Depuis le lancement officiel de la campagne électorale le 19 Novembre 2023, après un temps d’observation et méditation, Jean Pierre Claver Ngalamulume se lance, enfin, dans la course à la députation provinciale dans la commune de Limete. Il l’a fait le samedi 2 Décembre 2023, à travers une messe d’action de grâce et d’ouverture de sa campagne.
Candidat parmi tant d’autres à la députation provinciale dans la commune de Limete, Maitre Claver associe Dieu dans sa course au scrutin du 20 Décembre 2023 à travers une messe dite par l’Abbé Thomas. Dans son exhortation, le célébrant principal a tout d’abord tenu à expliquer le choix fait sur la couleur liturgique du jour qui était une couleur rouge. Selon l’Abbé Thomas, ‘’la couleur rouge exprime le sang qui coule du jour au jour, et qui nécessite de notre part des chefs dignes, pour défendre le peuple’’. Faisant référence à la pentecôte, l’homme de Dieu a de même montré que la couleur rouge est aussi signe de la force, cette force qui est le Saint- Esprit.
S’appuyant sur la première lecture prise dans le premier livre du Roi (3,5-15), le ministre de l’eucharistie explique ensuite le bienfondé de la prière, avant de commencer toute chose. Pointant du doigt le candidat, le Père Thomas lui demande de prendre l’exemple du Roi Salomon qui n’avait demandé au Seigneur que l’intelligence et la sagesse. ‘‘Tu dois être celui qui prendra la parole au parlement sans honte ni peur, pour défendre le peuple, tout en reconnaissant la place de Dieu dans la vie quotidienne’’.
Prenant la parole à son tour, le soldat du peuple Claver NGALAMULUME a promis d’être celui qui défendra le peuple au parlement, mais aussi et surtout celui qui sera toujours prêt de cette population en débandade. Commencée à 16h30, c’est autour de 18h que la célébration eucharistique prendra fin, sous les applaudissements, les cris et chants d’action de grâce.
Fally Ipupa a signé un brillant passage lors de son spectacle le 25 novembre 2023 en la grande salle française de Paris la Défense Aréna (U-Aréna). Deux raisons ont contribué au succès du chanteur congolais sur la scène internationale. Premièrement, il a misé sur les featuring (collaboration) réalisés avec d’autres stars du monde. De l’Afrique en passant par l’Europe jusqu’aux Etats-Unis d’Amérique, Fally a pratiquement collaboré avec de grands de la scène musicale internationale et de la génération montante. On a noté la présence d’un bon nombre parmi ses invités de marque pour son événement à U-Arena. Donc, l’artiste avait déjà une vision de l’Aigle depuis l’entame de sa carrière. Deuxièmement, Fally Dicap la merveille a mis en place des stratégies solides en termes de communication et marketing pour conquérir le terrain. Il fallait juste contempler l’affiche à Paris pour comprendre l’intelligence dans la sémantique. Face au phénomène combattant, l’artiste comptait sur un public cosmopolite au-delà de la diaspora congolaise.
Le rendez-vous de Paris la Défense Aréna était une fête africaine sur toute la ligne. Car, toutes les communautés africaines ont répondu présentes à son spectacle. Cette réussite est une occasion pour les autres musiciens kinois de réfléchir en termes de stratégie et comprendre l’importance des featuring pour non seulement de se faire remarquer mais surtout de permettre à leur musique de percer dans une autre communauté qui n’est pas la sienne.
La star de la rumba congolaise a réussi à électriser un public hétérogène de différentes nationalités venant de quatre coins de la planète. Son show était attrayant et historique.
Sur le plan scénographique, la salle était bel et bien rayonnante grâce aux lumières et décorations qui ont enjolivé le spectacle pendant trois heures du temps.
Retour sur la scène : Fally dompte les mélomanes
De 20 heures à 23 heures, Paris La Défense Aréna a vécu une ambiance particulière avec des chansons et les invités de Fally Ipupa alias ‘‘aigle’’.
‘‘Malgré l’hiver en France et les messages de boycott du concert, un public hybride a effectué ce déplacement pour assister à ce spectacle de Fally Ipupa, son et lumière, sous une haute sécurité policière’’, a constaté un témoin.
Sur le plan artistique, la première partie du spectacle a été consacrée aux cantiques tirés de son ancien répertoire discographique. L’artiste congolais a revisité quelques chansons de son ancien répertoire qui lui a permis de construire sa carrière musicale en solo.
C’est par la chanson «Droit chemin», qui est son tout premier tube en solo, après avoir quitté l’orchestre Quartier Latin International de Koffi Olomidé, que la jeune star de la rumba congolaise a pris le contrôle de la scène d’U-Aréna ovationné par les mélomanes et accompagné des cris de joie.
De l’album «Droit chemin» en passant par ‘‘Tokoos 1, 2 et gold’’ pour terminer avec l’opus ‘‘Formule 7’’ », le chanteur avait l’embarras de choix pour les morceaux à proposer au public.
Réactions et communion du public !
Youssou Ndour, Dadju, Naza, Mokobe, Gaz Mawete, SDM et Aya Nakamura sont là de grands de la musique du monde qui étaient parmi les invités de marque de Fally. Ils ont aussi électrisé la salle lors de leurs apparitions.
‘‘Le seul couac c'est la prestation vocale par certains invités qui ont oublié quelques paroles de chansons en pleine scène. Au bout d’un temps. Fally a aussi perdu sa perfection vocale et donc ne rendait plus les chansons avec le même feeling et saveur mais ça arrive souvent dans ce type de concert live. C'est une limite naturelle qu'il est difficile de changer qu'il a bien réussi à cacher aux amateurs. Mais en gros, je dirai que c’était une belle programmation et prestation. Un vrai régal !’’, a commenté un fan ivoirien.
Le temps fort de cette soirée a été marqué par l’exécution de la chanson générique intitulée « Bloqué » et de sa chanson fétiche « May Day » qui ont permis au King Fally de quitter la tête haute la salle avec son animal totem, l’aigle, affiché au fond de l’écran géant avec des lumières merveilleuses.
‘‘Communion parfaite avec le public. C’était la fête de la musique. Zéro dédicaces sur le podium. Il n’y avait que Fally et son orchestre, ses invités et son public. Pas de maître de cérémonie mais un enchaînement à la perfection. Organisation Parfaite. L’équipe technique est très professionnelle. Fally a assuré devant la face du monde’’, a constaté la célèbre présentatrice de la RTNC, Mamie Ilela.
Spectacle attrayant !
Pour les observateurs avertis, la date du 25 Novembre restera inoubliable pour la musique congolaise et puis pour l'Afrique francophone. Un événement de standing hors du commun qui restera gravé dans les annales à tout jamais.
‘‘J’ai fondu en larmes. Jusqu’à présent, je n’arrive pas à réaliser ce qui s’est passé le 25 novembre à Aréna. Dieu est grand. Nous allons continuer à célébrer cette réussite jusqu’au mois de janvier. En tout ce Fally ne rate rien. Sa carrière ne poursuit que son droit chemin. Merci pour la promotion de la culture congolaise et la musique congolaise’’, s’est réjoui le journaliste congolais Naty Lokole.
Au-delà du caractère du spectacle, les admirateurs de la bonne musique ont salué les dispositifs sécuritaires qui ont été mis en place par les autorités françaises pour la sécurité de cet évènement.
‘‘C’est une double victoire pour la rumba congolaise en international. Non seulement Fally a fait un bon spectacle mais il a aussi gagné les combattants. Paris la Défense est tombé sans résistance. Ce soir, Fally aigle vient d’entrer dans l’histoire. Bravo le King ! Car il a aboli le hooliganisme des combattants en Europe. Il devient ainsi le premier artiste africain à remplir cette gigantesque salle, la plus grande de l'Europe. Pendant plus de 3 heures, il a offert un spectacle inédit sous haute surveillance. Beaucoup de mélomanes dans la communauté craignaient des violences de la part des combattants. Au finish, il n'y a eu aucun incident du début jusqu’à la fin’’, a conclu le célèbre animateur congolais, Djo Ka Kabengele.
Une plaque d’or décernée à Fally
Il sied de souligner que l’administration de la salle Paris la Défense Aréna a remis une plaque d’or avec mention de 40 mille personnes à Fally Ipupa pour avoir battu le record de vente des billets lors de son concert.
«Ça fait plaisir. Ça me pousse d’être toujours performant et de continuer toujours à être à la hauteur pour défendre ce noble métier que je fais. C’est le fruit du travail. Merci beaucoup au gestionnaire d’U-Aréna ainsi qu’aux fans qui nous ont permis de réaliser cet exploit. Vous avez-vous-même attendu l’administration dire 40 000 places vendues», a déclaré Fally Dicap la Merveille.
Il sied de noter que cette récompense lui a été attribuée dans le vestiaire par les responsables de l’administration d’U-Aréna le show réussi de l’artiste congolais.
‘‘Ce record prouve que la rumba congolaise n’a pas des frontières et Fally est l’un de plus grands ambassadeurs de cette musique dans le monde’’, a déclaré le chargé de la billetterie de la salle parisienne.
Le Congolais Fally est le premier artiste africain à dépasser la barre de plus de 40 mille spectateurs à U-ARENA, la plus grande salle européenne avec sa capacité d'accueil de 40.000 places assises sans compter les sièges complémentaires. L'Américain Fifty Cent a atteint 34 mille places. Tandis que la méga star nigériane Burna Boy a fait 32 mille places.
Le Directeur général de l'Office des routes, Prof. Jeanneau Kikangala Ngoy, ne ménage aucun effort dans sa ferme détermination de mettre le génie civil de son établissement public dans les meilleures conditions, dans le but ultime de la recherche sans relâche de l'efficacité et l'efficience. Après le Kwilu qui a été dernièrement servi en matériels des travaux publics de dernière génération, l'Office des routes Lomami a reçu, à son tour, 13 matériels de haute qualité, question de se mettre davantage à l'œuvre pour désenclaver cette province du pays.
La cérémonie de remise desdits matériels est intervenue le week-end dernier, dans l'enceinte du site abritant la direction générale ainsi que la présidence du conseil d'administration de l'Office des routes, sur l'avenue de la science, dans la commune de la Gombe. Parmi ces matériels, il y a lieu de citer six bennes basculantes, un compacteur vibrant, trois pelles hydrauliques, une niveleuse, un chargeur sur pneus, un bulldozer, pour ne citer que ceux-là. Ce geste était longtemps attendu; voilà qu'il tombe à point nommé, grâce à l'action efficace du Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy qui met brillamment en œuvre la vision du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Comme d'autres provinces du Grand Congo Kinshasa, Lomami est appelée à revêtir la belle robe d'une province désenclavée au profit des trafiquants et des paisibles citoyens. C'est en tout cas dans cette optique que le premier génie civil de l'Office des routes, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy s'affiche sur tous les fronts pour transformer le cauchemar d'autrefois en réalité palpable. L'Office des routes a pour mission principale la gestion du réseau routier d'intérêt général.
Le Collectif des Avocats de la Partie Civile chargés de la Défense des Banyamulenge, Tutsis et Hemas s’inscrivent en faux contre le racisme, l’exclusion, les actes criminels ainsi que les condamnations arbitraires dont font l’objet les trois communautés évoquées ci-haut. Ils l’ont déclaré lors d’un point de presse qu’ils ont tenu mercredi 15 novembre dernier dans la grande salle du CEPAS, Centre d’Etudes pour les Actions Sociales.
A en croire en bloc Maître Thomas Gamakolo Mputu et son pair Bernard Maingain, sans oublier le Manager Joseph Nicky, qui l’on déclaré à haute voix et à corps et à cri, lors de la dite rencontre avec les journalistes, ces racisme, exclusion, actes criminels et condamnations arbitraires ne sont pas de nature à promouvoir la paix tant reclamée en République Démocratique du Congo.
Le Collectif lance à cet effet un appel pathétique au Gouvernement de la RDC et en particulier au Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qu’il prie de bien vouloir à la fois prendre des mesures idoines et instruire des instances habilitées en matière de droit, de sorte que prenne fin une fois pour toutes ce genre des bizarreries comportementales qui n’a que trop élu dommicile dans une république du Congo dite démocratique.
Pour joindre la particularité à la généralité, ils se sont servis du cas de l’honorable Edouard Mwangachuchu qui, comme par ségrégation faciale, est en train de croupir à l’heure actuelle entre les quatre murs de la prison, sur base des prétextes qui ne tiennent pas débout. Et cela, sans même que soit tenu compte de sa présomption d’innocence, comme le veut le droit dans son sacré principe selon lequel : tout accusé est présumé innocent avant que sa culpabilité ne soit établie avec preuves à l’appui.
Pour le Collectif des Avocats de la Partie Civile en charge de la Défense des Banyamulenge, Tutsis et Hemas, cela ne peut que relever de l’arbitraire.
Peu importe la morphologie faciale qu’ils puissent avoir, ces Banyamulenge, Tutsis et Hemas, témoignent leurs avocats, sont des citoyens congolais de pure souche, tant par filiation que par droit du sol congolais dont ils sont tous natifs. Foi sur ces défenseurs de la loi, la congolité dont bénéficient les membres de ces trois communautés n’est ni par naturalisation, encore moins par usurpation.
Forts de preuves dont ils disent détenir, les Banyamulenge, Tutsis et Hemas se déclarent être purement et simplement de la Nationalité congolaise et en tant que tels, ils réclament de la part des autorités étatiques de la République Démocratique du Congo qu’ils daignent leur reconnaitre, sans une autre forme de procès, la jouissance de leurs droits et libertés au même titre que tous les autres congolais.
Deux mois après sa suspension, la compagnie aérienne Congo Airways a repris avec ses activités. Sur ce, le nouveau comité de gestion se confie à l'IGF en vue de la remettre sur de bonnes bases financières. C'est le jeudi 16 novembre dernier que l’inspecteur général des finances et chef de service adjoint, Victor Batubenga, accompagné de l’inspecteur général des finances coordonnateur adjoint, Henry Paul Kazadi ont eu une séance de travail avec le nouveau comité de gestion de Congo Airways, conduit par son directeur général, José Dubier Lueya.
L'objectif du nouveau comité de gestion avec l’IFG, est d’exploiter l’expertise en vue de l'accompagnement de l'IGF. « Congo Airways doit dans les prochains jours reprendre ses activités, nous avons bénéficié du soutien du Président de la République, qui nous a permis de lever les fonds pour permettre à ce qu’on puisse avoir des avions en location afin de couvrir les nombreux besoins de la population. En cette période difficile où nous avons arrêté notre exploitation depuis plus deux mois, nous avons approché l’expertise de l’inspection générale des finances par rapport à certains éléments financiers», souligne le directeur général de Congo Airways.
De son côté, M. Victor Batubenga, inspecteur général des finances-chef de service adjoint, fait comprendre que l’IGF va mettre à la disposition de Congo Airways son expertise. Et d’expliquer : «De manière concrète, il s’agit d’abord d’établir les responsabilités sur des faits que nous avons dit au DG qu’il est important que le pouvoir s’exerce par les différents responsables au sein de Congo Airways. Ça veut dire que tout celui qui posera des actes contraires aux règles établies, qu’il subisse et qu’il reçoive une demande d’explication. Si ses réponses sont fondées on les laisse, sinon, il fera l’objet d’une sanction. Il est aussi question d’accompagner Congo Airways dans l’évaluation de contrat qu’il a signé. Il s’avère que certains contrats particulièrement avec des sous-traitants dont les coûts sont très élevés, il est donc important que nous puissions procéder à son évaluation. Pour terminer, lorsque nous avons fait le contrôle et l’audit de Congo Airways, nous avons constaté qu’il y avait des créances importantes que détenaient certaines personnes. L’accompagnement de l’IGF va consister à aider Congo Airways à récupérer toutes ses créances afin d’avoir les moyens de son action».
Notons que, après presque deux mois d’inactivité, la compagnie aérienne nationale Congo Airways a repris ce mercredi 15 novembre dernier, ses activités sur toute l’étendue de la République.
Papa Wemba, de son vrai nom, Jules Shungu Wembadio, est le fils d’un ancien militaire de la Force Publique qui a combattu victorieusement l’armée italienne de Mussolini en Abyssinie (Ethiopie) en 1941, aux batailles d'Assossa, de Gambela et de Saio, le sergent Jules Kekumba et de Marie Nyondo, une pleureuse professionnelle de la communauté tetela de Kinshasa. Jules Shungu va hériter de ses parents au moins deux qualités : l’audace de son père (les fils des militaires sont souvent courageux) et la passion du chant de sa mère.
Le mouvement de la sape
Et justement, ces deux qualités feront de Papa Wemba l’un des artistes les plus célèbres de l’histoire de la musique congolaise moderne. Sa renommée est due en grande partie à sa carrière musicale; mais aussi par un mouvement culturel dont il s’était fait le porte-étendard: la SAPE. Cette appellation est l’acronyme de la Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes. N'oublions pas que sape, c'est simplement est un mot de l'argot français qui signifie simplement habits ou vêtements. Le mouvement de la sape est donc la version africaine du dandysme, un mouvement culturel français du 19e siècle réunissant des personnes elegantes et raffinées, suivant rigoureusement les modes. Le sapeur est donc une personne(homme ou femme) qui se targue d’une grande élégance dans sa toilette et dans ses manières.
L'initiation de Papa Wemba au mouvement de la sape
Le mouvement de la sape est né au Congo-Brazzaville chez des jeunes Lari (Les bakongo du Congo Brazza). Papa Wemba entrera en contact avec le milieu de la dispora congolaise de Brazzaville à Paris à travers son ami Stervos Niarcos; de son vrai nom Adrien Mombele Ngantshié. Ce dernier était lui-même très introduit dans ce milieu de la sape par ses cousins teke de Brazzaville. C’est ainsi que, grâce à Niarcos, Papa Wemba et Emeneya, entre autres, vont être initiés à cette philosophie culturelle de la sape. Par son exposition médiatique, Papa Wemba va donner une très grande visibilité ou mouvement. A l’instar de Bob Marley qui, à travers sa personne et sa musique, a rendu populaires la religion et la culture rasta.
Cependant, en ce qui concerne Papa Wemba et le mouvement de la sape, il y a manifestement, dès le départ, un malentendu et une incompréhension qui s’sont installés dans l’opinion publique en général.
Papa Wemba aurait-il dévoyé la jeunesse congolaise ?
En effet, de manière récurrente, on reproche à Papa Wemba, d’avoir dévoyé la jeunesse congolaise à travers l’apologie de la sape ; d’avoir inculqué aux congolais la culture de la légèreté, de l’irresponsabilité, de la vanité, du narcissisme, etc. Soit dit en passant, on reproche aussi à Emeneya d'avoir développé chez les congolais leur orgueil et un égocentrisme surdimentionné. Surtout chez les musiciens congolais où chacun est convaincu être le meilleur artiste-musicien de la RDC, si pas de l'Afrique. Nous reviendrons sur le cas Emeneya une autre fois.
On met aussi sur le compte de Papa Wemba, le mauvais penchant de certains compatriotes sapeurs à engloutir des sommes faramineuses dans l’achat d' habits et de chaussures des grandes marques alors que cet argent aurait pu servir à l’achat d’une parcelle ou à la construction d’une maison ou dépanner les membres de leurs familles qui galèrent au pays.
En réalité, c’est un mauvais procès fait à Papa Wemba parce qu'on a pas pris suffisamment le temps de bien écouter les enseignements de l'artiste.
En effet, dans sa chanson intitulée « Proclamation », l’une des premières chansons dédiées à la Sape en 1985, Papa Wemba avait déjà posé trois conditions qui sont pour lui des préalables pour être un bon et vrai sapeur.
Papa Wemba dénonce les comportements de certains sapeurs
Papa Wemba commence par dénoncer le comportement irresponsable de beaucoup des congolais qui, travaillant durement en Europe pour gagner leur vie, gaspillent leurs économies en achetant des habits des marques et se précipitent pour aller en vacances au Congo enfin de frimer et d'impressionner leur entourage. Pour se faire encenser comme des parisiens et avoir du succès facile auprès des filles. Papa Wemba leur rappelle que le séjour en Europe est en réalité un défi, un examen de passage pour chacun de nous. La proclamation des résultats se fera à Kinshasa et à Brazzaville.
Les préalables de Papa Wemba pour être un bon sapeur
Après cette dénonciation, Papa Wemba va énumérer les trois conditions préalables d’un bon sapeur. C’est celui qui a une maison (un logement), un moyen de locomotion (un véhicule) et enfin, une source pérenne des revenus (salaire, revenus locatifs, activité commerciale …). Ce n'est qu'après avoir rempli ces trois préalables qu’on peut ensuite s’adonner à la passion de la sape de manière responsable.
Dans la seconde partie de la chanson, Papa Wemba va citer plusieurs marques de vêtements (les griffes) et en général, c’est tout ce que la plupart des gens ont retenu de cette chanson. En ignorant totalement la première partie. Nous espérons que ce petit article pourra contribuer un tant soit peu à rétablir la pensée réelle de Papa Wemba et restaurer son image si ternie dans l’opinion et réhabiliter sa mémoire.
Extraits de la chanson " Proclamation "
Voici quelques extraits de la chanson en question (Titre: Proclamation).
Strophe 1
« Tongo etani e ! Mokanda moye !
Baboti boyoka lisitoile
Yo na poto, kelasi te
Obeti libanga ; ozui motete
Osombi bilamba, owelisi mbangu kokende na vacances
Po basi balandaka yo; Po baloba tala parisien
Wana omoni ah succès
Nzoka na poto eza examen
Jour ya proclamation na Kin
Jour ya proclamation na Cfa "
Strophe 2
« Nakoya na Kin jour y’ango
Ndako na nga eza nango
Bagnole na nga eza n’ango
kamwa esika ekotisaka mbongo,
Ezanga te, eanga te, ezanga te ».
Traduction en français
Strophe 1
« Le jour se lève ; le courrier est arrivé
Les parents venez écouter l’histoire
Toi, en Europe, tu n’étudies pas, tu n'apprends pas.
Tu as un job ; tu perçois ton salaire
Tu achètes des habits, tu te précipites pour partir en vacances
Pour que les filles te courent après
Pour qu’elles s’extasient : " regardez le parisien ! "
Pour toi, c’est ça la réussite.
Alors que l’Europe est un examen de passage
La proclamation des résultats se fera à Kinshasa
La proclamation des résultats se fera à Brazzaville (Cfa)
Strophe 2
« Je viendra à Kin le jour en question
J’aurai ma maison
J’aurai ma bagnole
J’aurai aussi une source des revenus; absolument, absolument, absolument ! "
Dans la suite de la chanson, Papa Wemba annonce que c'est après avoir stabilisé sa situation sociale qu'il ira à Brazzaville et il sera très bien habillé. C'est à ce moment-là seulement qu'il décline, dans la chanson, les marques des vêtements et des chaussures de sa collection.
Bonne écoute ou réécoute à vous tous mes amis.
Papa Wemba, forever !
A suivre !
Thomas LUHAKA LOSENDJOLA
Vos observations, corrections et critiques sont les bienvenues
Le CODEC, Centre Congolais pour le Droit du Développement Durable, une ONG de recherche et de production du développement durable s’aligne dans la logique de sensibiliser la population pour lutter contre la pollution plastique. Au cours d’un atelier d’information tenu jeudi dernier à Kinshasa, cette ONG a dévoilé, de la bouche de Joakim Nsomue, le vice-président en charge de la recherche du réseau des gestionnaires de déchets de la RDC, les stratégies durables de lutte contre la pollution plastique que l’on retrouve partout dans les rues, caniveaux, poubelles à ciel ouvert non évacuées.
Sur la question de l’évacuation des déchets notamment, le vice-président du réseau des gestionnaires de déchets de la RDC a indiqué que dans tous les cas, les responsabilités sont partagées. Pour lui, que ça soit la population, l’Etat ou encore différents opérateurs qui œuvrent dans la gestion des déchets, tous sont concernés. «Que chacun prenne ses responsabilités », estime le vice-président.
Pour lutter contre la pollution plastique, il a dévoilé des stratégies à mettre en place. Il s’agit de l’éducation environnementale des enfants, la réduction de l’utilisation de plastique et l’évacuation des déchets électriques et électroniques.
Plus loin, il a présenté «EKOKI», une application créée pour l’identification des collecteurs agréés, des recycleurs et des chefs des quartiers et des rues des communes.
Par ailleurs, il a invité la population à se familiariser aux bonnes pratiques de gestion de déchets et à l’Etat de contribuer à l’accompagnement de différentes actions qui cadrent avec la sensibilisation de la population pour vulgariser les messages et publicités d’intérêt public au niveau des médias. Et, surtout, améliorer l’éducation environnementale dès le niveau de l’école primaire ‘’afin de faire disparaître cette question au fil du temps’’.
Prenant part au rendez-vous, M. René Ngongo, lui, est intervenu sur le rôle de l’agent communal d’assainissement urbain dans les effets de promotion d’un environnement sain, dans un espace envahi par la pollution plastique.
Lors de son allocution, il a souligné que la ville de Kinshasa suscite des inquiétudes particulières sur le plan environnemental et urbain en raison des contraintes. «C’est pourquoi, les écologistes urbains recommandent de limiter l’utilisation des ordures non dégradables qui obstruent le passage de l’eau et de procéder au tri sélectif pour un développement durable de l’environnement qui amènera les villes à relever les défis sur les déchets en plastique», a-t-il expliqué.
Pour finir, il a donné quelques pistes de solutions ‘’pour une ville durable’’ et à la gestion responsable et durable des matières plastiques. A l’en croire, sur le plan technique, il est nécessaire de créer une banque de données sur les déchets et de vulgariser les techniques. Et, sur le plan institutionnel, adopter et appliquer les textes qui devront régir la participation des populations à l’hygiène et à la propreté.
Cet atelier s’est clôturé par une remise symbolique des matériels d’assainissement aux participants.
«La vie est une école. Et, nous avons le devoir d’apprendre tous les jours. C’est de cette façon que nous parviendrons à parfaire notre travail», a déclaré le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle à la clôture de la formation organisée par la firme BIVAC sur la norme ISO 17065 qui traite de la Certification des produits, le week-end dernier, dans les installations de VERITAS/BIVAC à la Gombe.
Cette formation a connu la participation des agents et cadres du département Certification et Contrôle de la Production locale de l’OCC, qui avait à leur tête, le Professeur Emmany Luwenga Muana.
Dans son mot, le Dr Etienne Tshimanga était l’homme le plus heureux, car le changement du narratif est effectif. Il a exhorté les agents et cadres à l’applicabilité de la formation qu’il venait de recevoir de Mme Marie Elisabeth D’Ornano, experte internal CEI/BIVAC. De ce fait, le Directeur général a interpelé les agents au travail et aussi à exploiter l’activité «certification» qui est resté longtemps inexploité à l’Office.
Il a indiqué, par ailleurs, que cette formation n’est pas la première ni la dernière de ce Département. L’idéal serait que tous les domaines de certification du Département Certification et Contrôle de La Production Locale aillent vers l’accréditation, a souhaité le N°1 de l’office Congolais de Contrôle.
Pour sa part, l’experte a exhorté les apprenants à la maîtrise du « process » et surtout à l’application d’une manière concrète les techniques apprises. C’est ce qui permettra à l’OCC d’être accrédité.
Initialement prévu du 16 au 18 novembre 2023 à Kinshasa, le Sommet national sur la culture et les droits d’auteur en République Démocratique est reporté pour l’année prochaine.
« Le comité d’organisation a rencontré des difficultés dues à diverses contraintes, notamment les perturbations actuelles du transport aérien qui est primordial pour le déplacement des participants des provinces, le processus de résolution de conflit en cours au sein de la Société congolaise des droits d’auteurs et des droits Voisins (SOCODA) ainsi que le contexte des élections générales dans lequel s’engage le pays tout entier », a indiqué le cinéaste -réalisateur Balufu Bakupa Kanyinda, en sa qualité du Coordonnateur du comité d'organisation du Sommeil.
Et d’ajouter : « La volonté du Président de la République est que le Forum soit inclusif. Il souhaite la participation des principaux créatifs, acteurs culturels, institutions et entrepreneurs de toutes les provinces, ainsi que ceux résidant à l’étranger».
Pour le Coordonnateur, le report est aussi une option opportune face aux défis d’organiser le Sommet, qui est crucial pour le développement et l’émergence d’une économie culturelle en RDC.
Par conséquent, il est important pas que la rencontre soit renvoyée pour une date ultérieure.
« Le comité envisage de le programmer dans le premier semestre de 2024, pour en assurer une participation optimale et sa tenue dans les meilleures conditions», a déclaré Balufu Kanyinda
Et de poursuivre: « le comité organisateur va poursuivre les travaux préparatoires du Sommet et de continuer également le processus de résolution du conflit à la SOCODA qui va se conclure dans les prochains jours.
Il sied de noter que le Forum national sur la culture et les droits d’auteur en RDC est une initiative personnelle du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi dans le but de redynamiser le secteur culturel en RDC et aussi de proposer des solutions adéquates face à la problématique de la gestion des droits d’auteur. Car il est impérieux de mettre fin au cycle infernal des conflits à la SOCODA qui non seulement divisent les artistes congolais mais également ne permettent pas aux ayants droits de jouir des fruits de leurs créations artistiques à l’ère de l’industrie créative culturelle.
Lors du 103ème Conseil des ministres, le Président de la République avait instruit à la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines de prendre toutes les dispositions afin de de convoquer un forum national sur la Culture qui va mettre autour d'une table les professionnels du secteur et les protagonistes de la SOCODA.
Sur le plan politique, le but est d'assainir le secteur culturel et d'apporter des recommandations et résolutions qui vont contribuer à l’amélioration des conditions de travail des artistes et entrepreneurs culturels en RDC.
L'idéal est de faire de la culture est un véritable moteur de développement économique.
L’artiste Oxygène BLEDUZA en plein tournage du clip de la chanson « Munene »
Oxygène BLEDUZA est l’un des meilleurs artistes musiciens qui font la fierté de la province du Haut Katanga, à travers son art. Dynamique et créatif, ce jeune rappeur évoluant à Lubumbashi lance un nouveau single intitulé « MUNENE » sur le marché. Grâce au soutien de son manager Rince Banza, Bleduza est à Kinshasa dans le cadre de la promotion de cet opus. Celui que les fans Lushois ont baptisé ‘‘Surdoué du rap Swahili’’ a profité de son séjour dans la Capitale africaine de la musique accordée une interview à la presse au cours de laquelle il a expliqué le contenu de sa chanson « Munene ».
« La chanson ‘‘Munene’’ parle des problèmes quotidiens que rencontrent les filles grasses ou des fortes tailles dans la société actuelle. Le message est que les hommes soient sincères envers cette catégorie des femmes. Qu’ils aient le courage de dire la vérité en courtisant les femmes de grande taille. Est-ce que l’amour va vraiment aboutir à une relation sérieuse ou c’est tout simplement les hommes courent derrière pour leur forme physique », a raconté le rappeur Oxygène BLEDUZA.
Et d’ajouter : ces types de femmes sont victimes de moquerie dans la société à cause de leur corpulence. Beaucoup sont souvent aimés que pour des besoins sexuels mais pour le mariage. Conséquence, elles deviennent complexées vis-à-vis de la communauté. Dans une mélodie subliminale, je leur dit de garder confiance en elles et de bien conserver leur taille qui peut être importante dans la vie d’un autre homme qui l’adore ».
Sur le plan artistique, poursuit l’auteur, le nouvel opus est chanté en lingala et en swahili, deux des quatre langues officielles de la RDC. Il est travaillé dans une rythmique authentique basée sur le style afro-urbain dominé par les sons d’un instrumental émouvant et très agréable. Toutes les mélodies riment avec une voix enjouée de Bleduza.
La chanson ‘‘Munene’’ est déjà disponible en version audio depuis mi-octobre dans les différentes plateformes digitales de téléchargement de musique.
Selon le géniteur, la version vidéo –clip sera officiellement lancée au public, cette semaine par voie de presse.
« Nous avons déjà effectué le tournage des images pour le clip de ‘‘Munene’’. La grande partie des séquences de la prise de vue a été réalisée à Kinshasa. Elle va compléter les images qui ont été tournées à Lubumbashi. L’ensemble des travaux sont suffisamment avancés au niveau de montage. Sauf imprévu, la première diffusion du clip interviendra en exclusivité à l’émission Karibu Variété sur la RTNC. Ensuite, elle sera placée le même jour dans You tube et dans d’autres plateformes numériques », a confirmé l’artiste Oxygène Bleduza.
Et de conclure : « Munene est une chanson chantée à 99% en lingala que je compte mettre le 31 octobre 2023 à la disposition des amoureux de la musique du monde ».
Oxygène Bleduza partage sa vision artistique
Au cours de l’entretien, le jeune rappeur a profité pour partager la vision artistique de sa carrière musicale qui se veut être engagée et durable.
« J’ai une vision plus large pour ma carrière. Le plus important est de faire rayonner ma musique et mon style en Afrique et dans le monde entier. Mon engagement le plus profond est d’égayer et transmettre aux mélomanes des valeurs à travers mes tubes.
De son vrai nom Joël MENDA, Oxygène Bleduza est né et a grandi dans la ville cuprifère de la province du Haut Katanda. Très jeune, il s’est engagé dans l’art pour abandonner son rêve ultime de devenir avocat conseil.
Il est le premier rappeur à valoriser et à faire respecter le rap en langue swahili dans une période où tout le monde ne voulait chanter qu’en français. Cette contribution à la promotion de sa langue maternelle lui a valu le surnom ‘‘Surdoué du rap Swahili’’ par les fanatiques.
Oxygène Bleduza est vocaliste, auteur-compositeur professionnel qui utilise sa voix pour défendre les causes et phénomènes de la société, à travers ses mélopées et mélodies enchanteresses. Il figure parmi les dix meilleurs artistes prolifiques et talentueux qui contrôlent l’univers de la musique urbaine à Lubumbashi.
C’est en janvier 2010, que le jeune rappeur s’est révélé du grand public lors d’une grande activité culturelle organisée au bâtiment du 30 juin par l'honorable Vital Nzunzu, un des metteurs en scène et opérateurs culturels de la Province. Ainsi, il commence sa carrière musicale en solo.
Du point de vue discographique, Oxygène Bleduza compte une vingtaine de chansons à son actif.
« Asijuwi kitu » édité en 2012 et « Stori Ndefu» en 2013 sont parmi ses premiers tubes lancés sur le marché avant « BLEDUZA » en 2014 qui est considéré comme le premier disque éponyme de sa carrière.
En 2017, il revient avec un deuxième album nommé « Power » réalisé en Afrique du Sud.
En 2020, Oxygène Bleduza a encore communié avec les amoureux de la bonne musique à travers la sortie de son EP nommé « Za Kiume » dans lequel l'artiste décide d'aller au-delà de sa zone de confort (rap Swahili) pour embrasser aussi d'autres style de musique notamment l'Afro Music.
Sur le plan thématique, le rappeur exploite souvent des thèmes qui traitent des réalités de la société et des faits sociaux. Ses messages sont centrés sur l’être humain et son environnement.
En terme du palmarès, il sied de noter que cette étoile montante de la musique urbaine détient dans son vitrine musicale deux superbes trophées en Or. Bleduza a été récompensé par les observateurs comme meilleur Rappeur du festival ‘‘NZEZE’’ et meilleur Rappeur urbain lors du festival Katanga Award organisé par l’opérateur culturel Dhedhe Mopassa.