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Une histoire de découverte et de connexion perdue : Dans les profondeurs d’une confession familiale, une femme en quête d’identité

Dans un récit qui semble tout droit sorti d'un roman, une femme de Kinshasa a récemment découvert qu'elle est la fille de l'ancien président du Zaïre, le Maréchal Mobutu. Cette révélation, qui a émergé des profondeurs d'une confession familiale et d'une vision divine, a été partagée avec le monde entier via une vidéo devenue virale.

La dame, qui a choisi de révéler son histoire dans l'enceinte sacrée de l'église du pasteur Kabundi Wa Lesa, a raconté comment elle a été méprisée par sa famille pendant des années sans en connaître la raison. C'est seulement après une prière fervente dans cette même église que son grand frère aîné a dévoilé le secret longtemps gardé : leur mère avait eu une liaison avec Mobutu, et elle en était le fruit.

« Des rêves récurrents où un homme mystérieux m'incitait à rechercher mon identité me hantaient », confie-t-elle. « Ce n'est qu'après la révélation de mon frère et une vision où ma mère et Mobutu eux-mêmes confirmaient la vérité que j'ai compris le message de ces rêves. »

Ressemblant étrangement à son père, elle ne désire qu'une chose : retrouver ses demi-frères et sœurs. « L'argent ne m'intéresse pas. Mon seul souhait est de rencontrer ma véritable famille », exprime-t-elle avec espoir. Cette découverte bouleversante ouvre un nouveau chapitre dans sa vie, un chapitre de recherche et de réunification familiale.

L'histoire de cette femme est un rappel poignant que l'identité et la famille peuvent parfois réserver des surprises inattendues, et que la vérité a le pouvoir de transformer des vies entières.

Célestin Lubo

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La DYPOL innove avec un outil de suivi du cyber violencen, Kinshasa : vers une ère sans violence verbale sur les réseaux sociaux grâce au "Politoscope"

Dans la Capitale congolaise, où l'agitation politique est commutée souvent dans le cyberespace, un nouvel outil promet de changer la donne. Le "Politoscope", lancé par la dynamique des politologues de la RDC (DYPOL), vise à purifier le débat public en ligne de la violence verbale qui le pollue.

Le 27 janvier 2015, alors que Kinshasa était encore plongée dans un silence numérique suite à la suspension de la connexion internet sur les téléphones portables, la DYPOL a présenté son initiative lors d'une conférence de presse. Christian Moleka, coordonnateur de la DYPOL, a défini le "Politoscope" comme un outil de surveillance et d'analyse des discours politiques sur les réseaux sociaux, destiné à dénoncer et à dissuader les comportements haineux.

Bébé Tshibuabua, coordonnatrice déléguée de l'ONG OSPH, a exprimé son soutien au projet, soulignant l'importance de l'ordre dans le débat public et la nécessité de poursuivre cette initiative louable. De son côté, Carlos Tambu, activiste politique, a encouragé les jeunes présents à la conférence à promouvoir le "Politoscope" afin de le rendre accessible à tous.

La DYPOL ne s'arrête pas là; elle envisage des sessions de sensibilisation et de formation pour les acteurs politiques et le grand public, dans l'espoir de créer un environnement numérique plus sain et respectueux. Cet outil pourrait bien être le premier pas vers un espace politique congolais débarrassé de la violence verbale, où le débat d'idées prévaudrait sur les attaques personnelles.

L'initiative du "Politoscope" s'inscrit dans une volonté plus large de réforme du discours politique en RDC, où la nécessité d'un dialogue constructif et respectueux est de plus en plus reconnue. Avec le soutien de la communauté et des organisations telles que l'OSPH, la DYPOL espère instaurer une nouvelle norme dans la communication politique, pour un avenir où la parole est libre mais jamais violente.

Célestin Lubo

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Desserte d’électricité dans plusieurs villes congolaises, RDC : la SNEL à pied d’œuvre pour un service de qualité !

 

*La Société Nationale d'Électricité (SNEL) continue à  déployer d'importants efforts pour améliorer et stabiliser les infrastructures électriques à travers le pays. De Kinshasa à Kindu, en passant par Kisangani, Moanda et Inga : exploitation, maintenance ou investissements.

Zoom sur les activités du 26 février au  3 mars 2024

A Kinshasa

A la S/S Lemba, la semaine a débuté avec le remplacement du disjoncteur 30 kV du transformateur N°3 à Kinshasa. Cette opération visait à renforcer la fiabilité du système électrique dans ce district densément peuplé de la capitale. Avec le remplacement de ce disjoncteur qui lâchait de temps en temps, la stabilité de l’électricité est rassurée.

Production d’électricité à la Centrale de Inga 2

Une série de travaux de réhabilitation sont en cours et notamment le remontage de la turbine No5. Arrivée tant attendue de la roue turbine à Matadi et le déchargement de l'arbre turbine à la centrale même. Ces événements revêtent une importance capitale pour l'avenir énergétique du pays. La roue turbine, composante essentielle de la centrale, arrivée à Matadi, est prête à être acheminée vers sa destination finale, à Inga2.

Ce transfert est plus qu'une simple opération logistique ; il symbolise l'aboutissement de mois, voire d'années de planification et de travaux techniques acharnés. La roue turbine, une fois installée et opérationnelle, produira à elle seule plus de 1 million de mégawattheures supplémentaires.

Parallèlement, l'arbre turbine, autre élément fondamental du processus, a été déchargé à la centrale d'Inga2.

Ce composant joue un rôle central dans la transmission de l'énergie générée par la roue turbine vers les générateurs, où elle sera ensuite transformée en électricité. Son arrivée marque une avancée majeure dans la mise en œuvre des travaux de réhabilitation, mettant ainsi en marche une série d'opérations complexes visant à optimiser les performances de la centrale.

Ces développements reflètent l'engagement continu des autorités congolaises et de la SNEL à moderniser et à renforcer les infrastructures énergétiques du pays. Inga2 est actuellement la plus grande unité de production du pays. L’énergie produite à Inga2 approvisionne 5 provinces : Kinshasa, Kongo central, Kwilu, Lualaba et Haut Katanga.

En attendant la construction de Inga3 (11.000 MW pour une production attendue de 80 millions de mégawattheures), les travaux en cours à Inga 2 représentent un pas significatif vers l'objectif ultime : une production électrique fiable, abordable et respectueuse de l'environnement, capable de soutenir la croissance économique et le bien-être des citoyens de la République Démocratique du Congo et de réduire la consommation de bois-énergie et la déforestation du bassin du Congo.

A Muanda

Dans un effort continu pour renforcer son engagement envers la durabilité environnementale, la SNEL a entrepris cette semaine des travaux significatifs dans la ville côtière de Moanda. Ces travaux visent à résoudre un problème crucial : des inondations de la centrale thermique, qui menacent non seulement les installations électriques, mais également l'écosystème local.

La centrale thermique de Muanda est une composante essentielle de l'infrastructure énergétique du territoire fournissant une source d'électricité vitale pour les communautés environnantes. Cependant, les inondations saisonnières ont été une menace constante de l’exploitation de la centrale.

Pour remédier à cette situation, la SNEL a lancé des travaux de construction de collecteurs et de puisards.

Ces infrastructures sont conçues pour collecter et écouler efficacement les eaux pluviales, réduisant ainsi le risque d'inondations dans la centrale thermique et ses environs. En investissant dans ces mesures d'adaptation, la SNEL démontre son engagement envers la préservation de l'environnement et la protection des communautés locales contre les effets néfastes du changement climatique.

Ces travaux ne représentent pas seulement une réponse immédiate à un problème urgent, mais ils incarnent également une vision à long terme de développement durable. En renforçant l'infrastructure contre les inondations, la SNEL assure la continuité de la fourniture d'électricité tout en minimisant son empreinte environnementale.

L'initiative de la SNEL à Muanda illustre parfaitement l'importance croissante de l'intégration de pratiques durables dans toutes les facettes de l'industrie énergétique. En s'attaquant aux défis environnementaux de front, la SNEL montre la voie à suivre pour une transition vers un avenir énergétique plus propre et plus résilient.

A Kindu-Ville

Chef-lieu du Maniema, la SNEL a intensifié ses efforts pour stabiliser l’approvisionnement en électricité dans la ville de Kindu. Côté centrale thermique de Kindu, un nouveau régulateur a été installé, visant à stabiliser le fonctionnement du groupe générateur. De plus, un nouveau transformateur a été déployé à Alunguli sur la rive droite.

Parallèlement à ces initiatives, la remise en service de la ligne 33 kV Kalima-Kindu a été achevée avec succès. Une partie de l’électricité consommée à Kindu est produite par SAKIMA à  sa centrale de Lutshurukuru qui vend l’électricité à SNEL Kindu.

Malheureusement, plusieurs vols de câble en cuivre sur le réseau de distribution de Kindu ont entraîné des perturbations dans l'alimentation électrique, nécessitant une réponse rapide de la part de la SNEL.

Les études ont été lancées pour rétablir rapidement l'alimentation électrique du campus universitaire de Kindu et du camp LWAMA, soulignant l'engagement indéfectible de la SNEL envers ses clients et leur bien-être.

Ces initiatives démontrent l'engagement continu de la SNEL à améliorer l'accès à une électricité fiable et abordable sur tout le territoire national, contribuant ainsi au développement économique et social du pays.

En prévision des projets à venir

La semaine a également été marquée par des visites importantes.

A Kinshasa, à l'hôpital CMMASS MABANGA, édifice érigé par la Fondation Denise Nyakeru de prévision de son inauguration le samedi 9 mars 2024.

Dans la province de la Tshopo, les projets de réhabilitation des groupes de la centrale et du réseau de distribution de Kisangani ville et rive gauche (commune de Lubunga) sont en cours, démontrant l'engagement une fois de plus l’engagement de la SNEL à assurer le service public de l’électricité.

Les rapports reçus de Kisangani font état de progrès encourageants et par souci de transparence et de recevabilité la SNEL a publié les coûts des différents travaux exécutés à ce jour.

A la centrale de Tshopo, des avancées remarquables ont été atteintes. Le groupe G2 de 6 MW est en service tandis que le groupe G3 sera remis en service ce dimanche 03 mars 2024. Pour le groupe G1, également d'une capacité de 6 MW, les travaux de remontage vont démarrer en ce début de semaine du 4 mars.

Sa remise en service est prévue en avril 2024. Le budget prévisionnel alloué à ces travaux s'élève à 5,5 millions de dollars américains (le plus gros des dépenses étant l’acquisition d’une roue turbine de réserve et un jeu de batardeaux supplémentaires). A ce jour, les travaux exécutés représentent un montant de l'ordre de 868.530,42 USD.

A Kisangani-ville, le réseau de distribution de 30 kV a été réhabilité à 100 %. Celui de la commune de Lubunga, sur la rive gauche, avec une capacité de 6,6 kV, a vu les travaux de réhabilitation atteindre 30 % d'exécution. Les travaux de terrassement préliminaires à la pose du câble avant la remise en service des cabines avancent à grands pas.

Pour le camp militaire Lieutenant Général Bahuma, le devis est déjà finalisé. Concernant l'éclairage public, une mission d'évaluation est en cours pour réaliser un état des lieux. Les compteurs, déjà disponibles, attendent la finalisation du DAO avant leur envoi à la DGCMP. Le budget pour ces travaux est de 3,5 millions USD, déjà exécuté à hauteur de 1.092.171,58 USD.

Dans la Province du Bas Uélé, pour le réseau de Buta et sa centrale thermique, l'acquisition et la livraison du nouveau groupe électrogène de 500 kVA ainsi que des accessoires et la construction des abris groupe sont terminés. Les travaux de réhabilitation du réseau, abandonné depuis près de 20 ans et vandalisé fait l’objet d'un état des lieux complet, y compris le réseau d'éclairage public.

A ce jour, un montant de 52.739,25 USD a été décaissé pour l'exécution des travaux.

La Pros.

 

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Lutte contre le Paludisme en RDC : Vingt organisations de la Société Civile formées sur le plaidoyer pour la mobilisation des ressources domestiques

Du lundi 26 au mercredi 28 février 2024, 20 Organisations de la société civile ont été formées sur les plaidoyers pour la  mobilisation des ressources domestiques en faveur de la lutte contre le Paludisme en République démocratique du Congo. Un atelier organisé par le programme national de lutte contre le Paludisme en partenariat avec Impact santé Afrique. Durant les trois jours, les participants ont bénéficié des connaissances sur le programme et les stratégies y afférentes en vue de mettre fin à la malaria, considérée aujourd'hui comme la première cause de morbidité, d’hospitalisation et de mortalité au Congo. Ce colloque qui a eu lieu à Kinshasa s'inscrit dans le but d'atteindre des résultats susceptibles d'élever le niveau de connaissance des OSC sur le plan stratégique national de lutte contre le paludisme (PSNLP) 2024-2028 et sur la Stratégie de communication sur le paludisme.

Au terme de leur apprentissage, les OSC ont ensemble élaboré un plan d'action comprenant différents types de messages tout en les définissant par rapport au plaidoyer. Ils ont également mentionné quelques actions concrètes à poser une fois dans leurs entités respectives afin d'accompagner au mieux les relais communautaires (RECO) dont notamment, l'intégration de la rémunération des RECO dans le budget de l'État ; la collecte des besoins des RECO, etc…

Cependant, les actions de plaidoyer sont toutes à adresser aux décideurs directs comme indirects dans un délai allant de mars à septembre, dans l'objectif de réduire sensiblement le taux du paludisme en RDC d'au moins 70% d'ici 2028. 

 « Le PNLP et ISA ont organisé cet atelier pour le renforcement des capacités des organisations de la société civile en vue de leur apprendre le plaidoyer et les stratégies du programme. Nous avons martelé sur la politique nationale de lutte contre le paludisme tout en insistant  sur nos stratégies  idoines : la prévention, la prise en  charge des cas et la surveillance, basées sur un socle de la communication sur la lutte contre le Paludisme.  Notre plan stratégique a aussi un gap à combler, c'est ainsi que nous avons formé les responsables des OSC pour aider le programme à faire un plaidoyer, notamment sur la prévention, la prise en charge, la surveillance et sur la communication», a circonscrit Mme Clarisse Mbo du Programme national de la lutte contre le Paludisme.

Ensuite, elle a exhorté tous les participants membres des OSC d'élaborer un plan d'action dans chaque rayon d'action respectif en faveur de la lutte contre le Paludisme en identifiant d'abord le besoin de la communauté, à partir de quoi va se porter  le plaidoyer afin d'obtenir gain de cause pour les communautés. 

Brison Ibaya, coordonnateur de l'action pour le développement des milieux défavorisés, une organisation de la société civile, a livré ses impressions après avoir pris part aux trois trois jours de formation : « Je suis très content d'avoir participé à cet atelier au cours duquel nous avons appris beaucoup de choses. Nous avons été renforcés en capacités en rapport avec les données épidémiologiques du programme national de la lutte contre le Paludisme.  Également, nous avons été armés sur les techniques de communication qui pourront nous aider à bien mener notre plaidoyer sur terrain. Nous avons également vu les étapes et processus de plaidoyer accompagné de l'exercice sur comment mener un plaidoyer sur terrain. Avec toutes ces techniques apprises, nous sortons de cette formation avec des informations fiables à mettre en œuvre pour élaborer le plan d'action et à bien mener nos actions de plaidoyer sur terrain afin d'améliorer la situation et la communication sur la lutte contre le Paludisme », a-t-il déclaré. 

Pour couronner le tout, les participants membres des OSC ont reçu des brevets qui attestent leur participation à cet atelier. À cet effet, les OSC ont ensemble réitéré leur engagement de continuer à œuvrer pour la sensibilisation de la population en faveur de la lutte contre le Paludisme en République démocratique du Congo. 

À rappeler que le paludisme est parmi les premières causes de morbidité de la population en RDC dont les plus vulnérables restent les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes. En 2022, l'on a noté en RDC au moins 27 millions de cas confirmés de paludisme et plus de 25 mille morts. Avec ces chiffres, la RDC devient le deuxième pays le plus touché par cette maladie au niveau de l'Afrique et le troisième au monde après l'Inde et le Nigéria. Cependant, en ce jour, l’élimination du paludisme fait partie des Objectifs de Développement Durable (ODD) du pays, et que pour faire reculer cette endémie, l'engagement et l’implication de tous sont primordiaux, y compris les Organisations de la Société Civile.  

Fidel Songo

 

Lutte contre le Paludisme en RDC : Vingt organisations de la Société Civile formées sur le plaidoyer pour la mobilisation des ressources domestiques
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