«Jour et nuit, des citoyens qui ne veulent point respecter les lois de la République sont maîtrisés par les services de sécurité et les forces de l'ordre de la RD Congo. Ce week-end, deux hackeurs - auteurs du piratage de la signature du Directeur général de l'Office des routes- ont été arrêtés par les forces de l'ordre du Congo-Kinshasa. Selon une source proche du très dynamique Directeur général de l'Office des routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, la Police Nationale Congolaise se donnera l'agréable devoir de les transférer au Parquet général de Kinshasa/Gombe, dès le début de la semaine prochaine», lit-on dans une note rendue publique par la Cellule de communication de l’Office des Routes, le samedi 23 septembre 2023. Ci-dessous, quelques faux documents signés par le chef de file de cette bande des hackeurs
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C’est le 17 septembre dernier en la salle des spectacles du Palais du peuple que la 7ème édition du Festival cinéma au féminin (CINEF) a ouvert officiellement ses portes au public. Il faut noter que le CINEF 2023 est consacrée à l’industrialisation du cinéma congolais, a déclaré la présidente de cet événement. Cette thématique fera l’objet de différentes rencontres et débats, a souligné son initiatrice et Président durant les 5 jours du festival.
«La 7ème édition du Festival du cinéma au féminin (CINEF) vise à fédérer nos forces pour le développement économique du cinéma congolais, afin de contribuer à la promotion de l’autonomisation de la femme. J’aimerais de prime à bord, saluer votre présence ici au palais du peuple à la cérémonie d’ouverture de la 7ème édition du CINEF qui se penche sur «L’industrialisation du cinéma congolais’’», a déclaré Clarisse Muvuba.
Et d’ajouter : «Comme lors de l’édition précédente, nous nous sommes fixés comme objectif cette année, de fédérer nos forces, pour le développement économique du cinéma de la République démocratique du Congo, à travers ‘’CINEF’’ qui est un véritable cadre de partages, de réflexions et de bonnes valeurs».
Mme Muvuba, ensemble avec tous les professionnels du secteur, compte relever les défis de leur métier. «Dans un contexte de convivialité, nous voulons, à travers cette 7ème édition du festival cinéma au féminin, donner le ton du renouveau à travers différentes opportunités qui découleront».
A cet effet, la présidente a invité les festivaliers à une très bonne évasion. «Pour cette 7ème édition, la sélection est au goût multiculturel, 36 films ont été sélectionnés et 3 séries congolaises. Les projections sont prévues en trois sites notamment, le Palais du peuple, le Centre Wallonie Bruxelles et la place commerciale ‘’7ème rue Limete’’. Tous en sections compétitives dont cinq (5) longs métrages, six (6) documentaires, douze (12) courts métrages et huit (8) films en cinéma d’animation et sept (7) autres en compétition nationale », a indiqué l’oratrice.
SIRA ouvre le bal du festival
Parmi les films programmés, il sera projeté le film « SIRA », primé au « FESPACO 2023 » de la réalisatrice et cinéaste burkinabè Appoline Traoré, invitée d’honneur à ce festival qui a fait une rétrospective à l’une de ses œuvres pour ouvrir le bal.
Le CINEF a pour mission de mettre en avant-plan le travail des femmes actrices, réalisatrices, productrices, scénaristes, monteuses et autres. Ce festival penche aussi sur des questions liées à la condition des femmes dans l’industrie cinématographique.
J. Diala
*Juriste de formation, Randy Kalay alias ‘‘Energie renouvelable’’ est un expert en Droit de la propriété intellectuelle et un passionné de la culture. Jeune et dynamique, ce compatriote a été désigné pour représenter le festival Stars d’intégration culturelle africaine (SICA) dont la 17ème édition s’annonce fracassante au Cameroun. C’est pour la première fois que le comité organisateur dudit festival recourt à une expertise congolaise en la matière depuis sa création en 2001.
Au cours d’une interview accordée au quotidien Kinois La Prospérité, Randy Kalay a signifié son rôle et la mission qui l’attendent pour ses nouvelles fonctions au niveau continental.
«Après avoir étudié mon dossier et analysé mes prouesses managériales dans le domaine de la culture, le comité organisateur de ce festival panafricain a porté son choix sur ma personne pour représenter les SICA à Kinshasa. J’ai reçu officiellement ma lettre de notification signée par son Président, Monsieur Alli Wassi. Ma mission est de servir de relais de sensibilisation entre les artistes, les présentateurs live, les groupes musicaux traditionnels congolais », a déclaré l’expert congolais en culture et en propriété intellectuelle, Randy Kalay.
Et d’ajouter : « Le comité organisateur du festival des SICA m’a également mandaté d’organiser la sélection des nominés au niveau de la RDC pour l’édition 2023. Il me revient aussi la tâche de motiver les potentiels candidats congolais à s’inscrire à la phase sélective. J’imagine déjà comment attirer la prochaine édition à Kinshasa, en 2024 ».
Répondant à une question sur l’objectif de ce festival, Randy Kalay a révélé que SICA a été créé en 2001 au Bénin. Il est réputé comme un grand festival nomade panafricain dans le continent. Son objectif ultime est de valoriser le métier de Maître des Cérémonies ou Présentateur Live, promouvoir les clips vidéo ainsi que les musiques traditionnelles.
Grâce à une panoplie de stratégies mises en place, a-t-il souligné, cette initiative favorise l’intégration culturelle africaine et se révèle un marché musical important qui rassemble des managers et producteurs venus de partout pour dénicher des talents africains mis en évidence.
Les objectifs des SICA
La promotion de la culture africaine et l’enracinement du dialogue interculturel pour consolider la paix durable en Afrique et dans le reste du monde. Le festival des SICA est un cadre d’expression culturelle artistique et de réseautage entre les artistes musiciens et les présentateurs live. Il promeut la musique traditionnelle en lui trouvant une raison pour devenir mondiale et rafler un grand nombre d’auditeurs. C’est aussi une occasion qui est donnée aux Africains afin de s’approprier de leurs identités culturelles.
Signalons que la saison 2023 du Festival SICA va se déroulera du 16 au 26 novembre à Yaoundé au Cameroun.
Jordache Diala
C’est sous la houlette de la bibliothèque du centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa que s’est déroulée du 15 au 17 septembre 2023, au rond-point Étienne Tshisekedi, (ex rond-point Huileries), la 7eme édition de la Grande rentrée littéraire de Kinshasa. Ces assises ont réuni autour d’une même table pendant trois jours, les amoureux des belles lettres, librairies, éditeurs et auteurs. Ce forum avait pour objectif de promouvoir la littérature congolaise sous toutes ses formes et d’encourager le partage ainsi que l’échange autour des œuvres littéraires des auteurs congolais.
Déjà au premier jour, le go a été donné par le panel sur « la poésie congolaise aujourd’hui : Cris, angoisse, passion, Révoltes et peur » qui a mis au-devant de la scène, la poétesse KingLi, auteure du fameux « Révoltes », le poète Hervey Ngoma, Joseph archip et Ben Kamanda.
Après un spectacle à couper le souffle du trio, Benjamin Masiya, Fernando Kusenza et Obed Bossa du groupe Tetra qui laisse la place au panel sur la littérature féminine, avec comme thème « Écrire au féminin » qui a fait intervenir, l’écrivaine poétesse Eugène Mpongo, Elisabeth Mweya Tol’Ande, Élodie Ngalaka et Muriel. Ce deuxième panel a vu l’intervention de 4 femmes des lettres : les poétesses, Eugénie Mpongo, Elisabeth Mweya Tol’Ande et des auteures, Élodie Ngalaka et Muriel Munga sous la modération de Elfia Elese, écrivaine présidente de Felco (Femmes des lettres du Congo).
Le troisième panel enchainé sans interlude a réuni autour du thème : « l’engagement littéraire : Écrire pour écrire ou écrire pour une cause ? », le doyen Vincent Lombume auteur du roman Parole de Perroquet, Jean-Marie Mbowa avec Ndombolo, l’homme qui n’avait pas d’oreilles ; Christian Gombo avec ses carnets satiriques et Elder Junior Nsenga qui a présenté le récit intitulé « Les indignées sexuelles ». Tenant compte de leur thématique du jour, l’auteur septantenaire de « Parole de perroquet », a indiqué que « nous n’avons pas le droit d’écrire si nous écrivons le mal, mais écrivons dans l’idée de saisir le beau et le bien car, une âme qui s’élève, élève le monde ». Pour sa part, l’auteur des fables de Christian Gombo et de « Maladies textuellement transmissibles » a estimé qu’il écrivait pour dénoncer l’hypocrisie collective de notre société. Et Elder Junior Mbowa de conclure que « Écrire nous aide à nous connecter à notre propre conscience afin de recréer le monde autour de nous ».
Lesdites assises ont tiré leurs rideaux le dimanche 17 septembre dernier, par la présentation de la revue littéraire « Regard’ici » des éditions AndyBooks. Par la suite, un atelier d’écriture sur les genres littéraires tenu par le club Nfumu Buk, et un échange-débat autour du livre : « la congolexicomatisation », du savant Eddy Malu ont clôturé la journée.
En gros, c’était du bon spectacle pendant les jours de la 7eme édition de la Grande rentrée littéraire. Toutes les tables rondes se sont déroulées sous un soleil rouge et un air poussiéreux reliquat de la saison sèche, avec des intervenants pertinents et aguerris. Notons que, cette grande messe littéraire de Kinshasa a été une totale réussite pour le plaisir des amoureux de la littérature.
Ronsard Malumalu
La Journée mondiale du nettoyage du samedi 16 septembre dernier, a vécu en RDC par une marche de santé couplée au ramassage des déchets plastiques et autres sur le boulevard du 30 juin. Une initiative de Logos 1er avec l’appui de l’ambassade des Pays Bas. Ok plast y a pris part dans le cadre de sa collaboration avec la ville de Kinshasa. Le ministère de l’Environnement a également pris une part active à cet événement qui vise à contribuer efficacement et sensiblement à l’assainissement de Kinshasa. Thème retenu : «Retroussons nos manches, pour agir en faveur d’une planète avec des cours sans déchets plastiques».
C’est au niveau du rond-point Socimat que le départ a été donné, pour chuter à la Gare-Centrale. Aucun déchet plastique et autres résidus non biodégradables n’ont été épargnés.
Le professeur Albert Kabasele Yenga Yenga, un des acteurs de l’environnement, a souligné l’importance de ce rendez-vous en ces termes : «C’est ce qu’on appelle en anglais, clean of day, journée de nettoyage. C’est une journée mondiale, mais nous nettoyons quoi ? Nous nettoyons nos villes et cités des déchets plastiques. Les déchets, sont responsables de la courte vie que nous constatons dans des villes et cités, où les gens atteignent difficilement 70 ans».
Et de poursuivre: «Parce que les gens mangent des sachets dans la nourriture, dans les légumes, dans l’eau et aspirent ça dans l’air et ça crée beaucoup de maladies. Le cancer du sang, la tuberculose, les maladies pulmonaires et ça fragilise le système immunitaire. Quand il y a un corps rempli des sachets, tu ne vivras pas longtemps. Les déchets qu’on appelle les sachets plastiques, c’est du vrai poisson. Quand on le brule, un kilogramme des déchets plastiques brulés, ça fait 50 fois le kilogramme de gaz à effet de serre. Comprenez l’impact sur l’environnement».
Émue de l’implication de tous, au point de chute, l’ambassadrice des Pays-Bas, Angèle Samura a remercié tous les participants de s’être donnés à fond pour la brillance du boulevard du 30 juin. Ce, avant d’inviter les Congolais à demeurer dans cette habitude, même en dehors de la journée mondiale du nettoyage en vue de revoir la capitale redevenir «Kin la belle».
C’est par un mot du Secrétaire Général au ministère de l’Environnement que ce rendez-vous a été clos, juste après l’achat de différents déchets plastiques par l’entreprise de recyclage Ok-Plast.
Il y a lieu de noter que cette journée a été célébrée dans toutes les 24 communes de la ville de Kinshasa.
Israël Mpoyi
Placé sur ‘’ les approches méthodiques et techniques de la marionnette et du conte’’, l’atelier de renforcement des capacités sur le théâtre et la narration tenu à Kinshasa s’est clôturé avec grand succès. Pour l’occasion, la compagnie théâtrale de Marconte et la compagnie Zoukouyanyan, organisatrices de l’évènement ont décerné des prix de mérite aux 15 jeunes artistes congolais qui se sont distingués au cours de ces assises.
Ces séances de travail se sont déroulées pendant quatre jours, soit du samedi 2 au mercredi 6 septembre 2023 à Kinshasa. ‘’Ndaku ya la vie est belle’’, était le centre des spectacles exploités. Les jeunes qui ont participé à ces formations sont venus de l’intérieur et de tous les coins de la RD-Congo. Durant ces assises, les participants ont appris la méthodologie de l’histoire, existant dans le temps et dans l’espace, mais également l’approche méthodologique sur la narration, la technique de la prise de parole en public et de la théâtralisation.
Chaque artiste a eu à conter une histoire extra-communication, qui a transmis deux types de message : ce qui est dit et ce qui est communiqué. Et, cela avait capté l’attention des spectateurs. Il s’agissait des contes ci-après : le serpent et le crapaud, les trois sourds, d’où vient la mort ?, les trois frères, les trois bœufs, etc.
Par ailleurs, Sunda Konde, dit S. Konde, artiste conteur, marionnettiste, metteur en scène et Directeur technique de la compagnie théâtre de Marconte, a rappelé le sens et signification du terme ‘’Marconte’’ qui, selon lui, est un terme composé de deux concepts à savoir, marionnette et conte. « Le but de cet atelier de renforcement des capacités est de promouvoir l’art, qui est un peu à l’oubli surtout en Afrique centrale, du côté marionnette et du côté conte », a-t-il signifié.
Pour lui, cette initiative a été mise en œuvre pour pérenniser l’art de la parole et puis, de préparer une génération de façon à leur communiquer les aspects notionnels sur le conte et d’être capable de le conter devant le public.
Pour David Memour, conteur, metteur en scène, Directeur Général de la compagnie Zoukouyanyan, de la Guyane et formateur de la masterclass, ce cadre est une formation réussie, « car les jeunes ont produit tout ce qu’ils avaient reçu lors de ces séances ». Il à l’instant promis aux artistes de la compagnie théâtre de Marconte qu’ils pourront revenir à Guyane pour travailler dans des écoles pour proposer leur savoir-faire dans le domaine de marionnette.
Hénoc Akano
En marge de la célébration de la journée mondiale du nettoyage, l’ambassade des Pays-Bas et d’autres partenaires dont Kintoko, le ministère de l’Environnement et développement durable, ainsi que la commune de la Gombe, ont organisé une marche de santé en vue de sensibiliser le nettoyage de la ville-province de Kinshasa, ainsi pour la rendre plus propre. Le Rond-point SOCIMAT était le lieu de départ où plusieurs ministères, établissements publics et communes se sont retrouvés pour ramasser les bouteilles en plastique jetées sur le Boulevard du 30 juin, bien avant que Kintoko, le partenaire de taille dans l’assainissement de la ville ne puisse les acheter.
Tout a commencé par le rond-point SOCIMAT où plusieurs personnes se sont retrouvées pour commémorer la journée du nettoyage. Pour 2023, l’accent avait été mis sur le nettoyage du Boulevard du 30 juin, en lui débarrassant de toutes les bouteilles jetées çà et là. Les participants à cette marche étaient tous habillés par Kintoko qui, à l’occasion, a même offert du matériel aratoire et autres ballets pour un ramassage réussi des déchets. Durant tout le parcours jusqu’à la Gare Centrale, le ramassage des bouteilles a eu lieu, à la grande satisfaction de tout le monde.
L’Ambassadrice des Pays-Bas, l’une des organisatrices de cette journée, a remercié tous ceux qui ont pris part à cette activité. « Je suis extrêmement ravi et bravo à ceux qui ont nettoyé et nous ont aidés un peu. Je vous invite vivement d’être là l’année prochaine. Les pays bas sont préoccupés à protéger l’environnement. Grand bravo aux organisateurs », s’est-elle exprimée.
De son côté, le professeur Kabasele a salué la présence de l’ambassade des Pays-Bas, du Bourgmestre de la Gombe. «Nous scientifiques, nous alertons depuis la nuit des temps sur les méfaits des plastiques. Les plastiques réduisent la capillarité des sols, favorisent les inondations, un sol qui devient moins perméable, moins poreux. Les micro-plastiques rentrent même dans nos légumes. Quand vous mangez les légumes, il y a les particules des plastiques qui sont dedans. Les mêmes plastiques quand ils sont sur la route, ils sont brulés, ils émettent 50 fois des tonnes de CO2 et alarment le climat. Lorsqu’ils sont dans des cours d’eau, ils les rendent impropre à la consommation, ce qui fait qu’on a des cours d’eau pollués », explique-t-il.
Et d’ajouter que les plastiques est le plus mauvais produit que l’industrie de l’homme ait crée qui pollue l’environnement, les villes et cités. Il a salué cette initiative de l’ambassade des Pays-Bas, surtout l’implication de Kintoko, la seule usine qui s’occupe du recyclage des plastiques. Il a émis le vœu de voir la capacité de recyclage aller en avançant. C’est ainsi qu’il a lancé un appel au Gouvernement pour qu’on puisse nettoyer notre ville des plastiques. Il n’a pas oublié de lancer le même appel aux entreprises de nous attaquer à ce produit le plus dangereux, le polymère, le plastique, le granuleux.
A en croire le bourgmestre de la Commune de la Gombe, sa municipalité reçoit tous les jours près de 6 millions d’habitants qui viennent pour étudier ou dans leurs business. Ils déposent les déchets qui sont nocifs à la population. C’est pourquoi nous saluons l’initiative de Kintoko pour dépolluer la ville. « Soyez toujours prêts à ramasser vos déchets et à les déposer là où il faut. Soyons propre. Kinshasa est le miroir de la Rdc et Gombe en est le reflet », dit-il.
Le Secrétaire général à l’Environnement et développement durable a remercié sincèrement Kintoko de cette opération qui nous amène ici à la Gare Centrale. « Je suis sûr que chacun a pu ramasser une bouteille. Comme c’est une activité patriotique, nous devons continuer à démontrer notre patriotisme pour que Kinshasa ne soit pas la poubelle, mais la belle. Je remercie tous les organisateurs en commençant par l’ambassadrice des Pays–Bas », souligne-t-il.
Le satisfécit de Jérôme Sekana
Après cette étape, le cortège des journalistes s’est ébranlé vers Limete, au niveau de la maison communale, où un autre ramassage avait déjà eu lieu. Devant témoins, Kintoko a acheté les kilos de bouteilles ramassées par la population. Par la suite, le périple a continué, sous un soleil de plomb, vers la commune de Kisenso. Ici, même si la quantité à acheter était inférieure au regard de la demande, Kintoko a pu acheter la quantité disponible.
C’est ainsi que M. Jérôme Sekana, Délégué général d’Angel, a lancé un appel aux jeunes désœuvrés, qui sont très nombreux dans la ville de Kinshasa, de ramasser ces bouteilles et de venir les vendre à Kintoko. « Nous avons des contenaires disséminés dans la ville, nous allons ajouter d’autres. Nous sommes en train de construire des centres de compactage. Nous voulons que le recyclage se porte bien. Il commence dans nos foyers où nous dévons poser des éco gestes. A partir de là nous, nous amenons les bouteilles dans les contenaires où nous les achetons 1 Kgr à 200 Fc et de là, nous transportons ces bouteilles jusque dans les centres de compactage », explique-t-il.
Et au Délégué général d’Angel de contredire une certaine rumeur, qui pense que 200 Fc c’est peu. « Si vous regardez la chaine de production, 200 Fc c’est beaucoup. Après avoir ramassé, il faut nettoyer. Nous classons les bouteilles par couleurs. Il faut les classifier par couleur et les amener au niveau de l’usine qui peut commencer à faire son travail. Nous ramassons entre 25 et 30 tonnes par jour. Notre souhait est de ramasser 50 tonnes par jours. Ce ne pas encore suffisant. La ville de Kinshasa avec 15.000 habitants mérite 5 usines Kintoko », souligne-t-il.
Jérôme Sekana pense que la ville de Kinshasa mérite 1 à 5 usines Kintoko et ce, si le Gouvernement nous accorde des avantages, parce qu’une seule usine coûte 15 millions d’Euros. « Nous sommes très ravis, nous terminons par Kisenso et chaque samedi, nous commencerons à passer devant les maisons communales pour acheter les bouteilles plastiques. Nous voulons impliquer les bourgmestres pour qu’ils soient les premiers sensibilisateurs. Toutes les communes ont reçu des matériels d’assainissement, nous avons donné des chaises et nous comptons aller plus loin, pourvu que nous ramassions des quantités importantes. Nous avons besoin que chaque commune nous produise 10 à 15 tonnes », mentionne-t-il.
Jules Ntambwe
Entretien franc et direct. Programme précis. Vision claire du travail à abattre. Missions bien ficelées pour redorer l’image de la SNEL au Grand Katanga. M. Mutombo, le Directeur Régional de cette importante société, veut, à tout prix, procéder au nettoyage des écuries d’Augias. Il a, en effet, annoncé la descente, très prochainement, d’une Commission technique qui, en un laps de temps, pourrait, à la fois, traquer les auteurs des raccordements frauduleux et imposer le respect des horaires fixés pour le délestage à Kasumbalesa.
Ce week-end, en se confiant à Congoprofond.net, il a affirmé que :
«la SNEL n’est reconnaît pas le double raccordement dans les ménages de Kasumbalesa. Nous sommes au courant de cette pratique des gens qui ne veulent pas vivre le délestage comme les autres. La commission est à pied d’œuvre pourra y mettre fin».
Désormais, pour le délestage en vue de rationaliser la consommation du courant électrique à Kasumbalesa, il a insisté sur le ‘’respect de son horaire qui est imposable à tous sans distinction de rang social’’.
Bien plus, ‘’la SNEL a pris l’option de reprendre son pouvoir de l’autorité du courant à Kasumbalesa avec la construction de la station électrique de grande capacité’’, a-t-il annoncé.
La Pros.
L’interdiction de la vente des syllabus, telle que déclarée par Muhindo Nzangi, le Ministre de l’Esu, dans les milieux académiques, souffre-t-elle d’observation ou non ? Pour en savoir plus sur cette question, les étudiants de l’UNIKIN et de l’UPN se sont exprimés librement, lors d’une interview réalisée à La Prospérité.
D’emblée, il y a lieu de noter que la vente des syllabus a été prohibée par M. Muhindo Nzangi, le ministre de l’ESU, depuis l’année 2021, en République Démocratique du Congo.
A en croire les étudiants de l’UNIKIN, l’affaire de la vente des syllabus depuis son arrêt par le patron de l’ESU a cessé mais, il n’a pas été stoppé en un clin d’œil. «Jour pour jour, cela s’est définitivement arrêté, bien que la première année, depuis la publication du communiqué officiel, cela a été difficile», fait savoir l’étudiant Martin. Pour sa part, l’étudiante Rebecca, s’exprimant sur le même sujet, affirme que : «La plupart des professeurs persistaient toujours et vendaient des syllabus en cachette. Mais, avec un peu d’effort et de rigueur fournis par le doyen de l’Université et, au fur et à mesure, les syllabus ont été mis de côté.
Et, les supports des cours sont maintenant donnés sous format PDF et se donnent au bureau du décanat ou aux étudiants directement », fait-elle savoir.
Ceci démontre nettement que la problématique de la vente des syllabus n’est plus une histoire qui dérange les étudiants de l’UNIKIN.
Par ailleurs, du côté de l’Université Pédagogique Nationale (UPN), il se fait que les syllabus soient toujours vendus mais, en catimini.
Certains étudiants de l’UPN révèlent que la question de la vente des syllabus s’effectue toujours, mais cela d’une manière coffrée et certains professeurs de l’université, sous prétexte de droit d’auteurs, tentent encore de persister. « Ils appellent ça, leurs droit d’auteur. Mais, d’autres professeurs, de bonne foi, ne vendent, que se soit, dans les départements populeuses ou moins populeuse. Ils préfèrent donner des notes gratuitement par mail, flash disque ou plutôt donner trois exemplaires imprimés, pour que chacun photocopie à sa manière », fait savoir un étudiant de l’UPN.
Il sied de noter que d’après les étudiants de l’UPN, contrairement à ceux de l’UNIKIN, la décision du ministre de l’ESU est observée partiellement.
Pelendo Dorcas Joyce
Lumière pour l’opinion. Une milice tribale s’agite en République Démocratique du Congo (RDC). Dans une lettre ouverte, elle instrumentalise un serviteur de Dieu ivre du pouvoir tribal, pour remonter les bretelles au bureau permanent de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO). Elle cite en exemple, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, les grandes démocraties occidentales, France et Etats-Unis, où la laïcité de l’Etat ne fait l’ombre d’aucun doute. La France et les Etats-Unis garantissent pourtant un minimum de vie acceptable à leurs populations. Ce qui n’est pas le cas en RDC, où les dirigeants s’enrichissent impunément. Les cinq étapes d’un « Guide du voleur d’État en RDC » sont désormais connues : arrestation théâtrale – parodie de justice – bref séjour en prison – liberté provisoire – retour aux affaires publiques. Comment l’Eglise peut-elle se taire ? Et, d’abord, pourquoi intervient-elle en politique ?
(1) L’Eglise catholique (et Protestante) en RDC reste l'unique instance crédible, qui n’est pas versatile comme les leaders politiques. Ceux-ci justifient leur inconstance par la « realpolitik ».
(2) Contrairement à d’autres pays africains où l’Etat et l’Eglise ont fleuri côte à côte, l'Eglise existait avant l’Etat au Royaume Kongo, qui était évangélisé au XVème siècle par les Spiritains et les Pères Blancs. L'État colonial n'est arrivé qu'en 1885, là où l’Église formait déjà les consciences. Cette antériorité de l’Eglise sur l’Etat est un fait historique que les politiciens congolais refusent, volontairement, de reconnaître. Elle donne à l’Eglise, mieux implantée sur le territoire national que l’État, l’autorité nécessaire pour parler des réalités qu’elle vit dans des paroisses et des villages. L’Eglise et ses services n’ont jamais quitté Bunagana, Rutshuru, Kiwanja, Nyamilima, Runyonyi, Kitagoma, Kako, Kishishe, Kitshanga, etc. Elle n’a jamais acquis des concessions minières…
(3) La RDC est le plus grand pays catholique d’Afrique avec plus de 50% de sa population qui est catholique. Il est clair qu'elle a un poids et une responsabilité réels sur le plan sociopolitique dans le pays. (4) L'Eglise en RDC assure la quasi-totalité de services sociaux qu'un Etat normal et responsable devrait assurer à sa population (construction et gestion des écoles, hôpitaux, éducation de qualité, secours aux pauvres, etc.). Elle dispose d’un réseau institutionnel mieux organisé, qui vient souvent à la rescousse de l’Etat (ex., acheminer et distribuer les salaires des enseignants dans certaines zones enclavées, etc.). Près de 90% de politiciens congolais ont fréquenté les écoles catholiques, mais n'en ont gardé que le chant « La croix est devant moi, je ne peux plus jamais reculer ». Celui qui parle dans une vidéo en ligne ne se gêne pas de réclamer que l'Eglise construise davantage d’écoles et d’hôpitaux... Ce qui n'est pourtant pas le rôle d’une Eglise en France et aux Etats-Unis qu'il cite en exemple. Dès lors, comment une Eglise qui porte une telle charge socio-économique, alors que les politiciens se la coulent douce en toute impunité, ne peut-elle pas hausser le ton, être exigeante à l'égard des dirigeants ?
(5) L'Eglise est pleinement dans sa mission prophétique. Elle annonce, dénonce et renonce. En son temps, disait quelqu’un, Jésus traitait les politiciens de "renard", "engeance de vipère", "tombeaux blanchis", "hypocrites", etc. C'étaient pourtant des insultes, qui avaient fait bondir les dirigeants : "Maître, en parlant ainsi, c'est nous aussi que tu insultes" (Luc 11, 45). Les prophètes Elie, Jérémie, Nathan, Jean-Baptiste, etc. s'attaquaient frontalement au mauvais comportement des rois. Quel est ce prophète qui n'a pas prophétisé contre le roi : Esaïe (chapitre 3), Ezéchiel (chapitre 28), Simon Kimbangu, etc ? Mais, l'Eglise n'en arrive pas jusque-là. Parler aux politiques, comme les prophètes et Jésus, fait pleinement partie de sa mission prophétique. Un vrai prophète n’a jamais été ami du roi. Y a-t-il une Bible qui ne parle pas de politique ?
Source : Service de Communication de la Cenco