Artiste-peintre Frank Dikisongele Zatumua, point focal de la JMCA en RDC.
La célébration de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro descendants (JMCA) se tient mardi, au siège de l’UNESCO, à Paris, en France, sous le thème « L’africanité globale pour une humanité réconciliée », indique un communiqué de l’agence onusienne dont une copie est parvenue à notre rédaction.
La république Démocratique du Congo sera également de la partie à travers son représentant qui n’est autre que l’artiste –peintre Franck Dikisongele, point focal de la JMCA.
Cette journée consiste à célébrer et à rendre un vibrant « Hommage à l’Afrique notre berceau commun!
Selon le même document, le programme de cette cérémonie prévoit notamment, un panel sur le thème ‘‘Comment une identité culturelle assumée peut contribuer à l’avènement d’une humanité réconciliée’’, un débat, un cocktail dinatoire sous le thème ; « richesse et diversité culinaires afro » ainsi qu’une animation culturelles par plusieurs artistes musiciens et humoristes du Togo, du Soudan, du Ghana et des Comores.
Les panélistes Doudou DIENE, membre du Conseil d’administration de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, Dr Seynabou DIA-SALL, Fondatrice et Présidente du Global Mind Consulting et d’Action Africa Culture 55 (AAC55) , Dr Khalid HAMDANI, Directeur de l’Institut «Ethique et Diversité », Dr Quince DUNCAN, Université St. Olaf, Costa Rica sont également annoncés dans la programmation sous la supervision du Comité scientifique international du programme de l’UNESCO Routes des personnes mises en esclavage et du Directrice du Centre International de Recherches sur les esclavages et post-esclavages (CIRESC).
Adopté en 2019 lors de la 40ème session de la Conférence générale de l’UNESCO, la Journée mondiale de la culture africaine et afrodescendante, est célébrée le 24 janvier de chaque année. Il célèbre les nombreuses cultures dynamiques du continent africain et des diasporas africaines à travers le monde, renforçant ainsi le mandat de l’UNESCO de promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine dans le monde entier.
Cette date coïncide avec l’adoption de la Charte de la renaissance culturelle africaine en 2006 par les chefs d’État et des gouvernements de l’Union africaine. La célébration de cette journée vise également à promouvoir la ratification et la mise en œuvre la plus large possible de cette Charte par les États africains, renforçant ainsi le rôle de la culture dans la promotion de la paix sur le continent.
Plusieurs provinces de la RDC sont touchées par des inondations, à la suite d’une crue exceptionnelle du fleuve Congo et de ses affluents. La situation humanitaire est particulièrement désastreuse dans la ville de Mbandaka. On déplore des morts, des maladies hydriques apparaissent, les installations hygiéniques se sont déversées dans les eaux, qui sont utilisées pour la cuisine ; les inondations ont déterré des corps dans les cimetières. Une catastrophe qui demande une réponse multisectorielle.
«La situation à Mbandaka est désastreuse», a déclaré l’abbé Louis Iyeli, prêtre de l’archidiocèse de Mbandaka-Bikoro, coordinateur diocésain de la Caritas. Pour le moment, depuis un mois, il ne pleut plus dans cette ville, capitale de la province de l’Equateur, dans le Nord-Est. La population est plutôt surprise par des inondations, provoquée par la crue, la montée des eaux du fleuve Congo, a-t-il indiqué dans une interview accordée à Vatican News. «C’est du jamais vu pour nous», s’est exclamé le prêtre, qui a décrit une situation qui requiert une réponse humanitaire urgente. Les habitants de Mbandaka et de ses environs ont déserté leurs maisons, on déplore quelques morts, dont des enfants; la population «fait ses besoins dans ces eaux, cette même eau est utilisée pour la cuisine et pour se laver; dans des cimetières, des corps sont sortis des tombeaux à cause de la puissance des eaux, les installations hygiéniques se sont déversées dans ces eaux». Beaucoup se plaignent des démangeaisons qui provoquent des petites plaies sur le corps, des maladies hydriques apparaissent et les nombreuses personnes qui passent la nuit à la belle étoile font face aux moustiques.
Une urgence humanitaire qui requiert une réponse multisectorielle
Face à une telle catastrophe, «je pense qu’il faut une réponse multisectorielle pour soulager la population, sur le plan de l’habitat, de la santé, social, …», a déclaré l’abbé Iyeli, qui estime que si rien n’est fait dans l’immédiat, la situation sera plus compliquée à la longue. L’un des organismes qui apportent une réponse à cette situation est la Caritas diocésaine de Mbandaka-Bikoro. La première solution est «la présence auprès des sinistrés» dans différents sites, afin de leur manifester la compassion, de les identifier et de les écouter pour savoir comment mieux les aider. L’organisme caritatif de l’Eglise apporte des aides «ponctuelles» aux indigents, car les moyens sont limités, a confié le coordinateur diocésain de la Caritas. «La population est grande, les besoins sont nombreux, nous sommes obligés d’être discrets dans nos interventions, car nous ne savons pas secourir plus que nous n’en pouvons», a-t-il indiqué.
La réponse des autorités de la Province se fait encore attendre
Jusqu’à présent, la réaction des autorités de la Province de Mbandaka se fait attendre. Des réunions sont organisées à ce sujet, un comité d’urgences a été mis en place, des concertations, auxquelles la Caritas diocésaine est invitée, ont lieu, mais il n’y a encore rien de concret, a indiqué l’abbé Iyeli. «Le pays vient de sortir du processus électoral, les esprits des autorités sont encore tournés vers les résultats, il n’y a pas encore d’actions concrètes du gouvernement provincial». Pour la province de l’Equateur, une autre particularité est que le gouverneur a été démis de ses fonctions après les élections du 20 décembre 2023, l’intérim est confié au vice-gouverneur, «qui vient de commencer. Donc, tout est un peu en léthargie, on ne sait pas tellement décoller». Mais, la situation est urgente, le besoin est grand et pressant et exige une riposte immédiate, a souligné le prêtre de Mbandaka-Bikoro.
SOS pour les populations de Mbandaka, Ingende et Lukolela
Malgré cette situation, l’abbé Iyeli reste optimiste et lance un appel à l’aide au gouvernement, aux organismes d’aide et à toute personne de bonne volonté, pour secourir cette population sinistrée. Caritas Mbandaka-Bikoro a lancé différents appels à travers des médias et a fait remonter l’information au pouvoir central, «les images sont passées à la télévision nationale et sur des chaînes privées». Des promesses d’aide du gouvernement sont parvenues à la Caritas diocésaine, qui continue à attendre. «La situation reste désastreuse», malgré la diminution des eaux, les habitants de Mbandaka et ses environs restent exposés «à des maladies d’origine hydrique». Il faut trouver des abris pour ceux dont les maisons se sont effondrées. «Les écoles, les infrastructures de santé et des Eglises sont écroulées. Le besoin est immense… il nous faut conjuguer des efforts pour trouver une bonne solution». La situation est la même dans les trois territoires qui constituent le rayon d’action de Cartas Mbandaka: la ville de Mbandaka, ainsi que les territoires d’Ingende et de Lukolela.
Dans tout le pays, des centaines des milliers des sinistrés
Fin décembre, la Régie des voies fluviales (RVF) de la République Démocratique du Congo (RDC), établissement public qui gère quelque 25.000 km de voies navigables dans l'immense pays d'Afrique centrale, lançait un message d'alerte aux autorités et à la population, les informant d'une crue «exceptionnelle du fleuve Congo et de ses affluents». Le jaugeage du fleuve indiquait alors 5,94 mètres à la station de mesure du port de Kinshasa, au-dessus des «5 mètres normales» et s'approchant des 6,26 m enregistrés lors de la grande crue de 1961. Le changement climatique, la déforestation et les constructions anarchiques seraient à la base de cette situation exceptionnelle, selon des scientifiques.
A Kinshasa, la capitale et dans d’autres provinces du pays, le nombre total de sinistrés le long du fleuve Congo et de ses affluents n'est pas connu avec exactitude, mais peut se chiffrer à des centaines de milliers au moins, selon certaines estimations. Le 6 janvier, l'organisation humanitaire Caritas a lancé un appel à l'aide pour près de 100.000 ménages à Mbandaka, à environ 600 km de Kinshasa. En amont, à Kisangani, plus de 200 maisons étaient sous les eaux dans la commune de Lubunga, selon le bourgmestre.
Des terres agricoles et des maisons sont inondées suite aux fortes pluies en République du Congo.
La République du Congo est touchée par des inondations sans précédent en six décennies suite aux « pluies extrêmes » tombées depuis octobre dernier qui ont fait déborder les berges de l’Oubangui, un affluent du fleuve Congo.
Le 29 décembre dernier, le gouvernement a officiellement déclaré l’état d’urgence pour inondations.
Trois semaines plus tard, le trois-quarts des douze départements du pays sont toujours sous les eaux et le pays compte 1,8 million de sinistrés dont 350.000 ont besoin d’une aide humanitaire, a indiqué Jens Laerke, porte-parole du Bureau de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU (OCHA) lors d’un point presse ce vendredi aux Nations Unies à Genève.
Villages, écoles et centres de santé inondés
M. Laerke a expliqué que les inondations ont laissé les communautés locales sans abri ni accès aux services de santé primaires.
De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait précisé la semaine dernière que les inondations avaient détruit ou endommagé 34 centres de santé, 120 écoles et plus de 64.000 maisons dans les zones touchées. Dans certaines régions, l'accès à l'eau potable et aux installations sanitaires est limité, voire inexistant. Quelque 27.000 enfants ne sont plus scolarisés, déplore l’OCHA.
A cette situation, s’ajoutent les menaces sanitaires, notamment le risque d'épidémies de maladies transmises par l'eau, comme le choléra, de maladies à transmission vectorielle, comme le paludisme ou la dengue, et de maladies évitables par la vaccination, comme la rougeole. La santé nutritionnelle de la mère et de l'enfant est également menacée, tandis que les violences sexuelles ainsi que celles basées sur le genre pourraient aussi augmenter, s’inquiète l’OMS.
L’accès aux sinistrés est rendu très difficile en raison des inondations et de nombreux villages ne peuvent être atteints que par bateau ou par canoë, a indiqué le porte-parole d’OCHA.
Plan de réponse à hauteur de 26 millions de dollars
Les agences des Nations Unies ont élaboré un plan de réponse avec le gouvernement, d’un budget total d'environ 26 millions de dollars avec comme priorité la construction d’abris, la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé et l'eau, l'assainissement et l'hygiène. Il ne s’agit-là que de premières mesures pour faire face à la situation d’urgence, a prévenu Jens Laerke. Les inondations pourraient également entraîner des conséquences à plus long terme.
Selon les estimations d’OCHA, 2.300 hectares de terres cultivées ont été inondés, « ce qui laisse craindre que les moyens de production alimentaire, par exemple les arbres fruitiers et les engins de pêche, aient été détruits et que le bétail ait péri », a indiqué le porte-parole d’OCHA.
Une allocation de 3,6 millions de dollars du Fonds central d'intervention d’urgence (CERF) a d’ores et déjà été allouée pour répondre aux besoins les plus urgents de 270.000 personnes. Cependant, pour mettre en œuvre l’ensemble de la réponse, un financement international plus important sera nécessaire, a insisté Jens Laerke.
En sa qualité de Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo est décidé à améliorer la qualité de ses services et rationnaliser les modes de fonctionnement tant interne qu’externe de son entreprise. C’est la raison de l’ouverture hier, mercredi 17 janvier 2023, d’un atelier sur le numérique dans la salle «HENRI» à la Résidence Sainte Pierre Claver dans la Commune de la Gombe. Cette cérémonie a été présidée par lui-même, le DG de l’OCC.
Trois temps forts ont marqué l’ouverture de cet atelier. Il s’agit du mot de lancement de travaux par le Directeur général, le discours du Chef de Département des systèmes d’information, Monsieur Ansong et celui de son adjoint, Patrick Kasongo.
D’entrée de jeu, le Dr Etienne Tshimanga a trouvé inconcevable qu’à ce jour où le monde est en pleine mutation avec la mondialisation qui prend de l’ampleur dans tous les secteurs, que l’Office Congolais de Contrôle soit encore à l’âge «du papier».
Pourtant, le numérique est devenu quasiment incontournable, dans toute entreprise qui se veut compétitive. Il impacte sur l’efficacité du travail produit, sur la sécurité des informations générées, et joue un rôle important dans la qualité et la pérennité des activités de l’entreprise.
C’est ainsi que face aux défis qu’impose une transformation numérique à tous les niveaux de fonctionnement des entreprises tant publiques que privées, le DG Etienne Tshimanga Mutombo de l’Office Congolais de Contrôle, dans sa quête permanente de la satisfaction du client et de l’amélioration continue, n’est pas resté en marge des avancées technologiques à l’échelle nationale et internationale. D’où, la tenue de cet atelier de la numérisation sous le thème : «Restructuration de l’activité informatique à l’Office Congolais de Contrôle».
Pour le Directeur général de l’OCC, il était plus que temps que son Office s’inscrive dans la dynamique du Plan de Développement du Numérique tel que préconisé par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat.
Le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a tout de même reconnu les difficultés qu’éprouve l’OCC dans le secteur du numérique, particulièrement dans la dématérialisation des procédures de travail. C’est pourquoi, cet atelier, a-t-il souligné, est une occasion de réflexion afin de doter l’office d’un plan qui servira de levier pour accélérer la numérisation des activités de l’Office.
Le Chef de département des systèmes d’Information, Monsieur Ansong a, quant à lui, commencé son mot par les remerciements à la Direction Générale pour son soutien sans faille dans ce processus, en permettant la tenue du présent atelier. Ces assises sont une occasion pour les informaticiens de hisser l’OCC vers les horizons de la modernisation. Pour le Chef de département des systèmes d’information, à l’issue de cet atelier, ‘‘nous entendons réussir l’informatisation Intégrale des activités métiers de l’Office’’.
Intervenant en dernier, le Chef de département des systèmes d’information adjoint, Patrick Kasongo, a orienté son intervention sur la définition des axes stratégiques et prioritaires. Pour ce faire, il a classifié les axes prioritaires et stratégiques sur lesquels le DSI devra se focaliser pendant les 6 prochains mois selon l’ordre Ci-après : la digitalisation de la fonction GRH, la digitalisation des ateliers de l’Office et la numérisation de certains supports papiers, etc.
Il y a lieu de signaler que cet atelier qui a ouvert ses portes hier, se clôturera le vendredi 19 janvier 2024.
*‘‘Telema bouger’’ est l’un des titres chansons qui se trouve dans le nouveau maxi single que vient de lancer la jeune chanteuse germano- congolaise Solina Marie Julie alias ‘‘Muana Mboka’’ sur le marché international de la musique urbaine.
Selon son Manager, les mélomanes de la bonne musique que son nouveau tube est déjà disponible sur toutes les plateformes numériques de téléchargement des musiques : Spotify, Apple Music, Amazon Music, deezer, audiomack, boomplay et ITunes. « Les fans peuvent aussi visualiser la vidéo de la chanson ‘‘Téléma bouger’’ dans les différents comptes et pages officielles de l’artiste au niveau des réseaux sociaux, à savoir : You tube, instagram, tic-toc et facebook », a précisé Mme Christine KERN.
Et d’’ajouter : « ‘‘Telema bouger’’ intervient en attendant la sortie prochaine d’une autre chanson « Mi –Amor » qui est le titre phare d’un maxi single que Solina envisage de mettre à la disposition de ses fans dans les prochains jours''.
Sur le plan artistique, renseigne-t-on, « Téléma bouger » a été enregistré à Kinshasa avec le concours des beatmakers congolais. Tourné également au Congo-RD, le clip vidéo regorge aussi une qualité exceptionnelle qui ne va pas laisser indifférent les friands de la musique urbaine.
La musique est composée des sonorités vibrantes proposées et accompagnées d’un beat authentique qui motive la danse», a souligné le bureau de l’artiste.
«Comme son titre l’indique, ‘‘Telema bouger’’ est une chanson dansante que j’offre à mes fans afin de célébrer la fête en ce début de la nouvelle année. C’est un cantique qui donne de l’espoir. Même si tu tombes, ayez le courage de te lever rapidement pour continuer le chemin », a expliqué, par ailleurs, Muana Mboka Solina.
Et, de poursuivre : « Une chanson caractérisée par une ambiance festive avec des paroles attirantes à travers ma voix et une rythmique moderne pour allumer le feu. Il s’agit d’une animation irrésistible en mode solo concoctée dans le style afrobeat qui reste un rythme dénominateur de la musique ».
Née à Munich en Allemagne et grandie à Ibiza en Espagne, en passant par Londres pour faire ses études, Solina ‘‘Muana Mboka’’ a des racines congolaises à travers sa mère qui est originaire des provinces de l’Equateur et du Kasaï.
Grâce à sa voix mélodieuse et sa vivacité sur la scène, elle s’est vite révélée et considérée comme une étoile montante de la musique urbaine en RDC. Au-delà de sa belle voix, Solina Julie ‘‘Muana Mboka’’ est une auteure-compositrice qui chante en français, Lingala, espagnol, allemand et anglais.
La chanteuse congolo-allemande regorge également en elle, un talent explosif dans le domaine de la danse et chorégraphie que les fans pourront évidemment apprécier à travers son nouveau single.
Il sied de noter, enfin, que ‘’Téléma bouger’’ est la deuxième chanson de la jeune chanteuse germano-congolaise, après le titre « Bébé ça va » sorti en 2022 qui consacre l’engagement de sa carrière musicale professionnelle.
«Association des musiciens congolais», ACOM en sigle, est le nom de la nouvelle structure qui vient de naître et qui s’ajoute sur la liste d’organisations artistiques en RD. Congo, selon un des membres de son comité provisoire.
« Une nouvelle association regroupant exclusivement les artistes musiciens vient d’être mise en place à Kinshasa dans le souci de militer pour la professionnalisation des musiciens congolais et de la promotion de la musique en RDC. L’idée est qu’à travers notre association, la voix du musicien soit également prise en compte en tant qu’une organisation membre de la société civile dans notre pays», a souligné Paul Le Perc, membre du bureau provisoire de l’ACOM.
Et d’ajouter : «L’Association congolaise des musiciens (ACOM) est une structure créée par les professionnels de l’art d’Orphée dont la majorité sont des jeunes leaders de la scène musicale ».
Le bureau provisoire de la nouvelle plateforme se prépare déjà pour l’organisation de l’évènement qui va marquer sa première sortie officielle devant le public, les autorités et les partenaires.
Comme souhaité lors de la dernière réunion, un comité a été mis en place pour coordonner les préparatifs de l’assemblée générale, les adhésions, les statuts… Cette équipe va fonctionner sous forme d’un bureau provisoire composé de 6 personnes qui y travaillent déjà depuis quelques jours. Il s’agit de chanteurs, ci-après : Guy Moler Mapamboli, Beya Bendoson, Joss Kalim, Déborah Ntoya, Tsaka Kongo, Paul Ngoie le Perc ainsi que Didi Kembrwars (Diaspora) ».
« Ce bureau a une mission de deux mois pour organiser l’Assemblée générale avant fin février. Pour nous permettre d’identifier chaque artiste musicien dans notre base de données, et en préparation de l’Assemblée générale, nous commençons le processus officiel d’enregistrement de ceux désirant en faire partie. Ceci constitue d’office un appel pour tout musicien qui veut nous rejoindre dans l’ACOM. Vu que l’adhésion n’est pas obligatoire»,renseigne-t-on.
A en croire la même source, l’initiative de créer une nouvelle structure a été prise par des artistes qui n’avaient aucune responsabilité au sein de l’Union des musiciens Congolais (UMUCO) qui date, pourtant, depuis l’époque du Maréchal Mobutu.
« De toutes les façons, on ne pourra pas créer un nouveau monde, on sera obligé de travailler avec les anciens. Car, le changement est un long processus. Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, en sait quelque chose », a martelé, en outre, le Directoire de l’ACOM.
Et, de conclure : « Ce qui est vrai est que nous sommes déterminés à changer l’image de l’artiste musicien en République démocratique du Congo. Il est important de trouver des moyens pour susciter l’intérêt de cette nouvelle structure chez les vrais professionnels de la musique».
D’après le corps fondateur, l’ACOM est une plateforme dont la création a été motivée suite à la léthargie constatée au sein de l’Union des musiciens congolais (UMUCO) caractérisée par son inactivité criante depuis plusieurs années.
C’est pourquoi, les jeunes leaders de la scène musicale reprochent le manque d’organisation dans l’administration et aucune assemblée générale organisée depuis plus de deux décennies, ainsi que la confiscation de l’UMUCO par un groupe de vétérans de la musique congolaise.
« L’Union des musiciens congolais a été non seulement prise en otage mais surtout la structure a été politisée et devenue un fonds de commerce pour certains vétérans de la Rumba », fustigent les membres de l’ACOM.
Et d'ajouter : « Alors que l’UMUCO est censée jouer un rôle important de syndicat pour la défense des droits et intérêts des musiciens en tant qu’une organisation professionnelle dirigée par des artistes responsables ».
Il faut noter que le saxophoniste Kiamuangana Mateta Verckys a été le dernier Président élu qui a dirigé l’Union des musiciens pendant plus de 20 ans jusqu’à sa mort en 2022. Adios Alemba a été désigné pour faire l’intérim en attendant la tenue d’une Assemblée générale. Pour certains, sa gestion ne garantit aucun avenir pour cette structure-là.
La Société Nationale d’Électricité (SNEL SA), Direction Régionale de Distribution Kinshasa Centre, informe l’opinion publique qu’une interruption volontaire de l’électricité est observée depuis le même jour à 17 heures. Cette mesure résulte des travaux de transfert de charge sur le nouveau réseau interne Basse Tension récemment déployé, peut-on lire dans le communiqué publié le mercredi 10 janvier. La SNEL tient à rassurer les autorités pénitentiaires ainsi que les pensionnaires de la prison en assurant que ses équipes s’emploient activement pour rétablir l’électricité dans les plus brefs délais. Elle présente également ses excuses pour tout désagrément occasionné par ces travaux.
COMMUNIQUE SNEL/DKC
Concerne :PRISON CENTRALE MAKALA
La Société Nationale d’Electricité, Direction Régionale de Distribution Kinshasa Centre, informe que suite aux travaux de transfert de la charge sur le nouveau réseau interne Basse Tension y déployé, il s’observe une interruption volontaire de l’électricité dans l’enceinte de la PRISON CENTRALE MAKALA.
Depuis 17heures.
La SNEL rassure les autorités pénitentiaires et les pensionnaires de la Prison que ses équipes sont à l’œuvre, jusqu’au rétablissement de l’électricité et leur présente ses excuses pour le désagrément lié aux travaux.
Depuis le lancement de l'opération Kananga Makenda par la Mairie de la ville de Kananga dans le souci majeur de lutter contre l'insalubrité populaire, il y a quelques mois, il est malheureux de constater que rien n'a changé, ni évolué en termes des travaux concrets dans la Ville.
Cette situation inquiète les militants du Mouvement Citoyen ‘’Lutte pour le changement’’, Lucha en sigle, plus précisément au niveau de sa section du Kasaï Central.
La Lucha/Kananga estime, en effet, qu’il s’agit-là d’un cas d’incompétence et de laisser-aller dont font notoirement preuve les dirigeants de la Mairie de Kananga.
Et, pourtant, au début de leur prise du pouvoir, l’opération ‘’ville propre’’ initiée, en son temps, en plein centre-ville, évoluait plutôt bien.
« J’ai dénoncé cette information avec beaucoup d'indignation et de regret. La ville va très mal ce dernier temps avec l'insalubrité populaire », a fait entendre, par ailleurs, Benjamin Kapena, activiste œuvrant au sein de la Lutte pour le changement.
Un bus TRANSCO numéro parc 716 affecté au réseau interurbain en provenance de Masimanimba vient de prendre feu ce dimanche soir vers 19 heures de Kinshasa au parking de Pascal dans la commune Masina (arrêt école), après avoir déchargé passagers et marchandises à l’agence TRANSCO Masimanimba et Kasaï. Le responsable de l’agence renseigne que le bus était stationné en attendant la fin des embouteillages pour prendre la direction de l’entrepôt, avant d’être pris pour cible. Selon les premières informations concordantes et suffisantes, il s’agit d’un acte de sabotage orchestré par un groupe d’individus dangereux et extrêmement violents appartenant à un mouvement politique de l’opposition. Ces inciviques du reste très bien identifiés, sont connus de la police et s’attaquent régulièrement aux bus TRANSCO. Pendant que la police et les membres de la sécurité interne de TRANSCO sont à pied d’œuvre pour appréhender les auteurs de cet acte barbare, un suspect vient d’être arrêté. Le Directeur Général de TRANSCO, le Bâtonnier Cyprien MBERE MOBA qui s’indigne de cet acte ignoble, annonce des actions policières et judiciaires rapides et efficaces, afin de mettre fin à l’activisme de ces inciviques qui empêchent TRANSCO d’accomplir sa mission, celle de servir la population, en toute quiétude.