All Section

All Stories

Intérieur, Sécurité & Affaires Coutumières, RDC : Peter Kazadi récupère les arcanes de commande !

*‘’En attendant que je puisse bien pénétrer les réalités de cet important Ministère pour mieux planifier la feuille de route de mon action, je note que les Services du secteur de la Sécurité, à savoir l’ANR, la PNC, la DGM, ont un rôle majeur à jouer dans le processus du renforcement de l’autorité de l’Etat, qui du reste est mon cheval de bataille, sur toute l’étendue du territoire national. La première séance de travail que j’aurai avec les dirigeants de ces services me permettra d’analyser avec eux les défis à relever à leur niveau en termes de la qualité et de la quantité des effectifs, de la modernisation des méthodes et de 33 l’outil de travail, de la sécurisation des localités libérées de l’Est du pays, de la lutte contre la criminalité dans les grandes agglomérations’’, a déclaré hier, mercredi 29 mars 2023, M. Peter Kazadi Kankonde, le tout nouveau Vice-Premier Ministre, Ministre de l’lntérieur, Sécurité & Affaires Coutumières, lors de la cérémonie de remise-reprise.
Tracasseries policières
‘’Pour lutter contre les tracasseries policières bien décriées par notre peuple et les usagers de la route, je veillerai à ce que l’Inspection Générale de la Police puisse renforcer son opérationnalité dans le cadre du contrôle et de l’audit des services de Police et des policiers en divagation’’, réaffirme-t-il.
Elections, cap sur l’évaluation
‘’Au regard de l’évolution du processus électoral, nous évaluerons également les besoins de la sécurisation électorale afin que ces élections générales se déroulent dans la paix et la tranquillité.
Pour ce qui de l’identification des populations, j’encouragerai l’ONIP et le BCR à emboiter les pas à la CENI en vue d’œuvrer pour que les Congolais aient leur carte d’identité biométrique le plus vite possible’’, précise-t-il.
Vers l’effectivité de la cartographie territoriale et administrative
‘’Concernant l’administration du territoire, je veillerai personnellement au renforcement du contrôle en son sein à travers le déploiement des Inspecteurs Territoriaux. Pour ce faire, l’ordre doit être rétabli dans cet important instrument de mesure de la territoriale qui parait, pour l’instant, ignorer son importance dans l’administration territoriale. Je ferai également appel à l’Ecole de la Territoriale pour qu’elle soit active dans la formation et le recyclage des autorités territoriales dont la plupart sont encore dans l’apprentissage de la fonction alors qu’elles se mesurent déjà à des défis de divers ordres.
Une bonne territoriale permettra, j’en suis convaincu, de trouver de solutions à la multitude de conflits communautaires que connait notre pays, dont entre autres des conflits de succession au pouvoir coutumier, des conflits fonciers, des conflits ethnico-politiques et des conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles.
Dans ce même registre, je veillerai à ce qu’au cours de mon mandat, la cartographie territoriale et administrative de notre pays soit effective avec ses provinces, ses villes, ses territoires, ses communes, ses secteurs, ses chefferies, ses groupements, ses quartiers, à la suite d’une opération de certification des entités territoriales.
Dans le même cadre, je ne manquerai pas de donner du tonus à nos équipes techniques de la commission des frontières pour relancer les commissions 44 mixtes afin de finaliser et résoudre les problèmes liés à la délimitation des frontières communes avec les pays voisins concernés. Outre la problématique des frontières, une de mes préoccupations va porter sur la situation des réfugiés et des déplacés internes.
Pour les premiers, je reprendrai les contacts avec le HCR en vue de la relance des Tripartites avec les pays voisins afin que chaque citoyen puisse rentrer vivre en paix dans son pays.
Et pour le second cas, je me concerterai le plus rapidement avec d’autres collègues impliqués dans la gestion des catastrophes pour trouver de solutions rapides à l’extrême précarité de la vie de ces populations qui paient le lourd tribut des guerres et conflits ayant fui leur milieu d’origine’’, a-t-il ajouté.
Etienne Tshisekedi, le modèle intemporel
‘’58 ans après la nomination de Feu Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire, Mon Maître, comme Ministre de l’Intérieur, je me sens particulièrement honoré d’être compté parmi ses lointains successeurs, lui, qui a toujours défendu avec ardeur et efficacité la démocratie et l’Etat de droit. Et croyez-moi, ce valeureux illustre personnage de l’histoire de notre pays, constitue pour moi, un modèle intemporel dans la gestion de la RES PUBLICA’’, a-t-il rappelé, lors de cette même occasion.
LPM
Mot de circonstance de son Excellence M. le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, Me Peter Kazadi Kankonde, à l’occasion de la cérémonie de remise-reprise
(Mercredi 29 mars 2023)
Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre et Cher Compagnon de lutte ;
Son Excellence Monsieur le Vice-ministre ;
Mesdames et Messieurs les Chefs des différentes entités du Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières ;
Mesdames et Messieurs les représentants du Personnel ;
Mesdames et Messieurs les invités en vos titres et qualités.
Avant toute chose, qu’il me soit permis de rappeler que 58 ans après la nomination de Feu Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire, Mon Maître, comme Ministre de l’Intérieur, je me sens particulièrement honoré d’être compté parmi ses lointains successeurs, lui, qui a toujours défendu avec ardeur et efficacité la démocratie et l’Etat de droit. Et croyez-moi, ce valeureux illustre personnage de l’histoire de notre pays, constitue pour moi, un modèle intemporel dans la gestion de la RES PUBLICA.
Mesdames et Messieurs, distingués invités,
De prime à bord, je remercie mon Dieu, Lui qui est le Maître des temps et des circonstances. Dans sa prédestinée Créateur savait que nous nous trouverions dans cette maison de notre territoriale pour la cérémonie de ce jour. Permettez-moi également d’exprimer toute ma gratitude et à réitérer mes hommages les plus déférents à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour le choix porté sur ma modeste personne en me nommant Vice-Premier Ministre, Ministre De l’intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières. Toute ma considération à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre Jean Michel SAMA LUKONDE, Chef du Gouvernement. 2 2 A Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ainsi qu’à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, je promets dévouement et fidélité, je ne vous décevrais pas, car dans l’unité et la communion d’esprit et avec l’aide de Dieu Tout Puissant, nous allons nous mettre au travail pour relever les multiples défis existants au sein de notre Ministère. A Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur Daniel ASELO OKITO WA NKOYI, je salue le parcours ô combien louable à la tête de ce Ministère aussi sensible que prestigieux.
Cher Maître et compagnon de lutte, qu’il vous plaise de bien vouloir, des temps à autre, nous réserver un peu de votre disponibilité à chaque fois que nous viendrons solliciter votre sagesse, pour mener à bien la mission qui nous incombe présentement. Je ne pourrais clore ce chapitre de remerciement sans penser à ma famille politique UDPS sans laquelle nous ne serions pas arriver en ce lieu. Je remercie particulièrement ma tendre épouse ici présente pour l’accompagnement et le soutien sans faille.
Mesdames et Messieurs,
Le bref état des lieux du Ministère que Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur Daniel ASELO vient d’établir montre que les tâches qui nous attendent sont énormes, surtout en cette période préélectorale doublée de la guerre nous imposée dans la partie Est de notre pays où la demande sécuritaire parait la plus prioritaire. J’ai retenu, à cet effet, la dynamique engagée par les différentes Administrations et Services autour du Vice-Premier Ministre pour relever ces différents défis.
En attendant que je puisse bien pénétrer les réalités de cet important Ministère pour mieux planifier la feuille de route de mon action, je note que les Services du secteur de la Sécurité, à savoir l’ANR, la PNC, la DGM, ont un rôle majeur à jouer dans le processus du renforcement de l’autorité de l’Etat, qui du reste est mon cheval de bataille, sur toute l’étendue du territoire national.
La première séance de travail que j’aurai avec les dirigeants de ces services me permettra d’analyser avec eux les défis à relever à leur niveau en termes de la qualité et de la quantité des effectifs, de la modernisation des méthodes et de 33 l’outil de travail, de la sécurisation des localités libérées de l’Est du pays, de la lutte contre la criminalité dans les grandes agglomérations.
Pour lutter contre les tracasseries policières bien décriées par notre peuple et les usagers de la route, je veillerai à ce que l’Inspection Générale de la Police puisse renforcer son opérationnalité dans le cadre du contrôle et de l’audit des services de Police et des policiers en divagation. Au regard de l’évolution du processus électoral, nous évaluerons également les besoins de la sécurisation électorale afin que ces élections générales se déroulent dans la paix et la tranquillité. Pour ce qui de l’identification des populations, j’encouragerai l’ONIP et le BCR à emboiter les pas à la CENI en vue d’œuvrer pour que les Congolais aient leur carte d’identité biométrique le plus vite possible.
Concernant l’administration du territoire, je veillerai personnellement au renforcement du contrôle en son sein à travers le déploiement des Inspecteurs Territoriaux. Pour ce faire, l’ordre doit être rétabli dans cet important instrument de mesure de la territoriale qui parait, pour l’instant, ignorer son importance dans l’administration territoriale. Je ferai également appel à l’Ecole de la Territoriale pour qu’elle soit active dans la formation et le recyclage des autorités territoriales dont la plupart sont encore dans l’apprentissage de la fonction alors qu’elles se mesurent déjà à des défis de divers ordres.
Une bonne territoriale permettra, j’en suis convaincu, de trouver de solutions à la multitude de conflits communautaires que connait notre pays, dont entre autres des conflits de succession au pouvoir coutumier, des conflits fonciers, des conflits ethnico-politiques et des conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles.
Dans ce même registre, je veillerai à ce qu’au cours de mon mandat, la cartographie territoriale et administrative de notre pays soit effective avec ses provinces, ses villes, ses territoires, ses communes, ses secteurs, ses chefferies, ses groupements, ses quartiers, à la suite d’une opération de certification des entités territoriales. Dans le même cadre, je ne manquerai pas de donner du tonus à nos équipes techniques de la commission des frontières pour relancer les commissions 44 mixtes afin de finaliser et résoudre les problèmes liés à la délimitation des frontières communes avec les pays voisins concernés. Outre la problématique des frontières, une de mes préoccupations va porter sur la situation des réfugiés et des déplacés internes.
Pour les premiers, je reprendrai les contacts avec le HCR en vue de la relance des Tripartites avec les pays voisins afin que chaque citoyen puisse rentrer vivre en paix dans son pays.
Et pour le second cas, je me concerterai le plus rapidement avec d’autres collègues impliqués dans la gestion des catastrophes pour trouver de solutions rapides à l’extrême précarité de la vie de ces populations qui paient le lourd tribut des guerres et conflits ayant fui leur milieu d’origine.
Mesdames et Messieurs,
Je ne peux terminer ce mot sans adresser un mot à tout le personnel dépendant de mon Ministère.
Aux vaillants fonctionnaires, cadres et agents de notre administration et de nos services et structures techniques, je serai à votre écoute afin que nous puissions, ensemble, améliorer vos performances pour un travail de qualité.
Je vous remercie.

 

Intérieur, Sécurité & Affaires Coutumières, RDC : Peter Kazadi récupère les arcanes de commande !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Direction donnée sur les affaires relatives à la fabrication d’armes nucléaires

Kim Jong Un, Secrétaire général du Parti du travail de Corée et Président des affaires d’Etat de la République populaire démocratique de Corée, a dirigé le 27 mars les affaires concernant la fabrication d’armes nucléaires.
L’Institut des armes nucléaires de la RPDC a fait part à Kim Jong Un des activités menées ces dernières années pour renforcer qualitativement et quantitativement la force nucléaire de notre République conformément à l’orientation de développement des armes nucléaires et à l’orientation stratégique définies par le VIIIe Congrès du PTC et la 6e session plénière du 8e CC du Parti, ainsi que de l’état de production de ces armes.
Kim Jong Un s’est renseigné en détail sur les moyens d’application d’armes nucléaires et les caractéristiques techniques et structurales, et de fonctionnement de nouvelles armes tactiques, conformes au but de l’opération et aux cibles, sur leur compatibilité avec des systèmes d’armes variés, etc., ainsi que sur l’état d’informatisation du système de contrôle général national des armes nucléaires « Haekbangachoe » (gâchette nucléaire) dont la scientificité, la fiabilité et la sécurité avaient été vérifiées strictement dans un exercice tactique général supposant une riposte nucléaire, effectué récemment.
De même, il a examiné le plan et les ordres préparés pour une opération de riposte nucléaire.
Il a hautement apprécié les efforts inlassables de l’Institut ayant contribué à faire de notre force nucléaire une force fiable à même de faire face à toute alerte nucléaire en conformité avec le projet et l’intention stratégiques du CC du Parti de procéder à un usage intégré d’armes nucléaires avec des moyens variés dans les espaces opérationnels multilatéraux.
Nous avons parcouru sans fléchir un chemin vraiment long et ardu pour nous doter de l’arme nucléaire, a-t-il fait remarquer avec émotion ; l’ennemi auquel notre force nucléaire dotée d’une puissante capacité de dissuasion doit faire face est justement la guerre et le désastre nucléaire, et non pas un Etat ou une collectivité déterminés ; la ligne de notre Parti pour le renforcement de la force nucléaire est destinée uniquement à sauvegarder la sécurité éternelle de notre Etat aussi bien que la paix et la stabilité dans la région.
Nous ne devons jamais nous contenter de ce que nous avons fait dans le perfectionnement des préparatifs de riposte de notre force nucléaire, mais nous employer toujours pour un renforcement incessant de celle-ci, a-t-il poursuivi ; c’est seulement lorsque nous nous préparerons parfaitement à employer l’arme nucléaire n’importe quand et contre un objectif quelconque qui se trouve n’importe où que celle-ci ne sera pas utilisée à jamais ; quand nous nous mettons en posture d’attaque avec une force nucléaire puissante et supérieure qui dépasse l’imagination, l’ennemi aura peur de nous et ne pourra oser porter atteinte à la souveraineté de notre Etat, à notre régime et à notre peuple.
Il a souligné que ledit institut et le secteur de l’énergie atomique doivent redoubler d’ardeur pour accroître avec prévoyance la production de substances nucléaires à l’usage de l’arme et fabriquer toujours de puissantes armes nucléaires, en vue d’appliquer parfaitement le dessein du CC du Parti d’augmenter de façon géométrique le nombre de nos armes nucléaires et défini les tâches qui leur incombent.
Les scientifiques et les cadres de l’institut des armes nucléaires se sont farouchement déterminés à rester fidèles à la mission importante qu’ils assument devant le Parti, la révolution, la patrie et le peuple pour défendre avec sûreté l’œuvre révolutionnaire Juche grâce à l’accroissement de la production de puissantes armes nucléaires.

 

Direction donnée sur les affaires relatives à la fabrication d’armes nucléaires
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Fonction Publique : Jean-Pierre Lihau annonce la mécanisation de 23.000 agents au cours du 2ème trimestre 2023

En vue de réduire conséquemment les problèmes liés à la paie des agents de l’Etat, Jean-Pierre Lihau, Vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, annonce, à partir du deuxième trimestre de cette année, le début de la mécanisation d’au moins 23.000 agents de la fonction publique. Dans ce même élan, le ministre a promis aussi de mettre en œuvre des politiques qui puissent résoudre le problème de taux de fonctionnaires non payés au niveau de l’administration publique.
Aux secrétaires généraux et autres responsables de l’administration publique, le VPM Lihau a rappelé quelques principes de base qui leur serviront d’instructions pour les guider dans la mise en œuvre de la politique d’inclusion salariale et la transmission des listes d’agents éligibles à la mécanisation. Ce, dans le seul objectif de garantir l’équité et la transparence dans la poursuite du processus de mécanisation jusqu’à la disparition des pratiques louches qui, selon lui, ont pris corps depuis des temps.
Le ministre précise que les listes d’agents à mécaniser doivent impérativement provenir de chaque service utilisateur et être signées par les responsables des services, en l’occurrence, les secrétaires généraux, les inspecteurs généraux-chefs de services, les directeurs généraux des services publics ou tout autre responsable des services énumérés à l’article 2 de la loi n°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’État.
Poursuivant son adresse, Jean-Pierre Lihua a demandé aux responsables des services publics de faire preuve de responsabilité, de transparence, d’équité et d’objectivité lors du processus d’établissement des listes d’agents à mécaniser. Il estime que la mécanisation est un droit et ne doit être sujette à aucune forme de discrimination ni à l’exigence d’une quelconque contrepartie, en nature ou en espèce, à priori ou à posteriori. «Tout agent ou cadre qui sera rendu coupable de ces ignobles faits, se verra appliquer la sanction la plus sévère par la loi, sans préjudice des poursuites judiciaires», a prévenu le ministre.
Par ailleurs, quelques critères sont à remplir par tous les agents proposés à la mécanisation dont : Être porteur d’un numéro matricule attribué par le ministre de la Fonction publique pour le régime général et, pour ceux relevant des régimes spéciaux, conformément aux règles et procédures spécifiques y afférentes. A ce titre, note-t-on, les secrétaires généraux et autres responsables administratifs doivent s’abstenir de proposer l’alignement d’agents dits ‘’Nouvelles unités’’ ; Être régulièrement en activité de service par une commission d’affection de l’autorité compétente et être notifié; Être préalablement déclaré dans le Fichier de référence de l’administration publique (FRAP) et régulièrement recensé, en ce qui concerne les parties du pays déjà couvertes par les opérations y afférentes. Pour les provinces non encore couvertes par l’identification biométrique, l’agent doit être déclaré lors de la remontée des données dans le FRAP.
L’on a précisé que l’alignement au cours de cette opération doit aussi tenir compte de l’ancienneté et de l’assiduité au travail.
Fidel Songo

Fonction Publique : Jean-Pierre Lihau annonce la mécanisation de 23.000 agents au cours du 2ème trimestre 2023
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Analyse en trois points de Dismas Kitenge, RDC : la nomination de Jean-Pierre Bemba est un signal fort et inquiétant en même temps

Dismas Kitenge est le Président et co-fondateur du Groupe Lotus, organisation de défense des droits humains basée à Kisangani (Tshopo). Cette organisation a pour vocation de promouvoir la paix, les principes et valeurs démocratiques, et la défense de tous les êtres humains. Maître de conférences à la faculté de droit de l’université de Kisangani et enseignant-chercheur, Dismas Kitenge est l'auteur de plusieurs rapports et articles de recherche sur les droits humains, les libertés publiques et l’éducation à la citoyenneté. Sur Actualité.cd, il donne sa lecture sur la nomination de Jean-Pierre Bemba à la tête du Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants.
1. Signal fort
«Un signal parce que cela peut contribuer au réarmement moral des troupes engagées sur le terrain. Cela peut également être un commandement fort parce que c’est un ancien chef rebelle. Cela peut contribuer à pacifier la raison et motiver davantage les militaires. Cela peut être un signal fort, maintenant il y a un homme intransigeant ».
2. Règne de l’impunité?
«C’est inquiétant dans la mesure où il s’agit de Jean-Pierre Bemba, ancien chef rebelle, dont les troupes ont été impliquées dans la commission des graves crimes à Kisangani en 2000 lors des affrontements entre les armées rwandaise et ougandaise et ailleurs. C’est un signal qui risque de marquer le règne de l’impunité…(On n’a pas encore fait toute la lumière sur ces crimes ».
3. Quid de la justice transitionnelle ?
«Inquiétant dans la mesure où le gouvernement et le président de la République s’engagent à mettre en place les mécanismes de justice transitionnelle et dans un contexte où il y a une loi en faveur des réparations qui a été promulguée par le Chef de l’Etat et dans la foulée nommer une personne sur laquelle pèsent beaucoup de soupçon d’implication dans la commission des crimes. Ça risque d’être un message décourageant sur tout le processus de justice transitionnel qui passe par la vérité, les poursuites judiciaires et les réparations ».
(Avec Actualité.cd)

Analyse en trois points de Dismas Kitenge, RDC : la nomination de Jean-Pierre Bemba est un signal fort et inquiétant en même temps
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Avant-dernière session de la législature en cours, Sénat : l’avant-projet de la session de mars 2023 adopté à l’unanimité

La session de mars 2023 qui, du reste, est l’avant-dernière session de la législature en cours, s’annonce essentiellement législative avec un accent particulier sur le contrôle parlementaire. C'est ce qui s’est dégagé de l'adoption, à l'unanimité, le mercredi 22 mars dernier, de l'avant-projet du calendrier de cette session, au cours de la conférence des présidents organisée par la Chambre Haute du parlement, sous la direction du Président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo. Une adoption qui a été scellée par la validation des sénateurs par voie de vote le vendredi 24 mars dernier.
Au nombre des matières à traiter, figure la proposition de loi relative à la protection et à la responsabilité du défenseur des droits de l’homme en République Démocratique du Congo. Le texte de cette loi est disponible au Sénat, et a déjà été voté à l’Assemblée nationale.
Parmi les autres matières figurent les questions au Gouvernement : les questions orales avec débat, les questions d’actualité, les interpellations et commissions d’enquêtes, ainsi que les commissions permanentes du Sénat.
Il y a lieu de noter, par ailleurs, que pour la session qui s'ouvre, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a sollicité une seconde délibération sur la loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi numéro 89-031 du 07 août 1989 portant création de la taxe de promotion de l’industrie dont la proposition a été examinée en première lecture par la commission mixte ECOFIN-Infrastructures du Sénat, lors de la session de septembre 2022.
Après son adoption par la conférence des présidents, le mercredi dernier, le calendrier des travaux de la session de mars 2023 a été voté à l’unanimité par les sénateurs en plénière, ce vendredi 24 mars 2023.
Au vu de l'abondance des matières essentiellement législatives pour cette session, les élus vont devoir travailler d’arrache-pied pour doter le pays des lois attendues, sans oublier l'exercice de contrôle parlementaire.
Etant donné que cette session s’ouvre à quelques mois seulement de la tenue des élections générales que le pays doit organiser, le Sénat à l'instar de l’Assemblée nationale, attend aussi du Gouvernement le projet de loi relative à la répartition des sièges nécessaire à la bonne organisation des scrutins, comme l’avait si bien déclaré Modeste Bahati Lukwebo, Président du Sénat, dans son discours inaugural de la session, le 15 mars 2023. Le sénateur John Tabasima, élu de l’ITURI, a, parallèlement, également insisté aussi sur cette urgence.
Et le calendrier de la session reste toutefois ouvert.
Il sied de noter que la proposition de loi portant statut particulier des diplomates initiée par la sénatrice Francine Muyumba a été également retenue pour la session en cours à la Chambre Haute du Parlement. C'est également le cas pour la proposition de loi organique portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de lutte contre la corruption et de la proposition de loi modifiant et complétant la loi numéro 08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces telle que modifiée par la loi numéro 13/008 du 22 janvier 2013.
Peter Ngoyi

Avant-dernière session de la législature en cours, Sénat : l’avant-projet de la session de mars 2023 adopté à l’unanimité
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

52èmeConseil des Droits de l'homme, CNDH : Paul Nsapu attendu à Genève

Le président de la Commission nationale des droits de l'homme, CNDH, de la République Démocratique du Congo, Paul Nsapu Mukulu, a accordé, vendredi 24 mars 2023, une audience à la délégation de l'ambassade de Belgique. Au cours de ces échanges, Paul Nsapu a confirmé à ses hôtes sa participation au 52ème Conseil des Droits de l'homme qui se tiendra début avril à Genève en suisse.
Cette délégation constituée de Lot Debruyne, cheffe de mission adjointe et de sa conseillère en charge des Droits humains, Sophie Gérard, a estimé qu’il était très important de féliciter le nouveau président de la CNDH pour ses nouvelles fonctions.
A l’issue de cette audience, la cheffe de la mission a informé que l’échange avec le président Paul Nsapu a porté sur les priorités des droits de l'homme en RDC".
Elle s’est dit contente de savoir que le nouveau président est déjà actif. "Pour nous, c'est important de savoir que la CNDH-RDC est de nouveau active’ ’a-t-elle assuré.
Et de renchérir : ‘’Le président du CNDH a également rassuré sa visite dans les tout prochains jours, dans les prisons à Kinshasa’’.
La cheffe de mission a ainsi laissé entendre que la Belgique est disposée à accompagner la CNDH-RDC dans sa lutte pour l’amélioration de la situation des droits de l’homme en République Démocratique du Congo.
La rencontre s’est tenue au siège de la Commission dans la commune de la Gombe, en présence de la vice-présidente du CNDH, Joël Mbamba et du directeur de cabinet du président de la CNDH, Serge Kibambe.
Nelly Somba

 

52èmeConseil des Droits de l'homme, CNDH : Paul Nsapu attendu à Genève
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Après l’annonce de son adhésion à l’Union sacrée, RDC : André-Alain Atundu chez Mboso

Après avoir, récemment, professé sa volonté d’abandonner, au nom de la cohésion nationale, son ancienne famille politique, le Front Commun pour le Congo (FCC), pour se ranger derrière le Président Félix Tshisekedi, André-Alain Atundu Liongo était chez Christophe Mboso N’kodia Mpwanga, Président de l’Assemblée nationale, le lundi 27 mars 2023, pour officialiser son adhésion au sein de l’Union sacrée de la Nation. Alain Atundu dit avoir estimé qu’il était de bon aloi qu’il rencontre le Président Mboso, au vu de sa carrure au sein de l’USN, pour, notamment, recevoir des orientations nécessaires ‘’pour la suite des évènements’’. Devant la presse, au sortir de l’audience à lui accordée, le Président de la Convention pour la Démocratie et la République (CDR) a affirmé sa détermination à mettre à l’œuvre toute son expérience politique, longue de plus de deux décennies, au profit de Félix Tshisekedi, pour sauver le pays en ce moment de l’histoire où l’insécurité règne dans l’Est.
«Il est tout à fait normal que je me présente auprès d’une autorité compétente. Et donc, je suis venu voir le Président de l’Assemblée, qui est l’autorité compétente dans le cadre de l’Union sacrée de la Nation pour officialiser mon adhésion et pour recevoir de sa part les orientations nécessaires pour la suite des évènements. Monsieur Atundu a toujours été une figure de proue dans la politique congolaise aussi bien durant le règne de M’zee, durant le règne de Joseph Kabila et, aujourd’hui, durant le règne du Président Tshisekedi. Une figure de proue ne disparait pas avec le changement de régime. Nous sommes des patriotes, nous sommes des références et avec l’âge, nous devenons des notables. Les notables font toujours l’honneur d’une nation. Le Président de la République a lancé un appel à la cohésion nationale étant donné le défi sécuritaire, le défi de développement de 145 territoires, le défi de gouvernance en combattant la corruption… En tant que patriote, nous ne pouvions que répondre positivement à cet appel qui sort du très fond de l’âme du congolais. Moi, je n’ai pas traversé pour revenir. J’ai répondu à l’appel du Chef de l’Etat, père de la Nation », a-t-il rappelé. Pour Atundu, ‘’c’est le Congo d’abord et nous devons nous engager à fond, sans réserve pour sauver le Congo, pour que nous puissions retrouver notre dignité et permettre à la république de jouer le rôle de sa vocation naturelle qui est d’être la gâchette de l’Afrique sur tous les plans’’.
L’Ambassadeur Alain Atundu au panthéon des figures de proue de la sphère politique RD Congolaise
«La situation de l’Est et, même, dans certaines parties de la République, silencieuse, est préoccupante. C’est pour cela que vous avez vu dans la formation de l’actuel Gouvernement, on a fait appel aux figures de proue pour marquer un tournant décisif dans la guerre contre les agresseurs pour la paix en faveur de nos populations», a, d’une voix audible et intelligible, soulevé Alain Atundu.
Gloire Mfemfere

 

Après l’annonce de son adhésion à l’Union sacrée, RDC : André-Alain Atundu chez Mboso
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Pour éviter l’échec dans son exécution , PDL-145T : Floribert BELOKO insiste sur l’implication des réseaux communautaires

*Le Programme de Développement Local de 145 Territoires, (PDL-145T) en sigle, constitue le dernier rempart pour le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en termes de bilan à présenter pour son premier quinquennat, soutiennent bon nombre d’observateurs avisés.
Si tel n’est pas le cas, le PDL-145T risque d’être cet éléphant au pied d’argile au cas où il ne produisait le moindre effet escompté, à l’instar d’autres projets conçus auparavant, à savoir : les projets de 100 jours, Tshilejelu et, même, Bukanga Lonzo sous Kabila etc.
Pour éviter à ce qu’il y ait des ratés susceptibles de porter préjudice à la réussite dudit Programme, M. Floribert BELOKO TAKANAKI, Responsable de l’Organisation de la Diaspora Congolaise qui milite pour le Développement Rural Intégré (OEE-DRI), donne de la voix.
En effet, après qu’il ait participé au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, à la conférence organisée, le week-end dernier, par les trois agences d’exécution PNUD, BCECO et CFEF (Cellule de Financement des Etats Fragiles), M. Floribert TAKANAKI rappelle au gouvernement la nécessité de la mise en pratique de la composante 3 relative au renforcement des capacités des communautés locales.
Autrement dit, il en appelle à l’implication totale des acteurs locaux pour sécuriser et encadrer les infrastructures qui sont construites par les agences d’exécution.
Ceci ne sera possible que grâce à la formation et à la sensibilisation que l’OEE-DRI peut bien assurer en tant que structure d’accompagnement du PDL-145T. Faire le contraire risquerait d’amener le Programme pour lequel l’Etat va débourser de grosses sommes d’argent vers un cul-de-sac.
Avantage d’associer les acteurs locaux
A en croire M. Floribert qui a une riche expérience dans le domaine du monde rural et qui a déjà parcouru des pays africains, ainsi que l’ensemble des provinces du Congo, un projet qui n’a pas l’adhésion des masses ou des communautés bénéficiaires, finit toujours par un échec.
C’est pourquoi, dans son plaidoyer, il exhorte le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi mais surtout, les agences d’exécution, à tenir compte du volet 3 basé sur le renforcement des capacités en matière de formation et sensibilisation des communautés locales.
‘’Tout le monde sait que sans l’appropriation ou l’adhésion des populations paysannes, premières bénéficiaires, les efforts enclenchés au niveau national et/ou, au niveau des agences d’exécution, seront voués à l’échec’’, a-t-il conclu.
Eugène Khonde

 

Pour éviter l’échec dans son exécution , PDL-145T : Floribert BELOKO insiste sur l’implication des réseaux communautaires
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Diplomatie judiciaire, Cour Constitutionnelle : sortie remarquable de Dieudonné Kamuleta à Monaco !

*’’Le Président du Tribunal Suprême de la Principauté de Monaco est impressionné par la jurisprudence de la Cour Constitutionnelle congolaise. Le Professeur Linotte a avoué que l'expérience congolaise l'inspirait’’, soutient une dépêche d’éclaireurs.
La Cour Constitutionnelle de la RDC à l'honneur, c'est qu'il convient de dire, après un fructueux entretien entre le Président du Tribunal Suprême de la Principauté de Monaco, Didier Linotte et le Président de la Cour Constitutionnelle de la RDC et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga.
En effet, le Président de la plus haute juridiction congolaise a été reçu ce mardi 28 mars par le Président du Tribunal Suprême de Monaco.
Au menu de cette rencontre, une première du genre, les expériences de ces deux juridictions dans l'exercice des attributions de chacune et l'indépendance des membres de ces juridictions dans l'exercice de leurs missions respectives.
S'exprimant avec beaucoup d'objectivité et d'aisance, le Président Dieudonné Kamuleta, fort de ses 33 ans dans la magistrature, a brossé de manière succincte, les attributions de la Cour Constitutionnelle et a mis en exergue le courage ainsi que la détermination de cette dernière dans la protection des droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution.
De son côté, le Président Didier Linotte, à la tête de sa juridiction de plus 13 ans et en tant que professeur Emérite des Universités en France et dans la Principauté de Monaco, a été très impressionné par le fait qu'en seulement quelques années d'existence, la Cour Constitutionnelle de la RDC ait fourni à la communauté scientifique une si riche jurisprudence.
Le Professeur Linotte a avoué que l'expérience congolaise l'inspirait. De ses propres mots, le Président du Tribunal Suprême de Monaco a laissé entendre qu'avant la fin de son mandat, il compte initier des réformes allant dans le sens de faire évoluer le fonctionnement ainsi que la jurisprudence du Tribunal Suprême de la Principauté.
Au regard de ce fructueux entretien entre les deux personnalités et de l'échange d'informations, les deux Présidents ont estimé qu'il est important que les relations entre les deux juridictions se poursuivent dans un cadre plus formel et structuré.
Il a donc été convenu de conclure un accord de partenariat qui sera signé au cours d'une prochaine visite et dont la date reste à fixer. Pendant ce temps, les experts de deux juridictions vont aborder le sujet.
Les observateurs avertis notent avec satisfaction les réalisations du Président Dieudonné Kamuleta depuis son élection à la tête de la Cour Constitutionnelle. La RDC est de plus en plus sollicitée dans ce domaine sur le plan international.
Deux juges de la Haute Cour font partie de la délégation qui accompagne le Président Kamuleta : le juge Mavungu Mvumbi-di-Ngoma et Bokana Wipa Bondjali François plus 4 collaborateurs.
GK/LPM

Diplomatie judiciaire, Cour Constitutionnelle : sortie remarquable de Dieudonné Kamuleta à Monaco !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Projet d’accord de coopération entre la RDC et le Soudan du Sud, Sécurité du Parc des Virunga : Félix Tshisekedi en tête-à-tête avec François-Xavier de Donnea

Un projet d’accord de coopération entre la RDC et le Soudan du Sud sur les parcs nationaux des Virunga et de Lantoto était au menu des entretiens entre le Président Félix Tshisekedi et François-Xavier de Donnea, administrateur du Parc des Virunga et président du Parc de la Garamba, le jeudi 23 mars 2023, à la Cité de l’Union africaine.
Ce projet d’accord a pour but de rendre plus efficace la collaboration et la gestion entre le Parc de la Garamba qui est dans le Haut-Uélé et le Parc de Lantoto au Soudan du Sud, tous deux frontaliers. La question de l’orpaillage illégal au sud du parc de la Garamba a été également abordée.
L’administrateur du parc des virunga accompagné de l’ambassadeur du Royaume de Belgique en RDC, Joe Inkedeu, a alerté le Chef de l’Etat sur cette exploitation illégale faite par des étrangers sous couvert des associations congolaises utilisées comme paravents. Une situation qui a dégradé l’environnement au niveau de la rivière Kibali.
Un tour d’horizon sur l’état global du parc des Virunga a clôturé leurs discussions. François-Xavier de Donnea a expliqué au Président Tshisekedi l’encerclement dont fait l’objet ce parc par les terroristes du M23.
Il a, par ailleurs, précisé que la Fondation Virunga, le Directeur du parc et les gardes de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) ont marqué une présence qui empêche ces forces nuisibles d’occuper les installations stratégiques telles que la Centrale électrique de Matebe.
En réponse à toutes ces préoccupations, le Chef de l’Etat a promis d’appuyer ce projet d’accord avec le Sud-Soudan et de se pencher sur la question de l'orpaillage illégal afin de prendre des mesures appropriées.
Félix Tshisekedi a, ensuite, accordé une brève audience à l’ambassadeur américain en RDC, Lucy Tamlyn. Leurs échanges ont porté sur les sujets d'intérêt commun entre la RDC et les Etats-Unis d'Amérique ainsi que sur la coopération bilatérale dans de nombreux domaines.
Peter Ngoyi

Projet d’accord de coopération entre la RDC et le Soudan du Sud, Sécurité du Parc des Virunga : Félix Tshisekedi en tête-à-tête avec François-Xavier de Donnea
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Lutte contre la mortalité et la morbidité materno-infantiles, Kinshasa : Sama Lukonde inaugure la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé, ce lundi 27 mars 2023, à l'inauguration de la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame, dans la commune de Kimbanseke à Kinshasa. Le bâtiment inauguré est constitué, entre autres, de 10 salles, dont une salle néonatale, une salle de surveillance du travail des sages-femmes, une salle d'opération, une salle de réanimation néonatale post-opératoire, une salle d'entreposage de matériels d'intervention chirurgicale, une salle de travail, une salle de réveil post-opératoire, une salle de distribution des fluides médicaux, une salle d'accouchement, et une salle d'hospitalisation post-opératoire. Pour un coût d'investissement de 4,2 millions d'euros, bâtiment et équipements.
Vibrants hommages
Sa construction est l'œuvre du consortium Ginger international et Médecins du Monde, qui mettent en œuvre le programme « Projet Mère et Enfant de Kinshasa » (Promekin). Ce dernier vise à contribuer à la réduction de la mortalité et morbidité materno-infantiles de la population de Kinshasa.
Dans son discours, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a salué l'initiative ayant abouti à cette réalisation, qui constitue, à ses yeux, la preuve de dynamisme de la coopération entre la France et la RDC.
« Tout le plaisir est pour moi de participer, ce lundi 27 mars 2023, à cette belle cérémonie d'inauguration de la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani. Je tiens à saluer l'initiative ayant abouti à cette réalisation, qui constitue la preuve de dynamisme de la coopération entre la France et la RDC. Coopération récemment renforcée par la visite du Président Emmanuel Macron de la République française ici à Kinshasa », a-t-il affirmé, en introduction de son oral.
Décrivant que ce projet s'inscrit donc pleinement dans la feuille de route franco-congolaise signée en novembre 2019 sous l'impulsion des deux chefs d'Etat, Sama Lukonde a souligné que « cette nouvelle maternité construite et équipée aux normes requises va améliorer considérablement la santé de la mère et de l'enfant dans cette zone ».
« C'est l'occasion de saluer l'engagement social et l'abnégation des sœurs de la Congrégation des Pauvres de Bergame qui, depuis une cinquantaine d'années, œuvrent, au jour le jour, dans un apostolat exemplaire pour une meilleure prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés. Au nom du gouvernement de la République, je voudrais leur rendre hommage. Hommage aussi à tout le personnel congolais, ces femmes, ces hommes, qui, tous les jours, œuvrent ici dans cet hôpital, dans cette œuvre sociale, œuvre qui mérite tout notre respect. Parce qu'ils donnent la vie dont nous bénéficions tous. Ce sacerdoce dédié à la vie rencontre d'ailleurs la vision du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, basée sur la couverture santé universelle dans son volet gratuité de l'accouchement. Occasion pour moi de rappeler toutes les avancées significatives dans le domaine social obtenues grâce à cette vision », a témoigné le Premier Ministre.
Raisons de sa participation
« Si j'ai tenu à participer personnellement à l'inauguration de cette nouvelle maternité ici en plein cœur de la Tshangu, le plus peuplé des 4 districts de la capitale, c'est pour exprimer l'engagement de mon Gouvernement à soutenir cette œuvre si utile pour nos populations. Je voudrais ici, mentionner que j'ai bien suivi le plaidoyer du bourgmestre ainsi que la sœur Claudia, donc une occasion de dire à la population de Kimbanseke que votre message est bien entendu à propos des infrastructures, de l'accès à l'eau et à l'électricité. A cet effet, j'avais déjà envoyé mes équipes pour avoir une évaluation des besoins en carence à combler, notamment cette voie d'accès, qui doit être réhabilitée et la nécessité d'assurer la stabilité de l'énergie électrique ainsi que du système d'approvisionnement en eau. Les ministères sectoriels, chacun en ce qui le concerne, sont déjà instruits pour la prise en compte de ces préoccupations. Je ne saurais terminer mon propos sans remercier le gouvernement français, à travers l'Agence française de développement ainsi que tous les partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans l'amélioration de la santé de la mère et de l'enfant à travers le projet Promekin 2 », a indiqué Sama Lukonde.
Contributeurs
Financé par l'Agence française de développement (AFD), dans le cadre de la collaboration bilatérale entre la RDC et la France, ce projet vise à améliorer la santé maternelle et infantile en zones périurbaines de Kinshasa via une amélioration de l'offre des soins en zones périurbaines défavorisées, un renforcement du réseau communautaire sur les droits en santé reproductive, un renforcement des réseaux de professionnels de soins et de collaboration inter-établissement de la ville de Kinshasa, et une amélioration des actions de prévention et contrôles des infections en contexte de COVID-19.
Environ 830 femmes meurent chaque jour dans le monde du fait de complications liées à la grossesse ou à l'accouchement (...). Cependant, la majeure partie de ces décès, qui se sont produits dans des pays à revenu faible auraient pu être évités. Raison pour laquelle ce projet intéresse le gouvernement de la République dans le cadre de la matérialisation de la couverture santé universelle chère au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Participation des personnalités
Il faut signaler la présence, à cette cérémonie, de l'Ambassadeur de France en RDC, du Ministre de la Santé publique et Prévention, du Directeur Afrique de l'AFD, des partenaires techniques et financiers, du Bourgmestre de la Commune de Kimbanseke, de plusieurs autres personnalités, et de tout le personnel de cette institution sanitaire, qui a promis de faire bon usage de cet ouvrage.
Peter Ngoyi

 

Lutte contre la mortalité et la morbidité materno-infantiles, Kinshasa : Sama Lukonde inaugure la nouvelle maternité du Centre hospitalier Kingasani des sœurs des pauvres de Bergame
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Plan d’actions prioritaires et Feuille de route 2023-2027, CSAC : Christian Bosembe sollicite l’implication du Gouvernement et des partenaires extérieurs

Le Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) dispose, depuis samedi, d’une Feuille de route, pour l’exercice 2023-2027, et d’un Plan d’actions prioritaires. C’est Christian Bosembe, Président de cette instance de régulation, qui a présenté ces deux boussoles devant d’éminentes personnalités et figures de proue de la sphère médiatique congolaise, au cours d’une soirée dite diplomatique organisée au Salon Congo du Pullman Grand Hôtel de Kinshasa. D’après le Président Christian Bosembe, la mise en œuvre de ce Plan d’actions du nouveau bureau du CSAC nécessite une somme colossale de 17 millions de dollars américain. D’où, la sonnette d’alarme tirée à l’attention du Gouvernement et de tous les partenaires extérieurs ‘’pour la matérialisation de ces projets qui participent à l’assainissement de l’espace médiatique mais aussi au développement des médias’’.
Les priorités du Plan d’actions de l’équipe Bosembe tournent autour des plusieurs axes tels que ‘’la formation des connaissances juridiques et administratives essentielles des professionnels des médias ; l’organisation d’un grand forum sur la cohésion nationale intitulé : «Médias citoyens et la cohésion nationale» ; la gestion et le cadrage médiatique de la campagne électorale à venir, avec un accent particulier sur le déploiement des kits de relai ou de diffusion des messages de campagne des candidats à l’élection présidentielle dans l’arrière-pays ; la formalisation de l’appui logistique, technique et substantiel des médias congolais.
S’agissant de la Feuille de route, telle que dévoilée, elle s’articule autour de dix axes essentiels. Il s’agit du ‘’renforcement de la sensibilisation des professionnels des médias sur la nécessité de mieux appréhender le substrat de la liberté et ses limites ; la promotion ou l’encouragement des modèles dans la pratique de la presse, avec un esprit de stimulation pour l’excellence ; la protection des professionnels des médias et de leur liberté d’information qui doit commencer par l’autoprotection des journalistes (eux-mêmes) ; la mise à niveau perpétuelle et le renforcement des connaissances professionnelles des médias sur les instruments juridiques nationaux et internationaux qui organisent et encadrent leur métier ; la formalisation et la systématisation de l’aide gouvernementale indirecte et directe à la presse’’.
La Pros.
DISCOURS DU PRESIDENT DU CONSEIL SUPERIEUR DE L’AUDIOVISUEL ET DE LA COMMUNICATION A L’OCCASION DE LA SOIREE DIPLOMATIQUE DU REGULATEUR
Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Honorable Président du Sénat,
Honorable Députés et Sénateurs
Monsieur le Premier Ministre,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs des Missions Diplomatiques et Consulaires ainsi que les Représentants des Organisations Internationales accréditées en RDC,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs, en vos titres et qualités respectifs,
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, est honoré par votre présence à cette soirée consacrée à la présentation de sa feuille de route stratégique et de son plan d’actions prioritaires dans un moment critique ou nos vaillants militaires sont au front pour défendre l’intégrité territoriale de notre pays dans sa partie Est. Toutes nos pensées vont vers les victimes innocentes et déplacées de cette guerre d’agression. J’estime que cette guerre qui s’impose à tous les Congolais, demande plus de responsabilité et patriotisme du quatrième pouvoir quant au traitement de l’actualité y relative car les vies humaines en dépendent. Il y a des moments ou l’existence d’une nation est menacée comme celui-ci, la presse est appelée à jouer le rôle d’éveilleuse de la conscience collective du peuple, et s’abstenir à faire le relais de la propagande de l’ennemi sous une quelconque forme ni raison que ce soit, car le Congo reste notre dénominateur commun.
En effet, trois mois après son investiture, la nouvelle équipe du CSAC que j’ai le privilège de présider à jugé opportun de partager avec ses principaux partenaires et bailleurs de fonds que vous êtes, sa vision pour le redressement de l’écosystème médiatique en République Démocratique du Congo qui, pour nous, passe par une responsabilisation et une amélioration des capacités opérationnelles des professionnels des médias.
Honorables,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Messieurs les Ambassadeurs,
Institution d’appui à la démocratie dont l’existence est consacrée par l’article 212 de la Constitution, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication a, au regard de l’article 8 de la Loi Organique n°11/001 du 10 janvier 2011, 4 missions principales, à savoir :
1. Garantir la liberté de la presse, de l’information et de tout autre moyen de communication des masses ;
2. Assurer la protection de la presse ;
3. Veiller au respect de la déontologie en matière d’information,
4. Veiller à l’accès équitable des partis politiques, des associations et de toute autre personne aux moyens officiels et de communication.
C’est donc pour mettre en relief ces missions principales que la feuille de route stratégique de la nouvelle équipe du CSAC s’articule autour de 10 principaux piliers, à savoir :
01. Le renforcement de la sensibilisation des professionnels des médias sur la nécessité de mieux appréhender le substrat de la liberté et ses limites ;
02. La promotion ou l’encouragement des modèles dans la pratique de la presse, avec un esprit de stimulation pour l’excellence ;
03. La protection des professionnels des médias et de leur liberté d’information qui doit commencer par l’autoprotection des journalistes (eux-mêmes) ;
04. La mise à niveau perpétuelle et le renforcement des connaissances professionnelles des médias sur les instruments juridiques nationaux et internationaux qui organisent et encadrent leur métier ;
05. La formalisation et la systématisation de l’aide gouvernementale indirecte et directe à la presse,
06. L’implication des professionnels des médias, leaders religieux, sociaux et culturels pour la production d’un contenu médiatique plus constructif et plus rassembleur autour des valeurs d’éducation de masse notamment sur la promotion de la cohésion sociale et de la citoyenneté, les vrais enjeux géopolitiques qui propulsent la RDC au centre des convoitises internationales jusqu’affecter son équilibre intérieur et sa souveraineté, les enjeux du développement durable et de la mondialisation ;
07. La mobilisation des partenaires au développement et autres bailleurs de fonds extérieurs pour l’appui technique et financier nécessaire à la viabilisation des organes de presse en RDC ;
08. La bonne maitrise et le bon cadrage de la cartographie médiatique en RDC, avec un accent sur les exigences d’accès à la profession médiatique qui impacteraient sur la prolifération des organes de presse, et limiterait la propension au fanatisme, tribalisme, haine ;
09. L’application de la sanction disciplinaire à l’encontre des médias et professionnels des médias réfractaires, afin d’endiguer la délinquance médiatique et la promotion du vice ;
10. La transformation de l’image collective des consultations électorales, qui en somme reste un choix de société collective et signe de vitalité démocratique de nature à susciter une vraie cohésion nationale par la confiance reçue du peuple, et non des motifs des troubles sociaux voire divisions.
L’application de ces 10 piliers de la feuille de route stratégique cadre parfaitement avec les attributions du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, telles que stipulées à l’article 9 de sa Loi Organique, qui charge ce dernier entre autre à promouvoir le développement technique des médias congolais, leur accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication ainsi que leur implantation dans les milieux ruraux.
Honorables,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Distingués invités,
Messieurs les Ambassadeurs,
Conscient de la délicate mission et surtout des grands défis qu’elle est appelée à relever en cette année électorale et au-delà, la nouvelle équipe du CSAC a élaboré un ambitieux plan d’actions prioritaires, extrait de sa feuille de route 2023-2027, avec l’objectif l’implémentation de sa vision stratégique de réajustement de l’écosystème médiatique congolais.
Ces projets du plan d’actions prioritaires sont notamment :
- La formation des connaissances juridiques et administratives essentielles des professionnels des médias,
- L’organisation d’un grand forum sur la cohésion nationale intitulé : «Médias citoyens et la cohésion nationale»,
- La gestion et le cadrage médiatique de la campagne électorale à venir, avec un accent particulier sur le déploiement des kits de relai ou de diffusion des messages de campagne des candidats à l’élection présidentielle dans l’arrière-pays,
- La formalisation de l’appui logistique, technique et substantiel des médias congolais,
- L’amélioration du contenu éditorial des radios communautaires et confessionnelles,
- La protection des enfants contre les méfaits des réseaux,…
L’exécution de ce plan d’actions prioritaires nécessite un budget de 17.000.000 USD (Dix-sept millions de dollars américains). Or à ce jour, le CSAC ne dispose malheureusement pas encore de ce budget. Nous sommes néanmoins déterminés à mobiliser les moyens financiers nécessaires pour y parvenir avec votre concours.
Sur ce, le CSAC, Institution d’appui à la démocratie tire la sonnette d’alarme, et fait appel au sens de responsabilité du gouvernement et la bonne disposition des partenaires au développement pour matérialiser ces projets qui participent à l’assainissement de l’espace médiatique mais aussi au développement des médias. Ces actions de toute évidence contribueront à la préservation de la paix sociale dont les médias constituent les principaux vecteurs.
En outre, elles contribueront à professionnaliser davantage, ces nobles journalistes congolais, nos journalistes de haute facture, très compétitifs qui visent l’excellence au quotidien afin de faire extraordinairement bien leur travail. Car il faudrait le rappeler en passant, d’ailleurs, faudrait-il réellement le rappeler ? Qu’un minimum de respect d’éthique et déontologique journalistique rend forcement éligible à un maximum de liberté de la presse. Nous y travaillons aussi.
Honorables,
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Messieurs les Ambassadeurs
Les données statistiques de septembre 2022 en RDC indiquaient un portefeuille médiatique de plus de 570 organes de presse écrite, plus de 650 radios et près de 400 chaines de télévision.
En revanche, cette floraison numérique des médias dissimule mal la précarité socio-économique dans laquelle évoluent la grande majorité de ces médias.
Par ailleurs, il convient de noter que plus de 60% de ces médias fonctionnent sans l’avis de conformité du CSAC alors qu’il s’agit là pourtant d’un préalable à toute production médiatique en RDC.
L’échographie de l’écosystème médiatique en RDC est à plaindre, elle n’est pas du tout reluisante.
En plus d’un nombre très élevé d’organes de presse en situation irrégulière, les politiciens en panne de projet mobilisateur et porteur ont envahi les médias avec un discours sectaire, souvent tribaliste, haineux, régionaliste, voire xénophobe.
Propriétaires voire sponsors selon les cas, les hommes politiques investissent dans les médias sans compter afin de véhiculer les messages dépourvus de paix ni de progrès social.
Que dire de la paupérisation des journalistes qui n’arrivent plus à vivre de leur noble métier, hélas. La publicité n’est plus rémunératrice et pis encore la manne publicitaire devient insignifiante. Cette dépréciation du travail du journaliste fait naitre une forme de presse sans ligne éditoriale claire à cause du phénomène «coupage», qui veut dire droit de passage à l’antenne. L’information, si elle n’est pas truquée, est orientée car le temps d’antenne est généralement payé par l’intervenant pour n’est pas dire l’invité.
A cela, s’ajoute le chantage, le fake news et le militantisme journalistiques. Ce sont des comportements peu recommandables qui noircissent le noble métier du journaliste et mettent à mal son impartialité et sa crédibilité.
Le tout dernier né est le phénomène « biscuit », qui est une forme d’information embouchée, une publicité déguisée voire orientée, une défense des causes socio-politiques intéressées, une campagne de notoriété de certains individus.
La délinquance des réseaux sociaux venait d’amplifier ces quelques phénomènes précités parmi tant d’autres, et portent atteinte à l’intégrité du journaliste vis-à-vis des faits qui dit-on en jargon sont sacrés.
En dépit de ces exemples désolants, il faut souligner l’émergence des quelques médias modèles, j’emploierais le terme des «médias leaders» qui inspirent admiration, et dont le travail forcent respect. Certains représentants de ces médias sont présents dans la salle. Et donc, l’espoir est permis.
L’embellissement et le redressement de ce sombre tableau exige une forte mobilisation, et un dynamisme renforcé de l’instance de régulation que nous sommes.
Aussi, souhaiterions-nous vivement lancer un vibrant appel à la mobilisation, je voulais dire à l’assistance de la presse et contribution de nos partenaires que vous êtes, et au regard des besoins essentiels brièvement énumérés, selon votre convenance, capacités et préférences dans l’un ou l’autre projet présenté et dont les résumés sont repris dans la brochure et le dépliant qui vous sont offerts, afin de permettre au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication de relever ce noble est excitant défi.
Nous voulons œuvrer pour une presse, citoyenne, mature, responsable, libre et prospère en République Démocratique du Congo.
Je vous remercie.
Me. BOSEMBE LOKANDO Christian

Plan d’actions prioritaires et Feuille de route 2023-2027, CSAC : Christian Bosembe sollicite l’implication du Gouvernement et des partenaires extérieurs
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Signature de l'accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité, ZES : Sama Lukonde préconise une collaboration équitable entre la RDC et la Zambie

Le Premier Ministre, Jean-Michel Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé ce lundi 27 mars 2023 en la grande salle des conférences du ministère des Affaires étrangères, la cérémonie de signature de l'Accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale dédiée au projet de chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en RDC. La signature de cet accord-cadre s'est effectué entre les Ministres sectoriels de la RDC notamment, le Ministre des finances, de l'Industrie et le Ministre Zambien du Commerce, des partenaires financiers, en présence du corps diplomatique et de quelques membres du Gouvernement.
Au bénéfice des pays signataires
L’étude de préfaisabilité qui va être réalisée dans le cadre de ce projet permettra de concevoir un plan d'exécution et un modèle opérationnel pour la création et l'exploitation de la ZES transfrontalière, identifier les principaux défis à relever afin de faciliter la création et l'exploitation de la ZES transfrontalière, élaborer un plan de financement et des stratégies de mobilisation de fonds, et concevoir une stratégie de promotion des investissements dédiés à la ZES transfrontalière.
Après avoir suivi à tour de rôle les discours des différents intervenants dans ce projet, le Premier Ministre a salué à sa juste valeur cet important projet qui s'inscrit dans la vision de développement portée par les deux Chefs d'État, en l'occurrence, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de la RDC et son homologue de la Zambie, Hakainde Hichilema.
« Ce projet doit être un exemple et un modèle non seulement dans le cadre de la coopération sud-sud, l'Afrique et tous les autres pays de la sous-région, mais surtout au niveau mondial sur le respect des demandes de différents pays de bénéficier de leurs ressources. Ici, la RDC qui regorge tous ces minéraux dont on a parlé (Cobalt, cuivre, le lithium) veut bénéficier de ses ressources, en faire profiter à ses populations et surtout garantir le développement de notre pays. Et ici, nous avons mis tous les instruments en place. Nous avons mis ce système que nous voulons dans le Haut-Katanga, où c'était important que nous puissions développer nos propres intelligences du point de vue de développement non seulement des batteries, mais des véhicules électriques. Et nous avons voulu avoir cette Zone économique en partage avec la Zambie, pour que nous puissions avoir dans cette zone, ces chaînes de développement des batteries électriques. Nous avons voulu faire venir les partenaires qui sont intéressés à voir ce projet se développer être avec nous comme c'est le cas aujourd'hui. Place à l'action et plein succès à ce projet que nous voulons voir réussir au bénéfice de la République Démocratique du Congo et de la Zambie », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.
Genèse dudit protocole d’accord
En tant que Pays solution au regard de sa biodiversité et de ses minerais stratégiques qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, des énergies renouvelables, des voitures électriques, la République Démocratique du Congo, à travers le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s'est donnée comme ambition de développer une chaîne de valeur régionale autour de l'industrie des batteries électriques et des véhicules électriques.
Le processus de mise en œuvre de ladite chaîne a été déclenché et se poursuit depuis l'organisation de DRC Africa Business Forum, tenue à Kinshasa les 24 et le 25 Octobre 2021, sous le haut patronage du Président de la République, où il avait convié ses homologues de la Région dont les principaux producteurs des minerais qui entrent dans la fabrication des batteries et véhicules électriques entre autres le cobalt, le Nickel, le lithium, le Manganèse, le Graphite.
Lors de cette rencontre, les Chefs d'Etats et des représentants des Gouvernements africains présents avaient cogité sur la nécessité de développer une chaîne de valeur régionale autour de l'industrie des batteries, tout en produisant un cahier des charges clair pouvant contribuer significativement à la diversification de l'économie et à la valorisation des ressources africaines en Afrique et par les africains.
Pour mettre en œuvre cette industrie, la RDC et ses partenaires, CEA, AFC, AFFREXIMBANK, et BADEA, ont commandité une étude qui a été diligentée par le Bloomberg NEF sur le coût de production des précurseurs des batteries en République Démocratique du Congo, une étude indépendante basée sur la technologie MNC (Manganèse -Nickel-Cobal).
Peter Ngoyi

Signature de l'accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité, ZES : Sama Lukonde préconise une collaboration équitable entre la RDC et la Zambie
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image