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Au-delà de Salomon Kalonda, l’autre message "subliminal" passé à l'Opposition !

Moïse Katumbi a le devoir de relever le défi vieux des années 1960 consistant à doter l'Opposition d'un règlement intérieur et d'un porte-parole...

Le 15 septembre 2024, à l'ouverture de la session parlementaire ordinaire courant jusqu'au 15 décembre prochain, Dominique Munongo sera la seule parlementaire de l'Opposition face à ses 13 collègues dont 6 du Bureau de l'Assemblée nationale et 7 du Bureau du Sénat. Pour cette législature, ils auraient pu être deux : Salomon Kalonda pour la chambre haute et elle pour la chambre basse. Malheureusement, c'est raté puisque le Sénat - chambre des Sages - a refilé le poste de rapporteur adjoint à un néo-opposant en la personne de Jean-Claude Baende, jusque-là connu comme membre de Dypro (plateforme présidée par Constant Mutamba, ci-devant ministre d'Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux). Il se raconte que chassé auparavant de Dypro, l'ancien gouverneur de l'Equateur a rejoint Fifi Masuka Saini, gouverneure Usn du Lualaba. Bref, Baende appartiendrait à la famille du Président de la République...

DE QUELLE VOIX PARLE-T-IL ? ET DE QUELLE OPPOSITION S'AGIT-IL ? 

Certes, la veille de l'élection des membres du Bureau du Sénat le lundi 11 août 2024, tous les indices donnaient vainqueur Salomon Kalonda, sénateur du Haut-Katanga, très proche de Moïse Katumbi. 

Mais, les observateurs avertis ont sentir le coup de la défaite venir dès l'instant où le Chef de l'État, réagissant à une question au cours de l'interview à Lusakweno et Amba Wetshy 5 jours plutôt, a qualifié de borderline l'attitude de Moïse Katumbi. 

Bon perdant, Salomon Kalonda a fait bon coeur contre mauvaise fortune. "Ils ont fait un choix courageux, conforme à l'esprit de la Loi et de notre Constitution. Un choix qui honore notre démocratie. Dans un esprit républicain, je souhaite bonne chance au nouveau Bureau présidé par Sama Lukonde. J'ai espoir que les décisions prises répondront aux attentes de la population", a-t-il déclaré avant d'ajouter : "Nous continuerons de porter au Sénat la voix de l'opposition dans laquelle beaucoup de Congolais se retrouvent".

La voix de l'Opposition ? De quelle voix parle-t-il, et de quelle Opposition s'agit-il ? 

LES EMPOIGNADES VONT RECOMMENCER ET LES CHOSES SE COMPLIQUER...

Car, avant qu'il y a une Opposition en République démocratique du Congo, elle doit commencer par exister formellement et légalement. 

Certes, au-delà des faits, les résultats électoraux de décembre 2023 ont tranché en mettant d'un côté la Majorité (vainqueurs) et, de l'autre côté, l'Opposition (vaincus). 

La première n'a pas besoin d'un statut spécifique. Elle gère la République et répond de la politique de la Nation, selon les termes de l'article 91 de la Constitution. 

La seconde a, elle, besoin d'un statut spécifique : c'est la loi n°007/008 du 4 décembre 2007 portant statut de l'Opposition en RDC. 

En 2020, à l'issue de la Consultation présidentielle à l'origine de la création de l'Union sacrée de la nation, le Président Félix Tshisekedi avait pris l'engagement d'en favoriser la formalisation. Le premier mandat s'est achevé sans qu'il n'y ait eu règlement intérieur ni désignation du porte-parole. 

La première année du second mandat a, dans la session parlementaire ordinaire de septembre-décembre 2024, la première occasion de passer de la parole à l'acte. 

Maintenant que les deux bureaux du Parlement affichent complet, plus rien - normalement - n'empêche l'Opposition de fonctionner conformément à son statut. 

Malheureusement, c'est là que les empoignades vont recommencer et les choses se compliquer.

L'OPPOSITION FONCTIONNE MAL

En effet, la famille politique de Joseph Kabila n'étant pas partie prenante, il reste sur le terrain les familles politiques de Moïse Katumbi (Ensemble), de Martin Fayulu et d'Adolphe Muzito, celles d'Augustin Matata et de Delly Sessanga ne comptant pas puisque  ces deux présidentiables s'étaient désistés en faveur de l'ancien gouverneur du Katanga.

Or, les tentatives d'Ensemble d'engager au cours du premier semestre 2024 des négociations politiques avec Fayulu et Muzito ont été contestées par ces derniers. 

Après les "points" distribués par le Chef de l'Etat dans son interview du 6 août passé, Adolphe Muzito - félicité pour son fair-play - pourrait tenter sa chance de prendre le poste de porte-parole de l'Opposition, aidé en cela par l'Usn, sauf promesse de rejoindre Judith Swaminua Tuluka 2. 

Martin Fayulu, lui, restera dans la contestation. Surtout après sa participation au congrès d'investiture de Kamala Harris. 

Moïse Katumbi ne risque pas de se voir ou de se faire doubler pour le poste de porte-parole dès lors qu'il détient la majorité absolue en termes d'électorat constitué de députés et de sénateurs de l'Opposition. Les siens. Il part gagnant ou faire gagner toute candidature qu'il aura parrainée. 

Cependant, la contestation va sans doute provenir du camp de l'Opposition contrainte de faire le choix entre, d'un côté, se doter de son statut et, de l'autre, se faire élire porte-parole. 

Le choix adulte, le choix responsable est, à notre humble avis, le premier. Entendez : légaliser le fonctionnement de l'Opposition en RDC. C'est, en soi, une première depuis les années 1960. 

Pour rappel : 

-de 1960 à 1965, le pays a fonctionné avec une Opposition sans statut ni porte-parole ; 

-de 1965 à 1990, le pays a fonctionné sans Opposition formelle ; 

-de 1990 à 1997, le pays a fonctionné avec une Opposition autoproclamée ; 

-de 1997 à 2007, le pays  l'Opposition a fonctionné avec une Opposition d'abord autoproclamée, ensuite issue des urnes (élections de 2006 et 2007) sans toutefois une base légale, et 

-de 2007 à ce jour, le pays fonctionne avec une Opposition issue certes des unes, mais sans règlement intérieur ni porte-parole.

En conclusion, des années 1960 aux années 2920, soit 60 ans presque, l'Opposition ne fonctionne pas normalement ! 

A L'IMAGE D'UN PARTI ÉTAT !

Tout acteur politique qui met les bases du fonctionnement normal de l'Opposition a droit à la reconnaissance de la Nation.

Dans la configuration actuelle des institutions de la République, Moïse Katumbi, en sa qualité de président et de leader du parti et de la plateforme "Ensemble", a cette obligation. 

Il est établi qu'aucune démocratie au monde n'est valable avec une  Majorité sans Opposition, l'inverse ne se concevant pas.  

Cette démocratie-là n'est même pas comparable à une bicyclette ayant besoin de deux roues pour fonctionner. 

Elle a tout d'un monocycle. A l'image d'un Parti-État.

Ne peut y trouver son compte que celui ou celle qui en porte l'ADN !

Omer Nsongo die Lema/CP

Au-delà de Salomon Kalonda, l’autre message "subliminal" passé à l'Opposition !
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RDC : Me Kalala Muana Mpala annonce la sortie de son opus

Kinshasa, le 14 Août 2024

KALALA MUANA MPALA

Avocat à la Cour Suprême de Justice

Tél : (+243) 81 81 45 205

A Monsieur Jean Clause GAKOSSO, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale au Congo Brazzaville

Excellence,

La veille de l’anniversaire de l’indépendance du Congo Brazzaville, mes pensées vont aux artistes frères des deux Congo.

Votre fête est aussi nôtre en écoutant nos grands artistes léguer ce qui suit :

« Ebale ya Congo ezali lopango te, ezali nde nzela ».

C’est pourquoi, à travers ce jeune artiste en nœud papillon comme les éternels les Grand Kallé ESSOUS, NINO MALAPET, EDDO NGANGA, KWAMY, ROCHEREAU Pascal etc,

Je me joins à tous les frères et sœurs congolais pour penser à Brazzaville, Pointe Noire, Mpila et Oyo etc.

Votre plume est ici sollicitée pour une préface.

Bonne fête du 15/08/2024

KALALA MUANA MPALA

RDC : Me Kalala Muana Mpala annonce la sortie de son opus
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Prise en charge des Magistrats : Le Conseil Supérieur de la Magistrature et la société d’assurances Activa RDC signent un accord sur la couverture santé

Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) et la société d'assurances Activa RDC signent une convention pour la couverture santé des magistrats congolais, la prévoyance et la prise en charge de leurs frais funéraires en cas de décès. C'est le président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga et le directeur général d'Activa RDC, Patrick Nouh, qui ont personnellement signé cette convention le vendredi 16 août dernier.

A l’issue de cette cérémonie, le Secrétaire permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature, Télesphore Nduba, a précisé que cette convention concerne les magistrats ainsi que leurs dépendants notamment, les femmes, les époux et les enfants.

"Les magistrats ne sont pas pris en charge quand ils sont malades ou encore quand ils sont décédés. C'est ainsi que le président du CSM avait pensé impulser les magistrats pour prendre langue avec une firme d'assurances. Le CSM et Activa ont donc mûri les réflexions sur deux domaines d'assurance, à savoir l'assurance-maladie et l'assurance sur les frais funéraires", a-t-il déclaré.

Le Secrétaire permanent du CSM a, par ailleurs, indiqué que la signature de cette Convention est conforme à l'article 25 des Statuts du Magistrat qui dispose que les soins de santé pour les magistrats ainsi que leurs dépendants, l'époux ou l'épouse et les enfants sont pris en charge par l'État, y compris les frais funéraires.

"Voilà donc pourquoi, le CSM a pensé recourir aux firmes d'assurances et a porté son choix sur Activa pour redorer le social des magistrats congolais. Avec cette convention, nous allons cheminer avec des techniques pour passer à la mise en œuvre. Le CSM espère vivement qu'avec un assureur privé, si un magistrat tombe malade, il pourrait bien se faire soigner localement, sinon à l'étranger. Et si, par malheur, il lui arrivait de rendre l'âme, il ira dignement à sa dernière demeure", a ajouté Télesphore Nduba.

À l'en croire, Activa RDC est une meilleure offre pour le Conseil Supérieur de la Magistrature. Elle permet de prendre en charge même les frais de santé ou funéraires d'un magistrat congolais se trouvant à l'étranger.

"C'est vraiment une offre alléchante pour les magistrats. Si un magistrat est malade, il peut être pris en charge au pays ou à l'étranger. Beaucoup ont des médecins en France, en Allemagne, en Europe de manière générale. Et la facture sera payée par l'assureur. Notamment, pour les dépendants, l'époux ou l'épouse et les enfants", a conclu le secrétaire permanent du CSM.

Prenant la parole, le Directeur général d'Activa RDC a rassuré les magistrats quant à la qualité des services de son entreprise. Il a remercié le Conseil Supérieur de la Magistrature pour avoir porté le choix sur son institution qui se dit déterminée à améliorer le social des magistrats.

«Par ailleurs, a-t-il rassuré, les magistrats sont des valeureuses personnes qui se battent chaque jour pour permettre à la République d'être ce qu'elle est. Nous venons de les rassurer d'avoir un acteur du secteur des assurances qui les accompagne dans la prise en charge de leur santé.... Nos partenaires sont conscients que dans cette convention pour l'ensemble des magistrats, tout est mis à leur niveau pour que le contrat entre en vigueur dans le meilleur délai. Une fois que le contrat est signé, la prochaine étape sera le recensement de tous les magistrats. Une fois le recensement terminé, le contrat pourra démarrer".

Signalons que la signature de la convention avec Activa intervient après la signature du protocole d'accord pour la construction des résidences des magistrats dans la cité leur attribuée à Maluku, dans la partie Est de Kinshasa.

Jackson Mutamba

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Education nationale et de la nouvelle citoyenneté : La Ministre Raïssa Malu interdit la perception d’acompte sur les frais scolaires avant la rentrée

A la veille de la rentrée scolaire 2024-2025, prévue pour le 2 septembre prochain, la ministre de l’Education nationale et de la nouvelle  citoyenneté, Raïssa Malu, a émis de nouvelles directives concernant les pratiques financières dans les établissements scolaires. Dans une circulaire signée le 7 août, la ministre a rappelé les règles essentielles pour garantir une rentrée scolaire équitable et transparente sur l’ensemble du territoire  national. 

La Ministre Raïssa Malu a insisté sur la perception des frais exclusivement en monnaie nationale, le franc congolais (CDF). Cette directive s’applique aux écoles maternelles, primaires et secondaires, y compris les établissements privés.

En outre, la ministre a fermement interdit la perception d’acompte sur le frais scolaires avant la rentrée scolaire, une pratique souvent décriée par les parents.

La circulaire précise, à cet effet, que les parents sont libres de se procurer les fournitures scolaires, les uniformes et les tenues d’éducation physique sur le marché de leur choix, sans aucune obligation d’achat imposée par les établissements. De plus, les inscriptions sont gratuites et doivent se faire selon les dates fixées par le calendrier scolaire 2024-2025. Aucun test d’admission ne doit être organisé pour les nouveaux élèves, et aucun frais de confirmation ou de réinscription ne doit être exigé des anciens élèves.

En outre, la ministre a aussi indiqué que les élèves ne peuvent être exclus pour des raisons ethniques, raciales, religieuses ou financières, avant d’exhorter les directeurs provinciaux à prendre des sanctions sévères contre les contrevenants.

En ce qui concerne le suivi au sein des établissements scolaires, la ministre souligne que certaines de ces mesures avaient été prises par le passé et n’avaient pas été respectées. Raïssa Malu instruit les directeurs provinciaux de veiller à leur stricte application et de sanctionner sévèrement les responsables d’écoles qui ne se conformeraient pas à ces directives.

Ces mesures visent à garantir une rentrée scolaire harmonieuse et à protéger les parents et les élèves contre les abus financiers souvent observés dans les établissements scolaires. 

Michel okaso

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RDC : Jean-Pierre Lihau déterminé à améliorer les conditions de travail des agents publics de l’Etat !

Du Gouvernement Sama Lukonde au Gouvernement Judith Suminwa, Jean-Pierre Lihau, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, ne ménage aucun effort pour améliorer les conditions de travail des agents et fonctionnaires de l’Etat. Cette volonté s’est manifestée notamment, en plus du salaire de base, par l'instauration d'une prime d'encadrement de la paie ainsi que le réajustement de la prime sectorielle pour les employés publics. Cette initiative s'inscrit dans une volonté de renforcer l'attractivité et la motivation des agents de l'État, tout en garantissant une meilleure équité salariale au sein de la Fonction Publique.

La prime d'encadrement de la paie vise à reconnaître les responsabilités croissantes des encadrant, qui jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre des politiques publiques et la gestion des ressources humaines. Avec une administration publique en constante évolution, il devient crucial de s'assurer que ceux qui encadrent efficacement leurs équipes soient récompensés à la hauteur des défis auxquels ils font face. En instaurant cette prime, le Ministre souhaite valoriser le leadership et l’expertise ainsi que renforcer les performances au sein des différentes collectivités publiques.

Parallèlement, le réajustement de la prime sectorielle a pour principal objectif de pallier les inégalités existantes entre différentes branches de la Fonction Publique. Le contexte économique, marqué par une inflation croissante et des revendications sociales, a rendu indispensable cette révision des primes existantes.

‘’A la Fonction publique, en deux ans, le VPM Jean-Pierre Lihau a réussi à mécaniser 4.500 agents. Un record jamais réalisé depuis des lustres. Plusieurs agents ont bénéficié de la promotion en grade. Ce qui n'a jamais existé depuis 40 ans. Voulant l’équité, le VPM Jean-Pierre Lihau a retenu comme priorité dans son deuxième mandat la mise en place d'une nouvelle politique salariale qui va mettre fin à l’injustice et aux disparités tant décriées au sein de l'administration publique’’, ont rapportés les services de communication du VPM Lihau, pour dénoncer la mauvaise campagne menée contre sa personne par certains syndicalistes font état du non versement des primes des fonctionnaires. Car, le Ministre de la Fonction publique ne s'occupe que de la mécanisation au salaire de base. L'alignement aux primes relève des ministres du Budget et des Finances.

Prises sous l’initiative du VPM de la Fonction Publique, ces mesures témoignent, en effet, de son engagement réel à moderniser l’administration tout en confortant les droits des agents publics, une priorité au cœur des préoccupations du Ministre.

Nathan Mundele

RDC : Jean-Pierre Lihau déterminé à améliorer les conditions de travail des agents publics de l’Etat !
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RDC : la Cenco appelle au respect de l’Accord de Luanda

*La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) exhorte au respect de l’Accord de cessez-le-feu signé fin juillet 2024 à Luanda entre le Rwanda et la RD Congo, afin qu’il ne reste pas lettre morte comme les précédents accords qui ont été « brillamment violés ». Tout en notant une légère évolution dans le sens de mettre fin à la banalisation de la vie en RDC, l’épiscopat congolais en appelle à la solidarité des partenaires internationaux pour un appui effectif cette feuille de route.

Un accord de cessez-le-feu a été conclu entre Kinshasa et Kigali dans le cadre du trouble causé par le groupe armé M23 appuyé par le Rwanda au Nord-Kivu, dans l'Est de la RDC, selon l’annonce faite mardi 30 juillet 2024 par le médiateur angolais. Selon le communiqué de la présidence angolaise, cet accord, dit de Luanda, signé à l’issue de la deuxième réunion ministérielle entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda, devait prendre effet à minuit, le 4 août 2024.

Des Accords précédents « brillamment violés »

Dans un communiqué rendu public mercredi 7 août 2024, le Secrétariat Général de la Cenco félicite «les uns et les autres pour cette petite avancée».

Il note, cependant, qu’il ne s’agit pas d’un premier accord signé entre les gouvernements du Rwanda et de la RD Congo. « Tous les précédents accords avaient été brillamment violés et les différents rapports y afférents n’avaient pas donné lieu aux sanctions», regrette l’épiscopat congolais.

C’est ainsi qu’il invite les deux parties signataires «au respect de cet accord » et appelle les partenaires internationaux à manifester leur solidarité en appuyant la mise en œuvre effective de cette feuille de route, pour mettre fin au calvaire que vivent les Congolais dans la partie Est de leur pays.

 

Le mardi 27 juin 2023, un sommet pour la pacification de l’Afrique s’était tenu à Luanda, Capitale de l’Angola. Les participants avaient analysé, en particulier, la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC

Mettre fin à la banalisation de la vie en RD Congo

Pour la Cenco, les différentes initiatives de résolution de la crise sécuritaire et humanitaire à l’Est de la RDC, dont les trêves humanitaires et l’accord de Luanda, font preuve d’une petite avancée. Il s’agit d’une légère évolution observée des positions des parties prenantes au conflit en cours et des partenaires internationaux de la RD Congo, «dans le sens de mettre fin à la banalisation de la vie en RD Congo et au calvaire que subissent les communautés congolaises affectées par ces conflits depuis un peu plus de trois décennies».

La guerre en RDC est aussi une priorité

La Cenco constate par ailleurs que, jusqu’à présent, la guerre qui prévaut à l’Est de la RDC n’est pas encore considérée «comme une priorité au même titre que la guerre en Ukraine ou la situation au Moyen-Orient». Pourtant, dans toutes ces situations, «ce sont les mêmes vies humaines qui sont fauchées, les mêmes droits humains qui sont violés et la même dignité humaine bafouée». En invitant au respect de cet accord, les évêques estiment que les différentes parties doivent «prendre en considération l’impérieuse nécessité de permettre à toutes ces femmes, tous ces enfants et tous ces hommes, déplacés par la force de l’insécurité récurrente, de vivre dignement et en paix dans leurs terroirs comme des personnes créées à l’image et à la ressemblance de Dieu».

 

Le Cardinal Ambongo avait célébré ce samedi 24 février une messe pour la paix dans l'Est de la RDC. Le peuple congolais massacré est abandonné à son triste sort, a-t-il déploré, ...

La Cenco poursuivra son plaidoyer pour une paix effective en RD Congo

Afin de décourager les alliances avec les prédateurs étrangers pour des problèmes que les Congolais peuvent régler en interne, la Cenco insiste sur la nécessité de renforcer la cohésion nationale.

A  travers ses organes, dont «Justice et Paix Congo» et «Caritas Congo», elle indique qu’elle continuera son travail de terrain, notamment le contrôle des actes qui promeuvent ou violent l’accord de Luanda sur la situation sécuritaire et la paix à l’Est du pays et communiquera sur les rapports qui en découleront. Elle souligne, par ailleurs, qu’elle va poursuivre son plaidoyer au niveau national, régional, continental et international jusqu’à ce que la vraie paix soit effective en RD Congo et dans la région des Grands Lacs.

Près de 10 missions de plaidoyers menées par la Cenco en faveur de la RDC

Dans son communiqué, la Cenco informe aussi que dans le souci d’édifier la paix et de promouvoir le bien-être de la population congolaise, «en vertu de l’option préférentielle de l’Église pour les pauvres et de sa mission prophétique», elle rencontre régulièrement les autorités congolaises et les encourage à plus d’efforts pour que les communautés congolaises touchées par toutes formes d’atrocités retrouvent leur quiétude. Elle indique par ailleurs qu’entre 2022 et juillet 2024, elle a mené «près de dix missions de plaidoyers à l’étranger auprès des partenaires internationaux de la RD Congo», notamment les institutions et organisations internationales, les Églises sœurs et dans certains pays, en Afrique tout comme dans d’autres continents, «dans le seul but de les inciter à s’impliquer dans la résolution de la crise». Elle apprécie l’ouverture de tous ces partenaires et les félicite pour la légère évolution de leur position dans l’instabilité et la crise sécuritaire aux conséquences humanitaires fâcheuses qui sévit à l’Est de la RDC.

Depuis fin 2021, les forces armées de la RDC et le groupe armé M23 (Mouvement du 23 mars) soutenu par le Rwanda, qui a repris les armes après plusieurs années de sommeil, s'affrontent dans le Nord-Kivu. De larges pans de la région sont aux mains des insurgés.

Stanislas Kambashi/Vatican News

RDC : la Cenco appelle au respect de l’Accord de Luanda
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Adjudications des Obligations du Trésor, RDC : Doudou Fwamba salue la participation massive des Banques Commerciales

Doudou Fwamba, Ministère des Finances

*Doudou Fwamba, Ministère des Finances, a exprimé sa gratitude envers les banques commerciales pour leur participation active aux adjudications des Obligations du Trésor libellées en dollars américains, tenues ce mardi 13 août 2024.

Annoncé pour un montant total de 50 millions de dollars au taux d’intérêt de 9%, cet appel d’offres a suscité un fort engouement, avec des soumissions atteignant 139,1 millions de dollars au prix de 100%, soit un taux de couverture impressionnant de 278,2%.

Ces résultats traduisent non seulement la confiance renouvelée du système bancaire envers le Gouvernement, mais aussi la bonne tenue des finances publiques, grâce aux politiques d’ajustements budgétaires actuellement mises en œuvre. Ces politiques visent notamment à garantir la stabilité du cadre macroéconomique du pays.

Le Ministère des Finances a réaffirmé son engagement à orienter les ressources mobilisées vers des projets structurants et à encourager une participation accrue des banques au financement de ces projets. Il a également souligné que le respect de l’échéancier de remboursement des titres publics est désormais assuré, levant ainsi toute ambiguïté.

Fort de cette réussite, le Ministère des Finances reste confiant dans la participation continue des banques et autres investisseurs aux futures opérations de levée de fonds, contribuant ainsi au financement des initiatives de développement national.

République Démocratique du Congo

Ministère des Finances

Communiqué

Le Ministère des Finances remercie les banques commerciales pour leur participation active aux adjudications des Obligations du Trésor libellées en dollar américain de ce mardi 13 août 2024. Sur un montant total de 50 millions de USD annoncé au taux d’intérêt de 9%, les soumissions ont atteint 139,1 millions de USD au prix de 100%, soit un taux de couverture de 278,2 %. Ces résultats traduisent, non seulement la confiance renouvelée du système bancaire vis-àvis du Gouvernement, mais également la bonne tenue des finances publiques consécutive aux politiques d’ajustement budgétaire actuellement mises en œuvre dans le but de garantir notamment la stabilité du cadre macro-économique.

Ainsi, le Ministère des Finances réaffirme son engagement à orienter les ressources mobilisées vers des projets structurants et de faire participer davantage les banques au processus de financement desdits projets. Le respect de l’échéancier de remboursement des titres publics ne faisant plus l’objet de d’ambiguïté, le Ministère des Finances reste confiant de la participation active des banques et autres investisseurs aux futures opérations de levée de fonds.

Fait à Kinshasa, le 14 août 2024

La Cellule de Communication

Adjudications des Obligations du Trésor, RDC : Doudou Fwamba salue la participation massive des Banques Commerciales
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Dieudonné Bodumbu : ‘’la Rectrice de l’UPN Anastasie Masanga Maponda est une femme de poigne contestée mais efficace’’

Dieudonné Bodumbu Mondombe, Ancien Coordonnateur des étudiants de l’UPN

 

Professeure Ordinaire Anastasie MASANGA MAPONDA, Rectrice de l’Université Pédagogique Nationale

*La Rectrice de l’Université Pédagogique Nationale, Professeure Ordinaire Anastasie MASANGA MAPONDA fait face à d’intenses attaques ciblées, injustifiées et non fondées depuis près d’un mois. Cette situation ne laisse pas indifférentes toutes les personnes conscientes de ses innombrables apports visibles dans la transformation positive de cet établissement d’enseignement supérieur. Arrivée en mars 2022 dans une université marquée par une mauvaise gestion, Madame la Rectrice Anastasie MASANGA MAPONDA s'est fixée comme priorités de redorer l'image de l'établissement et de remettre ce dernier sur la voie de la prospérité.

Comme tout responsable avisé, son Comité a dû faire face à l'absence des documents administratifs lors de la cérémonie de passation, en raison de l'absence de certains membres de l'ancien comité de gestion. En réponse, il a lancé un contrôle physique pour recenser le personnel, afin de mieux comprendre ceux qu'il dirige. Les résultats de ce contrôle, malgré des résistances internes, ont permis d'établir un décompte précis des agents de l'université. Le comité de gestion a également pris des mesures pour libérer l'UPN du partenariat financier désavantageux avec la banque Afriland First Bank, évitant ainsi des pertes financières importantes liées à une gestion inadéquate des crédits. Malgré le gel des comptes par la banque pendant près de quatre mois, le comité de gestion a courageusement mis fin à ce partenariat. Un an après leur arrivée, des rumeurs ont commencé à circuler, suggérant que l'Inspection Générale des Finances (IGF) pourrait intervenir pour faire partir les autorités universitaires.

Cependant, le rapport de l'IGF a démontré que le comité de gestion a coopéré pleinement avec les inspecteurs. Ces derniers ont travaillé en toute indépendance, sans interférence. En matière de justice, l'IGF a recommandé la suspension du comité de gestion et l'engagement de poursuites judiciaires. Cependant, les entités consultées ont montré que ni le comité de gestion ni la Rectrice n'étaient coupables, comme l'a confirmé la mise au point claire et détaillée publiée par Madame la Rectrice le 27 novembre 2023. L'IGF a également préconisé la centralisation des points de perception des frais et la bancarisation des autres paiements. Ces directives ont été mises en œuvre, modernisant ainsi la gestion financière de l'UPN et éliminant les pratiques illégales de collecte de fonds.

Sur le plan administratif, le comité de gestion a instauré des rencontres régulières avec les doyens, chefs de départements et directeurs de centres de recherche, tout en maintenant une politique d'écoute et de portes ouvertes pour le personnel. Sur le plan académique, le comité veille à ce que les secteurs de l'enseignement et de la recherche fonctionnent conformément aux normes et règlements, ce qui a permis de rétablir l'ordre dans l'organisation du troisième cycle et de l'enseignement.

Sous la direction de Madame la Rectrice, l'UPN a adopté une nouvelle approche en matière de coopération internationale et interuniversitaire, signant plusieurs partenariats, notamment en juin avec des institutions à Lyon. L'université a également conclu des accords avec ASTRIA LEARNING et des universités américaines telles que Calvin University, North Carolina Central University et Duke University, ainsi qu'avec des universités et ambassades européennes, incluant les universités Russes comme l’Université Pédagogique d'État de Voronej et les Universités belges telles que KU Leuven et VIVES. Cependant, certains membres des corps académique et scientifique, nourrissant l'ambition d’occuper les fonctions au sein du Comité de gestion, perçoivent l'UPN comme un Eldorado avec cette nouvelle robe vêtue grâce à la construction et à la réhabilitation des infrastructures sous l’impulsion du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.

Pour y parvenir, ils tentent de discréditer le comité actuel en recrutant des personnes lésées par les mesures rigoureuses prises contre les antivaleurs longtemps entretenues au sein de l’Etablissement, comme les assistants et agents nommés sans remplir les critères requis, ou ceux impliqués dans des réseaux mafieux spécialisés dans les détournements des divers frais d’études. Ces détracteurs cherchent à perpétuer des pratiques corrompues en diffamant les membres du Comité de gestion sans arguments solides, espérant prendre leur place.

L’UPN est fière de la Rectrice Anastasie Masanga et son comité. Cette crédibilité a conduit la Présidence de la République à la sélectionner parmi les établissements bénéficiaires du Projet de dotation en infrastructures dans le secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire en vue d’assurer une préparation de la jeunesse à un avenir responsable.

(Dieudonné Bodumbu Mondombe, Ancien Coordonnateur des étudiants de l’UPN)

Dieudonné Bodumbu : ‘’la Rectrice de l’UPN Anastasie Masanga Maponda est une femme de poigne contestée mais efficace’’
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Apres près de 10 ans d’inactivité, la radio campus refait surface !

 Les plus belles voix de la Colline inspirée peuvent dorénavant se faire entendre grâce au dévouement du Recteur de l’Université de Kinshasa, le Professeur Jean-Marie Kayembe Tumba. Depuis son mandat au rectorat, il fait briller de mille feu cette grande institution universitaire en marquant les empreintes de la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Désormais, la 107.6 MHz se place sous la thématique de redorer l’image de l’Université de Kinshasa et de renforcer l’engagement de toute la Communauté universitaire en diffusant prioritairement les nouvelles et les activités du personnel de cette alma mater. Il s’agit de promouvoir les lois du pays dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire et de faire respecter les règlements intérieurs de l’Université à tout le monde.

Cette réouverture intervient, après plus ou moins 10 ans de silence de ladite radio, suite à quelques pannes et surtout, le manque de certains outils techniques. Lors de son lancement officiel, le 26 juillet dernier, le professeur Pamphile Mabiala, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines n’a pas manqué de conscientiser la délégation étudiante présente à cette cérémonie : ‟ La radio campus alma mater doit être un vecteur des valeurs et d’échanges, renforçant ainsi notre identité académique et notre engagement social”, a-t-il martelé.

A cette occasion, le coordonateur de la radio campus, le professeur Jean-Paul Mbuya en a profité  pour souligner l’aspect informatif et responsable dans lequel s’inscrit cette fréquence en vue de susciter à tous, l’intérêt général de la promouvoir. Il a, par ailleurs, lancé un appel au soutien financier du gouvernement congolais en vue d’assurer l’efficacité de la mission assignée à la RCAM.

Bedie Ilengola

Apres près de 10 ans d’inactivité, la radio campus refait surface !
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RDC : l’OMS déclare le Mpox « une urgence de santé publique internationale »

*Au regard de la propagation rapide de la souche « clade 1b » de Mpox en RDC et dans les pays voisins, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclenche son plus haut niveau d’alerte mondiale. « La situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré, mercredi 14 août, le chef de l’OMS, Adhanom Ghebreyesus.

« Aujourd’hui, le comité d’urgence s’est réuni et m’a fait savoir qu’à son avis la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J’ai accepté cet avis », a déclaré devant la presse le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Il justifie sa décision par « l’apparition l’an dernier du clade 1b et sa rapide propagation en RDC (…) et sa détection dans les pays voisins de la RDC ». La maladie, poursuit-il, semble se propager principalement par le biais des réseaux sexuels.

Le nombre de cas a triplé

« Mais nous ne faisons pas face à une seule épidémie et à une seule souche. Nous faisons face à plusieurs épidémies avec différentes souches dans différents pays, avec différents modes de transmission et différents niveaux de risque », a précisé le chef de l’OMS.

Médecins sans frontières (MSF), a alerté, mardi 6 août, sur l’augmentation des cas de la maladie de Monkey pox en RDC.

Selon cette organisation humanitaire, le nombre de cas a triplé en 2023, avec plus de 14.600 cas suspects notifiés, et 654 décès.

MSF s’inquiète du fait que cette maladie est reconnue comme étant endémique dans 11 des 26 provinces du pays.

Mais, depuis le début de l’année 2024, MSF note une aggravation de la situation. Elle parle de plus de de 12.300 cas suspects qui ont été notifiés, dans 23 provinces. Ces chiffres représentent environ 80% des cas enregistrés en 12 mois en 2023.

(Avec Radio Okapi)

RDC : l’OMS déclare le Mpox « une urgence de santé publique internationale »
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Le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni supervise les activités du CFP Frère Maurice

*L’équipe de la Caritas Butembo-Beni a effectué une visite d’inspection au Complexe de Formation Professionnelle Frère Maurice de Butembo, le jeudi 25 juillet 2024. Cette délégation chapotée par le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni, monsieur Adelard KAHOTWA MUKONO, a été composée par le Responsable des Ressources Humaines, un membre du Programme et du chargé de Suivi, Evaluation, Redevabilité et Apprentissage [MEAL].

L’objectif de la visite a été d’apprécier l’évolution des activités d’apprentissage des métiers et d’encadrement des jeunes au cinquième mois de formation professionnelle depuis le mois de mars 2024 dans cette institution équipée en matériels modernes par la Caritas Butembo-Beni. Il s'agit d’évaluer les besoins en équipements dans les différentes filières du centre afin d’améliorer les conditions d’apprentissage, en réfléchissant sur l’intégration du service marketing pour la vente des produits issus des pratiques effectuées lors de la formation professionnelle.

Les agents de la Caritas Butembo-Beni ont d’abord visité les apprenants dans leurs auditoires de différentes filières pour s’imprégner de leur évolution.

En coupe et couture, l’équipe de Caritas Butembo-Beni a rencontré les apprenants très concentrés à la coupe de tissu des pagnes et autres tissus pour coudre les vestes de luxe. L’ambiance était telle que les apprenants étaient tellement concentrés à leurs machines à coudre que l'engouement dans la salle était vraiment persuasif.

Dans la filière de la coiffure mixte, l'ambiance de l’apprentissage des jeunes est très bonne et l’occasion a donné aux apprenants d’exprimer leurs capacités acquises. Les uns étaient concentrés à la tête d’une cliente venue au centre pour se dresser les cheveux, et d’autres faisaient des exercices sur les mannequins. Dans cet auditoire, le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni a lancé un défi aux apprenants ; il s’installe dans la chaise pour se faire coiffer. Une jeune fille apprenant au nom de CHARLINE prend courage et coiffe. Confiante de la formation reçue dans ce centre, la coiffure est bien finie, à la satisfaction du Coordonnateur.  « Je m’appelle MASIKA POLOPOLO Charline, je suis apprenante dans la filière de coiffure mixte au Complexe de formation professionnelle Frère Maurice depuis quatre mois. Mes camarades et moi sommes déjà en mesure de faire la coiffure des dames et celle des hommes. En quelques minutes, j’ai coiffé le Coordonnateur de la Caritas » témoigne joyeusement l’apprenante Charline.

Les jeunes inscrits en restauration ménagère et en pâtisserie étaient concentrés aussi sur leurs recettes à la cuisine. Les recettes dégustées ont été des croquettes sucrées et de la sauce en boule de bœuf (viande cuite en boule sans os).

En Cordonnerie les jeunes apprenant de cette filière fabriquent des très bons souliers et ceintures en cuir de qualité supérieure, sandales de tous les modèles.

Les jeunes en mécanique automobile étaient dans leur auditoire sur la partie théorique d’électricité automobile. Très concentrés à leur matière, ils sont fiers d’avoir des bonnes capacités de réparer et de conduire tout engin roulant.

Les apprenants qui ont suivi la formation d’exercer le métier de plombier, déjà en même de mettre en œuvre des chantiers étaient absents au CFP parce qu’ils étaient sur terrain en train de réaménager une adduction d’eau de la cellule FURU.

Après une visite satisfaisante, la délégation de la CDBB va mettre en place une approche marketing pour vendre les produits et services du centre.

« Comme on vient de me coiffer, certainement on va me poser la question où est-ce que je me suis fait coiffer, je dirai que c’est un apprenant du centre de formation professionnelle qu’il l’a fait. Dans les activités festives, nous devons maintenant promouvoir les talents culinaires de notre centre. Par exemple les croquettes que nous venons de goûter, nous pouvons les proposer à la place des beignets dans une cérémonie de mariage »,  a dit Adélard KAHOTWA MUKONO, Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni.

La Caritas Butembo-Beni, grâce à l’appui financier du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, a mis en place ce Centre de Formation Professionnelle pour encadrer les jeunes en déperdition scolaire. Les conflits armés au diocèse de Butembo-Beni mettent les parents dans l’incapacité de payer les frais scolaires pour leurs enfants et contraignent plusieurs jeunes à abandonner le chemin de l’école.

Après quatre mois du début des activités, les résultats se montrent plutôt prometteurs tant pour les apprenants que pour le développement socio-économique de cette partie de la province du Nord-Kivu.

(Avec Caritas Butembo-Beni)

 

Le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni supervise les activités du CFP Frère Maurice
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