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Wina Lokondo contre toute ségrégation faciale qui met de côté les pygmées

Wina Lokondo est un congolais de père et de mère. Il a très longtemps observé comment les pygmées, qui sont eux aussi congolais de pères et de mères, en d’autres mots ‘’sang pour sang’’ congolais, sont en train d’être l’objet d’une ségrégation faciale qui fait d’eux de simple sous-hommes. N’étant pas disposé à s’en réjouir, ce défenseur de la cause du pygmée, sachant écrire et parler, ne s’est pas résigné à transiter par les pages de Congo Nouveau pour y coucher quelques mots de sa colère quant à ce, ‘’écrire, c’est parler’’, dit-on.

A travers ce papier long d’une page et demie, ce compatriote, non faiseur d’acception de personne et riche en intérêt pour les autres, s’engage à soumettre à toutes les autorités qui seront issues de prochaines élections une proposition dispositive devant mettre sous exigence, dans le cadre de la discrimination préférentielle, la cooptation obligatoire d’un ou de deux pygmée(s) comme député(s) provinciaux dans toutes les Assemblées des provinces où il existe une forte présence de communautés pygmées.

‘’L’instruction de niveau universitaire sera le premier critère pour la cooptation des candidats préalablement choisis par leurs associations’’, a-t-il mis un bémol déterminatif de l’émulation qu’ils doivent avoir vis-à-vis des bantous au regard de leurs cursus scolaires, mais aussi et surtout à la faculté qu’ils se doivent désormais de cultiver dans le sens que ça les aide à prendre à la fois conscience et connaissance de l’impact des études sur le reste de leur vie.

A en croire Monsieur Lokondo, les pygmées ont foulé aux pieds la nécessité d’entreprendre des hautes études dans la mesure où ils croient que ça ne va les amener nulle part, vu la ségrégation faciale dont ils sont victimes de la part des bantous.

‘’A quoi sert pour un jeune pygmée, d’entreprendre de longues études lorsqu’il sait que sa demande d’emploi et son CV seront ‘’réservataires’’ d’une fin de non-recevoir par le bantou directeur des ressources humaines’’, s’est-il questionné ?

Voilà ce qui justifie la place permanente du jeune pygmée parmi les pousse-pousseurs, les veilleurs de nuit, les creuseurs des puits, les balayeurs des rues, les ‘’chailleurs’’ des jus…

Monsieur Wina se plaint de voir les pygmées subir jusqu’ici l’apartheid et être considérés comme des citoyens de la seconde zone ou soit des parias dont les bantous ont juste besoin des mains qui doivent travailler pour eux ou des voix qui doivent les voter aux élections.

‘’L’égalité de respect mutuelle et tous les autres droits leur sont totalement privés et méconnus, notamment le droit d’accéder à toute charge publique ou aux hautes fonctions étatiques’’, déplore-t-il avant de poursuivre le fil de sa préoccupation :

‘’Aucun pygmée n’a jusqu’ici occupé une fonction de commandement ni dans l’administration civile ou militaire, ni dans une entreprise publique, encore moins dans une institution politique’’.

En termes clairs, Wina Lokondo veut coûte que coûte voir ces pygmées, qui sont par fausse politesse appelées peuple autochtone, occuper désormais des places dans les instances de prise de décisions.

Saint-Germain Ebengo

 

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Cynthia Bovery Bongo parmi les 12 finalistes attendues samedi 14 pour la présentation de leurs projets

Cynthia Bovery Bongo, une congolaise de 22 ans révolus, née sur le sol belge, précisément dans la ville de Braine, est parmi les 12 candidates finalistes à l’élection Miss Africa Belgium, un concours miss unique en son genre où la beauté n’occupe pas le plus haut point dans le jugement des valeurs y recherchées par l’organisateur. Il est question en premier lieu de la présentation par chaque candidate d’un projet en lien avec un pays d’Afrique, mais aussi de leur éloquence expositive.

A en croire Cynthia Bongo, la finaliste représentera l’association Muzuri Afrika dans son pays d’origine, cas de la RDC en ce qui la concerne, mais aussi dans d’autres pays d’Afrique, en vue de venir à la rescousse des femmes veuves au Cameroun, ou d’aider à la création des maisons d’hôtes au Sénégal ou dans d’autres pays de l’Afrique. L’heureuse gagnante sera donc ambassadrice de la culture africaine dans toute sa diversité. Elle sera durant un an la porte-parole belge de la ‘’dite’’ culture africaine, avec comme mission : celle de transmettre un message de paix et de solidarité entre les peuples en Belgique et à l’étranger. Elle sera financièrement soutenue par son pays d’origine pour l’aboutissement à bon port de son projet.

‘’Mon projet porte sur une aide professionnelle des jeunes femmes en République Démocratique du Congo. Il porte sur une aide professionnelle aux jeunes femmes via trois ‘’C’’ : la culture, la couture et la cuisine. J’aurai quatre minutes pour convaincre samedi prochain, allusion faite au samedi 14 octobre à 18 heures au Cirque Royal de Bruxelles’’, parole de Cynthia Bongo qui n’a pas manqué de remercier ses fans qui l’ont soutenue via SMS :

‘’J’ai reçu énormément de soutiens y compris de la ville de Braine et du bourgmestre Maxime Dave’’, a-t-elle reconnu.

Etudiante en Marketing, Cynthia Bongo avoue que ce concours miss intelligente est loin de bouleverser ses études, condition indispensable pour ses parents qui tiennent coûte que coûte à la voir les terminer en bonne et due forme.

Il faut dire que c’est avec trois associations que travaille cette ‘’petite’’ brainoise dans son projet : Makala, une association belge qui aide à l’émancipation professionnelle des femmes en République Démocratique du Congo, Fondation Bongo du Chef cuisinier congolais Victor Bongo, sans oublier Sadisa Beto.

Le concours Miss Africa Belgium, faut-il le souligner, a été créée en 2013 à Liège par l’entremise de l’asbl Safari des Anges, et il totalise à l’heure actuelle 10 ans d’existence, sous la présidence de Steffi Munday. Safari des Anges est une association sans but lucratif qui vient au secours des enfants défavorisés en Belgique et en Afrique et qui, à l’heure actuelle, a passé le relais du concours Miss Africa Belgium à une autre asbl, en l’occurrence : Muzuri Afrika ci-haut évoquée et qui lutte en faveur de l’émancipation des femmes afro-descendantes ainsi que de la prévention des maladies sexuellement transmissibles.

Samedi 14 octobre sous expectative, le jury donnera sur place son avis qui comptera pour 50% de voix. Les discours soutenus de jeunes filles, leur éloquence ainsi que la qualité de leurs projets respectifs.

Saint-Germain Ebengo

 

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Après la grande soirée de gala de mode, Kinshasa Mboka ya Masano : le grand show de la 5ème édition annoncé pour décembre

 

La ville de Kinshasa a vibré, le 14 avril dernier, au rythme de la 5ème édition de la grande soirée de gala de mode organisée par la plateforme ‘‘Kinshasa Mboka ya Masano’’ (KMM) à l’hôtel Sultani River. Ainsi, KMM annonce la tenue du grand show de la 5ème édition d’ici décembre. Un rendez-vous qui sera précédé par des rencontres conférencières.

«Kinshasa Mboka ya Masano», cet évènement à fort impact culturel, met en vitrine la culture congolaise, en particulier l’expérience des stylistes congolais en promouvant leurs marques et leurs nouvelles collections.

«Kinshasa Mboka ya Masano » met en avant notamment, l’innovation dans la mode congolaise. Lors du défilé de mode du samedi dernier, un accent particulier a été mis sur les créations innovantes ou des modèles qui valorisent l’environnement. Entre autres, les 450 ethnies, les 450 cultures et leurs modes. Cela, pour mettre en lumière le travail des professionnels stylistes congolais.

En plus, Kinshasa Mboka ya Masano met connexion plusieurs personnes notamment, les amoureux de la culture et de la mode, les artistes, les opérateurs économiques, les entrepreneurs, les entreprises, les autorités, etc.

En outre, il offre un espace de partage d’expression et d’affichage au déroulement de cet inoubliable rendez-vous, tout en mettant en avant les différents secteurs culturels liés à la mode.

Organisé par la Fondation Young Molato Design, gérée par Mme Lydia Nsambayi Ntumba, «Kinshasa Mboka ya Masano» est l’unique festival de mode qui unit plus de 450 diversités vestimentaires des cultures et ethnies congolaises. Coming soon !

Israël Mpoyi

 

 

 

 

Après la grande soirée de gala de mode, Kinshasa Mboka ya Masano : le grand show de la 5ème édition annoncé pour décembre
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Diplômé au CHESD depuis 2022, Matthieu Mpungue rend hommage à Félix Tshisekedi et ses brillants formateurs

 

REMERCIEMENTS

Mes remerciements les plus patriotiques s’adressent spécialement au Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour le sacrifice qu’il endure avec son peuple qui a beaucoup souffert pour que le changement démocratique soit une réalité et lutte pour que la paix revienne sur toute l’étendue de notre pays.

Ces remerciements s’adressent également au Commandant du Collège des Hautes Etudes de Stratégie et de Défense, CHESD en sigle, pour la discipline et le sérieux qui y règne ;

Aux Professeurs internationaux et nationaux pour la qualité des matières qu’ils nous ont dispensé afin d’obtenir d’autres connaissances scientifiques d’excellence ;

Au Professeur Evariste Boshab pour ses remarques ;

Au Professeur Jean Hervé Mbelu Biosha pour ses orientations ;

Au Professeur Adolphe Lumanu Mulenda Bwana N’sefu pour son encadrement ;

Au Directeur Général du BCeCo Mabi Mulumba pour avoir planifié le Programme de Développement Local des 145 Territoires ;

Au Directeur Général de l’OVD, l’Ingénieur Victor Tumba Tshikela pour ses conseils dans le cadre d’infrastructures ;

Aux messieurs Sele Yalaghuli et Barnabé Muakadi Muamba pour leurs contributions dans le secteur fiscal dans le cadre des recettes ;

Aux ingénieurs du secteur agricole ainsi qu’aux experts du secteur de tourisme.

Honorable Matthieu Mpungue Muitshika

 

 

 

 

 

 

 

 

Diplômé au CHESD depuis 2022, Matthieu Mpungue rend hommage à Félix Tshisekedi et ses brillants formateurs
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Pour une unité nationale inclusive Wina Lokondo contre toute ségrégation faciale qui met de côté les pygmées

Wina Lokondo est un congolais de père et de mère. Il a très longtemps observé comment les pygmées, qui sont eux aussi congolais de pères et de mères, en d’autres mots ‘’sang pour sang’’ congolais, sont en train d’être l’objet d’une ségrégation faciale qui fait d’eux de simple sous-hommes. N’étant pas disposé à s’en réjouir, ce défenseur de la cause du pygmée, sachant écrire et parler, ne s’est pas résigné à transiter par les pages de Congo Nouveau pour y coucher quelques mots de sa colère quant à ce, ‘’écrire, c’est parler’’, dit-on.

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Le CDPS pour une autre vision de développement à la base

Le renouveau dans la gestion de nos Entités Territoriales Décentralisées exige un nouveau Leadership des élus ayant une Vision claire et un Programme étoffé sur la Gestion de la Cité avec la participation des Citoyens et des Acteurs Locaux. Le CDPS y travaille depuis sa création en 2011 et regroupe en son sein les Compétences et les Expertises diverses pour éviter le tâtonnement en début de Mandats.

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