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Kinshasa : la fondation Liliane Iranga lance le projet « Kelasi » pour scolariser des jeunes filles démunies

Au cours d'un point de presse animé à Kinshasa en présence des représentants du directeur du Fonds de promotion de l'éducation et de la déléguée du ministère du Genre, la fondation Liliane Iranga a lancé un nouveau projet dénommé « Kelasi », mercredi 28 juin, au cercle de Kinshasa.
Liliane Iranga, présidente de la Fondation, a fait savoir qu’avec ce projet, sa structure prendra en charge la scolarité, dès la prochaine rentrée scolaire et pour un premier temps, de 50 jeunes filles de la ville de Kinshasa qui désirent réellement poursuivre leurs études mais qui, faute de moyens, ne peuvent plus étudier, comme l'a indiqué la présidente de cette organisation philanthropique, Liliane Iranga Lukonga.
« Pourquoi seulement les filles ? Parce qu'aujourd'hui, nous nous rendons compte qu'à cause de la misère et des pesanteurs socioculturels, plusieurs familles jusqu'à nos jours privilégient l'éducation du jeune garçon au détriment de la jeune fille. Nous sommes témoins lorsque nous circulons dans les rues, ce sont beaucoup plus de jeunes filles que nous voyons avec un bassin de légumes sur la tête en train de vendre pour pouvoir soutenir sa famille au lieu de pouvoir aller à l'école. Elles sont nombreuses ici à Kinshasa, des filles qui normalement auraient pu terminer ne fût-ce que le cycle secondaire et obtenir un diplôme. Mais pour une raison ou une autre, elles ne parviennent pas », a-t-elle expliqué.
L'autre motivation de cette organisation, a-t-elle ajouté, ce sont les viols et massacres dont sont victimes les jeunes filles de l'Est du pays, surtout celles ayant témoigné sur ces atrocités lors de la visite papale. « C'est donc pour ces raisons que la Fondation Liliane Iranga a lancé ce projet ambitieux, une manière pour nous de pouvoir contribuer à la promotion de la jeune fille dans notre pays ».
En effet, Liliane Iranga a lancé un appel à toutes les personnes de bonne volonté afin de soutenir ce projet en vue d’accroitre le nombre de filles instruites au pays.
Pour rappel, la Fondation Liliane Iranga est une organisation philanthropique créée en 2018, qui a pour objectif la prise en charge des enfants orphelins victimes de conflits armés, l’assistance des personnes vulnérables et se bat plus pour la promotion de l’accès de la jeune fille à l’école. Elle a également des représentations dans l’Est du pays notamment, au Nord et Sud Kivu.
Grâce Daro

 

 

 

Kinshasa : la fondation Liliane Iranga lance le projet « Kelasi » pour scolariser des jeunes filles démunies
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Jean-Baptiste Kapuku : ‘‘Les chrétiens doivent mener une vie de prière maintenue’’

Jean-Baptiste Kapuku Nkulu, pasteur titulaire de l’église le germe de la rédemption (GERED) a accordé, ce jeudi 22 juin 2023, une interview au quotidien La Prospérité. Dans cet échange, ce dernier a annoncé officiellement l’activité que son église est en train d’organiser durant cette période. Il s’agit de 30 moments des prières et d’édification, une activité qui se tiendra du lundi 3 juillet au dimanche 13 août 2023, de 6h00 à 7h00 et le dimanche de 7h00 à 10h00, sur l’avenue Masuwa N°55, quartier Kingasani, dans la commune de Kimbanseke.
Cette manifestation aura pour thème « Veillez donc… », un extrait de la parole de Jésus-Christ à ses disciples, tiré dans le livre de Matthieu 24, 42. Notons que plusieurs hommes de Dieu vont intervenir dans ce grand événement pour un seul but, celui de faire connaître la pensée de Dieu à son peuple.
Parmi les intervenants, nous pouvons citer : l’apôtre Jean-Baptiste Kapuku Nkulu, le révérend Joyeux Lubaki, le révérend Romain Langunu, le frère Markys Mbuyi, l’apôtre Nick Kayembe, le frère Grâce et l’ancien Malachie Mukwa.
Pour Jean-Baptiste Kapuku Nkulu, le visionnaire de l’église le GERED, cette activité va permettre aux chrétiens de mener une vie de prière maintenue. Car, l’Eternel Dieu nous ordonne de faire en tout temps par l’esprit, toutes sortes des prières.
A l’en croire, les chrétiens ne doivent pas négliger la vie de prière, mais il faut qu’ils activent et réactivent cette vie de façon quotidienne pour donner gloire à Dieu. La prière est une recommandation et, est une vie. Le peuple de Dieu doit s’attacher à cette vision divine consistant à se mettre ensemble pour élever le nom du Seigneur Jésus-Christ. Dieu a dit : « Ma maison sera appelée une maison de prière. Raison pour laquelle, nous devons nous assembler en tant qu’église pour prier. Il y a un mystère dans le rassemblement », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que la Bible dit : «Un seul d’entre vous en poursuivra mille, cinq d’entre vous en poursuivront cent et cent d’entre vous en poursuivront dix mille. C’est une mathématique de Dieu. Quand nous sommes ensemble, la force est multipliée et ça nous permet d’avoir plus d’impact».
A travers ce grand moment, soutien Jean-Baptiste Kapuku, son souci est de pouvoir faire bénéficier aux autres, le moment béni dans la présence de Dieu. Pour ce qui concerne la préfiguration de ces matinées de gloire et de visitation, cet homme de Dieu a signalé que toute l’église est motivée à l’efficience et à l’efficacité de ces 30 moments de prière et d’édification.
Hénoc Akano

Jean-Baptiste Kapuku : ‘‘Les chrétiens doivent mener une vie de prière maintenue’’
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RDC : Caritas et NORAD lancent la 3ème phase de 5 ans du programme SECAL pour réduire la pauvreté et la faim parmi 12.000 ménages ruraux dans quatre provinces

« Réduire la pauvreté et la faim parmi les ménages ruraux dans les Provinces du Nord-Kivu, Maniema, Kongo Central et Tanganyika » en République Démocratique du Congo (RDC), tel est l’objectif global de la 3ème phase d’un programme de la Caritas Congo Asbl lancée lundi 26 juin 2023 à la Maison d’accueil Marie Reine des Apôtres de Kisantu.

Il s’agit du programme « Amélioration de la sécurité alimentaire et réduction de la pauvreté des ménages ruraux dans les Territoires de Lubero, Kasongo, Kasangulu et Kongolo en République Démocratique du Congo (RDC)/2023- 2027», sous le code P.123 COD 01. Il cible 12.000 ménages ruraux vulnérables dans 162 villages, dont 30% constitués des bénéficiaires de la 2ème phase dudit programme (2018-2022) et 70% de l’actuelle.

Quatre résultats sont attendus de ce programme de cinq ans, allant de 2023 à 2027 : les ménages atteignent la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition ; les ménages ciblés génèrent des revenus afin d’améliorer leurs conditions de vie ; les communautés ont une résilience accrue face aux effets du changement climatique : la Société Civile fournit des services de qualité et est le moteur du changement structurel.

L’activité de lancement de ladite phase vise ainsi de présenter le programme aux parties prenantes, à travers ses principales composantes, sa stratégie de mise en œuvre et son dispositif institutionnel. Ouverts lundi par Mr Nestor Nsonsa Matomina, Administrateur du Territoire de Madimba, qu’accompagnait ses Inspecteurs Territoriaux du Développement Rural et de l’Agriculture, les travaux de cet atelier de lancement connaissent la participation d’une vingtaine de personnes représentant les Caritas-Développement Butembo-Beni, Kindu, Kisantu et Kongolo (chargées de la mise en œuvre), ainsi que de la Caritas Congo Asbl (pour l’accompagnement technique et financier). Les Délégués de la Caritas Norvège prendront part à ces assises par visioconférence.

Dans son mot de circonstance, au nom du Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl, M. André Mathunabo a remercié NORAD « pour la marque de confiance qu’elle accorde au réseau Caritas en République Démocratique du Congo, en vue de la poursuite de la mise en œuvre de ce programme dans les Provinces susmentionnées ». Ces travaux se déroulent du 26 au 29 juin 2023, sous la facilitation de Caritas Congo Asbl, sur base des orientations convenues avec la Caritas Norvège, ainsi que les Caritas Diocésaines partenaires.

Il sied de souligner que ce programme est financé par NORAD (Agence norvégienne de coopération au développement), à travers la Caritas Norvège et en collaboration avec Caritas Congo Asbl. Il s’aligne fortement sur le Programme du Gouvernement de la RD Congo, à travers le « Programme National de Développement Agricole »/PNDA /2022-2026, dont l’objectif est de réduire la pauvreté rurale en rétablissant et modernisant les systèmes de production agricole.

Caritas Congo Asbl

 

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30 juin : les Congolais de la diaspora en sit-in à La Haye au Pays-Bas !

‘’Pas de RDC sans le Kivu’’ est le message que la diaspora Congolaise cherche à faire passer dans le monde à travers le sit-in qui se tiendra ce vendredi 30 juin 2023. Une rencontre prévue à 11heure 30’ devant la Cour Pénale Internationale, CPI, à La Haye aux Pays-Bas, afin de porter la voix pour un Congo Uni.
D’après les organisateurs, cette manifestation est une manière pour la diaspora de dénoncer la situation de l’heure en République Démocratique du Congo, qui fait face à l’agression Rwandaise par le M23 interposé, ‘’et la position ambivalente de la communauté internationale. « Le Rwanda massacre le peuple congolais et le monde observe’’, indiquent les organisateurs, qui qualifient la situation ‘’d’holocauste au Congo’’.
Tragédie congolaise !
Les organisateurs ont ainsi cité tout abord l’ouvrage ‘’ Le Rwanda en première ligne de déstabilisation de la RDC’’, de l’écrivain Charles Onana.
En effet, pour hausser le ton contre les atrocités dans la partie orientale de la RDC, l’auteur a publié en 2009 l’ouvrage ‘’Ces tueurs tusti au cœur de la tragédie congolaise. Dans le chapitre intitulé ‘’ l’Humiliation d’un pays sans défense, l’auteur a écrit ‘’La RDC est depuis 1996, un Etat occupé et humilié par ses voisins au premier chef desquels figure la Rwanda’’. Selon lui, cette occupation que condamnent les règles du droit international notamment en ses articles 2 et 4 de la Charte de l’ONU, laquelle charte interdit à ses membres de recourir à la force armée contre l’indépendance et/ou l’intégrité territoriale d’un autre Etat.
A en croire les organisateurs, manifester devant la CPI, à La Haye est également une interpellation aux ‘’faiseurs de la justice internationale’’ de surcroît tuteurs de la CPI.
Selon eux, il s’agit de ‘’mettre à nu leur duplicité dans un contexte inexplicable d’holocauste au Congo’’. Car à priori, ‘’rien ne justifie leur apathie doublée d’intransigeance, quand ils s’abstiennent de lentilles appropriées pour regarder le tourbillonnement de la région des Grands Lacs et la Guerre préméditée en RDC’’, ont-ils regretté.
C’est sous la houlette de Guy-Robert Kisongo et Franck Lunganga, respectivement président et porte-parole du comité d’organisation que la mobilisation pour le sit-in a été rendue possible.
Cependant, ils ont mobilisé les Congolais de partout notamment du Canada, de l’espace Schengen, des Etats-Unis, de l’Union Européenne … pour participer à cette manifestation.
A l’occasion de la commémoration de la 63ème anniversaire de l’Indépendance du pays, ‘’ils appellent la population Congolaise à la passée non pas dans une ambiance festive, mais plutôt, porter le deuil en solidarité avec les compatriotes meurtris dans l’Est du pays’’, a fait savoir le point focal des organisateurs à Kinshasa
C’est dans ce contexte que à Kinshasa, une marche de santé a été annoncée à la même date.’’ Nous voulons faire à notre tour la sensibilisation à travers une marche de santé’’, a affirmé Louis-Francis Tshangu. A l’en croire, la marche partira de la place pascal jusqu’à Kinkole. A cette occasion, il a invité les jeunes à une participation massive, car ce sont eux l’avenir de demain. ‘’La paix est possible, elle commence par toi, dit un adage’ ’, a-t-il rappelé.
Nelly Somba

 

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Examen d’Etat, édition 2023 : Charles Mbuta Muntu émet le vœu de voir le meilleur lauréat sortir de la ville de Kinshasa

Il s’organise depuis le lundi 26 juin, sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, les épreuves scolaires de 4 jours, dites Examen d’Etat. Voilà ce qui a justifié la présence de Tony Mwaba, ministre national en charge de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental, où il a dû procéder au lancement officiel de ‘’dites’’ épreuves. Son absence à Kinshasa a été subrogée par son homologue sur le plan provincial, Charles Mbuta Muntu, qui a procédé à son tour, selon la limite de sa parcelle d’autorité, et de concert avec les comités provinciaux de l’organisation des épreuves certificatives, au lancement de la supervision de la session ordinaire du ‘’dit’’ Examen à l’échelle de Kinshasa.
C’est l’Institut de la Gombe, situé dans la commune qui porte le même nom, qui a servi de cadre à ce grand événement. A en croire l’autorité ministérielle provinciale en charge de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, près de 120 mille finalistes répartis à travers tous les centres de passation des Examen, disséminés à travers la ville de Kinshasa, sont en train de prendre part à ces épreuves scolaires. Ces dernières, foi sur les propos du ministre, ont lieu sous le thème : ‘’Luttons ensemble contre les anti-valeurs sous toutes leurs formes en milieu scolaire, tant pendant l’organisation et la passation des épreuves que la publication des résultats.
Après l’Institut de la Gombe, le ministre provincial de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a mis le cap vers l’Institut Kimbuta à Kasa-Vubu, sur 24 Novembre, avant d’aller clôturer sa ronde à l’Institut Salongo de Bandalungwa. Charles Mbuta Muntu promet d’autres descentes sur plusieurs autres lieux scolaires jusqu’à la fin de ces épreuves prévues pour le 29 juin prochain.
La fin de son discours de lancement, faut-il le rappeler bleu sur blanc, a été marquée par le vœu du ministre de voir le meilleur lauréat de ces épreuves scolaires nationales sortir de la ville province de Kinshasa.
Reste à souligner que Charles Mbuta Muntu est lui-même promoteur de plusieurs écoles disséminées à travers la ville de Kinshasa, surtout dans des milieux pauvres, comme Ngaba, Mombele et autres, où il vient en aide aux enfants de parents les plus démunis.
Saint-Germain Ebengo

 

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Kinshasa : le droit à la santé et éthique au numérique prêchés aux enfants vivant avec handicap

Activiste de droit des personnes vivant avec handicap, Annie Ngoy, présidente de l’Association congolaise pour la libération et le développement de la maman handicapée, ALCODEMHA, a organisé une conférence le samedi 24 juin 2023 au centre de rééducation pour handicapés physiques avec comme thème : ‘’Le droit de l’enfant dans un environnement numérique’’. Dans cette conférence, les enfants handicapés ont été sensibilisés au bon usage de nouvelles technologies de l’information et de la communication et informés sur le droit à la santé.
Toujours au chevet des enfants en situation d’handicap, Mme Annie Ngoy milite pour que ceux-ci ne se sentent pas complexés parmi les enfants qui n’ont pas des déformations physiques. Deux interventions ont balayé cette rencontre. La première a tourné autour de ‘’Droit de l’enfant handicapé à la santé’’. Dans son intervention, Valentin Tshitenge, activiste de droit des personnes handicapées a cité quelques articles sur le droit d’accès de l’enfant à la santé. «L’Etat a ratifié beaucoup d’instruments juridiques qui promettent et proposent de droit à la santé de l’enfant. A titre d’exemple, la convention des Nations Unies sur le droit de l’enfant, en son article 25, fait allusion à la gratuité des soins de santé pour l’enfant handicapé et au soin à coût réduit. Il y a, aussi, au pays, dans le cadre règlementaire national dans la Constitution de la RDC, l’article 47 qui parle du droit à la santé et alimentation garantit et ceci pour toute catégorie des personnes.
Francky Miantuala, conseiller technique d’ALCODEMHA a exposé sur la problématique de l’accès des enfants handicapés à l’éducation et a relevé quatre défis majeurs qu’éprouvent les enfants handicapés pour accéder à l’éducation et les a appelés au bon usage du numérique. «Quatre obstacles limitent l’enfant handicapé notamment, l’accès à l’éducation ; l’inaccessibilité géographique, insuffisance des moyens financiers par les parents, insuffisance des enseignants formés pour l’encadrement et la formation des enfants handicapés, persistance des perceptions négatives à l’égard de l’enfant handicapé», a-t-il expliqué.
Pour finir, il a conseillé les enfants à l’utilisation responsable des outils numériques. «Veillez à l’utilisation responsable du numérique, il ne doit pas être utilisé inutilement mais pour l’éducation», a martelé Franky Miantuala.
Michel Onoseke

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Tanganyika : John Seya Kalunga invite la mission de l’IGF à palper du doigt les réalités des chantiers du secteur des infrastructures


Pont Mahito en 93% d’exécution
Pas plus tard que le mardi 20 juin 2023 que le Ministre provincial des Infrastructures, Travaux publics et Aménagement du Territoire, SE M. John Seya Kalunga qu’accompagnait une forte délégation composée des Ministres Provinciaux du Tanganyika respectivement, celui du Budget, Plan, Petite et Moyenne Entreprise, SE M. Dieudonné Muzanga Masol et celle des Finances, Economie, Commerce et Coulage des Recettes, SE Mme Nkulu Asumini Chatty ; des techniciens de l’OVD et de l’Office des Routes Kalemie, ainsi que des Inspecteurs de l’Inspection Générale des Finances (IGF) en mission à Kalemie, a visité les différents chantiers parsemés dans la ville en vue de se rendre compte de l’avancement des travaux.
Il s’agit, entre autres, du pont Mahito jetée sur la rivière Kalemie, un pont reliant la Cité à la Mairie en passant par le Camp Police (PNC) anciennement appelé « Camp TSHOMBE » qui deviendra par la suite « Camp Gendarmerie (DG) » dans la commune de Kalemie dont les taux d’exécution étant encore en cours, est déjà à 93% ; l’Institut Mahito qui, constituant la deuxième étape de sa visite avec la mission de l’Inspection Générale des Finances, était menacé d’écroulement par la rivière Kalemie ayant quitté son lit suite aux pluies diluviennes, mais a été remis à l’abri grâce aux travaux antiérosifs exécutés sur fonds propres du Gouvernement Provincial.
D’un chantier à un autre, cherchant à se rassurer de l’évolution d’avancement des travaux en prenant à témoin la mission de l’IGF, John Seya Kalunga a dû conduire, la même journée, ses hôtes à un autre endroit, toujours à Mahito, où une passerelle est en court d’être jeté sur la même rivière et que les travaux avancent à merveille.
Cap dans la Commune de la Lukuga, la commune la plus vaste parmi les trois communes que compose la ville de Kalemie, précisément sur l’avenue Kapangula où un autre pont est déjà jeté en remplacement d’une passerelle qui avait cédé à la pression des inondations de la rivière Lukuga à tel point que le trafic fut coupé. Ce pont comme celui de Mahito devenus de pimpant neuf, viennent de prendre des nouvelles dimensions différentes des anciennes configurations.
Cette visite semble être la première dans la ville depuis la publication du Gouverneur NGUNGWA I, II et III. C’était la course contre la montre. Pour permettre aux Inspecteurs de l’IGF à palper du doigt, la réalité sur la gestion de la chose publique et à couper court aux spéculations, aux pêcheurs en eau trouble, voire aux canaux sociaux, le Ministre Seya Kalunga John a terminé sa visite avec sa délégation provinciale et ses hôtes par l’Aéroport national de Kahinda où l’on démonte et on monte, en vue de la réutilisation, des maisons préfabriquées devenues vétustes que la Monusco a laissées.
A chaque chantier où on est passé, John Seya Kalunga, en gilet et casque de l’Office des Voiries et Drainage (OVD) comme le témoigne les images, ne cessait de fournir des explications aux Inspecteurs de l’IGF dans le but de justifier les dépenses engagées par le secteur des Infrastructures du Gouvernement Provincial du Tanganyika qu’il patronne.
A l’issue de la visite, le Ministre Provincial en Charge des Infrastructures, a déclaré, à la presse, que : « Nous sommes très heureux de la présence et surtout de l’accompagnement par des Inspecteurs de l’IGF, dans cette visite de ce jour étant donné que nous gérons la chose publique et nous avons le devoir de rendre compte de ce que nous faisons. Car, cette visite leur a permis de jeter un coup d’œil sur les travaux d’intérêt public que le Gouvernement Provincial du Tanganyika réalise. Certains pensent que le Gouvernement Provincial du Tanganyika tourne les pouces, or il n’en est pas question ». Et de conclure : « L’opinion publique se rendra compte, cette fois-ci, que le Gouvernement Provincial du Tanganyika est en train de travailler pour l’intérêt de sa population. Il y a des travaux qui s’effectuent et que les gens ne savent pas».
Et pour ses collègues du Budget et des Fiances : « l’œuvre déjà accomplie dans le secteur des Infrastructures n’est pas à démontrer. Les taux de réalisation témoignent à suffisance la bonne gestion de l’argent du contribuable congolais vivant au Tanganyika en général et Tanganyikais en particulier ».
Jonas K. Bonghatt

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SNEL : Fabrice Lusinde réhabilité par Adèle Kahinda

Après deux mois de suspension, Fabrice Lusinde, Directeur Général de la Société Nationale de l’Electricité, SNEL, a retrouvé ses fonctions, d’après un arrêté signé et rendu public le 22 juin par la Ministre du Portefeuille, Adèle Kahinda.
‘’Monsieur le Président, j’ai l’avantage de vous faire parvenir en attache l’Arrêté Ministériel N°004/MINPF/SKK/CMC/AKM/2023 du 22 Juin 2023 rapportant l’Arrêté Ministériel N°001/MINPF/MKA/CMC/AKM/2023 du 18 avril 2023 portant suspension de Monsieur Fabrice Lusinde wa Lusangi Kabemba, de ses fonctions de Directeur Général d’une entreprise du portefeuille de l’Etat dénommée Société Nationale de l’Electricité, SNEL SA’’, peut-on lire dans cet arrêté. Et pour formaliser ladite mesure, la Ministre a demandé’’ la convocation du Conseil d’administration afin de statuer sur la levée de cet empêchement qui a frappé le Directeur Général, conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique et des statuts régissant la société’’. ‘’Ce conseil sera suivi d’une Assemblée Générale pour en prendre acte’’, a-t-elle renchéri.
Il faut savoir que c’est depuis le mardi 18 avril 2023 que Fabrice Lusinde a été suspendu par l’arrêté N°001/MINPF/MKA/CMC/AKM/2023 du 18 avril 2023, signé par la Ministre du Portefeuille. Une décision prise suite à la recommandation de l’Assemblée nationale après l’interpellation du député national Prosper Bukasa afin ‘’d’obtenir la révocation dans les 48 heures’’ pour cause d’incompétence et d’inefficacité dans la gestion de la société’’.
Nelly Somba

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Construction d'un téléphérique révolutionnaire à Kinshasa, RDC : Guy Loando a signé un contrat d'ingénierie avec la société turque Milvest

*Le Ministre de l'Aménagement du Territoire, Guy LOANDO MBOYO, a officiellement signé à Kinshasa, le 23 juin 2023, un contrat d'ingénierie d'approvisionnement et de construction avec la société turque Milvest au nom de la République Démocratique du Congo (RDC). Ce contrat marque une étape importante dans les efforts continus de la RDC pour améliorer les infrastructures de transport dans la capitale, Kinshasa.
Le projet de téléphérique vise à soulager la congestion routière à Kinshasa en introduisant une ligne de transport aérien par câble reliant deux gares stratégiques : l'université de Kinshasa dans la commune de Lemba et la station Triangle dans la commune de Mont-Ngafula.
Avec une longueur de 2 kilomètres, le téléphérique aura une capacité de transport quotidienne de 5000 passagers. Ce projet ambitieux s'inscrit pleinement dans la vision du chef de l'État, Félix TSHISEKEDI, qui s'est engagé à développer les infrastructures de transport en RDC pour soutenir la croissance économique et améliorer la qualité de vie de la population. Le gouvernement de la République a ainsi accordé un financement pour la réalisation de ce projet d'envergure. Les travaux de construction de ce projet ambitieux sont prévus pour débuter en juillet 2023.
Milvest estime que la majeure partie du projet sera livrée d'ici décembre 2023, ce qui permettra aux habitants de Kinshasa de bénéficier rapidement de ce nouveau moyen de transport moderne. Le téléphérique est un mode de transport déjà exploité avec succès dans plusieurs grandes villes du monde, telles que New York, Medellin et Rio de Janeiro.
Son introduction à Kinshasa contribuera à la valorisation des quartiers desservis et aidera à désenclaver ces zones urbaines. Outre ses avantages en termes de développement urbain, le téléphérique est également un moyen de transport respectueux de l'environnement. Il émet moins de CO2 que d'autres modes de transport tels que les tramways ou les métros, ce qui en fait une option durable pour la RDC.
Le contrat d'ingénierie avec Milvest témoigne de l'engagement du Gouvernement Congolais à améliorer les infrastructures de transport de Kinshasa et à offrir des solutions innovantes pour répondre aux besoins de mobilité de sa population en pleine croissance. La RDC se réjouit de ce partenariat avec Milvest et attend avec impatience la mise en service du téléphérique, qui marquera une nouvelle ère de développement et de modernisation pour la capitale congolaise.
Avec la Cellule communication MinAT

 

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