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Inondations au Congo : 350.000 personnes ont besoin d’une aide humanitaire, selon l’ONU

Des terres agricoles et des maisons sont inondées suite aux fortes pluies en République du Congo.

La République du Congo est touchée par des inondations sans précédent en six décennies suite aux « pluies extrêmes » tombées depuis octobre dernier qui ont fait déborder les berges de l’Oubangui, un affluent du fleuve Congo. 

Le 29 décembre dernier, le gouvernement a officiellement déclaré l’état d’urgence pour inondations.

Trois semaines plus tard, le trois-quarts des douze départements du pays sont toujours sous les eaux et le pays compte 1,8 million de sinistrés dont 350.000 ont besoin d’une aide humanitaire, a indiqué Jens Laerke, porte-parole du Bureau de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU (OCHA) lors d’un point presse ce vendredi aux Nations Unies à Genève.

Villages, écoles et centres de santé inondés

M. Laerke a expliqué que les inondations ont laissé les communautés locales sans abri ni accès aux services de santé primaires.

De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait précisé la semaine dernière que les inondations avaient détruit ou endommagé 34 centres de santé, 120 écoles et plus de 64.000 maisons dans les zones touchées. Dans certaines régions, l'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires est limité, voire inexistant. Quelque 27.000 enfants ne sont plus scolarisés, déplore l’OCHA.

A cette situation, s’ajoutent les menaces sanitaires, notamment le risque d'épidémies de maladies transmises par l'eau, comme le choléra, de maladies à transmission vectorielle, comme le paludisme ou la dengue, et de maladies évitables par la vaccination, comme la rougeole. La santé nutritionnelle de la mère et de l'enfant est également menacée, tandis que les violences sexuelles ainsi que celles basées sur le genre pourraient aussi augmenter, s’inquiète l’OMS. 

L’accès aux sinistrés est rendu très difficile en raison des inondations et de nombreux villages ne peuvent être atteints que par bateau ou par canoë, a indiqué le porte-parole d’OCHA.

Plan de réponse à hauteur de 26 millions de dollars

Les agences des Nations Unies ont élaboré un plan de réponse avec le gouvernement, d’un budget total d'environ 26 millions de dollars avec comme priorité la construction d’abris, la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé et l'eau, l'assainissement et l'hygiène. Il ne s’agit-là que de premières mesures pour faire face à la situation d’urgence, a prévenu Jens Laerke. Les inondations pourraient également entraîner des conséquences à plus long terme.

Selon les estimations d’OCHA, 2.300 hectares de terres cultivées ont été inondés, « ce qui laisse craindre que les moyens de production alimentaire, par exemple les arbres fruitiers et les engins de pêche, aient été détruits et que le bétail ait péri », a indiqué le porte-parole d’OCHA.

Une allocation de 3,6 millions de dollars du Fonds central d'intervention d’urgence (CERF) a d’ores et déjà été allouée pour répondre aux besoins les plus urgents de 270.000 personnes. Cependant, pour mettre en œuvre l’ensemble de la réponse, un financement international plus important sera nécessaire, a insisté Jens Laerke.

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Léthargie, administration inexistante et aucun projets d’avenir : Un groupe de musiciens se rebelle contre l’UMUCO !

Le chanteur Guy Moller, un des chefs rebelles

 «Association des musiciens congolais», ACOM en sigle,  est le nom de la nouvelle structure  qui vient de naître et qui s’ajoute sur la liste  d’organisations artistiques en RD. Congo, selon  un des membres de son comité provisoire.    

« Une nouvelle association regroupant exclusivement les artistes musiciens vient d’être mise en place à Kinshasa dans le souci de militer pour la professionnalisation des musiciens congolais et de la promotion de la musique en RDC. L’idée est qu’à travers notre association, la voix du musicien soit également prise en compte en tant qu’une organisation membre de la société civile dans notre pays», a souligné Paul Le Perc, membre du bureau provisoire de l’ACOM.  

Et d’ajouter : «L’Association congolaise des musiciens (ACOM) est une structure créée par les professionnels de l’art d’Orphée dont la majorité sont des jeunes leaders de la scène musicale ».

Le bureau provisoire de la nouvelle plateforme se prépare déjà pour l’organisation de l’évènement qui va marquer sa première sortie officielle devant le public, les autorités et les partenaires.

Comme souhaité lors de la dernière réunion, un comité a été mis en place pour coordonner les préparatifs de l’assemblée générale, les adhésions, les statuts… Cette équipe va fonctionner sous forme d’un bureau provisoire composé de 6 personnes qui  y travaillent déjà depuis quelques jours. Il s’agit de  chanteurs, ci-après :  Guy Moler Mapamboli, Beya Bendoson, Joss Kalim, Déborah Ntoya, Tsaka Kongo, Paul Ngoie le Perc ainsi que Didi Kembrwars (Diaspora) ».

« Ce bureau a une mission de deux mois pour organiser l’Assemblée générale avant fin février. Pour nous permettre  d’identifier chaque artiste musicien dans notre base de données, et en préparation de l’Assemblée générale, nous commençons  le processus officiel d’enregistrement de ceux désirant en faire partie. Ceci constitue d’office un appel pour tout musicien qui veut nous rejoindre dans l’ACOM. Vu que l’adhésion n’est pas obligatoire», renseigne-t-on.

A en croire la même  source, l’initiative de créer une nouvelle structure a été prise par des artistes qui n’avaient aucune responsabilité au sein de l’Union des musiciens Congolais (UMUCO) qui date, pourtant,  depuis l’époque du Maréchal Mobutu.

« De toutes les  façons, on ne pourra pas créer un nouveau monde, on sera obligé de travailler avec les anciens. Car,  le  changement est un long processus. Le Président de la République,  Félix Antoine Tshisekedi,  en sait  quelque chose », a martelé, en outre,  le Directoire de l’ACOM.

Et,  de conclure : « Ce qui est vrai est que nous sommes déterminés à changer l’image de l’artiste musicien en République démocratique du Congo.  Il est important de trouver des moyens pour susciter l’intérêt de cette nouvelle structure chez les vrais professionnels de la  musique».

D’après  le corps fondateur, l’ACOM est une plateforme dont la création a été motivée suite à la léthargie constatée au sein de l’Union des musiciens congolais (UMUCO) caractérisée par son inactivité criante depuis plusieurs années.

C’est pourquoi,  les jeunes leaders de la scène musicale reprochent le manque d’organisation dans l’administration et  aucune assemblée générale organisée depuis plus de deux décennies,  ainsi que la confiscation de l’UMUCO par un groupe de  vétérans de la musique congolaise.  

« L’Union des musiciens congolais a été non seulement prise en otage mais surtout la structure a été politisée et devenue un fonds de commerce pour  certains vétérans de la Rumba », fustigent les membres de l’ACOM.

Et d'ajouter : « Alors que l’UMUCO est censée jouer un rôle important de syndicat pour la défense des droits et  intérêts des musiciens en tant qu’une organisation professionnelle dirigée par des artistes responsables ». 

Il faut noter que le saxophoniste Kiamuangana Mateta Verckys a été le dernier Président élu qui a dirigé l’Union des musiciens pendant plus de 20 ans  jusqu’à sa mort en 2022. Adios Alemba a été désigné pour faire l’intérim en attendant la tenue d’une Assemblée générale. Pour certains, sa gestion ne garantit aucun avenir pour  cette  structure-là.

Jordache Diala 

Léthargie, administration inexistante et aucun projets d’avenir : Un groupe de musiciens se rebelle contre l’UMUCO !
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Coupée depuis le 10 janvier 2024, Prison Centrale de Makala : la SNEL à pied d’œuvre pour le rétablissement de l’électricité

 La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA), Direction Régionale de Distribution Kinshasa Centre, informe l’opinion publique qu’une interruption volontaire de l’électricité est observée depuis le même jour à 17 heures. Cette mesure résulte des travaux de transfert de charge sur le nouveau réseau interne Basse Tension récemment déployé, peut-on lire dans le communiqué publié le mercredi 10 janvier. La SNEL tient à rassurer les autorités pénitentiaires ainsi que les pensionnaires de la prison en assurant que ses équipes s’emploient activement pour rétablir l’électricité dans les plus brefs délais. Elle présente également ses excuses pour tout désagrément occasionné par ces travaux.

 

COMMUNIQUE SNEL/DKC

Concerne : PRISON CENTRALE MAKALA

La Société Nationale d’Electricité, Direction Régionale de Distribution Kinshasa Centre, informe que suite aux travaux de transfert de la charge sur le nouveau réseau interne Basse Tension y déployé, il s’observe une interruption volontaire de l’électricité dans l’enceinte de la PRISON CENTRALE MAKALA.

Depuis 17heures.

La SNEL rassure les autorités pénitentiaires et les pensionnaires de la Prison que ses équipes sont à l’œuvre, jusqu’au rétablissement de l’électricité et leur présente ses excuses pour le désagrément lié aux travaux.

Pour tout contact

0817101964 DKC

0817101965 GRC

(LP/Sphynxrdc)

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Insalubrité inquiétante, Kasaï-Central : la Lucha juge le bilan de la Mairie de Kananga largement négatif

Kananga souffre d'insalubrité populaire

Depuis le lancement de  l'opération Kananga Makenda  par la Mairie de la ville de Kananga dans le souci  majeur de lutter contre l'insalubrité populaire, il y a quelques mois,  il est malheureux de constater que  rien n'a changé, ni évolué en termes des travaux concrets dans la Ville.

Cette situation inquiète les militants du Mouvement Citoyen ‘’Lutte pour le changement’’, Lucha en sigle, plus précisément au niveau de sa section du Kasaï Central.

La Lucha/Kananga estime, en effet, qu’il s’agit-là d’un cas d’incompétence et de laisser-aller dont font notoirement   preuve   les dirigeants de la Mairie de Kananga. 

Et, pourtant, au début de leur prise du pouvoir, l’opération ‘’ville propre’’ initiée, en son temps, en plein centre-ville, évoluait plutôt bien. 

« J’ai dénoncé cette information avec beaucoup d'indignation et de regret.  La ville va très mal ce dernier temps avec l'insalubrité populaire », a fait entendre, par ailleurs, Benjamin Kapena, activiste œuvrant au sein de la Lutte pour le changement.

Félix Mulumba

Insalubrité inquiétante, Kasaï-Central : la Lucha juge le bilan de la Mairie de Kananga largement négatif
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Kailo : Alphonse Kitwanga à la pêche des âmes en pleine forêt

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 Nous sommes dans le Diocèse de Kindu en RD.  CONGO. Pour Noël, ce jeune curé de la paroisse de Kailo, l'abbé Alphonse KITWANGA, a rendu visite, en pleine forêt, à des chrétiens qui ont vu le dernier prêtre en 1970. Prions souvent pour nos prêtres qui endurent des sacrifices énormes, au péril de leur vie, pour que la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ soit annoncée. BRAVO !

" Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi, ton bâton me guide et me rassure" (PS 22, 4).

(Stanislas Longonga  avec Alphonse Kitwanga

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