L'attitude de Macron humiliant toute la nation de Lumumba est conforme à la logique coloniale : ‘‘ L'émotion est nègre, la raison est Hélène’’ (L-S. Senghor). Il s'est permis en conséquence d'omettre volontairement sur la liste des pays délibérément choisis, de manière préméditée, de citer la RDC comme pays martyr, avec des crimes et souffrances liés à l'agression rwandaise.
Pour nous endormir, il fait appel entre autres, à la musique congolaise comme qui dirait la danse est bonne pour les Congolais mais la pensée, la raison et le droit d'avoir un pays nous seraient étrangers. Confirmant ainsi l'idéologie civilisatrice et coloniale (Hegel, Céline etc.).
Ce qui nous est arrivé, il y a trois jours en France, les congolais l'ont vécu au moins à trois reprises. Mais les réactions de Patrick-Emery Lumumba et de L-D. Kabila ont préservé notre honneur et dignité. Fatshi, bien que malheureusement tard, l'ait fait aussi en refusant le huis clos et le dernier repas des Chefs d'Etat présents au 19ème anniversaire de la Francophonie.
On regrette qu'il n'ait pas quitté à chaud, la cérémonie au même moment que le discours d'occultation et d'omission prononcé par Macron. Lumumba a répondu héroïquement sur le champ au Roi Baudouin, le 30 juin 1960 au moment de la célébration de notre indépendance. Le ciel ne s'est jamais écroulé. On l'a certes tué mais son discours a solidifié la conscience nationale des congolais et même des africains. Il a, en outre restitué la dignité et l'honneur nous arrachés par les colonisateurs. Ce n'est pas de manière isolée et passagère. Car cinq jours après l'indépendance, le même Lumumba va récidiver, en intimant l'ordre à l'Officier Belge, le plus gradé en RDC. En guise d'une causerie liée à la mutinerie, avec les Forces publiques, Jansees, confondant l'époque, dira aux militaires congolais qu'après l'indépendance égale avant l'indépendance. Lumumba le convoqua et lui donna 24 heures pour rentrer chez lui en Belgique. Ce qui fut fait.
Le Congo gagne ainsi en dignité. Laurent-Désiré Kabila qui a juré devant sa mère, d'être le deuxième Lumumba, l'a prouvé. Non seulement, il va demander aux rwandais qui l'ont aidé pour renverser le régime dictatorial de Mobutu ( L-D. Kabila a affirmé plus d'une fois que d'autres Etats nous ont aidés et non seulement le Rwanda de Paul Kagame), de rentrer dans leur pays en 1998, en mettant fin à la coopération avec eux.
De plus, lorsque Mathieu Kerekou, en réunion des Chefs d'Etat africains va commettre l'imprudence de critiquer le recours par l'AFDL au drapeau de l'indépendance, en abandonnant celui du Zaîre de Mobutu, L-D. Kabila en réaction a décidé de venger le pays, en créant un incident public, Kadhafi informé, l'en empêchera, en servant de médiation entre lui et Kerekou. Ce dernier en guise de réconciliation a remis l'or congolais que les amis de Lumumba ont gardé à la banque du Bénin.
Voilà comment se construit une puisssance au sens géopolitique et le développement de la conscience nationale. L'Etat ne négocie pas avec les autres pour se faire respecter mais s'impose.
Le titre est de la rédaction
Professeur Lohata Tambwe
Okitokosa Paul-René
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La date du 9 octobre 1967 reste gravée dans la mémoire des révolutionnaires du monde entier. En effet, c'est le jour où fut assassiné le médecin argentin Ernesto Guevara de la Serna dit "Che" par la CIA américaine en Bolivie. Blessé à la jambe, la veille, le Commandant Che Guevara fut exécuté le 9 octobre 1967 à la Higuera (Bolivie). Un véritable crime de guerre au regard du droit international.
L'ancien Compagnon de lutte du Commandant Fidel Castro qu'il avait rencontré en exil au Mexique, fut un grand ami de notre pays et de notre peuple qu'il chérissait beaucoup. En ce jour de sa mort, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, a tenu à s'exprimer par le biais de son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi.
“Le Commandant Ernesto Guevara de la Serna ‘Che’ fut un grand ami du peuple et des révolutionnaires congolais. La République Démocratique du Congo a occupé une grande place dans son cœur. Il suffit de suivre ses discours à l'ONU en décembre 1964 et à Alger en février 1965 pour s'en rendre compte. Il avait stigmatisé l'impérialisme qu'il avait pointé du doigt comme l'unique responsable du chaos congolais”, a-t-il introduit l'entretien.
Il poursuit en ces termes : « Quand Che Guevara remit sa démission au Commandant Fidel Castro en 1965, il se rendit plus tard en République Démocratique du Congo, plus précisément au Sud-Kivu, pour rejoindre le maquis révolutionnaire de M'Zee Laurent-Désiré Kabila. Ainsi, le 24 avril 1965, l'expédition de Che Guevara composée de 14 personnes en provenance de Kigoma en Tanzanie débarqua à Kibamba (République Démocratique du Congo). Sa mission consistait à soutenir le mouvement révolutionnaire de Kabila père contre l'impérialisme dans notre pays. A son arrivée, M'Zee Laurent-Désiré Kabila était absent, se trouvant en Egypte et en Tanzanie ».
Et d'ajouter : « L'Odyssée de Che Guevara dans notre pays n'a duré que sept mois ». Dans la nuit du 20 au 21 novembre 1965, il se replia sur la Tanzanie. Ce fut "la décomposition" comme il l'appela lui-même plus tard.
Que peut-on tirer comme enseignements de l'épopée congolaise du plus grand révolutionnaire-internationaliste-marxiste de tous les temps dans notre pays ? Sa réponse est tranchante : « Le diagnostic fait par le Camarade Che Guevara dans le maquis de M'Zee Laurent-Désiré Kabila a été sévère, sans équivoque. Il est toujours d'actualité quand on analyse le comportement des politiciens congolais en général et de nos révolutionnaires en particulier. Il avait trouvé sur place une désorganisation frisant le chaos et le désordre. Les hommes ne maîtrisaient pas les techniques de guérilla. Les rivalités entre les chefs étaient quotidiennes. La collaboration très difficile avec la population pour laquelle la révolution était entreprise. Les hommes très attachés à leur tribu et superstitieux adoraient l'alcool et les femmes. Ils avaient peu de conscience révolutionnaire et manquaient aussi de discipline révolutionnaire. A cela, il faut ajouter la carence des cadres outillés pour gérer le pays. Un autre constat malheureux est le fait que les dirigeants congolais étaient coupés de la base ».
Et pour terminer, le Président Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi a eu ces mots : « Les anti-impérialistes congolais doivent beaucoup apprendre du court séjour du Camarade Che Guevara dans notre pays. L'élite politique congolaise est inconsciente et attirée par l'enrichissement personnel. Elle ne s'occupe pas du peuple qui vit dans la misère. Elle n'a pas le courage de briser les chaînes de l'impérialisme, lequel impérialisme domine tout et oriente. La jeunesse abandonnée à son triste sort et sans encadrement adéquat se dévergonde chaque jour. En un mot, tout est à refaire en commençant par ‘’la décolonisation mentale’’ comme le préconisait le Professeur Auguste Mabika Kalanda ».
(Propos recueillis par Jean Kabeya Mudiela Ndungu)
(Photo d’illustration : L’ambassade de la RDC à Conakry, en Guinée dans un état de délabrement très avancé)
Au niveau de la Guinée Conakry, la Représentation diplomatique de la République démocratique du Congo fonctionne, depuis un bon moment, dans la précarité la plus totale. Ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et Chargé des congolais de l’étranger, Emmanuel Ilunga, qui le confirme, sur son compte X, lance un cri l’alarme aux autorités congolaises en vue de la réhabilitation urgente de cette adresse.
«Cette villa serait en lambeaux, déchiquetée», déplore-t-il. Emmanuel Ilunga estime qu’il serait préférable que cette ambassade ferme si et seulement si le gouvernement ne se donnait pas la peine de la réhabiliter. Cela, selon lui, éviterait de ternir l’image de ce beau et grand pays au cœur de l’Afrique.
« La villa où se trouve l’ambassade est en lambeaux, déchiquetée. Ce n’est pas normal. Nos diplomates travaillent dans un garage qui se trouve derrière l’ambassade. C’est une honte et une indignité totale. A la limite, il faut fermer cette ambassade», a-t-il déclaré.
L’ancien ministre chargé des congolais de l’étranger fustige le fait que les diplomates guinéens vivent dans des villas fournies par le gouvernement congolais ici à Kinshasa pendant la Guinée ne fait pas de même pour les diplomates congolais à Conakry dans le cadre de réciprocité.
« La ministre des Affaires étrangères devrait se saisir de cette question. Les diplomates guinéens qui sont au Congo vivent dans des villas de la RDC. C’est également le cas pour leur ambassade. La Guinée devrait faire pareil, car nous sommes dans un cas de réciprocité, a-t-il ajouté.
Le gouvernement devrait donc s’activer pour résoudre ce problème qui ne constitue qu’un cas parmi tant d’autres.
César Nkangulu
Faisant du respect des droits de l’homme un de ses chevaux de bataille, Constant Mutamba, Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, n’est pas resté passif face aux récents évènements. Le patron de la Justice congolaise a ‘’ordonné à l’Inspecteur Général de la Police judiciaire, d’interpeller, de suspendre et de procéder à l’arrestation de tous les agents de la Police judiciaire qui ont procédé à l’exécution barbare des mandats du parquet notamment, en filmant et publiant les vidéos de Mademoiselle Maria NTUMBA et en s’introduisant par effraction au domicile de M. Patrick LOKALA’’. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
COMMUNIQUE N°041
Son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux informe l’opinion qu’il a instruit l’Inspecteur Général de la Police judiciaire des Parquets d’interpeller, de suspendre et de procéder à l’arrestation immédiate de tous les Agents de Police judiciaire qui ont procédé à l’exécution barbare des mandats du parquet, notamment en filmant et publiant les vidéos de Mademoiselle Maria NTUMBA et en s’introduisant par effraction au domicile de Monsieur Patrick LOKALA.
Il rappelle que les arrestations ne peuvent en aucun cas être accompagnés des traitements dégradants des justiciables.
Fait à Kinshasa, le 07 Octobre 2024
Le Cabinet du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux
Deux points étaient inscrits à l'ordre du jour de la plénière du lundi 7 Octobre 2014. Il s'agit de l'examen du projet de loi portant prorogation de l'état de siège dans les Provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ainsi que la finalisation de la composition des commissions permanentes.
Concernant le projet de loi présenté par le Ministre en charge de la Formation Professionnelle Marc Ekila, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a donné principalement la parole aux Députés Nationaux élus de ces deux Provinces qui sont tous revenus sur le bilan de cette mesure exceptionnelle dans lesdites Provinces.
Ces élus ont dénoncé notamment, la recrudescence de l'insécurité et la prolifération des groupes armées à l'origine des tueries répétitives dans différentes localités malgré l'état de siège.
Attentifs aux interventions des Elus du Nord-Kivu, de l'Ituri et du Sud-Kivu qui se montrent plus concernés par les retombées de l'état de siège sur terrain, le Président Vital Kamerhe, lui-même en tant qu'Elu du Sud-Kivu, a exprimé son chagrin face à la peine que vivent ses compatriotes congolais de la partie Est suite à la guerre injuste imposée à la RDC par le Rwanda et l'Ouganda. Il a, par ailleurs, dans son rôle du Speaker de la chambre basse, appelé les Elus du peuple à voter pour cette prorogation sollicitée par le Gouvernement avec la condition de passer à son évaluation globale par la plénière dans les prochains jours. Des recommandations concrètes seront adressées au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en tant que magistrat suprême.
Le Professeur Vital KAMERHE a aussi précisé qu'une commission d'enquête et évaluation sera mise sur pied par l’Assemblée Nationale, pour rédiger les termes de référence de la mission qui sera envoyée pour s'enquérir de la réalité sur terrain afin de permettre à la plénière de faire des résolutions concrètes qui vont sanctionner l'avenir de l'état de siège et de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC.
Rappelons que, l'état de siège a été décrété par le Président de la République le 21 mai 2021. Il est aujourd'hui à sa 83ème prorogation.
Concernant la composition des bureaux des commissions permanentes et ses membres, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a annoncé à la plénière que cette matière sera abordée lors d’une prochaine plénière sur demande du groupe parlementaire UDPS/Tshisekedi afin de lui permettre de finaliser avec sa proposition des noms. Il a, par ailleurs, précisé qu'après échange avec l'Honorable Augustin Kabuya, Président du groupe parlementaire UDPS/Tshisekedi, il lui a été annoncé que ce groupe parlementaire est d'accord avec la proposition de la composition des bureaux des commissions permanentes adoptée par la plénière le samedi 05 Octobre dernier.
CellCom/Assemblée Nationale
Assemblée Nationale : Patrick Eshiba dépose deux propositions de loi sur la table de Vital Kamerhe !
Le Député Patrick Eshiba Kasemuana, Elu de la Tshangu, à Kinshasa, décide de passer à la vitesse supérieure. Il a, en effet, déposé, courageusement, lundi dernier, au Bureau de l’Assemblée nationale, deux propositions de loi préconisant la modification, d’une part, du code du travail, et, d’autre part, du régime général de sécurité sociale en RD. Congo. Il envisage, par ses initiatives, de mettre un terme au calvaire que vivent, depuis de nombreuses années, ses compatriotes travaillant avec les expatriés afin de leur offrir des conditions de vie acceptables.
‘’Conformément aux dispositions de la Constitution, en son article 100 et 151 de notre Règlement intérieur, je viens de déposer deux propositions de loi qui vont contribuer à l’amélioration des conditions sociales en général et, particulièrement, des engagés au jour le jour. Nous avons remarqué que le statut des engagés au jour le jour reste précaire pour ne pas dire inexistant. A l’issue de nos vacances parlementaires, j’ai été à la rencontre de mes électeurs de Tshangu qui sont, en majorité, dans des milieux ruraux, et qui travaillent sous le statut d’engagés. Ils m’ont exposé leurs problèmes. A cela, j’ai couplé des descentes auprès des entreprises comme Beltexco… J’ai compris exactement qu’il y a un sérieux problème, et que notre insouciance face à cette catégorie de travailleurs nous condamne. Nous proposons qu’à l’issue de leur engagement, l’employeur envoie un bulletin d’informations à l’Inspection du travail et à la fin des services, il doit leur livrer un certificat de fin des services. Ce qui permettra à l’Inspection du travail de bien faire son travail. On a remarqué que, dans ces entreprises, les gens sont sous statut d’engagés au jour le jour pendant plusieurs années. Il y a même ceux qui veulent aller à la retraite, mais qui sont encore retenus sous statut d’engagés au jour le jour au moment où la loi limite cela à vingt-deux jours de travail’’, a indiqué le député national Patrick Eshiba Kasemuana, après le dépôt de son dossier à l’Assemblée nationale.
Par la même occasion, il a affirmé sa détermination à tout donner pour accélérer le changement dans le secteur du travail en RD. Congo. L’Elu de Tshangu a également pris l’engagement de présenter la portée de sa lutte auprès du Gouvernement pour parvenir à obtenir, le plus rapidement possible, la modification du Décret de 2018 fixant les allocations familiales et le Smig.
‘’Nous allons nous approcher de Madame la Première Ministre pour faire notre plaidoyer afin qu’elle puisse revenir sur le Décret de 2018 fixant le SMIG et les allocations familiales. A cela, nous avons aussi proposé dans le cadre ce projet de loi que les engagés au jour le jour puissent être immatriculés à la CNSS afin que les employeurs puissent ouvrir le risque professionnel auquel il court chaque jour. Imaginez-vous que pendant l’exercice de son métier, un engin lourd arrive à tomber sur lui. Qu’adviendra-t-il ? Ce n’est pas prévu par le législateur. C’est une injustice qu’il faut corriger le plus tôt possible. On doit savoir que la RDC est un Etat social. Ce que stipule l’article 1 de notre Constitution’’, a-t-il complété. Pour Patrick Eshiba, plus rien ne doit être comme avant.
‘’Les engagés au jour le jour constituent une catégorie économiquement faible. Moi, je me classe du côté des faibles pour faire entendre leur voix. On ne peut pas s’interdire de faire des réformes audacieuses pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations. C’est ça aussi le social que nous prônons’’, a-t-il rappelé, sereinement, comme pour lancer un signal fort et planter le décor de la mobilisation générale autour de sa démarche qui, visiblement, rencontre la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
GM
La République Démocratique du Congo a été élue ce mercredi 9 octobre 2024 en tant que membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027. Cette élection s’est déroulée lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, où la RD Congo a obtenu 172 voix sur 190 votants, témoignant un large soutien de la communauté internationale.
L’élection de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme est un évènement marquant pour le pays, qui rejoint ainsi d’autres Nations africaines telles que le Bénin, la Gambie, le Kenya et l’Ethiopie, qui siègent également au sein dudit Conseil composé de 47 membres. Ce mandat de trois ans permettra à la RDC de participer activement aux discussions et décisions concernant les droits de l’Homme à l’échelle mondiale.
Suite à cette élection, Mme Chantal Shambu, Ministre des Droits Humains a souligné que celle-ci représente une reconnaissance des efforts du pays pour améliorer la situation des droits humains. Elle a également affirmé que la RDC est déterminée à utiliser cette opportunité pour renforcer ses engagements en matière de droits de l’Homme et collaborer avec la communauté internationale pour promouvoir la justice et l’égalité.
Malgré cette victoire diplomatique, l’élection de la RDC n’a pas été sans controverse. Des organisations de défense des droits de l’homme, comme Human Rights Watch, ont exprimé des préoccupations concernant les violations des droits humains dans le pays notamment, la répression des opposants politiques et des journalistes. Ces critiques soulignent l’importance pour la RDC de renforcer ses engagements en matière de droits de l’homme durant son mandat.
En siégeant au Conseil des droits de l’Homme, la RDC aura l’opportunité de démontrer son engagement envers l’amélioration des droits humains. Les diplomates espèrent que cette position incitera le pays à adopter des réformes significatives et à promouvoir une meilleure protection des droits de ses citoyens.
En outre, cette élection de la RDC audit Conseil de l’ONU représente à la fois un défi et une opportunité pour le pays de jouer un rôle clé dans la promotion des droits humains sur la scène internationale.
Nathan Mundele
Feu Mutombo Dikembe
Une veillée mortuaire est prévue vendredi 11 octobre à l'esplanade du Palais du Peuple, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, en mémoire de l'ancien basketteur congolais, Jean-Jacques Mutombo Dikembe, dont l'enterrement interviendra le samedi 12 octobre, aux Etats-Unis, a-t-on appris mercredi, du Ministère des Sports et Loisirs.
«Mutombo Dikembe sera inhumé le samedi 12 octobre 2024, à Atlanta, dans l'Etat de la Philadelphie, aux Etats-Unis. A Kinshasa, une veillée mortuaire sera organisée à l'esplanade du palais du peuple le vendredi 11 octobre au cours de laquelle sera exposé un livre d'or pour recueillir les témoignages de ceux qui auront vécu de leurs propres yeux le phénomène Mutombo Dikembe,ancienne célébrité du basketball mondial », a-t-on lu dans un briefing de la cellule de communication de Didier Budimbu.
La famille de l'ancienne gloire de la NBA, qui fait partie de la délégation officielle du gouvernement congolais qui se rendra aux Etats Unis d'Amérique pour ces funérailles, a été reçue ce mardi par le Ministre des sports et loisirs, Didier Budimbu qui a rassuré la famille sur la ferme volonté et détermination du Gouvernement de la République à rendre des hommages dignes de son rang à celui qui a longtemps inspiré la jeunesse congolaise et mondiale à travers sa riche carrière de basketteur.
Me Didier Budimbu a également rappelé l'engagement de l'Etat congolais à immortaliser la mémoire de cette légende à travers un des stadiums de basketball construits au stade des Martyrs, qui sera baptisé au nom de Mutombo Dikembe, qui sera également décoré à titre posthume par la RDC.
EG
L’éventualité d’une révision constitutionnelle continue de soulever débats et passions dans différents états-majors des partis politiques. Les commentaires vont dans les sens les plus divers. L’ambassadeur Alain Atundu a choisi d’aborder le sujet, une fois de plus, sur une chaîne de télévision locale en vue de recadrer certains esprits.
Président de la Convention pour la démocratie et la République (CDR), Alain Atundu, a commencé par lever tout équivoque autour des conditions sécuritaires actuelles en avouant que la question est, tout à fait, normale d’être posée avant de préciser : « Le débat se passe sur le sort de la Constitution qui nous régit. Chacun pense sur la nécessité de changer certaines dispositions, de changer l’ensemble de la Constitution ou carrément, d’écrire une autre Constitution. C’est un travail d’intellectuel, de politique … qu’on ne peut pas empêcher sur base de notre Constitution par rapport à l’article qui garantit la liberté de pensée ».
Cependant, a-t-il insisté, celui qui doit décider de l’opportunité d’un sujet de ce genre, c’est le bureau de l’Assemblée nationale qui est le juge de fond et d’opportunité avant d’enchainer : « En l’absence de toute démarche réelle pour la révision ou la réécriture de la Constitution, outre tout ce que l’on fait, c’est un débat et souvent marqué par des procès d’intention ».
Pour en débattre, a-t-il renchéri, il faudra que quelqu’un, soit le Président de la République, soit le Sénat, soit l’Assemblée nationale, soit un citoyen avec 100 mille signatures, puisse saisir le bureau de l’Assemblée nationale en donnant d’abord ses motivations et ensuite ses modifications.
Et de chuter en réaffirmant qu’en dehors de tout cela, il s’agit simplement d’un débat d’hommes politiques sous-jacent parfois quelques intérêts cachés ou inavoués.
La Pros.
Dans un communiqué rendu public le vendredi 4 octobre 2024, Constant Mutamba Tungunga, Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, instruit les Procureurs Généraux du Sud-Kivu et du Kwango d’engager des poursuites judiciaires devant conduire à retrouver les auteurs, vivants ou morts, du naufrage survenu, jeudi 3 octobre 2024, sur le Lac Kivu, au niveau de Goma, au Nord-Kivu. «Ces enquêtes viseront à élucider les circonstances de ces événements malheureux et établir les responsabilités afin que les personnes qui sont à la base de ces accidents soient poursuivies devant les juridictions compétentes. Le Ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux présente ses condoléances aux familles ayant perdu des membres dans ces incidents malheureux», renseigne ce communiqué publié par les services du Ministère de la Justice.
La Pros.
«En tout état de cause, l’Entente Républicaine pour un Congo Fort soutient pleinement la décision du Président TSHISEKEDI de quitter le sommet et demande à la RDC d’évaluer, dès lors, sans complaisance et sans état d’âme, l’intérêt et le bénéfice de sa participation et de son appartenance à l’Organisation Internationale de la Francophonie ainsi que les raisons profondes du soutien inconditionnel au Rwanda des Autorités françaises, indifférentes voire insensibles à la situation tragique et de crise humanitaire des populations congolaises en errance et dans les camps des Déplacés », souligne, dans un communiqué politique publié hier, dimanche 6 octobre 2024, par l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Coordonnateur de l’Entente Républicaine pour un Congo Fort, qui soutient, totalement, l’engagement du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en faveur de la paix en RD. Congo.
COMMUNIQUE POLITIQUE
DE PROTESTATION
L’Entente Républicaine pour un Congo Fort, une Association ad hoc des Patriotes congolais pour un Congo Fort et digne, tient à exprimer, sans ambages, ses vives préoccupation et inquiétude, et à élever une protestation énergique à la suite de la banalisation inacceptable par l’OIF et par le Président MACRON, lors du XIXè sommet en France, de la barbare agression dont la République Démocratique du Congo est victime de la part des Forces Armées du Rwanda.
Contre toute évidence et les preuves irréfutables de l’ONU en l’occurrence, cette attitude révoltante, frisant une certaine complicité de la part des Autorités françaises, constitue un encouragement moral et un soutien inadmissible à la criminelle entreprise déstabilisatrice du Rwanda au Congo.
… /…
En tout état de cause, l’Entente Républicaine pour un Congo Fort soutient pleinement la décision du Président TSHISEKEDI de quitter le sommet et demande à la RDC d’évaluer, dès lors, sans complaisance et sans état d’âme, l’intérêt et le bénéfice de sa participation et de son appartenance à l’Organisation Internationale de la Francophonie ainsi que les raisons profondes du soutien inconditionnel au Rwanda des Autorités françaises, indifférentes voire insensibles à la situation tragique et de crise humanitaire des populations congolaises en errance et dans les camps des Déplacés.
L’Entente Républicaine pour un Congo Fort estime que l’exercice de rattrapage et de sauvetage tenté au cours de la Conférence de Presse du Président MACRON à la fin du XIXè sommet n’est qu’une opération de prestidigitation communicationnelle qui ne peut effacer la frustration du Peuple congolais.
Enfin, l’Entente Républicaine pour un Congo Fort ne peut accepter que le pays de l’Egalité et de la Fraternité mette ainsi en équation certains intérêts bien connus garantis par l’agression rwandaise et la cause légitime de la République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa, le 06 Octobre 2024
Pour l’Entente Républicaine pour un Congo Fort,
Le Coordonnateur,
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO
(Par Crispin Kabasele, Président National de l’UDS)
Le 19ème Sommet de la Francophonie de Paris a vécu ! Il a été historique pour les Congolais. Instrument du néocolonialisme français agonisant, ce Sommet a dévoilé son côté hypocrisie et perfidie. Et qui pouvait s’attendre au contraire ? La France officielle a démontré qu’elle n’a jamais été avec la République Démocratique du Congo dans son cœur. Le Président Emmanuel Macron l’a si bien prouvé, n’a fait que confirmer cette vérité connue de tous que certains compatriotes vendus de longue de date et traîtres patentés n’ont jamais voulu dénoncer !
Au cours de la cérémonie solennelle d’ouverture, toujours couverte par la presse mondiale pour un retentissement international, le Président français a délibérément occulté l’agression rwandaise contre la République Démocratique du Congo. Qui l’eût cru !
Le Grand Congo de Patrice-Lumumba oublié et humilié au profit d’un « point noir » difficilement localisable sur la carte de l’Afrique et ayant pour nom le Rwanda c’est inimaginable, c’est difficile à gérer. C’est inacceptable.
Incident diplomatique entièrement consommé. La France qui a bu le calice jusqu’à la lie n’a même pas de gêne. Couverte de honte, la France commet une autre faute diplomatique grave en classant l’agression rwandaise dans le divers, dans le lot d’agressions bénignes éparpillées à travers le monde. Ridicule. Quel mépris à l’égard des millions des victimes congolaises innocemment fauchées pour maintenir le mieux-être des Français et le leadership de la France dans le monde !
Qui oubliera que la France a toujours envié notre pays depuis l’idyllique droit de préemption qu’aurait passé Pierre Savorgnan de Brazza avec le Roi Makoko sur le vaste territoire situé sur la rive gauche du majestueux Fleuve Congo ?
Ignorer la République Démocratique du Congo et l’agression dont elle est victime c’est confirmer urbi et orbi que le complot contre notre pays est international. C’est attester l’ignoble thèse de balkanisation mijotée dans les obscures officines américaines en vue de faire main basse sur d’innombrables richesses que regorge notre pays.
Qui doutera encore des intentions malveillantes de la France à l’endroit de la République Démocratique du Congo ? Personne !
Comme dirait l’autre, le vaste complot contre le Grand Congo a échoué et échouera toujours. Cette fois-ci, grâce à la vigilance patriotique du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Notre Président de la République qui a juré, la main sur le cœur, qu’aucun millimètre du sol congolais ne sera jamais cédé, a tenu sa parole, sa promesse.
Son refus catégorique d’assister à huis clos, à ce dîner des “cons”, qui consacrerait, comme d’habitude, le Président français en fonction comme le “Roi” de la Communauté francophone mondiale, est un acte héroïque que nous devons tous applaudir, tous souligner. Le fils de l’Intraitable Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba a fait honneur à notre pays. Personne n’a le droit de jouer avec notre pays et de faire danser le Grand Congo. C’est un message fort à l’endroit de tous ces rêveurs qui pensent qu’ils continueront éternellement de se moquer de la République Démocratique du Congo et des Congolais. Cette époque est déjà révolue.
La France le sait très bien. Son rôle d’hégémon, elle le jouera ailleurs. Faut-il rappeler même qu’elle n’en a ni vision ni moyens ? Seule l’ambition ne suffit.
Au fait, qu’a gagné la République Démocratique du Congo depuis son adhésion à cette Francophonie ? Rien. Qui peut aujourd’hui brandir le tableau des réalisations des pays d’expression française dans notre pays ? La “Francophonie” n’a de sens que pour la France qui en tire profit. Et non pour notre Peuple.
Cette preuve de manque de considération de la part de la France officielle vis-à-vis du Grand Congo doit nous interpeler. Surtout en ce moment où le monde occidental incarné par l’impérialisme, fauteur de troubles et du désordre mondial, se meurt lentement mais sûrement au profit du nouvel ordre mondial multipolaire qui pointe à l’horizon.
Et, dans l’entretemps, aucune voix du côté de la classe politique congolaise, toutes tendances confondues. Les agents de l’impérialisme disséminés dans les partis de l’Union Sacrée de la Nation et de l’opposition ont pris le profil bas. Ces quémandeurs des postes dans les chancelleries des pays impérialistes se sont tus. Quelle classe politique inconsciente, antipatriotique et pourrie !
Le Président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, vous avez bien fait. Vous avez bien joué votre rôle de Protecteur de la Nation congolaise en danger. Nos ancêtres et nous les Vivants, nous vous en sommes reconnaissants.
Ça fait déjà une semaine et deux jours depuis que le Président de la République a tenu un brillant discours à la Tribune de la 79ème Session de l’Assemblée générale de l’ONU. Le Rassemblement des alliés de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de son côté, n’est pas resté silencieux face à ladite intervention. Il a apporté son soutien au Chef de l’Etat pour son esprit brave et courageux qui l’a emmené à dénoncer l’agression rwando-congolaise. Ci-dessous la déclaration du RAAFFAT
DECLARATION DU RASSEMBLEMENT DE FELIX ANTIONE TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFFAT
De prime abord, le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, présente ses condoléances les plus attristées au Président de la République, Représentant de la Nation Congolaise et aux familles des victimes du naufrage survenu sur le lac Kivu, ainsi qu’à la famille biologique du basketteur MUTOMBO DIKEMBE qui a fait la fierté de la RD Congo sur le plan international.
Le RAFATT demande au Gouvernement de la République de bien vouloir diligenter une enquête afin d’établir les responsabilités de cet accident malheureux et de décréter un deuil national quant à ce.
Le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, porte étendard et fer de lance du leadership éclairé du Président de la République, Chef de l’Etat TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine a suivi, avec une attention soutenue, le premier Discours du deuxième mandat du Chef de l’Etat du haut de la Tribune de la 79ème Session de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, et déclare ce qui suit :
1. le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, salue un discours cohérent, captivant, convaincant, utile et pondéré en parfaite harmonie avec les objectifs de la charte de l’ONU en l’occurrence le maintien de la paix et de la sécurité internationale d’une part et d’autre part le thème de la présente session à savoir : « NE LAISSER PERSONNE DE COOTE : AGIR ENSEMBLE POUR FAIRE PROGRESSER LA PAIX, LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA DIGNITE HUMAINE POUR LES GENERATIONS FUTURES ».
2. En effet, les propos du Président de la République ont ciblé, sans équivoque, les principaux défis auxquels le monde est aujourd’hui confronté, liés notamment aux problèmes de changement climatique et de développement durable, au multilatéralisme comme concept idoine utilisé dans le champ des relations Internationales et mode d’organisation des relations inter-étatiques qui se traduisent notamment par la coopération Bi et multilatérale durable et efficace reposant sur les principes de la consultation, de l’inclusion et de la solidarité.
3. pour le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la question cruciale de la parité entre homme et femme figurait parmi les points saillants du discours présidentiel d’autant que le Chef de l’Etat est champion de la masculinité positive et cette parité est consacrée par la Constitution de notre pays.
4. De plus, le Chef de l’Etat a été percutant lorsqu’il évoqué le conflit Russo-Ukrainiens, les conflits du Moyen-Orient et a exigé les sanctions ciblées contre le Rwanda et les agresseurs de la RDC, le Rwanda doit cesser son soutien militaire envers ses supplétifs qui sont le M-23 et l’AFC, les retraits des troupes de ces pays sur notre territoire national en stigmatisant les déplacements de populations fuyant les atrocités et les violences liées à la guerre, l’immigration clandestine et l’insécurité alimentaire.
5. Dans le même ordre d’idée, Le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo soutient l’esprit d’ouverture légendaire du Président de la République qui s’est prononcé en faveur d’un dialogue de haut niveau avec le Rwanda dans le cadre du processus de Luanda et du multilatéralisme.
6. En tout état de cause, le RAFATT estime que, le gouvernement de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et la conduite de Madame la première ministre Judith Suminwa Tuluka serait bien inspirer de mettre en œuvre les grandes orientations contenues dans ce discours Présidentiel.
Salus populi suprema lex « le salut du peuple est la loi suprême »
Fait à Kinshasa, le 02 Octobre 2024
COORDONNATEUR
Jean Pierre LISANGA BONGANGA
Président de la Convention Chrétienne pour la Démocratie