Fini le suspense, fini le souci, fini le doute. Les IXès Jeux de la Francophonie auront bel et bien lieu à Kinshasa du 28 juillet au 06 aout 2023. A quelque 3 mois du jour-J, le Directeur Isidore Kwandja Ngembo a levé l’équivoque hier, lundi 10 avril 2023, au cours d’un briefing spécial co-animé avec Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise. En des termes bien précis, Isidore Kwandja a annoncé la fin des travaux d’aménagement des sites d’hébergement des athlètes et de ceux devant accueillir les rencontres sportives pour le 20 mai prochain, soit deux mois avant le grand rendez-vous. A l’en croire, le Gouvernement de la République, sous la conduite du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, met tout en œuvre dans les préparatifs pour réussir son pari. Car, bien au-delà d’un simple évènement sportif des pays ayant en partage la langue française, c’est un tout autre rendez-vous autour duquel la RDC se devra de confirmer sa vocation d’être un pays pleinement ouvert au monde, tel que l’a toujours voulu le Président Félix Tshisekedi. C’est dans ce sens que Patrick Muyaya en a appelé à la communion nationale et à la mobilisation.
A la lumière des précisions apportées à l’opinion, la 9ème édition des Jeux de la Francophonie à Kinshasa va se tenir sur trois principaux sites, à savoir : le stade des Martyrs, le stade Tata Raphaël et l’Université de Kinshasa. Il a indiqué que plus de 5000 athlètes sont attendus à Kinshasa, pour 39 pays participants déjà enregistrés. Sur le site du stade des Martyrs, par exemple, il est à noter que trois gymnases vont sortir des terres pour le basketball. Il y est prévu aussi la rénovation des pistes d’athlétisme. Par contre, au stade Tata Raphael, 1 gymnase sera livré à la date indiquée pour le tennis. Il a rassuré que les équipes sont à pied d’œuvre sur ce même site pour la construction d’un village dédié à la Francophonie. S’agissant de l’Unikin, un complexe sportif comprenant notamment une piscine olympique longue de près de 50 mètres sur 4 mètres de profondeur va accueillir les rencontres sportives pendant que les athlètes seront logés aux homes réhabilités dans les normes. Isidore Kwandja a révélé que le Gouvernement, à travers les Jeux de la Francophonie, réussira à doter le pays des infrastructures des sports dont va bénéficier la jeunesse.
« 4 mois après l’élection du président de la république, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il a saisi cette opportunité pour organiser ces jeux dans notre pays. Pourquoi ? Parce qu’il voulait remettre sur l’échiquier mondial. A un moment, le pays était dans les oubliettes. Les Jeux de la Francophonie étaient une opportunité pour le pays de faire parler de lui à travers le monde. Donc, on a accepté d’organiser ces Jeux pour que le Gouvernement puisse s’investir dans la construction des infrastructures. Aujourd’hui, vous êtes en train de voir que le Gouvernement fait des efforts importants pour construire les infrastructures pour construire des infrastructures qui resteront pour la jeunesse congolaise.
Les Jeux, c’est pour 10 jours. Du 28 juillet au 06 aout 2023. C’est 9 activités sportives culturelles et 11 concours culturels. Sur le plan du sport, nous avons le stade des martyrs et le stade Tata Raphael. Autour de ces deux stades, il y a la construction des infrastructures. Autour du stade des Martyrs, on est en train de construire trois gymnases. Il y a deux qui sont jumelés et l’autre qui est en réhabilitation. Juste à côté, on est en train d’aménager le terrain annexe pour l’athlétisme. A l’intérieur du stade des martyrs, on va retaper donc la piste d’athlétisme pour permettre les activités à l’intérieur du stade des martyrs », a précisé le Directeur Isidore Kwandja. Pour rappel, le Président Félix Tshisekedi a inspecté personnellement l’évolution des travaux sur les sites ci-haut cités le samedi dernier. Il tenait à se faire une idée claire de l’évolution des préparatifs en vue d’apporter des réajustements nécessaires en vue de la réussite totale du rendez-vous.
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Le Centre Hospitalier Initiative Plus, CHIP en sigle, sous la coordination du Docteur Jeff Ntalaja, a organisé ce samedi 8 avril 2023, au Fleuve Congo Hôtel, la journée scientifique sur les enjeux de la dialyse en République Démocratique du Congo. Trois orateurs se sont successivement succédés sur la matière, à savoir Professeur Makulo; Docteur Pierre Tshaykolo et Docteur Ngilibuma, respectivement sur les enjeux de la dialyse en République Démocratique du Congo; la dialyse à CHIP et, enfin, la chirurgie laser en urologie, axe du traitement de référence des calculs urinaires.
S'agissant des enjeux de la Dialyse en RDC, le Professeur Makulo a exposé sur les notions des toxines urémiques; le moment de l'indication de la Dialyse; la différence entre l'Hémodialyse et la Dialyse Péritonéale. Aussi de savoir si la Dialyse constitue un problème de santé publique en RDC; les coûts de l'hémodialyse; de la qualité de vie et survie des patients; les écueils pour le développement de la pratique et, enfin, les perspectives.
A l'en croire, le rein c'est le christ du corps parce que les reins purifient les déchets. Les gens pensent que les déchets sont les matières fécales peut-être. Mais, tout ce qui passe par le sang doit être purifié et l'organe qui doit le purifié à 90% c'est le rein. Ce dernier doit assurer l'homéosthasie du milieu intérieur. Vous avez bu 6 litres d'eau pour ne pas gagner -Kilos, les reins lorsqu'il fonctionne correctement s'adapte pour que vous uriniez 6 litres. Vous avez pris un excès de sel, sodium potassium, le rein qui fonctionne correctement s'adapte pour vous en éliminez autant. Donc, assurer l'homéosthasie du corps.
Cependant, si ces déchets ne sont pas éliminés, il y a empoisonnement des reins. "Le fait de marcher, le fait de bouger et toutes les activités menées dans la vie quotidienne génèrent des déchets. C'est comme un véhicule; vous utilisez du carburant, mais il faut un tuyau d'échappement pour éliminer tous ces déchets", tel est le rôle des reins, a-t-il précisé au-delà de toxines urémiques qui se comptent en nombre, mais trois sont très populaires, notamment l'urée; la créatinine et l'acide urique. Cependant, dans la pratique c'est la créatinine que l'on dose davantage puisqu'au taux de créatinine identique peut ne pas envoyer en coma le patient.
En outre, poursuit l'orateur, lorsque le rein ne fonctionne pas, c’est-à-dire, la dysfonction de rein peut être ponctuelle, ce qui entraine l'insuffisance rénale aigue. Tandis que la dysfonction permanente, chronique et définitive entraine l'insuffisance rénale chronique. "L'insuffisance rénale aigue tout comme chronique se présente sous forme de stade. On indique la Dialyse à de stades ultimes, au stade plus élevé. Quant à la maladie rénale chronique il y a les stades 1, 2, 3, 4 et 5. Donc, on indique la Dialyse au stade 5 et pour qu'on en arrive à ce stade en fonction de la cause de la maladie rénale chronique ça peut prendre une année, deux ans, dix ans, quinze ans ou vingt ans".
Et donc, lorsqu'on diagnostic au stade 5 en autant d'années de diagnostic non posé, soit par la distraction du patient et/ou du médecin, du fait que ces maladies se cachent souvent, pas trop de signes. La Dialyse est indiquée lorsque la maladie présente des signes notamment, la somnolence, le vomissement, la fatigue, l'embonpoint etc.
Généralement, lorsqu'on dose la créatinine, c'est en fonction de l'évaluation de pourcentage du fonctionnement de rein. En situation normale, poursuit l'orateur, le fonctionnement de rein à 60% est un fait normal. "Entre 30 et 60% il y a des problèmes que le patient ignore. Ils sont souvent chez le médecin à cause des accidents cardiovasculaires, d'hypertension, diabète etc.
A en croire les statistiques, 12,4% de la population adulte de plus de 20% à Kinshasa présente la maladie rénale chronique qui n'est pas encore au stade 5. Cependant, la population qui est au stade 5 est évaluée à 0,2% si la population kinoise est évaluée à 17 millions d'habitant, ce qu'environ 16.000 habitants de la ville de Kinshasa d'âge supérieur de 20 ans sont candidats à la dialyse, c’est-à-dire, beaucoup meurent dans la nature sans avoir posé la dialyse, parce que, en rapport avec le répertoire des patients suivis en dialyse chronique à Kinshasa ne dépasse pas 500. Comme pour dire qu’il se pose un problème de diagnostic et des coûts financiers pour accéder au traitement. Donc, parmi les patients éligibles pour la dialyse c'est seulement 3% qui accèdent à la dialyse.
En ce propos, il faut distinguer la dialyse préritorénale et l'hémodialyse dont la membrane utilisée est le dialyseur, la machine.
Quels sont les avantages et désavantage de l'hémodialyse?
En cas d'une OAP d'une hyperkalémie menaçante, l'hémodialyse est très efficace; la meilleure évaluation de l'efficacité du traitement par la décision personnelle d'éliminer autant de Kilogrammes; la meilleure épuration phosphates et cytokines et hémofiltration. Tandis que les désavantages sont les coûts d'installation très élevés et la manipulation des machines et maintenance de traitement de l'eau; l'instabilité hémodynamique; le risque hémorragique à cause des anticoagulants; incidents liés à la pose du cathéter et épuisement cathéter veineux.
Quant aux écueils pour développer l'hémodialyse en République Démocratique du Congo, il faut un financement des hôpitaux pour développer des plans; des projets médicaux; il faut de la logistique c’est-à-dire, la permanence d'eau, d'électricité et les infrastructures viables; obtenir les exonérations en douane et taxes parafiscales; la formation des néphrologues, chirurgiens, radiologues, les réanimateurs, infirmiers spécialisés, ingénieurs techniques et, enfin, la présence de grandes firmes en République Démocratique du Congo.
Pour sa part, le Docteur Ngilibuma a exposé sur le Centre d'Hémodialyse du CHIP notamment, sur l'idée créatrice de ce Centre; sa présentation; le nombre des patients depuis son ouverture; les difficultés rencontrées et les perspectives d'avenir. "Il faut dire que le Centre d'hémodialyse au CHIP a été inauguré par sa promotrice Marie Olive Lembe Kabila en date du 24 décembre 2022 pour plusieurs raisons notamment, la fréquence élevée de cas d'insuffisance rénale observée lors des consultations médicales de 2012-2022 à l'hôpital de la N'Sele et puis le transfert et déperdition des malades rénaux à N'sele alors que l'hôpital avait déjà un Néphrologue".
Quid du Centre Dialyse de CHIP
Il faut dire que le Centre est situé sur le Boulevard du 30 juin dans l'immeuble Kiyo ya Sita en face de la grande poste. Il a une superficie de 112m carré et compte un total de 15 personnels dont deux néphrologues (dialyse et transplantation rénale); 3 médecins réanimateurs et anesthésistes, un chirurgien vasculaire; deux ingénieurs formés par frésenius; quatre infirmiers formés en dialyse et deux techniciennes de surface formées.
Le Centre Dialyse de CHIP est riche en équipements notamment, dix machines de dialyses 5008 de frésenius; une salle d'intervention pour les actes mineurs pour la pose de cathéter échoguidée, la biopsie rénale etc.; une échographie portative; deux aspirateurs et dix moniteurs; trois extracteurs d'oxygène, un défibrilateur, une ambulance médicalisée pour le transfert des malades dialysés et trois Centres hospitaliers pour les malades.
Statistiques relatives aux patients
Quant aux statistiques relatives aux patients, depuis son inauguration en décembre dernier, trois mois après sa mise en service, le Centre Dialyse a reçu au mois de janvier 2023 36 patients, soit 23%; au mois de février 52 patients soit 33% et le mois de mars 70 patients soit 44%. La présentation de ces patients est fonction de la courbe exponentielle de 158 patients depuis son début. Cela prouve que d'ici juin, le CHIP est à même de traiter plus de 200 patients par mois. Et parmi les patients traités, CHIP a enregistré 7 patients ayant l'insuffisance rénale aigue dont 5 hommes et 2 femmes. Malheureusement, CHIP a enregistré 5 décès hors de son Centre dont trois patients que le Centre a perdu de vue; et neufs sont en cours de traitement, dont 4 hommes et 5 femmes.
L'endo-urologie
En ce qui le concerne, Docteur Jean Pierre Tshaykolo a exposé sur l'endo-urologie. Peu avant, il a rendu hommage au Docteur Mubile, le premier à pratiquer l'urologie en République Démocratique du Congo.
Un urologue, s'il ne pratique pas l'endo-urologie n'est pas un urologue, soutien-il. Il a notamment exposé sur la lithiose urinaire qui, du reste, est une pathologie courante qui peut entrainer des complications graves notamment, avec les douleurs atroces aigues qu'on appelle de la coliquenephrelique, tout comme ces douleurs peuvent être sourde c’est-à-dire, de douleurs lombaires chroniques. Par ailleurs, affirme-t-il, si rien n'est fait, ces douleurs peuvent entrainer la septicémie, c’est-à-dire, une infection grave qui peut conduire à une insuffisance rénale, surtout que les deux reins sont complétement bloqués. Il conclut que l'urologue doit impérativement travailler avec un néphrologue pour dire ceci : Que le néphrologue travaille à la station d'épuration d'eau et l'urologue est le plombier pour réparer la tuyauterie.
Ceci dit, pour faire de bons diagnostics lorsqu'on a la lithiase, il recommande de faire l'uro-scanner. Pour lui, l'échographie donne de faux diagnostic. Après le diagnostic, on passe à l'étape de soulager le patient, soit par un traitement médical.
Cependant, les symptômes de l'existence d'un calcul c'est les coliques néphrétiques et le meilleur examen est le scanner.
Jean Pierre Tshaykolo a répondu à l'appel de l'initiatrice de CHIP
En sus, le Professeur Jean-Pierre Tshaykolo qui est formé à l'Université de Kinshasa a poursuivi sa spécialisation en Europe et pendant 40 ans qu'il a travaillé, il a créé et dirigé un service d'urologie. Reconnaissant du fait que le pays a beaucoup investi en lui, et pendant toute sa carrière en Europe, ce sont les blancs qui ont bénéficié de l'investissement de son pays en lui, d'où sa décision de rentrer au pays, à la source en vue d'aider ses compatriotes congolais à progresser en ayant le même niveau que les européens. Et donc, à la suite de la demande de Marie Olive Lembe Kabila qui croit en la capacité de la diaspora d'aider la République Démocratique du Congo à l'instar des juifs qui ont construit et développé Israël, Jean Pierre Tshaykolo a répondu à l'appel de l'initiatrice de CHIP.
"La matinée d'aujourd'hui a consisté à parler sur tous les traitements qu'on fait en urologie par les voies naturelles, c’est-à-dire, aujourd'hui en urologie, on opère moins et on fait tout par voie naturelle par célioscopie."
Répondant à la question sur la particularité de CHIP, Docteur Jean Pierre Tshaykolo précise qu'il a été invité par Marie Olive Lembe Kabila lors de son séjour à Bruxelles où elle avait réuni un certain nombre des praticiens congolais installés en Europe. "Elle nous a dit une phrase qui me reste toujours à l'esprit : Israël s'est développé grâce à la diaspora. J'ai besoin de vous pour développer le pays. Voilà où nous en sommes et depuis que je suis arrivé, j'ai demandé à CHIP certains investissements qui sont en train de se réaliser et je peux dire que, aujourd'hui, je suis capable de travailler comme en Europe, c'est à dire je n'ai rien à envier à ce qui se fait en Europe".
Le Docteur Tshaykolo affirme par ailleurs que les conditions matérielles sont réunies à CHIP et il lui appartient de former le personnel de la même manière qu'il a formé en Europe, en commençant par les infirmiers, le personnel du bloc, former les jeunes. "J'ai formé les blancs, pourquoi je ne formerais pas mes compatriotes.", a-t-il conclu.
Jeff Ntalaja qui est organisateur de la journée scientifique précise, lui, qu'au niveau de CHIP il se développe l'hyper spécialité et les urologues ont inauguré une nouvelle phase de Laser en urologie et tout ce qui est comme calcul; de résecteur pour tout ce qui a comme intervention de la prostate. Et donc, cette journée scientifique a pour but de relancer et de montrer à la communauté médicale de passer à de discussions; nous avons évoqué également du début de la Dialyse développé par le Professeur Makulo. Toutes ces personnes invitées, à en croire Docteur Jeff Ntalaja, ont répondu à l'invitation pour encourager le travail fournit par CHIP et montrer également à la population congolaise que CHIP se bat pour trouver solution à leurs problèmes médicaux à des coûts qui sont acceptables. "La particularité de CHIP ce qu'il faut que quelqu'un commence quelque chose dans ce pays. CHIP a cette ambition en étant un hôpital 100% congolais, on s'est dit on doit trouver des solutions pour les congolais et c'est l'objectif. Nous avons commencé dans l'hyper spécialité et nous devons continuer à faire avancer notre médecine parce qu'aujourd'hui on doit se le dire que les gens ne voyagerons plus ailleurs pour aller faire le calcul, les resetions prostatiques ainsi que dans d'autres domaines", a-t-il conclu avec une note satisfaisante de ses invités qui ont apporté un plus dans la communauté médicale.
Quant au Président du Conseil National de l'Ordre des Médecins qui a assisté à cette matinée scientifique sur l'hémodialyse et l'endo-urologie affirme qu'elle a été très bénéfique et instructive en ce qu'il y a beaucoup de défis à relever dans le domaine de la médecine très préoccupant et très coûteux lorsque le patient arrive au stade de nécessité de l'épuration de sein rénal qui doit se faire soit par dialyse péritorénale par dialyse et donc, il y a un problème d'organisation et de coût pour pouvoir répondre positivement à cette question. Et donc, c'est un devoir pour les médecins d'être bien formés, d'être bien organisés et le maître mot est la fédération des moyens au niveau de tout le centre qui organise la dialyse péritorénale, il y a une question des fédérations des moyens pour pourvoir inviter les firmes ici au Congo afin de faire baisser le coût, a-t-il mentionné.
De renchérir qu'il y a nécessité d'avoir les mutuelles de santé pour permettre aux patients d'accéder facilement aux soins. "L'endo-urologie est une nécessité et que les urologues s'en approprient pour que le patient soit soigné de manière optimale tel que recommandé par les recommandations internationales", a-t-il conclu.
Pius Romain Rolland/CP
L’Honorable Laurent Batumona a effectué une nouvelle tournée dans le Kongo Central. Cette visite l'a emmené à Matadi avant de se rendre dans d’autres villes et territoires notamment, Boma, Moanda, Kimpese et Lukala dans le cadre d’un programme bien planifié. L’Autorité Morale du MSC s’est rendu dans cette partie de la République dans le cadre de la redynamisation des activités du Parti, d’abord et ensuite, présentation des regroupements politiques tels l’Alliance des mouvements de Solidarité pour le Changement (AMSC), l’Alliance des Acteurs politiques pour le changement au Congo (AAPCCO) et de la plateforme électorale Alliance et Action pour un Etat des droits (AE). Abordant la question des élections, il a précisé qu’ : ‘’Il n’y aura ni dialogue ni glissement. Préparez-vous dans 4 mois, nous aurons à déposer les dossiers de candidature’’, a-t-il rassuré. Il a été question de passer le message de soutien aux candidats potentiels de ses trois plateformes qui vont concourir aux prochaines échéances électorales législatives, locales avec le point culminant de présenter la candidature de Félix Tshisekedi pour son deuxième mandat. A cette circonstance, l’honorable Mullër Luthelo et 8000 membres de sa Fondation ont adhéré au MSC de Laurent Batumona.
Avant de se déployer dans ses activités, Laurent Batumona a été reçu par l’honorable Vuemba Luzamba, Président de l’Assemblée Provinciale du Kongo Central, où il a présenté ses civilités. Les deux personnalités ont passé en revue la situation politique et économique qui touche à la province du Kongo Central, précisément dans la ville de Boma où le port de l’ex Onatra est abandonné à son triste sort. Le président de l’Assemblée provinciale n’a pas manqué de souligner son intérêt sur la question du port de Matadi qui serait vendu. L’honorable Batumona a rassuré son interlocuteur qu’il n’y a rien de tel jusque-là. ‘’Il y a des négociations entre le gouvernement central et des partenaires dans l’intérêt de tous et que tout sera connu au moment venu’’. La jeunesse du Kongo Central lui a réclamé l’emploi. Il a souhaité que l’Assemblée provinciale et le gouvernement provincial se concertent dans la prise des certains actes qui peuvent donner de l’espoir au peuple du Kongo Central.
En effet, il y a quelques jours, du 30 mars au 2 avril 2023, l’Autorité Morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement, Laurent Batumona, a été en visite dans la province du Kongo Central. Matadi, Boma, Moanda, Kimpese et Lukala ont été visités. Cette initiative a, sans doute, permis d'apporter un air de renouveau pour son Parti. Laurent Batumona y était avec le Coordonnateur de l’APCCO, le secrétaire général adjoint Sakasaka de l’APCCO, Hon. Abdul Ngoma Kosi, Conseiller Cicéron Nvuama, et près de 25 cadres du Parti. Des messages important ont été apportés lors du passage de Laurent Batumona dans ces territoires et ville du Kongo Central.
Quels impacts réels pour le MSC ?
De l’entretien qu’il y a eu entre l’Autorité Morale et le Président de la Fondation Mullër Luthelo, il ressort que Laurent Batumona a invité son partenaire à se mettre ensemble pour deux objectifs : Donner à Félix Tshisekedi un deuxième mandat par rapport aux actions sociales qu’il est en train de réaliser notamment, les infrastructures, la gratuité de l’enseignement de base, la majoration des salaires et autres.
L’honorable Batumona a affirmé ‘’qu'il est de l'intérêt pour le MSC de soutenir la candidature de Félix Tshisekedi aux prochaines échéances électorales’’. Il a aussi invité la jeunesse à s’enrôler dans l’armée. Ce message, faut-il le rappeler, est la prolongation de la campagne de croisade d’armement patriotique lancé il y a quelques mois pour soutenir le Chef de l’Etat qui fait face à la guerre d’agression dans l’Est de la RDC. Ce message a été accueilli avec acclamation avant que la cérémonie d’adhésion populaire commence.
L’adhésion de 8000 membres de la Fondation Mullër Luthelo et, lui-même, le Fondateur l’honorable Mullër Luthelo, a démontré publiquement devant Dieu la nette intention d'investir dans le Parti pour avoir des députés et de mettre sur pied des politiques sociales favorables à la population. Les motivations de ce face-à-face avec les populations sont essentiellement de renforcer les activités et la mobilisation permettant une meilleure stratégie politique afin d’obtenir une adhésion massive des membres et candidats potentiels aux différents postes à la députation tant nationale que provinciale. Mullër Luthelo a offert des cadeaux aux veuves et une enveloppe pour le petit commerce et aux jeunes couples mariés qui, eux, ont bénéficié des postes téléviseurs.
Dans cette ambiance, 8000 repas ont été servis sur place.
Laurent Batumona a, à l’occasion de ce voyage, démontré l'engagement du Président Félix Tshisekedi, sa volonté politique d’améliorer la qualité de vie de la population en RDC.
Cap sur Boma et environs
Après l’étape de Matadi, le cortège s’est ébranlé pour Boma. Une caravane motorisée a accompagné Laurent Batumona jusqu’à l’entrée de la ville de Boma en passant par Tshela, Lukula, Lemba avec des intervalles des marches à pieds de plus de deux kilomètres. Très chargé, et pourtant il montre une disponibilité sans faille. L’Autorité Morale du MSC a rencontré les comités fédéraux et interfédéraux du parti et autres notabilités. Les questions électorales ont été évoquées.
Dans le cadre de la redynamisation des activités du Parti, deux motos ont été remis et autres matériels de visibilité selon leur cahier des charges.
A Boma, la jeunesse a réclamé à Laurent Batumona l’ouverture du Port de cette ville qui constitue pour elle un outil de survie. Il les a rassurés par ailleurs que deux bateaux seront opérationnels et permettront la relance des activités économiques. Il a réitéré son message de croisade d’armement patriotique pour pousser les jeunes à servir sous le drapeau. Le lendemain, il a remarqué l’engouement des jeunes qui ont répondu positivement à son appel.
Kimpese une étape importante dans la tournée de Laurent Batumona, avec les cadres et prétendants candidats à la députation nationale et provinciale. La question cruciale des préalables électoraux qui souvent pèsent sur leurs épaules a été soulevée. Il s’est agi de la constitution du dossier, paiement de la caution et autres préparatifs de mobilisation des électeurs et des matériels de visibilité. Il a présenté trois regroupements dont il est l’Autorité Morale.
A Lukala, il a été accueilli par une caravane motorisée par les membres du MSC qui ont bravé la pluie. Au stade de la Lukaya bondé de monde, Laurent Batumona s’est adressé au public. Il a invité la population à préparer les élections de 2023. Il a expliqué le bien-fondé du renouvellement du deuxième mandat de Félix Tshisekedi. Il a invité les jeunes à s’enrôler dans l’armée et de soutenir les candidats d’AMSC, AAPCCO et AE.
Définitivement, l’honorable Laurent Batumona est le leader politique du moment. Il s’impose désormais dans la cour des grandes formations politiques avec charisme non seulement comme un vrai leader politique mais comme un homme d’Etat. Son dernier périple dans le Kongo Central vient effectivement de changer la donne sur l’échiquier politique congolaise.
L’étape de Matadi a été le plus déterminant en ce qu’elle a constitué un véritable test, par ailleurs réussi, devant le Président de l’Assemblée Provinciale, l’honorable Vuemba Luzamba. Matadi constitue un bastion pour les trois regroupements que l’honorable Batumona a implanté à savoir : l’Alliance de Mouvement de Solidarité pour le Changement (AMSC) et l’Alliance des Acteurs Politiques pour le Changement au Congo (APCCO), et l’Alliance et Actions pour un Etat des droits (AE) trouvent une base.
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L’Office de Gestion du Fret Multimodal, OGEFREM en sigle, représenté par son Directeur Général M. William Kazumba Mayombo et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), par son Secrétaire Général, se sont retrouvés, le week-end dernier, pour la toute première fois en cette année 2023, dans un restaurant de la place en plein cœur de la Gombe, pour une cérémonie d’échange des vœux entre ces deux institutions.
L’objectif est de renforcer et de consolider le partenariat d’affaires qui existent déjà entre ces deux institutions appelées à travailler la main dans la main, pour la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Le DG de l’OGEFREM, William Kazumba, se veut très optimiste dans ce sens que, grâce à ce partenariat OGEFREM-FEC, il est possible de créer des millionnaires, voire des milliardaires. Car, dit-il, ensemble, ils sont en mesure d’accroitre le flux du commerce extérieur, de booster l’économie et de construire le Congo de demain tant rêver par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, et tant d’autres dignes filles et fils du pays.
Pour sa part, le Secrétaire Général de la FEC a salué l’avènement de la relance de ce nouveau partenariat qu’il souhaite très prospère et fructueux dans l’intérêt de toutes les parties prenantes.
A en croire le chef de l’Administration de la Fédération des Entreprises du Congo, les opérateurs économiques ont un rôle d’exporter et d’importer. Il revient donc à l’OGEFREM, partant de la mission qui lui a été confiée par l’Etat Congolais, de faciliter la tâche aux opérateurs économiques.
Vital Kamerhe, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale, a réussi une percée fulgurante, le samedi 8 avril 2023 à Bukavu, Chef-lieu du Sud-Kivu, où il est arrivé le même jour en compagnie de son épouse Hamida Chatur. Objet principal de ce voyage : obtenir sa carte d'électeur après enrôlement.
Bien avant d'accomplir ce devoir civique, le leader de l'UNC a eu droit à un traditionnel bain de foule dans son fief électoral et a échangé avec des militants UNC et ceux des autres partis politiques, identifiables par leurs insignes, sur les enjeux de l'heure.
Au cours de cet échange, Vital Kamerhe est revenu sur son alliance avec le Président Félix Tshisekedi. Celle-ci, à scruter ses propos, s'est consolidée avec la signature, quelques jours plus tôt, de la charte de l'Union sacrée de la nation (USN), plateforme électorale chargée de faire réélire Tshisekedi et œuvrer pour la matérialisation des différents axes de sa vision pour le développement du Congo.
Désigné membre du présidium de l'USN, VK a pris à contre-pied toutes les mauvaises langues qui ont voulu l'envoyer loin du Chef de l'État, non sans le coller des intentions de s'aligner sur le starting-blocks de la présidentielle 2023.
Mme la ministre d'Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a reçu, le 5 avril 2023, une délégation de la Synergie des missions d'observation citoyenne des élections (Symocel) conduite par son coordonnateur national Patrick Ntambwe Ngoyi pour un plaidoyer pendant cette année électorale qui se pointe à l’horizon. Un plaidoyer que la Symocel a déjà mené auprès des responsables des partis politiques et des membres de la société civile de la République Démocratique du Congo. Cette synergie a saisi l’occasion pour s’enquérir en même temps de l’approche de la ministre d’Etat sur la proposition de la loi Tshiani.
«Nous sommes dans une année électorale, nous avons une panoplie d’autorités gouvernementales à rencontrer et tous ceux qui participent et contribuent dans le processus électoral. En ce qui concerne la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, la justice joue un très grand rôle dans le processus électoral notamment, dans le suivi du contentieux. C’est elle qui prévoit dans quelle mesure il faut veiller sur les différentes infractions ou autres qui peuvent se commettre lors du processus, ne donnent pas lieu à des interprétations dans le sens à avoir une répression contre les opposants notamment mais aussi il y a un déficit sur le plan des effectifs de magistrats qui doivent traiter les questions du contentieux », a fait remarquer Me Patrick Ntambwe Ngoyi.
Selon le coordonnateur de la Symocel, après le recrutement des magistrats, leur formation et affectation a pris beaucoup de temps. La Symocel a proposé dans la mesure du possible si ces magistrats pourraient être dans le lot des éléments qui constitueront leur formation et les questions de renforcement en matière électorale pour qu’ils soient utiles à ce processus.
La problématique de tension liée à la proposition de la loi Tshiani qui, certes, n’est pas encore arrivée en commission des lois au niveau du gouvernement mais la délégation de la Symocel voulait s’enquérir de l’approche de la ministre d’Etat parce qu’elle sent déjà qu’il donne lieu à plusieurs tensions dans une période pré-électorale. «Donc, nous avons été rassurés qu’il ne faudrait pas céder aux spéculations. Même si cette loi venait de passer au niveau de l’Assemblée nationale, au niveau de la commission des lois du gouvernement, ses membres veilleront à ce qu’elle puisse garantir la participation de tous les Congolais au même titre et en ayant le même droit dans ce processus électoral», a ajouté le coordonnateur de la Symocel.
«Nous avons ce risque puisque nous vivons déjà plusieurs tensions. L’insécurité elle-même dans le Katanga et à l’Est de la RDC, la situation qui y prévaut et pas loin de la ville de Kinshasa, à Kwamouth. Donc, ça fait autant de choses qui peuvent contribuer à une escalade de tensions dans cette période électorale », alerte Me Patrick Ntambwe.
La Symocel a adressé des courriers à toutes les autorités concernées par cette question électorale. « Ces autorités peuvent nous recevoir en fonction de leur disponibilité», a-t-il conclu.
JN
Cette annonce fracassante de la sortie officielle de l’Union sacrée de la nation a été faite ce mercredi 5 avril 2023, par Christophe Mboso N’kodia Pwanga, en marge de la cérémonie de la présentation et signature de la charte de cette structure politique qui entend travailler pour la réélection de Félix Tshisekedi Tshilombo à la tête de la RDC pour un second mandat. Sauf changement, la sortie officielle de l’USN est prévue pour samedi 22 avril prochain. Les leaders des partis politiques ont été appelés à mobiliser leurs bases pour ce grand évènement.
Devant les autres membres du présidium dont Vital Kamerhe, Sama Lukonde, Modeste Bahati, Augustin Kabuya et Jean-Pierre Bemba, Mboso N’kodia a signifié la nécessité de cette sortie officielle. «Dès que nous aurons signé la charte, nous allons nous mettre au travail, nous nous sommes retrouvés ici entre les camarades du présidium et les camarades chefs des partis politiques, il va falloir que nous sortions officiellement pour que le monde entier et le peuple congolais sache qu'il existe réellement dans les faits et dans les actes l'union sacrée qui nous conduira comme membre d'une plateforme politique et électorale aux élections. Et pour la sortie officielle, sauf force majeure nous estimons que nous pouvons nous produire officiellement le 22 avril », a-t-il déclaré. Et de renchérir : "Nous invitons les présidents des partis politiques de sensibiliser nos membres des partis politiques y compris les associations qui sont avec nous".
Toujours à l'occasion de la signature de la charte de cette plateforme politique construite autour de la candidature à la présidentielle de Félix Tshisekedi, prenant la parole, Augustin Kabuya, Membre du présidium de l’USN et Secrétaire général du parti présidentiel, a encouragé les membres de l'Union sacrée de la nation à l'unité et au dialogue. « Aujourd'hui, le monde entier nous regarde. La population nous fait confiance. Chaque œuvre humaine ne manque jamais d’imperfections. Nous n'avons pas dit que tous les problèmes sont réglés à travers notre charte. C'est aujourd'hui que les problèmes vont commencer. Faisons preuve de sagesse. Chaque fois qu’il y aura des petits problèmes entre nous, qu'on les gère avec sagesse au lieu de les sortir dans l'espace public. Soyons tolérants les uns envers les autres. Puisqu'il y aura des problèmes et nous avons l'expérience. S’il y a un grand nombre qui s'ajoute dans une organisation, c'est en ce moment que les problèmes commencent. Privilégions le dialogue entre nous, ayons l'esprit de pardon », a-t-il lâché. « Nous sommes des humains. Chacun de nous a ses qualités et ses faiblesses. Fournissons l'effort et supportons-nous mutuellement. Il n'y a pas de saints. Quand certains veulent rejoindre l'USN qu’on ne tienne pas le discours, lui c'est un tel...non. Le Chef de l'État a besoin de tout le monde pour ce pays et pour le développement du grand Congo », renchérit-il.
Il n’y a l’ombre d’aucun doute, l'Union sacrée de la nation va soutenir la candidature de l'actuel chef de l'État Félix Tshisekedi aux prochaines élections générales prévues en décembre 2023. Outre l'autorité suprême, cette organisation politique sera dirigée par un présidium composé de six personnes: Il s’agit de Jean-Michel Sama Lukonde, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Christophe Mboso N’kodia ; Modeste Bahati et enfin Augustin Kabuya.
Sur le plan politique, les adhérents s’engagent sans relâche à œuvrer pour l'unité des Congolaises et Congolais, dans un élan de justice et de vérité, en vue de renforcer la cohésion nationale, gage du développement intégral et de l’émergence de notre pays dans le concert des Nations; de promouvoir et consolider l'émergence d'un Etat de droit, républicain, laïc et social, pratiquant la bonne gouvernance, respectueux des valeurs démocratiques et du principe de la séparation des pouvoirs.
La charte de l’Union sacrée a 9 chapitres, précédée d’un préambule, elle est le résultat d’un examen minutieux de plusieurs séances de travail.
MB
*’’La publication des résultats de cette étude est, en effet, un événement important pour la RDC et pour tous les acteurs impliqués dans le développement économique du pays. Les recommandations formulées dans le cadre de cette étude pourront contribuer à améliorer le climat des affaires en RDC et à renforcer la compétitivité du pays sur la scène internationale. Les résultats de la présente étude pourront notamment, servir à enrichir le baromètre national sur le climat des affaires en cours de mise en œuvre au niveau de la Cellule Climat des Affaires de la Présidence de la République, et permettre une meilleure préparation des travaux de révision de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires en cours de préparation. Mais, pour relever les défis mis en évidence par cette étude, l’ANAPI recommande une série de mesures pour améliorer l'efficacité de la mise en œuvre des réformes en cours et renforcer le processus d’assainissement du climat des affaires en RDC. Parmi ces mesures : on peut citer la nécessité de renforcer le dialogue Public-Public et le Dialogue Public-Privé ; la poursuite des efforts d’amélioration des conditions sociales des agents publics chargés de la mise en œuvre des réformes ainsi que la lutte contre la corruption et autres crimes économiques ; la mise en place dans chaque Province d’un cadre institutionnel approprié (Cellule du climat des affaires) pris en charge par la Province et le renforcement des capacités des acteurs économiques pour mieux tirer profit des opportunités offertes par les réformes’’, indique le communiqué, ci-dessous, émanant de l’Anapi. ‘’Un classement final des provinces est établi à la fin de l’étude, suivant les scores cumulés de chaque province sur les cinq indicateurs retenus. Les faibles scores enregistrés s’expliquent notamment, par l’absence d’édits provinciaux à caractère économique dans la majorité des provinces. Seules les provinces de Kinshasa, de l’Equateur et de la Tshopo ont engrangé des points sur cet indicateur et obtenu un score supérieur ou égal à 50 sur 100 au classement général’’, précise le même communiqué.
LPM
Communiqué
Climat des affaires : l’ANAPI publie les résultats de l’étude qu’elle a commandée sur l’application des réformes dans les 26 provinces du pays
La République Démocratique du Congo s’est résolument engagée dans un vaste processus d’assainissement de son environnement des affaires, à travers la mise en œuvre des réformes touchant à tous les secteurs de la vie économique, avec comme objectifs de réduire, simplifier et rendre transparents les procédures, délais et coûts des opérations administratives.
Et dans le cadre de ses prérogatives institutionnelles, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), Conseiller technique du Gouvernement central et des Gouvernements provinciaux en matière de promotion des investissements et l’amélioration du climat des affaires, a commandé une étude pour évaluer l’effectivité de l’application des réformes initiées par les autorités du pays pour assainir l’environnement des affaires dans les 26 provinces que compte la RDC.
L’étude, menée par Target, un Cabinet de sondages et consulting basé à Kinshasa, portait essentiellement sur cinq indicateurs, à savoir : le démarrage d’activité économique, la fiscalité (impôt foncier et impôt sur le revenu locatif), le permis de construire, la mutation immobilière et la qualité d’administration et institution (centré le nombre d’Edit à caractère économique, hormis les Édits budgétaires, pris par les Assemblées provinciales entre 2017 et 2022).
L’objectif était d’évaluer l’impact des réformes par rapport aux objectifs visés sur chaque indicateur cité ci-haut, s’assurer du niveau de satisfaction exprimé par les bénéficiaires de ces réformes et enfin, de classer les provinces suivant les critères de performance dans la mise en œuvre des réformes.
La collecte des données dans le cadre de cette étude a été organisée du 20 octobre au 19 décembre 2022, essentiellement dans les chefs-lieux des 26 provinces du pays. Lors d’un Atelier organisé le mardi 7 février 2023 au Sultani River Hôtel à Kinshasa, le Cabinet Target a fait la restitution des résultats préliminaires de son étude aux délégués des Services sectoriels et des Provinces, parmi lesquels les Ministres provinciaux du Plan. Les différents délégués ont, à cette occasion, validé les résultats de l’étude.
Ainsi, les résultats définitifs de l'étude indiquent un niveau général d’application des réformes encore faible au niveau des provinces, doublé d’une nette disparité entre lesdites provinces s’agissant aussi bien de l’appropriation du processus de mise en œuvre des réformes initié au niveau central que de l’application desdites réformes sur terrain.
Un classement final des provinces est établi à la fin de l’étude, suivant les scores cumulés de chaque province sur les cinq indicateurs retenus.
Les faibles scores enregistrés s’expliquent notamment, par l’absence d’édits provinciaux à caractère économique dans la majorité des provinces. Seules les provinces de Kinshasa, de l’Equateur et de la Tshopo ont engrangé des points sur cet indicateur et obtenu un score supérieur ou égal à 50 sur 100 au classement général.
Parmi les principales difficultés identifiées, on peut citer le déficit de communication et de sensibilisation sur les reformes du climat des affaires, la lourdeur administrative, l’absence des édits à caractère économique qui touchent à l’environnement des affaires et la résistance aux réformes par l’administration publique qui se traduit par le non affichage des coûts et procédures des différentes opérations. Ces facteurs entravent la croissance des entreprises et limitent leur capacité à créer des emplois.
A titre d’illustration, l’indicateur « démarrage d’activité économique » qui mesure les efforts en termes de réduction des délais, coûts et procédures applicables à la création d’entreprise, les résultats de l’enquête montrent que pour les requérants qui se sont adressés au Guichet unique de création d’entreprise (GUCE), au Tribunat de Commerce et au Tribunal de Grande Instance afin d’obtenir les documents administratifs pour opérer, ont dû passer respectivement en moyenne 41, 40 et 80 jours.
Par ailleurs, dans la majorité des Provinces où le GUCE est installé, les créateurs d’entreprises déboursent entre 103$ et 293$ pour toutes les démarches de formalisation de leurs activités ; et en moyenne 289$ pour ceux qui débutent leurs démarches au niveau du TRICOM, et entre 78$ et 775$ pour ceux qui s’adressent au TGI.
S’agissant de l’indicateur fiscalité, seuls 11% des personnes interrogées ont connaissance des réformes sur la fiscalité. Mais parlant du sous-indicateur Impôt foncier, 61% des personnes interrogées affirment en avoir connaissance.
Pour l’indicateur mutation immobilière, les résultats de l’enquête montrent que la grande majorité des interviewés affiche un niveau de connaissance faible sur le taux des droits de mutation appliqué dans leurs Provinces respectives d’une part, et d’autre part, 77% des répondants déclarent avoir payé directement les frais administratifs pour une opération de mutation immobilière. Et s’agissant de l’indicateur permis de construire, 33% des personnes interrogées estiment avoir une connaissance suffisante des réformes sur le permis de construire.
Pour relever les défis mis en évidence par cette étude, l’ANAPI recommande une série de mesures pour améliorer l'efficacité de la mise en œuvre des réformes en cours et renforcer le processus d’assainissement du climat des affaires en RDC. Parmi ces mesures : on peut citer la nécessité de renforcer le dialogue Public-Public et le Dialogue Public-Privé ; la poursuite des efforts d’amélioration des conditions sociales des agents publics chargés de la mise en œuvre des réformes ainsi que la lutte contre la corruption et autres crimes économiques ; la mise en place dans chaque Province d’un cadre institutionnel approprié (Cellule du climat des affaires) pris en charge par la Province, et le renforcement des capacités des acteurs économiques pour mieux tirer profit des opportunités offertes par les réformes.
En somme, la publication des résultats de cette étude est un événement important pour la RDC et pour tous les acteurs impliqués dans le développement économique du pays. Les recommandations formulées dans le cadre de cette étude pourront contribuer à améliorer le climat des affaires en RDC et à renforcer la compétitivité du pays sur la scène internationale. Les résultats de la présente étude pourront notamment, servir à enrichir le baromètre national sur le climat des affaires en cours de mise en œuvre au niveau de la Cellule Climat des Affaires de la Présidence de la République, et permettre une meilleure préparation des travaux de révision de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires en cours de préparation.
Cellule de Communication
ANAPI
Dans le souci permanent de préserver le caractère inclusif des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, la CENI a accordé une période de rattrapage de dix jours, s'étendant du 02 au 11 avril 2023, afin de permettre à toute congolaise et à tout congolais remplissant les conditions requises d'obtenir la carte d'électeur et de figurer sur la liste électorale.
Ci-dessous, le communiqué de presse de la CENI.
COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CENI
La Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI) porte à la connaissance de l'opinion publique qu'il s'observe une grande affluence de requérants devant les Centres d'Inscription à la clôture des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs, prévue le 1er avril 2023, dans les 7 provinces et 2 pays de l'Aire Opérationnelle 3 (A03).
Dans le souci permanent de préserver le caractère inclusif des opérations en cours, la CENI accorde, à nouveau, une période de rattrapage de dix (10) jours, s'étendant du 02 au 11 avril 2023, afin de permettre à toute congolaise et à tout congolais remplissant les conditions requises d'obtenir la carte d'électeur et de figurer sur la liste électorale.
La CENI invite donc toute la population des provinces de l'Aire Opérationnelle 3 à saisir cette opportunité qui leur est offerte et de se rendre massivement dans les Centres d'Inscription de leurs lieux de résidence pour l'identification et l'enrôlement. Les provinces et les pays concernés sont les suivants : Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri, Maniema, Nord Kivu, Sud Kivu, Tshopo, el Canada et les Etats- Unis d'Amérique.
S'agissant de 2 pays pilotes (Canada et États-Unis d'Amérique), les résidents sont invités à se rendre dans leurs ambassades respectives.
La CENI rappelle à l'opinion publique que l'accès aux Centres d'inscription, l'identification et l'enrôlement des électeurs sont totalement gratuits.
Fait à Kinshasa, le 30 MARS 2023
Pour le Rapporteur empêché
Paul MUHINDO MULEMBERI VAHUMAWA
Rapporteur Adjoint
A l’image d’autres nations du monde qui ont su créer des millionnaires locaux avec des financements et exonérations au secteur privé, Patrick Onoya, lobbyiste et expert en investissement, préconise l’implication active de l’Etat congolais dans la facilitation d’un espace de propulsion, lequel, selon lui, facilitera de booster l’économie nationale et de créer plus de millionnaires congolais. Une théorie que le lobbyiste a défendu à l’occasion de la célébration de 10 ans d’existence de la firme BREAKFAST CONNEXION, vendredi 31 mars 2023, après le lancement du nouveau service ‘’PROPULSION’SPACE’’.
Persuadé que c’est l’Etat qui fabrique les millionnaires au niveau national en créant un cadre ou l'environnement qui permet au secteur privé de se développer, le professeur Onoya insiste sur la ‘’financialisation’’ de l’économie dans le secteur privé, gage de la stabilité même de l’économie du pays. Il pense que cela n’est possible que si l’Etat chiffre lui-même sa philosophie de la croissance économique, et qu’il soit non pas pourvoyeur mais incitateur. Il justifie cet argumentaire par la difficulté liée au financement et circuit économique comme le principal ombrage qui dérange les entrepreneurs congolais.
« Aujourd’hui, on parle de Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, mais on se rend compte que Dangote est un milliardaire fabriqué par l’Etat Nigérian. De même pour Toni Oloumelou et tant d’autres. Les selfs mad mans existent, mais c’est des cas rares à compter de doigts », a expliqué le lobbyiste, qui suggère que l’Etat congolais se serve du paradigme du Nigéria.
Tout en reconnaissant un apport pas de moindre du nouveau service ‘’PROPULSION’SPACE’’ de l’entreprise BREAKFAST CONNEXION, Onoya signale que ce réseau peut créer jusqu’à plus d’une dizaine de millionnaires congolais, même si cela est insignifiant pour que le pays s’envole et connaisse un vrai développement. « Le secteur privé Propulsion's peut y arriver nécessairement mais ça sera naturellement à petite échelle ; c'est à dire qu'il pourra aider un, deux, trois, cinq dix ou quinze entrepreneurs congolais, mais la vision du développement pour qu'Un pays se développe se conjugue toujours au pluriel c'est-à-dire qu'il faut qu'on arrive à cinq cents, mille, deux milles, trois milles millionnaires, et cela deviendra facile à partir du moment où l'Etat va s'impliquer et va mettre en place des réformes qui conviennent», a indiqué Patrick Onoya.
C’est ainsi qu’il a réitéré que ‘’pour qu'il ait beaucoup de ce genre d'initiative telle que Propulsion's, il faut que l'état s'implique’’. Sinon, BREAKFAST CONNEXION est un réseau d’affaires permettant de mettre en relation les entrepreneurs et les autres intervenants du monde des affaires en République démocratique du Congo. Il fait partie des services que dispose de BREAKFAST CONNEXION, entreprise chère à M. Albert Ntoni.
Fidel Songo
Une année exactement depuis que la République démocratique du Congo a adhéré à la communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC). La RDC avait rejoint l'EAC, le 29 mars 2022 tandis que le Président de la République a officiellement signé cette adhésion samedi 8 avril 2022 à Nairobi au Kenya. Cette adhésion au sein de cette communauté est intervenue dans un contexte de grave crise sécuritaire dans la province du Nord-Kivu. Ce bloc de l’EAC est passé de 6 à 7 pays. C’était le retour de la République démocratique du Congo dans le concert des nations en sortant de plus en plus de son isolement diplomatique et commercial.
Il sied de rappeler que depuis près de quatre décennies, les plus grandes menaces à la paix en RDC viennent de la frontière avec ses voisins de l’Est. Notamment le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. On a cru qu’en faisant partie de la communauté avec ces pays, cela permettrait d’améliorer et de renforcer les relations mais aussi, de réduire les antagonismes. C’était absurde de s’imaginer dans ce nouveau contexte que des pays d’un même regroupement régional se fassent la guerre ou soutiennent la guerre chez le voisin.
Le Président Félix Tshisekedi avait même déclaré : « En adhérant à la Communauté des pays d’Afrique de l’Est, le peuple congolais ne veut pas seulement se contenter des bénéfices d’un commerce intra-communautaire, mais il aspire d’abord et surtout à entretenir des relations fondées sur la paix et la sécurité de tous. Dans cet ordre d’idées, le peuple congolais renouvelle son engagement légendaire en faveur d’une politique de bon voisinage. Il attend des autres peuples le même engagement pour la paix et la sécurité de tous».
L’EAC devient «une communauté plus vaste en taille que l’Europe… Avec des ressources abondantes, une main d’œuvre formée… Il n’y a pas de raison que nous ne soyons pas forts et prospères économiquement », a déclaré le Chef de l’État kenyan Uhuru Kenyatta. La RDC peut désormais compter non seulement sur des relations privilégiées avec les pays membres de cette communauté notamment, le Kenya, la Tanzanie, le Soudan du Sud et d’autres voisins de sa frontière Est, mais aussi cette adhésion permet à la East African Community de couvrir un espace allant de l’océan indien à l’océan atlantique.
Les citoyens congolais bénéficieront désormais d’exemption de visa pour entrer dans les autres pays de la communauté, ainsi que d’autres avantages notamment, dans le domaine des taxes et des droits de douane.
Les pays de l’EAC voient en la République démocratique du Congo un énorme marché de 90 millions d’habitants pour écouler leurs produits, et vice-versa.
Il faut que la RDC soit un pays qui exporte aussi ses propres produits. Et les potentialités inexploitées sont immenses surtout dans le secteur de l’agroalimentaire, etc. La grosse difficulté de la RDC c’est le manque de bonnes routes pour faciliter la circulation des personnes et des biens.
Cette adhésion à l’EAC devait être un rendez-vous du donner et du recevoir, une occasion de renforcer l’intégration régionale, la sécurité commune et les économies des pays membres. Plus jamais d’États qui servent de base arrière à des groupes armés des pays voisins. Mais hélas !
Emma Muntu
Comme promis aux Kimbanguistes lors de la première journée des festivités de leur centenaire le 6 avril 2021 à Nkamba dans la province du Kongo Central, depuis hier, lundi 3 avril, la date du 6 avril de chaque année devient une «Journée fériée et chômée» à travers toute la République démocratique du Congo.
Félix Tshisekedi qui avait pris part à cette cérémonie de 100 ans de l’Eglise Kimbanguiste, avait invité le président du Sénat et son homologue de l'Assemblée nationale à s'impliquer avec les députés nationaux et sénateurs, pour que la date du 6 avril devienne une « journée fériée et chômée ». Le Chef de l’État qui était aux côtés du chef spirituel, Son Eminence Simon Kimbangu Kiangani, avait souligné que cette commémoration rappelle non seulement le ministère du prophète Simon Kimbangu, mais aussi les responsabilités individuelles et collectives des martyrs africains et congolais, avant de préciser que le musée et le centre de documentation de Nkamba constituent la mémoire d’une grande personnalité.
Sur la liste actualisée de 10 jours fériés, le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à travers l’ordonnance N°23/042 du 30 mars dernier, a fait honneur au prophète Simon Kimbangu au regard de son combat pour la désaliénation spirituelle et politique de la race noire, de manière générale.
Cependant, renseigne cette ordonnance, dans le cas où l'un des jours fériés légaux coïncide avec un dimanche, le congé relatif à ce jour est repris le jour précédent. Cette journée du 6 avril de chaque année, du reste fériée, chômée et payée à travers tout le pays, rend hommage au combat du prophète Simon Kimbangu pour la Conscience Africaine.
Au total, six mois sur douze sont officiellement fériés en République démocratique du Congo. Janvier reste le plus prolifique avec quatre jours fériés soit le 1er, le 4, le 16 et le 17, suivi de mai avec deux journées : le 1er et le 17. Avril, juin, août et décembre ont chacun une journée fériée. Exception faite aux mois de février, mars, juillet, septembre, octobre et novembre, non encore impactés par des journées fériées.
Emma Muntu
Christian Bosembe, Président du CSAC
*Dans une correspondance adressée, le 4 avril 2023, au diplomate français avec ampliation au Vice-premier ministre des Affaires étrangères, au ministre de la Communication et Médias et au président du bureau du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC), OLPA appelle à une étroite coopération entre autorités congolaises et les services étatiques de France afin de mettre hors d’état de nuire les assaillants de M. Christian Bosembe Lokando, président du CSAC victime d'atteinte à l'intégrité physique en plein Paris.
Ci-dessous, l’intégralité de la correspondance de l'OLPA
Kinshasa, le 4 avril 2023
N/Réf 307/CNB04/23
Transmis copie pour information :
A son Excellence Monsieur le Vice-premier ministre, Ministre des Affaires Etrangères
A son Excellence Monsieur le Ministre de la Communication et médias,
A Monsieur le Président du bureau du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC) Tous à Kinshasa/Gombe
A son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France en République démocratique du Congo (RDC) à Kinshasa/Gombe
Excellence,
Objet : protestation
L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), organisation non gouvernementale de défense et de promotion de la liberté de presse basée à Kinshasa, vient par la présente auprès de votre auguste personnalité protester avec la dernière énergie contre l’agression brutale à Paris (France) de monsieur Christian Bosembe Lokando, président du bureau du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).
Pour votre gouverne, ce représentant de l’instance publique de régulation des médias en RDC est en mission officielle dans votre pays (France). Curieusement et contre toute attente, M. Christian Bosembe Lokando a été attaqué, le 1er avril 2023, par une bande des marginaux se réclamant membres de l’opposition politique congolaise en exil communément appelée « combattants » qui l’ont rué plusieurs coups de poing l’accusant de travailler pour le régime de Kinshasa.
Aucun assaillant n’a été appréhendé par les forces de police françaises à la grande stupéfaction de l’opinion publique congolaise qui n’arrive pas à comprendre comment les auteurs d’une atteinte à l’intégrité physique (violation de droit humain) peuvent jouir d’une totale impunité dans un pays réputé dans la défense des valeurs démocratiques.
Au regard de ce qui précède et tout en condamnant cet acte scandaleux contre un officiel congolais, OLPA vous prie, Excellence, de bien vouloir coopérer franchement avec les autorités congolaises et d’autres services étatiques de votre pays afin de mettre hors d’état de nuire les assaillants de M. Christian Bosembe Lokando.
Veuillez agréer, Excellence, l’expression de notre considération distinguée.
Pour le comité exécutif de l’OLPA
Chancelle NSINGI BAMENGA
Secrétaire exécutive a.i
Tribune libre