Le laboratoire en Sciences de l’information et de la Communication (Larsicom) a tenu une conférence, vendredi 11 octobre 2024, autour du thème : ‘’Le journalisme face à l’intelligence artificielle : entre méfiance et révérence’’. Le rendez-vous a eu lieu au Centre Wallonie Bruxelles, à la Gombe.
Au cours de cette conférence, Patient Ligodi, journaliste et patron de Actualité.cd, a centré son intervention sur l’évolution technologique qui a changé la manière de concevoir le journalisme.
«La technologie vient faciliter beaucoup de choses aujourd’hui dans notre métier. En journalisme, l’intelligence artificielle remplit plusieurs tâches, qui ont amoindri le travail humain. L’intelligence artificielle n’est pas une menace pour la profession journalistique et les systèmes ne remplaceront pas l’être humain, car il travaille sur le corpus qui existe déjà. Si vous n’êtes pas habitués à la culture du modèle de l’intelligence artificielle, vous allez tomber dans la fausseté», a expliqué cet homme des médias.
Pour lui, l’intelligence artificielle dans le journalisme présente à la fois des avantages et de des risques. Il estime qu’il est essentiel de trouver un équilibre entre l’efficacité et l’accessibilité de l’information.
Pour sa part, Serge Ndjibu, rapporteur adjoint du CSAC, a expliqué les avantages de l’intelligence artificielle. « Aujourd’hui, le journaliste recourt à l’intelligence artificielle dans la production des articles, des web vidéos et dans d’autres secteurs comme la transcription ainsi de suite… L’intelligence artificielle permet une production efficace dans la production et dans la productivité mais le recours à l’intelligence artificielle a des inconvénients lorsque ce recours n’est pas pris du bon sens de l’éthique et du respect des textes légaux et réglementaires», a t-il dit, ajoutant que l’intelligence permet aux professionnels des médias d’accéder à d’importantes données.
D’après lui, l’intelligence artificielle est capable de permettre à un journaliste de faire les choses avec assiduité dans ce secteur, et que grâce à elle, la cartographie d’un média peut être automatisée. ‘’Il y a plusieurs choses qu’on peut évoquer qui ne viennent pas bouleverser, mais démocratiser le travail du journalisme’’, a enrichi Serge Ndjibu.
Pour Melshor Essomassor, expert en marketing et technicien, l’intelligence artificielle a toujours besoin de l’intelligence humaine pour essayer d’arranger les choses de façon à ne pas se livrer au désordre de l’information avec ses corollaires qui sont la désinformation, ainsi que la mal information.
Michel Okaso
All Stories
Ce moment reste inoubliable. Samedi dernier, en effet, M. Bruno Tshibangu, Directeur Général a.i de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, a procédé à la remise des prix aux représentants congolais qui ont réussi une participation remarquable, tout dernièrement, à Paris, au prestigieux concours de l’innovation technologique FrancoTech, organisé en marge du 19ème Sommet de la Francophonie. Dans cette délégation, deux startups ont été, lors de l’évènement, proclamées lauréates pour leurs projets innovants notamment, en matière de la transition écologique et de la sécurité alimentaire, qui ont retenu l’attention des experts.
Le Professeur Bruno Tshibangu, après leur retour à Kinshasa, a tenu à les encourager à aller de l’avant, chacun sur son front, pour arriver à contribuer, de façon effective, dans les tout prochains jours, au développement de la RD. Congo. Dans son intervention, il a souligné, vivement, l’engagement de l’Anapi à rester sur leurs traces pour leur permettre de forger un avenir plus solide et plein d’espoir. Par la même occasion, le Professeur Bruno Tshibangu a rendu hommage, de manière appuyée, au Président Félix Tshisekedi qui, conformément à sa vision pour le pays, n’a cessé de déployer ses énergies pour booster une classe moyenne de qualité. Les startups congolaises plébiscitées lors du Salon de l’innovation FrancoTech, à Paris, en France, ont été retenues au terme d’un processus de sélection rigoureux et transparent organisé par l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (Anapi).
La vision de Félix Tshisekdi en marche à l’Anapi
‘’C’est un réel plaisir, pour nous, ce samedi 12 octobre 2024, où nous nous réunissons, une fois de plus, dans ce beau cadre de la salle de la Démocratie de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, à l’occasion de la remise des prix à nos startups congolaises ayant remporté le prestigieux prix au Salon de l’innovation FrancoTech qui s’est tenu en marge du 19ème Sommet de la Francophonie, à Paris, Capitale de la République française, du 3 au 4 octobre 2024… C’est, en effet, une matérialisation de la vision portée au plus haut niveau par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui je rends l’expression de mes hommages les plus déférents’’, a-t-il explicité, lors de son intervention.
Sélection rigoureuse
‘’En perspective du salon de l’innovation technologique FrancoTech, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements avait organisé un appel à candidature à l’attention des startups congolaises afin de représenter valablement notre pays audit salon. Après une sélection rigoureuse et objective, dix seulement d’entre elles ont été sélectionnées pour concourir avec les autres startups des pays francophones au monde… Il est de notre devoir de les honorer, les soutenir et les encourager pour cette distinction qui a le mérite de placer la République démocratique du Congo au Sommet de la Francophonie pour ce qui concerne les innovations et de valoriser davantage son rang, celui d’être le plus grand pays francophone du monde’’, a jouté le DG Bruno Tshibangu.
Les startups devant leurs responsabilités
‘’Chers lauréats, la présente cérémonie que l’Agence nationale pour la promotion des Investissements organise à votre honneur revêt un double caractère. Elle est premièrement honorifique, car vous vous êtes distingués et avez porté haut l’étendard de plus de 100 millions de congolais sur la scène internationale, montrant ainsi au monde que le Congo est un cas particulier, renfermant des compétences de tout genre… Ensuite, elle est symbolique, car nous voulons vous encourager. Non seulement vous ici présents, qui avez participé au salon d’innovation FrancoTech, mais aussi tous ces milliers des startups congolais à travers le territoire national persévérer et continuer davantage l’amélioration et la poursuite des atteintes des résultats. Et ce, en dépit des contraintes, découragements et vicissitudes auxquels elles peuvent faire face’’, a martelé le DG ai de l’Anapi.
Voici une innovation de haut niveau
Durant la manifestation, l’un des lauréats a donné un peu plus de lumière sur son innovation présentée au salon de l’innovation de Paris. Elle porte sur la mise au point d’une couveuse dotée des dispositifs de haute technologie pour révolutionner la petite enfance.
‘’La couveuse kobika na ndaku est une couveuse connectée avec panneau solaire qui permet l’autonomisation. Notre couveuse a une particularité de résister aux variations énergétiques et elle fonctionne sur un courant local. Il y a d’autres fonctionnalités d’intelligence artificielle de contrôle à distance et de surveillance que nous avons intégrées à l’intérieur de notre couveuse. Notre prototype s’appelle Batela bana. Ceci permet de prendre soin des nouveau-nés et d’assurer le meilleur suivi des femmes enceintes… Sur notre plateforme, nous avons plus de 2500 personnes suivies en temps réel’’, a indiqué, brièvement, le responsable du projet Kobika na ndaku.
La Pros.
Réunissant les membres du Gouvernement, vendredi 11 octobre 2024, lors de la 17ème réunion du Conseil des Ministres, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a chargé le Gouvernement de la République à procéder, sine qua none, à l’évaluation et la mise en œuvre complète des mesures d’assouplissement quant au retrait graduel de l’état de siège, instaurant le pouvoir militaire dans les provinces en Ituri et du Nord-Kivu. Au terme de ce point, il est décidé qu’un rapport d’exécution de la présente instruction est à produire dans les trente (30) jours, afin que soient prises des décisions idoines concernant cette partie de la République qui nous est chère. «Ce dispositif transitoire, a-t-il insisté, devait consister au rétablissement de l’autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui étaient déjà sécurisées et sous contrôle des Forces armées de la République Démocratique du Congo. Ceci entrainait la levée des restrictions constitutionnelles des citoyens notamment, la libre circulation des personnes et de leurs biens en mettant fin au couvre-feu, la liberté de manifestations pacifiques et de réunions. De ce fait, le Président de la République a invité la Première Ministre à engager à nouveau le Gouvernement dans l’évaluation et la mise en œuvre complète des mesures d’assouplissement édictées et par conséquent, assurer la scolarité aisée des enfants et créer un environnement favorable au développement économique et à l’entrepreneuriat, en mettant en exergue les mesures d’assouplissement fiscales déjà prises consécutivement à l’option levée lors de la septième réunion du Conseil des Ministres du 26 juillet 2024, de soutenir les entreprises opérant dans les provinces sous état de siège», lit-on dans le compte-rendu dont voici l’intégralité.
COMPTE RENDU DE LA DIX-SEPTIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
(Vendredi 11 octobre 2024)
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHIESEKEDI TSHILOMBO, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la dix-septième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 11 octobre 2024. Cinq (05) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
⦁ Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
⦁ Points d’information ;
⦁ Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ;
⦁ Examen et adoption de dossiers.
⦁ Examen et adoption de textes.
⦁ COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat, a porté sur trois (03) points, à savoir :
⦁ De la nécessité d’assurer la sécurité de navigation fluviale et lacustre
Le Président de la République est préoccupé par des cas de naufrage qui sont couramment enregistrés durant les trois dernières années sur le fleuve Congo et ses affluents voire sur certains lacs du pays. Le dernier cas est celui du chavirement, le jeudi 03 octobre 2024 d’une embarcation qui a causé la mort et la disparition de nos compatriotes dans le Lac Kivu.
A ce sujet, il a tenu à réitérer toute sa compassion aux familles éprouvées et à prêter son oreille attentive à cette douleur qu’elles ressentent. Le Gouvernement a été invité, sous le leadership de la Première Ministre, à ne ménager aucun effort et surtout à accompagner les familles qui traversent ce terrible drame.
Subsidiairement à ses instructions données à la suite de ce drame, répercutées par la Première Ministre lors de la précédente réunion du Conseil des Ministres, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a été chargé de prendre des initiatives en vue du renforcement des capacités de tous les Services étatiques notamment le Commissariat fluvial, ainsi que les services en charge des patrouilles fluviales qui interviennent dans la sécurité de navigation fluviale et lacustre.
Outre l’initiative déjà prise par le Gouvernement pour la prise en charge des rescapés du naufrage pré rappelé, la Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité a été chargée d’encadrer toutes les interventions humanitaires faites en faveur des victimes et ce, en sauvegardant leur dignité. Il sied par ailleurs de mener un contrôle rigoureux afin d’établir les responsabilités à tous les niveaux et que les mesures idoines soient prises. Le Président de la République a encore rappelé son instruction sur la lutte contre les ports clandestins qui sont aussi un vecteur de ce genre de fléau que nous connaissons sur ces voies tant lacustres que fluviales.
Il a insisté sur les mécanismes de supervision efficaces de toutes les étapes de construction des embarcations et baleinières mais aussi de suivi technique régulier par les Experts qualifiés et bien formés du Ministère des Transports. Un rapport est attendu à la prochaine réunion du Conseil des Ministres.
⦁ De la nécessité de parachever l’exécution des recommandations de la Table-Ronde sur l’état de siège proclamé en Ituri et au Nord-Kivu
Le Président de la République a rappelé le chemin parcouru depuis l’instauration de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu. Il a aussi rappelé son message à la nation du 12 octobre 2023 où il s’était prononcé sur l’avenir de l’état de siège en optant pour la mise en œuvre d’un dispositif transitoire graduel au terme duquel ce régime exceptionnel devrait connaitre sa fin.
Ce dispositif transitoire, a-t-il insisté, devait consister au rétablissement de l’autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui étaient déjà sécurisées et sous contrôle des Forces armées de la République Démocratique du Congo. Ceci entrainait la levée des restrictions constitutionnelles des citoyens, notamment la libre circulation des personnes et de leurs biens en mettant fin au couvre-feu, la liberté de manifestations pacifiques et de réunions.
De ce fait, le Président de la République a invité la Première Ministre à engager à nouveau le Gouvernement dans l’évaluation et la mise en œuvre complète des mesures d’assouplissement édictées et par conséquent, assurer la scolarité aisée des enfants et créer un environnement favorable au développement économique et à l’entrepreneuriat, en mettant en exergue les mesures d’assouplissement fiscales déjà prises consécutivement à l’option levée lors de la septième réunion du Conseil des Ministres du 26 juillet 2024, de soutenir les entreprises opérant dans les provinces sous état de siège.
Un rapport d’exécution de la présente instruction est à produire dans les trente (30) jours, afin que soient prises des décisions idoines concernant cette partie de la République qui nous est chère.
⦁ De la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, de la visite en Hongrie et de la participation au XIXème Sommet de la Francophonie
Dans un premier temps, le Président de la République est revenu sur sa participation, du 19 au 26 septembre 2024, à la 79ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New-York aux Etats-Unis d’Amérique sous le thème : « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour faire progresser la paix, le développement durable et la dignité humaine pour les générations futures ». Les rencontres bilatérales qu’il a eues, en marge de la Session, ont ouvert des perspectives de coopération dans divers domaines essentiels tels que l’économie, la technologie et la santé.
Les membres du Gouvernement concernés par ces dossiers ont été instruits à poursuivre les efforts diplomatiques pour accentuer la mobilisation internationale en faveur de la paix dans notre pays, tout en exploitant aussi les opportunités de coopération offertes lors des rencontres bilatérales. Le Gouvernement a été ainsi engagé à s’y appliquer sous encadrement de la Première Ministre.
Abordant le chapitre de sa visite officielle effectuée, du 29 septembre au 1er octobre 2024, en République de Hongrie, à l’invitation de son Homologue Son Excellence Monsieur TAMÀS SULYOK, le Président de la République a salué le développement des relations bilatérales entre notre pays. Compte tenu de l’expérience de la République de la Hongrie en la matière et de la volonté politique manifestée au plus haut niveau, le Président de la République a engagé les membres du Gouvernement qui l’ont accompagné à prendre, sous la coordination de la Première Ministre, des initiatives concrètes pour capitaliser au mieux les opportunités offertes par le Gouvernement Hongrois, dont celle d’ouvrir une Mission diplomatique de la RDC à Budapest. Le rapport y relatif est attendu dans les trois (03) mois.
Par ailleurs, le Président de la République a évoqué sa participation au 19ème Sommet de la Francophonie organisé en France du 4 au 5 octobre 2024. Ce sommet était axé sous le thème : « créer, innover et entreprendre en français ». En outre, il s’est appesanti sur le tête-à-tête qu’il a eu, en marge du Sommet avec le Président de la République française sur quelques questions importantes, notamment celles concernant l’Est de notre pays et celles qui concernent aussi la coopération entre la République Démocratique du Congo et la France.
Intervention de la Première Ministre :
Dans la suite de la communication du Président de la République, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement a tenu, au nom du Gouvernement, à saluer, une nouvelle fois, le dynamisme de notre diplomatie, tel qu’impulsé par le Président de la République, Chef de l’Etat permettant à notre pays de siéger aujourd’hui au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour les deux ans à venir, soit de 2025 à 2027.
Rappelant notre propre responsabilité, en matière des droits de l’homme, à cet effet, elle a attiré l’attention des Ministères concernés, notamment ceux de la Justice et celui des Droits Humains, sur la nécessité d’accompagner avec responsabilité notre mandat au sein du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies.
La Première Ministre a terminé son intervention en faisant la restitution au Conseil de sa participation à la Conférence internationale sur le développement durable, qui s’est déroulée à Hambourg, en Allemagne, les 07 et 08 octobre 2024 où elle a représenté le Président de la République, Chef de l’Etat. En marge de la conférence, elle a eu des échanges bilatéraux constructifs notamment avec le Chancelier Allemand OLAF Scholz, la Ministre fédérale allemande de la Coopération économique et du développement SVENJA SCHULZ, la Directrice générale du Fonds Monétaire International KRISTALINA GEORGIEVA et l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement ACHIM STEINER.
⦁ POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national. L’état d’esprit de la population a été marqué par :
- La satisfaction populaire consécutive à l’élection de la République Démocratique du Congo comme membre du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies pour un mandat de trois ans ; - Les émotions et réactions en sens divers pendant les obsèques des victimes du naufrage du Bateau MV Merdi, le 09 octobre 2024 à Goma ;
- La satisfaction de la population à la suite de la baisse des prix des produits pétroliers à la pompe et leur impact sur le pouvoir d’achat. Dans un deuxième volet de son rapport, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières s’est focalisé sur la problématique de la gestion des éleveurs étrangers dits « Mbororo » sur le territoire national principalement dans les provinces de Bas et Haut-Uélé, à la recherche de l'espace vital, suite aux effets du changement climatique dans la partie Nord de l'Afrique.
Cette question, a-t-il précisé, requiert du Gouvernement la levée d’options conséquentes sur cette question préoccupante. Les Ministères en charge de l’Intérieur, de l'Agriculture, de l'Environnement ainsi que celui de la Pêche et l'Elevage œuvrent à analyser les aspects de la question pour, dans un premier temps, définir un cadre et mettre en place une Commission d'identification, en associant les services de sécurité.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a présenté la situation opérationnelle et sécuritaire, particulièrement dans la partie Est du pays. Il a fait savoir que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo sont restées en alerte pour faire face à toute posture de l’agresseur de notre pays dans le Nord-Kivu, aux activités des groupes armés actifs dans quelques zones des provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu ainsi qu’à la menace des éleveurs transhumants Mbororo d’origine centrafricaine, tchadienne et soudanaise dans les provinces du Bas et du Haut-Uélé.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Evolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services
La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, intervenant en tant qu’invitée, a informé le Conseil de développements de la conjoncture économique à l'échelle nationale et les perspectives. En effet, la croissance économique devrait demeurer résiliente. Il est attendu un taux de croissance de 5,3 % pour l'année 2024, tiré notamment par le secteur extractif. Sur le marché des biens et services, le taux d'inflation hebdomadaire s'est établi à 0,11 % contre 0,10% la semaine précédente.
En cumul annuel, il s'est situé à 9,99 % contre 18,23 % à la même période en 2023. Les taux de change sont restés globalement stables. Ils se sont établis à 2.851,68 CDF et 2.866,91 CDF le dollar américain, respectivement à l'indicatif et au parallèle, soit des dépréciations hebdomadaires de 0,2 % et 0,1 %. Evoquant les facteurs explicatifs de l'évolution de la conjoncture intérieure, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a précisé que cette dernière est soutenue par la mise en œuvre des politiques conjoncturelles restrictives, sur fond d'une bonne coordination.
L’implémentation de réformes visant à soutenir la productivité et à favoriser une croissance solide, durable et inclusive va se poursuivre sans relâche. Il sera question de faire face aux risques pesant sur l’économie internationale notamment l’intensification des tensions géopolitiques au Proche et Moyen Orient ainsi que la persistance de la guerre en Ukraine qui pourraient perturber les chaînes d'approvisionnement et exacerber les pressions inflationnistes.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.4. Situation épidémiologique en République Démocratique du Congo
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a passé en revue la situation épidémiologique en République Démocratique du Congo et fait le point des actions de riposte en cours. A propos du Mpox, il est revenu sur la campagne vaccinale qui a bien débuté le 05 octobre 2024 au Nord-Kivu et le 06 octobre 2024 au Sud-Kivu, la poursuite du lancement dans les neuf (09) provinces restantes, les préparatifs de la vaccination contre le MPox à Kinshasa.
S’agissant du Choléra, toutes les actions menées dans le cadre du plan de riposte se poursuivent. C’est le cas d’évoquer la prise en charge gratuite des cas dans les centres de traitement, l’investigation de cas et le prélèvement des échantillons dans les zones de santé touchées. Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a terminé sa présentation par informer le Conseil de l’introduction, à partir du 4ème trimestre de l'année en cours, du Vaccin Antipaludéen dans notre pays, conformément à la stratégie technique mondiale d'élimination du paludisme d’ici 2030.
Ce vaccin R21-Matrix-M sera administré aux enfants de 6 à 24 mois à partir du 29 octobre 2024 dans le Kongo Central, province pilote, avant de s’étendre dans d’autres provinces par aire géographique.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.5. Lancement officiel de la campagne agricole 2024
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire a informé le Conseil du lancement officiel de la campagne agricole 2024 à travers le pays pour relancer principales filières agricoles. Prenant 30 jours, soit du 15 octobre au 15 novembre 2024, cette campagne agricole se déroulera à travers des caravanes de sensibilisation qui seront organisées sur toute l'étendue de la République afin d'expliquer le programme de relance des filières agricoles visant l'amélioration de la productivité des exploitations agricoles et partant, de la production agricole nationale.
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et Sécurité Alimentaire a sollicité l’accompagnement du Gouvernement pour la réussite de cette action, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme du Gouvernement inspiré des six (06) engagements du Président de la République.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.6. Soumission du Serment du Citoyen
Faisant suite à l’approbation de son dossier lors de la réunion du Conseil des Ministres du 23 août 2024, la Ministre d’Etat, Ministre de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté a présenté au Conseil la formulation retenue par la Commission socioculturelle du Gouvernement pour le Serment du Citoyen. Elle a soutenu que ce serment est une courte phrase symbolique ou un credo simple à mémoriser qui, à l’image d’une prière quotidienne, a pour objectif de pénétrer le subconscient de ceux qui la récitent de manière régulière et répétée.
Il vise à inculquer : (i) l’amour de la patrie, (ii) le respect du bien commun, et (iii) la promotion de l’unité dans la diversité, dans le but de renfoncer le patriotisme, élément fondamental à la construction d’une Nation.
Ce Serment du citoyen repose sur l’idée qu’une éducation patriotique des jeunes générations constitue un socle essentiel pour bâtir une Nation forte et unie. Il met l’accent sur l’engagement positif et constructif du citoyen envers la cohésion nationale.
Rappelant l’engagement du Chef de l’Etat à investir dans le capital humain, en particulier à travers l’initiative de la nouvelle citoyenneté, la Ministre d’Etat, Ministre de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté a souligné que ce programme s’adresse à toutes les couches de la population interagissant dans l’espace public, depuis les jeunes enfants en maternelle jusqu’aux adultes. Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.7. Annulation des contrats de concession emphytéotique et d’occupation provisoire illégaux
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières a informé le Conseil de la décision portant annulation des contrats de concession emphytéotique et d’occupation provisoire qu’elle a prise à l’égard de la Société CAP- Congo dans les provinces de la Tshopo et du Kwilu. En effet, a-t-elle expliqué, ces contrats ont été établis en violation flagrante des dispositions pertinentes de la loi no73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime immobilier et régime des sûretés telle que modifiée et complétée par la Loi 80-008 du 18 juillet 1980, particulièrement les articles 181 et 183 ; et des attributions dévolues aux Institutions de la République.
Il était dès lors urgent de procéder à l’annulation desdits contrats afin de se conformer à la légalité, de faire recours aux Institutions chargées d’intervenir dans la signature des contrats de concession et de prévenir les conflits fonciers tout en préservant la paix et la sécurité des populations vivant dans les provinces du Kwilu et de la Tshopo.
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières a également sollicité et obtenu la mise en place d’une Commission interministérielle (Affaires Foncières et Intérieur) aux fins, d’une part, de descendre sur place pour un audit foncier et sécuritaire ; et d’autre part, recevoir l’investisseur, le ramener à la légalité et lui accorder une concession dont la superficie dépendra de ses capacités techniques et financières de mise en valeur.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.8. Mise en place d’un système de certification des réserves minières
Le Ministre des Mines a, pour sa part, informé le Conseil de la nécessité de mettre en place un système de certification des réserves minières de notre pays. Il a indiqué que les meilleures pratiques de certification des réserves minières consistent en un ensemble de normes et de méthodologies utilisées pour évaluer, répertorier et certifier les ressources minérales selon des standards reconnus internationalement.
Ces pratiques garantissent la transparence, la précision et la crédibilité des informations relatives aux réserves minières. Pour ce faire, il y a des étapes essentielles à suivre en vue d’aboutir à la certification, notamment : les études géologiques et techniques ; l’estimation des ressources ; la classification des réserves ; et, l’audit indépendant. Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.9. Deux notes d’information relevant du secteur des Hydrocarbures
Le Ministre des Hydrocarbures a présenté au Conseil deux notes d’information relatives à :
⦁ la clôture de la procédure d’appels d’offres sur les 27 blocs pétroliers et trois (03) blocs gaziers du Lac Kivu ;
⦁ l’état du dossier Zone d’Intérêt Commun (ZIC) entre la République d’Angola et la République Démocratique du Congo.
Concernant la première note d’information, il a évoqué la nécessité de clôturer ladite procédure d’appels d’offres en considérant le fait que l'évaluation du processus en cours depuis plus de 26 mois a été caractérisée par plusieurs reports des dates de dépôt et des dépouillements des candidatures pour une procédure qui ne peut dépasser dix-huit (18) mois.
L’arrêt de cette procédure et l’impératif d’en relancer une nouvelle ont l’avantage de permettre au Gouvernement de rebondir en évitant les difficultés majeures relevées au regard (a) des préalables à la procédure, (b) du déroulement de la procédure et (c) de l'évaluation des candidatures en phase de présélection.
De ce point de vue, il a égrené les actions urgentes à mener parmi lesquelles :
- la signature d'un Décret établissant les étapes de la procédure d'appels d'offres restreints pour l'attribution des droits d'hydrocarbures et les délais y relatifs ;
- le Redimensionnement des blocs arpentant les aires protégées, afin de tenir compte des contraintes écologiques, en concertation avec le Ministère de l'Environnement et Développement Durable ; - l’acquisition de nouvelles données techniques pétrolières par des levés géophysiques, notamment la sismique 3D, d'abord sur des blocs à forte potentialité, en vue de construire une Banque de Données Pétrolières Nationale hautement sécurisée, condition sine qua none pour assurer la promotion des blocs pétroliers.
Quant à la deuxième note d’information, le Ministre des Hydrocarbures a d’abord sollicité du Gouvernement de la République l’examen urgent de l'Accord de Gouvernance et de Gestion de la Zone d’Intérêt Commun (ZIC) et son Avenant n°1, signé le 03 octobre 2024, par la Commission des Lois du Gouvernement, préalablement à sa ratification diligente par le Parlement, afin de permettre la mise en œuvre effective de la ZIC.
Il a également rassuré de la poursuite des réunions techniques stratégiques au sein de l'Entité Concessionnaire afin d'accélérer la finalisation des Commissions et Comités évoqués dans le cadre de la mise en œuvre effective de l'Accord de Gouvernance et de Gestion de la ZIC, mais également entre le Concessionnaire et l'Opérateur afin de préparer la première réunion du Comité d'Opération qui validera le programme minimum des travaux et votera le budget y afférent. Le Conseil a pris acte de ces deux notes d’information.
II.10. Proposition de solutions sur la problématique de la montée spectaculaire des eaux du Lac Tanganyika Le Ministre de Pêche et Elevage a fait le rapport de la tenue de la troisième session extraordinaire de la conférence des Ministres de l'Autorité du Lac Tanganyika tenue du 01 au 04 octobre 2024 à Dar-es-Salaam sur la problématique de la montée spectaculaire des eaux du Lac Tanganyika. Ces assises ont permis d’examiner la problématique de la montée spectaculaire des eaux de ce Lac occasionnant plusieurs dégâts ces cinq dernières années. A l’issue de ces travaux, quelques résolutions ont été prises :
⦁ le dragage, tous les 3 (trois) mois, de la rivière Lukuga en tant que seul exutoire du Lac Tanganyika ;
⦁ la construction, sur la rivière Lukuga, d'un barrage de régulation des eaux du Lac Tanganyika et ce, après une étude de faisabilité ;
⦁ la création d'un Fonds pour la réparation des dommages consécutifs à la montée des eaux du Lac Tanganyika ; la mobilisation de tous les partenaires et de la Communauté Internationale autour du phénomène de la montée des eaux du Lac Tanganyika.
Profitant de ces assises, la République Démocratique du Congo a fermement condamné les arrestations des pêcheurs Congolais par la marine tanzanienne dans les eaux du Lac Tanganyika pendant la période de la montée spectaculaire de ses eaux et ce, sous le prétexte de l'absence des limites liquides. Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
⦁ APPROBATIONS D’UN RELEVE DES DECISIONS
Les membres du Conseil ont approuvé un relevé de décisions prises lors de la 16ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 04 octobre 2024.
⦁ EXAMEN ET ADOPTION D’UN DOSSIER
Stratégie Nationale de promotion et la commémoration de la journée nationale de la Masculinité positive
La Ministre du Genre, Famille et Enfant a présenté au Conseil, conformément aux enrichissements de la Commission interministérielle habilitée, le dossier relatif à l’adoption de la stratégie nationale de promotion et la commémoration de la Journée nationale de la Masculinité positive. Cette stratégie étant l’une des priorités du Gouvernement telle que définie dans la lettre de mission du Ministère Genre, Famille et Enfant, vise à promouvoir les droits de la Femme, lutter contre la Violence Faite à la Femme et à la Fille et promouvoir l’équité et l’égalité de sexes.
Ce qui matérialise la volonté politique du Chef de l'Etat, Président de la République, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Champion de la Masculinité Positive. 13 Dans le même élan, il est prévu que la journée nationale de la Masculinité Positive, non chômée et payée, soit commémorée en République Démocratique du Congo le 31 mars de chaque année. Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté.
V. EXAMEN ET ADOPTION DE CINQ (05) TEXTES
V.1. Projet de Loi de ratification
Le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a présenté au Conseil, pour examen et adoption, les grandes lignes du Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi n°24/002 du 22 janvier 2024 portant autorisation de la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la prévention de la lutte contre le terrorisme. Il s’est agi d’une formalité requise pour se conformer aux dispositions des articles 129, alinéa 2 de la Constitution, et 4 de la Loi n°23/063 du 19 décembre 2023 portant habilitation du Gouvernement.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Loi.
V.2. Projet de Décret relevant du secteur des Affaires Foncières
La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières a soumis au Conseil le projet de Décret portant mesures conservatoires relevant du secteur foncier dans les territoires sous état de siège et zones occupées par la coalition RDF/M23 et autres forces négatives.
Elle a expliqué la portée de chacune de ces mesures conservatoires tout en précisant qu’elles seront prises dans le but principal de sauvegarder l'intégrité du territoire national, d'affirmer les attributs exclusifs de l'Etat en matière de propriété foncière et protéger le patrimoine foncier et immobilier de l'Etat, des particuliers et communautés locales déplacées à la suite de l'insécurité créée par différentes forces négatives œuvrant dans ces espaces.
Les mesures conservatoires contenues dans le Décret à signer par la Première Ministre prendront fin au retour de la paix et de l'administration régulière dépendant du Gouvernement Central. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Décret.
V.3. Projets de Loi de ratification (03 textes)
Le Ministre des Finances a soumis au Conseil, pour examen et adoption, trois (03) textes suivant :
- Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi n°24/014 du 08 juillet 2024 autorisant la ratification des Accords de prêt conclus le 25 mars entre le Gouvernement et le Fonds Africain de Développement (FAD), ainsi que le Fonds d’Appui à la Transition (FAT) au titre du Projet d’Appui à la Gouvernance et au Développement des Compétences en soutien au Programme de Transformation de l’Agriculture (PAGDC-PTA) ;
- Projet de Loi portant ratification de l’Ordonnance-Loi autorisant la ratification de la Convention de crédit conclue le 24 novembre 2023, entre la République Démocratique du Congo et GEMCORP CAPITAL MANAGEMENT ;
- Projet de Loi autorisant la ratification de deux Accords de prêt du 28 septembre 2024 conclus entre la République Démocratique du Congo et la Banque Africaine de Développement (BAD) au titre du financement du Projet d’Appui au Développement des chaines de valeur en soutien au Programme de Transformation de l’Agriculture (PADCV-PTA) d’un montant global de 197 millions d’unités de comptes.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté l’ensemble de ces textes. Commencée à 14h45’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 19h51’.
Pour le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement en mission,
Augustin KIBASSA MALIBA LUBALALA
Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication
Après une réunion de prise de contact avec le Comité de direction élargie et plusieurs services du Sénat, qui a eu lieu ce vendredi 11 octobre 2024 au bureau du Président, tous les membres du Bureau définitif ont eu une séance de prise de contact avec le personnel des services administratifs du Sénat. Cette première rencontre avec le personnel des services administratifs du Sénat rentre dans le cadre d'améliorer le travail et de permettre une franche collaboration entre le nouveau bureau de la 4ème Législature de la 3ème République, a martelé le Secrétaire Général du Sénat dans son mot introductif.
Les défis qui rongent les services administratifs ont été évoqués au cours de cet échange, notamment le déficit des locaux qui est l'un des problèmes majeurs. D'où le souhait de doter le Sénat de son propre immeuble. Mettant à profit cette rencontre, un tour d'horizon de tous les paramètres qui militent au bon fonctionnement des services administratifs du Sénat ont été passés au peigne fin.
Au nom du Bureau, l'Honorable Président Sama Lukonde, après avoir prêté une oreille attentive à toutes les doléances, a promis de faire d'abord le nécessaire pour permettre une bonne collaboration étant donné que l'administration est l'épine dorsale d'une institution. « En tant que Président du Sénat de cette 4ème législature de la 3ème République, il est de son devoir de vouloir moderniser cette institution pour perpétuer la mémoire aux générations futures », a-t-il dit.
Après échanges et débats, l'heure est venue à la remise des clés des bus offerts au personnel des services administratifs du Sénat. Ce charroi va permettre une mobilité adéquate et confortable du personnel.
Pour conclure cette activité en beauté, le Président de la Chambre Haute, l'honorable Sama Lukonde, a effectué le tour de plus au moins 18 bureaux que composent le Sénat, département par département, en passant par la salle des séances plénières, de l'enregistrement et des bureaux d'études de la Division des finances. Le Speaker du Sénat s'est fait une idée précise de l'état des lieux pouvant l'aider à valoriser cette grande institution de la République.
« Le Bureau du Sénat a tenu a rencontré l'administration du Sénat. Nous avons débuté la journée avec une réunion avec le Secrétaire général mais aussi avec les chefs de divisions et les conseillers principaux et tous les membres d'administration du Sénat et les responsables. Le but c'était d'abord de marquer la reconnaissance que nous avons vis-à-vis de ces services qui nous ont accueilli au moment où nous avons été élus. Et qui nous ont accompagnés dans le processus avec le Bureau provisoire jusqu'à ce que nous ayons l'élection du Bureau définitif et marquer un point de collaboration. Dans le cadre de cette collaboration, il était vraiment important que nous puissions nous imprégner de leurs conditions de travail. Nous avons par la suite effectué les visites des locaux pour voir justement tous les membres d'administration et recueillir d'eux ce que le Bureau peut faire comme engagement, de moderniser le Sénat. Comment est-ce que nous pouvons les accompagner. Ici, ça entre dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui veut placer l'homme au centre de tout. Nous avons terminé notre visite par la visite du charroi. Nous avions trouvé à notre entrée une difficulté, du point de vue de la mobilité de l'administration. Et l'effort a été fait pour avoir un minimum des bus. Le but ici est qu'ils puissent en faire un bon usage, bien sûr sur ce point nous allons remettre les clés au Secrétaire général pour dire : c'est un petit pas qui est fait pour la mobilité de l'administration. Et l'effort doit se poursuivent pour améliorer leur condition de vie », a déclaré en substance le Président du Sénat Sama Lukonde.
La Pros.
La République Démocratique du Congo, en tant que membre actif de la SADC, souhaite, à travers le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), rejoindre le réseau des Institutions de Financement du Développement (IFD) de la SADC et devenir membre effectif du Centre de ressources pour le financement du développement (SADC-DFRC). C'est dans ce cadre que le Directeur Général du FPI, Bertin Mudimu, a effectué une mission à Gaborone, au Botswana, du 7 au 11 octobre 2024. Cette mission de travail vise à finaliser le processus d’adhésion du FPI au réseau des IFD de la SADC et à favoriser des échanges avec d’autres IFD du Botswana déjà membres, dans un souci d’analyse comparative.
Il est important de rappeler que la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) constitue une importante Communauté Économique Régionale. Dans ce contexte, la RDC, en tant que membre actif de l’organisation sous régionale voudrait de plus en plus marquer sa présence au sein de la SADC qui a adopté un Plan de Développement ainsi qu’une Stratégie d’Industrialisation pour promouvoir le développement de la région.
La mobilisation des ressources est essentielle et nécessite une coopération renforcée pour le financement du développement au sein de la SADC.
Dans cette perspective, le SADC-DFRC se positionne comme la plateforme idéale pour favoriser la collaboration entre les Institutions de Financement du Développement.
Actuellement, la RDC dispose de deux IFD : la SOFIDE, qui est membre effectif du SADC-DFRC, et le FPI, qui est encore en statut d'observateur. Dans le cadre de sa nouvelle vision managériale, le FPI souhaite quitter ce statut pour devenir un membre actif au sein de ce réseau, qui compte déjà 41 membres issus de divers pays de la sous-région.
Ainsi, le FPI s'engage à finaliser son processus d'adhésion au réseau des IFD de la SADC, renforçant ainsi les capacités de financement pour le développement de la région.
Le FPI souhaite achever son processus d'adhésion au réseau des Institutions Financières de Développement (IFD) de la SADC
Séjournant à Gaborone, au Botswana, le Directeur Général du FPI (Fonds de Promotion de l'Industrie), accompagné de ses experts en intégration régionale, a participé au processus d'adhésion et d'intégration au SADC-DFRC (Centre de Ressources du Financement du Développement de la Communauté de Développement de l'Afrique australe).
Dans un message adressé à Stuart Kufeni, Président Directeur Général du SADC-DFRC, Bertin Mudimu a déclaré : « Après avoir observé le fonctionnement de ce réseau, le moment est venu pour le FPI de devenir un membre actif. Ce réseau a pour mandat de promouvoir la mobilisation efficace des ressources par le secteur financier, en particulier les Institutions de Financement du Développement (IFD), afin d'investir dans des domaines clés susceptibles de stimuler des activités durables et une croissance inclusive. Cela contribuera à la création d'emplois et à la réduction de la pauvreté, conformément aux objectifs de la SADC. Nous sommes convaincus qu'en intégrant ce réseau, notre institution bénéficiera d'un soutien technique et d'un renforcement des capacités de notre personnel, ainsi que de services de recherche politique, de plaidoyer et de conseil. »
Cette initiative témoigne de l'engagement fort du FPI envers la collaboration régionale et le développement durable.
A quelle date le FPI signera-t-il officiellement le protocole d’engagement de la charte de la SADC-DFRC ?
Après un séjour de 5 jours au Botswana, où se situe le siège de la SADC, le management du FPI a finalisé le processus d'adhésion au réseau des institutions de financement du développement (IFD) de la plateforme sous-régionale. Il a été annoncé que le FPI signera officiellement la charte d'adhésion au SADC-DFRC en tant que membre actif lors du prochain forum des directeurs généraux des IFD de la SADC, ainsi que lors des réunions du Sous-Comité des IFD de la SADC, qui se tiendront en novembre prochain à Mpumalanga, une province d'Afrique du Sud.
Des rencontres B to B avec d'autres institutions de financement du développement (IFD) du Botswana, déjà membres de ce réseau
Lors de son séjour à Gaborone, le Directeur Général du FPI, accompagné de ses experts, a eu plusieurs rencontres avec des institutions de financement du développement du Botswana, membres du réseau SADC-DFRC. Ces échanges avaient pour objectif de partager des expériences et de réaliser des analyses comparatives. La délégation du FPI a ainsi dialogué avec :
⦁ Norsad Capital : Cette société d'investissement, forte de plus de 32 ans d'expérience, collabore avec des entreprises de la sous-région ayant un impact positif sur leur développement. Elle a déjà investi plus de 500 millions de dollars dans plus de 150 entreprises, dans divers secteurs et pays d'Afrique.
⦁ Botswana Investment and Trade Center (BITC): Cette agence intégrée est chargée de promouvoir et d'attirer les investissements, ainsi que de développer et de promouvoir les exportations. Elle joue également un rôle clé dans la gestion de la marque nationale du Botswana, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création de richesse dans le pays.
⦁ Botswana Development Corporation (BDC): Fondée en 1970, avec le gouvernement du Botswana comme unique actionnaire, la BDC a pour mission de favoriser le développement des entreprises industrielles, commerciales et agricoles. En tant que principale agence de développement du pays, elle gère des actifs d'investissement collectifs d'une valeur supérieure à 300 millions de dollars
⦁ Botswana Savings Bank (BSB): Cette banque, propriété de l'État, mobilise l'épargne nationale en acceptant des dépôts et en offrant des prêts à des conditions commerciales. Elle propose également divers services financiers pour répondre aux besoins des citoyens du Botswana. Fondée en 1992, la BSB offre à ses clients des comptes d'épargne, des prêts hypothécaires, des prêts automobiles et d'autres prêts garantis. Ses actifs s'élèvent à environ 100 millions de dollars américains.
⦁ Botswana Housing Corporation (BHC): Établie en 1971, la BHC est une société paraétatique relevant du ministère des Transports et des Travaux publics. Elle est l'unique autorité gouvernementale en matière de logement et est responsable de la construction de projets immobiliers ainsi que de la conception de tous les programmes de logement dans le pays.
⦁ National Development Bank (NDB): Créée en 1963, la NDB Botswana est une institution financière nationale de développement axée sur le financement du secteur agricole et la promotion de la sécurité alimentaire au Botswana. À ce jour, la banque dispose d'actifs totalisant plus de 150 millions de dollars américains.
Les rencontres organisées ont permis au FPI d’atteindre plusieurs objectifs stratégiques, notamment l’élargissement des perspectives, le développement du réseautage, le benchmarking (comparaison des performances), l’innovation collaborative, la résolution de problèmes communs, le partage des ressources et le renforcement de la réputation.
En résumé, ces échanges ont constitué une véritable opportunité d’apprentissage et de collaboration, susceptibles de générer des avantages concurrentiels et de favoriser une amélioration continue, comme l’a souligné le Directeur Général du FPI, Bertin Mudimu.
Elvis Ngwala Musamu
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a présidé ce mardi 8 octobre 2024, dans son cabinet de travail, la réunion de la Troïka politique, avec la participation du vice-ministre du Budget, de la vice-ministre des Finances, du Directeur de cabinet adjoint du Président de la République chargé des questions économiques et financières, du vice-gouverneur de la Banque Centrale du Congo (BCC), ainsi que des représentants d’autres services rattachés au ministère des Finances.
Lors de cette réunion, les autorités ont passé en revue la situation des finances publiques et constaté que le mois de septembre s’est clôturé avec un solde positif, les recettes ayant dépassé les dépenses. C’est ce qu’a rapporté Félicien Mulenda, Coordonnateur du Comité technique de suivi et d’évaluation des réformes (CTR).
Les participants à la réunion de la Troïka ont également examiné la « soutenabilité budgétaire de la paie » des agents et fonctionnaires de l’État, afin de veiller à ce que l’enveloppe salariale ne dépasse pas 35% des recettes, sans perturber les dépenses liées à l’investissement.
« Il y a eu plusieurs négociations entre le gouvernement et les syndicats, ce qui a entraîné une augmentation de l’enveloppe de la paie. Les autorités de la Troïka politique ont analysé la soutenabilité budgétaire. Selon les normes internationalement admises, l’enveloppe salariale ne doit pas dépasser 35% des recettes totales. Avec les augmentations récentes, il est crucial de ne pas dépasser ce seuil et d’éviter que l’enveloppe salariale n’absorbe 50% ou plus des recettes. Sinon, il ne restera pas suffisamment de ressources pour l’investissement, essentiel à la croissance économique. L’investissement public constitue une part importante de l’ensemble des investissements », a expliqué le Coordonnateur du CTR.
Il a par ailleurs indiqué que la Troïka a décidé de reporter la révision des instruments de politique monétaire pour observer l’évolution de la stabilité instaurée depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement Suminwa.
« Nous avons constaté que la stabilité persiste, tant au niveau de l’inflation que du marché de change. Cependant, cette stabilité est encore récente, et nous n’en sommes qu’au troisième mois. Il est donc nécessaire d’observer son évolution jusqu’à la fin de l’année avant d’envisager une révision des instruments de politique monétaire », a précisé Félicien Mulenda, avant de mentionner l’appui budgétaire attendu de la Banque mondiale.
Cet appui, évalué à 1 milliard de dollars, sera décaissé en deux tranches, dont la première, d’un montant de 500 millions de dollars, est attendue d’ici fin décembre. « Les autorités ont passé en revue les points restants à régler pour permettre le décaissement de cet appui budgétaire », a-t-il confié.
La participation de la RDC aux prochaines Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues à partir du 21 octobre prochain à Washington, a également été abordée lors de la Troïka de ce mardi. Le gouvernement congolais a entamé les préparatifs de cette participation en examinant les questionnaires envoyés par le FMI.
« Les services concernés ont été chargés de préparer des réponses adéquates, qui seront harmonisées lors de la prochaine réunion de la Troïka, mardi prochain », a ajouté Félicien Mulenda.
Soulignons que la délégation congolaise aux Assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods sera conduite par le ministre d’État au Budget, Aimé Boji Sangara, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et la gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Malangu Kabedi Mbuyi.
La Pros.
Dans la soirée du mardi dernier, une importante séance de travail s'est tenue au Ministère des Finances, sous la direction du Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, en présence du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, afin de finaliser les préparatifs pour la relance des travaux de réhabilitation des artères de Kinshasa.
Cette réunion a permis d'harmoniser les vues entre les différentes parties prenantes, notamment sur l’implémentation des projets « 3 communes » et « 5 artères », visant à réhabiliter un total de 49 km de route dans diverses municipalités de la capitale.
Le Gouverneur Daniel Bumba a salué l'initiative du gouvernement central, en particulier le rôle du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui « s’implique totalement dans le rayonnement de cette ville », ainsi que la vision de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, qui a impulsé une dynamique résolue pour améliorer la voirie urbaine de Kinshasa. Il a également souligné que ces travaux visent à résoudre non seulement le problème des embouteillages, mais aussi plusieurs autres défis liés à la productivité et au développement de la capitale.
Cette séance de travail tardive a réuni autour du Ministre des Finances et du gouverneur de Kinshasa, le Directeur général de l’Office des Voiries et Drainage (OVD), les experts des Infrastructures et Travaux Publics (ITP), des représentants du Ministère des Finances, des experts techniques, ainsi que les représentants des entreprises prestataires.
La réunion a permis de faire le point sur l’état d’avancement de différents projets, d’évaluer les progrès physiques réalisés sur le terrain et de discuter de la reprise imminente des travaux cette semaine. Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a insisté sur l’importance de la coordination entre toutes les parties prenantes, notamment entre la Ville de Kinshasa, l’OVD, et le Ministère des Infrastructures, pour garantir l’achèvement des projets dans les délais impartis.
Un chronogramme des travaux actualisé a été présenté lors de la réunion, et il a été convenu que dans un délai de 72 heures, un protocole d'accord sera signé entre le Gouvernement et les prestataires. Ce protocole garantira que chaque partie respecte ses engagements, en particulier en ce qui concerne les délais et les normes de qualité des travaux.
Il a également été rappelé que les projets doivent respecter les lois et règlements en vigueur, et que la volonté de réaliser les travaux ne doit pas se faire au détriment du cadre légal. Le Ministre a encouragé les opérateurs économiques à saisir cette opportunité pour honorer leurs engagements et contribuer au développement de la Ville.
Le Gouverneur Daniel Bumba a conclu en exprimant sa reconnaissance envers les autorités nationales et en réaffirmant son engagement à faire de Kinshasa une Ville moderne et fonctionnelle.
La Pros.
Au niveau du Ministère de l’Education nationale et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, tout n’est pas rose. Ce lundi 7 octobre 2024, les Agents de l’Inspection principale provinciale de Kinshasa étaient dans la rue pour exiger la répartition équitable de la prime pour fonction spéciale leur accordée, tout dernièrement. Ils jugent injuste le fait qu’un inspecteur touche plus de 750.000FC alors qu’un agent, en dépit du travail considérable qu’il réalise, dans des conditions parfois difficiles, ne touche qu’à peine 32.650FC. Lisez, attentivement, pour de plus amples détails, leur mémorandum déposé sur la table de la Ministre Raïssa Malu.
Kinshasa, le 07/10/2024
L'attitude de Macron humiliant toute la nation de Lumumba est conforme à la logique coloniale : ‘‘ L'émotion est nègre, la raison est Hélène’’ (L-S. Senghor). Il s'est permis en conséquence d'omettre volontairement sur la liste des pays délibérément choisis, de manière préméditée, de citer la RDC comme pays martyr, avec des crimes et souffrances liés à l'agression rwandaise.
Pour nous endormir, il fait appel entre autres, à la musique congolaise comme qui dirait la danse est bonne pour les Congolais mais la pensée, la raison et le droit d'avoir un pays nous seraient étrangers. Confirmant ainsi l'idéologie civilisatrice et coloniale (Hegel, Céline etc.).
Ce qui nous est arrivé, il y a trois jours en France, les congolais l'ont vécu au moins à trois reprises. Mais les réactions de Patrick-Emery Lumumba et de L-D. Kabila ont préservé notre honneur et dignité. Fatshi, bien que malheureusement tard, l'ait fait aussi en refusant le huis clos et le dernier repas des Chefs d'Etat présents au 19ème anniversaire de la Francophonie.
On regrette qu'il n'ait pas quitté à chaud, la cérémonie au même moment que le discours d'occultation et d'omission prononcé par Macron. Lumumba a répondu héroïquement sur le champ au Roi Baudouin, le 30 juin 1960 au moment de la célébration de notre indépendance. Le ciel ne s'est jamais écroulé. On l'a certes tué mais son discours a solidifié la conscience nationale des congolais et même des africains. Il a, en outre restitué la dignité et l'honneur nous arrachés par les colonisateurs. Ce n'est pas de manière isolée et passagère. Car cinq jours après l'indépendance, le même Lumumba va récidiver, en intimant l'ordre à l'Officier Belge, le plus gradé en RDC. En guise d'une causerie liée à la mutinerie, avec les Forces publiques, Jansees, confondant l'époque, dira aux militaires congolais qu'après l'indépendance égale avant l'indépendance. Lumumba le convoqua et lui donna 24 heures pour rentrer chez lui en Belgique. Ce qui fut fait.
Le Congo gagne ainsi en dignité. Laurent-Désiré Kabila qui a juré devant sa mère, d'être le deuxième Lumumba, l'a prouvé. Non seulement, il va demander aux rwandais qui l'ont aidé pour renverser le régime dictatorial de Mobutu ( L-D. Kabila a affirmé plus d'une fois que d'autres Etats nous ont aidés et non seulement le Rwanda de Paul Kagame), de rentrer dans leur pays en 1998, en mettant fin à la coopération avec eux.
De plus, lorsque Mathieu Kerekou, en réunion des Chefs d'Etat africains va commettre l'imprudence de critiquer le recours par l'AFDL au drapeau de l'indépendance, en abandonnant celui du Zaîre de Mobutu, L-D. Kabila en réaction a décidé de venger le pays, en créant un incident public, Kadhafi informé, l'en empêchera, en servant de médiation entre lui et Kerekou. Ce dernier en guise de réconciliation a remis l'or congolais que les amis de Lumumba ont gardé à la banque du Bénin.
Voilà comment se construit une puisssance au sens géopolitique et le développement de la conscience nationale. L'Etat ne négocie pas avec les autres pour se faire respecter mais s'impose.
Le titre est de la rédaction
Professeur Lohata Tambwe
Okitokosa Paul-René
La date du 9 octobre 1967 reste gravée dans la mémoire des révolutionnaires du monde entier. En effet, c'est le jour où fut assassiné le médecin argentin Ernesto Guevara de la Serna dit "Che" par la CIA américaine en Bolivie. Blessé à la jambe, la veille, le Commandant Che Guevara fut exécuté le 9 octobre 1967 à la Higuera (Bolivie). Un véritable crime de guerre au regard du droit international.
L'ancien Compagnon de lutte du Commandant Fidel Castro qu'il avait rencontré en exil au Mexique, fut un grand ami de notre pays et de notre peuple qu'il chérissait beaucoup. En ce jour de sa mort, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, a tenu à s'exprimer par le biais de son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi.
“Le Commandant Ernesto Guevara de la Serna ‘Che’ fut un grand ami du peuple et des révolutionnaires congolais. La République Démocratique du Congo a occupé une grande place dans son cœur. Il suffit de suivre ses discours à l'ONU en décembre 1964 et à Alger en février 1965 pour s'en rendre compte. Il avait stigmatisé l'impérialisme qu'il avait pointé du doigt comme l'unique responsable du chaos congolais”, a-t-il introduit l'entretien.
Il poursuit en ces termes : « Quand Che Guevara remit sa démission au Commandant Fidel Castro en 1965, il se rendit plus tard en République Démocratique du Congo, plus précisément au Sud-Kivu, pour rejoindre le maquis révolutionnaire de M'Zee Laurent-Désiré Kabila. Ainsi, le 24 avril 1965, l'expédition de Che Guevara composée de 14 personnes en provenance de Kigoma en Tanzanie débarqua à Kibamba (République Démocratique du Congo). Sa mission consistait à soutenir le mouvement révolutionnaire de Kabila père contre l'impérialisme dans notre pays. A son arrivée, M'Zee Laurent-Désiré Kabila était absent, se trouvant en Egypte et en Tanzanie ».
Et d'ajouter : « L'Odyssée de Che Guevara dans notre pays n'a duré que sept mois ». Dans la nuit du 20 au 21 novembre 1965, il se replia sur la Tanzanie. Ce fut "la décomposition" comme il l'appela lui-même plus tard.
Que peut-on tirer comme enseignements de l'épopée congolaise du plus grand révolutionnaire-internationaliste-marxiste de tous les temps dans notre pays ? Sa réponse est tranchante : « Le diagnostic fait par le Camarade Che Guevara dans le maquis de M'Zee Laurent-Désiré Kabila a été sévère, sans équivoque. Il est toujours d'actualité quand on analyse le comportement des politiciens congolais en général et de nos révolutionnaires en particulier. Il avait trouvé sur place une désorganisation frisant le chaos et le désordre. Les hommes ne maîtrisaient pas les techniques de guérilla. Les rivalités entre les chefs étaient quotidiennes. La collaboration très difficile avec la population pour laquelle la révolution était entreprise. Les hommes très attachés à leur tribu et superstitieux adoraient l'alcool et les femmes. Ils avaient peu de conscience révolutionnaire et manquaient aussi de discipline révolutionnaire. A cela, il faut ajouter la carence des cadres outillés pour gérer le pays. Un autre constat malheureux est le fait que les dirigeants congolais étaient coupés de la base ».
Et pour terminer, le Président Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi a eu ces mots : « Les anti-impérialistes congolais doivent beaucoup apprendre du court séjour du Camarade Che Guevara dans notre pays. L'élite politique congolaise est inconsciente et attirée par l'enrichissement personnel. Elle ne s'occupe pas du peuple qui vit dans la misère. Elle n'a pas le courage de briser les chaînes de l'impérialisme, lequel impérialisme domine tout et oriente. La jeunesse abandonnée à son triste sort et sans encadrement adéquat se dévergonde chaque jour. En un mot, tout est à refaire en commençant par ‘’la décolonisation mentale’’ comme le préconisait le Professeur Auguste Mabika Kalanda ».
(Propos recueillis par Jean Kabeya Mudiela Ndungu)
(Photo d’illustration : L’ambassade de la RDC à Conakry, en Guinée dans un état de délabrement très avancé)
Au niveau de la Guinée Conakry, la Représentation diplomatique de la République démocratique du Congo fonctionne, depuis un bon moment, dans la précarité la plus totale. Ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et Chargé des congolais de l’étranger, Emmanuel Ilunga, qui le confirme, sur son compte X, lance un cri l’alarme aux autorités congolaises en vue de la réhabilitation urgente de cette adresse.
«Cette villa serait en lambeaux, déchiquetée», déplore-t-il. Emmanuel Ilunga estime qu’il serait préférable que cette ambassade ferme si et seulement si le gouvernement ne se donnait pas la peine de la réhabiliter. Cela, selon lui, éviterait de ternir l’image de ce beau et grand pays au cœur de l’Afrique.
« La villa où se trouve l’ambassade est en lambeaux, déchiquetée. Ce n’est pas normal. Nos diplomates travaillent dans un garage qui se trouve derrière l’ambassade. C’est une honte et une indignité totale. A la limite, il faut fermer cette ambassade», a-t-il déclaré.
L’ancien ministre chargé des congolais de l’étranger fustige le fait que les diplomates guinéens vivent dans des villas fournies par le gouvernement congolais ici à Kinshasa pendant la Guinée ne fait pas de même pour les diplomates congolais à Conakry dans le cadre de réciprocité.
« La ministre des Affaires étrangères devrait se saisir de cette question. Les diplomates guinéens qui sont au Congo vivent dans des villas de la RDC. C’est également le cas pour leur ambassade. La Guinée devrait faire pareil, car nous sommes dans un cas de réciprocité, a-t-il ajouté.
Le gouvernement devrait donc s’activer pour résoudre ce problème qui ne constitue qu’un cas parmi tant d’autres.
César Nkangulu
Faisant du respect des droits de l’homme un de ses chevaux de bataille, Constant Mutamba, Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, n’est pas resté passif face aux récents évènements. Le patron de la Justice congolaise a ‘’ordonné à l’Inspecteur Général de la Police judiciaire, d’interpeller, de suspendre et de procéder à l’arrestation de tous les agents de la Police judiciaire qui ont procédé à l’exécution barbare des mandats du parquet notamment, en filmant et publiant les vidéos de Mademoiselle Maria NTUMBA et en s’introduisant par effraction au domicile de M. Patrick LOKALA’’. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
COMMUNIQUE N°041
Son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux informe l’opinion qu’il a instruit l’Inspecteur Général de la Police judiciaire des Parquets d’interpeller, de suspendre et de procéder à l’arrestation immédiate de tous les Agents de Police judiciaire qui ont procédé à l’exécution barbare des mandats du parquet, notamment en filmant et publiant les vidéos de Mademoiselle Maria NTUMBA et en s’introduisant par effraction au domicile de Monsieur Patrick LOKALA.
Il rappelle que les arrestations ne peuvent en aucun cas être accompagnés des traitements dégradants des justiciables.
Fait à Kinshasa, le 07 Octobre 2024
Le Cabinet du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux
Deux points étaient inscrits à l'ordre du jour de la plénière du lundi 7 Octobre 2014. Il s'agit de l'examen du projet de loi portant prorogation de l'état de siège dans les Provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ainsi que la finalisation de la composition des commissions permanentes.
Concernant le projet de loi présenté par le Ministre en charge de la Formation Professionnelle Marc Ekila, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a donné principalement la parole aux Députés Nationaux élus de ces deux Provinces qui sont tous revenus sur le bilan de cette mesure exceptionnelle dans lesdites Provinces.
Ces élus ont dénoncé notamment, la recrudescence de l'insécurité et la prolifération des groupes armées à l'origine des tueries répétitives dans différentes localités malgré l'état de siège.
Attentifs aux interventions des Elus du Nord-Kivu, de l'Ituri et du Sud-Kivu qui se montrent plus concernés par les retombées de l'état de siège sur terrain, le Président Vital Kamerhe, lui-même en tant qu'Elu du Sud-Kivu, a exprimé son chagrin face à la peine que vivent ses compatriotes congolais de la partie Est suite à la guerre injuste imposée à la RDC par le Rwanda et l'Ouganda. Il a, par ailleurs, dans son rôle du Speaker de la chambre basse, appelé les Elus du peuple à voter pour cette prorogation sollicitée par le Gouvernement avec la condition de passer à son évaluation globale par la plénière dans les prochains jours. Des recommandations concrètes seront adressées au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en tant que magistrat suprême.
Le Professeur Vital KAMERHE a aussi précisé qu'une commission d'enquête et évaluation sera mise sur pied par l’Assemblée Nationale, pour rédiger les termes de référence de la mission qui sera envoyée pour s'enquérir de la réalité sur terrain afin de permettre à la plénière de faire des résolutions concrètes qui vont sanctionner l'avenir de l'état de siège et de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC.
Rappelons que, l'état de siège a été décrété par le Président de la République le 21 mai 2021. Il est aujourd'hui à sa 83ème prorogation.
Concernant la composition des bureaux des commissions permanentes et ses membres, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a annoncé à la plénière que cette matière sera abordée lors d’une prochaine plénière sur demande du groupe parlementaire UDPS/Tshisekedi afin de lui permettre de finaliser avec sa proposition des noms. Il a, par ailleurs, précisé qu'après échange avec l'Honorable Augustin Kabuya, Président du groupe parlementaire UDPS/Tshisekedi, il lui a été annoncé que ce groupe parlementaire est d'accord avec la proposition de la composition des bureaux des commissions permanentes adoptée par la plénière le samedi 05 Octobre dernier.
CellCom/Assemblée Nationale