Intervenant par visioconférence depuis la Suisse où il se trouve en mission, le président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) a mis la puce à l’oreille des agents et cadres de cette institution d’appui à la démocratie et aux membres de son bureau, sur la qualité de travail qui est en train d’être faite. Il les invite à redoubler d’efforts pour réaliser un travail de qualité afin de satisfaire le peuple qui attend beaucoup d'eux. «Ici à Genève, de nombreuses personnalités présentes aux travaux se battent pour arracher une rencontre avec le Président de la CNDH-RDC, invité, à tout moment, à présenter la vraie version de la situation des droits de l'homme dans le pays», a martelé le Président de la CNDH, dans son mot pendant la plénière de la clôture de la session. A Kinshasa, cette cérémonie a été présidée par Mme Joëlle Mbamba Kona, vice-présidente de la CNDH, au siège de cette institution d'appui à la démocratie dans la commune de la Gombe. 7 Commissaires sur les 9 ont pris part à cette plénière notamment, les 3 membres du Bureau; outre la Vice-présidente, le Rapporteur et le Rapporteur adjoint. Le Rapporteur de la CNDH est aussi intervenu pour procéder à la lecture du Rapport synthèse des matières alignées pendant la Session de février, alors que le Rapport détaillé sera débattu en Session extraordinaire prévue en ce mois d'avril. Selon la cellule de communication de la CNDH, les points relevés dans ce rapport sont: le recrutement des cadres et agents de la CNDH, les missions effectuées par les responsables et autres cadres de cette institution, l'état des lieux de la CNDH, le rapport annuel 2022 relatif aux activités de cette institution citoyenne, qui sera adopté au cours de la Session extraordinaire prévue au mois d'avril 2023. Par ailleurs, sur ce qui est de l'état des lieux qui est en cours, le Rapporteur a laissé entendre que le Président de la CNDH a visité dernièrement le siège national. Il affirme que ce dernier a palpé du doigt l'état des infrastructures, du personnel, des finances et de la coopération avec les partenaires. Bien avant, la Vice-présidente a indiqué dans son mot : «J'ai clôturé cette session en l'absence du Président en mission à Genève. Suivant le Règlement intérieur de la CNDH, lors qu'il est absent, c'est le Vice-président qui assume l'intérim. Nous avons eu le rapport de la Session de février en 7 points inscrits à l'ordre du jour, lu par le Rapporteur, et le mot de la Vice-présidente pour la clôture. Pour finir, la providence a fait qu'une femme clôture cette session à la fin de ce mois dédié à la femme. Tout s'est bien passé », a-t-elle rassuré. Nelly Somba
L’archevêque métropolitain de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo, a procédé, mercredi 29 mars 2023, à la pose de la première pierre et bénédiction du siège social de la Fondation Pape François pour l’Afrique (FOPAFA) qui est dirigée par la Révérende-sœur Rita Mboshu Kongo. Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, et plusieurs illustres personnalités du pays ont pris plaisir à assister à cette brève cérémonie qui aura été une occasion pour l’Archevêque de Kinshasa de dévoiler les raisons de la mise en œuvre de ce projet pontifical. D’après le Cardinal Ambongo, la FOPAFA est une œuvre caritative qui opère en République Démocratique du Congo depuis quelques années, pour assurer la diffusion et la mise en pratique de l’enseignement du magistère du Pape François. Le Prélat a saisi ce moment pour remercier le Président Félix Tshisekedi pour le don du terrain offert à l’église. Selon la Révérende sœur Rita Mboshu Kongo ‘’cette fondation a pour but de former les femmes à une vie cohérente, à l’autonomisation, à la liberté responsable, à la participation active et à l’humanisation de la société conformément au Mastère de l’Eglise, et spécialement l’enseignement du Pape François, les préparer à leurs responsabilités présentes et futures, à travers la sensibilisation par la prise de conscience face aux différents défis actuels et futurs de l’église et du monde’’. Principales missions de la FOPAFA «Assurer la formation permanente intégrale des jeunes couples, des familles, des intellectuels, pour une meilleure prise de conscience de leur identité et de leur mission aussi bien dans l’Eglise que dans la société, ainsi que favoriser l’insertion sociale des filles-mères t des jeunes désœuvrés par l’apprentissage des métiers, en faisant étudier certains d’entre eux», a ajouté la sœur Rita Mboshu Kongo. Grâce Daro
Le parquet militaire a envoyé lundi 3 avril au tribunal les dossiers de deux militaires soupçonnés d’être les auteurs des coups de feu à Lubumbashi qui ont tué les jeunes affiliés à l’Unafec, parti allié à la majorité. Les familles se disent en colère car elles estiment que le gouvernement les « considère comme des objets ». Les autorités ont revu le bilan à la baisse dimanche, passant de 12 à 8 morts, quand l’Unafec parle de 21 morts. Lundi encore, les membres des familles de 16 victimes se sont présentées au parquet militaire, accompagnées de leurs avocats. Visage triste et la voix tremblante, Sébastien Muyaka recherche encore son fils de 16 ans, disparu depuis l’altercation entre les militaires et les militants de l’Unafec. Ce lundi, il était au parquet militaire. « Mon fils est un écolier. Il était renvoyé de l’école pour n’avoir pas payé les frais de l’école, il est allé jouer au terrain de football et c’est là qu’il a été surpris. On n’a pas encore retrouvé son corps », nous raconte-t-il. Le neveu de Mme Ngoy Ilunga, 19 ans, serait aussi décédé lors de ce drame. Également écolier, son corps n’a toujours pas retrouvé, elle est en colère : « Jusque-là, il n’y a aucune action du gouvernement, nous avons perdu des enfants ! Là, on nous fait marcher, et en plus, on ne nous reçoit pas. Nous avons l’impression qu’on nous considère comme des objets et non comme des humains. » Maître Pèlerin Kaumba, avocat du collectif des victimes, assure-lui que le dossier avance devant la justice militaire. « Samedi, nous étions venus avec les membres de trois familles, ils étaient identifiés par l'auditeur. Lundi, nous étions là avec d'autres personnes pour qu'on puisse les auditionner. Nous avons vu le magistrat instructeur du dossier. Il nous a dit que le dossier est déjà envoyé au tribunal militaire. » Pour l’heure, les familles des victimes attendent l’ouverture du procès dans les prochains jours. Les présumés auteurs, eux, encourent la peine de mort. Depuis Lubumbashi, Denise Maheho/Rfi
*Félix Tshisekedi a pleinement raison d’avoir initié une commission sur le contrat sino-congolais proposé à la ré-visitation. Ce qui lui permet d’entendre d’autres sons de cloche, après avoir suffisamment entendu ceux de certains des ses proches va-t-en-guerre. Premier Chef d’Etat issu de l’Udps – parti dont la lutte est fondée sur le libre débat démocratique – il assiste à la remontée en puissance de la « pensée unique-pensée inique » ayant caractérisé le Mpr, Parti-Etat. En effet, dans l’affaire du contrat sino-congolais, tout Congolais qui ose prendre une position contraire à la « parole d’évangile » est vite catégorisé traître. C’est le cas du Sénateur Prince Kaumba Lufunda dont le seul tort est d’avoir posé des questions, fait des observations et préconisé des solutions, pourtant pertinentes, dans sa motion d’information à la chambre haute au cours de la plénière de la Chambre haute du 1eravril 2023. Déjà, ce sénateur est du Lualaba, la seule province du pays où Sicomines (une société à capitaux congolais et chinois) a ses installations, province dont les gisements miniers en exploitation profitent à toute la RDC. C’est dans sa circonscription électorale que les mesures prises par les Pouvoirs publics (suspension des droits d’exonération douanière, blocage des comptes bancaires, interdiction d’exportation des produits miniers) rendent incandescente la situation sociale. Bien que son mandat soit national, le sénateur, dispose l’article 104 de la Constitution, « représente sa province ». Comment peut-on alors l’empêcher de poser des questions… 13 QUESTIONS Voici les questions posées dans la motion : 1.- Pourquoi on n’ajoute pas dans les USD 822 millions investis dans les infrastructures les USD 656 millions affectés à la construction du barrage de Busanga ? 2.- Est-ce que les USD 7 ou 10 milliards générés par Sicomines représentent le chiffre d’affaires ou les bénéfices réalisés ? 3. - Pourquoi présenter l’enveloppe de Usd 500 millionsannoncée par Sicomines comme résultat de l’audit constituant le Rapport final alors qu’il s’agit des fonds obtenus de cette entreprise dans le cadre du budget des exercices 2021 pour USD 150 millions et 2022 pour USD 350 millions) ? 4. - Par quoi se justifie le refus du Gouvernement de signer les PV par lesquels la Sicomines déclarait mettre ces montants à la disposition de l’Etat pour le développement des Territoires et des provinces, et encore à la suite d’une demande initiée par le Sénat ? 5. - Qui doit répondre du fait que certaines infrastructures signalées dans le contrat n’aient pas été réalisées ? Est-ce la partie chinoise ou la partie congolaise ? 6. - Qui doit répondre du fait que le nombre des dossiers sur les infrastructures à réaliser soit si faible ? 7. - Peut-on affirmer sincèrement que l’on est sérieux lorsqu’on s’étonne de voir des montants plus élevés affectés au projet minier plutôt qu’à celui des infrastructures 5 milliards contre 1 miliard ? 8. - Comment peut-on comprendre que ceux qui disaient avoir lu le contrat querellé découvrent enfin aujourd’hui, grâce à l’intervention du Président de la République, que la solution aux différends passait par un dialogue autour d’une table, et non pas par un combat des gladiateurs au vélodrome de Kintambo ? 9. - Comment peut-on s’imaginer que l’on puisse contraindre la Sicomines à payer les taxes douanières sans avoir révisité préalablement les termes du contrat ? 10. - Si la Sicomines commence à payer la douane, n’est-ce pas que les fonds qui y seront affectés seront aussi repris au titre de la dette due à Exim Bank China, à rembourser avec les intérêts connus ? 11. - N’est-ce pas que exiger de la Sicomines 5 à 10 milliards sans déposer le moindre dossier, c’est se mettre gratuitement dans le collimateur de toutes les suspicions ? 12. - Crier à la surfacturation sans en avancer la moindre preuve, hormis un chapelet de suspicions, n’est-ce pas se décrédibiliser ? L’idéal n’est-il pas de se référer à des cabinets d’audit certifiés et reconnus ; c’est alors et alors seulement qu’on verra un peu plus clair ? 13. - Les proportions des parts sociales étant fonction d’abord des apports en capitaux frais, et dès lors que la majorité des parts revient ceux qui mobilisent les plus de fonds auprès des banques, n’est-ce pas que croire qu’on puisse remonter nos parts tout en exigeant le paiement des frais douaniers serait quand même hasardeux et problématique ? 6 PROPOSITIONS Dans sa motion, le sénateur fait des propositions suivantes : 1. - il faut lever la mesure d’interdiction des opérations de dédouanement des importations de Sicomines ; 2. - il faut lever la mesure d’interdiction de commercialisation et d’exportation des produits de TFM ; 3. - il faut aller négocier avec des arguments forts, sans faire du chantage et sans se faire hara kiri ; 4. - il n’est pas besoin d’arrêter une entreprise au motif qu’on aimerait connaître les auteurs des surfacturations ; 5. - il n’est pas non plus nécessaire d’arrêter une entreprise parce qu’on ne parvient pas à trouver les indications sur les bonnes pratiques en matière d’évaluation des réserves minières ; 6. - et puisqu’il y a une commission ou des commissions qui siègent au niveau de la présidence, il serait indiqué de lui ou leur faire parvenir ces recommandations. Il y a un problème Le Sénateur Prince Kaumba tire la sonnette d’alarme au sujet des entreprises à capitaux congolais et chinois opérant au Lualaba. Il considère que le fait de « Mettre à genou Sicomines et enterrer TFM, c’est chercher à tuer le pays ». En quoi a-t-il tort dès lors que les Pouvoirs publics reconnaissent, eux-mêmes, l’impact prépondérant des recettes provenant de l’exploitation minière dans le budget de l’Etat ? En quoi, en plus, est-il traître en plaidant pour la préservation des emplois dans le secteur minier ? Peut-être que son tort est la phrase finale « Ne transposons pas sur notre territoire des conflits d’intérêts qui ne nous concernent pas ». Il n’y a que ceux qui se sentent morveux qui se mouchent ! En résumer, si poser ces questions pour obtenir des réponses et préconiser des solutions au regard des réalités du terrain est assimilable à la traîtrise, alors il y a un problème ! Et là, Pr Prince Kaumba Lufunda vient de lever un gros lièvre… (Source proche du dossier)
Le bâtonnier Cyprien Mbere Moba, Directeur général de TRANSCO, a procédé officiellement ce samedi 1er avril 2023, au lancement de deux nouvelles lignes de TRANSCO à Kinshasa. Il s’agit de la ligne 32, Cecomaf – Zando et la ligne 33, Cecomaf – Gambela. La cérémonie a vu sa ténue à l’arrêt Terre Jaune sur la route Cecomaf, dans la commune de Kimbanseke. C'est sous une ambiance chaleureuse, que la cérémonie a été accueillie par la population de ce coin de la capitale. Flory Bwatuka, Directeur général adjoint ainsi que Johnny Boyela, directeur d'exploitation TRANSCO ainsi que le représentant du bourgmestre de la commune de Kimbanseke étaient également de la partie. Prenant la parole, le bâtonnier Cyprien Mbere a, de prime à bord, rendu hommage au Président de la République, Félix Tshisekedi notamment, pour sa vision qui, selon lui, ne cesse de contribuer au bien-être des populations congolaises. « Ce que nous sommes en train de réaliser comme travail, c'est dans l'optique de soutenir la vision du président de la République. Sa vision qui veut à ce que tout le monde dans son secteur d'activité puisse poser des bons actes, tendant à la pacification ainsi qu'à l'avancement du pays», a-t-il fait remarquer. Et d’ajouter, « Mon adjoint et moi, on s'est mis d'accord après longue discussion et concertation, en vue de lancer de nouvelles lignes au bénéfice de la population », souligne-t-il. Il a profité de cette occasion pour appeler les populations environnantes à ne ménager aucun effort, pour la protection des bus TRANSCO, qui sont des biens publics. Pour sa part, le Directeur d'exploitation de TRANSCO, M. Johnny Boyela a martelé sur l'importance d'assurer la sécurité des bus de cet établissement public des transports au Congo. Au vue de cette cérémonie, au nom du bourgmestre de la commune de Kimbanseke, son représentant s'est réjoui de l'accomplissement de ce travail de dur labeur abattu par l'équipe dirigeante de TRANSCO, pour le lancement de deux nouvelles lignes dans sa juridiction. Par ailleurs il sied de noter qu’après le lancement des lignes KINGASANI-MONGATA, MATADI-MOANDA, MATADI-LUFU, la direction générale de TRANSCO, par l'entremise de son responsable numéro un, annonce le lancement d'une énième ligne à Kinshasa : BARÉ-ZANDO. Et de rappeler que le prix d'une course pour la ligne 32 (CECOMAF-ZANDO) et pour la ligne 33 (CECOMAF-GAMBELA) revient à seulement 500 FC. Israël Mpoyi
Constitué du Président John Pytha Mulunda, du Vice-Président Trésor Mujinga Katanga et du Secrétaire Hussein Kitenge, le Bureau Permanent Syndical (Bps) de la Sicomines S.A. s'en remet en toute confiance au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la résolution de multiples problèmes auxquels est confrontée la joint-venture SINO-CONGOLAISE. Dans un mémorandum lui adressé, le 23 mars 2023 et pour lequel sont mis en copie plusieurs officiels notamment : le Premier Ministre, les Ministres des Finances, des Mines et de l'Emploi, Travail et Prévoyance Sociale; le Directeur Général de l'Apcsc, le Gouverneur de la Province du Lualaba, les Directeurs Généraux de la Dgrad, de la Dge, de la Gécamines et de la Sicomines, en plus du Directeur Provincial de la Cnss, le Bureau syndical permanent sollicite la levée des saisies des comptes bancaires de la Sicomines… Dans ce même mémorandum, le Bsp commence par présenter l'entreprise de droit congolais avec ses 3.000 travailleurs liés par contrat, ses 4.000 agents sous-traitants, soit, en prenant une moyenne de 5 membres de famille à charge, « environ 35.000 personnes directement ou indirectement dépendantes » de la firme. Qualifiant à juste titre celle-ci de « bon modèle de la coopération Sino-congolaise », le Bureau relève que « la société Sicomines SA a accordé des opportunités précieuses d'emploi aux jeunes congolais (...) jadis sans expérience professionnelle et rejetés par d'autres sociétés, faute de ladite expérience ». Ces jeunes, poursuit-il, sont fiers « de faire partie de cette société qui constitue », soutient-il, leur « principale source de revenus » et qui, en plus, leur « a tout appris grâce à un parfait programme de formation basé sur le transfert des connaissances et des compétences », allusion faite aux programmes de formation du personnel assurés à la fois en RDC et en Chine. Aussi, le Bps met-il l'accent sur la politique sociale ayant permis aux agents d'accéder à plusieurs avantages : paiement régulier des salaires et rémunérations, allocation d'une prime annuelle de performance, prise en charge médicale, allocation des frais de scolarité, allocation d'une prime spéciale pour la célébration de l'indépendance et une autre pour les fêtes de fin d'année. En plus, en exécution de son cahier des charges, Sicomines est constamment à l'écoute des communautés environnantes locales. D'où, la construction et l'équipement d'un complexe scolaire, d'un hôpital moderne au quartier Kapata, des routes, des fontaines d'eau, l’électrification des villages, etc.
« Depuis, le projet Sicomines SA a, d'une manière tangible, amélioré notre vie sociale », note le Bureau syndical permanent qui trouve dans la crédibilité de l’employeur et dans la stabilité de l’emploi la raison leur ayant permis d’accéder auprès des banques locales des crédits à la consommation, permettant à chacun de réaliser ses projets individuels. Au nom du principe sacré : « le Peuple d’abord » Or, ces efforts d'amélioration du quotidien des agents sont hypothéqués par des mesures prises par certaines entités qui exercent les pouvoirs publics. Le Bps l'exprime en ces termes : « Toutefois, il s'observe depuis septembre 2022, des « audits » fréquents que connaît cette société, ce qui nous met parfois dans des difficultés de faire face à nos engagements ». Et l’une de ces difficultés, sinon la première, est le blocage des comptes bancaires. «Oui, les conséquences du blocage des comptes bancaires de notre société sont visibles : il s'agit principalement de la grève potentielle à cause du retard de paiement de salaire avant le 26 mars et le risque d'un congé technique avec comme conséquences l'incapacité de chaque travailleur à subvenir aux besoins primaires de sa famille et le retour à la case de départ localisée dans une vie misérable », alerte le Bps qui déclare, en plus et pire : « De plus le mal que nous travailleurs essayons de voir de loin : c'est aussi le risque de la paralysie de toute la chaîne de production et l'approvisionnement par manque de réactifs et des consommables, l'incapacité financière de la société à payer ses fournisseurs et ses partenaires sociaux ». Aussi, demande-t-il au Chef de l'État, tant que faire se peut, de vouloir bien user de ses prérogatives constitutionnelles en vue de favoriser le déblocage des comptes de la Sicomines saisis par l’administration fiscale. Car, en plus de subvenir aux charges d’exploitation et aux charges sociales, les agents espèrent « recevoir une rémunération régulière et mener une vie décente et paisible ». Il est évident que le Bureau Permanent Syndical a fait le bon choix de frapper à la bonne porte, et tous les espoirs escomptés vont se concrétiser au nom du principe sacré « Le Peuple D’abord ». Une entreprise, c’est comme un Etat ou une famille. Elle n’a de sens qu’au travers de la présence humaine. La Pros.
Constitué du Président John Pytha Mulunda, du Vice-Président Trésor Mujinga Katanga et du Secrétaire Hussein Kitenge, le Bureau Permanent Syndical (Bps) de la Sicomines S.A. s'en remet en toute confiance au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la résolution de multiples problèmes auxquels est confrontée la joint-venture SINO-CONGOLAISE. Dans un mémorandum lui adressé, le 23 mars 2023 et pour lequel sont mis en copie plusieurs officiels notamment : le Premier Ministre, les Ministres des Finances, des Mines et de l'Emploi, Travail et Prévoyance Sociale; le Directeur Général de l'Apcsc, le Gouverneur de la Province du Lualaba, les Directeurs Généraux de la Dgrad, de la Dge, de la Gécamines et de la Sicomines, en plus du Directeur Provincial de la Cnss, le Bureau syndical permanent sollicite la levée des saisies des comptes bancaires de la Sicomines… Dans ce même mémorandum, le Bsp commence par présenter l'entreprise de droit congolais avec ses 3.000 travailleurs liés par contrat, ses 4.000 agents sous-traitants, soit, en prenant une moyenne de 5 membres de famille à charge, « environ 35.000 personnes directement ou indirectement dépendantes » de la firme. Qualifiant à juste titre celle-ci de « bon modèle de la coopération Sino-congolaise », le Bureau relève que « la société Sicomines SA a accordé des opportunités précieuses d'emploi aux jeunes congolais (...) jadis sans expérience professionnelle et rejetés par d'autres sociétés, faute de ladite expérience ». Ces jeunes, poursuit-il, sont fiers « de faire partie de cette société qui constitue », soutient-il, leur « principale source de revenus » et qui, en plus, leur « a tout appris grâce à un parfait programme de formation basé sur le transfert des connaissances et des compétences », allusion faite aux programmes de formation du personnel assurés à la fois en RDC et en Chine. Aussi, le Bps met-il l'accent sur la politique sociale ayant permis aux agents d'accéder à plusieurs avantages : paiement régulier des salaires et rémunérations, allocation d'une prime annuelle de performance, prise en charge médicale, allocation des frais de scolarité, allocation d'une prime spéciale pour la célébration de l'indépendance et une autre pour les fêtes de fin d'année. En plus, en exécution de son cahier des charges, Sicomines est constamment à l'écoute des communautés environnantes locales. D'où, la construction et l'équipement d'un complexe scolaire, d'un hôpital moderne au quartier Kapata, des routes, des fontaines d'eau, l’électrification des villages, etc.
« Depuis, le projet Sicomines SA a, d'une manière tangible, amélioré notre vie sociale », note le Bureau syndical permanent qui trouve dans la crédibilité de l’employeur et dans la stabilité de l’emploi la raison leur ayant permis d’accéder auprès des banques locales des crédits à la consommation, permettant à chacun de réaliser ses projets individuels. Au nom du principe sacré : « le Peuple d’abord » Or, ces efforts d'amélioration du quotidien des agents sont hypothéqués par des mesures prises par certaines entités qui exercent les pouvoirs publics. Le Bps l'exprime en ces termes : « Toutefois, il s'observe depuis septembre 2022, des « audits » fréquents que connaît cette société, ce qui nous met parfois dans des difficultés de faire face à nos engagements ». Et l’une de ces difficultés, sinon la première, est le blocage des comptes bancaires. «Oui, les conséquences du blocage des comptes bancaires de notre société sont visibles : il s'agit principalement de la grève potentielle à cause du retard de paiement de salaire avant le 26 mars et le risque d'un congé technique avec comme conséquences l'incapacité de chaque travailleur à subvenir aux besoins primaires de sa famille et le retour à la case de départ localisée dans une vie misérable », alerte le Bps qui déclare, en plus et pire : « De plus le mal que nous travailleurs essayons de voir de loin : c'est aussi le risque de la paralysie de toute la chaîne de production et l'approvisionnement par manque de réactifs et des consommables, l'incapacité financière de la société à payer ses fournisseurs et ses partenaires sociaux ». Aussi, demande-t-il au Chef de l'État, tant que faire se peut, de vouloir bien user de ses prérogatives constitutionnelles en vue de favoriser le déblocage des comptes de la Sicomines saisis par l’administration fiscale. Car, en plus de subvenir aux charges d’exploitation et aux charges sociales, les agents espèrent « recevoir une rémunération régulière et mener une vie décente et paisible ». Il est évident que le Bureau Permanent Syndical a fait le bon choix de frapper à la bonne porte, et tous les espoirs escomptés vont se concrétiser au nom du principe sacré « Le Peuple D’abord ». Une entreprise, c’est comme un Etat ou une famille. Elle n’a de sens qu’au travers de la présence humaine. La Pros.
Créée en mars 2022, à l’occasion de l'an un de son existence, La Fondation Mère des Opprimés (FOMOP) dirigée par madame Tirsa Bawayila et à l'occasion de la clôture du mois de mars dédié à la Femme, cette structure de bienfaisance a rendu visite le week-end dernier aux personnes vivant avec handicap (PVH) du centre FIRA, situé sur l'avenue Lusambu, dans la commune de Kintambo à Kinshasa. En effet, c'est fut une surprise agréable pour ces démunis, qui ont été servis avec un lot important de vivres et non-vivres aux mains propres de cette dame qui lutte jour et nuit pour la cause des faibles, accompagnée de son équipe. Les bénéficiaires ont salué et remercié le geste posé par la FOMOP et ont également fait part à celle-ci de quelques soucis quotidiens auxquels ils sont confrontés. "Nous sommes ravis de vous accueillir dans cet endroit, et nous disons un grand merci pour votre générosité de bien vouloir penser à nous. Que Dieu bénisse votre fondation, vos membres, vos partenaires et surtout à vous, madame Tirsa pour cette initiative louable. Nous sommes convaincus que ces présents ne vont certainement pas terminer nos soucis, mais ce qui compte le plus, c'est le cœur. Vous l'aviez fait avec amour, encore une fois merci à FOMOP. Si Dieu fait grâce, la prochaine fois, pensez à nous, en revoyant nos installations hygiéniques", a déclaré un bénéficiaire. Pour Tirsa Bawayila, c'était l'occasion de rendre gloire à Dieu. À l'en croire, en dépit des difficultés et autres obstacles, en une année grâce également aux différents partenaires notamment, la société Marsavco, cette Fondation a redonné le sourire aux veuves, aux orphelins et plusieurs personnes vulnérables à Kinshasa. "Mars 2022, mars 2023, une année après. Nous disons merci à Dieu, à tous ceux qui ont cru en nous. Là, je pense à nos partenaires en général, et en particulier, à la société Marsavco, autrement dit la gamme du maître, qui nous a non seulement fait confiance, mais aussi accompagné dans cette lourde responsabilité que moi personnellement, mon équipe et les membres de FOMOP, avions décidé d'assumer. Une année d'existence, ça se fête bien sûr, mais nous avons préféré la célébrer de cette manière, cela nous comble de joie de voir des personnes démunies sourire. Je profite de cette occasion pour lancer un appel aux personnes de bonne foi de venir nous accompagner, les portes de la FOMOP sont ouvertes à tous ", a indiqué La Fondatrice Tirsa. En outre, toujours dans le cadre des activités liées à une année d'existence de la FOMOP, une projection d'images des activités de cette Fondation depuis sa création jusqu'à ce jour est prévue au Centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa dans les tout prochains jours. Raphaël Mansangu
La Vice-présidente de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), Me Joëlle Mbamba Kona, a clôturé, jeudi 30 mars 2023, la session de février 2023, en l'absence du Président Paul NsapuMukulu en mission à Genève, en Suisse. La cérémonie s'est déroulée au siège de cette institution d'appui à la démocratie dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. 7 Commissaires sur les 9 ont pris part à la plénière, notamment les 3 membres du Bureau; outre la Vice-présidente, le Rapporteur et la Rapporteure adjointe. Le Rapporteur de la CNDH, le Professeur Dieudonné KalindyeByanjira, a, conformément à l'ordre du jour, invité le Président Paul Nsapua prononcer un mot depuis Genève, où il participe au 52ème Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies. Avec la délégation gouvernementale, Paul Nsapu a pris part au dialogue interactif sur la RDC. Outre les félicitations et encouragements adressés aux membres du Bureau, aux autres Commissaires, ainsi qu'aux cadres et agents de la CNDH, le Président Paul Nsapu leur a demandé à doubler les efforts pour réaliser un travail de qualité, afin de satisfaire le peuple qui attend beaucoup d'eux. « Ici à Genève, de nombreuses personnalités, présentes aux travaux, se battent pour arracher une rencontre avec le Président de la CNDH-RDC, invité, à tout moment, à présenter la vraie version de la situation des droits de l'homme dans le pays », a martelé le Président de la CNDH, dans son mot pendant la plénière de la clôture de cette session. Le Rapporteur de la CNDH est aussi intervenu pour procéder à la lecture du Rapport synthèse des matières alignées pendant la Session de février, alors que le Rapport détaillé sera débattu en Session extraordinaire prévue au mois d'avril prochain. Les points relevés dans ce rapport étaient entre autres, le recrutement des cadres et agents de la CNDH, les missions effectuées par les responsables et autres cadres de cette institution, l'état des lieux de la CNDH, le rapport annuel 2022 relatif aux activités de cette institution citoyenne, qui sera adopté au cours de la Session extraordinaire prévue au mois d'avril 2023. « Concernant l'état des lieux qui est en cours, le Président de la CNDH a visité dernièrement le siège national. Il a palpé du doigt l'état des infrastructures, du personnel, des finances et de la coopération avec les partenaires », a relevé le Rapporteur Kalindye. Dans son mot, la Vice-présidente a indiqué : « J'ai clôturé cette session en l'absence du Président en mission à Genève. Suivant le Règlement intérieur de la CNDH, lorsqu'il est absent, c'est le Vice-président qui assume l'intérim. Nous avons eu le rapport de la Session de février en 7 points inscrits à l'ordre du jour, lu par le Rapporteur, et le mot de la Vice-président pour la clôture. Pour finir, la providence a fait qu'une femme clôture cette session à la fin de ce mois dédié à la femme ». (La Pros. avec QOL.cd)
Les princes de l’Eglise catholique du Congo vent debout contre la Loi Tshiani, déposée par le député Nsingi Pululu et alignée récemment dans le calendrier de cette session de mars au niveau de l’Assemblée nationale. Au nom de la Conférence épiscopale nationale du Congo, Monseigneur Donatien Nshole a brisé l’omerta, le mercredi dernier, pour alerter sur cette initiative qui, d’après ses fermes convictions, menace et énerve la cohésion nationale et le vivre ensemble des congolais alors que ça brûle dans l’Est du pays, devenu aujourd’hui le théâtre des massacres des populations. Le chapelain du Pape craint que cette proposition de loi engendre la haine et, même, le mépris entre le peuple congolais. Pour lui, le patriotisme n’est pas corollaire à la question de la nationalité telle que soulignée dans la proposition de loi Tshiani. Il en appelle à la sagesse des élus du peuple pour sortir le pays de l’impasse qui saute yeux. « Cette loi est dangereuse à plusieurs titres. Elle menace la paix sociale parce que les personnes victimes de cette loi, ce sont des personnes portées par les communautés qui les reconnaissent comme étant les leurs. Cette loi est dangereuse même pour ceux qui sont au pouvoir parce que ça risque d’être une bombe contre eux-mêmes… Ce pays est devenu ce qu’il est aujourd’hui à cause des congolais de père et de mère. Le sang de Mamadou Ndala est en train de crier contre cette loi là. Mamadou Ndala, c’est un qui a versé son sang, il n’était pas congolais de père et de mère. Les congolais connaissent qui est qui, qui fait quoi. Alors, à eux de juger. Je ne pense que ce parlement aura un tel degré de légèreté », a-t-il déclaré. Même son de cloche chez le Cardinal Ambongo, qui attire l’attention de tous et de chacun sur les priorités essentielles du pays. Au cours d’une liturgie à laquelle il a pris part en début de semaine courant, il a exprimée toute son indignation après que l’Assemblée nationale a aligné cette initiative parlementaire. Gloire Mfemfere
‘’Il n’y aura ni négociation ni dialogue par ce moment en RDC’’, a déclaré l’honorable Laurent Batumona. Les élections en RDC, a-t-il confirmé, se tiendront en 2023. Une réponse de l’élu de la Funa aux multiples questions de la population de la Commune de Makala et aussi de nombreuses préoccupations du peuple congolais suite aux propos de détracteurs, qu’ils soient de l’opposition ou de l’étranger. C’était lors de sa visite dominicale à Makala, le Dimanche 19 mars 2023. A l’occasion, les mamans fidèles de l’Eglise catholique Sainte Claire de Makala se sont souvenues des bienfaits de l’honorable Laurent Batumona pour la population de cette municipalité et lui ont demandé de construire une Salle qui sera un monument pour lui, pour des générations futures. Il a présenté, séance tenante, un fils du terroir, en la personne de Jules Mukumbi, nommé par ordonnance présidentielle bourgmestre de la Commune de Matete. "Je confirme la tenue des élections le 20 décembre 2023 selon le calendrier arrêté par la commission électorale nationale indépendante. Qu’on ne vous trompe pas. Pour la présidentielle, c’est Félix Tshisekedi le candidat du MSC. Toutes les dispositions sont prises par le gouvernement et la Ceni qui organise les élections pour que nous ayons des élections plus apaisé", a affirmé l’Honorable Laurent Batumona devant les mamans de l’Eglise Ste Claire. Il a fait cette communication devant environ 500 femmes représentant les couches socioculturelles et politiques de la commune de Makala à Kinshasa. L’honorable Laurent Batumona a aussi affirmé le soutien du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), à la candidature de Félix Tshisekedi aux échéances électorales de 2023. ‘’Il n’y aura ni dialogue ni négociation. Il ne faut pas suivre la distraction des politiciens ; préparez-vous sérieusement aux élections’’. A cette rencontre, la situation de l’insécurité de kuluna a été soulevée par les mamans de Makala : ‘’Nous ne pouvons plus sortir à cinq heures pour aller à nos débrouilles, même les jeunes gens ont du mal de sortir aux bonnes heures à cause de kuluna qui sème l’insécurité. La police est complice et nous savons comment elle coopère avec les kuluna’’, s’est plaint une fille de la commune de Makala. Pour l’honorable Batumona, nous allons mener une démarche pour l’augmentation des effectifs dans les sous commissariats et le changement des policiers, pour assurer la sécurité et freiner l’élan du banditisme urbain. S’adressant à la population de Makala sur leur préoccupation concernant les infrastructures routières, il a, à cette occasion, confirmé la poursuite des travaux d’une série de projets entamés sur la ville jusqu’à leur aboutissement à partir du mois de mai prochain lors de l’inauguration de l’avenue Kikwit qui va relier la commune de Makala au camp Luka où un pont a été jeté sur financement du gouvernement sous l’impulsion du président de la République Félix Tshisekedi. Il a rappelé les travaux de réhabilitation de la route Elengesa qu’il avait entamé avec ses propres moyens pour permettre aux habitants de de Makala puissent circuler paisiblement avant que le financement de la Francophonie puisse venir achever les travaux. L’essentiel étant de noter que Kinshasa négocie un nouveau tournant décisif avec le Président Félix Tshisekedi : routes, écoles, hôpitaux et infrastructures sont en pleine construction à travers les 145 territoires. L’espoir est donc permis. La Pros.