Dans la Capitale congolaise, où l'agitation politique est commutée souvent dans le cyberespace, un nouvel outil promet de changer la donne. Le "Politoscope", lancé par la dynamique des politologues de la RDC (DYPOL), vise à purifier le débat public en ligne de la violence verbale qui le pollue.
Le 27 janvier 2015, alors que Kinshasa était encore plongée dans un silence numérique suite à la suspension de la connexion internet sur les téléphones portables, la DYPOL a présenté son initiative lors d'une conférence de presse. Christian Moleka, coordonnateur de la DYPOL, a défini le "Politoscope" comme un outil de surveillance et d'analyse des discours politiques sur les réseaux sociaux, destiné à dénoncer et à dissuader les comportements haineux.
Bébé Tshibuabua, coordonnatrice déléguée de l'ONG OSPH, a exprimé son soutien au projet, soulignant l'importance de l'ordre dans le débat public et la nécessité de poursuivre cette initiative louable. De son côté, Carlos Tambu, activiste politique, a encouragé les jeunes présents à la conférence à promouvoir le "Politoscope" afin de le rendre accessible à tous.
La DYPOL ne s'arrête pas là; elle envisage des sessions de sensibilisation et de formation pour les acteurs politiques et le grand public, dans l'espoir de créer un environnement numérique plus sain et respectueux. Cet outil pourrait bien être le premier pas vers un espace politique congolais débarrassé de la violence verbale, où le débat d'idées prévaudrait sur les attaques personnelles.
L'initiative du "Politoscope" s'inscrit dans une volonté plus large de réforme du discours politique en RDC, où la nécessité d'un dialogue constructif et respectueux est de plus en plus reconnue. Avec le soutien de la communauté et des organisations telles que l'OSPH, la DYPOL espère instaurer une nouvelle norme dans la communication politique, pour un avenir où la parole est libre mais jamais violente.
*La Société Nationale d'Électricité (SNEL) continue à déployer d'importants efforts pour améliorer et stabiliser les infrastructures électriques à travers le pays. De Kinshasa à Kindu, en passant par Kisangani, Moanda et Inga : exploitation, maintenance ou investissements.
Zoom sur les activités du 26 février au 3 mars 2024
A Kinshasa
A la S/S Lemba, la semaine a débuté avec le remplacement du disjoncteur 30 kV du transformateur N°3 à Kinshasa. Cette opération visait à renforcer la fiabilité du système électrique dans ce district densément peuplé de la capitale. Avec le remplacement de ce disjoncteur qui lâchait de temps en temps, la stabilité de l’électricité est rassurée.
Production d’électricité à la Centrale de Inga 2
Une série de travaux de réhabilitation sont en cours et notamment le remontage de la turbine No5. Arrivée tant attendue de la roue turbine à Matadi et le déchargement de l'arbre turbine à la centrale même. Ces événements revêtent une importance capitale pour l'avenir énergétique du pays. La roue turbine, composante essentielle de la centrale, arrivée à Matadi, est prête à être acheminée vers sa destination finale, à Inga2.
Ce transfert est plus qu'une simple opération logistique ; il symbolise l'aboutissement de mois, voire d'années de planification et de travaux techniques acharnés. La roue turbine, une fois installée et opérationnelle, produira à elle seule plus de 1 million de mégawattheures supplémentaires.
Parallèlement, l'arbre turbine, autre élément fondamental du processus, a été déchargé à la centrale d'Inga2.
Ce composant joue un rôle central dans la transmission de l'énergie générée par la roue turbine vers les générateurs, où elle sera ensuite transformée en électricité. Son arrivée marque une avancée majeure dans la mise en œuvre des travaux de réhabilitation, mettant ainsi en marche une série d'opérations complexes visant à optimiser les performances de la centrale.
Ces développements reflètent l'engagement continu des autorités congolaises et de la SNEL à moderniser et à renforcer les infrastructures énergétiques du pays. Inga2 est actuellement la plus grande unité de production du pays. L’énergie produite à Inga2 approvisionne 5 provinces : Kinshasa, Kongo central, Kwilu, Lualaba et Haut Katanga.
En attendant la construction de Inga3 (11.000 MW pour une production attendue de 80 millions de mégawattheures), les travaux en cours à Inga 2 représentent un pas significatif vers l'objectif ultime : une production électrique fiable, abordable et respectueuse de l'environnement, capable de soutenir la croissance économique et le bien-être des citoyens de la République Démocratique du Congo et de réduire la consommation de bois-énergie et la déforestation du bassin du Congo.
A Muanda
Dans un effort continu pour renforcer son engagement envers la durabilité environnementale, la SNEL a entrepris cette semaine des travaux significatifs dans la ville côtière de Moanda. Ces travaux visent à résoudre un problème crucial : des inondations de la centrale thermique, qui menacent non seulement les installations électriques, mais également l'écosystème local.
La centrale thermique de Muanda est une composante essentielle de l'infrastructure énergétique du territoire fournissant une source d'électricité vitale pour les communautés environnantes. Cependant, les inondations saisonnières ont été une menace constante de l’exploitation de la centrale.
Pour remédier à cette situation, la SNEL a lancé des travaux de construction de collecteurs et de puisards.
Ces infrastructures sont conçues pour collecter et écouler efficacement les eaux pluviales, réduisant ainsi le risque d'inondations dans la centrale thermique et ses environs. En investissant dans ces mesures d'adaptation, la SNEL démontre son engagement envers la préservation de l'environnement et la protection des communautés locales contre les effets néfastes du changement climatique.
Ces travaux ne représentent pas seulement une réponse immédiate à un problème urgent, mais ils incarnent également une vision à long terme de développement durable. En renforçant l'infrastructure contre les inondations, la SNEL assure la continuité de la fourniture d'électricité tout en minimisant son empreinte environnementale.
L'initiative de la SNEL à Muanda illustre parfaitement l'importance croissante de l'intégration de pratiques durables dans toutes les facettes de l'industrie énergétique. En s'attaquant aux défis environnementaux de front, la SNEL montre la voie à suivre pour une transition vers un avenir énergétique plus propre et plus résilient.
A Kindu-Ville
Chef-lieu du Maniema, la SNEL a intensifié ses efforts pour stabiliser l’approvisionnement en électricité dans la ville de Kindu. Côté centrale thermique de Kindu, un nouveau régulateur a été installé, visant à stabiliser le fonctionnement du groupe générateur. De plus, un nouveau transformateur a été déployé à Alunguli sur la rive droite.
Parallèlement à ces initiatives, la remise en service de la ligne 33 kV Kalima-Kindu a été achevée avec succès. Une partie de l’électricité consommée à Kindu est produite par SAKIMA à sa centrale de Lutshurukuru qui vend l’électricité à SNEL Kindu.
Malheureusement, plusieurs vols de câble en cuivre sur le réseau de distribution de Kindu ont entraîné des perturbations dans l'alimentation électrique, nécessitant une réponse rapide de la part de la SNEL.
Les études ont été lancées pour rétablir rapidement l'alimentation électrique du campus universitaire de Kindu et du camp LWAMA, soulignant l'engagement indéfectible de la SNEL envers ses clients et leur bien-être.
Ces initiatives démontrent l'engagement continu de la SNEL à améliorer l'accès à une électricité fiable et abordable sur tout le territoire national, contribuant ainsi au développement économique et social du pays.
En prévision des projets à venir
La semaine a également été marquée par des visites importantes.
A Kinshasa, à l'hôpital CMMASS MABANGA, édifice érigé par la Fondation Denise Nyakeru de prévision de son inauguration le samedi 9 mars 2024.
Dans la province de la Tshopo, les projets de réhabilitation des groupes de la centrale et du réseau de distribution de Kisangani ville et rive gauche (commune de Lubunga) sont en cours, démontrant l'engagement une fois de plus l’engagement de la SNEL à assurer le service public de l’électricité.
Les rapports reçus de Kisangani font état de progrès encourageants et par souci de transparence et de recevabilité la SNEL a publié les coûts des différents travaux exécutés à ce jour.
A la centrale de Tshopo, des avancées remarquables ont été atteintes. Le groupe G2 de 6 MW est en service tandis que le groupe G3 sera remis en service ce dimanche 03 mars 2024. Pour le groupe G1, également d'une capacité de 6 MW, les travaux de remontage vont démarrer en ce début de semaine du 4 mars.
Sa remise en service est prévue en avril 2024. Le budget prévisionnel alloué à ces travaux s'élève à 5,5 millions de dollars américains (le plus gros des dépenses étant l’acquisition d’une roue turbine de réserve et un jeu de batardeaux supplémentaires). A ce jour, les travaux exécutés représentent un montant de l'ordre de 868.530,42 USD.
A Kisangani-ville, le réseau de distribution de 30 kV a été réhabilité à 100 %. Celui de la commune de Lubunga, sur la rive gauche, avec une capacité de 6,6 kV, a vu les travaux de réhabilitation atteindre 30 % d'exécution. Les travaux de terrassement préliminaires à la pose du câble avant la remise en service des cabines avancent à grands pas.
Pour le camp militaire Lieutenant Général Bahuma, le devis est déjà finalisé. Concernant l'éclairage public, une mission d'évaluation est en cours pour réaliser un état des lieux. Les compteurs, déjà disponibles, attendent la finalisation du DAO avant leur envoi à la DGCMP. Le budget pour ces travaux est de 3,5 millions USD, déjà exécuté à hauteur de 1.092.171,58 USD.
Dans la Province du Bas Uélé, pour le réseau de Buta et sa centrale thermique, l'acquisition et la livraison du nouveau groupe électrogène de 500 kVA ainsi que des accessoires et la construction des abris groupe sont terminés. Les travaux de réhabilitation du réseau, abandonné depuis près de 20 ans et vandalisé fait l’objet d'un état des lieux complet, y compris le réseau d'éclairage public.
A ce jour, un montant de 52.739,25 USD a été décaissé pour l'exécution des travaux.
C'est à l’initiative de son Président, Tassy Kinkela, que la Fondation Kinkela Vi Kan’sy a rendu un vibrant hommage à Ne Muanda Nsemi, ce digne fils de la province du Kongo Central et ancien Député National décédé dernièrement à Kinshasa et dont la levée du corps de la Morgue du Cinquantaine est intervenue le samedi 2 mars 2024.
Pour Tassy Kinkela, Nkaaka méritait ce regard reconnaissant de tous les notables de la province dans la mesure où le défunt, de son vivant, n’a cessé de porter au loin la voix des congolais sur des questions essentielles de l'intégrité du territoire national.
Et, en ce moment où la nation toute entière se mobilise autour du Chef de l'Etat pour la restauration de la paix à l'Est du pays, la voix du patriarche Ne Muanda Nsemi, indique Tassy Kinkela, résonne fortement et interpelle les fils et filles de la RDC afin que tous restent rangés derrière le Commandant Suprême des Forces armées et de la Police nationale.
Enfin, Tassy Kinkela témoigne toute sa compassion envers la famille de l’illustre disparu, partant de toute la Communauté Ne Kongo.
"Grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la RDC ", cette œuvre scientifique de la ministre de la Culture, Art et Patrimoine, Catherine Kathungu Furaha, a été portée sur les fonts baptismaux, ce jeudi 29 février 2024, à Kinshasa, au cours d'une cérémonie présidée par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
L'ouvrage retrace l'histoire culturelle de la République démocratique du Congo et sa politique culturelle, qui, depuis 1960, n’a pas encore été développée ou votée au Parlement.
C'est pourquoi le gouvernement de la République travaille à donner forme à cette politique culturelle qui, fait remarquer la ministre Kathungu Furaha, "existait au niveau un tout petit peu élémentaire". Depuis tout ce temps, poursuit-elle, "les artistes étaient reconnus sans avoir un statut spécial d’artiste".
Et, dans l'ouvrage, il est question, entre autres, des dispositions qui devront assurer la protection des droits des artistes, faire leur promotion et celle de leurs œuvres.
Dans cette même perspective, l'ouvrage de Kathungu Furaha encourage des études sur la rumba congolaise appelée à devenir «scientifique et outil de paix». L'auteure a souhaité que les textes de la rumba moderne soient écrits en faveur de la paix, pour façonner l'homme, pour réécrire la valeur de l'homme. Que ce soit une "rumba éthique". Cette forme particulière de musique et de danse doit être maintenant «portée à une autre dimension», insiste-t-elle.
C'est en qualité de parrain de l'ouvrage que le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde a baptisé avec honneur ce livre, qu'il a aussi préfacé.
Dans son discours, le Chef du gouvernement n'a pas tari d'éloges pour l'auteure. Il reconnaît cet ouvrage comme un véritable témoignage de la promotion de la culture congolaise.
« Je suis honoré, à double titre. Honoré
D’abord d'être ici à vos côtés à l'occasion de la sortie de cet ouvrage "Les grandes figures du patrimoine artistique et culturel de la République démocratique du Congo". Mais aussi honoré, que vous ayez choisi, ma modeste personne pour faire une préface. Et lorsque vous êtes venue me voir, je vous ai dit que vous restez dans la droite ligne de ce qu'était votre tâche. Et ceci est un accomplissement à féliciter. Effectivement, nous avons placé la culture et les arts, au sein du gouvernement et sous les directives de son Excellence Monsieur le Président de la République, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, comme étant l'un de nos piliers principaux. Effectivement, ça l'a été dit ici : "Un homme sans culture est comme un marbre, sans fruit, sans feuilles".
Et je pense qu'il en est de même pour une Nation. Mais nous avons voulu aussi avoir une touche particulière, en ajoutant ce terme patrimoine. Parce que, le patrimoine, c'est le leg. C'est ce que nous laissons aux générations futures. Nous nous sommes engagés avec vous, sous l'impulsion du président de la République, et
Dieu merci que nous y sommes arrivés avec la participation de tous nos partenaires, de revoir tous les objets d'art et de culture, éparpillés à travers le monde. Voir les objets d'art et de culture de la République démocratique du Congo, revenir ici chez nous. Nous avons appelé ça le Rapatriement de notre culture et de notre âme. C'est un combat que nous allons continuer à mener, que d'autres doivent continuer à faire, parce que nous avons besoin justement de faire cette promotion de notre culture. Alors voici que ce livre est le véritable témoignage de cette promotion. À l'instar de la Rumba, ça a été rappelé ici, qui, aujourd'hui, figure au patrimoine immatériel et culturel de l'Unesco, ce livre aussi va faire partie du patrimoine qui parle de nos artistes, qui parle de notre culture, mais qui parle aussi des défis que nous devons rencontrer, pour la promotion de cette culture et de cet art », a dit le Premier Ministre Sama Lukonde.
Cette cérémonie a connu la présence de quelques Membres du gouvernement, entre autres, les ministres, de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda, de la Décentralisation, Eustache Muhanzi, de l'Industrie Julien Paluku, du Travail, Claudine Ndusi, et des Sports Francois-Claude Kabulo. La vice-ministre des Finances, O'neige Nsele ainsi que les éminents professeur des universités étaient aussi présents.
Catherine Kathungu Furaha se dit surprise de l'honneur que lui fait son Chef, le Premier Ministre Sama Lukonde, ses collègues ministres, et d'autres personnalités présentes à cette cérémonie. Elle les a remerciés.
À noter que ce livre est réparti en deux parties et sept chapitres, coulés sur 473 pages. Écrit par la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines Kathungu Furaha Catherine, il est préfacé par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, qui a aussi eu l'honneur de le placer sur les fonts baptismaux, ce jour.
Du lundi 26 au mercredi 28 février 2024, 20 Organisations de la société civile ont été formées sur les plaidoyers pour la mobilisation des ressources domestiques en faveur de la lutte contre le Paludisme en République démocratique du Congo. Un atelier organisé par le programme national de lutte contre le Paludisme en partenariat avec Impact santé Afrique. Durant les trois jours, les participants ont bénéficié des connaissances sur le programme et les stratégies y afférentes en vue de mettre fin à la malaria, considérée aujourd'hui comme la première cause de morbidité, d’hospitalisation et de mortalité au Congo. Ce colloque qui a eu lieu à Kinshasa s'inscrit dans le but d'atteindre des résultats susceptibles d'élever le niveau de connaissance des OSC sur le plan stratégique national de lutte contre le paludisme (PSNLP) 2024-2028 et sur la Stratégie de communication sur le paludisme.
Au terme de leur apprentissage, les OSC ont ensemble élaboré un plan d'action comprenant différents types de messages tout en les définissant par rapport au plaidoyer. Ils ont également mentionné quelques actions concrètes à poser une fois dans leurs entités respectives afin d'accompagner au mieux les relais communautaires (RECO) dont notamment, l'intégration de la rémunération des RECO dans le budget de l'État ; la collecte des besoins des RECO, etc…
Cependant, les actions de plaidoyer sont toutes à adresser aux décideurs directs comme indirects dans un délai allant de mars à septembre, dans l'objectif de réduire sensiblement le taux du paludisme en RDC d'au moins 70% d'ici 2028.
« Le PNLP et ISA ont organisé cet atelier pour le renforcement des capacités des organisations de la société civile en vue de leur apprendre le plaidoyer et les stratégies du programme. Nous avons martelé sur la politique nationale de lutte contre le paludisme tout en insistant sur nos stratégies idoines : la prévention, la prise en charge des cas et la surveillance, basées sur un socle de la communication sur la lutte contre le Paludisme. Notre plan stratégique a aussi un gap à combler, c'est ainsi que nous avons formé les responsables des OSC pour aider le programme à faire un plaidoyer, notamment sur la prévention, la prise en charge, la surveillance et sur la communication», a circonscrit Mme Clarisse Mbo du Programme national de la lutte contre le Paludisme.
Ensuite, elle a exhorté tous les participants membres des OSC d'élaborer un plan d'action dans chaque rayon d'action respectif en faveur de la lutte contre le Paludisme en identifiant d'abord le besoin de la communauté, à partir de quoi va se porter le plaidoyer afin d'obtenir gain de cause pour les communautés.
Brison Ibaya, coordonnateur de l'action pour le développement des milieux défavorisés, une organisation de la société civile, a livré ses impressions après avoir pris part aux trois trois jours de formation : « Je suis très content d'avoir participé à cet atelier au cours duquel nous avons appris beaucoup de choses. Nous avons été renforcés en capacités en rapport avec les données épidémiologiques du programme national de la lutte contre le Paludisme. Également, nous avons été armés sur les techniques de communication qui pourront nous aider à bien mener notre plaidoyer sur terrain. Nous avons également vu les étapes et processus de plaidoyer accompagné de l'exercice sur comment mener un plaidoyer sur terrain. Avec toutes ces techniques apprises, nous sortons de cette formation avec des informations fiables à mettre en œuvre pour élaborer le plan d'action et à bien mener nos actions de plaidoyer sur terrain afin d'améliorer la situation et la communication sur la lutte contre le Paludisme », a-t-il déclaré.
Pour couronner le tout, les participants membres des OSC ont reçu des brevets qui attestent leur participation à cet atelier. À cet effet, les OSC ont ensemble réitéré leur engagement de continuer à œuvrer pour la sensibilisation de la population en faveur de la lutte contre le Paludisme en République démocratique du Congo.
À rappeler que le paludisme est parmi les premières causes de morbidité de la population en RDC dont les plus vulnérables restent les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes. En 2022, l'on a noté en RDC au moins 27 millions de cas confirmés de paludisme et plus de 25 mille morts. Avec ces chiffres, la RDC devient le deuxième pays le plus touché par cette maladie au niveau de l'Afrique et le troisième au monde après l'Inde et le Nigéria. Cependant, en ce jour, l’élimination du paludisme fait partie des Objectifs de Développement Durable (ODD) du pays, et que pour faire reculer cette endémie, l'engagement et l’implication de tous sont primordiaux, y compris les Organisations de la Société Civile.
*En peine de mobiliser les ressources financières suffisantes pour assurer l'exploitation, la maintenance et l’avènement de nouveaux investissements, la SNEL s’est retrouvée bloquée, quant à l’amélioration de son service public de l'électricité et son service à la Clientèle. Toutefois, sous la férule de Monsieur Fabrice Lusinde, son Directeur Général, cette entreprise du Portefeuille a su générer des résultats inattendus tout au long de l’année 2023.
« Si depuis plusieurs décennies, la SNEL est en difficulté financière, «en 2023 nous avons réussi à redresser la situation de trésorerie, à stopper le recours systématique aux lignes de crédits, aux crédits fournisseurs et autres avances ou prépaiements des clients miniers et à payer de nombreuses créances critiques. A travers cela, nous avons retrouvé de la crédibilité auprès des banques locales qui sont disposées à financer des projets structurants. Un accent tout particulier a été mis sur le maintien du pouvoir d'achat (salaire) et sur le social (convention collective) des femmes et des hommes de la SNEL. Le processus de régularisation des journaliers a débuté. Nous mettons un point d'honneur à soutenir et à motiver l'ensemble du personnel dans un contexte économique post-crise COVID-19 », lit-on dans une note technique.
L’occasion faisant le larron, la SNEL a élaboré avec ses clients miniers un plan de stabilisation de la fourniture d'électricité pour la période 2024-2026 en marge d'Indaba Mining 2024, en portant un focus sur la fiabilisation du transport de l'électricité et augmentation de la production attendue dans les prochains mois.
Desserte dans les réseaux urbains
« A Kinshasa nous mettons en œuvre au niveau du DDK des plans d'action d'urgence _- tous les jours les exploitants interviennent sur un réseau vétusté, empiété, vandalisé et surchargé pour lever les pannes -_ et une politique de reconstitution des stocks (câbles, transformateurs, etc) pour stabiliser la desserte malgré le fait que la demande augmente sans cesse tous les jours (nouvelles constructions, raccordements de nouvelles chambres froides ou boulangeries dans les cabines des quartiers entrainant des surcharges) tandis que l'offre ne s'accroît pas : la production à Inga1 et Inga2 est au maximum par rapport aux turbines disponibles. Inga 1 : 6/6 et Inga2 : 6/8 (nouveau programme de fiabilisation du G23 en 2024) », scrute-t-on dans cette note.
La quantité d'électricité livrée à Kinshasa et dans les centres urbains est plafonnés aux limites imposées par la production (turbines disponibles) et elle a été fortement impactée par l'incidence des crues du fleuve Congo en décembre 2023 et janvier 2024.
Situation en provinces
« Nous avons électrifié une partie du Kasaï central et nous avons relancé la production dans le Maï-Ndombe, le Kwango, le Sud Ubangi, la Mongala, le Bas Uélé, le Maniema... à Muanda la production est passée de 1,2 MW à 3,2 MW. A Kisangani, Kolwezi, Lubumbashi, Kasumbalesa, Goma, Gbadolite, Buta, Inongo, Kenge, Mbuji-Mayi les travaux de construction de postes et de cabines, d'assainissement des réseaux de distribution et de placement des compteurs se poursuivent suivant la disponibilité des moyens financiers. Chaque jour, de nouvelles constructions s'ajoutent et la demande (usages productifs et usages domestiques) continue d'augmenter plus vite que l'offre. Depuis février 2023, nous avons accompagné les grands événements : la visite du Pape, les Jeux de la Francophonie, le processus électoral, l'investiture du Président de la République, la Coupe d’Afrique des Nations, non sans mal, en imposant le jour des matches des délestages drastiques aux clients miniers, aux industriels de Kinshasa ou aux propriétaires des chambres froides et autres boulangeries de quartier).
Solutions proposées
« Le Déficit de l'Offre (production) étant devenu structurel, la production disponible reste inférieure à la demande. Comme solutions, à court terme, optimiser la consommation avec l'accélération du placement des compteurs communicants et l'assainissement des réseaux et l'autonomisation des bâtiments publics (toitures solaires photovoltaiques) grâce au financement local (confiance retrouvée des banques locales). A moyen terme, nous devons impérativement construire de nouvelles centrales hydroélectriques (mobilisation de financements importants) », est-il conclu dans cette note.
L’artiste musicien JB Mpiana, Patron de l’orchestre Wenge BCBG, est accusé d’avoir abusé sexuellement de son ancienne danseuse. Les révélations de cet acte ont été faites par la victime elle-même avant que le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la parole (RFLAP) se saisisse de l’affaire et décide d’accompagner la victime.
*Les activités du projet de renforcement des capacités des OSC pour faciliter l’accès à la terre et réaliser un développement durable et égal (RECAPTER) se poursuivent avec l’implication des autorités politico-administratives, des Chefs coutumiers/chefs des entités territoriales décentralisées, des Organisations des producteurs agricoles et leurs faîtières, des Médias, des organisations de la société civile, des Chefs des confessions religieuses, des élèves et les autorités scolaires.
Ces derniers ont planté 802 plantules d’arbres fruitiers (manguiers, orangers, avocatiers, agrumes, avocatiers, citronniers) et à vertus multiples (arbres à chenilles, palmier à huile, plantes médicinales, acacia, arbres pour production de bois) à Kambove, Kabongo, Kilwa, Kongolo, Moba et Nyunzu lors de la célébration de la journée nationale de l’arbre.
Un comité d’animation du cadre de concertation (de la structure multi acteurs) a été mise en place. Il est composé d’un président, d’un vice-président, d’un secrétaire, d’un trésorier, d’un mobilisateur, d’un chargé de suivi et d’un conseiller.
22 personnes dont les points focaux et les animateurs Caritas Kalemie, Kongolo, Lubumbashi, Kilwa, Antenne Kabongo, CONAPAC ont participé à la formation Kobo à Lubumbashi et en ligne.
Ces activités ont été réalisées grâce au projet RECAPTER, financé par l’Union Européenne (UE) à travers la Caritas Autriche pour une durée de 48 mois, soit de décembre 2022 à novembre 2026. Il cible 200 Organisations des petits producteurs/-trices agricoles (dont 11 des femmes, 60 des peuples autochtones pygmées), 20 Coopératives agricoles/Structures faîtières, 70 Chefs coutumiers/chefs des entités territoriales décentralisées, 20 Réseaux ou mouvements des femmes, 3 Réseaux ou mouvements des peuples autochtones, 50 Réseaux ou mouvements des jeunes, 20 médias (Chaines de Radio & TV) dans les Provinces de Tanganyika, Haut-Katanga, Lualaba, Haut-Lomami.
Prochaines activités du projet
Ledit projet a prévu d’autres activités prochainement telles que les ateliers de formations sur la politique et la législation foncière ainsi que les échanges expériences sur la sécurisation foncière et la préservation de la biodiversité.
Ces ateliers vont se tenir à Lubumbashi du 26 au 29 février 2023.
Un hommage a été rendu à l’artiste musicien congolais, Edmond Langu Masima dit Tsaka Kongo, décédé vendredi dernier, à travers la chanson intitulée: «Adieu Tsaka Kongo». Cette initiative est signée par la chanteuse Sandra Mpongo, alias Sandy Love, fille aînée de la défunte star Pongo Love, qui a révélé la nouvelle au cours d’un entretien avec La Prospérité.
Papa Noël Nedule est souffrant. A 84 ans, le chanteur guitariste congolais de la République démocratique du Congo (RDC) n’attend que sa mort prochaine. Mais, avant de quitter la terre des vivants, il sollicite l’obtention de ses droits d’auteur auprès des coopératives ayant en charge cette attribution sur les deux rives du fleuve Congo. Ce monument vivant de la Rumba congolaise a lancé un cri de détresse depuis Paris en France où il est interné dans un hôpital. Son état de santé est très critique.