All Section

All Stories

Mesures contre la vie chère , RDC : quand le Gouvernement dévie les vrais problèmes !

L’Editeur Directeur Général du Journal La Prospérité a, au cours du magazine Tribune de Presse de ce Jeudi 16 août 2024 sur les antennes de la Radio okapi, dénoncé certaines irrégularités qui asphyxient le fonctionnement harmonieux des quelques structures et institutions en RD. Congo.  Bicéphalisme à la tête de l’UDPS où on ne sait identifier le vrai Secrétaire Général a.i entre Augustin Kabuya et Déo Bizibu ; l’usage des mauvais matériels de construction des routes en l’occurrence l’avenue Nguma ; les cas des omissions des ministères importants tant au niveau national que provincial à Kinshasa, tels ont été les points d’informations soulevés par Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi. Il a reproché à la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, d’avoir supprimé le Ministère des relations avec le parlement en dépit du fait que son secrétariat général ait été rattaché à la primature et à Daniel Bumba Lubaki de n’avoir pas nommé un Ministre provincial de la culture. 

Des inquiétudes soulevées !

Dans son temps d’antenne, L’Editeur Directeur Général Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi est revenu sur les mesures prises contre la vie chère par le Gouvernement central de la RD. Congo. Le premier lot de ces mesures vont dans le sens de la lutte contre la hausse exagérée des prix et la stabilité du taux de change, le deuxième lot annonce les mesure de régulation supprimant les barrières dans certains milieux, ce qui occasionne l’augmentation intempestive des prix des denrées alimentaires et le troisième lot épingle les mesures règlementaires portant sur la suppression d’un certain nombre des taxes.

Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi reste dubitatif sur la transformation du pays à cause de la voie empruntée. Selon lui, ‘’le gouvernement lutte contre les épiphénomènes alors que les vrais problèmes demeurent’’. Il pose la problématique de la production interne en quantité suffisante pour d’une part éviter les importations et d’autre part exporter les produits locaux pour rapatrier les devises qui stabiliseront le taux d’échange. 

‘’Il ne suffit pas de prendre des mesures épisodiques. Il faut voir comment étendre la question de la production locale aux diapasons des attentes des congolais. Je souhaite qu’il y ait une vision assez claire de l’industrialisation de la RDC’’, a-t-il déclaré.

 Abordant la question du pouvoir d’achat que le gouvernement veut doter aux congolaises et congolais, l’Editeur Directeur Général du journal La Prospérité a expliqué que le pouvoir d’achat suppose que la personne qui doit en avoir doit posséder un revenu. ‘’Vous avez combien pour aller au marché ?’’ s’interroge-t-il, parce que selon lui, on va au marché quand on a un revenu. Alors que beaucoup des congolais sont au chômage, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi explique qu’on ne peut pas améliorer le pouvoir d’achat d’un individu qui n’a pas revenu.

Prenant en illustration les conseillers communaux et plusieurs les ministères, il révèle dans le premier cas, que ces agents ne sont jamais payés et dans le second cas, les frais de fonctionnement ne sont pas décaissés et parfois ça tombe à compte goûte. 

 « KINSHASA EZO BONGA », programme du Gouverneur Daniel Bumba, n’a pas été épargné par l’Editeur du premier quotidien congolais paraissant à Kinshasa. Pour le financement de ce programme chiffré à 10 milliards de budget, le Journaliste Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi d’interro sur la provenance des fonds. « De quel marché ? de quelle structure viendra ce budget ? ». Entre temps, a-t-il fait savoir, la ville continue à être trop sale. Il dit avoir surpris sur l’avenue Nguma, les gens en train, par manque des matériels, de construire les routes d’intérêt national avec des truelles de maçon et des bèches. Malgré les instructions du Président de la République, ces travaux ne se terminent jamais au contraire on en provoque d’autres sans avoir achevé les premiers travaux.

Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi considère que le pays est un grand chantier qui demande que l’on prenne un sursaut patriotique pour qu’on redécolle autrement. Mais apparemment, regrette-t-il les horizons deviennent sombres.

Bureau définitif du Sénat, un groupe à la pensée unique 

La représentation de la femme a connu une fissure. Le principe de la parité n’a été respecté dans la composition du bureau définitif du Sénat. Sur 7 membres, il n’y a qu’une seule femme qui a été élue. L’Editeur du quotidien d’action pour la démocratie et le développement note tout de même, l’absence de l’opposition réelle au bureau définitif du Sénat. Selon lui, « l’unique candidature plus ou moins acceptable de l’opposition, c’est celle de Salomon SK DELA. Cette candidature a été battue en brèche et finalement ce Sénat a un bureau qui est monocolore parce que constitué seulement des gens qui relèvent de l’obédience si pas de Félix Tshisekedi lui-même, de l’union sacrée de la nation et de son UDPS. C’est difficile d’avoir des voix discordantes », a-t-il renseigné. 

Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi fustige l’absence prolongée du Sénateur à vie Joseph Kabila qui ne siège pas depuis qu’il l’est devenu. Va-t-on continuer à considérer que le Sénateur à vie doit rester à la maison ou vaquer librement à d’autres occupations sans jamais mettre ses pieds à l’hémicycle alors qu’il doit en principe être traité en tant que tel parce qu’il touche au même titre que les autres, les émoluments dû à son rang de Sénateur à vie ?

Abordant la question de l’avenir du Sénat, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi croit savoir que la mise en place du Bureau définitif du Sénat permet aujourd’hui de considérer que depuis qu’on est allé aux élections en décembre 2023, c’est finalement au mois d’août 2024 qu’on a la derrière institution qui ‘’prend ses vraies racines, sa vraie forme et ses marques. Après ces élections, les institutions peuvent enfin fonctionner selon qu’on pourra leur donner les moyens’’.

Outre l’expérience de Sama Lukonde, Bahati Lukwebo et consorts, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi révèle que le problème du Congo n’est pas dans les individualités, mais plus tôt dans la conception et la mise en place des politiques publiques. A l’en croire, même si on mettait l’homme le plus intelligent à la tête de la RDC, il ne fera pas de miracle parce le corpus institutionnel tel que constitué aujourd’hui est une machine qui a du mal à décoller.

‘’Les antivaleurs ont la peau dure mais, puisse qu’il y a des nouveaux visages, ils peuvent faire en sorte qu’il y ait l’avènement d’une vraie démocratie avec une lecture non vicieuse des lois de la République’’, espère-t-il. C’est au sénat que se trouve le remplaçant constitutionnel du Président en cas d’empêchement, il pense que Same Lukonde, l’actuel Président du Sénat, peut bien jouer ce rôle de perpétuer la vision de Félix Tshisekedi. Il sied rappeler que dans son discours de campagne, l’ancien Premier Ministre veut d’une institution (Sénat) forte, respectueuse de ses engagements et accessibles à tous les sénateurs.  

Jonas Shampa

Mesures contre la vie chère , RDC : quand le Gouvernement dévie les vrais problèmes !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Naufrages dans le Maï-Ndombe : Aimé-Pascal Mongo préconise l’arrêt des navigations nocturnes

 

Un Député national a préconisé, jeudi,  l’arrêt de navigations nocturnes sur le lac Maï-Ndombe dans la province du même nom, située dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, dans une vidéo enregistrée depuis l’Europe où il séjourne et parvenue jeudi à l’ACP.

«Des décisions courageuses et impopulaires doivent être prises pour arrêter toute navigation nocturne», telle a été l’interpellation d’un député national, adressée au gouvernement provincial du Maï-Ndombe dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo à la suite du dernier naufrage survenu sur la rivière Lukenie dans la nuit du dimanche 18 août 2024.

«(…) et à l’échelle provinciale, que les autorités puissent prendre des décisions courageuses et impopulaires pour arrêter toute navigation nocturne», a déclaré Aimé Pascal Mongo, député national élu de la circonscription d’Inongo-ville.

Et d’ajouter : «Ceci interpelle, chacun dans sa sphère des décisions de prendre des décisions courageuses même impopulaires (…) il est temps que les décisions courageuses soient prises, il est temps aussi que la cause de cette mort soit élucidée et les responsabilités établies et que les morts soient enterrés dignement».

M. Mongo a interpellé le gouvernement central afin d’assister les populations victimes du naufrage ainsi que leurs familles de la même manière qu’il a fait sur le dossier de Mushie.

«Nous devons interpeller le gouvernement central, autant que nous l’avons fait lorsqu’il s’est agi du dossier de Mushie, que nous puissions ensemble, l’union faisant la force, rencontrer les autorités attitrées dont le ministre des Affaires sociales et actions humanitaires pour que ce cas–ci de Maï-Ndombe soient aussi assistés comme il l’a fait pour celui de Mushie», a-t-il dit.

Il a, avant son adresse, exprimé sa consternation et adressé ses condoléances aux familles qui ont perdu les leurs.

«Une fois de plus, c‘en est trop que les cours d’eaux de Maï-Ndombe viennent de nous faire perdre les filles et fils de la province. Depuis l’Europe où je suis, je suis très consterné, très touché, et je pleure avec ceux qui pleurent, comme le déclare la parole de Dieu. Face à cette fatalité que devons-nous faire ? D’abord je compatis avec toutes ces familles éprouvées; je présente mes très sincères et fraternelles condoléances à toutes les familles qui ont perdu les leurs», s’est exprimé M. Mongo.

Le naufrage de la baleinière HB Jésus Christ s’est produit dans la nuit du dimanche 18 août 2024 sur la rivière Lukenie et le bilan provisoire fait état de 28 morts et une centaine de rescapés avec plusieurs disparus, rappelle-t-on. 

(Avec l’ACP)

 

Naufrages dans le Maï-Ndombe : Aimé-Pascal Mongo préconise l’arrêt des navigations nocturnes
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

OLPA condamne l'agression brutale des journalistes à Mbuji-Mayi

 

*L'Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse condamne avec la dernière énergie l’agression brutale de M. Auguy Kabuende, Placide Cilewu et Hénoch Muteba respectivement journalistes à Radio Télé Débout Kasaï (RTDK), à Radio télévision de l’Eglise Evangélique des Témoins du Christ (RTEEC) et à Coulisses.net, tous basés à Mbuji-Mayi, Chef-lieu de la Province du Kasaï oriental, au centre de la République démocratique du Congo (RDC).

Les journalistes ont été pris à partie, le 15 août 2024, au siège de la Fédération du parti politique UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), parti au pouvoir secoué par des divergences profondes entre ses cadres. 

Les assaillants qui se réclament être membres de l'UDPS  n'ont pas digéré la présence des journalistes à une activité organisée par un groupe des cadres avec à leur tête M. Jean-Paul Mbwebwa, Gouverneur de province et fervent soutien du Secrétaire général contesté M. Augustin Kabuya. 

Plusieurs matériel (caméras, téléphones) des journalistes ont été détruits et confisqués  par les assaillants. 

Auguy Kabuende et Placide Cilewu s’en sont sortis avec plusieurs lésions corporelles. 

Eu égard à ce qui précède, OLPA condamne un acte lâche visant des professionnels des médias en plein exercice de leur métier. Ceci constitue une violation grave de la liberté de presse garantie par la loi congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme. 

Par voie de conséquence, OLPA appelle les responsables de la Fédération de l’UDPS/Mbuji-Mayi à diligenter une enquête afin d'identifier les auteurs de cette agression pour qu'ils répondent de leurs actes.

Kinshasa, le 16 août 2024

OLPA condamne l'agression brutale des journalistes à Mbuji-Mayi
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image