All Stories

Du 18 au 27 août 2024 à l’espace Food Arena : Kinshasa abrite la 3ème édition du festival Congo Food Week contre la faim en RDC

La promotion de l’art culinaire fait partie de politique adéquate pour booster l’entrepreneuriat dans le secteur de la restauration et aussi pour lutter contre la faim en République Démocratique du Congo. C’est dans cet esprit que Congolicious Fondation organise la 3ème édition du Festival Congo Food Week, qui ouvre ses portes à la population du 18 au 27 2023, à l’espace Food Arena, sur le boulevard du 30 Juin, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.  

Dans un entretien accordé à la Presse, Manassé Mbala, Chargé de communication du projet, a fait savoir que Congo Food Week est un festival culinaire qui lutte contre la faim en RDC. Désormais, ce festival est organisé chaque année par ‘‘Congolicious Fondation’’ pour collecter des fonds afin de venir en aide aux personnes touchées par la faim. « Les bénéfices du Congo Food Week seront destinés dans les actions de lutte contre la faim et tous ses contours en République Démocratique du Congo. C’est ça notre objectif principal », a-t-il souligné.

Place à la promotion de l’entrepreneuriat dans le secteur culinaire

Pour les organisateurs, cette troisième édition se penche automatiquement sur l’entrepreneuriat dans le but d’accompagner les entrepreneurs congolais qui ont des projets innovants et viables dans le secteur de la restauration.

« L’organisation met en avant les acteurs congolais du secteur alimentaire. Ce festival ouvre à la population un nouvel accès à la culture Congolaise plus précisément dans le secteur culinaire et fait rayonner leur dynamisme à faire changer les choses pour le bien-être de tous », a indiqué le responsable de communication du Festival.

Et d’ajouter : «« Notre mission est de vendre une image positive de la République démocratique du Congo dans le secteur culinaire et de l’entreprenariat. La vision est de voir des nouveaux restaurants détenus par les Congolais émerger à Kinshasa. Notre festival met en exergue le concept de ces entrepreneurs sur toutes les plateformes digitales. Cette politique leur donnera l’occasion de présenter leurs projets en présentiel au grand public durant la semaine de l’évènement proprement dit. Congo Food Week aspire à devenir la vitrine des chefs, restaurants, artisans et producteurs alimentaires congolais ». 

En termes d’activités, le festival prévoit plusieurs activités qui se résument autour d’un programme alléchant afin de permettre au public de découvrir encore la quintessence de ce projet. 

« Ce programme commence par le food court pour le renforcement des restaurateurs nationaux. Il est prévu également des expositions et découvertes des spécialités, ventes et dégustation des menus et autres produits du terroir, des conférences sur la nutrition, des ateliers interactifs. Il y a aussi du live cooking avec des chefs congolais, dans un espace attrayant sur les thématiques culinaires, avec les enjeux de société et d’ambiance festive », a annoncé Manassé Mbala.

Un festival fédérateur pour le bien-être

Ce festival culinaire vise à s’inscrire parmi les initiatives fédératrices de solidarité et de bien-être de toute la population de la RDC.

Pour ce faire, la Fondation sensibilise également la population sur l’existence de la malnutrition, de l’insécurité alimentaire et sur la collecte des Fonds pour mener le combat contre la faim, qui constitue un grand fléau pour le pays.

« L’idéal est de se positionner comme le premier festival culinaire du pays », a conclu la voix autorisée de Congo Food Week, invitant le public à venir nombreux pour découvrir l’art culinaire congolais dans toute sa diversité.

Il faut noter que l’édition 2022 du festival Congo Food Week a connu un succès attrayant et époustouflant qui renseigne un bilan positif avec 10 ateliers, 20 restaurateurs et producteurs locaux, plus de 2000 festivaliers pendant six jours des activités. La saison a été sanctionnée par un geste d’assistance alimentaire apporté à plus de 1200 déplacés dans le Nord-Kivu, plus spécifiquement dans le site des déplacés de Kanyarutchiya.

Jordache Diala

 Du 18 au 27 août 2024 à l’espace Food Arena : Kinshasa abrite la 3ème édition du festival Congo Food Week contre la faim en RDC
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

A travers la Culture, les arts et les sports en RDC, Malafi Niamba lance le projet « Mwindeur Crossroads » pour l’engagement citoyen des jeunes

La culture, les arts, les sports et les loisirs, vecteurs de l’engagement citoyen pour la jeunesse en République Démocratique du Congo est le thème d’une conférence organisé par la Maison Mwindeur, dans la commune de N’djili à Kinshasa.

Pour son initiateur, cette conférence s’inscrit dans le cadre d’activation du projet « Mwindeurs Crossroads » qui est un carrefour d’apprentissage et de partage sur les différents métiers du secteur culturel pour le développement communautaire durable. ‘‘La culture, les arts et le sport sont des secteurs d’activités qui boostent les jeunes à être citoyens responsables’’, a précisé son Malafi Niamba, Entrepreneur culturel et Promoteur de la ‘‘Maison Mwindeurs, au cours de son exposé.

Il a signifié que cette thématique trouve tout son l'intérêt et toute son essence dans la mesure où elle permet de renforcer et valoriser le potentiel de la jeunesse congolaise dans ces trois domaines.

« La culture, les arts, le sport et les loisirs, vecteurs d’engagement citoyen permettent de révéler une conscience culturelle et sociale de jeunes préoccupés et mobilisés, autour des questions environnementales, de genre et de droits humains », a-t-il souligné. 

Et de poursuivre : « le projet Mwindeus Croossroads se présente comme une aubaine pour apprendre et encadrer les jeunes artistes et femmes, en leur faisant bénéficier des différentes formations, entre autres : les langues et civilisation ; la Communication et marketing ainsi que la Création artistique et technique ; ainsi que d’autres disciplines sportives. Notre souci est de renforcer en capacités les acteurs socio-culturels et accompagner la promotion de la culture comme vecteur de changement pour le développement des communautés ».

Pour les organisateurs, l’objectif de ce projet thème est d’offrir aux jeunes une perspective d’avenir en termes d’épanouissement socio-culturel.  

« Le développement du secteur socio-culturel constitue un enjeu majeur à la cohésion sociale et à l’épanouissement du jeune. Le secteur contribue à repositionner le jeune en tant que force positive et acteur du changement », a martelé Malafi Niamba.

Et d’ajouter : « N’djili est la commune pilote pour démarrer ce projet Mwindeus Croossroads qui vient d’être à ce jour lancé et qui va prendre fin le 19 septembre 2025 ».

Une centaine des participants (vieux et jeunes) ont assisté aux exposés du panel qui a été composé des experts en entrepreneuriat socioculturel et sportif venus de Kinshasa et de Brazzaville.

Jordache DIALA

A travers la Culture, les arts et les sports en RDC, Malafi Niamba lance le projet « Mwindeur Crossroads » pour l’engagement citoyen des jeunes
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Culture : le festival pour la promotion de l’art culinaire annoncé du 18 au 27 août à Kinshasa

La troisième édition du festival pour la promotion de l’art culinaire, « Festival Congo Food Week » aura bel et bien lieu du 18 au 27 août à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Ces assises se veulent un cadre de lutte contre la faim et d’accompagner les entrepreneurs congolais qui ont des projets innovants et viables dans le secteur de la restauration.

«Le Festival Congo Food Week est une initiative qui vise à lutter contre la faim en République démocratique du Congo. Elle va se dérouler pendant une semaine à l’espace Food Aréna, sur le boulevard du 30 Juin, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Ses retombées financières seront affectées à une organisation spécialisée dans la lutte contre le problème de malnutrition », a indiqué Manassé Mbala, responsable de communication dudit Festival, avant toutefois d’ajouter : « L’événement est non seulement un rendez-vous des gourmands mais aussi une rencontre des philanthropes. Il ouvre à la population un nouvel accès à la culture Congolaise plus précisément dans le secteur culinaire et fait rayonner leur dynamisme à faire changer les choses pour le bien-être de tous».

A l’en croire, la troisième édition de ce festival se penche sur l’entrepreneuriat dans une optique divertissante et engagée. Le but étant celui d’accompagner les entrepreneurs congolais qui ont des projets innovants et viables dans le secteur de la restauration. Congo Food week aspire à devenir la vitrine des chefs, restaurants des artisans et producteurs alimentaires congolais.

Par ailleurs, cette activité est aussi une occasion primordiale de vendre une image positive de la République démocratique du Congo dans le secteur culinaire et de l’entreprenariat. « La vision est de voir de nouveaux restaurants détenus par les Congolais émerger à Kinshasa. Le festival Congo Food Week met en exergue le concept de ces entrepreneurs sur toutes les plateformes digitales. Cette politique leur donnera l’occasion de présenter leurs projets en présentiel au grand public durant la semaine de l’évènement proprement dit », a signifié Manassé Mbala.

Au menu, plusieurs activités sont prévues lors de cet événement, entre autres : le Food court pour le renforcement des restaurateurs nationaux ; des expositions et découvertes des spécialités ; vente et dégustation des menus et autres produits du terroir ; des conférences sur la nutrition ainsi que des ateliers interactifs.

Signalons que la dernière édition du festival Congo Food Week a été organisée en 2022. Elle a connu 10 ateliers avec la participation de 20 restaurateurs et producteurs locaux et plus de 2000 festivaliers pendant six jours des activités. Elle a été sanctionnée par un geste d’assistance alimentaire apporté à plus de 1200 déplacés de Kanyarutchiya dans le Nord-Kivu.

Ronsard Malumalu

Culture : le festival pour la promotion de l’art culinaire annoncé du 18 au 27 août à Kinshasa
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Quand la coiffure révèle l’identité de la femme congolaise

La coiffure fait partie des éléments de la beauté d’une femme. Avoir une belle coiffure est une nécessité. La coiffure détermine l’identité d’une femme. Une coiffure révèle l’identité réelle d’une femme.

Jadis les femmes avaient des modèles de coiffure plutôt simple et surtout moins coûteux. Aujourd’hui, avec la révolution de la modernité et la nouvelle génération, les femmes ont tendance à copier les modèles de coiffure venus d’Europe, d’Amérique … Chaque femme a ses préférences en ce qui concerne les modelés de coiffure. Il y a celles qui préfèrent les cheveux afro (cheveux naturels), les autres aiment les tresses avec les mèches ou encore des perruques (kabelo) de plus en plus populaires chez les femmes congolaises.

Plusieurs femmes et surtout les jeunes filles ne lésinent pas sur les moyens pour avoir des kabelos de qualité qui peuvent coûter jusqu’à 200$ Us.

Le choix de coiffure dépend d’une personne à une autre selon ses moyens financiers, ses goûts, sa profession, sa religion, son université pour les étudiantes (certaines universités ont des règles concernant la coiffure des étudiantes pour éviter l’extravagance et l’esprit de concurrence… exemple de l’université catholique du Congo).

Toutes les femmes sont belles, mais chacune d’entre elles à son modèle qui la rend diffèrente des autres et unique en son genre. Faire le choix d’une coiffure décente et propre valorise la femme.

Lesline Kapinga

Quand la coiffure révèle l’identité de la femme congolaise
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Prolifération des églises de réveil dans la ville de Kinshasa : entre la richesse et le royaume de Dieu

Depuis un certain temps, les églises de réveil ne cessent de se multiplier. Ce qui fait que sur certaines avenues, on peut aisément compter 4 à 5 églises qui poursuivent pourtant le même but à savoir, la quête du lucre, la recherche du salut …Plusieurs interrogations sur leurs motivations spirituelles, scientifiques, sociales et économiques.

Après entretien avec quelques pasteurs et fidèles de ces églises, trois constats : sur le plan spirituel, c’est le fait des croyances et des dons ou encore onction du pasteur. Un autre pasteur affirme que son appel au ministère, c’est Dieu. On ne devient pas pasteur du jour au lendemain par sa propre volonté.

Sur le plan scientifique, la compréhension et l’interprétation de la bible, la lecture est universelle, mais la compréhension et l’interprétation dépend d’un pasteur à un autre.

Celui qui est appelé à être pasteur doit faire des études de théologie, de bibliologie …pour mieux appréhender le mystère de Dieu et de comprendre la bible afin d’éviter des interprétations lacunaires. La mauvaise interprétation de la bible peut détourner les âmes des croyants et créer des divisions dans l’église et dans des familles des fidèles.

Sur le plan social : chaque personne a ses préférences, sa logique, sa manière de voir les choses, sa façon de comprendre… ce qui fait en sorte que tel fidèle s’attache à telle église ou à un tel pasteur pour multiple raisons. Ce phénomène est à la base de la pollution sonore.

Sur le plan économique, ces églises sont considérées comme des entreprises. L’argent fait même partie des raisons principales de la multiplicité des églises. Les pasteurs s’enrichissent et les fidèles de plus en plus pauvres, ils construisent des immeubles et les fidèles louent…

«A la fin des temps, il y aura de faux prophètes», prévient la bible. Parmi ces pasteurs, il y a de vrais mais aussi, de faux qui deviennent pasteur pour s’enrichir et gagner leur vie. Le gouvernement congolais doit agir pour stopper cette hémorragie spirituelle.

Lesline Kapinga

Prolifération des églises de réveil dans la ville de Kinshasa : entre la richesse et le royaume de Dieu
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Kinshasa : les embouteillages, quelle solution ?

Les incompréhensions et les disputes sont le quotidien des conducteurs kinois. La circulation dans la capitale Kinshasa a toujours été un véritable casse-tête. Malgré la construction des saut-de-mouton dans quelques grandes artères, la situation reste la même. Que peut bien être la solution face à ces trafics ? D’aucuns s’interrogent.

« Les conducteurs indisciplinés ne connaissent pas le code de la route », estime un kinois. « Et on se rend compte que malgré les dispositions prises par le Chef de l’Etat de créer les sauts de moutons, la situation ne s’arrange pas totalement. Les agents de la police routière ne font pas correctement leur travail et ils apparaissent au lieu des embouteillages juste après que la situation se dégénère et il y a aussi la corruption d’une autre part », renchérit-il.

Par ailleurs, la population lance un cri d’alerte aux autorités compétentes afin qu’ils trouvent les précautions nécessaires à prendre pour lutter contre le désordre des routes. «Que l’Etat puisse prendre des dispositions pratiques pour que la circulation ne soit plus un casse-tête pour la population congolaise», plaide un congolais.

Pelendo Dorcas Joyce

Kinshasa : les embouteillages,  quelle solution ?
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Lubumbashi, La Fondation Lève-toi Et Marche a célébré avec faste ses 10 ans d’existence

La Fondation Lève-toi Et Marche, FLEM en sigle, est une organisation non-gouvernementale de droit congolais et d’inspiration divine, créée sous l’initiative de la Sœur Liliane Mujing, depuis le 6 août 2013, à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, qui est en même temps son siège national. Elle a pour mission, celle d’œuvrer en faveur de la promotion et de l’inclusion des personnes vivant avec handicap.

Dimanche 6 août 2023, elle a totalisé, jour pour jour, 10 ans d’existence. La soirée festive a eu lieu au lycée Tshondo, une des grandes écoles de référence de Lubumbashi.

En dix ans, la FLEM a réussi à revaloriser les PVH, entendez : Personnes Vivant avec Handicap, qui ont été longtemps de simples laissés pour compte.

A en croire Sœur Liliane, en dix ans, la Fondation Lève-toi Et Marche est parvenue à former plus de 1500 personnes handicapées regroupées en associations et disséminées à travers 16 provinces, dont le Haut-Katanga, sa province-siège. A ajouter à cela les 300 enfants handicapés à qui elle a réussi à faire recouvrer la mobilité via des corrections orthopédiques. Au-delà de ces corrections, la FLEM a pris l’option de se charger des frais scolaires de ces enfants ainsi que celle de sensibiliser parents, enseignants et écoliers en situation normale à bien vouloir faciliter l’intégration scolaire de ces enfants.

Avec la Fondation Lève-toi Et Marche, les PVH de 16 provinces ci-haut citées ont vu leur quotidien amélioré. C’est grâce notamment aux formations qu’ils ont pu acquérir au sein de la Fondation, ainsi que de l’accompagnement personnel de la Sœur Liliane qui les a aidés à se constituer, à se restructurer et à rédiger leurs statuts et règlements intérieurs qu’elles ont fini par faire notarier et légaliser. Quant à leurs projets liés aux activités génératrices des revenus, la FLEM ne se fatigue pas à leur apporter son soutien financier.

Par ailleurs, il a plu à la FLEM de songer en même temps à leur inclusion sociale en mettant à leur disposition le handisport comme une stratégie de ladite inclusion.

Voilà ce qui justifie la quasi-coïncidence entre ce 10è anniversaire de la Fondation Lève-toi Et Marche avec la 2è édition des championnats nationaux de handisport dont l’inauguration a eu lieu lundi 7 de ce 8è mois en cours, dans la ville de Kolwezi, en province du Lualaba.

C’est ici l’occasion de rappeler la première édition de ces championnats qui a eu lieu, toujours à Kolwezi et sous l’initiative de la sœur Liliane, durant le mois d’août de l’année 2022. C’était avec la participation de 139 athlètes handicapés venus de 6 provinces de la République Démocratique du Congo.

En reconnaissance de tous ces bienfaits, les PVH présents à la soirée festive ci-haut évoquée n’ont pas loupé l’occasion d’adresser leur mot de remerciement à l’intention de celle qu’ils appellent avec affection ‘’La maman des personnes vivant avec handicap’’.

St Germain Ebengo

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Lualaba : la Commune de Fungurume refuse de présenter son plan de décaissement à l’IGF

Une trentaine d’organisations de la société civile évoluant à Fungurume, avec l’appui du Comité Local de Développement du lieu, CLD en sigle, ont adressé un mémorandum de six pages, articulé sur quatre axes, au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qu’elles tiennent informé au plus haut point du fait pour l’IGF d’avoir pris l’option illégale d’instaurer un nouveau système qui veut que les Entités Territoriales Décentralisées du Lualaba et la commune de Fungurume lui présentent désormais, et selon une fréquence hebdomadaire, leur plan de décaissement.

Cette décision, à les entendre parler, prive la commune de Fungurume de son droit le plus légal, à savoir ses finances relatives à la redevance minière qu’elle avait l’habitude de percevoir de la part de TFM, entendez : Tenke Fungurume Mining.

A les en croire, le danger qui en découle est que, ce plan, une fois introduit, est susceptible de revenir avec plusieurs annotations à corriger et à ramener plus tard avec en même temps une présentation des besoins de la semaine en cours et ainsi de suite. C’est avec ceci de terrible que, foi sur leurs plaintes, plus il y a accumulation des besoins, plus il y aura des amendements de l’IGF et   plus il y aura retards sur retards dans l’exécution de plusieurs projets sur terrain. Au comble de tout, il se créera un blocage total pendant que la saison des pluies qui s’annonce très prochaine, ne manquera pas d’imposer sa force de déprogrammation des choses.

Ces organisations ajoutent à tout ce qu’elles viennent de déplorer le manque criant de carburant dans la commune de Fungurume pour ses charrois automobiles, ainsi que celui d’un engin pour terrassement. Pour elles, il n’est pas facile, les choses étant ce qu’elles sont, pour que soient démarrés les projets longtemps suspendus, sans oublier les dettes antérieures qui sont jusqu’ici impayées.

A les écouter de près, la commune de Fungurume a de la peine à l’heure actuelle à pouvoir lancer de nouveaux projets, y compris ceux inscrits dans le Programme de Développement de 145 territoires.

Pour le dire tout haut, il faut noter que la commune de Fungurume manque même du papier et des cartouches pour ses correspondances. C’est pendant que TFM est en train de verser de façon régulière ses redevances minières depuis la reprise des exportations de ses minerais. Elles ont donc réussi à repérer le blocage au niveau des spécimens des agents de l’IGF établis à Kolwezi où sont bancairement logés les comptes de l’entité communale de Fungurume.

Ces organisations déplorent le système de cogestion établi entre la commune de Fungurume et l’Inspection Générale des Finances qui doit en plus, comme si cela ne suffisait pas, faire des contrôles en aval. C’est comme si, soupçonnent-elles, il y a l’existence d’une main noire politicienne derrière ce blocage qui n’a que trop perduré.

Dans leur conclusion par rapport à la chose, cela met à mal le dernier alinéa de l’article 5 de la loi organique du 17 octobre 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des Entités Territoriales Décentralisées ainsi que leurs rapports respectifs avec l’Etat et les provinces.              

Selon le dit alinéa jusqu’ici en vigueur : les ETD jouissent de la libre administration et de l’autonomie de gestion de leurs ressources tant humaines, économiques, financières que techniques. C’est ce que stipule aussi l’article 3 de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février   2006.

En termes juridiques clairs, il s’agit là d’une violation flagrante de ces deux dispositions légales, a savoir la loi organique ci-haut évoquée et la Constitution de la République Démocratique du Congo, jusqu’ici non encore abrogées.

Ces difficultés à l’origine du freinage du développement à la base de la commune de Fungurume pendant aujourd’hui 9 mois, faut-il le souligner, ont lieu juste au sortir du conflit qui a longtemps existé entre la TFM, Tenke Fungurume Mining SA, et la GECAMINES, Générale des Carrières et des Mines. Elles viennent se greffer aux trois mois d’impaiements de salaire des agents communaux ainsi qu’au rejet en bloc par l’IGF du perdiem que devaient toucher ceux qui ont élaboré le budget participatif communal, exercice 2023, durant 28 Jours d’intenses travaux, sous prétexte que c’est sans base juridique.

C’est au regard de tout ce qui précède que ces organisations de la société civile de Fungurume sollicitent à la fois au Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, à madame le Gouverneur de la province du Lualaba, Fifi Masuka, ainsi qu’au bourgmestre de la commune de Fungurume, de bien vouloir peser de leurs poids respectifs pour que soit mis fin une fois pour toutes à cette macabre situation.

‘’Si rien n’est fais au bout d’une semaine, la population est déjà avisée et mobilisée pour paralyser les activités au sein de la commune de Fungurume jusqu’à ce que la situation soit décantée afin que Fungurume retrouve sa belle robe, le développement à la base étant notre credo’’, se sont-elles décidées, poing sur la table.

Saint-Germain Ebengo

Lualaba : la Commune de Fungurume refuse de présenter son plan de décaissement à l’IGF
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Remise-reprise au sein de l’Agence Congolaise de l’Environnement, Le Nouveau DG déterminé à travailler pour les intérêts de la République

La cérémonie de remise-reprise entre les anciens et les nouveaux mandataires de l’Agence Congolaise de l’Environnement a eu lieu hier, mercredi 16 août, en présence de la Ministre d’Etat à l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaïba.

A l’occasion, l’on pour apercevoir auprès de M. Lama, nouveau Directeur Général, les sentiments de joie et de reconnaissance auxquels se mêle la conscience de la lourde responsabilité qui l’attend, un défi qu’il compte bien relever.

Pour lui, il est ici question de servir la République. Pour y arriver, il faudra faire un contrôle de ce qui a été fait pour voir où ça n’a pas marché afin d’y apporter une nouvelle touche : «En un seul mot, je serai au service de la République, rien qu’au service de la République. Nous allons d’abord voir ce qui a été fait jusque--là et redresser la barre, certainement nous trouverons ça et là des choses à redire et nous nous mettrons à l’œuvre. Une œuvre humaine n’a jamais été parfaite et nous allons voir où ça n’a pas été pour mettre notre touche au service de la République. »

Il convient de dire que sa présence à la tête de cette agence ne sera pas de tout repos. En effet, l’Agence Congolaise de l’Environnement a pour mission d’évaluer l’impact environnemental et social des projets en RDC ; valider l’ensemble des études environnementales et faire le suivi de leur mise en œuvre afin de prévenir et atténuer les risques environnementaux et sociaux pour un développement durable dans les domaines d’infrastructure, tourisme, minier, des hydrocarbures et énergies fossiles, d’exploitation (industrielle, commerciale, agricole, forestière…) susceptible d’avoir un impact sur l’environnement.

Déborah Nitu

Remise-reprise au sein de l’Agence Congolaise de l’Environnement, Le Nouveau DG déterminé à travailler pour les intérêts de la République
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

La Commune de Kalamu en danger, Gentiny Ngobila met en garde les réseaux de spoliateurs de cette maison communale

Gentiny Ngobila Mbaka, le Gouverneur de la ville de Kinshasa s’est rendu, mercredi 16 août 2023, à la maison communale de Kalamu. Il est allé s’enquérir des informations en rapport avec la tentative de spoliation de la parcelle abritant les bureaux de cette commune.                      

‘’La parcelle de la maison communale de Kalamu est visée, depuis belle lurette, par une tentative de spoliation. Des individus avec à la tête une dame se faisant passer pour la propriétaire d‘une partie de la parcelle abritant les bureaux de la municipalité de Kalamu, est allée sur le terrain pour déguerpir certains services de cette commune. Soutenue par des services de la police et du parquet, elle a réussi à ériger un mur pour délimiter la partie qu’elle réclame‘’, a expliqué le Gouverneur de la ville de Kinshasa. Ce dernier a déploré le comportement des services de l’Etat par des individus qui opèrent avec la complicité des services judiciaires et policiers. Pour l’histoire, cette maison communale existe depuis 1957, elle a été construite à l’époque coloniale comme l’atteste l’architecture du bâtiment qui ressemble à celles de Bandalungwa, Kinshasa et Ngiri-Ngiri.

Et d’insister: «Donc, c’est une commune qui existe depuis des lustres, et personne ne peut se présenter aujourd’hui comme étant propriétaire de cette parcelle. En tant que gouverneur de la ville de Kinshasa, je ne peux pas accepter qu’il y ait désacralisation de l’Etat à ce niveau. L’Etat ne peut pas se saborder. C’est un comportement que nous condamnons avec la dernière énergie, nous sommes dans un Etat de droit comme prôné par notre président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi’’.    

Le Gouverneur de la ville a promis de traduire en justice toutes les autorités judiciaires qui sont complices du modus operandi mais aussi, de porter plainte contre la dame qui est allée sur place avec des éléments de la police pour déguerpir l’Etat dans la commune de Kalamu.

Grâce Daro

La Commune de Kalamu en danger, Gentiny Ngobila met en garde les réseaux de spoliateurs de cette maison communale
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image