*Revenant de sa mission officielle à l’intérieur du pays, Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président du Conseil d’Administration à la Régie des Voies Aériennes, a convoqué une réunion d’urgence à laquelle ont participé le Directeur Général, son adjoint et l’ensemble des Administrateurs et censeurs de cette entreprise du portefeuille. Objectif : examiner à la loupe la situation de grogne sociale orchestrée par des agents, précisément dans les entités de Kinshasa et Mbuji-Mayi, se lamentant à chaudes larmes sur les irrégularités de paiement. Ils étaient réunis hier, mardi 5 septembre 2023, à l’hôtel Rotana.
Habilitation et pouvoir du Conseil d’Administration
Introduisant la présente séance de travail par une communication, Kin-kiey Mulumba a rappelé le mandat conféré au Conseil d’Administration, eu égard à l’article 20 des statuts harmonisés à l’Acte uniforme de l’OHADA sur les droits des sociétés commerciales et des groupements d’intérêt économique. « Nous fondant sur les prescrits de l’article 20 des statuts harmonisés de l’Acte uniforme de l’OHADA sur les droits des sociétés commerciales et des groupements d’intérêt économique, notre Conseil d’Administration dispose du pouvoir de déterminer des orientations d’activités de notre société et veiller à leur mise en œuvre par la Direction Générale », a-t-il déclaré.
Pour lui, la situation de crise actuelle que traverse la RVA ne doit nullement être négligée, car méritant des réactions promptes. Ce, d’autant plus qu’à cette grogne sociale se rajoute des défis multiples dont les problèmes liés à exploitation aérienne. « Suite à des obligations pressantes que requiert l’exécution de nos responsabilités au sein de la Régie des Voies Aériennes au titre des mandataires de l’Etat, considérant l’importance de l’ordre du jour adopté, nous allons nous retrouver pendant deux jours successifs, ici en réunion d’urgence du Conseil d’Administration, ce mardi 5 et ce mercredi 6 septembre 2023 afin de statuer sur bon nombre de questions touchant au plus haut point la vie de notre société. Face à l’évolution de la situation des tensions sociales qui prévaut dans quelques entités de la RVA S.A à Kinshasa, Mbuji-Mayi et ailleurs, ainsi qu’aux problèmes liés à l’exploitation aérienne, nous avons pensé en effet utile de réagir promptement », a-t-il affirmé.
Soucis décriés
Toutefois, devant ses pairs, le PCA de la RVA a déploré d’une part l’absence totale d’une communication d’image de cette entreprise du portefeuille. « Je rappelle que l’image extérieure présente plus que la réalité intérieure. En clair, notre image compte plus que notre réalité, car celle-ci nous précède et les décisions politiques sont prises à partir de notre image. L’image de la RVA est virulemment attaqué sur la toile sans une réaction efficace de la communication. Par essence, nous sommes une entreprise de communication sans laquelle aucune de nos activités ne peut être exercée. Notre société ne dispose ni d’une adresse mail connue à l’interne et l’externe, ni d’un compte réseau social suivi et informant en temps sur la vie de l’entreprise, ses agents et cadres, restitue la vérité face aux fakenews », s’est-il prononcé.
Il y a lieu de rappeler que, outre la communication du Président du Conseil d’Administration, les points suivants ont été abordés : la situation sociale tendue à la RVA ; le rapport des missions des aéroports de Mbuji-Mayi ; Loano, Kolwezi, Goma, Kisangani ; la certification des comptes de la RVA S.A ; la communication d’entreprise et l’image de marque de la RVA S.A.
La Pros.
All Stories
Lancé le 19 octobre 2020, en présence du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, Kin-Bopeto est un programme mis en place pour l’assainissement de la Ville-Province de Kinshasa. Il a été initié par le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila Mbaka. Celui-ci se veut un projet programmé en vue de mettre fin à l’insalubrité régnant dans la capitale congolaise. Aujourd’hui, les kinois, premiers bénéficiaires du projet, se plaignent du non-changement de la situation environnementale dans la ville.
Ce projet évalué à plusieurs millions de dollars, se veut pour le maintien total de la propreté dans la ville de Kinshasa, en luttant notamment, contre les immondices et promouvoir un environnement sain. A la grande surprise de la population, une stagnation totale des travaux.
Dans les artères de Kinshasa, destinées à bénéficier des services de ce méga programme, rien ne va. Des poubelles publiques installées depuis le début de l’initiative, n’existent plus que dans le passé. Les passants, par manque d’endroits où mettre leurs déchets, les déposent à même la route.
Des allés de canalisations d’eau dans les routes débordent d’immondices. Les routes deviennent délaissées, mal entretenues ou, même, pas entretenues. Ce qui justifie la colère de la population, et l’émoi en voyant tels actes.
A quelques semaines de la fin de la saison sèche, des solutions drastiques sont impérativement importantes à être prises par les autorités de la ville, en vue d’éviter des dégâts.
Emmanuela Mapendo & Christine NShobole
Mardi 22 août, au lendemain de la publication des résultats de l’examen d’état, dans la commune de Selembao s’est soulevée une mutinerie à l’Institut Ngafani et l’ILS par des élèves n’ayant pas obtenu leurs diplômes. Deux sections ont battu le record d’échecs, c’est pour montrer leur colère et indignation qu’ils ont posé des actes de vandalisme dans leurs établissements plongeant ainsi les coins autour dans une insécurité.
Dans l’après-midi du lundi 21 août a eu lieu la publication des résultats de l’examen d’état passé en juin dernier par les élèves finalistes du cycle humanitaire. Il était question en cette date des résultats pour les écoles de Kin-Plateau et Funa. Les sons des sifflets, trompettes, klaxons et chants des jeunes diplômés ont retenti dans la ville-Province de Kinshasa durant toute la soirée, bon nombre était heureux d’avoir réussi et d’autres non, après avoir tapé le code leur permettant de vérifier leurs résultats n’ont malheureusement pas reçu d’information et cela fut le cas de toute une promotion en mécanique à l’institut Ngafani et 51 élèves/55 en électricité à l’ILS.
Tous très révoltés, ces élèves se sont ramenés le lendemain matin et ont caillasé leurs établissements scolaires, bâtons en mains et autres ils ont menacé le personnel et la population aux alentours, ce n’est qu’après une intervention de la police locale qu’ils ont pu se calmer. Un finaliste a déclaré ceci : «Chaque année, c’est seulement comme ça ici, les élèves des options techniques sont sacrifiés, c’est toujours ceux en scientifiques et littéraire qui réussissent tous et ce n’est pas normal nous en avons marre ! » L’acte posé par ces élèves est un cri d’alarme poussé à l’égard des autorités de ces deux établissements afin qu’ils puissent mieux gérer le déroulement des examens d’état ainsi ils n’auront plus à s’inquiéter de leur réussite.
Emmanuella Mapendo De Mutuza
Après novembre 2020 et juillet 2022, la plateforme événementielle « Festival Africain du Mariage » organise sa 3ème édition, du 15 au 16 septembre prochain, au Pullman Grand Hôtel, à Kinshasa/Gombe. Placée sous le thème « Mariage, entre Tradition et Modernité », la présente édition traite des situations de conflits observées entre les cultures africaines et occidentales sur la notion du mariage.
Outre la cérémonie d’ouverture qui débutera dès 9 heures du premier jour, au Salon Congo, il est aussi prévu la tenue des Panels, des ateliers, d’une Soirée Célibataires et d’une grande Soirée de gala.
L’accès aux Panels est gratuit. Ces derniers sont à six à savoir :
1. Us et Coutumes Africains dont le thème s’intitule : « Préservation de l’identité culturelle du mariage en Afrique : influence de la modernité et rôle des médias »
2. Hommes qui évoque la question de l’: « épanouissement du couple et participation financière au budget du foyer »
3. Mariage & Stéréotype qui traite du sujet de la : « Promotion de l’inclusivité des différences dans le mariage »
4. Santé & Famille qui aborde l’angle : « Parlons planification familiale, régimes matrimoniaux, succession et relation de famille à distance »
5. Femmes qui débat sur : « Zoom sur la jeune fille et sa vision du mariage à l’ère des réseaux sociaux »
6. PME, Business et Finances qui se penche sur la : « Gestion des finances dans le foyer et les opportunités entrepreneuriales dans l’industrie du mariage ».
Hormis les panels, le programme prévoit neuf ateliers ci-après : Photos & vidéos, Musique, Décoration, Service-traiteur, Maquillage et coiffure, Stylisme, Textile, Wedding Planner et Composition des vœux. Tout comme les panels, l’accès est aussi gratuit.
Néanmoins, les soirées Célibataires et de Gala qui se dérouleront respectivement le premier et le second jour de l’événement, au Salon Congo du Pullman Grand Hôtel seront payantes. Cela est dû aux avantages et différentes surprises réservés aux participants.
Zoom sur le Festival Africain du Mariage
Initié par Madame Celly Ndiang, congolaise de la diaspora, le Festival Africain du Mariage est d’abord une vision, puis une structure visant, d’une part, la valorisation des valeurs culturelles du mariage en Afrique.
Et de l’autre, l’organisation d’un réseau d’affaires des professionnels œuvrant dans l’industrie du mariage par la constitution d’un annuaire facilitant la mise en relation entre l’offre et la demande.
John Ngoyi
L'Office des Routes est plus que déterminé à assurer la gestion du réseau routier d'intérêt général et des travaux qui s'y rapportent. Une vision qui justifie la politique de construction et de modernisation des infrastructures mise en place par le Directeur Général Jeanneau Kikangala Ngoy, depuis son avènement à la tête de cet établissement public. Il y a lieu de citer, parmi les résultats de cette politique managériale, les travaux de construction du pont Ituri 2 sur la route reliant les territoires de Beni, au Nord-Kivu, et celui de Mambasa, en Ituri.
Lancés récemment, les travaux de construction de cet ouvrage exécuté par l’Office des Routes et qui vont durer deux mois, ont été vivement salués par l'administrateur du territoire de Mambasa. La construction dudit pont revêt d’une importance économique capitale pour les deux provinces mais aussi pour celle de la Tshopo.
Il convient d'indiquer qu'il y a cinq mois, ce pont s’était effondré. Les usagers de cette route ont fait face, dès lors, à des difficultés énormes pour voyager entre le Nord-Kivu, l’Ituri et la Tshopo. Une triste situation qui, malheureusement, a également réduit le trafic sur cette route nationale. A en croire les autorités de l'Ituri, il s'agit d'une situation qui a un impact réel sur les recettes provinciales de l’Ituri.
Avec cette solution qui est constitué un ouf de soulagement pour les usagers de ce tronçon, l'Office des Routes par l'entremise de son Directeur Général, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, promet de finaliser les travaux de construction de ce pont dans le délai, conformément à la droite ligne de la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
La Pros.
Le Conseil d’Administration de l’Office de Gestion du Fret Multimodal (Ogefrem) a procédé, ce vendredi 1er septembre, à la signature des contrats avec de nouveaux mandataires. Cette signature intervient dans un contexte de libéralisation des zones de couverture des fiches électroniques de renseignements à l’importation (FERI) et annonce une nouvelle ère décidée dans ce format de maximiser les recettes de l’Office, suite à l’invitation des mandataires à Kinshasa en janvier 2023 et de leur postulation en juin dernier.
Cette signature est intervenue après l’étude des dossiers respectifs dans la commission ad hoc à l’endroit des mandataires Qinfdao Highroad International Logistics, Golden Courts, et Frabemar Srl.
En présence du Directeur Général de l’Ogefrem, M. William Kazumba, le Président du Conseil d’Administration, Adolphe Amisi a fait comprendre à l’assistance le fondement de l’existence de l’Ogefrem et de la souveraineté de la RDC en ce qui concerne la traçabilité de toutes les marchandises à destination du territoire congolais.
«C’est pour nous un défi de sécurité, de souveraineté sur la gestion du fret et l’augmentation des recettes. Considérant le fait que les prévisions budgétaires 2023 de l’Ogefrem sont essentiellement alignées sur les recettes provenant de la FERI, la tardivité de cette signature au mois de septembre n’exonère pas les nouveaux mandataires à fournir les efforts pour donner le meilleur d’eux-mêmes en attendant l’évaluation», a dit le Pca.
Si, d’une part, cette signature intervient pour maximiser les recettes de l’Office, d’autre part, elle permettra d’empêcher la léthargie constatée dans le chef de certains mandataires, de mettre aussi fin aux plaintes d’atteinte à l’exclusivité de zones de couverture.
A cette occasion, Adolphe Amisi a invité les nouveaux mandataires à fournir des preuves des performances mensuelles en toute transparence, et à communiquer urgemment leurs agendas de visites afin de permettre aux équipes de l’Office d’évaluer leurs conditions de travail.
Il en a profité pour s’attarder sur le cas de la société FRABEMAR qui est toujours en procès contre l’Ogefrem, en répertoriant ainsi des affaires en instance et les actes transactionnels y afférents avec les mentions des jugements.
Par ailleurs, le PCA Adolphe Amisi a rappelé que cet établissement public est appelé à évoluer dans les relations d’affaires avec les différents partenaires et ne saurait sacrifier le moindre aspect du nouveau départ par la précipitation.
Après cette étape introductive, les parties prenantes ont respectivement apposé leurs signatures dans le respect de leurs clauses et sous des applaudissements frénétiques de l’assistance.
Niclette Ngoie
*Depuis le mercredi 30 août 2023 se tient à Seli Safari Lodge, à Zongo dans la Province du Kongo Central, sous la direction du Chef de Projet, Monsieur Victor Rutalira, l'atelier préparatoire de la Revue à mi-parcours du Projet KIN ELENDA, qui est prévue au courant du mois d'octobre de cette année.
Trente experts, appartenant aux cinq agences d'exécution du projet, à savoir, la Cellule Infrastructures (CI) du Ministère des ITP, de la Cellule des Projets Eau (CEP-O) et de l'Unité de Coordination et de Management des projets (UCM) du Ministère des Ressources Hydrauliques et Électricité, de la Cellule de Développement Urbain de la Ville de Kinshasa (CDUK) et de l'Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), se livrent à une profonde réflexion sur le déroulement des activités du projet, en faisant ressortir les diverses pesanteurs susceptibles de compromettre l'atteinte des objectifs du projet. A noter que le Coordonnateur de la CDUK,
Monsieur Robert Luzolanu, a fait le déplacement de Zongo pour participer à l'atelier.
L'objectif de l'exercice est de proposer, en tenant compte du volume d'activités restant, du délai et des ressources disponibles, un recadrage ou redimensionnement du projet qui permettrait d'obtenir les résultats escomptés, en ayant à l'esprit qu'il est prévu une deuxième phase du projet. Dans cet exercice, l'équipe du projet KIN ELENDA bénéficie de l'appui des Conseillers des Ministres des ITP et de l'Urbanisme et Habitat, et de l'expertise d'un Consultant international.
Quatre matières étaient inscrites à l'ordre du jour de la première journée de l’atelier : Montage institutionnel, Assainissement (Gestion des déchets solides et liquides), Volet Énergie, Infrastructures de proximité, Aménagement des Places publiques. Du fait que, deux ans et demi après l'entrée en vigueur des Accords de financement, les instances majeures du pilotage ne sont pas encore opérationnelles, les discussions sur le montage institutionnel ont accaparé la majeure partie de la première journée.
Pour rappel, le montage institutionnel du projet a prévu un Comité d'Orientation Stratégique (COS) coprésidé par les Ministres des ITP et de l'Urbanisme et Habitat, un Comité de Pilotage Opérationnel présidé par le Gouverneur de la Ville/Province de Kinshasa, trois agences fiduciaires (CI, CEP-O, UCM,) et deux agences techniques (CDUK, INPP). Si la collaboration entre les agences se fait sans problèmes majeurs, régie par un protocole d'accord signé entre la CI (agence de coordination) et les autres agences, de sérieux problèmes se posent au niveau du pilotage du projet.
Pour tout dire, le COS et le CPO ne sont pas encore mis en place. Pourtant, un arrêté interministériel, portant création, organisation et fonctionnement du COS, et signé par les Ministres des ITP et de l'Urbanisme et Habitat, avait été pris au mois de septembre 2022, mais le document n'avait pas rencontré l'assentiment de la Banque mondiale au motif que certaines dispositions de l'arrêté interministériel étaient contraires à l'esprit et aux termes des Accords de financement signés entre le Gouvernement de la RD Congo et la Banque mondiale.
Pour la Banque, les Ministres de tutelle ne devraient pas interférer dans la nomination du personnel du projet et le suivi de la Passation des Marchés. Devant cette situation, une Note d'éclaircissement sur les dispositions incriminées avait été, au mois d'avril 2023, adressée à la Banque par le Ministre des Finances, signataire des Accords de financement et Gouverneur-Pays. La Note recadrait les choses mais, cela devait être repris dans l'arrêté interministériel. C'est à niveau que les choses se tassent puisque le nouveau document tarde.
Cette situation n'est pas sans conséquences. Du fait que les instances de pilotage, au niveau politique, ne sont pas en place, le projet est privé d'un espace d'expression par excellence pour mieux faire entendre ses préoccupations auprès des autorités politiques et du bailleur de fonds qui est la Banque mondiale. Par ailleurs, plusieurs problèmes qui auraient pu trouver des solutions avec l'appui du COS sont restés pendants.
C'est le cas du contrat de performance que doit signer la REGIDESO avec le projet, conditionné par le payement sous forme d'un Ordre de paiement permanent, des arriérés dus à la REGIDESO par l'Etat pour la consommation d'eau par des institutions publiques. C'est une condition de décaissement pour le démarrage des travaux du troisième module du Complexe industriel de traitement d'eau potable d'Ozone/Ngaliema. Un autre problème qui aurait pu trouver une solution, c'est le manque de "foncier" qui jusqu'à ce jour ne rassure pas, dans le cadre du volet "Gestion des déchets solides », le projet sur l'érection des déchetteries et des quais de transfert, de la sécurisation du site et de la réserve foncière du Centre d'enfouissement Technique de Mpasa.
Devant cette situation, l'atelier a recommandé une feuille route avec la rédaction d'un nouveau projet d'arrêté interministériel et d'un mémo explicatif à l'endroit des Ministres des Finances, des ITP et de l'Urbanisme et Habitat, sur les conséquences néfastes, pour le projet et la Ville de Kinshasa, de l'absence des instances politiques de pilotage du projet.
Baudouin Manzenza Sassa
Chargé de Communication
Après avoir constaté un accoutrement indécent de certains étudiants qui ternissent l’image des établissements supérieurs de la Ville-province de Kinshasa, les instituts supérieurs et universités envisagent de plus en plus à instaurer un model vestimentaire que doivent adopter les étudiants. Cette proposition est louée par les étudiants de l’Université pédagogique nationale. Toutefois, elle doit être équilibrée et devra respecter les droits et libertés individuels des étudiants, à en croire un échantillon d’étudiants de l’UPN.
Selon ces étudiants, le fait d’adopter un style vestimentaire décent n’est pas une chose mauvaise, car aujourd’hui l’image de plusieurs établissements supérieurs est ternie à cause d’un mauvais accoutrement de quelques-uns. Par ailleurs, ils estiment que l’adoption d’un code vestimentaire doit être équilibrée et devra respecter les droits et libertés individuels des étudiants. Ce code doit également être motivé par plusieurs raisons notamment : Maintenir un environnement professionnel, Promouvoir l’égalité. «Un code vestimentaire peut aider à maintenir un environnement professionnel et respectueux au sein de l’université. Il peut contribuer à créer une atmosphère propice à l’apprentissage et à la concentration en évitant les tenues inappropriées ou distrayantes. Ce code peut aider à promouvoir l’égalité, en évitant les discriminations basées sur l’apparence physique ou le style vestimentaire. En établissant également des normes claires, il peut garantir que tous les étudiants sont traités de manière équitable, indépendamment de leur statut socio-économique ou de leur style personnel », a signifié l’un des étudiants de l’UPN, avant toutefois de préciser qu’un code vestimentaire peut préparer les étudiants à la vie professionnelle en les habituant à se conformer, aux normes vestimentaires spécifiques. Cela peut les aider à développer aussi des compétences en matière de présentation personnelle et à se préparer aux attentes du monde du travail.
A les en croire, le code vestimentaire contribue à créer un environnement respectueux où chacun se sent à l’aise et en sécurité. Il renforce l’identité de l’université en créant une image cohérente et professionnelle.
Ketsia Mbala
La population de la ville de Kinshasa, plus précisément celle de Mitendi se plaint quotidiennement des problèmes qui, même après plusieurs années, persistent. Fatiguée et déçue des promesses, les habitants de ce coin de la ville de Kinshasa sont pris à leur propre sort. En conséquence, l’insécurité est devenue familier à cette population.
Le problème persiste au sein de la population et ce genre de cas est souvent constaté dans certains quartiers reculés de la ville, ou l’état des routes empêche les autorités compétentes d’y accéder pour apporter des solutions.
« Depuis un moment, nous constatons que l’eau a cessé de jaillir du robinet, nous avons fait appel auprès de ceux qui peuvent résoudre le problème, mais sans suite… », a expliqué un résidant de Mitendi.
Incapable de supporter cette situation, la population s’est vue obligée de mobiliser des ressources nécessaires pour une création des forages et,
en même temps, d’en faire un moyen de commerce au lieu de se rendre sur des très longues distances à la recherche de l’eau potable.
Un autre cas délicat se rajoute, c’est celui des routes non aisées. Certaines routes de ce milieu sont devenues des poubelles et sont menacées par des érosions. Des voies sombres, sont des lieux habituels où se déroulent souvent des cas de viol, vol, crime etc. « Vers les années 2019, nous avons vécu une période de pillage, viol… sur la Nationale numéro 1, en allant vers le marché appelé Lufu, des lance-pierres venaient de deux côtés de la route », a dévoilé un responsable du quartier. Et d’ajouter : « durant la nuit, il est presqu’impossible de voir ce qui nous entoure », a-t-il conclu.
Ketsia Mbala
La Société Nationale d’Electricité, Snel, a remis en service, dimanche 27 août 2023, la sous-station électrique dite ‘’Aviation’’, dans la ville de Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu, éclairant plusieurs quartiers de cette ville privée d’électricité depuis cinq mois. Cette coupure pendant une si longue durée est due à une panne au niveau du transformateur, affirme la Snel.
Cette coupure d’électricité avait occasionné automatiquement la pénurie d’eau de la Régideso. Prospère Bakuku, directeur provincial de la Société Nationale d’Electricité dans cette ville, avait rassuré que les équipes étaient à pied d’œuvre pour résoudre ce problème. Il s’agissait donc, faut-il le rappeler, d’un transformateur qui était tombé en panne au niveau de la sous- station Aviation se trouvant à côté de la banque centrale. Monsieur le Directeur Provincial avait promis que la décantation de situation dans un bref délai qui était de dix jours.
Fatiguée de l’attente, la population avait dépêché une délégation à Kinshasa pour exposer le problème aux autorités de la SNEL.
«Nous sommes allés à Kinshasa contacter les autorités, et nous sommes revenus avec la bobine pour la réparation », avait réagi Monsieur Prospère Bakuku après qu’il a reçu la plainte de la population.
Foi sur les témoignages reçus, c’est l’actuel Directeur général de la SNEL, Monsieur Fabrice Lusinde, et son équipe qui ont réalisé des prouesses là- dessus.
A les en croire, au début, Monsieur le Directeur général avait envoyé le matériel nécessaire avec une équipe experte de techniciens pour pouvoir pallier à ce problème qui a élu domicile depuis le 15 juillet 2023. Ce matériel, faut-il l’attester, était réceptionné depuis le 25 juillet par l’équipe qui était présente à Bandundu et qui ont permis aux techniciens de la société affectés au sein de l’Atelier d’Electro Maintenance Industrielle, AEMI en sigle, engagés par la Société Nationale de l’Electricité, de s’activer corps et âmes pour résoudre ce tracassant problème.
Electricité rétablie, la RTNC a été alimentée en premier lieu, ce qui lui a permis de déclarer par la voie des ondes la fin des travaux de remise en service de la sous-station ‘’Aviation’’ ainsi que du réseau de la distribution associée à Bandundu. Après six semaines de travaux abattus par les équipes envoyées, la population a été, durant la nuit de dimanche 27 août, dans une totale joie de pouvoir revoir le courant à nouveau après un long temps de ténèbres ou, en termes clairs, après une longue période d’attente.
C’est avec un immense plaisir que la population de Bandundu-ville, vu le fruit du travail abattu, a remercié, avec de mots de bénédictions pleins les bouches, les techniciens de la SNEL pour le travail réalisé.
Princesse Yala