Au terme de la 11ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres, présidée par président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Gouvernement a adopté un ensemble de mesures de soutien en faveur des entreprises et populations des provinces touchées par l’agression rwandaise, sur proposition du Ministre des Finances, S.E.M. Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi.
Ces mesures, discutées lors de la session extraordinaire de la Commission Tarifaire tenue le 20 août 2024, s’inscrivent dans la continuité des actions entreprises dans le cadre de la lutte contre la vie chère. Elles visent spécifiquement à alléger les charges fiscales, douanières et parafiscales des entreprises opérant dans les provinces sous état de siège, à savoir le Nord-Kivu et l’Ituri, ainsi que dans les provinces du Sud-Kivu, du Maniema et de la Grande Orientale.
Parmi les mesures proposées pour une durée de 12 mois, l’on retrouve notamment, d’abord la suspension des missions de contrôle sur place au niveau national et provincial ; ensuite des facilités de paiement par échelonnement des impôts et taxes établis par les Administrations ; et enfin le recours aux déclarations incomplètes ou provisoires pour le dédouanement des marchandises importées dans le cadre de l’aide humanitaire.
Ces dispositions permettront de réduire significativement les charges d’exploitation des entreprises, les rendant ainsi plus compétitives et leur offrant les marges de trésorerie nécessaires pour surmonter la conjoncture actuelle.
Le Ministre des Finances a également souligné la nécessité d’une concertation préalable avec les provinces affectées par la crise sécuritaire pour l’adoption de certaines mesures complémentaires. En outre, un projet de Décret portant sur les allégements fiscaux et parafiscaux ainsi que les facilités douanières pour ces provinces sera soumis à l’approbation du Gouvernement.
Après des débats et délibérations, ces propositions ont été adoptées par le Conseil des Ministres, témoignant de la volonté ferme du Gouvernement de soutenir les provinces en difficulté et de renforcer la résilience de l’économie nationale.
Le 28 août 2024, s'est tenue à Kindu, dans la salle de réunion du « Cercle privé de la SNCC», la septième session du Comité de Pilotage du Programme REDD+ Intégré de la province de Maniema (PIREDD Maniema). Cette réunion a été présidée par son Excellence Monsieur le Ministre Provincial en charge de l’Environnement du Maniema, Maître Francis Masumbuko Lutaka, Vice-Président du COPIL et Représentant personnel de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province, Moïse Mussa Kabwankubi, Président du Comité de Pilotage du PIREDD-Maniema.
Pour rappel, le PIREDD Maniema est un programme REDD+ mis en œuvre par la GIZ avec le financement du FONAREDD et le soutien de l’Initiative pour les Forêts de l’Afrique Centrale (CAFI). Ce programme vise une approche globale pour répondre aux causes de la déforestation en visant deux objectifs principaux : (i) la réduction des émissions et l’augmentation des absorptions grâce à la création de forêts protégées et à la restauration des paysages forestiers, et (ii) la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des communautés locales en augmentant les revenus des ménages concernés.
Les objectifs de cette septième session du Comité de Pilotage étaient les suivants :
Evaluer le niveau d’exécution des recommandations de la 6ème réunion du COPIL.
Présenter le rapport d’avancement du programme pour 2024 (premier et deuxième trimestre).
Présenter les rapports des missions de suivi réalisées par les membres du COPIL.
Proposer des ajustements des indicateurs du programme.
Concrètement, cette réunion a abouti aux livrables suivants :
Un rapport de mise en œuvre du PTBA 2024 (Q1 et Q2), incluant un bilan chiffré de l’année 2024 : réalisations, contraintes, niveau d’exécution financière du PTBA, leçons tirées et recommandations principales.
Des rapports des membres du COPIL sur leurs missions de suivi de l’avancement du programme, avec des recommandations concrètes.
La présentation des indicateurs réajustés et validés par le COPIL.
Un rapport final incluant les recommandations adoptées.
Après avoir discuté de tous les points de l’agenda, les membres du Comité de Pilotage ont validé les décisions suivantes, assorties des recommandations suivantes :
Que le Ministre Provincial de l’Environnement prenne contact avec le Procureur pour accompagner le service technique de l’Environnement dans la formation et la prestation de serment des OPJ à compétence restreinte.
Organiser un Cadre de Concertation au niveau provincial pour établir des partenariats en vue de financer la mise en œuvre des Plans de Développement Locaux.
Planifier une mission de suivi-évaluation des activités par les membres du COPIL un mois avant la prochaine réunion.
Achever en 2025 l’élaboration des Plans de Développement Locaux prévus par le PIREDD-Maniema pour cette phase (pour les ETDs Babene et Bakwange).
Respecter les calendriers des activités et des saisons culturales.
Appuyer les projets de grande envergure pour une meilleure visibilité des activités sur le terrain, dans le cadre de subventions locales.
Soumettre à la délibération des membres du COPIL les projets éligibles sélectionnés pour les subventions locales.
Etendre les activités de fabrication de foyers améliorés dans les quatre territoires concernés par le programme.
*Le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat interpellé !
L’analyse des récentes décisions relatives à la gestion des mandataires publics au sein des Entreprises du Portefeuille de l'Etat met en exergue une situation préoccupante nécessitant une attention particulière. La notification effectuée par le Ministre du Portefeuille, Jean Lucien Busa, le 26 août 2024, concernant la nomination de Nkala Placide en tant que mandataire public de la société Primera Gold, soulève indubitablement des questions cruciales sur la conformité avec la législation en vigueur ainsi que sur la gestion des ressources publiques.
Cette conformité devrait être garantie par le ministre lui-même. Hélas, il semble que cela ne soit pas le cas. La lettre du Ministre est dépourvue de toute substance.
En effet, la nomination de Nkala Placide, alors Directeur Général de la Gécamines, par Ordonnance présidentielle en date du 21 août 2024, aurait dû entraîner, de manière indiscutable, l'abrogation automatique de son précédent poste à la Gécamines.
En effet, cette ordonnance présidentielle abroge de facto l'ordonnance de février 2023 le nommant à la Gécamines, conformément aux dispositions des articles 12 et 15 de la loi n°08/010 du 7 juillet 2008. Ces articles définissent les règles relatives à l'organisation et à la gestion du Portefeuille de l'État en République Démocratique du Congo et imposent l'obligation de vérifier l'incompatibilité entre les fonctions occupées par un mandataire public.
En ignorant de façon délibérée ces exigences légales, le Ministre du Portefeuille viole la loi et défie le Chef de l’Etat.
Les actions du Ministre engendrent une situation de confusion et d’incertitude au sein des Entreprises Publiques, dont la plupart se trouvent dans un état déficitaire et attendent un soutien financier crucial pour leur restructuration et redressement. La notification de la nomination de Nkala Placide à Primera Gold ne tient pas compte de l'incompatibilité entre ses fonctions précédentes et ses nouvelles responsabilités, compromettant ainsi le respect des dispositions légales régissant le Portefeuille de l'Etat. Pourquoi le Ministre du Portefeuille choisit-il de passer outre un tel fait manifeste ?
Ce manquement aux règles établies et la confusion juridique ainsi entretenue risquent non seulement de créer une jurisprudence problématique, mais également de nuire à la vision du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, qui s'efforce de redresser et de moderniser les Entreprises Publiques du pays.
Pour rappel, la gestion de Nkala Placide à la Gécamines est clairement marquée par une chute libre de la production et la mauvaise gouvernance.
C’est d’ailleurs ce même Nkala Placide qui a transformé la puissante Inspection Générale des Finances (IGF) en une sous-traitance personnelle.
La nomination de Nkala Placide à un nouveau poste de responsabilité est perçue comme une prolongation des contre-performances et de la mauvaise gouvernance, plutôt qu'un véritable effort pour améliorer la gestion des entreprises publiques.
Ainsi, il est crucial que les décisions relatives aux mandataires publics soient prises avec la plus grande rigueur et transparence, afin d’éviter de perpétuer les problèmes existants et de garantir que les Entreprises du Portefeuille de l'État puissent réellement contribuer au développement du pays.
La persistance des méthodes inefficaces et de l’incompétence sabotent les efforts du Chef de l'Etat pour réformer et dynamiser ces entreprises essentielles à l’économie de la République Démocratique du Congo.
Ce même Nkala Placide est déjà administrateur dans plusieurs sociétés minières telles que Gécamines, Kamoto Copper Company (KCC) et Entreprise Générale de Cobalt (EGC).
Ainsi, le Directeur de Cabinet du Président de la République est fortement appelé à rectifier cette erreur, qui semble témoigner d'une volonté manifeste de saboter les lois de la République.
A défaut, la RDC continuera d'être perçue comme un pays où les individus exercent leurs fonctions en s'appuyant sur deux, trois, voire quatre ordonnances présidentielles, sans qu'aucune d'elles n'abroge les autres.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la RD. Congo, est arrivé hier dimanche soir à Beijing, en Chine, pour prendre part à la 9ème édition du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC2024) prévue du 4 au 6 septembre 2024. En marge de ce rendez-vous économique, le Chef de l’Etat congolais sera reçu en tête-à-tête par son homologue chinois Xi Jinping. Les deux dirigeants tiendront, ensuite, une rencontre élargie à leurs deux délégations respectives.
Le Président Tshisekedi est le premier dirigeant africain que le Président chinois va recevoir aujourd’hui à Beijing, en marge de ce forum Chine-Afrique.
Ce deuxième tête-à-tête entre les Présidents Xi-Jinping et Félix Tshisekedi, après celui de 2023, marque ainsi l’excellence des relations bilatérales entre la République démocratique du Congo (RDC) et la République populaire de Chine.
S’exprimant devant les médias français, à l’occasion de sa dernière visite officielle à Paris, le Président Félix Tshisekedi avait déclaré dernièrement que “la Chine est le premier partenaire économique de la RDC.”
Face à tous les enjeux, il y a lieu de signaler, à cet effet, que pour des échanges à tous les niveaux, quelques Ministres sectoriels accompagnent le Chef de l’Etat congolais en Chine.
Pour l’essentiel, FOCAC, faut-il le rappeler, est une plateforme favorisant les relations entre l’Afrique et la Chine dont la finalité consiste à mener des consultations sur un pied d’égalité, à approfondir la connaissance mutuelle, à élargir les terrains d’entente, renforcer l’amitié et à promouvoir la coopération sur base du principe gagnant-gagnant.
54 Etats africains prennent part à ces assises et 46 Chefs d’Etat ou Chefs de gouvernement sont attendus à Beijing pour écrire, de manière constructive, un nouveau chapitre de l'amitié entre les peuples chinois et ceux d'Afrique.
Le Gouvernement de la RD Congo a mis les bouchées doubles pour en finir avec l’agression rwandaise. Après la bataille sur les fronts politique, diplomatique, militaire et médiatique, cap sur le front judiciaire. Au cours d’un point de presse organisé au Ministère de la Justice ce jeudi 29 août 2024, Me Samuel Mbemba, Vice-Ministre de la Justice en charge du Contentieux International a annoncé l’ouverture d’une audience publique contre le Rwanda le 26 septembre prochain par la Cour de Justice de la Communauté des Etats de l’Afrique (EAC).
A la demande de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, le Vice-Ministre de la Justice s’est rendu à Arusha en Tanzanie pour exiger à la Cour Africaine de droits de l’Homme et des Peuples et la Cour de Justice de l’EAC de prendre en considération la volonté de la RDC de voir sa requête contre le Rwanda être examinée au cours d’une audience publique faute de quoi, elle va se retirer de cette organisation sous-régionale.
Ce procès va statuer notamment, sur la violation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale d’un Etat membre de l’EAC par le Rwanda. Il va également juger les atrocités des masses ainsi que des violations graves et flagrantes du droit international humanitaire, avec au final une réparation par leur auteur. Dans ce scénario, des dommages et intérêts pourront être versés à la RDC.
‘’L’audience qui va s’ouvrir le 26 septembre sera une audience d’introduction devant la première instance. L’affaire y sera examinée au premier degré. La RDC a montré comment le Rwanda est en train de violer l’acte instituant la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est à travers sa présence militaire dans l’Est de notre pays, le pillage des minerais, les viols massifs et les tueries qui y sont commises. Cette instance va examiner l’affaire sur base des plaidoiries des avocats.
La RDC a des avocats qui ont documenté cela et ont déposé la requête. Partant de là, la Cour va juger si réellement le Rwanda est sur notre sol ou pas. C’est après cette phase que nous pourrons réclamer la réparation des victimes par le Rwanda’’, a explicité M. Samuel Mbemba.
Ce procès obtenu par la RDC contre le Rwanda, est le fruit des multiples efforts fournis par l’équipe mise en place par le Président de la République, Félix Tshisekedi. Déterminé à trainer le Rwanda devant les instances judiciaires régionales et internationales, le Chef de l’Etat avait mis sur pied une task force justice internationale en nommant un chargé de mission près la Cour pénale internationale et la désignation d’un Vice-Ministre de la Justice chargé du contentieux international en la personne de Samuel Mbemba.
‘‘CPI : Justice pour la RDC’’
Plus loin dans son discours, le Vice-Ministre de la Justice en charge du contentieux international a annoncé le lancement de la campagne ‘’ CPI : justice pour la RDC’’. A travers cette campagne, il vise à interpeller cette instance judiciaire internationale qui reste les bras croisés même après que la RDC lui ait transmis à plusieurs reprise un renvoi de situation, alors qu’elle devrait en principe ouvrir d’urgence des enquêtes au vu des crimes commis dans la partie orientale du pays.
Par ailleurs, pour la vulgarisation de cette campagne, Samuel Mbemba a appelé toutes les organisations non gouvernementales de droits de l’Homme, locales ou internationales œuvrant en RDC d’accompagner le peuple congolais dans sa quête de la justice. Il a martelé que toute ONG qui n’aura pas participé à cette campagne, va être radiée de la liste des ONG qui luttent pour les droits de l’Homme.
‘‘C’est avec la plus profonde consternation que nous, Agents et Cadres du Secrétariat Général aux Relations avec le Parlement représentés au sein de la Délégation Syndicale dénonçons avec la dernière énergie la messe noire dite par les personnes, ci-haut indiquées, pour expulser du Nouveau Bâtiment de l’Administration du Gouvernement Monsieur le Secrétaire Général, les Services de la Division Unique ainsi que tout le matériel et archives ayant servi au cours du mandat de Madame la Ministre des Relations avec le Parlement Honoraire Anne-Marie KARUME BAKANEME’’, écrit la Délégation Syndicale à Madame la Première Ministre.
PRIMATURE
SECRETARIAT GENERAL AUX RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
La Délégation Syndicale
LETTRE OUVERTE A L’ATTENTION PARTICULIERE SON EXCELLENCE MADAME LA PREMIERE MINISTRE, CHEFFE DU GOUVERNEMENT
(Avec l’assurance de notre très Haute Considération)
Transmis copie pour information à :
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat;
(Avec l’expression de nos Hommages les plus déférents)
PALAIS DE LA NATION
à Kinshasa/Gombe
Honorable Président de l’Assemblée Nationale ;
PALAIS DU PEUPLE
Honorable Président du Sénat
PALAIS DU PEUPLE
(Tous) à Kinshasa/Lingwala
Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières ;
Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public ;
Monsieur le Conseiller Principal du Chef de l’Etat en charge des Relations avec le Parlement et Autres Institutions ;
Son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics ;
Son Excellence Monsieur le Ministre des Postes, Télécommunications, Nouvelles Technologies de l’Information, de la Communication et du Numérique ;
Monsieur le Secrétaire Général à la Primature ;
Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement ;
Monsieur le Coordonnateur du Conseil National de Sécurité (CNS) ;
Monsieur l’Administrateur Général de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR).
(Tous) à Kinshasa/Gombe
Monsieur le Commissaire Général de la Police Nationale Congolaise.
à Kinshasa/Lingwala
Monsieur le Commissaire Provincial de la Police Nationale Congolaise/Ville de Kinshasa.
à Kinshasa/Gombe
Concerne : Dénonciation du climat d’insécurité et de déconcentration non propice au travail intellectuel causé par l’orchestration d’un complot fomenté par le Ministre des Sports et Loisirs, Didier BUDIMBU TUBWANGA ainsi que l’Administrateur Gestionnaire Roland MUNDURAME au Nouveau Bâtiment Administratif du Gouvernement.
Excellence Madame la Première Ministre,
C’est avec la plus profonde consternation que nous, Agents et Cadres du Secrétariat Général aux Relations avec le Parlement représentés au sein de la Délégation Syndicale dénonçons avec la dernière énergie la messe noire dite par les personnes ci-haut indiqués pour expulser du Nouveau Bâtiment de l’Administration du Gouvernement Monsieur le Secrétaire Général, les Services de la Division Unique ainsi que tout le matériel et archives ayant servi au cours du mandat de Madame la Ministre des Relations avec le Parlement Honoraire Anne-Marie KARUME BAKANEME.
Pour Votre gouverne, nous relatons à Votre Haute Autorité les faits pertinents ci-après :
Depuis l’annonce de l’Ordonnance relative à la publication des Membres de Votre Gouvernement dans laquelle il ne figure pas de Ministre des Relations avec le Parlement, il ne se passe pas un jour sans que les Agents du Secrétariat Général aux Infrastructures et Travaux Publics envoyés par leurs responsables Georges KOSHI GIMEA, Secrétaire Général et Roland MUNDURAME, Administrateur-Gestionnaire.
Selon les informations en notre possession, l’Ingénieur Georges KOSHI, Président de la Fédération Congolaise de Tennis aurait promis au Ministre des Sports et Loisirs d’occuper les locaux du Cabinet de la Ministre des Relations avec le Parlement dans le cadre d’une certaine sympathie avec la tutelle des Fédérations Sportives. Il convient de vous rappeler que le Ministre Didier BUDIMBU à l’époque où il était Ministre des Hydrocarbures occupait le 2ème Niveau du même étage et, aujourd’hui, le Ministère des Sports et Loisirs occupe des locaux à l’Immeuble KASAI de la place ROYAL dans la Commune de Lingwala et plusieurs bureaux au Stade des Martyrs de la Commune de Kinshasa. Jusqu’à présent, nous ne savons pas justifier la cause de l’acharnement du Monsieur qui tient A TOUT PRIX, CERTAINEMENT CONTRE DES ESPECES SONNANTES ET TREBUCHANTES, à jeter dehors tout un Secrétaire Général, nommé par Ordonnance présidentielle et affecté régulièrement par Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction Publique.
A ce jour, PERSONNE, ABSOLUMENT PERSONNE n’a le courage de démontrer l’existence d’un Arrêté signé de la main de Son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat en charge des Infrastructures et des Travaux Publics Alexis GISARO MUVUNYI qui accepte de mettre à la rue un Secrétariat Général pourtant rattaché à la Primature sous Votre supervision depuis le 8 août 2024 par la Lettre de Votre Directeur de Cabinet référencée CAB/PM/DIRCABA/VMM/08/2024/0751.
Ainsi, sa foi ni loi, ces personnalités sensées être exemplaires dans le respect des Institutions, se permettent DE SAPER ALLEGREMENT VOTRE AUTORITE ET DE FOULER AUX PIEDS LE CARACTERE SACRE DE L’ADMINISTRATION PUBLIQUE. Le fait d’affirmer ci-haut et sans rires que le Ministère des Relations avec le Parlement a été « supprimé » alors que l’Administration des Relations avec le Parlement travaille au quotidien notamment pour que le Gouvernement de la République soit représenté dans les deux Chambres Parlementaires. En outre, le Programme d’Actions du Gouvernement dont vous avez la charge attache UNE IMPORTANCE CAPITALE AU SUIVI DE L’AGENDA LEGISLATIF QUI COMPREND L’ADOPTION A TRAVERS DES LOIS DES REFORMES DEVANT GUIDER L’ACTION DU GOUVERNEMENT.
Réfléchir de la sorte et poser des actes manifestement illégaux dans ce sens équivaut A COMBATTRE LA VISION DU CHEF DE L’ETAT AXEE SUR LA PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE ET DE LA LUTTE CONTRE LES ANTIVALEURS QUI GANGRENENT LA SOCIETE CONGOLAISE. Aussi, détériorer le climat de travail des Agents et Cadres travaillant sous Votre Supervision revient A COMBATTRE VOTRE AUTORITE ET VOTRE LEADERSHIP AU SEIN DU GOUVERNEMENT parce que les personnes citées ci-haut, en connivence avec la Ministre Honoraire Anne-Marie KARUME BAKANEME, non contente d’avoir été reconduite, fomentent en permanence des coups bas pour qu’à l’insu de Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement, une remise et reprise « officieuse et informelle » s’organise.
En effet, ce jeudi 29 août 2024, plusieurs Agents des ITP ont pénétré dans les bureaux de la Ministre et du Directeur de Cabinet pour transférer tous les documents unilatéralement jusqu’au secrétariat pour laisser la place, disent-ils, pour le Ministre des Sports et Loisirs ayant, semble-t-il, bénéficier du couloir, sans pour autant intéresser Monsieur le Secrétaire Général, gardien des lieux et se basant sur un arrêté « fantôme », PARCE QUE NON NOTIFIE ET N’EXISTANT QUE DANS LEURS PENSEES ALORS QUE LE MINISTRE D’ETAT DES ITP FAIT PARTIE DES AMPLIATAIRES DE LA LETTRE DE MONSIEUR LE DIRECTEUR DE CABINET DE VOTRE EXCELLENCE, RELATIVE AU RATTACHEMENT A LA PRIMATURE.
L’Administrateur Gestionnaire du Bâtiment s’est donc permis, EN TOUTE CLANDESTINITE, sur instruction du Secrétaire Général aux ITP et, en connivence avec le Ministre des Sports et Loisirs ainsi que de la Ministre Honoraire de remettre les clés des bureaux à Monsieur Raphaël, intendant des Sports et Loirs pour que Ministre et son Cabinet viennent s’y installer triomphalement.
Ils sont même arrivés à violenter le Point Focal du Numérique au Ministère qui voulait retirer l’outil téléphonique numérique y affecté. Aujourd’hui, ledit matériel, fruit du Projet INTRANET est en insécurité, parce que laissé à la merci d’illustres inconnus.
Raison pour laquelle nous affirmons que Votre Autorité de Cheffe du Gouvernement est clairement défiée par ces manœuvres. Certainement que les autorités des ITP pensent être souverains et ne dépendent de personne.
Plus grave, pendant que les Agents de « L’ANARCHIE » s’affairaient dans leur basse besogne, ils ont affirmé donner un semblant de préavis, sans tête ni queue, de 48 heures pour que le Secrétaire Général aux Relations avec le Parlement, Haut Fonctionnaire de l’Administration Publique évacue tous ces effets ainsi que ceux du Cabinet du Ministre, tout en le menaçant de faire recours aux éléments de la Police Nationale Congolaise pour arriver à leurs fins.
Voilà comment des dépositaires du prestige de l’Etat usent et abusent de leurs positions, dans une suffisance qui ne dit pas son nom, usant maladroitement et nuisiblement du trafic d’influence et de leurs carnets d’adresse pour assouvir leurs penchants égocentriques et par leur comportement jettent en pâture la mémoire de l’Etat qui est l’Administration Publique. Est-ce la proclamation d’une République où « la Loi du plus fort est toujours la meilleure ?
LE LEVIATHAN SERAIT-IL AUJOURD’HUI MOINS FORT QUE LES CAPRICES DES PERSONNES PRIVEES ?
De ce qui précède, nous informons Votre Autorité, ainsi que ceux repris en apostille de notre détermination de nous prendre en charge en tant que Service Public rattaché à la Primature EN RESISTANT CONTRE TOUTE TENTATIVE DE DESTABILISATION en cette veille de rentrée parlementaire de septembre 2024 pour laquelle nos Experts travaillent déjà à l’élaboration des documents préparatifs et à la Rédaction du Rapport-Synthèse de la Session Extraordinaire de Février 2024 dans les deux Chambres parlementaires et bénéficient ainsi de la proximité de nos bureaux avec l’hémicycle du Parlement.
Etant donné que le fameux ultimatum de 48 heures arrive à échéance ce lundi 2 septembre, dès 8 heures du matin nous nous présenterons comme à l’accoutumée à notre lieu de travail, sous le leadership de Monsieur le Secrétaire Général aux Relations avec le Parlement pour assister au spectacle de notre délogement par les Agents des ITP, comme promis par eux.
Très Haute Considération.
Fait à Kinshasa, le 29 Août 2024
Pour le Secrétariat Général aux Relations avec le Parlement
La capacité mobilisatrice du Cadastre Minier pour les recettes au profit du Tresor Public au cours du premier semestre 2024 a été très remarquable. Porte d’entrée du secteur minier en RDC, le CAMI, sous la direction de son Directeur Général Popol MABOLIA YENGA, a réussi à doubler, voire tripler, en l'espace d'une année, les recettes des droits superficiaires versées à la DGRAD, grâce à une gestion financière rigoureuse.
Pour le premier semestre 2024, le CAMI a réalisé 185,05% de ses assignations budgétaires pour l’exercice en cours, un résultat exceptionnel attribué à l’actuel comité de gestion, ainsi qu’à l’ensemble du personnel du CAMI central et provincial. Cette performance remarquable, plaçant cet établissement public en tête de liste des Services d’assiette performants, a été officiellement annoncée le mercredi 28 août 2024 par le comité de direction de la DGRAD, lors de la cérémonie de signature du Protocole d’Accord de constatation et de liquidation des recettes pour l'année 2024 avec les Services d’assiette. M.Jacques MUYUMBA NDUBULA, Directeur Général Adjoint du CAMI, a procédé à la signature du Protocole, consolidant ainsi la collaboration entre la DGRAD et le Cadastre Minier.
Le CAMI s'est démarqué en étant un bon élève qui a rempli ses missions. C'est en conséquence de tout le travail acharné abattu dans le cadre de l'assainissement du fichier cadastral. Dans le cadre de l’assainissement du fichier Cadastral, en vue de maintenir la validité du titre minier ou de carrières, le DG du CAMI, avait indiqué qu’il faudrait payer la totalité des droits superficiaires au CAMI et à la direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD), conformément aux prescrits du Code Minier. La validité du permis est maintenue lorsqu’on paie la totalité de toutes les taxes, dans le cas d’espèce, 50% vont au trésor public et 50% autres au Cadastre minier.
Pour rappel, le Cadastre minier (CAMI) et la Direction générale des recettes administratives, judicaires, domaniales et de participations (DGRAD) avaient lancé la campagne de perception de droits superficiaires pour l’exercice 2024. Ces droits superficiaires représentent la principale source de revenu du CAMI surtout avec l’avènement du code minier 2018, ce qui confère une autonomie financière à cet établissement public, une quote-part est réservée à la DGRAD.
C'est ainsi que la perception des droits superficiaires est l’une des obligations du maintien de validité d’un droit minier ou de carrière conformément au prescrit du code minier.
Au cours de la cérémonie de clôture du Forum du génie scientifique congolais qu’il a présidée ce jeudi au Palais du peuple à Kinshasa, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait part de sa détermination à soutenir la recherche scientifique et l’innovation technologique en RDC.
Dans son allocution de clôture, le Chef de l’État a chargé le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique à présenter, dans les plus brefs délais, un projet de texte législatif au Conseil des ministres qui garantira un financement innovant et adéquat pour nos chercheurs et innovateurs.
Le Président Tshisekedi a également enjoint le gouvernement « d’accompagner substantiellement la Recherche scientifique et l’Innovation technologique, et d’envisager par ailleurs des allocations beaucoup plus ambitieuses pour ce secteur dans les années à venir. »
Le Chef de l’Etat a aussi demandé que les innovations retenues durant ce forum bénéficient d’une large promotion et d’une réelle prise en charge par le gouvernement.
«Je veillerai à ce que ce secteur soit soutenu non seulement par des paroles, mais aussi par des actions concrètes », a-t-il rassuré.
Le président de la République s’est montré émerveillé par les prouesses réalisées par les innovateurs congolais qui ont exposé, dans le chapiteau du Palais du peuple quelques produits de leur génie créateur.
Ouvert lundi dernier, ce deuxième forum avait pour objectif de promouvoir les inventions « Made in Congo » et de faire participer l’élite scientifique congolaise au développement du pays.
Sur plus de 400 projets des inventeurs résidant au pays et à l'étranger, 50 ont été primés après décision du jury.
En sa double qualité des Présidents de la Cour Constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga, a accordé, le mercredi 28 août 2024, dans son cabinet, une audience à la délégation d'animateurs du projet de « Promotion de l'Etat de droit au Congo », mieux connu sous son sigle anglais PROLA. Il s'agit d'un projet financé par le gouvernement américain à travers l'agence USAID.
Renforcement l’appareil judiciaire congolais
Au sortir de l'audience, Daniel Drobovoljec, le chef du projet PROLA, s'est confié à la presse : « Nous avons demandé une audience au président du CSM pour lui présenter notre projet, nos activités, en particulier un projet qui nous tient à cœur, c'est - à - dire, le renforcement des capacités de gestion du budget du pouvoir judiciaire par le Conseil Supérieur de la Magistrature : préparation et gestion du budget parce qu'il nous semble important que le pouvoir judiciaire puisse avoir la maîtrise du budget qui lui appartient ».
Le Projet PROLA bénéficie, en effet, de l'expertise du Professeur Grégoire Bakandeja, économiste chevronné. « Le projet consiste, dit-il, à accompagner le pouvoir judiciaire dans la maîtrise de son budget qui a différentes étapes : préparation, exécution et contrôle. Le pouvoir judiciaire en tant qu'institution, devrait normalement avoir un budget autonome qui doit s'intégrer dans le budget global de l'Etat.
Mais, il se pose un problème d'harmonisation des points de vue avec d'autres institutions pour qu'il y ait meilleur accompagnement dans l'exécution, a fait comprendre le Professeur Bakandeja, député honoraire et ancien président de la Commission Ecofin et contrôle budgétaire de l'Assemblée Nationale. La difficulté que nous avons avec le pouvoir judiciaire est qu'il devrait bénéficier d'un budget-programme sur deux ou trois ans. A partir de ce moment, on connaît ses besoins, et en rapport avec les ressources disponibles, on pourra donc affecter ses ressources pour l'accomplissement de ces besoins.
Nous avons des besoins non seulement en termes de renforcement des capacités mais aussi de développement des infrastructures », a déclaré le Professeur Bakandeja wa Mpungu.
Par ailleurs, il explique que la RDC compte des Cours et Tribunaux qui ont été multipliés suite à des réformes dans l'appareil judiciaire qui ont également accouché de la Cour constitutionnelle. A cela, il rajoute que l'expert principal du projet financé par l'USAID déplore que le pays a des Cours d'Appel saccagées pour certaines, locataires à d’autres bâtiments pour d’autres.
Il estime que les gestionnaires de ces cours et tribunaux devraient être logés dignement. « Tout ça exige un budget important. Et si, ça n'a pas été prévu dès le départ, ça pose un problème au niveau d'opérationnalisation, de décentralisation et de déconcentration qui ont été faites au niveau du pouvoir judiciaire. C'est l'ensemble de ces questions qui fâchent au niveau de la discussion budgétaire, voire au niveau judiciaire avec toutes les cours qui sont-là, il y a la Cour constitutionnelle, Conseil d'Etat, Cour de cassation, les parquets au niveau national, et au niveau des provinces. Toutes ces structures-là doivent fonctionner, et pour fonctionner, il faut qu'elles soient budgétisées. Et que ce budget soit généralement ou régulièrement mis à leur disposition pour améliorer les conditions de travail. Mais, cela se fait à compte-gouttes et sans harmonisation. Et, le travail à faire, pour notre part, c'est d'accompagner là où il y a des difficultés, on explique pour qu'on ait meilleur entendement, le souci étant de mieux rendre la justice. Mais, si la justice est rendue par des gens qui ne sont pas suffisamment nourris, cette justice sera à double vitesse. Notre objectif est de faire le lobbying là où il y a des difficultés, on fait le lobbying pour aller expliquer comment la répartition doit se faire parce qu'il y a un magistrat suprême qui doit arbitrer...et il faut que le Magistrat Suprême sache quelle sera la part de chaque pouvoir dans l'enveloppe et comment tout mettre en œuvre pour que chacune de ces institutions vivent avec des moyens disponibles dans l'équité et dans la justice », a-t-il épilogué.
« Mais, le plus grand problème, c'est d'expliquer ça au gouvernement qui a la maîtrise du pouvoir d'argent. Le budget, c'est d'abord l'affaire du gouvernement. Ce n'est pas l'affaire du pouvoir judiciaire ni de l'Assemblée nationale », a-t-il conclu, tout en précisant, dans la foulée, que la Chambre basse du Parlement n'est autorité budgétaire que pour valider la perception des recettes et la réalisation des dépenses.
Pour sa part, Dieudonné Kamuleta s'est montré très ouvert à ce projet, au vu des multiples défis auxquels est confronté l’appareil judiciaire congolais.
''Historique'' est le qualificatif attribué aux retombées de cette cérémonie de signature des contrats entre sous-traitants et entreprise principale riche en couleurs, hier jeudi 29 août 2024 à Lualaba, plus précisément, au siège d'exploitation de la société Tenke Fungurume Mining S.A, à Fungurume. Il s'agit d'une première. Car, le volume financier des contrats signés entre les sept sociétés sous-traitantes et l'entreprise principale TFM est estimé à 100 millions de dollars américains.
Décors
Le Directeur Général de l'ARSP Miguel Kashal s'est personnellement déplacé vers Fungurume et est parvenu, haut à la main, à bouger les lignes et matérialiser la promesse du président Félix Tshisekedi de promouvoir une classe moyenne en République Démocratique du Congo. L'événement historique qui a eu lieu en présence du Directeur général de l'ARSP Miguel Kashal a concerné 7 entreprises sous-traitantes.
Il s'agit essentiellement des entreprises Invest Congo Mining SARL, Mundo Construction SARL, Almer Engineering SARL, Victor Mining SARL, KM-Oil, Panaco SARL et Groupe Kongo Oil.
Ces entreprises ont gagné, après appels d'offres, des contrats de prestation de services et livraison des biens auprès de ce grand opérateur minier basé dans la province du Lualaba.
Promotion de l'entrepreneuriat
Pour le DG de l'ARSP, cette manifestation marque un grand jour en RDC et témoigne de la volonté du Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi de promouvoir l'entrepreneuriat.
" Le Président Félix Tshisekedi, ce qu'il est aujourd'hui en train de faire, je pense qu'aux yeux de tout le monde, cela n'a pas existé dans ce pays depuis l'indépendance, mettez-vous au travail et soyez des modèles de discipline. Nous devons soutenir et encourager les efforts du Président de la République qui est aujourd'hui en train de corriger les erreurs de l'histoire économique de notre pays et nous devons être derrière lui ensemble avec les expatriés. ", a déclaré Miguel Kashal Katemb, le Directeur Général de l'ARSP.
"Vous avez vu qu'il y a un expatrié qui vient de signer un contrat et ce n'est pas seulement les congolais, car la loi n'exclut pas les expatriés. Elle parle d'un partenariat gagnant-gagnant dans la sous-traitance et c'est ce qui est en train d'être fait, ceux qui bénéficient des marchés au Congo ensemble avec les expatriés, et cela permet le développement de l'économie nationale et cela crée de l'impact de vos investissements dans la population, c'est cela le combat du Chef de l'Etat : la création de l'emploi ", a-t-il ajouté.
" Les sociétés sous-traitantes qui viennent de signer des contrats ont aussi l'obligation de sous-traiter à leur tour. C'est une valeur ajoutée à tous les niveaux qui reste dans le pays pour développer l'économie nationale, une société d'excavation ne peut pas engager moins de 150 agents, ça va toujours au-delà, et c'est le pays qui gagne ", a-t-il conclu.
Cette cérémonie a connu la participation de plusieurs entrepreneurs et de la société civile du Lualaba qui ont salué cette initiative très importante et ayant un impact visible sur la population.
Pour la première fois depuis sa création en 2002, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) a procédé à l’installation de la délégation syndicale de ses agents et cadres. A cette occasion, le Professeur Bruno Tshibangu, Directeur Général ad intérim de l’Anapi, a, en bon père de famille, souhaité un fructueux mandat à la délégation syndicale nouvellement élue. Il l’a exhorté à travailler main dans la main avec la hiérarchie pour le développement de cette entreprise publique ainsi que l’épanouissement de tout un chacun dans cette nouvelle ère qui s’ouvre pour eux.
Arrivé à la tête de l’Anapi il y a cinq mois, M. Bruno Tshibangu avait placé parmi les priorités de son mandat l’installation d’un comité représentant les agents pour la défense de leurs droits fondamentaux reconnus dans le code du travail. C’est ainsi que, sous son impulsion, les premières élections syndicales ont eu lieu en date 13 août dernier.
‘’Je voudrais m'adresser aujourd'hui aux membres du syndicat de l'Anapi dûment élus et à travers eux tous les cadres et agents. A cette occasion, je voudrais sincèrement féliciter les élus pour leur brillante élection. Depuis belle lurette, plusieurs autorités se sont succédées à la tête de l'Anapi sans que la question de la mise en place d'une délégation syndicale ne soit passée dans leurs agendas.
Mais quand j'ai pris la direction de l'agence, il était nécessaire est même primordial que les agents disposent d'une délégation pour pouvoir défendre leurs droits fondamentaux.
Cela conformément à l'article 38 de la constitution de la RDC, au code du travail et au respect de la convention numéro 87 de l'organisation internationale de la libéré syndicale et protection du droit syndical dans les entreprises. C'est ainsi que je me suis résolu d'implanter le syndicat dans notre agence et aujourd'hui je suis heureux de constater ce qui était hier un rêve et devenu maintenant une réalité.
Quand j'ai pris mes fonctions je me suis fixé pour but d'installer le syndicat et de finaliser la promotion des cadres et agents de l'Anapi restée depuis longtemps inchangée’’, a déclaré Bruno Tshibangu en introduction de son discours, tout en félicitant tous les agents de cette structure qui ont mené le combat jusqu’au bout pour afin constitué leur comité représentatif.
A son avis, cette délégation syndicale va permettre en effet, d’assurer les cadres de discussions et négociations pour trouver des solutions idoines aux problèmes qui se posent au sein de l’entreprise. Ainsi donc, le DG par intérim de l’Anapi a exhorté le banc syndical des travailleurs à être responsable, à veiller lui aussi au bien-être de l’entreprise et ne pas poser de dicta au comité de gestion.
Travaillons main dans la main…
‘’Mesdames et messieurs, maintenant que nous avons une délégation syndicale, nous devons nous projeter sur un avenir prospère. Nous devons tous réfléchir sur le devenir des agents et cadres et sur la pérennisation de notre établissement. Cette structure nous est cher car c’est grâce à elle et autour d’elle que chacun construit son idéale de vie
L’Anapi doit connaître sans cesse un développement impulsé par nous afin de maintenir notre édifice. Pour y arriver, nous devons tous cultiver le vivre ensemble, construire la culture d’entreprise, l’amour du travail, le sens du travail bien fait avec passion pour qu’elle aille de l’avant.
Malgré les difficultés qu’on peut rencontrer, travaillons main dans la main et dans toute transparence. Nous avons donc la lourde charge de sensibiliser nos collègues.
Il est primordial que la délégation syndicale travaille en bon terme avec la partie patronale. Il s’agit d’une relation permanente, plus elle est courtoise, plus offre la possibilité d’épanouissement de chacun de nous’’, a martelé le Professeur Tshibangu.
En outre, M. Yan Pambu président de la délégation syndicale, a placé son mandat sous le signe de dialogue, en promouvant une collaboration étroite avec le Directeur Général. Parmi ses actions également à réviser le règlement d’ordre intérieur de l’Anapi, à plaider pour la fixation du salaire des agents et cadres dans une monnaie de référence, à plaider pour la prise en charge des agents en fin de carrière et à faire le suivi administratif pour certains agents. Tous ces désidératas seront déposés incessamment sur la table du DG à travers un cahier de charge.
*‘’Que ces prophètes statutaires prédisent à quelqu’un de devenir Ministre, Président ou d’avoir un enfant, n’arrivera que ce qui est dans la volonté et le dessein de Dieu’’, tranche M. André-Alain Atundu Liongo, Ambassadeur de son état, Analyste et acteur mieux connu sur l’agora politique en RD. Congo, dans une nouvelle tribune d’expression libre. De manière spéciale, il remet les clepsydres à l’heure et revient ici, sur des distorsions théologiques, des égarements, des hérésies ainsi que des fantasmes aussi bien philosophiques que d’autres missions prophétiques ou messianiques dont les hérauts n’auront été, pourtant, que des simples vecteurs et non des faiseurs des miracles.
Multi vocati, pauci electi…
‘’Beaucoup sont appelés, peu sont élus’’, rappelle, Il y scrute scrupuleusement l’épineuse question du Prophète et, surtout, de son nouveau statut social en RD. Congo. Sans complaisance, il trace une ligne de démarcation entre la prophétie, elle-même, et l’accomplissement l’admonition divine subséquente.
Au passage, André-Alain Atundu fustige cette attitude somme toute aberrante de ces prophètes d’aujourd’hui qui, tantôt, s’autoproclament comme tels et se prédisent l’avenir en vertu de la profusion du Saint-Esprit et, tantôt, ils sont encore les premiers à en vaticiner la réalisation, alors que cette dernière dépend essentiellement de la volonté du Très-Haut.
Ce serait une erreur donc d’être, à la fois, le Héraut de la Prophétie et, en même temps, de se substituer à Dieu, lui-même, pour connaître à sa place, la suite des événements.
‘’A l’instar de Jean-Baptiste, le prophète prêche dans le désert alors que ses contemporains sont obnubilés par les délices du moment, au lieu d’être attentifs à l’admonition divine. Quoiqu’il en soit, le héraut d’une prophétie n’a aucune emprise sur les évènements pour précipiter, retarder ou empêcher la survenance de l’objet de l’avertissement divin’’, rappelle-t-il, en considérant qu’il ‘’n’est donc pas possible de se transformer proprio motu de héraut en maître des horloges.
Toute religion doit, bien entendu, œuvrer pour le salut des âmes selon le plan de Dieu, au lieu de s’évertuer à garantir quelques bienfaits terrestres qui n’entrent pas, nécessairement et de ce fait, dans le dessein de Dieu.
Bref, les Hommes de Dieu ne sont pas des oracles mais, des serviteurs de la volonté de Dieu’’.
Car, à son avis, en faisant une critique historique ou tout simplement une lecture analytique de la Bible, ‘’il s’avère que la prophétie est une inspiration divine contraignante, au-delà de la connaissance et de la volonté de celui qui porte une mission essentiellement prémonitoire et de mise en garde’’.
LPM
Tribune
Prophète, un nouveau statut social !
(Par l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo)
Je suis chrétien catholique de l’Eglise romaine, c’est-à-dire, de l’Eglise des Cardinaux MALULA, ETSOU, MONSENGWO et AMBONGO.
Je saisis cette occasion pour saluer l’inspiration divine de Jean XXIII et du Concile de Vatican II d’avoir proclamé l’équivalence de toutes les Eglises dans la quête du salut de l’âme et de Dieu.
Ainsi, fut mis fin à la guerre entre les différentes religions pour donner naissance et lieu à un nouveau comportement religieux connu sous le vocable « ŒCUMENISME ».
Si, aujourd’hui, réunir dans une même séance de prière Catholiques, Protestants, Musulmans et autres Eglises chrétiennes est un fait banal, tel n’a pas toujours été le cas jusqu’à un passé pas si lointain.
Tous mes respects donc, à tous ceux qui consacrent leurs vies à Dieu pour le salut des Ames.
Dans son désir insatiable de scruter et de maîtriser l’avenir c’est-à-dire, la part de l’éternité qu’il croit à sa portée, l’Homme a fait un périple alambiqué et malaisé, passant de l’art divinatoire, à l’oracle et à la prophétie.
D’où, la naissance de la classe de prophète jouissant d’un statut social particulier et à laquelle une frange de croyants accordent foi et confiance aveugle pour des solutions aux problèmes individuels, voire personnels. Il n’est pas nécessaire d’être particulièrement doué pour constater que toutes ces prophéties proclamées avec autorité ex cathedra ne se réalisent pas.
En faisant une critique historique ou tout simplement une lecture analytique de la Bible, il s’avère que la prophétie est une inspiration divine contraignante, au-delà de la connaissance et de la volonté de celui qui porte une mission essentiellement prémonitoire et de mise en garde.
A l’instar de Jean-Baptiste, le prophète prêche dans le désert alors que ses contemporains sont obnubilés par les délices du moment, au lieu d’être attentifs à l’admonition divine.
Quoiqu’il en soit, le héraut d’une prophétie n’a aucune emprise sur les évènements pour précipiter, retarder ou empêcher la survenance de l’objet de l’avertissement divin.
Telle est la nature authentique et profonde de la prophétie biblique, alors que les prophètes actuels prédisent et programment des miracles avec la prétention d’avoir la force de changer le cours des choses pour empêcher l’accomplissement de l’admonition divine.
Une telle attitude est une distorsion théologique et une imposture par lesquelles ils s’arrogent indûment le droit de commander le Saint-Esprit dans un sens ou dans un autre, pour une chose ou une autre, selon leur bon vouloir.
Car, des simples vecteurs et hérauts, ces prophètes se proclament, sans humilité, auteurs de ces prophéties avec capacité de modifier le message prophétique de Dieu.
Une telle attitude est une aberration.
En effet, connue, inconnue, méconnue ou ignorée, la prophétie se réalise quand même.
Que ces prophètes statutaires prédisent à quelqu’un de devenir Ministre, Président ou d’avoir un enfant, n’arrivera que ce qui est dans la volonté et le dessein de Dieu.
Il n’est donc pas possible de se transformer proprio motu de héraut en maître des horloges.
Toute religion doit, bien entendu, œuvrer pour le salut des âmes selon le plan de Dieu, au lieu de s’évertuer à garantir quelques bienfaits terrestres qui n’entrent pas, nécessairement et de ce fait, dans le dessein de Dieu.
Bref, les Hommes de Dieu ne sont pas des oracles mais, des serviteurs de la volonté de Dieu.
Le prophète est un élu de Dieu. Il ne peut y avoir une multitude, ni dans une période, ni dans un Pays.
De toutes les façons, comme disent les écritures saintes « MULTI VOCATI, PAUCI ELECTI ».
Ce mercredi 28 août, une séance de travail importante a réuni le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, le Ministre des Hydrocarbures, Aimé Sakombi Molendo, et le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Busa, en présence des responsables de la SONAHYDROC et de COBIL ainsi que des experts qui, généralement, sont très actifs au sein de ce secteur stratégique en RD. Congo.
Cette réunion tenue dans le cadre de la solidarité gouvernementale sous la direction de Mme Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre, visait à aborder la problématique de l’approvisionnement en produits pétroliers et à prendre des mesures concrètes pour assainir et maîtriser la structure des prix.
Au cours de cette séance, les membres du gouvernement ont souligné l'importance de garantir une offre stable de produits pétroliers tout en veillant à ce que les Sociétés d’Etat notamment, la SONAHYDROC et COBIL, bénéficiant d'un appui suffisant du Gouvernement.
Nécessité de la collaboration avec les Banques Commerciales
Cet appui qui inclut la possibilité de collaborer avec les banques commerciales pour renforcer les lignes de crédit déjà ouvertes, est essentiel pour améliorer l'offre des services et maîtriser les prix à la pompe.
Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, le Ministre des Finances, a rappelé, à cette occasion, que ces échanges faisaient suite aux orientations claires données par le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors d'une réunion du Conseil des Ministres.
‘’Le Président avait insisté sur la nécessité d'une réflexion approfondie au sein du Gouvernement pour résoudre la problématique de l’assainissement de la structure des prix’’, a-t-il relevé, avant de mettre en lumière la question de la fraude douanière qui, elle aussi, impacte négativement l'offre des produits et les marchés, plus particulièrement, dans la région sud du pays.
Mesures envisagées pour conjurer la fraude
Voilà pourquoi, ‘’des mesures sont prévues pour endiguer cette fraude et améliorer les conditions du marché, dans le but de fournir une meilleure offre de services à la population, a-t-il prévenu.
Jean-Lucien Bussa, le Ministre du Portefeuille, a, pour sa part, exprimé sa satisfaction quant aux résultats de la réunion, soulignant l'importance d'optimiser le fonctionnement des deux sociétés pétrolières nationales.
Il a également insisté sur la mise en œuvre d'une décision gouvernementale essentielle : accorder des préférences commerciales aux entreprises du portefeuille de l'Etat lors de leurs échanges.
Par exemple, dans le cadre du marché des produits pétroliers, les entreprises du portefeuille qui consomment du carburant devront s'approvisionner auprès de la SONAHYDROC et de COBIL.
Il a évoqué, par ailleurs, le rôle crucial que le secteur minier, où l'Etat est actionnaire, peut jouer en soutenant cette dynamique. Ce qui contribuera à renforcer la demande pour ces entreprises et à assurer leur équilibre financier.
Ainsi, les trois Ministres ont-ils abordé, enfin, la question de la fraude douanière, reconnaissant son impact délétère sur le marché des produits pétroliers.
Il y a lieu de noter que, globalement, ils ont convenu que des mesures appropriées soient prises pour lutter contre cette fraude dans la perspective d'améliorer les résultats du marché et de garantir une meilleure offre de services à la population.
A tout prendre, cette réunion marque, visiblement, une étape importante dans l'effort gouvernemental visant à stabiliser les prix des produits pétroliers, tout en renforçant les infrastructures du pays.