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Campagne ‘’To pesa RDC chance’’, Maître Dahlia Tshilanda : ‘’Une opportunité à saisir, pas un hasard’’.

A l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse, célébrée le 12 août dernier, la Ministre de la Jeunesse, Mme Noëlla Ayeganagato, a lancé la campagne "To Pesa RDC Chance". Cette initiative a rapidement suscité un vif débat sur les réseaux sociaux, où les réactions ont majoritairement été critiques.

À cet effet, Maître Dahlia Tshilanda, avocate et femme politique pro pouvoir, a clarifié au cours d'une émission réalisée ce lundi 19 août par Jean-Pierre Kayembe sur Poliquons RDC, diffusée sur YouTube, que la chance évoquée dans le cadre de cette campagne doit être une opportunité à saisir, pas un hasard.

" J'aimerais que l'on comprenne ici le mot chance n'est pas à assimiler au hasard. Parce que, effectivement, on ne bâtit pas une Nation sur un fait de hasard. Ça, c'est un fait et nous sommes tous d'accord avec ça.  Mais, j’aimerais qu'on comprenne le terme chance aujourd'hui comme cette opportunité de faire mieux du Congo », a-t-elle explicité.

En outre, Maître Dahlia Tshilanda, avocate établie en République Démocratique du Congo, a répondu à la question du journaliste concernant les motivations qui peuvent inciter les jeunes diplômés à choisir de rester dans leur pays d'origine.

Elle a souligné que plusieurs facteurs jouent en faveur de cette décision. Tout d'abord, l'attachement à la terre natale et à la culture congolaise constitue une motivation profonde.

"Ce pays nous a donné la chance de naître congolais et de grandir dans cette diversité culturelle, de connaître le pays dans son ensemble. Mais à mon tour, nous devons aussi nous demander, quelle est la chance que je donne à ce pays d'aller plus loin, d'évoluer comme les pays que nous envions aujourd'hui parce qu'aujourd'hui nous sommes tous d'accord que la corruption a ramené notre pays en arrière, mais qu'est-ce que nous avons fait pour rattraper ces temps", a-t-elle laissé entendre.

Et de poursuivre :"Pesa Congo change est un slogan interpellateur pour nous en tant citoyen et les dirigeants d'aujourd'hui.

Aujourd'hui, nous entendons des scandales de cinquante-quatre millions de dollars volatilisés, l'appareil judiciaire malade. Tout cela, il y a des raisons de se décourager. Mais, j'insiste sur un fait, lorsqu'on veut tous partir posons-nous la question qui va rester construire ce pays après nous".

Israël Mboma

 

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RDC-CHINE : Félix Tshisekedi très attendu chez Xi Jinping !

Du 4 au 6 septembre prochain, Beijing va accueillir le grand Forum sur la coopération Chine-Afrique. Il s’agit d’un évènement de haute portée diplomatique qui va connaitre la participation des représentants de 53 pays africains dont des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

En principe, le Président Félix Tshisekedi devra effectuer, en début de semaine prochaine, le déplacement de la Capitale chinoise pour occuper, lui-même, le fauteuil réservé à la RD. Congo. Il est prévu qu’une forte délégation congolaise composée notamment, de quelques membres du Gouvernement que dirige la Première Ministre Judith Suminwa, l’accompagne à ce sommet de haut niveau. Le Chef de l’Etat avait reçu, personnellement, à la Cité de l’Union africaine, sur les hauteurs du Mont Ngaliema, il y a plus d’un mois, une invitation spéciale de son homologue chinois Xi Jinping pour ce voyage combien stratégique.

Conscient des enjeux, l’Ambassadeur de la Chine en poste à Kinshasa, pour sa part, plante déjà le décor de la réussite de la participation de la RDC au Focac 2024. Il a, en effet, rencontré, lundi dernier, la Ministre des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba pour les derniers réglages liés notamment, au déplacement des représentants congolais. A cette occasion, les deux personnalités ont également abordé des questions essentielles allant dans la direction du renforcement des axes de coopération entre la RDC et la Chine, deux pays alignés, depuis mai 2023, sur la voie de destin partagé.

‘’Nos deux parties ont réaffirmé la volonté de pousser ce bon élan de développement entre le ministère ainsi que les autres services sectoriels congolais et la partie chinoise. Notre souhait est que ce voyage du Président congolais en Chine soit couronné de plein succès. La Chine est le partenaire commercial le plus important du Congo qui est le premier pays destinataire des investissements chinois en Afrique. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont mille fois plus élevés qu’en 2000, date de la première édition du Forum Chine-Afrique », a rappelé, en marge de cette rencontre avec la patronne de la diplomatie congolaise, le diplomate Zhao Bin. Pour lui, le Forum de Beijing va offrir la possibilité à la partie congolaise de tirer profit de nouveaux engagements de la Chine en faveur du continent africain dans différents domaines de la vie. Il a rappelé, par la même occasion, l’importance que son pays attache au développement de la RDC qui, aujourd’hui, reste la première destination des investissements chinois au niveau de l’Afrique tout entière.

Gloire Mfemfere

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Hausse des frais d’accès à la justice par le gouvernement : La DSDP dénonce l’entrave au principe de la gratuité de la justice!

La DSDP a appris avec consternation la signature le 22 août 2024 par les ministres de la justice et des finances d’un arrêté interministériel qui fait de la justice un instrument des riches contres pauvres. En effet, le gouvernement vient de hausser les frais de consignation (frais relatifs à l’ouverture d’un dossier juridictionnel) à 50 dollars américains au lieu de 10 dollars au premier degré et à 100 USD au lieu de 20 USD pour les affaires en appel…Pour la DSDP, cet arrêté, non seulement fait de la justice un service public marchand, mais aussi vient tuer tout espoir en la justice en ce qu’il va décourager le peuple qui croupit déjà dans la misère à recourir à la justice qui devient trop cher avec comme risque de restaurer la vengeance individuelle et la justice populaire pour se faire justice à soi-même à défaut d’obtenir la justice étatique.  

COMMUNIQUE DE PRESSE N°001 du 25/08/2024

La DSDP a appris avec consternation la signature le 22 août 2024 par les ministres de la justice et des finances d’un arrêté interministériel qui fait de la justice un instrument des riches contres pauvres.

En effet, le gouvernement vient de hausser les frais de consignation (frais relatifs à l’ouverture d’un dossier juridictionnel) à 50 dollars américains au lieu de 10 dollars au premier degré et à 100 USD au lieu de 20 USD pour les affaires en appel. Il a également institué le paiement anticipatif des droits proportionnels payable sous forme de consignation à hauteur de 2% de la créance principale et des dommages et intérêts (DI) sollicités pour tout dossier contre les particuliers et 5% de la créance et des DI postulés pout tout dossier contre l’Etat ou ses démembrements, ainsi que contre les établissements, entreprises et services publics.

Plus concrètement, cette augmentation veut dire à titre d’exemple :

- Une personne qui voit son immeuble être occupé par un usurpateur doit payer au moins 50 USD pour saisir la justice. Mais, si l’usurpateur a entretemps démoli sa maison qu’il évalue à 100.000 USD, la victime doit payer anticipativement 2% de la valeur qu’il demande réparation, soit 2.000 USD (deux mille dollars américains au moins) pour que les juges acceptent de l’écouter.

- Si une personne est tuée par un criminel, la famille de la victime qui veut demander une réparation par exemple de 500.000 USD doit d’abord verser à l’Etat une somme non remboursable de 10.000 USD (2%) à titre de consignation. Si cette personne a été tuée par un militaire ou un policier dans l’exercice de ses missions, la famille qui a perdu son proche doit d’abord payer en avance une somme de 25.000 USD (5%) avant de demander cette réparation à l’Etat qui est le civilement responsable.

Tous ces paiements devront être payés tout en sachant qu’ils ne lieront pas les juges qui peuvent soit sous-évaluer, soit carrément rejeter la demande.

La DSDP souligne que cet arrêté, non seulement fait de la justice un service public marchand, mais aussi vient tuer tout espoir en la justice en ce qu’il va décourager le peuple qui croupit déjà dans la misère à recourir à la justice qui devient trop cher avec comme risque de restaurer la vengeance individuelle et la justice populaire pour se faire justice à soi-même à défaut d’obtenir la justice étatique.

En soi, cet acte du gouvernement relève :

- De son choix à la voie de la facilité qui consiste à rendre très onéreux le coût de la justice en vue d’empêcher le peuple déjà meurtri de pauvreté d’être en mesure de la saisir. Le gouvernement au lieu de trouver des solutions à l’insolvabilité de l’Etat et ses

démembrements qui le conduit à des sanctions judiciaires, vient utiliser abusivement son pouvoir ;

- De l’intention du gouvernement de faire de la justice un instrument des riches contre les pauvres au lieu d’être une institution de refuge des faibles. Le nouveau taux protège les mafieux au détriment des personnes exemplaires en ce sens que les victimes des mafias n’auront pas les moyens financiers pour demander ni justice, ni réparation ;

DYNAMIQUE SOCIALE POUR LE DEVELOPPEMENT

ET LA PAIX

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Kongo Central : Grâce au Directeur Provincial de la Régideso, l’eau pourra jaillir plus abondamment dans tous les quartiers de Matadi

La Province du Kongo Central pourra combler son déficit en eau potable de la République, grâce aux efforts du Directeur provincial Théodore Boniface KABEYA NGANDU alias Socrate, qui a réussi à obtenir de la Coopération Allemande un soutien appréciable. Désormais, l’eau devra couler dans plusieurs quartiers de la ville de MATADI, ville portuaire et de la province tout entière.

Les besoins du Kongo Central se situent à 21 000 mètres Cubes. Après avoir taqué à toutes les portes sans succès, Socrate KABEYA est parvenu à toucher les cœurs des responsables du Bureau de la Coopération allemande d’études permanente (C A E P) afin que tout MATADI puisse être fourni en eau potable, l’eau c’est la vie, devise de la Régideso dit-on certains quartiers, à l’instar de ceux de haute altitude comme KINKANDA, sont parfois privés  d’eau 2 à 3 fois par semaine surtout lorsqu’on sait que certaines institutions publiques huilent par des impaiements des factures de la Regideso. Seule, a-t’on appris, la Mairie de MATADI s’acquitte par moment de ses factures.

Avec une population estimée à 5, 575 millions d’habitants (2015) soit de 103 habitants au Km2, pour une superficie de 5 392 Km2, au Sud-ouest de la ville capitale Kinshasa, le Kongo Central (Bas-Congo) est caractérisé par une courte saison sèche de Mai à Septembre.

Une longue saison de pluie d’octobre à Mai, l’originalité de cette partie de la République Démocratique du Congo, voisine de la République d’Angola, réside du climat du Kongo Central et la durée de la saison sèche.

Ingénieur de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA) de Kinshasa, KABEYA NGANDU dit Socrate est pétri de qualités mana-gériales. Directeur assistant du Directeur fédéral de la Régie de distribution d’eau de la RDC, Théodore a gravi tous les échelons de cette régie. Chef de division Eau de surface Direction de production à la direction Centrale d’Exploitation, Kabeya Ngandu, l’homme fort comme on l’appelle, a été Chef de service production aux usines de Ngaliema, de N’djili (Direction de traitement des eaux de Kinshasa Technicien de Production à l’usine de Ndjili/est de Kinshasa. Le Directeur provincial de la Régideso au Kongo Central a fait plusieurs stages et formations notamment à Water Ressources Développement et utilisation and water Environnement improuvent par African Coumtries, en Chine, contrôle et surveillance de la qualité bactériologique et physico-chimique des eaux de boisson, en 2013 à Kinshasa, au Japon en 2010 sur Administration urbain Water supplie planning, sans oublier diverses formations organisées au pays par la Regideso.

Boniface est né le 12 Décembre 1964 à Beya KAKUMBA, au Kassaï Central.

Plusieurs publications lui reviennent notamment la sécurisation de captage de l’usine de Ngaliema pour une exploitation durable à Kinshasa en 2016 sans oublier son travail de fin premier cycle sur l’Etat d’application de la clause d’opportunité dans l’action de l’autorisation d’exploitation d’un service Aérien publie au Zaïre (ISTA), 1996.

Son mémoire de second cycle en Hydrologie (ISTA/2008) lui a permis de publier sur les problématiques des captages des eaux de surface pour la production de l’eau destinée à la consommation humaine à Kinshasa, cas des rivières Ndjili, Lukunga, Lukaya et du Fleuve Congo.

Comme Centre d’intérêt, on cite pour lui l’Alimentation en eau potable (AEP), gestion intégrée des ressources en eau, traitement des données hydrométéologiques.

Jeannot Tuluka/CP

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Détournement à l’ex. ONATRA : faux bruits, RDC : Martin Lukusa sur la voie de la modernisation des infrastructures portuaires et ferroviaires

Le Directeur général de l’ex. ONATRA, Martin Lukusa, rompt enfin le silence en apportant, samedi 24 août dernier, toute la lumière sur la gestion et les perspectives d’avenir de cette entreprise publique. De cette façon, il a tordu le cou aux accusations des ennemis sur la relève de cette entreprise du portefeuille.

«Dans le but de soutenir les 6 axes du Président Félix Tshisekedi lors de son discours d’investiture du 20 janvier 2024, le Gouvernement piloté par la Première Ministre Judith Suminwa, avait contracté un prêt de 21 millions de dollars, auquel s’ajoutent 9 millions d’intérêt. Ces fonds ont été directement versés sur les comptes bancaires de l’ex. Onatra pour moderniser ses infrastructures portuaires et ferroviaires, apurer les arriérés des salaires de ses travailleurs et finaliser avec les décomptes finaux», a tenu à préciser le Dg Martin Lukusa.

En outre, contrairement à certaines critiques des retraités de cet entreprise, qui l’accuse d’être à la base de leur malheur pour paiement irrégulier de leurs arriérés des salaires qui vont jusqu’à 40 mois, le Dg Lukusa indique n’avoir jamais mis la main sur ces fonds. Et de renchérir qu’il reste ferme à son engagement en ajoutant : ‘’Mon engagement reste de servir avec transparence et rigueur l’Onatra  et l’Etat pour un avenir meilleur».

Dans le même ordre d’idées, Martin Lukusa affirme travailler d’arrache-pied pour le bien- être de ladite entreprise et de ses travailleurs avant d’insister que sa préoccupation majeure qui est de relever le défi, et d’amener cette entreprise vers des nouvelles perspectives, d’assurer aux travailleurs le bien-être le meilleur afin de contribuer de façon efficace au développement de la RDC.

Par rapport aux accusations de certains travailleurs sur le détournement de 21 millions de dollars, l’argent destiné à la paie des retraités, Martin Lukusa parle de faux bruits.

Pour rappel, le Président Félix Tshisekedi, lors de la cérémonie  officielle, des départs en retraite de 1.250 cadres et agents de l’Onatra qui ont servi le pays pendant plus de 30 ans, avait remis un chèque symbolique de plus de 21 milliards de Francs congolais. Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, a également à cette même occasion remis, en faveur de retraités, un chèque symbolique de 2 millions de dollars américains au Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Michel Okaso

 

 

Détournement à l’ex. ONATRA : faux bruits, RDC : Martin Lukusa sur la voie de la modernisation des infrastructures portuaires et ferroviaires
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RDC : les répercussions de la suppression des taxes sur les produits de première nécessité vers des alternatives viables

(Par le Sénateur Prof. Faustin Luanga)

1. Introduction

La République Démocratique du Congo (RDC) fait face à des défis économiques majeurs, notamment en matière de pouvoir d'achat et d'accès aux biens essentiels. Dans un souci d'alléger les charges pesant sur les importateurs et d'améliorer le bien-être des consommateurs, le gouvernement a récemment décidé de supprimer les taxes sur plusieurs produits de première nécessité. Bien que cette initiative puisse sembler bénéfique à première vue, elle soulève des préoccupations concernant les conséquences pour les producteurs locaux, les importateurs et les recettes fiscales de l'État. Dans cette note et vidéo, j’examine les implications de cette politique et propose des alternatives viables pour concilier l'accès aux biens essentiels et la protection de l'économie locale.

2. Les implications de la suppression des taxes

La décision de supprimer les taxes sur les produits de première nécessité vise avant tout à rendre ces biens plus accessibles aux consommateurs congolais. En théorie, cela devrait se traduire par une baisse des prix sur le marché, augmentant ainsi le pouvoir d'achat des ménages. Cependant, cette mesure a aussi des répercussions directes sur les producteurs locaux qui, en raison de la concurrence accrue des produits importés, se retrouvent dans une position défavorable. Les biens importés, souvent moins chers en raison de l'absence de taxation, risquent de submerger le marché, entraînant une baisse de la demande pour les produits fabriqués localement. Cette situation pourrait entraîner la fermeture d'entreprises locales, une augmentation du chômage et une dépendance accrue vis-à-vis des importations.

Par ailleurs, c’est fallacieux de penser que les taxes à l’importation constituent des charges réelles pour les importateurs, car au finish ce sont les consommateurs qui payent à la fin de la chaîne. Cependant les importateurs, bien que bénéficiant de la suppression des taxes, pourraient également faire face à des défis. Si la demande des consommateurs augmente, cela pourrait entraîner une augmentation des coûts logistiques et une pression accrue sur les chaînes d'approvisionnement, produisant un effet inverse. De plus, à long terme, cette dépendance accrue des importations pourrait fragiliser l'économie nationale, rendant le pays vulnérable aux fluctuations des marchés internationaux et mettant une pression supplémentaire sur la volatilité de taux de change.

3. L'impact sur les recettes fiscales

Un autre aspect essentiel de cette politique concerne les recettes fiscales de l'État. Les taxes sur les importations de ces produits de première nécessité représentent une source de revenus significative pour le gouvernement congolais. En les supprimant, l'État risque de se retrouver avec une diminution de ses ressources financières, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le financement des services publics, tels que l'éducation et la santé. Cette situation pourrait également contraindre le gouvernement à augmenter d'autres impôts, pesant ainsi davantage sur les ménages et les entreprises.

4. Alternatives viables

Face à ces enjeux, il est crucial de réfléchir à des alternatives viables à la suppression des taxes. Une première option aurait consisté à utiliser l’argent généré par ces taxes et mettre en place des subventions ciblées pour les producteurs locaux, afin de les aider à réduire leurs coûts de production et à rester compétitifs face aux produits importés. Cela aurait pu permettre de soutenir l'économie locale tout en maintenant l'accessibilité des biens essentiels.

Une autre approche pourrait être d'encourager la production locale à travers des programmes de formation et de soutien technique. En améliorant la qualité des produits congolais, le gouvernement pourrait stimuler la demande intérieure et réduire la dépendance aux importations. Parallèlement, des politiques de sensibilisation pourraient inciter les consommateurs à privilégier les produits locaux, renforçant ainsi l'économie nationale.

Enfin, le gouvernement pourrait envisager une réforme fiscale globale, ciblant d'autres sources de revenus tout en maintenant un équilibre entre la protection des consommateurs et le soutien aux producteurs locaux. Cela pourrait inclure la diversification des sources de revenus, comme le développement du secteur des services ou l'augmentation des taxes sur les produits de luxe.

5. Conclusion

La décision du gouvernement congolais de supprimer les taxes sur les produits de première nécessité est une mesure qui vise à améliorer le pouvoir d'achat des consommateurs. Néanmoins, ses répercussions sur les producteurs locaux, les importateurs et les recettes fiscales de l'État soulèvent des questions cruciales sur la durabilité de cette approche. Il est essentiel d'explorer des alternatives viables qui permettraient de concilier l'accès aux biens essentiels avec la nécessité de protéger et de dynamiser l'économie locale. En adoptant une approche équilibrée et réfléchie, la RDC pourra non seulement répondre aux besoins immédiats de ses citoyens, mais aussi construire une économie plus résiliente et auto-suffisante pour l'avenir. Gloire au travail. 

#IntelligenceEconomique #IntelligenceStrategique.

AGISSONS!

Salut chez vous.

Amitiés et fraternité, 

Sénateur Prof Faustin Luanga

 

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