé publique. Lorsque la population a accès à une eau salubre et à un assainissement de son milieu de vie, la lutte contre un grand nombre de maladies permettra d’avoir un peuple sain d’esprit et de corps.
Parfaite Tshi-Nzita

 

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Après son brillant passage à Mbandaka, La chanteuse Solina à Kinshasa pour accompagner Félix Wazekwa au stade de Martyrs

Solina, la princesse l’afrobeat sur scène à Mbandaka

 

Habituée dans le noir, la Ville de Mbandaka a été illuminée par la beauté rayonnante et la présence de la chanteuse SOLINA Marie Julie, qui y a séjourné durant deux semaines. Son passage a été marqué par quelques activités qui ont fait bouger le chef-lieu de la province de l'Equateur.

Après son brillant passage à Mbandaka, La chanteuse Solina à Kinshasa pour accompagner Félix Wazekwa au stade de Martyrs
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Jusqu’où irait la hausse de prix des biens de consommation ?, RDC : les dirigeants congolais face à l’impératif de stopper la dépréciation de la monnaie locale

L’instabilité continue de frapper de plein fouet le marché de change Rd congolais.

La population accuse d’énormes difficultés face à cette situation qui occasionne la flambée des prix des biens de consommation. Car, en dépit des décisions récemment prises par les autorités pour calmer la dépréciation de la monnaie locale, aucune suite favorable n’a été enregistrée sur le marché.

Jusqu’où irait la hausse de prix des biens de consommation ?, RDC : les dirigeants congolais face à l’impératif de stopper la dépréciation de la monnaie locale
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Mont-Ngafula : l’eau potable, un luxe au quartier Kimwenza

Le quartier Kimwenza/Trois maisons dans la commune de Mont-Ngafula fait face à une précarité d’eau. Une situation difficile qui maintient la population dans un stress constant.
L’eau ne jaillit plus dans les robinets. Pour s’abreuver, la population est obligée de recourir aux forages, où un bidon revient à 200 FC. Le transport varie selon le trajet de 500 à 1000 FC. Un calvaire qui expose, d’une part, les habitants de cette partie de la capitale aux disputes.
D’autre part, il y a ceux qui doivent passer des nuits dehors devant les robinets, à défaut de recourir aux sources naturelles comme palliatif. Tel est le constat qui ressort d’une descente effectuée ce week-end par l’équipe de La Prospérité.
«Très souvent, à des heures tardives, soit de minuit à 4h du matin, quelque rare fois dans la journée», a relaté une habitante du quartier ayant requis l’anonymat.
«Ça fait plus de deux mois que l’eau ne coule plus. Nous sommes obligés de nous ravitailler dans les sources naturelles du coin. Pendant la saison de pluie, nous attendons carrément qu’il pleuve», a renchéri Mme Fanny, une autre habitante de Kimwenza.
«Cette eau que nous consommons n’est pas bonne pour la santé, car elle contient de microbes, cette eau qui n’a aucun traitement, aucune filtration, il y a beaucoup de déchets toxiques invisibles dans cette eau, mais nous sommes obligés de boire comme ça, car nous n’avons pas le choix malgré que nous sommes exposés aux maladies », a-t-on renseigné.
La desserte en eau potable fait partie des droits les plus élémentaires d’un peuple. Malheureusement, dans la plupart de cas, cette problématique devient de plus en plus un luxe pour des congolais vivant en milieux ruraux
Les autorités sont ainsi priées de prendre leurs responsabilités pour mettre fin, une fois pour toutes, en termes des remèdes, à ces grands maux.
Tegra N’kudi

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