Quelques heures seulement suffisaient pour réaliser que les contours de cette guerre de l’Est, tuant des milliers des congolais, restent un mystère. La situation sécuritaire dans la partie Est du pays continue à inquiéter plus d’un.
Alors qu’un cessez-le-feu a été signé à Luanda, en Angola, et qu’une trêve humanitaire a été décrétée par les Etats-Unis d’Amérique, des attaques de la coalition M23/RDF ont été observées en territoire de Rutshuru. Et dans le Masisi, la position des éléments du Bataillon Spécial a été attaquée dans la localité Lwiza, a indiqué le VPM, Ministre de l’Intérieur et sécurité au cours du 8ème Conseil des Ministres.
Qui donc continue de rouler tout un peuple dans la boue ? Pourquoi les armes ne se taisent-elles toujours pas malgré cela ? Ceux qui meurent chaque jour ne sont-ils pas aussi humains que les autres peuples ? Leurs vies, ne sont-elles pas sacrées et ne méritent-elles pas d’être protégées et sécurisées en vivant dans la paix ? Autant de questions qui demeurent sans réponses jusqu’ici.
Lundi 12 août à la Cité de l’Union Africaine, les Présidents Félix Tshisekedi (RDC) et João Lourenço (Angola) ont eu une séance de travail à huis clos sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
La rencontre s’est déroulée en deux temps. D’abord, en tête-à-tête, et puis, élargie à leurs Ministres des Affaires Etrangères ainsi qu’à d’autres délégués de haut rang.
A l’issue de cette rencontre, les deux Chefs d’Etat n’ont fait aucune déclaration officielle, laissant ainsi, derrière eux, leurs chefs de diplomatie faire la restitution devant la presse.
Cette rencontre au sommet entre les Présidents Félix Tshisekedi et João Lourenço intervient une semaine après la rencontre des responsables des services de sécurité de la RDC et du Rwanda ayant abouti à décréter un cessez-le-feu respecté par les FARDC mais, boycotté par le M23 qui sont des supplétifs de l’armée rwandaise RDF.
Après la réforme sur les nouveaux horaires de tous les services publics de l’Etat, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du service Public de l’Etat, Jean-Pierre Lihau, suspend le Secrétaire général du Numérique, Bertin Mantobo.
Les mesures s’enchainent et c’est loin d’être fini. L’administration publique sous l’œil vigilant du patron de la Fonction Publique repose sur le travail et un travail bien fait. Au cas contraire, tout agent des services publics est exposé aux mesures disciplinaires pour se remettre sur les rails. Ainsi, Bertin Mantobo, Secrétaire général au Numérique, a été suspendu de ses fonctions pour manquement grave dans l’accomplissement de sa mission.
‟En décembre 2022, j’avais pris deux notes circulaires rappelant les principes relatifs à la gestion des ressources humaines de l’Etat. Au travers de ces deux notes, j’interdisais de manière claire et non équivoque tout recrutement de nouvelles unités et tout alignement aux avantages réservés aux agents de carrière des services publics de l’Etat à toute personne n’ayant pas cette qualité. Dans la même veine, considérant les objectifs fondamentaux du Gouvernement en rapport avec la maitrise des effectifs et de la masse salariale, l’article 21 du décret du 17 février 2024 relatif à la discipline, dispose, je cite : ‟est passible à la sanction de révocation, sans préjudice des poursuites judiciaires, l’agent qui, en violation des dispositions légales et réglementaires relatifs à l’accès aux emplois publics et à la rémunération, recrute, met en service et/ou aligne aux avantages auxquels n’ont normalement droit que les agents de carrière des services publics de l’Etat, toute personne dépourvue de cette qualité et/ou non porteuse du numéro matricule lui accordé conformément à l’article 11 du statut, par le ministre ayant la Fonction publique dans ses attributions”, a expliqué le VPM Jean-Pierre Lihau devant la presse sur le motif de cette suspension, basé sur le détournement de l’enveloppe dégagée pour la prise en charge des agents du Numérique orientée vers d’autres affectations en primes en faveur des personnes non concernées, 8 mois après le recrutement du premier lot de cadres de cette institution, a-t-il poursuivie.
Il lui est notamment reproché par le Ministre de la Fonction Publique, de privilégier ses accointances familiales ou politiques en défaveur de l’objectivité et de la neutralité, faisant ainsi preuve de négligence et de complaisance quant à sa fonction. ‟ Ce n’est que comme cela que nous pourrions être à même d’éradiquer certaines antivaleurs solidement ancrées dans nos administrations”, a martelé Jean-Pierre Lihau.
Dans le cadre de la maximisation des recettes publiques, le Cadastre Minier, « CAMI » en sigle, rappelle les titulaires des droits miniers et/ou de carrières, repris sur la liste en annexe et disponible sur son site web www.cami.cd, qu’ils avaient fait l’objet de constat de non-paiement des droits superficiaires annuels par carré, pour l’exercice 2024.
A cet effet, il informe les titulaires que, conformément aux dispositions de l’article 287, alinéa 2 du Code Minier, le délai de présentation de défense est à ce jour forclos. Par conséquence, les titulaires non en règle de paiement de la totalité des droits superficiaires annuels seront déchus de leurs droits, conformément à l’article 289 du Code Minier.
Ce jeudi 15 août 2024, il s'est ouvert la retraite du ''Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires '' à Mbuela Lodge dans la province du Kongo Central. La cérémonie a été présidée par M. Guylain Nyembo Mbwizya, Vice-Premier Ministre et Ministre en charge du Plan et de la Coordination à l’aide au développement. Cette retraite est organisée par l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), en collaboration avec TRANSFORME, un projet de la Banque Mondiale. L'objectif est d'évaluer la Feuille de route des réformes gouvernementales tel que recommandé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors du Conseil des Ministres du 21 juin 2024, afin d'identifier les contraintes et obstacles à la mise en œuvre et d'y proposer des solutions idoines pour accélérer sa mise en œuvre effective.
Dans son mot d'ouverture, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, le Directeur général de l'ANAPI, s'est réjoui que dans ce deuxième quinquennat du chef de l'État, la question relative à l’amélioration du climat des affaires et de la promotion de l’entrepreneuriat, demeure une priorité de son programme d'action. Elle a comme objectif d’améliorer la gouvernance macroéconomique et la lutte contre la corruption avec notamment comme actions identifiées : Accélérer les réformes pour stimuler l’investissement privé; Revisiter le Code des Investissements; Renforcer les capacités des structures de lutte contre la corruption.
Le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji a appelé les experts présents à travailler avec amour et sacrifice car, le faisant, ils contribuent au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires.
"Chers Experts, certes le chemin parcouru jusqu’ici n’a pas été facile, l’amélioration du climat des affaires est une lourde et difficile tâche. Cependant, vous avez travaillé avec amour et sacrifice, et ce, en dépit des contraintes et vicissitudes et voire du découragement. Vous devez être fiers de savoir que vous contribuez de manière significative au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires, facteur essentiel d’attraction des investissements et de création d’emplois et de richesses. (...) Dépassons nos clivages, élevons le niveau de nos débats, défendons la cause nationale, recherchons le meilleur pour les générations futures, acceptons la contradiction et soyons ouverts aux propositions des uns et des autres. Nous portons tous une cause commune, le développement de la RDC ", a-t-il indiqué.
De son côté, le VPM du Plan et de la Coordination à l’aide au développement a rappelé aux différents experts et participants que : ‘’La question de l'assainissement du climat des affaires demeure une priorité sur laquelle la République, et encore moins le Gouvernement, ne sauraient lésiner voire déroger. Ceci, en raison des besoins urgents en investissement dont elle fait l'objet pour la poursuite de son redressement et surtout, son développement à travers notamment, la création d'emplois et de richesses’’.
Dans sa quête d'investissements nationaux et directs étrangers, a ajouté le VPM Guylain Nyembo, l'État congolais s'évertue à créer un cadre juridique de même qu'un environnement propice à l'implantation ainsi qu'à l'essor des affaires et de l'entrepreneuriat, pour lequel chaque opportunité de perfectionnement ne peut être galvaudée.
Aussi, conscients du fait que les investisseurs ne se dirigent que là où ils peuvent, non seulement, implanter en toute facilité leurs activités économiques ; mais aussi, bénéficier d'une sécurité juridique et judiciaire, en même temps que d'une parafiscalité, attrayantes et compétitives dans la pratique des affaires, il est impératif, selon l'ancien Directeur de Cabinet du chef de l'État, que toutes les parties prenantes puissent collectivement œuvrer à encourager les investissements en dotant le pays d'un cadre juridique rassurant et sécurisant.
C'est d'ailleurs sur fond de ce postulat, a-t-il fait savoir, que le Président de la République s'est approprié, dès l'entame de son premier quinquennat, la problématique de l'amélioration du climat des affaires et des investissements. L'un des gestes forts de cette appropriation, témoignage de sa volonté politique, a été la création, au sein de son Cabinet, dune Cellule dédiée au Climat des Affaires (CCA), chargée de le conseiller sur les questions relatives à l'environnement des affaires ; ceci, sans préjudice de toute l'impulsion qu'il na cessé de donner au Gouvernement et, par ricochet, au dispositif chapeauté par son organe technique qu'est l'ANAPI.
''Aujourd'hui encore cette volonté politique, mieux cette profession de foi, celle d'œuvrer à l'amélioration du climat des affaires demeure une priorité immuable et transcende toujours autant la dynamique gouvernementale '', foi du VPM au Plan Guylain Nyembo.
Par ailleurs, cette retraite qui va se clôturer le 17 août, a exactement trois (3) objectifs qui suivent : 1) Dresser un état des lieux actuel de la mise en œuvre des reformes et actions reprises dans le projet de la Feuille de Route des réformes gouvernementales sur l'amélioration du climat des affaires validées par le Comité de Pilotage du 02 novembre 2023; 2) Mettre à jour la Feuille de Route des reformes du Gouvernement sur le climat des affaires en fonction du programme de Son Excellence Monsieur le Président de la République ainsi que du Programme du Gouvernement, et enfin; 3) Redéfinir ou orienter certaines (les) réformes et actions contenues dans la Feuille de Route des réformes en fonction de nouvelles avancées ou reculs constatés sur terrain.
Il sied de noter que l'organisation de cette retraite fait suite à celle du Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires qui s’était tenue du 07 au 12 août 2023 au Village Venus de Bibwa dans la Commune urbano-rurale de la N’Sele, située à l'Est de la Ville-province de Kinshasa. Plus de 115 experts provenant aussi bien de la Présidence de la République, des Ministères réformateurs, des administrations publiques et services publics réformateurs, du pouvoir judiciaire, des corporations professionnelles les plus représentatives du secteur privé, du monde scientifique et universitaire ainsi que de la société civile avaient pris part à cette retraite. Cette dernière avait donné lieu au projet de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires.
Ce jeudi 15 août 2024, il s'est ouvert la retraite du ''Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires '' à Mbuela Lodge dans la province du Kongo Central. La cérémonie a été présidée par M. Guylain Nyembo Mbwizya, Vice-Premier Ministre et Ministre en charge du Plan et de la Coordination à l’aide au développement. Cette retraite est organisée par l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), en collaboration avec TRANSFORME, un projet de la Banque Mondiale. L'objectif est d'évaluer la Feuille de route des réformes gouvernementales tel que recommandé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors du Conseil des Ministres du 21 juin 2024, afin d'identifier les contraintes et obstacles à la mise en œuvre et d'y proposer des solutions idoines pour accélérer sa mise en œuvre effective.
Dans son mot d'ouverture, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, le Directeur général de l'ANAPI, s'est réjoui que dans ce deuxième quinquennat du chef de l'État, la question relative à l’amélioration du climat des affaires et de la promotion de l’entrepreneuriat, demeure une priorité de son programme d'action. Elle a comme objectif d’améliorer la gouvernance macroéconomique et la lutte contre la corruption avec notamment comme actions identifiées : Accélérer les réformes pour stimuler l’investissement privé; Revisiter le Code des Investissements; Renforcer les capacités des structures de lutte contre la corruption.
Le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji a appelé les experts présents à travailler avec amour et sacrifice car, le faisant, ils contribuent au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires.
"Chers Experts, certes le chemin parcouru jusqu’ici n’a pas été facile, l’amélioration du climat des affaires est une lourde et difficile tâche. Cependant, vous avez travaillé avec amour et sacrifice, et ce, en dépit des contraintes et vicissitudes et voire du découragement. Vous devez être fiers de savoir que vous contribuez de manière significative au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires, facteur essentiel d’attraction des investissements et de création d’emplois et de richesses. (...) Dépassons nos clivages, élevons le niveau de nos débats, défendons la cause nationale, recherchons le meilleur pour les générations futures, acceptons la contradiction et soyons ouverts aux propositions des uns et des autres. Nous portons tous une cause commune, le développement de la RDC ", a-t-il indiqué.
De son côté, le VPM du Plan et de la Coordination à l’aide au développement a rappelé aux différents experts et participants que : ‘’La question de l'assainissement du climat des affaires demeure une priorité sur laquelle la République, et encore moins le Gouvernement, ne sauraient lésiner voire déroger. Ceci, en raison des besoins urgents en investissement dont elle fait l'objet pour la poursuite de son redressement et surtout, son développement à travers notamment, la création d'emplois et de richesses’’.
Dans sa quête d'investissements nationaux et directs étrangers, a ajouté le VPM Guylain Nyembo, l'État congolais s'évertue à créer un cadre juridique de même qu'un environnement propice à l'implantation ainsi qu'à l'essor des affaires et de l'entrepreneuriat, pour lequel chaque opportunité de perfectionnement ne peut être galvaudée.
Aussi, conscients du fait que les investisseurs ne se dirigent que là où ils peuvent, non seulement, implanter en toute facilité leurs activités économiques ; mais aussi, bénéficier d'une sécurité juridique et judiciaire, en même temps que d'une parafiscalité, attrayantes et compétitives dans la pratique des affaires, il est impératif, selon l'ancien Directeur de Cabinet du chef de l'État, que toutes les parties prenantes puissent collectivement œuvrer à encourager les investissements en dotant le pays d'un cadre juridique rassurant et sécurisant.
C'est d'ailleurs sur fond de ce postulat, a-t-il fait savoir, que le Président de la République s'est approprié, dès l'entame de son premier quinquennat, la problématique de l'amélioration du climat des affaires et des investissements. L'un des gestes forts de cette appropriation, témoignage de sa volonté politique, a été la création, au sein de son Cabinet, dune Cellule dédiée au Climat des Affaires (CCA), chargée de le conseiller sur les questions relatives à l'environnement des affaires ; ceci, sans préjudice de toute l'impulsion qu'il na cessé de donner au Gouvernement et, par ricochet, au dispositif chapeauté par son organe technique qu'est l'ANAPI.
''Aujourd'hui encore cette volonté politique, mieux cette profession de foi, celle d'œuvrer à l'amélioration du climat des affaires demeure une priorité immuable et transcende toujours autant la dynamique gouvernementale '', foi du VPM au Plan Guylain Nyembo.
Par ailleurs, cette retraite qui va se clôturer le 17 août, a exactement trois (3) objectifs qui suivent : 1) Dresser un état des lieux actuel de la mise en œuvre des reformes et actions reprises dans le projet de la Feuille de Route des réformes gouvernementales sur l'amélioration du climat des affaires validées par le Comité de Pilotage du 02 novembre 2023; 2) Mettre à jour la Feuille de Route des reformes du Gouvernement sur le climat des affaires en fonction du programme de Son Excellence Monsieur le Président de la République ainsi que du Programme du Gouvernement, et enfin; 3) Redéfinir ou orienter certaines (les) réformes et actions contenues dans la Feuille de Route des réformes en fonction de nouvelles avancées ou reculs constatés sur terrain.
Il sied de noter que l'organisation de cette retraite fait suite à celle du Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires qui s’était tenue du 07 au 12 août 2023 au Village Venus de Bibwa dans la Commune urbano-rurale de la N’Sele, située à l'Est de la Ville-province de Kinshasa. Plus de 115 experts provenant aussi bien de la Présidence de la République, des Ministères réformateurs, des administrations publiques et services publics réformateurs, du pouvoir judiciaire, des corporations professionnelles les plus représentatives du secteur privé, du monde scientifique et universitaire ainsi que de la société civile avaient pris part à cette retraite. Cette dernière avait donné lieu au projet de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires.
*Après leur brillante élection le lundi 12 août 2024, le tout nouveau président du Sénat, l'Honorable Jean-Michel Sama Lukonde, et tous les membres du Bureau définitif sont effectivement entrés en fonction, ce jeudi 15 août 2024. Une entrée en fonction marquée par la cérémonie de remise et reprise intervenue entre le Bureau provisoire et le Bureau définitif. Cette cérémonie s'est déroulée en présence des hauts fonctionnaires du Sénat, des collaborateurs des membres du Bureau définitif, des membres des cabinets du Bureau provisoire et de plusieurs invités.
La lecture du procès-verbal de la remise et reprise par le Directeur de Cabinet du Président du Bureau provisoire, a été suivie de sa signature par les deux présidents, puis de la passation des parapheurs et l'installation du nouveau président dans son siège.
Dans son mot de circonstance, le président du Bureau provisoire a remercié le Chef de l'Etat pour son soutien indéfectible. Il a salué le travail accompli par le Bureau provisoire qui s'est achevé par l'élection et l'installation du Bureau définitif. L'honorable Pascal Kinduelo a reconnu publiquement que le Sénat de la République démocratique du Congo est aujourd'hui dans les bonnes mains, avec à sa tête le président Jean-Michel Sama Lukonde.
Le nouveau Président du Bureau définitif a, pour sa part, rendu un vibrant hommage au Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, pour ses orientations et son soutien et l'a rassuré de sa loyauté indéfectible. Il a remercié le Bureau provisoire pour la franche collaboration dans le travail accompli.
L'Honorable Président du Sénat n'a pas non plus manqué de remercier tous ses collègues Sénateurs qui ont porté leur choix sur les membres du Bureau définitif et les a rassurés de son engagement à ne pas décevoir leurs attentes.
Pour Sama Lukonde, l'élection de son Bureau a suscité beaucoup d'espoir au niveau du Sénat. Il a pour ce faire exhorté les uns et les autres à ne ménager aucun effort pour améliorer les conditions de travail. Il a invité les honorables Sénateurs à travailler à l'unisson afin de porter la Chambre haute à la hauteur de son image.
"J’invite donc tous les Honorables Sénateurs et le personnel des
Cabinets ainsi que les agents et cadres de l’Administration, à travailler, tous d’arrache-pied, sans répit et à l’unisson, aux fins de porter notre Chambre à la hauteur de la dignité de son image, pour l’intérêt supérieur de la nation", a-t-il déclaré.
Il y a lieu de noter que l'élection du Bureau définitif du Sénat, le lundi 12 août 2024, a marqué la clôture de la session extraordinaire, renvoyant en même temps les Sénateurs en vacances parlementaires. Ce n'est que le 15 septembre prochain que le Sénat siégera de nouveau pour la session budgétaire de septembre 2024.
Outre le perchoir occupé par le président Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, le Bureau définitif du Sénat est composé comme suit : 1er Vice-Président : José Kalala; 2ème vice-président : Bahati Lukwebo; Rapporteur : Ngudianza Néfertiti; Rapporteur adjoint : Jean-Claude Baende; Questeur: Sylvain Mukengeshayi Kabongo; Questeur adjoint : Pascal Omana Bitika.
Sous le Thème : ‘‘Nouvelles normes d’Audit Interne et valeur ajoutée dans les Institutions du Secteur Public et organisation du secteur privé en République Démocratique du Congo’’, ces assises, qui se tiendront pendant trois, soit du 22 au 24 août 2024, de 8h00 à 16h00 à Béatrice Hotel Kinshasa, vont réfléchir sur les nouvelles normes de l’Audit interne. D’une importance décisive, ces assises engagent aussi bien les auditeurs internes que les réviseurs et experts comptables, les auditeurs externes, les analystes financiers, les vérificateurs des comptes. Bref, tout ce qui a trait aux finances et aux techniques de gestion.
1. PRESENTATION IIA CONGO
Fondé en 1989, l'Institut des Auditeurs Internes du Congo, IIA Congo, est une Association Sans But Lucratif qui compte actuellement plus de 400 membres répartis dans les différents secteurs économiques du pays.
IIA Congo est l'organisation professionnelle chargée de la promotion et la diffusion des Normes internationales de la Pratique de l'Audit Interne.
Affilié à «The Institute of Internal Auditors» (IIA Global), l’Institut des Auditeurs Internes du Congo est membre fondateur de la Fédération Africaine des Instituts des Auditeurs Internes (AFIIA) dont il assure la vice-présidence pour l'Afrique Centrale, et membre de l'Union Francophone de l'Audit Interne (UFAI). A ce titre, il est l'unique entité en RD Congo pour faire la promotion, la vulgarisation et la formation en Audit Interne.
Vocation
L'Institut des Auditeurs Internes du Congo a pour vocation la promotion et le développement de la fonction d'Audit Interne au sein des entreprises du secteur privé, des établissements publics et les entreprises du portefeuille de l'Etat en République Démocratique du Congo.
Missions
Regrouper au sein d'une association nationale les auditeurs internes et les professionnels des métiers apparentés ;
Promouvoir et vulgariser la fonction audit Interne dans le pays ;
Renforcer les capacités professionnelles des auditeurs internes et autres professionnels des métiers apparentés ;
Vulgariser les normes internationales des pratiques professionnelles de l'audit interne et accompagner les praticiens dans le processus de sa mise à jour en cours (Global Internal Audit Standard) ;
Collaborer avec les Institutions de l'Etat ayant le contrôle dans leurs attributions ;
Renforcer les relations avec les institutions du secteur public et les organisations du secteur privé ;
Etablir des partenariats avec les universités et autres institutions d'enseignement pour promouvoir la formation en Audit Interne ;
Promouvoir et accompagner les candidats à la certification en Audit Interne «CIA» ;
Assister les organisations dans leur démarche de mise en place de la fonction Audit Interne ;
Mettre à la disposition du public une bibliothèque spécialisée en Audit Interne.
2. THE INSTITUTE OF INTERNAL AUDITORS
Créé en 1941, The Institute of Internal Auditors, IIA Global, est une association professionnelle internationale dont le siège mondial est situé aux Etats-Unis (Floride).
Forte de plus de 320.000 membres répartis dans plus de 115 pays et territoires, I'IIA Global est la voix autorisée, à l'échelle planétaire, de la profession d'audit interne, édicte les Normes Internationales pour la Pratique Professionnelle de l'Audit Interne et le Code de Déontologie et garantit leur mise en application et leur respect par ses membres répartis dans les différents instituts affiliés.
L'IIA Global est l'institution reconnue pour l'organisation des examens de certification en Audit Interne, CIA « Certified Internal Auditor ».
L'IIA Global travaille en étroite collaboration avec le COSO, I'IFAC, I'ACFE, L'ONEC et d'autres institutions internationales actives dans le domaine du contrôle. Sa devise est « Elever l'impact »
3. THE AFRICAN FEDERATION OF INSTITUTES OF INTERNAL AUDITORS
Créée en 2009, la Fédération Africaine des Instituts des Auditeurs Internes (The African Federation of Institutes of Internal Auditors, AFIIA) est une organisation régionale, pour l'Afrique, associée à IIA Global et dont le siège se trouve à Dar-es-Salam en Tanzanie.
Ses objectifs sont :
Etre le porte-parole apolitique des associations africaines affiliées à IIA Global.
Unifier les membres des associations africaines sur les problèmes communs.
Collaborer de manière à mieux servir l'intérêt de tous ses membres.
Promouvoir et développer une profession d'audit interne efficace soutenue par des Instituts affiliés solides et reconnus.
Faciliter la coordination et la mise en œuvre des initiatives de développement en travaillant avec les instituts nationaux.
Défendre et renforcer la profession d'audit interne dans les pays africains.
4. L'UNION FRANCOPHONE DE L'AUDIT INTERNE
L’Union Francophone de l'Audit Interne, UFAI, est une association fondée en 1988, à l'initiative de l'Institut Français de l'Audit et du Contrôle Internes, IFACI avec les instituts des Auditeurs Internes francophones.
L'UFAI a pour vocation de promouvoir et de développer les pratiques professionnelles de l'audit interne dans les pays totalement ou partiellement d'expression française, en regroupant les associations d'auditeurs internes de ces pays.
L'action de l'UFAI s'oriente autour de 4 objectifs majeurs :
Développer les échanges, les contacts, les rencontres afin de mettre en commun les expertises de chacun.
Accroitre le nombre de publications de langue française en leur assurant une plus grande diffusion.
Apporter une aide à la formation des auditeurs internes et assurer la promotion du CIA en français.
Aider à la constitution des associations des auditeurs internes dans les pays francophones
5. OBJECTIF DE LA CONFERENCE
L’objectif principal de la 7ème Conférence Nationale de permettre aux participants de comprendre les nouvelles normes d'audit interne ainsi que leur mise en œuvre adéquate au sein de leurs organisations et Institutions respectives.
L'llA Congo a jugé utile de mettre à la disposition des praticiens de l'audit interne et du public intéressé les améliorations apportées au Cadre de Référence Internationale pour les Pratiques Professionnelles de l'Audit Interne pour les rendre les plus proches des réalités des organisations et institutions. Un accent particulier est mis sur les institutions du secteur public.
L'Audit Interne se définit comme une « activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée ». L'Audit Interne aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d'entreprise et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.
La 7ème Conférence Nationale de l'Institut des Auditeurs Internes du Congo offre aux participants l'occasion de bénéficier d'exposés de qualité sur le thème retenu et permet à chacun de partager ses expériences avec d'autres professionnels de l'audit interne ou des métiers associés.
Un questionnaire sera distribué aux participants et permettra à chaque conférencier d'émettre un avis sur les nouvelles normes et leur valeur ajoutée dans nos organisations. A la fin de nos trois jours de travaux, les suggestions et recommandations des participants permettront à I'IIA Congo de rédiger le rapport de la Conférence et d'assurer une large diffusion de ses résolutions dans la presse.
6. SOUS-THEMES DE LA CONFERENCE
Les sous-thèmes ci-après seront développés en rapport avec le thème principal retenu :
Ce qu'il faut savoir des nouvelles normes d'audit interne (GIAS)
Audit interne et prérogatives du régulateur dans le secteur bancaire
Obtention du titre d'Auditeur interne Certifié- exigence des nouvelles normes d'Audit interne
Formation offertes par IIA Congo
Collaboration entre Auditeurs internes et Auditeurs Externes dans la bonne application des nouvelles normes d'audit interne
Panel : Maturité de l'Audit Interne en RDC
Nouvelles normes d'audit interne et mission de l’IGF
L'intelligence artificielle et mission d'audit sur base des nouvelles normes
Valeur ajoutée de la fonction audit interne au sein des projets de développements-Gouvernement et partenaires au développement
Mise à jour du règlement d'Audit Internes dans les établissements publics et les entreprises du portefeuille de l'Etat
Comment mener des audits informatiques à valeur ajoutée - Stratégies et outils
Application des nouvelles normes d’Audit Interne dans la gestion des deniers publics – collaboration IIA et Ministère des Finances
Préparation à l’application des nouvelles normes d’audit interne au sein d’une banque commerciale
7. PRINCIPAUX ORATEURS
Les principaux orateurs attendus à la 7ème Conférence Nationale :
Le Directeur du Cabinet du Chef de l’Etat ;
Le Ministre des finances ;
L’Inspecteur Général des Finances-Chef de service ;
L’Auditeur Général de la BCC ;
Le Président du Conseil Supérieur du Portefeuille ;
Le Président de l’Ordre National des Experts-Comptables ONEC/RDC.
La Coordonnatrice de la Cellule de Supervision des Programmes et Projets (CSPP) ;
La Présidente de la Fédération Africaine des Instituts des Auditeurs Internes (AFIIA) ;
Le Président de l’IIA Congo.
8. FICHE TECHNIQUE DE LA CONFERENCE
- Titre : 7ème Conférence nationale de l’Audit Interne
- Thème : Nouvelles normes d’Audit Interne et valeur ajoutée dans les institutions du secteur public et organisations du secteur privé en République Démocratique du Congo.
- Portée : Nationale
- Lieu : Kinshasa, Hôtel Béatrice
- Date : du 22 au 24 août 2024
- Organisateur : IIA Congo, asbl
- Cible : Chefs d’entreprises, Opérateurs économiques, Fonctionnaires, Directeurs d’Audit Interne, Directeur de risque, Auditeurs Internes, Contrôleurs Internes, Experts comptables, Contrôleurs de gestion, Banquiers, Inspecteurs des Finances, Inspecteurs des douanes, Inspecteurs des Impôts, Cadres des Ministères, Responsables des ONG, Compliance Officers, Fiscalistes, Cadres Financiers, Etudiants, etc.
IIA CONGO asbl
«Elever l’Impact»
Les Professionnels de l’Audit Interne et métiers associés sont donc invités à renforcer leurs capacités professionnelles et à donner à leur carrière une dimension internationale en adhérant à leur Institut National « IIA Congo ».
Pour tout contact et demande d’adhésion :
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Face au danger que représente, désormais, le Monkeypox en RD Congo, considéré comme une urgence mondiale par l'Organisation mondiale de la santé, le Gouvernement de la République, à travers le Ministère de la Santé, a pris à bras-le-corps la situation pour prévenir tout risque de propagation du virus et protéger les populations.
Au cours d'un briefing tenu hier, jeudi 15 août 2024, le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, et Roger Kamba, Ministre de la Santé, ont en effet lancé un message d'apaisement. De vive voix, ils ont assuré que la situation, globalement, à l’heure actuelle, reste sous contrôle. Ils ont, cependant, recommandé, à tous et à chacun, la vigilance et le respect strict des gestes barrières pour une riposte fructueuse. Ces mesures consistent, entre autres, à se laver régulièrement les mains, à bannir la consommation des gibiers trouvés morts et à éviter les contacts physiques inutiles, y compris les relations intimes.
Dans son intervention, le Ministre de la Santé Roger Kamba a indiqué que la RDC a enregistré, concrètement, depuis l’apparition de la variole sur son sol, 15 664 cas dont 10 seulement à Kinshasa, la capitale, et 548 décès. L’Equateur est la province la plus touchée avec 5356 cas enregistrés. Elle est suivie du Sud-Kivu avec 2213 cas, du Sankuru avec 1158 cas, du Sud-Ubangi avec 1069 cas, de la Tshopo avec 609 cas…
Gare aux professionnels du sexe !
«C’est vrai que l’OMS a déclaré une épidémie de portée internationale à cause du nombre de pays qui ont été touchés. Deuxièmement, à cause du nombre de cas qui a augmenté récemment… Cette maladie commence comme toutes les maladies virales. Souvent par des maux de tête, de la fièvre et des douleurs musculaires. Progressivement apparaissent des boutons qui sont assez reconnaissables parce qu’ils touchent assez le visage, les mains. C’est facile de reconnaitre quelqu’un qui a le Monkeypox. Ce n’est pas une maladie secrète. (…), la transmission sexuelle est devenue aussi un problème parce qu’il y a un variant qui se transmet par voie sexuelle. Ça change beaucoup parce qu’il y a moins de signes… La forme sexuelle se manifeste essentiellement par des boutons toujours, mais qui sont plus au niveau de la zone sexuelle. Ce qui fait qu’on ne la voit pas. On voit beaucoup cette maladie chez les travailleurs du sexe. C’est pour cela qu’on voit à l’Est du pays beaucoup de cas de contamination par voie sexuelle chez les travailleurs du sexe et les autres personnes », a indiqué Roger Kamba. Il a rassuré, par ailleurs, sur les mesures prises, au niveau de son secteur pour l’acquisition des vaccins devant permettre de renforcer la riposte.
« Sachez que toutes les maladies virales s’arrêtent avec la vaccination. Je vous ai dit que le Monkeypox que nous avons est une variante d’une variole humaine qu’on avait avant... Les générations antérieures qui ont été vaccinées contre la variole humaine étaient protégées. Mais, ces générations sont de plus en plus vieillissantes ou ont disparu. Ce qui fait que la plupart de jeunes aujourd’hui n’ont pas cette protection qui avait été faite grâce à la vaccination de la variole humaine. C’est l’une des raisons qui expliquent que le Monkeypox, aujourd’hui, est un plus important qu’il y a quelques années. Et, donc, la vaccination est une solution, mais pas la seule. La première solution, c’est la prévention. Nous avons, dans notre plan stratégique, défini les besoins en vaccins. Maintenant, il faut accéder à ces vaccins qui sont très chers. C’est pour cela que le CDC-Afrique a décidé de communiquer là-dessus pour que tout le monde se mobilise. Par exemple, nous avons besoin d’à peu près 3 millions de doses de vaccin parce que nous estimons que si nous vaccinons un peu plus de 2 millions de personnes dans notre pays, on pourrait stopper la maladie… Si on doit les avoirs, je peux vous assurer que c’est en centaines de millions de dollars. Voilà pourquoi c’était important de demander à la Communauté internationale de se réveiller pour demander des ressources afin que nous puissions avoir accès à ces vaccins. Nous aurons accès aux vaccins et nous les avons même déjà demandés. Il y a un vaccin japonais et un vaccin américain », a-t-il ajouté.
Halte à la confusion !
« Pour éviter que les gens commencent à donner des informations qui ne sont pas vraies, nous allons, effectivement, avoir une communication de très haut niveau, en collaboration avec le Porte-parole du Gouvernement, le Ministre de la Communication », a précisé, dans ses propos, le Ministre de la Santé, Roger Kamba.
Le Ministre Patrick Muyaya a promis d’impliquer personnellement, avec l’aide de la presse, pour permettre d’élaguer les zones d’ombre et permettre aux congolais d’avoir les informations utiles pour éviter la contamination.
L’Association internationale de la Sécurité Sociale (AISS) jette des fleurs au Directeur général de la Caisse nationale de sécurité (CNSS), Charles Mudiay, pour l’organisation réussie à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, des Journées portes ouvertes consacrées au rôle de l’Association dans l’administration de la sécurité sociale.
La CNSS a organisé, du 25 au 26 juillet dernier, des journées Portes ouvertes. Le Bureau de liaison AISS/Afrique centrale a pris une part active à ces importantes assises, en faisant le pont de cette participation sur ses réseaux sociaux. La qualité des travaux n’a pas laissé l’AISS indifférente.
«Nous félicitons l’initiative du Bureau de liaison de l’AISS/Afrique centrale pour l’Afrique Centrale (BLAISAC) qui a participé avec un stand dédié à l’AISS, lors des journées portes ouvertes organisées par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de la République démocratique du Congo, les 25 et 26 juillet 2024.
BLAISAC», écrit l'AISS dans un message largement partagé sur ses réseaux sociaux.
Avant d’expliquer en ces termes: «CNSS, qui accueille le BLAISAC, a aimablement offert l’occasion à l’Officier de liaison de l’AISS Tiguy Elebe et ses collaborateurs de présenter l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS) ainsi que le bureau de liaison aux visiteurs, insistant sur le rôle du Comité Directeur du BLAISAC, des pays membres, des Lignes directrices de l’AISS, des activités du BLAISAC, ainsi que ses perspectives».
Des visiteurs de tous âges, répartis en différentes professions telles que les entrepreneurs, les enseignants, les étudiants, les élèves, les travailleurs du privé et du public, les médecins, etc., se sont réjouis de disposer des informations sur le rôle joué par l’AISS pour assurer l’excellence dans l’administration de la sécurité sociale. Ils ont également téléchargé un code QR pour leur permettre de consulter, en temps réel, les Lignes directrices de l’AISS.
Au cours de ces journées Portes ouvertes, une enquête a été menée par le BLAISAC auprès des visiteurs de son stand renseigne que 32% n’ont connu le BLAISAC que lors de ces journées portes ouvertes, 13% via Internet, 5% via une tierce personne et 50% grâce aux séminaires techniques. Il a été aussi noté que les activités du BLAISAC répondent aux attentes des visiteurs à 85%, tandis que la connaissance des lignes directrices a été évaluée à 40%, les plus consultées étant celles en lien avec l’erreur, évasion et fraude, la promotion de la santé sur le lieu du travail, la prévention des risques professionnels, et le recouvrement des cotisations sociales.
Les visiteurs ont apprécié le stand du BLAISAC, notamment, les innovations liées aux TIC pour la collecte des informations et l’accès aux lignes directrices de l’AISS et ont salué l’impulsion donnée par le Président du Comité Directeur et Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale de la RDC, Charles Mudiay Kazadi, qui a lui-même fait le tour des stands, accompagné de ses invités de marque.
L’AISS salue le BLAISAC ainsi que le Président de son Comité Directeur, la CNSS et son Conseil d’Administration, l’officier de liaison et toutes les personnes impliquées pour cette initiative importante à même de promouvoir la sécurité sociale, le partage des connaissances et la coopération régionale et internationale.
«Nous saluons en même temps le travail important de toutes les structures régionales de l’AISS et les officiers de liaison en Afrique, notamment : Afrique centrale ; Afrique de l’Est (Faith Achieng) ; Afrique du Nord (Tarek Lakdar); Afrique australe (THEMBINKOSI MNISI); Afrique de l’Ouest (Nana Asor Ampem-Asare)», lit-on également dans ce message.
Nommé à la tête de la CNSS depuis 2022, Charles Mudiay a commencé par faire un état de lieux de cet établissement public à caractère technique et social afin de dégager les points forts et faibles dans le but ultime de rencontrer la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Le numéro 1 de la CNSS avait décidé, dès son entrée en fonction, de faire de cet organisme de prévoyance sociale une référence en Afrique et dans le monde, en mettant notamment l'accent sur la formation du personnel, la discipline et l’amélioration de la qualité des services, en se référant aux normes internationales de gestion des organismes de sécurité sociale.
Travailleur acharné et discret, il a pu, en moins de deux ans seulement, séduire et convaincre par les résultats de ses différentes réalisations.
Après avoir posé plusieurs actions à impact visible, le Directeur Général de la CNSS ne cesse de faire rayonner le visage de la République Démocratique du Congo au niveau international. La correspondance de l’AISS en dit long sur la place accordée au pays entier et à la CNSS.
Dans le souci d’aider le Président de la République, Félix Tshisekedi, à achever sa vision, le professeur Jo Sekimonyo Mutabazi procède à la collecte de 100.000 signatures. Il s’agit d’une pétition en vue de réviser la Constitution de la République Démocratique du Congo. L’objectif primordial de cette initiative est le fait que les acteurs politiques n’arrivent pas à s’accorder sur de nombreux sujets en rapport avec la vie de la nation congolaise. Il est question d’élever la qualité de débat surtout de fixer des paramètres fondamentaux d’un avenir radieux pour la population congolaise. Au sujet de sa démarche, il dit avoir déjà récolté plus de 100.000 signatures et affirme que le combat continue.
Le Professeur Jo Sekimonyo Mutabazi affirme qu’il sera impossible que la population congolaise s’attende à un bon résultat provenant des personnalités politiques qui ne défendent rien d’autre que leurs intérêts égoïstes. Cependant, il dit que ceux qui détruisent la République Démocratique du Congo ne sont pas les étrangers mais plutôt les congolais de père et mère avant d’ajouter : «Nous nous rappelons de la vérité dite par le Président Félix Tshisekedi qui cite les gens qui veulent travailler avec lui et veulent travailler avec les ennemis du pays. D’ailleurs, le président de l’Alliance Fleuve Congo, Corneille Nangaa et sa suite sont également des congolais de père et mère qui acceptent, juste pour les intérêts individuels, de tuer leurs frères congolais».
Pour lui, la révision de la loi fondamentale du pays est une voix susceptible de bloquer la machine des prédateurs et accorder à Félix Tshisekedi un troisième quinquennat dans le but d’achever sa vision d’améliorer le social de la population congolaise.
Il y a lieu de rappeler que la révision totale signifie abandon de la Constitution en vigueur et adoption d’une nouvelle Constitution. Elle met en œuvre le pouvoir constituant originaire.
En outre, il faut déterminer l’organe constituant.
Une révolution, soulèvement populaire spontané,… sont souvent à l’origine d’un changement total de la Constitution. Pour ce, il invite toute la population congolaise à soutenir cette initiative.
C'est ce qui ressort de leur déclaration parvenue à notre organe de presse sous la signature de leur Président et Porte-Parole, Jérôme Lumuna Ndubu, Avocat de Profession, Commissaire du peuple, Conseiller de la République, Sénateur, Vice-Ministre de l'intérieur et de la Sécurité du Territoire, Vice-Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, dignitaire d'Etat pour être chevalier de l'ordre national du Léopard, écrivain auteur de l'ouvrage "Pouvoir constituant en RDC de 1960 à nos jours", Président du Parti DP-RDC membre du regroupement politique AADD membre de l'Union sacrée de la Nation qui explique la réclamation comme suit :
Il s'agit d'un ministère charnière entre deux Institutions capitales du pays en espèce le parlement bicaméral dont la chambre basse appelée aussi Assemblée nationale composée des 477 Députés nationaux en activité et des milliers Députés Honoraires et de la chambre haute dite Sénat englobant 120 Sénateurs en activité et milliers Sénateurs Honoraires issus de plusieurs législatures datant de 1960 à nos jours et qui disposent des problèmes spécifiques et généraux ;
A. PROBLEMES SPECIFIQUES ACTUELS
Parmi les problèmes spécifiques nécessitant la présence du Ministère des Relations avec le parlement figurent notamment :
1. Admission des Anciens parlementaires membres des parlements de Transition H.C.R-PT, ACL-PT et 1+4 au Régime spécial de la sécurité sociale pour les parlementaires.
2. Création de la commission paritaire parlement et gouvernement en charge de fixation des émoluments des membres du parlement et du gouvernement. Et payer les émoluments des anciens membres de la commission paritaire H.C.R-PT et gouvernements antérieurs.
3. Paiement de diverses créances des parlementaires en activité et des parlementaires Honoraires sur le Trésor public/DGDP
4. Vidange du litige relatif au sort réservé aux anciens Députés validés et invalidés des élections législatives de 2006 conformément à la décision adoptée à l'unanimité par le Conseil directeur de l'UIP à sa 198ème session (Lusaka, 23 Mar 2016).
B. PROBLEMES GENERAUX
Il est lieu de citer notamment : Les devoirs de veiller à l'investiture du gouvernement, au dépôt du projet de loi financière ou budgétaire, à l'exécution scrupuleuse du budget et au dépôt du projet de loi portant redditions des comptes avant le vote du nouveau budget, projet de loi d'habilitation.
C. CONCLUSIONS
De ce qui précède, les Anciens parlementaires demandent à son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et à Son Excellence Madame Judith SUMINWA TULUKA Première Ministre, Cheffe du Gouvernement de bien vouloir réhabiliter le Ministère des Relations avec le parlement et au besoin en confier la charge à l'un quelconque des anciens parlementaires aguerris dont leur leader.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières Jacquemin Shabani, a donné le go des activités liées à la Journée Internationale des Peuples Autochtones (JIPA), vendredi 09 août 2024, au cours d’une cérémonie tenue dans la salle Virunga de l’Immeuble de la Territoriale dans la commune de Lingwala, à Kinshasa. Une journée célébrée le 9 août de chaque l’année, elle est devenue au-delà de son aspect festif, un moment d’échanges et de réflexions. Pour cette année, il est prévu jusqu’au 31 du mois en cours, une série d’activités visant l’amélioration des conditions de vie de la communauté pygmée et la réparation des injustices dont elle est victime. Et ce, par respect et fidélité à la tradition et aux engagements internationaux.
‘’Les peuples autochtones pygmées constituent la communauté humaine qui a su conserver et protéger l’originalité de son habitat, ainsi que la pureté de son identité traditionnelle. Pour avoir longtemps entretenu des liens consubstantiels avec la nature, les pygmées sont des personnes ressources de premier ordre, détentrices des savoirs et des secrets de la nature’’, a fait savoir Jacquemin Shabani, en présence du Représentant pays de l’UNESCO, du Secrétaire Général aux Affaires coutumières et de l’Ambassadeur des Peuples Autochtones Pygmées accompagné de ses frères et sœurs de la communauté et les cadres du Ministère de l’Intérieur, dont le Chef de Division à la Direction des Peuples Autochtones Pygmées, Me Consolation Allentum, ainsi que d’autres invités.
Il était question, à l’occasion de ce lancement officiel, de faire un état des lieux de la situation générale des peuples autochtones afin de réévaluer les engagements pris en leur faveur d’une part, et d’actualiser ces responsabilités au besoin, assortis de nouveaux programmes tout en étant en adéquation avec les objectifs de développement durable qui auront un impact positif sur cette communauté, d’autre part.
‘’Cette journée est consacrée à la reconnaissance des contributions inestimables des peuples autochtones à notre humanité. C’est une journée pour élever leur voix, pour honorer leur culture et pour réaffirmer notre engagement envers leurs droits et leur bien-être.’’ a déclaré le Représentant pays de l’UNESCO en poste à Kinshasa.
Par ailleurs, Jacquemin Shabani s’est félicité des avancées réalisées jusqu’ici dans la protection, la promotion et l’intégration des peuples autochtones pygmées. La preuve, selon lui, réside dans l’adhésion de la RD. Congo à tous les instruments juridiques internationaux, et, également, la possession par le gouvernement, d’un arsenal juridique idoine dont la loi spécifique portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées en République Démocratique du Congo.
En outre, Le Vice-Premier Ministre n’a pas hésité d’inviter toutes les parties prenantes à ce processus de souscrire pour la mise en œuvre de cette loi qui prévoit des mécanismes efficaces pour l’autonomisation des jeunes pygmées, afin de les conduire à la libre détermination. C’est dans ce sens que la JIPA 2024 est au niveau national, célébrée sous le thème : «la mise en œuvre de la loi N° 22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des Peuples Autochtones Pygmées comme fondement de l’inclusion effective des Peuples Autochtones Pygmées ».
Intervenant lors cette cérémonie, Madame Mola, une Pygmée choisie pour la circonstance, a plaidé pour la nomination des membres de sa communauté dans les postes de responsabilité et n’a pas manqué de présenter ses remerciements au Président de la République Félix Tshisekedi, pour la promulgation de la loi qui les protègent, ainsi qu’au VPM de l’Intérieur pour l’organisation de la JIPA.
Outre cette célébration, une série d’activités sont prévues avec les partenaires entre autres, un atelier de présentation et de validation des outils de vulgarisation de la loi susmentionnée, un atelier d’élaboration du plan national de mise en œuvre de la décennie internationale des langues autochtones et le festival Mbosa à Walikale dans le Nord-Kivu.