Chose promise, chose due. Tel qu’annoncé, la Croix-Rouge a poursuivi ses activités ce dimanche 14 mai 2023 à l’échangeur de Limete, à l’occasion de sa journée mondiale célébrée le 8 mai de chaque année. A raison de ses 60 ans d’existence, l’opportunité a été propice pour rendre hommage à tous ses volontaires et de reconnaitre le travail abattu. Cette cérémonie a été marquée par l’installation officielle de la Brigade Féminine de la Croix-Rouge, en vue d’encourager leur dévouement, de la Collation de grade d’élites suprêmes, suivi d’une remise de diplômes de mérite et de bravoure à certains membres. Contrairement aux années précédentes, l’heure n’était pas à déployer des grandes dispositions festives, mais plutôt à une attitude de méditation. Pour ce faire, cette cérémonie s’est montrée particulière, par le manque d’activités phares qui mettent en exergue la force vive de la Croix-Rouge, en raison du contexte de la situation de guerre observée à l’Est de la RDC. A cet effet, le Président National de la Croix-Rouge, Grégoire Mateso, a joint sa voix à celles de toutes les composantes du mouvement, afin de remercier les secouristes pour leurs efforts, leur dévouement et leur aide envers les personnes en situation vulnérable, mais aussi aux communautés de la RDC, y compris le Gouvernement Congolais. Il a rendu hommage à l’héritage d’Henri Dinant dont la vision a conduit à la création de ce mouvement et aux innombrables volontaires par un engagement sans faille envers toutes les communautés qui, depuis des années, interviennent au cours de crises et des catastrophes naturelles, dans le strict respect de leurs principes fondamentaux et universels. Durant son speech, Grégoire Mateso a précisé qu’Ils ont plusieurs fois démontré leur capacité à répondre avec efficacité aux crises multiples et simultanées, qui surviennent à travers le pays. « Notre force réside dans notre détermination et l’engagement au service de la cause humanitaire, tout en gardant notre impartialité’’, a-t-il affirmé. Une fois de plus, il a réaffirmé l’engagement de la Croix-Rouge à contribuer à la réduction de la souffrance humaine et le maintien de la paix en RDC, une façon de perpétuer la détermination d’Henri Dinant qui est celle d’apporter espoir et dignité aux personnes en situation vulnérable. Appel à une forte mobilisation des ressources Néanmoins, Grégoire Mateso a fait savoir que la Croix-Rouge et ses membres sont confrontés à des défis de taille pour mener à bien les actions humanitaires, dont les ressources mobilisées jusqu’à ce stade s’avèrent insuffisantes pour assurer la continuité du service d’assistance aux personnes vulnérables et financer les actions locales. Raison pour laquelle, il a lancé un appel pressant au Gouvernement pour une dotation des ressources considérables afin de permettre à la Croix-Rouge d’emmener à bord la mission qui lui a été assignée en faveur de la population. Installation de la Brigade Féminine Après ce discours poignant, le Président Provincial, Julien Nkuyi, a procédé à l’installation officielle de la Brigade Féminine. Une occasion de saluer leur courage et détermination. Tout en le faisant avec le cœur, leurs actions sont des expressions fortes pour ceux qui sont bénéficiaires étant donné qu’elles donnent espoir. Comme toujours, la Croix-Rouge reconnait dans pareilles circonstances, les prouesses des uns et des autres, et a encouragé ses membres, en leur témoignant sa reconnaissance pour le service qu’ils rendent avec amour. Il y a lieu de rappeler que depuis sa création en 1863, cette organisation a pour seul objectif, protéger et assister les victimes des conflits armés et des situations vulnérables. Elle est impartiale, neutre et indépendante, et a pour mission exclusive d’alléger les souffrances humaines, protéger la vie, la santé et de faire respecter la dignité humaine. Niclette Ngoie
Femme main dans la main pour le développement Intégrale (FMMDI) et Fondation Challenge Futura, deux organisations non gouvernementales, respectivement de la République Démocratique du Congo et du Congo-Brazzaville veulent mettre au point à Kinshasa un projet de la culture d'une variété de champignons comestibles en faveur des femmes maraîchères de quelques localités agro-pastorales de la capitale de la RDC. Dénommé « Femmes, Myciculture et Développement », ce projet va être lancé incessamment et devrait aider à accroître notamment la santé des personnes vulnérables. Les responsables de ces deux organisations discutent depuis ce mardi 09 Mai à Brazzaville sur les derniers détails administratifs avant le démarrage des activités et ce, après qu'ils aient regroupé à Kinshasa le week-end dernier, les bénéficiaires à qui, ils ont expliqué les péripéties de cette initiative agricole. Il était question à l'étape de Kinshasa d'identifier les besoins spécifiques, le niveau de vulnérabilité, de fragilité et de pauvreté de ces femmes maraîchères au cours des échanges interactifs, à en croire Nathalie Kambala Luse, directrice-pays de l'ONG Femmes main dans la main pour le développement intégral FMMDI. Durant le projet, indique-t-on, les femmes maraîchères bénéficiaires identifiées dans les coopératives à Nzenze landu à Masina, Kimbanseke, Ndjili, Mikonga et Lemba devront être formées, bénéficieront des semences et de l'accompagnement en vue de produire les champignons de qualité. Van Frédéric Tshilanda
*Des justiciables arrêtés puis tenus en détention sans procès ni décision de justice. Cela se passe dans la prison de Demba au Kasaï Central où les personnes présumées être en conflit avec la loi passent plusieurs jours, voire des mois, détenus dans cette maison carcérale territoriale située à près de 65 km de la ville de Kananga, sans être fixées sur leur sort. La situation date d’il y a plus de deux ans et serait consécutive à l’absence de magistrat dans cette entité qui relève du parquet de grande instance de Tshimbulu. La société civile locale qui s’inquiète du sort réservé à l’état de droit relève également l’absence des infrastructures comme une autre difficulté qui jonche le fonctionnement de la justice dans cette partie du pays. « Le cachot du commissariat territorial de la police nationale congolaise où sont censés être détenus préventivement les prévenus pendant les enquêtes policières (phase pré-juridictionnelle ) est complètement délabré comme l’est également la prison de Demba où sont envoyés les présumés infracteurs » ,souligne Marcel Masanka Kabalu, Coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise à Demba qui craint le pire pour le personnel administratif du commissariat de cette entité, logé également dans un bâtiment vétuste. « Après la délocalisation du cachot du commissariat territorial de la PNC/Demba vers la prison de ce territoire compte tenu de son état vétuste, les OPJ et agents du bureau du commissariat restent encore y travailler malgré les risques possibles d’écroulement des murs. Plutôt que de venir déplorer les morts, le gouvernement et ses partenaires doivent construire, dès à présent, de nouvelles infrastructures car, qu’il s’agisse du cachot où de la prison, tout est en état d’effacement “, alerte-t-il Le coordonnateur territorial de la Nouvelle société civile évoque l’urgence et la nécessité d’affecter un magistrat à Demba pour fixer sur les sorts des personnes inculpées. Pour Marcel Masanka, « incarcérer sans procès est contraire à l’état de droit ». Van Frédéric Tshilanda à Kananga
L’ouvrage ‘’Noir est le Dieu d’Israël’’ vient de paraître aux éditions Croix du Salut. Œuvre de l’écrivain Léonard Daro, ce livre coiffe quelques belles histoires racontées dans la bible et explore des découvertes scientifiques. Contrairement aux légendes et à tous les récits scientifiques, Léonard Daro pense que tous les personnages bibliques, y compris Jésus-Christ, étaient des noirs. L’ouvrage est disponible en ligne à moindre coût. Il suffit de taper ‘’Noir est le Dieu d’Israël’’ sur Google pour suivre toutes les procédures. Il soutient également que les Egyptiens antiques ainsi que les constructeurs des pyramides étaient des noirs. Cela est prouvé, entre autres, par l'historien grec Hérodote qui, cinq siècles avant Jésus-Christ, affirmait que les Egyptiens avaient la peau noire et les cheveux crépus et par le savant Sénégalais Cheikh Anta Diop qui, par les traces de mélanine trouvées sur les momies égyptiennes, a pu confirmer que les Egyptiens antiques étaient effectivement des nègres. De là, l'auteur a remonté l'histoire jusqu'aux origines des Egyptiens dont l'ancêtre commun, selon la Bible, était Misraim, petit-fils de Noé. ‘’Puisque Misraim était noir, cela veut dire que Cham, son père, Noé, son grand père, et tous leurs ascendants jusqu'à Adam l'étaient aussi. Cela veut dire également que ses frères: Canaan, Cusch et Put étaient indéniablement comme lui. Or, Cusch étant l'ancêtre commun des Ethiopiens et Soudanais, Put l'ancêtre commun des Libyens et Canaan celui de Mésopotamiens, il va de soi que tous ces peuples avaient en commun, à l'époque, leurs caractéristiques négroïdes. A sa sortie de l'arche, Noé avait trois fils: Cham, dont nous venons de parler ci-dessus, Sem et Japhet. Puisqu'on dit de Japhet qu'il était albinos, Sem devait être naturellement noir comme son père. Or, Sem est l'ancêtre d'Abraham, ancêtre commun de tous les Juifs dont parle la Bible. Et l'auteur de conclure que les personnages comme Isaac, Jacob, Moïse, David, Salomon, ainsi de suite, jusqu'à Jésus-Christ étaient tout simplement noirs’’, soutient l’auteur. Par ailleurs, l'auteur relève que la Bible nous renvoie sans cesse à l'homme noir par des comparaisons à peine perceptibles. Par exemple, lorsqu'elle compare les cheveux des gens à de la laine. La laine n'étant rien d'autre que les poils de mouton, il devient facile de comprendre que cette comparaison renvoyait plutôt aux cheveux crépus dont parlait Hérodote. De même, la Bible compare la couleur des gens et même des anges à de l‘airain. Or l'airain est synonyme de bronze. Et le bronze est le métal utilisé pour la fabrication des statues comme celle de Patrice Emery Lumumba à Limete et celle de Laurent Désiré Kabila devant le Palais de la Nation. Il n'y a qu'à observer la couleur de ces statuts pour comprendre à quoi faisaient allusion les rédacteurs de la Bible. Enfin, l'auteur relève que la Bible a, à plusieurs reprises, préféré se référer aux Egyptiens pour éviter de souligner le caractère négroïde de ses héros. Tel est le cas de Joseph et du peuple hébreux en Egypte (Gn 50: 11), de Moïse (Ex 2:16-19) et de l'apôtre Paul (Ac 21:36-37). Comme nous savons maintenant que les Egyptiens étaient noirs de peau, nous pouvons affirmer aujourd'hui que tous ces gens étaient de peau noire. Notons que la publication de ce livre a bouleversé l'opinion occidentale, au point que le Président russe, Vladimir Poutine, n'a pas hésité à enfoncer le clou en dévoilant lui-même les vieilles images de l'église catholique orthodoxe montrant un Jésus tout noir. Grâce Daro
*’’Il faut rêver grand, se donner les moyens nécessaires et passer à l’Action ! C’est possible’’, tranche Marie-Claire Mutanda qui, en marge de la pénurie de la farine de maïs observée ces derniers temps au Grand Katanga et, même, des négociations subséquentes ayant été menées par les soins d’une forte délégation gouvernementale conduite par Vital Kamerhe, le tout nouveau Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, estime qu’il est temps de s’organiser autrement et de réorienter la RD. Congo vers une nouvelle politique agricole axée sur l’exploitation des terres arables – 80 millions d’hectares au total, pour transformer, non seulement, la vie des congolais mais, pourquoi pas, celle d’autres peuples du monde, en commençant, évidemment, par l’Afrique avant d’aller à la recherche d’autres espaces en Europe ou ailleurs. Marie-Claire Mutanda, une aspirante aux prochaines joutes électorales dans l’espace Grand Kasaï, plus précisément, à Mweka, se souvient, en effet, que vers les années 60 et 70, sa contrée fut le grenier de tant d’autres en raison du travail et de la récolte des produits agricoles qui, naguère, permirent d’alimenter sur une vaste échelle, les populations congolaises. Aujourd’hui plus qu’hier, cette politique axée sur un travail de labour de la terre, celle-là même dont dispose le Congo avec ses deux saisons qui s’alternent merveilleusement, peut rééditer ce même exploit. Dès lors que l’on prône la nouvelle politique sur le développement de 145 territoires à l’ère de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pourquoi ne pas briser les chaînes de la dépendance en matière agricole ? S’interroge-t-elle. Pis encore, elle constate, cependant, qu’une délégation ait pu se rendre en Zambie pour discuter du transit de la farine de maïs, des semences et fertilisants, sans pour autant y inclure le Ministre de l’Agriculture, le premier concerné par les problèmes ainsi évoqués avec les autorités de ce pays voisin situé au sud de la RD. Congo. Quoi qu’il en soit, Marie-Claire Mutanda pense que l’actuelle pénurie de la farine de maïs révèle la précarité ou la vulnérabilité des politiques initiées jusqu’ici dans le domaine de l’Agriculture. Et, pourtant, il n’est jamais trop tard, pour mieux faire. Elle le dit si bien, tout en proposant des pistes. Interview Mme Marie-Claire que pensez-vous de la situation de pénurie de la farine de maïs actuelle ? La situation actuelle dénote deux grands problèmes que le Congo ne produit pas suffisamment pour se nourrir et donc, il dépend des pays externes pour assurer l’alimentation de son peuple ! Cette situation est simplement non acceptable parce que la RD Congo c’est près de 80 millions d'hectares des terres arables, 4 millions de terres irrigables dont seul 1% est cultivé ! C’est triste qu’avec une telle potentialité que nous soyons affectés par une pénurie quelconque en farine de maïs. Il y lieu de se demander pourquoi ? Pourquoi tous les projets de relance d’agriculture ont échoué ? Le vendredi dernier, j’ai pris part dans un “Legacy Talk” avec quatre experts en la matière qui tentaient justement de répondre à cette question et, il est évident que le manque d’une vision et surtout d’un plan stratégique de développement du pays, y compris dans le secteur agricole ne permet pas d’aborder l’agriculture autrement que par des petits projets qui finissent presque par échouer, selon le Sénateur Didier Mumengi, dans son livre : “militariser l’agriculture”, un total de 47 de tous ces projets se sont tous soldés par des échecs ! Une délégation de six Ministres a fait le voyage en Zambie pour négocier le passage de la farine en transit vers le Katanga qu’en dites-vous ? Surtout que la négociation qui, pourtant, était réussie semble, selon le Ministre de la Communication et Médias, s’être conclue en un échec par manigance d’une personne ayant un lien avec la Zambie ? Avec tout respect, une telle forte délégation de six Ministres dont le Ministre de l’Economie et des Finances qui se déplace, ça dénote, avec toute évidence, l’urgence et l’acuité de la situation ! Et je compatis avec mes frères et sœurs du Katanga qui sont les premiers affectés par cette pénurie ! D’autre part, j’ai fait quelques constats : - l’absence du ministère d’agriculture alors que cette délégation discute des semences améliorées, - le coût de déplacement qu’une telle délégation devrait avoir entraîner, - le constat amer qu’elle se soit tout de même soldée par un échec décrété, semble-t-il, par une personne à des fins politiques… Ces constats dénotent non simplement, une vulnérabilité aiguë que tout un pays présente aux yeux du monde, y compris à ceux qui sont nos ennemis et ceux qui envient nos terres ! Nous devrons mettre du sérieux et considérer cette situation comme une autre sonnette d’alarme pour mettre le focus sur l’agriculture comme un des leviers principaux de développement de la RDC. De lui donner tous les moyens qu’il faut pour augmenter la productivité mais aussi, l’infrastructure qu’il faut pour assurer la distribution et pourquoi pas la transformation localement ! L’autosuffisance alimentaire devrait être un objectif à atteindre à moyen et long terme ! Et pourquoi pas viser à exporter et nourrir les autres pays africains à partir de la RDC ? Il faut rêver grand, se donner les moyens nécessaires et passer à l’Action ! C’est possible. Je viens de Mweka et déjà dans les années 60 et 70, mon territoire était le grenier agricole de la région de Kasaï (ici entendu le Grand Kasaï), on y produisait des tonnes de maïs, manioc, de arachides et haricots, de l’huile de palme etc. Et je sais deviner que chaque province de la RDC à son gîte agricole comme Mweka et donc, il n’y a pas lieu qu’on puisse aller quémander à la Zambie de laisser passer en transit des camions qui nous amèneraient la farine de maïs ! Produisons notre maïs et transformons-le ici sur place même. Vous êtes aspirante députée nationale de Mweka, jadis reconnue pour son potentiel agricole, quels messages pouvez-vous lancer aux ressortissants de Mweka à ce propos ? Oui, je venais de faire mention de Mweka, mon territoire, qui est strictement agricole, jadis grenier de toute la région, mon territoire est aujourd’hui dans une situation déplorable similaire non seulement de manque mais, aussi par exemple on y trouve la malnutrition chronique et aussi des cas de malnutrition aigües à Mweka même ! C’est aberrant. C’est que je pourrais dire ici est un plaidoyer que je veux adresser à mes frères au niveau de gouvernement provincial et surtout à notre gouvernement territorial de Mweka, de saisir l’opportunité de la vision du président Fatshi de développement des 145 territoires, pour en décliner un plan de développement territorial avec un focus sur l’agriculture au centre. Un tel outil, permettrait à relever le plaidoyer à tous les niveaux pour la mobilisation non seulement des ressources pour sa mise en œuvre, mais aussi la participation citoyenne des parties prenantes y compris les agriculteurs à cette dynamique. Le Sénateur Didier dans son livre a parlé des causes anthropologiques qui feraient que l’agriculture est peu considérée par les congolais; cependant mes cousines et cousins, mes tantes et oncles que je connais à Bulape, y compris mon grand frère que j’ai vu il y a deux mois ne méprisent pas l’agriculture bien au contraire ils passent des journées entières dans leurs champs qu’ils appellent “tshibidi”, cependant ils produisent encore toutes ses denrées alimentaires mais, ils ne peuvent les évacuer… ils attendent les acheteurs venus de Luebo ou ailleurs, sur leurs vélos pour acheter qui, un sac ou deux, selon sa force physique à le ramener sur le vélo sur des dizaines, voire des centaines des kilomètres à pied ! Propos recueillis par LPM
A l’occasion d’une conférence organisée par le département de ‘’Math Info’’, en collaboration avec la coordination estudiantine et l’union des délégués départementaux de l’Université Pédagogique Nationale, UPN, vendredi 5 mai 2023, Raphaël Bukusa, intervenant sur le thème ‘’Maximisation des chances d’embauche et montée en promotion par les certifications internationales’’, a démontré, avec des mots justes, l’importance d’une certification internationale dans l’embauche et la promotion dans les milieux professionnels aux étudiants. Il leur a demandé de poursuivre les démarches pour l’obtention d’une certification internationale dans divers domaines de leurs formations, outre leurs diplômes universitaires, pour maximiser leurs chances d’embauche sur le marché d’emploi et la promotion dans le milieu du travail. Ç’aura été une conférence riche en enseignements pour les étudiants de diverses facultés et départements de la colline fertile de Kinshasa. M. Bukasa a également expliqué la concurrence qui bat record sur le terrain de recherche d’emploi dont une formation supplémentaire, suivie d’une certification internationale parait salvatrice. «Dans le marché du travail chaque année, l’UPN n’est pas la seule université à larguer plusieurs licenciés. L’UPC, l’UNIKIN lancent aussi les leurs. Alors, il faudrait une grande différence des compétences et cela n’est possible que si l’on a un certificat international sur un métier, surtout sur le besoin réel de l’entreprise et cela permettra à l’étudiant de trouver du travail, au-delà de ce qu’on appelle le circuit aujourd’hui», a-t-il soulevé. De renchérir : « J’invite les étudiants à ce qu’ils se jettent là-dedans, à pouvoir se lancer dans cette aventure qui ne pourra être que payant parce qu’il n’y a aucune personne qui s’est certifiée et qui n’a pas vu les fruits de ce certificat-là. C’est les éléments qui marquent la différence des compétences et permet à l’étudiant d’attraper facilement le travail au-delà de ce qu’on appelle le circuit. Ce n’est pas tout le monde qui est frère, sœur à un tel. Et avec ces certifications internationales, vous avez plus de chances d’attraper le travail », a-t-il rassuré. Michel Onoseke
Le professeur associé Marcel Kanku Ntalaja a publié, le jeudi 27 avril 2023, à l’espace Malembe de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication IFASIC), un nouvel ouvrage scientifique intitulé "Santé publique et communication pour une transformation sociale". Cet ouvrage scientifique contient 150 pages au moins et il est divisé en trois chapitres. Le premier chapitre porte sur les précisions épistémologiques, c’est un chapitre qui prend en charge la clarification de concepts essentiels de la santé. Le deuxième chapitre porte sur les compétences de la communication, tandis que le troisième chapitre s’est appesanti sur certaines attitudes. Devant le recteur de l’IFASIC, Jean Richard Kambayi, le corps académique et les étudiants, la professeure ordinaire et le doyen à la faculté des Sciences de l’information, Espérance Bayedila a précisé que cette œuvre a été écrite dans l’objectif de répondre aux principales questions de la population congolaise ayant un rapport avec la dégradation du système sanitaire en République Démocratique du Congo. Dans son exposé, Marcel Kanku Ntalaja a fait savoir qu’en RD-Congo, le système sanitaire s’est dégradé, l’accès aux soins de santé primaire n’est pas à la portée de tous. Les maladies jadis éradiquées ont refait surface, fragilisant ainsi la sécurité du système sanitaire. Pour faire face à toutes ces endémies, il a été créé un Programme National de Communication pour la Promotion de la Santé PNCPS), un des remèdes efficaces pour informer sur le mode de transmission et de prévention contre les différentes pathologies. Le géniteur de cette œuvre a estimé ceci : «Nous avons souvent des structures qui s’occupent de la communication pour la santé, on n’a même tout un programme à la promotion de santé. Mais, malheureusement, les communicateurs en santé ne sont pas très outillées». D’après lui, aujourd’hui, l’information de santé fait face à des rumeurs ; au lieu d’agir, l’information de santé réagit. Pour pallier à tout cela, il faut que les communicateurs de la santé soient d’abord, informer et puis, aller informer. «Dans ma conclusion, j’ai dit : le travail de communicateurs de santé consiste en deux temps, s’informer et aller informer. C’est lorsqu’on est bien informé qu’on peut maintenant porter le message pouvant amener la population à adopter les différentes recommandations. En effet, la communication en santé ne vise qu’un seul objectif, le changement de comportement et de la mentalité », a-t-il clarifié. Rappelons que Marcel Kanku est docteur en sciences et techniques de l’information de l’IFASIC/Kinshasa-RDC et auteur de quelques articles scientifiques notamment, Vulgariser sans être vulgarisé ; Communication dans le sport ; Pratique du journalisme en RDC. Hénoc Akano
Le Ministre Provincial en charge de l'Éducation de la Ville de Kinshasa, Charles Mbutamuntu Lungwa, est sorti heureux et satisfait du bon déroulement de la première journée des épreuves hors session de l’Examen d’Etat édition 2022-2023. C’était à l’occasion du lancement officiel de ces examens, procédé par la Vice-Ministre de l’Enseignement Primaire secondaire et technique (EPST), Aminata Namasia, le lundi 8 mai 2023 au Complexe scolaire Marie Immaculée, dans la province éducationnelle de Plateau situé dans la commune de N’sele. Tel que prévu dans le calendrier scolaire 2022-2023, les épreuves hors session de l’Examen d’Etat ont été bel et bien lancées par la Vice-Ministre de l’Enseignement Primaire secondaire et technique (EPST), Aminata Namasia, qui a valablement représenté le Ministre de l’EPST en mission, à Londres où il participe au Forum Mondial sur l’Éducation, représentant le Gouvernement congolais. Accompagnée de l’Inspecteur Général de l’EPST, Monsieur Jacques ODIA ainsi que le Directeur de cabinet adjoint du Ministre, Daniel Ebondo, la Vice-Ministre de l’EPST, a avant de remettre symboliquement des items de la dissertation aux finalistes, elle a visité des locaux d’examens. Après un accueil chaleureux réservé à la Vice-Ministre de l’ESPT par les élèves récipiendaires, le Ministre provincial en charge de l’Education de la Ville de Kinshasa, Charles Mbutamuntu, se dit satisfait et réconforté de voir que la Vice- Ministre procède au lancement officiel de ces épreuves à Kinshasa. «Nous sommes réconfortés que vous soyez déplacée personnellement pour lancer à Kinshasa ces épreuves dans un contexte particulier, surtout dans la province éducationnelle du plateau où nos enfants ont connu quelques perturbations suite aux conflits qui dérangent leur scolarité. Voilà pourquoi, nous sommes très honorés et satisfaits de votre présence», a-t-il exprimé. Dans la foulée, le numéro 1 de l’éducation dans la ville-province de Kinshasa, a indiqué que sa province a présenté un grand nombre de participant, soit 140. 800 finalistes pour cette édition de l’Examen d’Etat. Par la suite, Aminata Namasia a signalé que 985 497 candidats sont inscrits à la dissertation pour l’édition 2022-2023, contre 918 620 pour la précédente édition. Elle en a aussi précisé que, pour la fin du cycle des humanités 43,6% des filles sont inscrites, une chose qu’elle encourage. Ainsi, ces candidats sont repartis dans 2 827 centres disséminés sur toute l’étendue de la République. Ronsard Malumalu
C’est dans le but de répondre aux besoins de première nécessité des agents et cadres de Transco que le Directeur Général de cette Société, M. Cyprien Mbere Moba, a procédé, vendredi 28 avril 2023, à l’inauguration officielle de la cantine sociale. C’est au dépôt II, à la 18ème rue Limete, que la cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres du personnel de cet établissement public. Plaçant un mot à cette occasion, Cyprien Mbere a précisé que cette action s’aligne dans la perspective de répondre aux besoins fondamentaux des Cadres et Agents œuvrant dans cet établissement. Attendant diversifier les produits, le numéro un de TRANSCO a fait savoir que seuls les sacs de Riz et de semoule sont disponibles pour tout le personnel de TRANSCO. Pour sa part, le président de la délégation syndicale, M. Guelord Mwambayi avec son équipe, a rendu hommage au DG Cyprien Mbere pour les innovations qu’il ne cesse d’apporter pour l’émergence de cet établissement. Quant à eux, les agents ont saisi l’occasion pour rendre hommage au Chef de l’Etat pour son choix porté sur la modeste personne de Cyprien Mbere à la tête de TRANSCO, qui ne cesse de les surprendre et de les émerveiller depuis son avènement. Cette cantine sociale de TRANSCO met en vente un sac de Riz de 25kg à 42.000fc, au lieu de 55.000fc. Et un sac de Semoule 25kg, revient à 44.000fc au lieu de 58.000fc. Israël Mpoyi
C’est le 8 mai de chaque année que le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge célèbre ses actions humanitaires sur l’échelle mondiale. A cet effet, une conférence de presse s’est tenue hier au siège provincial de cette structure dans la commune de Kinshasa, au cours de laquelle le Président national a donné les grandes lignes des activités menées en RDC, ainsi que des motivations capitales de cette organisation qui vient au secours des personnes vulnérables. Cette rencontre a aussi permis de rendre hommage aux volontaires qui sont dévoués à cette organisation ayant un sens élevé de sacrifice ainsi que de remercier officiellement tous les partenaires internationaux et nationaux. «Nous faisons tout Avec le cœur» est le thème retenu en 2023, sur base duquel les membres des communautés de la Croix-Rouge vont se réunir et célébrer. Un thème qui se veut une assurance et une confirmation sur la motivation qui anime la Croix-Rouge de la RDC qui mène son action humanitaire et répond ‘’Avec Le Cœur’’ à l'appel de chaque personne vulnérable quelle qu'elle soit, sans distinction de race, de sexe, de religion, ni d'appartenance politique. En marge de cet événement, un vibrant hommage a été rendu à l’intention de tous les volontaires du monde et ceux de la RDC, en particulier, afin de maintenir la flamme allumée, et les remercier pour leur dévouement ainsi que les sacrifices qu'ils consentent au quotidien. Dans le contexte des épidémies et catastrophes récurrentes en République Démocratique du Congo, le Président National, M. Grégoire Mateo Mbuta, a affirmé que la Croix-Rouge, avec son réseau des volontaires, accompagne le Gouvernement dans la préparation et réponse des communautés à faire face à ces phénomènes à travers l'implémentation des activités de Communication des risques et l'Engagement communautaire. Sur cette énumération, il a aussi évoqué l’aspect de Surveillance à base communautaire, et l'appui au renforcement des capacités des structures sanitaires à travers la formation des prestataires des soins sur la Prévention et de contrôle. En outre, il a fait savoir que la Croix-Rouge met à la disposition des équipes formées en enterrements dignes et sécurisés pour accompagner les familles éprouvées, mais aussi des équipes d'intervention rapide qui assurent le transport des malades. Face aux professionnelles des médias et à leurs invités, il a réitéré ses remercîments aux partenaires du Mouvement, sans lesquels ils n'auraient pas atteints leurs objectifs d'assistance aux vulnérables. Nous citons le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, les Sociétés Nationales Sœurs de la Croix-Rouge de Belgique, la Croix-Rouge Espagnole, la Croix-Rouge Française, la Croix-Rouge Suédoise et au Gouvernement congolais. «Notre parcours n'a pas été aussi rose car plusieurs défis et contraintes ont émaillé la mise en œuvre de nos activités sur terrain. Au nombre desquelles nous notons l'insuffisance des ressources financières, matérielles et sécuritaires et c'est pour cette raison que nous en appelons aux autorités du pays d'avoir une oreille attentive aux cris de détresse de leur Croix-Rouge», s’est-il exprimé. En tant qu'Auxiliaire des Pouvoirs Publics, il sied de savoir que d’après Gregoire Mateso, leur souhait le plus ardent est de voir la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo être dotée d'une loi qui protège son emblème, mais aussi obtenir un engagement de notre Gouvernement à nous donner plus de ressources pour nous permettre de remplir bonnement notre mission humanitaire. Niclette Ngoie