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ACOREP : les pharmaciens appelés à demeurer dans le circuit de distribution légalement établi

Pour harmoniser et réguler le monde pharmaceutique, l’Autorité congolaise de régulation pharmaceutique (ACOREP) a organisé une conférence, le samedi 5 août 2023, en présence de pharmaciens de la RDC. Cet entretien a tourné autour du thème : «Assainissement dans le secteur pharmaceutique ». L’objectif poursuivi derrière cette initiative est de prêcher l’éthique déontologie à ces derniers qui, parfois, ont tendance à oublier que la mauvaise gestion des médicaments peut causer plusieurs dégâts et, surtout, de les appeler au professionnalisme.
Le président national de cette organisation, Glory Panzu, a, dans son intervention, rappelé que le médicament est un produit toxique qui peut conduire à la mort. Il a insisté, de même que, les médicaments doivent être gérés par des personnes qualifiées dans ce domaine. D’où, il lance un appel à la vigilance à tous les pharmaciens, les invitant à rester dans le circuit de distribution normal. A l’en croire, ceci explique tout simplement que le rôle primordial d’un pharmacien, n’est pas forcement la vente des produits pour s’enrichir mais, bien plus, de veiller pour ne pas permettre la circulation de faux médicaments.
«C’est regrettable lorsque nous disons que les choses changent, mais nous constatons que c’est les pharmaciens qui se retrouvent au plus loin du changement. L’apport du pharmacien est l’assainissement dans le secteur pharmaceutique, s’il n’y a pas d’assainissement on se trouve avec de faux médicaments en circulation, des médicaments qui n’ont pas suivi le circuit légalement établi, et combattre ces médicaments-là, c’est remettre le bon fonctionnement dans le circuit de distribution. Est-ce que nous pharmaciens nous réfléchissons à ce que nous faisons au quotidien par apport à cela ? » s’est demandé Glory Panzu, Présidente national d’ACOREP, qui a ensuite insisté sur le changement qui, pour lui, consiste à combattre tout mauvais produit pharmaceutique, de dire non à la corruption pour sauver la population.
A son avis, à ce jour, la source de faux médicaments c’est des EVG. «On importe des médications non autorisés, on achète les produits alors qu’on n’est pas importateur. Et tout ça occasionne des faux médicaments en musculation. Pourtant, aux Etats-Unis, par exemple, si tu as été interpelé par la justice, tu ne feras pas la pharmacie. Donc, ta faculté est attachée avec ton casier judiciaire. Tout ceci, parce que nous pharmaciens, détenons du poison, nous pouvons manipuler les poisons pour détruire la population. Mais ici, on vient nous faire croire que le pharmacien doit prendre les matériels de travail et le vendre, à la place de réparer», a-t-il déclaré, tout en demandant aux autorités congolaises de faire comme d’autres pays, qui n’accordent pas à tout le monde la charge de pratiquer ce métier.
A rappeler que l’ACOREP compte 135 pharmacies dont 12.000 pharmaciens qui sont inscrits pour être structurées et régulées.
Eunice Maleka

 

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Qui est Anzor Alem, le jeune acteur et musicien congolais, nouvelle élite d'une jeunesse urbaine en RDC ?

Anzor Alem commence sa carrière sur les écrans au milieu des années 2015. D’abord, cantonné à la télévision, il apparaît dans une multitude de productions Congolaises (Baby Boy of House, Tozoom, Ima) devenant un habitué des seconds rôles. Son talent commence à être repéré (il joue dans un film : Lubumbashi) mais, il se fait surtout connaître à partir de 2022. Pendant deux ans, il interprète Crover Tomas ‘'Tozoom'’, l’un des principaux Explorateurs de matière première, un film d’exploration acclamée par la critique.

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Un nouvel ouvrage du Professeur Jean Kambayi Bwatshia, Les enjeux économiques au cœur des guerres en RDC

«Conflits et guerres au Congo des Grands-Lacs. (1965 à nos Jours) », tel est le titre du nouvel ouvrage de Jean Kambayi Bwatshia, Professeur émérite et actuel recteur de l’Ifasic.
Paru cette année, ce livre se veut être un ouvrage retraçant les conflits qu’a connu la RDC depuis l’accession de Mobutu au pouvoir jusqu’à l’actuel mandat de Félix Tshisekedi.

Un nouvel ouvrage du Professeur Jean Kambayi Bwatshia, Les enjeux économiques au cœur des guerres en RDC
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Maman Germaine a rendu visite à son regretté fils Donald Wilfried Wasongolwa

S’il était en vie, le pauvre Donald-Wilfried Wasongolwa aurait totalisé 25 ans le 2 du mois de juillet qui vient de se clôturer. A l’époque du Maréchal Joseph-Désiré Mobutu, c’était la date de l’ouverture de la Foire de Kinshasa. A 25 ans, toutes choses restant égales par ailleurs, le jeune Wasongolwa aurait déjà terminé ses études universitaires, soit en Droit, soit en Economie ou soit en Sciences politiques et, pourquoi pas en Communication ?

Maman Germaine a rendu visite à son regretté fils Donald Wilfried Wasongolwa
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1er août : les Kinois rendent hommages aux parents à la maison et aux cimetières

Le 1er août est une journée où l’on rend hommage, chaque année, aux parent morts ou vivants. Les congolais se sont alors recueillis ce mardi 1er août 2023, dans différents cimetières de la ville de Kinshasa plus particulièrement au cimetière de la Gombe, qui jusqu’à ce jour, est devenu un rituel pour arranger et nettoyer les tombes des êtres disparus.

1er août : les Kinois rendent hommages aux parents à la maison et aux cimetières
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Eddy Iyeli s’est prosterné devant la tombe de sa tendre mère

Mardi 1er août, tout Kinshasa a été en effervescence, cap vers les cimetières, toutes destinations confondues : qui à Kimbaseke, qui à Mbenseke, qui à la Nouvelle cité, qui à la Nécropole de la N’sele… , chacun pour rendre hommage à ses parents disparus.
La Nécropole de la N’sele, dite Entre Terre et Ciel, a été l’une des plus vivantes en termes de nombre de visiteurs.
Parmi les familles trouvées sur place, il y avait celle du député national, l’honorable Eddy Iyeli.

Eddy Iyeli s’est prosterné devant la tombe de sa tendre mère
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Valérien Mudoy cite Bertrand Beyern : ‘’Rien ne révèle mieux l’âme d’un pays que ses cimetières’’

Monsieur Valerien Mudoy est administrateur Directeur Funéraire de la Nécropole de la N’sele. Mardi 1er août, comme tous les autres premiers jours du huitième mois, a été pour lui une journée d’intenses réceptions des familles venues de tous les coins de la capitale, rendre hommage à leurs illustres ‘’disparus’’, inhumés sous le sol de la nécropole dont il est le conservateur des monuments funéraires.
L’homme s’est dit heureux de voir les familles ‘’éplorées’’ retrouver les tombes de leurs parents décédés dans une parfaite conservation, avec une remise à neuf jamais vécue ailleurs.
Des tombes disséminées dans un ordre parfait à travers un enchevêtrement de rues bien tirées au cordeau et étalées sur plus de 14 hectares compartimentés en plus de 25 quartiers, tous dans un état de propreté hors pair. L’idée, à en croire Monsieur Mudoy, c’est pour des sépultures à la hauteur de ces illustres personnes qu’ils reçoivent encercueillées.
Voilà ce qui justifie le sens de l’écriteau gravé sur le fronton de l’entrée de la Nécropole: ‘’Rien ne révèle mieux l’âme d’un pays que ses cimetières’’, une minute de silence pensive signée Bertrand Beyern, un auteur français, que l’ADF Valérien Mudoy a réussi à paraphraser au pied de la lettre.
Ce qui précède confirme la position légendaire qu’occupe depuis son érection la Nécropole de la N’sele, à savoir : entre terre et ciel.
Saint-Germain Ebengo

 

Valérien Mudoy cite Bertrand Beyern : ‘’Rien ne révèle mieux l’âme d’un pays que ses cimetières’’
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Kikwit : le RECIC lance la mobilisation de l’électorat et forme plus de 40 ‘’animateurs de terrain’’

(Par Badylon Kawanda)
La problématique des élections pour un avenir radieux continuent à faire couler beaucoup d’encres et des salives en République démocratique du Congo (RDC). Beaucoup d’organisations tant de la société civile que celle de liées à la politique ainsi que des partenaires se mobilisent et mettent la main à la pâte.
C’est dans cette optique que le Réseau d’éducation civique au Congo (RECIC), une des plates-formes d’éducation civique ayant plus de 40 structures de la société civique au pays et en provinces a procédé, il y a quelques jours, au lancement des activités de la mobilisation de l’électorat.
La cérémonie y afférente a eu lieu dans la concession de l’UNAF (Union nationale des femmes) dans la commune de Kazamba. Des autorités politico-administratives, policières ainsi que plusieurs autres invités ont réhaussé de leurs présences cette cérémonie. Le tout autour d’un thème dûment choisi à savoir : ‘’Mobilisation de l’électorat pour un processus électoral démocratique, crédible, apaisé et inclusif en RDC Horizon 2023’’.
Les termes de référence de cette activité reconnaissent que les élections constituent un des piliers de la démocratie qui permet au peuple de choisir librement des hommes et des femmes capables de bien gérer la ‘’Res publica’’ (La Chose publique) au profil de la population à la base pour un avenir radieux.
«Il s’agira de mener une campagne d’infos-sensibilisation de la population de Kikwit sur la prévention et la gestion des conflits avec pour finalité d’améliorer la qualité des votes, faire participer les électeurs à toutes les opérations de vote, à prévenir et gérer les conflits en véhiculant les messages de paix et de cohésion sociale», précise le même document.
C’était une occasion pour que Charlotte Lula, maire adjointe de Kikwit, puisse éveiller la conscience des structures de la société civile à cet effet.
«Veuillez noter que lors des élections il y a toujours des contestations et des tensions, des gens crient à la tricherie, à la fraude etc. Nous voulons un processus électoral où le peuple s’implique. C’est pour cela que je demande au RECIC une sensibilisation de grande envergure à la base pour une gouvernance participative», a déclaré la Maire adjointe.
Lors d’une mini-conférence de presse, Rayomond Kitako, chef d’antenne du RECIC – Kiwilu y est revenu avec force détail. A la question de savoir la motivation qui a incité le RECIC à initier cette activité, Kitako a été clair.
«Depuis plus d’une décennie la RDC s’est investie dans le processus de sa démocratisation qui constitue la voie au développement durable. Il y a eu l’organisation de trois échéances électorales 2006, 2011 et 2018. Mais, pendant l’organisation de ces processus électoraux, et après proclamation des résultats provisoires par la CENI, définitifs par la cour constitutionnelle, les voix se sont élevées et plusieurs manifestations ont été organisées », a-t-il fait savoir.
Quant à elle, Delphine Ntanga, cheffe d’antenne CENI Kikwit a fait un état de lieu du processus électoral dans sa juridiction. Pour sa part Roger Masawu, chargé des programmes a présenté le contenu du projet de sensibilisation.
Formation de plus de 40 ‘’animateurs de terrain’’
Afin de mener à bien ces activités de sensibilisation de la population à la base, le RECIC a organisé un ‘’atelier de mise à niveau’’ qui s’est déroulé hier à l’IFAK (Institut facultaire de Kikwit).
Il s’agissait de renforcer les capacités des animateurs de terrain sur le ‘’rôle et la mission d’un animateur de terrain’’ ; ‘’la CCC (Communication pour le changement de comportement) et ses composantes’’ ; ‘’l’approche en matière de la communication pour le changement de comportement’’ ; ‘’quelques techniques pour la CCC’’…
Il sied de signaler que cet atelier de mise à niveau a permis aux animateurs de terrain de faire des exercices pratiques afin d’assimiler les matières reçues.

            

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