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Impossible d’être, à la fois, Tshisekediste et pro-Force du Progrès !

 

Impossible de l'être et saluer les saletés du fameux "Dinosaure" ou se reconnaître dans les menaces Joël Kitenge à l’endroit du chef de la police provincial Blaise Kilimba.

Des vidéos de « Force du Progrès» comme s'il en pleuvait ! Des menaces à l'égard des acteurs institutionnels et non institutionnels comme s'il en pleuvait également ! Depuis le 31 juillet 2024, « Force du Progrès» est en pleine démonstration de sa force, allant jusqu’à défier l'Autorité établie incarnée par Félix Tshisekedi. Très mauvais signal au regard de l’article 6 de la loi régissant les partis politiques...

Un Léviathan qu'il ne sait plus contrôler

Branche ou pas de l'Udps, «Force du Progrès» devient un danger réel pour le parti présidentiel et sa plateforme (Union sacrée de la nation), tout comme pour le reste de la communauté, notamment les Congolais et les étrangers résidant au pays. 

A l'analyse de ses faits et gestes actuels, rien n'indique dans son chef la moindre connaissance des dispositions légales qui régissent les partis politiques. Il y a pourtant violation délibérée de la Constitution et de la loi régissant les partis politiques. 

Pour la Constitution, les 4 premiers alinéas de l’article 6 sont les suivants : «Le pluralisme politique est reconnu en République Démocratique du Congo. Tout Congolais jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de créer un parti politique ou de s’affilier à un parti de son choix. Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs. Les partis politiques sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d’unité et de souveraineté nationales».

Pour la Loi n° 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques, l'article 3 dispose : «Les partis politiques se créent, s'organisent et exercent leurs activités librement sur toute l'étendue du territoire national dans le respect de la constitution, des lois et règlements de la République ainsi que de l'ordre public et des bonnes mœurs. Ils sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d'unité et de souveraineté nationales». 

L’énoncé de son article 6 est : «Sous peine de dissolution, toute activité à caractère militaire, paramilitaire ou assimilée, sous quelque forme que ce soit, est strictement interdite aux partis politiques».

Or, par ses actes inciviques, «Force du Progrès» tombe sous le coup de l’article 190 de la Constitution selon lequel «Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, para-militaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée».

Bref, à ce stade, on peut dire de l'Udps qu'il a créé un Léviathan qu'il ne sait plus contrôler.

Comment, du reste, y parviendrait-il lorsqu'Augustin Kabuya, dans son communiqué du 31 juillet dernier en réaction aux incidents qui venait de se produire, a signé en qualité de  «Président a.i.», fonction qui n’existe pas dans les statuts en vigueur du parti. 

Des violences physiques...

Depuis avril 1990, chaque fois que des incidents se produisent au cours des activités engageant l'Udps (manifestations publiques principalement), son leadership brandit rapidement l'argument «non-violence». 

On l'a vu le 15 décembre 2023 avec le saccage de la résidence de Franck Diongo et des installations de la paroisse CBCO dans la cité des Anciens Combattants, commune de Ngaliema, aux environs de Gramalic. L'expédition punitive avait été menée par «Force du Progrès» ayant squatté depuis plusieurs années une propriété privée à la hauteur de l'arrêt dit Upeko. 

Augustin Kabuya avait surpris l'opinion en niant tout lien entre l'Udps et cette organisation. «Je tiens à préciser que l'UDPS n'a pas cette structure en son sein. Chercher à nous faire porter le chapeau, c'est malhonnête. La force du progrès n'est pas une structure de l'UDPS qui n'entretient pas une milice pour régler les comptes à des adversaires politiques», avait-il déclaré le 17 décembre.

Lors des manifestations de protestation organisées en février 2024 contre les missions diplomatiques et la Monusco, les premiers indices ont impliqué «Force du Progrès». A l’époque VPM en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, l’Udps Peter Kazadi a contredit Augustin Kabuya en déclarant le 14 février 2024 de cette structure : «Elle est bien structurée et a des dirigeants qui l’engagent».

Les incidents du mercredi 31 juillet dernier survenus en période de perturbations au sein du parti présidentiel ont obligé Augustin Kabuya à se dédire. 

Cependant, pour son malheur, les éléments de «Force du Progrès» affirment dans les vidéos qu'ils mettent eux-mêmes en ligne être auteurs des actes des violences physiques perpétrés ! 

...Aux violences verbales

Le problème avec les responsables de l'Udps est généralement de vouloir circonscrire les violences dans l'aspect physique (voies de fait, casse etc.) alors qu’il y a aussi les violences verbales.   

Depuis 1990 - année de  proclamation de la libéralisation politique que l'Udps considère comme son œuvre - jamais parti politique dans ce pays n'a l'injure et le mépris aussi faciles que celui managé par la famille Tshisekedi. 

Au cours de ces 34 dernières années, personne ne sera épargnée. 

-Parmi les acteurs politiques : Mobutu, Nguz, Kengo, Iléo, Ngalula, Gizenga, Lihau, Kibassa, Birindwa, Kyungu, Kabila Mzee, Kabila Joseph, Bemba, Kamerhe, Fayulu, Katumbi, Mukwege.

-Parmi les acteurs religieux : J. Diangienda, Etsou, Marini, Monsengwo, Ambongo, Nshole, et désormais Muteba.

-Parmi les pays étrangers : Congo-Brazzaville, Angola, Tanzanie, Zimbabwe, Kenya, Rwanda, Ouganda, RCA, États-Unis, France, Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, Pologne...

-Parmi les institutions communautaires : Onu, Union européenne, Union africaine, Cééac, Eac et même Sadc...

Tout le monde est mauvais, tout le monde est méchant, tout le monde est jaloux...

Aujourd'hui, même en étant au Pouvoir, c'est-à-dire en étant en devoir de se comporter de façon digne, l'Udps se révèle incapable de sanctionner ceux de ses communicateurs réputés impolis. Cas du fameux «Dinosaure» et, maintenant, hélas ! de Joël Kitenge. 

C'est à croire qu'il ne se trouve au sein de l'Udps ni de la famille biologique des Tshisekedi aucun homme, aucune femme, aucun religieux, aucune religieuse, aucun journaliste, aucun activiste des Droits de l'homme, aucun beau-père ni belle-soeur, moins encore un enfant pour les ramener à la raison.

UN INCIDENT DE PARCOURS

Or, Félix Tshisekedi est censé le savoir : tous les faits et gestes des leaders politiques ayant pignon sur rue sont sous surveillance. Tout est sélectionné, tout est traité. Les ambassades et même les correspondants de presse des médias accrédités au pays font ce travail de façon méticuleuse.  

L'Udps y a mauvaise presse, et cela du fait d'un leadership peut être trop tolérant à l'égard de ses «faucons» qui, probablement, ont perçu différemment les incidents du mercredi 31 juillet 2024.          

Il n'est toutefois pas exclu que des téléphones, des tweets x.com, des mails aient été adressés à qui de droit, et que la neutralisation de «Force du Progrès» et la mise en accusation de ses «Blé Goudé» opérées en deux temps trois mouvements soient la réponse donnée. Car, les partenaires extérieurs n'ont pas oublié, eux, que les manifestants de février dernier de la première heure n'ont pas été ceux de la deuxième heure. 

Quand on connaît toutes ces subtilités et qu'on se proclame tshisekediste, on ne peut pas prendre fait et cause pour une «Force du Progrès» se comportant en milice. A moins de n’avoir rien compris au sens de la dénomination Union pour la Démocratie, fondement du Progrès Social. Ce qui fait dire à d’aucuns – et ils n’ont pas tort – que l’Udps est juste un incident de parcours !

Normalement, avec tous ces déchaînements d’éléments négatifs au même moment, son leadership devrait en appeler à un congrès extraordinaire…

Omer Nsongo die Lema/CP

Impossible d’être, à la fois, Tshisekediste et pro-Force du Progrès !
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Selon le Sondage ‘‘Echos d'opinion’’  , RDC : Jean-Michel Sama Lukonde en tête des personnalités pressenties pour occuper le perchoir du Bureau définitif du Sénat

 Installé le 17 Juin 1960 sous le régime de la loi fondamentale du 19 mai 1960, le Parlement congolais a connu une histoire mouvementée. Sous la première République, le Bureau de chacune des chambres était renouvelé au cours de la session ordinaire d’avril, tandis que, sous la deuxième République et pendant la transition, sa durée de vie correspondait à celle de la législature. Le nouvel ordre institutionnel issu du dialogue intercongolais a réinstauré le bicaméralisme qui avait disparu depuis 1967 en instituant une Assemblée nationale composée de 500 membres et un Sénat comprenant 120 membres désignés par les composantes et entités issues de ce forum. Le Parlement de transition a été privé de la prérogative de censure contre le gouvernement. Toutefois, au plan législatif, il a élaboré les lois essentielles à l’aboutissement du processus électoral, notamment le projet de Constitution adopté par référendum le 18 et 19 décembre 2005 et promulgué le 18 février 2006, ainsi que la loi n° 06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales. Le siège, qui avait été transféré à Lubumbashi, a été réinstallé à Kinshasa, au Palais du peuple, au croisement du boulevard Triomphal et de l’avenue des Huileries.

L’élection du président du Bureau définitif de la chambre haute étant fixée au 3 août 2024, notre Institut d’analyses sociopolitiques a instruit ses agents installés dans toutes les provinces d’interroger rapidement les populations, toutes couches sociales confondues,  pour qu’elles désignent les probables personnalités qui pourraient occuper ce poste prestigieux. Les Congolais interrogés sont formels: les personnalités mentionnées ci-dessous sont capables, selon eux,  de diriger la chambre haute du Parlement en cette période difficile sans provoquer un conflit inutile avec la présidence de la République. Il s’agit de:

Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, 85%

Cet ingénieur, né à Paris, France, et diplômé de l'université de Lubumbashi, a le sens du leadership pour avoir déjà dirigé la Gécamines en qualité de Directeur général, ministre et puis Premier ministre du premier quinquennat du chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Sa bonne gouvernance des affaires publiques lui a valu un plébiscite lors des dernières élections législatives à l’Assemblée nationale et au Sénat. Pour plus de clarté, il a opté pour la chambre haute du Parlement où il entend faire profiter la nation de son expérience. Tout au long de son passage à la Primature, les Congolais retiennent de lui des actions d’éclat qui s’inscrivent dans la vision du président de la République axée sur la reconstruction du pays et son émergence sur la scène internationale. C’est pour cette raison que le chef de l'Etat l’a choisi pour diriger le perchoir du Sénat afin d’éviter des conflits qui avaient précédé la mise en place du Bureau définitif de l’Assemblée nationale. Malgré son jeune âge, l’on pense qu’il sera en mesure de revaloriser le travail de cet organe délibérant, surtout lors des contrôles parlementaires auxquels les populations ne croient pas du tout à la fiabilité.

Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, 75%

Cette bibliothèque vivante de l'histoire politique de notre pays a encore plus de secrets dans les manches de sa veste. Homme politique congolais, il est né le 4 janvier 1931 à Tshikapa. Jonas Mukamba Kadiata est le fils de Ilunga Lubumbashie et de Ngomba Shilumbayi, marié à madame Bintou, il est le père de plusieurs enfants dont l'entrepreneur Edouard Moukendy.

Jonas Mukamba a fait ses études primaires à la mission catholique Mayi-Munene de Tshikapa. Il fit ses études secondaires au petit Séminaire de Kabwe près de Kananga. Il finit enfin ses études en 1961, en tant que licencié de l'Université catholique de Louvain en sciences politiques et administratives. Il fut président de la société minière de Bakwanga, ambassadeur en Ouganda, en Suisse et a dirigé le club de football kinois Daring Club Motema Pembe Imana.

Le patriarche continue  de participer à la lutte contre le chômage de la jeunesse et l'exode rural, à travers des actions économiques qu'il pose dans plusieurs provinces. Nationaliste, il a réussi à se faire élire sénateur pour le compte de la ville de Mbandaka, province de l’Equateur, où les populations gardent de très bons souvenirs de son passage comme gouverneur du Grand Equateur. C’est d’ailleurs grâce à ses bons offices que les leaders politiques qui étaient divisés entre eux, ont fumé le calumet de la paix. Nul doute que sa candidature sera soutenue par les sénateurs pour le perchoir.

Pascal Kinduelo Lumbu, 69%

Pascal Kinduelo est un entrepreneur congolais qui a fait sa carrière dans le monde des affaires et le milieu bancaire, surnommé l’argentier de la République.

Né en septembre 1938, il est originaire du Kongo Central. Il fait ses études primaires à l'institut du Kasai de Kinshasa, très jeune il se lance dans les affaires, étant tout d'abord changeur de monnaie selon la volonté politique du président Mobutu de faire naitre une nouvelle classe d’entrepreneurs, Pascal Kinduelo lance Kilou Olivetti, Alaska.

Pascal Kinduelo Lumbu se fait démarquer en créant la Banque Internationale de Crédit BIC, il assume la présidence du conseil d'administration de la BGFI Bank RDC, il assume aussi le poste d'administrateur de Barclays Bank, et comme président de l'association des banques, administrateur de la Bracongo, ainsi que délégué chez Safricas Congo.

Par sa politique managériale, la société Vodacom  Congo est relevée de 2001 à 2006, étant l'un des cofondateurs de Vodacom Congo.

En 2008, il crée la société Sud Oïl, une société de distribution de pétrole qui possède un réseau de sept stations-service, en 2011 il vend ces stations-service.

Le 24 mars 2011 il est nommé Président de la Commission nationale des Sages du comité de la Fédération des Entreprises –FEC- du Congo, une association sans but lucratif. En juin 2014, il crée la société Kwanza capital et se voit rapidement attribuer le statut d'institution spécialisée, en 2016 la banque centrale BCC publie un rapport annuel selon laquelle la société Kwanza capital est la seule à avoir ce statut, il est classé en cinquième position parmi les hommes le plus riche de la République démocratique du Congo.

Le 29 avril, 2024 Pascal Kiduelo est élu Sénateur de la province du Kongo Central avec six voix pour le compte de l'UDPS/Tshisekedi. Et mardi 14 mai, il est placé au bureau provisoire du Sénat étant le doyen d'âge.

En très peu de temps, Kinduelo a réussi à doter le Sénat d’un Règlement intérieur qui comporte plusieurs innovations, notamment celle permettant aux Sages d’avoir un droit de regard sur la gestion des finances de la chambre haute du Parlement. Tous les services administratifs du Sénat se réjouissent de l’avoir eu comme président du Bureau d’âge, tant leur sort l’a préoccupé également.

Modeste Bahati, 61%

Né le 13 janvier 1956 à Katana au Sud-Kivu, Modeste Bahati est un économiste et homme politique congolais. Il a occupé plusieurs fonctions ministérielles, de questeur à l’Assemblée nationale, de président du Sénat,  de Directeur de la Banque de crédit agricole, et de mandataire de la société nationale d’assurances.

Il est détenteur d'un master en finances publiques et de deux doctorats. Un en économie appliquée, option: finances et banque centrale et un en économie appliquée comptabilité.

Celui que les mauvaises langues considéraient comme l’inamovible président de la composante Société Civile/Forces Vives, a été porte-parole adjoint au Dialogue intercongolais à Sun City. C’est donc une personnalité qui est au fait de plusieurs événements ayant émaillé l’histoire mouvementée de notre pays.

Jean-Paul Boketshu Bofili 53%

Économiste international, haut-fonctionnaire des Nations Unies et expert près du gouvernement congolais, Jean Paul est l'un des rares citoyens qui ont conscience de leur mission. Ceux qui le fréquentent ou ont eu à travailler à ses côtés, reconnaissent sa capacité à transformer le Sénat. L'élu de Basankusu se caractérise par un  dynamisme hors pair qui pourrait bien faciliter la tâche des Sages, en termes notamment de la seconde lecture des lois déjà votées à la chambre basse du Parlement et, à donner une nouvelle connotation au contrôle parlementaire que les Congolais voir aboutir à des sanctions, au lieu d’engraisser certains élus. Avec un expert de la trempe de Boketshu, tant de vices déplorés, à tous les niveaux, seront bannis. Lors d'une visite électorale dans sa circonscription électorale, il avait étalé son programme qui tourne principalement autour du développement des 145 Territoires.

Conclusion

Il est évident que d’ici le 3 août, d’autres candidatures pourraient se signaler à la chambre haute du Parlement. Cependant, l’on pense que le prochain speaker du Sénat de la quatrième législature sortirait du choix émis par les personnes interrogées lors de ce sondage. Car, le souhait de toutes les couches sociales qui se sont prononcées est de voir le Sénat jouer véritablement son rôle, celui de donner un avis cohérent sur toutes les matières qui seront soumises à son examen. Et surtout que le Sénat revalorise le contrôle parlementaire qui ne doit plus servir de prétexte pour remplir les poches des élus choisis à cette fin.

Sondage Echos d'Opinion

 

 

Selon le Sondage ‘‘Echos d'opinion’’  , RDC : Jean-Michel Sama Lukonde en tête des personnalités pressenties pour occuper le perchoir du Bureau définitif du Sénat
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Le torchon brûle… UDPS : le Comité exécutif désigne Mukendi Membu comme Secrétaire Général du parti

A l’issue d’un point de presse tenu le jeudi 18 juillet 2024 au Centre culturel Boboto, le Comité exécutif de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) a informé à l’opinion nationale et internationale qu’il aurait déchu l’Honorable Augustin Kabuya de ses fonctions de Secrétaire Général du parti et aurait jeté son dévolu sur Mukendi Membu pour lui succéder à ce poste. Le Comex du parti au pouvoir reproche à son Secrétaire Général sa mauvaise gestion des affaires courantes, et du népotisme qu’il aurait instauré au sein de leur famille politique. L’organe exécutif de l’UDPS a accordé à l’actuel Président ad intérim du parti un délai de 48 heures pour déposer sa lettre de démission, faute de quoi, la base se chargera de le faire partir.

Au cours de ce point de presse, plusieurs personnalités du parti de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ont manifesté leur désarroi à l’encontre d’Augustin Kabuya, qui, depuis la prise du pouvoir, a toujours individualisé les affaires du parti, remerciant les militants par une monnaie de singe. 

Ainsi, le secrétaire général du comité exécutif n’a pas tardé à demander à Augustin Kabuya de déposer sa démission pour permettre au parti de concrétiser la vision du Chef de l’Etat. Selon lui, la base qui constitue une force vive du parti, a décidé de retirer la gestion du parti des mains d’Augustin Kabaya.  « L’UDPS est un parti des démocrates, créé pour contrer la dictature à l’époque, mais pendant le règne d’Augustin kabuya, il prétend instaurer la dictature combattue à l’époque», ont déclaré les membres dudit comité.

Par ailleurs, le secrétaire exécutif a fait savoir que l’UDPS reste un et indivisible, on ne peut pas pratiquer le clientélisme, le népotisme, l’UDPS est un parti du peuple. Depuis sa création, il a son modus operandi qui est «la pyramide renversée», la présidence du parti a le devoir d’écouter la base, et l’UDPS reste le seul parti en République Démocratique du Congo à avoir des représentants partout au monde.

Dans la même perspective, le secrétaire exécutif demande le soutient de la base pour renverser le système érigé par le contesté Secrétaire Général, et salue une décision salvatrice de remplacer l’honorable Augustin Kabuya par le Doyen d’âge. Désormais, souligne-t-on, la gestion quotidienne du parti sera conduite par le Doyen d’âge, Me Mukendi Membu Célestin.

Pour lui, Augustin Kabuya peut rester à l’Assemblée nationale et siéger en tant qu’Honorable député, c’est ce que le règlement du pari prévoit, comme Augustin a perdu la qualité de Secrétaire General, il est invité à la démission avant que la base s’érige sur son chemin.

« S’agissant de la gestion de l’ambition au sein du parti, ils informent tous les partenaires de l’Union Sacrée de la Nation qu’à partir de ce jeudi 18 juillet, Augustin Kabuya n’a plus qualité d’engager le parti et de prendre une quelconque décision, la base du parti l’ayant désavoué, elle nomme à titre provisoire, le Doyen d’âge pour conduire les affaires courantes du parti, l’exécutif du parti ainsi que les forces vives du parti continueront dans l’adhésion de la vision du Chef de l’Etat », a-t-il conclu.

Michel Okaso

 

Le torchon brûle… UDPS : le Comité exécutif désigne Mukendi Membu comme Secrétaire Général du parti
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Au cours d’une réunion de l’Exécutif national du Parti de Tshisekedi, La présidence de l’UDPS réaffirme son soutien à Augustin Kabuya

Dans une déclaration faite le vendredi 12 juillet dernier à l’issue d’une réunion extraordinaire dont les conclusions portent la signature d’une trentaine de membres avec pour objet, la situation sécuritaire à l’Est, la situation sociale de la population et celle au sein du parti présidentiel; les quatre Secrétaires généraux adjoints et les cadres des structures composantes de l’UDPS/ Tshisekedi ont réitéré leur confiance au chef exécutif du parti, Augustin Kabuya.

UNION

POUR LA DEMOCRATIE

ET LE PROGRES SOCIAL

PRESIDENCE DU PARTI

DECLARATION POLITIQUE DE LA PRESIDENCE DE L’UDPS/TSHISEKEDI DU VENDREDI 12 JUILLET 2024

La Présidence de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS/Tshisekedi en sigle, a tenu ce vendredi 12 juillet 2024 une réunion extraordinaire.

L’UDPS/TSHISEKEDI a examiné, tour à tour, la situation sécuritaire du pays, la situation sociale de la population et l’expression de frustration de quelques cadres du parti ;

  1. Concernant la situation sécuritaire du pays, l’UDPS/TSHISEKEDI :
  • Salue les efforts que ne cessent de fournir Son Excellence Monsieur Félix-Antoine THISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’Etat, le Gouvernement ainsi que l’ensemble des Forces de défense et de sécurité de la République dans la protection du territoire nationale contre les velléités expansionnistes du Rwanda.
  • Renouvelle sa loyauté à Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et lui garantit un accompagnement indéfectible dans la réalisation de ses missions particulièrement dans la recherche du retour de paix à l’Est de la République.
  • Encourage le Gouvernement de la République à redoubler et encourage d’efforts pour mettre fin au phénomène « Kuluna » et à tout autre forme de banditisme urbain dont est victime la population dans certaines contrées du pays.
  1. Par rapport à la situation sociale de la population, l’Exécutif National de l’UDPS/TSHISEKEDI :
  • Salue le discours programme du Gouvernement de la République et encourage Madame la Première ministre à en poursuivre l’exécution sans faille pour répondre rapidement aux attentes des citoyens congolais.
  • Exhorte le Gouvernement de la République à pérenniser les acquis du premier mandat du Chef de l’Etat sur le plan social, notamment la gratuité de l’enseignement primaire et le PDL 145 T
  • Rassure le peuple congolais de demeurer à ses côtés pour encourager le gouvernement de la République à multiplier des efforts pour trouver…
  • Sur la situation du parti, l’UDPS/TSHISEKEDI :
  • Rappelle aux combattantes et combattants que lors des assises tenues à Kisantu du 06 au 07 janvier 2023 plusieurs résolutions ont été prises, notamment la R2solution n°02/UDPS/CDP/2023 de la Convention Démocratique du Parti conférant des attributions particulières au Secrétaire Général, définissant la stratégie électorale, la restructuration des organes de base du Parti ainsi que l’habilitation du Secrétaire Général à engager pleinement le Parti.
  • Rappelle également que lors de son Congrès extraordinaire tenu en date du 26 août 2023 à Nsele, trois résolutions majeures ont été ^prises, dont la Résolution n°1/UDPS/CON-EXTRA/23 du 26 août 2023 coulée dans le Procès-verbal du Congrès Extraordinaire de l’UDPS/TSHISEKEDI portant reconduction de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en qualité de Président du Parti et Haute Autorité Politique de Référence pour un nouveau mandat de 5 ans, son investiture comme candidat du Parti à l’élection présidentielle de décembre 2023 et la confirmation du pouvoir donné à l’Honorable Augustin KABUYA TSILUMBA, Secrétaire Général pour pouvoir engager pleinement le Parti pendant 5 ans.
  • Note que la légitimité du Pouvoir de l’Honorable Augustin Kabuya TSHILUMBA telle qu’issue de l’organe suprême du Parti (le Congrès) ne peut aucunement être remise en question par quelques personnes frustrées pour des raisons purement personnelles.
  • Renouvelle sa confiance à Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président du Parti et à l’Honorable Augustin KABUYA TSHILUMBA, Secrétaire Général.
  • Encourage l’Honorable Augustin KABUYA TSHILUMBA à poursuivre, sans désemparer, l’exécution des recommandations et résolution de Kisantu dont les prémices ont conduit le Parti à une large victoire lors des élections générales de 2023-2024.
  • Prend acte du retrait de l’Exécutif national du Parti des membres ayant participé à une réunion irrégulièrement convoquée et tenue à un endroit non approprié, en date du 11 juillet 2024, et invite le Secrétaire Général Augustin KABUYA TSHILUMBA à prendre urgemment les dispositions utiles pour suppléer à ces départs volontaires

FEUILLE DE PRESENCE

REUNION DE L’EXECUTIF NATIONAL

du 12 juillet 2024

 

Au cours d’une réunion de l’Exécutif national du Parti de Tshisekedi, La présidence de l’UDPS réaffirme son soutien à Augustin Kabuya
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Le parti présidentiel divisé en deux camps, UDPS : les Secrétaires Nationaux tournent le dos à Augustin Kabuya

Après son refus de donner une suite favorable à la demande de M. Eteni Longondo, l’un des cadres du parti politique Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui lui a préconisé de réunir le parti en congrès pour un toilettage, les Secrétaires généraux de l’Udps/Tshisekedi ont tourné les dos à Augustin Kabuya, et ont retiré toute leur considération placée en sa personne comme Secrétaire Général du parti, pour soutenir l’ancien ministre de la santé publique, le Docteur Eteni Longondo dans sa démarche.

Dans leur déclaration politique de ce jeudi 11 juillet 2024, plusieurs secrétaires nationaux de l’Upds/Tshisekedi ont exprimé leur mécontentement à l’endroit de l’écritoire du parti. Au moment où celui-ci jette les fleurs sur la marche du parti présidentiel contrairement aux arguments soulevés par le Docteur Eteni Longondo, ceux-ci cognent le leadership de Kabuya.

Ceci sème une division au sein du parti, d’un côté le morceau pour le secrétaire général, et, de l’autre, le camp qui s’oppose à son leadership. C’est ainsi que le côté opposant constitué d’un groupe de secrétaires nationaux désavouent l’autorité de Augustin Kabuya qui, selon ces derniers, confond la gestion du parti à celle de sa maison. Cette situation met en péril le parti de Tshisekedi Wa Mulumba, car elle risque de servir un point fort pour ces concurrents politiques. Les opposants à  Kabuya militent pour le changement au sein de cette famille politique afin de marquer  ce second mandat de son autorité morale à la Magistrature Suprême et conserver le pouvoir après la fin de celui-ci. C’est ainsi qu’ils ont réitéré leur confiance à son égard dans leur discours.

‘’ Nous réitérons notre totale confiance et loyauté envers SEM le Président de la République, Chef de l’Etat et haute autorité de référence du parti, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo’’, ont-ils déclaré.

Lors de son passage à l’émission ‘’Bosolo na Politik’’ présentée par le confrère Israël Mutombo, le professeur Tshilumbu affirme que cette affaire touche même les fédérations œuvrant à l’intérieur du pays et demande au Secrétaire Général de céder l’administration. ’’ Augustin Kabuya va partir, et il sait qu’il va partir. Si réellement qu’il aime le parti comme il le prétend, qu’il cède’’.

De l’autre côté, Jonas Mukamba appelle le Président Tshisekedi à remédier à cette situation que soulève des tentions au sein de l’Udps. Car, on gère le pouvoir avec le cerveau et non avec le cœur. Les combats qu’a menés l’Udps pour conquérir le pouvoir ne peuvent pas passer en vain, mais plutôt porter les fruits au bénéfice de la population et du parti.

L’Udps à couteaux tiré. La restauration de la paix au sein du parti politique Union pour la démocratie et le progrès social est impérative, au risque d’aggraver la situation. En sa qualité d’autorité morale du parti et de l’Union sacrée, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a un grand rôle à jouer quant à ce.

Aimé Kimbungu

Le parti présidentiel divisé en deux camps, UDPS : les Secrétaires Nationaux tournent le dos à Augustin Kabuya
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Une Opposition extra-parlementaire forte est en vérité contre-productive pour la démocratie et le développement !

"Opposition ya pete" (Opposition molle). C'est le qualificatif attribué par le régime en place à l'Opposition actuelle constituée, pour rappel, d'acteurs politiques institutionnels (députés nationaux et sénateurs) et d'acteurs politiques non institutionnels (au nombre desquels les candidats ayant échoué aux dernières élections et les non candidats). La première catégorie comprend les membres d'Ensemble de Moïse Katumbi. La deuxième Adolphe Muzito, Martin Fayulu, Delly Sessanga etc. La troisième les "Résistants" de Joseph Kabila déterminés à rentrer aux affaires en 2028. Ils les estiment assez, les 10 à passer en dehors des institutions à l'érection desquelles ils ont largement contribué et pour lesquelles ils sont actuellement copieusement vilipendés...

Le mythe Etienne Tshisekedi en train de s'écrouler

Pourquoi "Opposition ya pete ?". Réponse : pour avoir gouverné le pays à un niveau ou à autre, les membres de cette Opposition peinent à mobiliser la rue. 

Normal : dans un pays où l'Opposition est perçue en termes des marches non autorisées, sit-in, journées ville-morte, diabolisation à outrance, etc., il n'est pas aisé d'utiliser les mêmes méthodes puisqu'on a une autre perception du Contre-Pouvoir.

Cette perception, l'Udps en fera la découverte lorsque - alternance politique oblige - il va rentrer à l'Opposition. 

Pour avoir gouverné, il peinera à remobiliser les foules avec les méthodes qui lui réussissaient hier.

C'est quoi, cependant, le rapport avec le titre ? 

De tous les acteurs politiques de l'Opposition parlementaire et extra-parlementaire actuelle, seul Martin Fayulu n'a pas encore exercé à proprement parler la fonction exécutive de chef d'Etat, de Premier ministre, de ministre ou de  gouverneur de province. Il a été dans sa vie député provincial une fois (cycle électoral 2006) et député national une fois (cycle électoral 2011). Il n'a pas siégé à l'Assemblée nationale ou au Sénat, moins encore à l'Assemblée provinciale ni en 2018, ni en 2023. C'est ainsi qu'on le qualifie d'acteur politico-médiatique. 

Est-ce pour lui une assurance d'être plus blanc que neige pour espérer succéder à Félix Tshisekedi, arrivé aux affaires lui aussi plus blanc que neige ? 

La réponse est d'emblée non ! Le mythe Etienne Tshisekedi est en train de s'écrouler, et le "parricide" est l'œuvre de l'Udps, son parti, en raison des scandales qui ponctuent la gouvernance institutionnelle. Scandales qui auraient pu être gérés autrement que sur la place publique avec, pour acteurs, des proches du Chef de l'Etat utilisant les médias pro-Udps comme fantassins. Ni les premiers, ni les seconds ne réalisent toute l'opprobre qui rejaillit sur Félix Tshisekedi et l'Udps.   

(Très) à l'aise dans l'opposition extra-parlementaire

Pour mémoire, à partir du 24 avril 1990, Etienne Tshisekedi avait pris son *abonnement à l'Opposition extra-parlementaire*. La déduction est de l'observation de ses faits et gestes faite par les analystes avertis. 

En effet, tout son parcours entre 1991 (Accords du Palais de Marbre I) et 2017 (Négociations du Centre interdiocésain catholique) en passant par la Cns et le Dialogue intercongolais l'a amplement démontré : sous Mobutu, le Lider maximo n'aura pas eu son pareil dans l'art de susciter des incidents avant d'être nommé Premier ministre ou pendant qu'il en exerce la fonction de Premier ministre. Question, pour lui, de se faire virer et, par effet d'entraînement, d'entretenir son mythe dans l'opinion et garder son aura. 

C'est vrai qu'à la différence de ses compagnons de l'Opposition extra-parlementaire, il n'avait à proprement parler pas des problèmes financiers. Par contre, ses camarades broyaient du noir. D'où la tactique d'auto-exclusion qui était, en réalité, de l'exclusion suggestionnée à l'encontre de tout compagnon soupçonné de rapprochement avec successivement les régimes Mobutu (entre 1990 et 1997), Laurent-Désiré Kabila (entre 1997 et 2001) et Joseph Kabila (entre 2001 et 2018). La liste est longue :  Dikonda, Ngalula, Lihau, Kibassa, Birindwa, Mulumba, Mbwankiem, Massamba, Phongo, Moleka, Badibanga, Mavungu, Tshibala etc. !

Ainsi, Etienne Tshisekedi se sentait (très) à l'aise dans l'Opposition extra-parlementaire, même après le Dialogue intercongolais. 

C’est de bonne guerre...

Après que son propre fils biologique et politique Félix Tshisekedi ait accédé à la magistrature suprême, pense-t-on encore voir quelqu'un d'autre remplacer valablement Etienne Tshisekedi dans l'animation de l'Opposition extra-parlementaire ? 

Certes, la politique étant dynamique, rien n'est à exclure ; tout peut arriver. 

Toutefois, voir les Congolais tenter une nouvelle aventure avec à la tête du pays un Opposant extra-parlementaire qui viendra apprendra le métier une fois aux affaires, ça pourrait ne plus passer ! Le précédent Udps suffit.

En termes clairs : des acteurs politiques qui croient se faire une place au soleil en s'inspirant de la méthode Etienne Tshisekedi (animer l'Opposition extra-parlementaire) ont trop peu de chance, sinon aucune de briguer la magistrature suprême.

Averti, le Congolais lambda, victime première et principale de cette méthode (Opposition extra-parlementaire plus forte dans la rue et dans les médias que l'Opposition parlementaire), ne sera plus aussi  tentable  facilement. 

A la limite, il optera pour ceux qui connaissent le métier pour peu que ces derniers lui garantissent la volonté et la capacité du changement plus d'une fois promis, mais jamais réellement entamé. En témoigne : le double chiffre du classement de la RDC parmi les 10 pays les plus pauvres au monde et l'incapacité du Gouvernement d'assurer la prise en charge des déplacés de guerre (150 FC l'an).

Sur ces entrefaites, les Opposants ayant autrefois gouverné le pays rêvent du retour aux affaires avec engagement de réparer et d'améliorer. C'est de bonne guerre... 

‘’Jeu dangereux’’

C'est pour dire que le Congo a besoin, désormais - et c'est cela l'intérêt même des élections - d'une Majorité et d'une Opposition issues,  toutes les deux, du même corps électoral : le souverain primaire. 

Dans cet exercice, ce n'est pas tout le monde qui est élu. On peut être candidat pour le compte de la Majorité et échouer. On ne bascule pas pour autant à l'Opposition. On reste dans la Majorité, mais dans la périphérie. 

De même, on peut être candidat pour le compte de l'Opposition et échouer aussi. On ne bascule pas pour autant dans la Majorité. On reste dans l'Opposition, mais dans la périphérie. 

Le jeu dangereux consiste à être de l'Opposition sans avoir été élu, mais qu'en se retrouvant dans l'Opposition extra-parlementaire, on cherche à passer pour plus légitime que le compagnon ou la compagne élu (e). 

Pire, c'est de voir la Majorité préférer à l'Opposition parlementaire, avec laquelle elle partage pourtant le même cordon ombilical, plutôt l'Opposition extra-parlementaire avec laquelle elle n'a peut-être qu'un lien affectif. C'est juste un stratagème pour réduire l'Opposition parlementaire à la figuration, car on est conscient des conséquences de ce stratagème : l'Opposition parlementaire ne saura pas s'appliquer la loi n°07/008 du 04 décembre 2007 portant statut de l'Opposition politique. Notamment les droits déterminés à l'article 8, à savoir, "Etre informée de l'action de l'Exécutif" et *"Critiquer ladite action et, le cas échéant, formuler des contre-propositions, sous réserve du respect de la Loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs".

En définitive, l'Opposition extra-parlementaire forte est contre-productive pour la démocratie et le développement. Elle n'est responsable devant aucune loi qui puisse la régir...

Omer Nsongo die Lema/CP

Une Opposition extra-parlementaire forte est en vérité contre-productive pour la démocratie et le développement !
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RDC : Moïse Katumbi dénonce la souffrance et la dictature à outrance !

Moise Katumbi Chapwe, Leader d’Ensemble pour la République, son propre parti politique, a dénoncé, dans son message du 30 juin 2024, la pauvreté, la misère et la souffrance auxquelles, d’après lui, les populations font actuellement face en RD. Congo. Il est pleinement convaincu que cette situation est consécutive, simplement, au manque d’un leadership exemplaire et de qualité au niveau du pouvoir en place. Katumbi note, en effet, que, depuis la mise en place de nouvelles institutions du pays, la RDC continue à sombrer en lieu et place de prendre, effectivement, son envol pour le développement.

« Pour moi, je ne vais pas fêter. Pour moi, nous devons réfléchir. Notre peuple n’a plus le droit à la vie dans notre pays. Il n’y a rien qui marche. C’est la souffrance totale. Le congolais est devenu mendiant dans son propre pays. Le congolais n’a plus de route. Il n’a plus d’électricité et de l’eau potable. Mes frères et sœurs dorment dehors. Ils sont en train d’être tués tous les jours à l’Est du pays. Trop de promesses, trop de discours. Nous devons tout faire », a-t-il déploré, dans son adresse du 30 juin 2024. Pour Moïse Katumbi, l’indépendance de la RDC ne devrait plus faire l’objet de célébration aussi longtemps que les congolais, de partout à travers l’étendue du territoire national, n’auront pas retrouvé, dans leur propre pays, leur dignité en termes de l’amélioration de leurs conditions de vie.

« Aujourd’hui, je me pose la question si nous devons encore fêter le 30 juin. Si je pense à mes frères et sœurs de l’Est qui sont en train de mourir tous les jours. Si je pense à mes frères et sœurs de la dispora qui se réveillent tôt pour nourrir leurs frères et sœurs qui sont encore dans le pays, je me pose la question de savoir ce qui ne marche pas dans notre pays. Le social ne marche plus. La justice, nous avons de bons juges, mais il y a l’ingérence. Nous cultivons seulement la haine, le tribalisme, le népotisme, la criminalité, le banditisme. Est-ce que nous pouvons encore fêter ? Comme le Pape Jean-Paul II l’avait dit, nous allons nous mettre ensemble pour que cette situation change. Nous sommes un pays riche, mais la population est très pauvre. Si je pense à la joie de nos pères de l’indépendance, c’était des hommes valeureux. Ils aimaient leur pays », a rappelé cet acteur politique. Plus loin, il a dénoncé le tribalisme, le népotisme et la haine qui, pour lui, constituent des antivaleurs à combattre pour le bien de l’Etat. Poursuivant son message, il a dénoncé une dictature à outrance du régime en place qui, pour ses propres intérêts, tente de modifier la Constitution.

« Quand vous organisez dans un pays des élections chaotiques pour mettre au pouvoir des gens qui n’ont pas été votés, vous croyez que nous pouvons nous en sortir ? C’est le seul pays où on retrouve les gens avec plus de machines à voter dans leurs maisons et personne n’est incarcérée. Au lieu de réduire le train de vie de l’Etat pour que la population puisse s’en sortir, les gens aujourd’hui dans notre pays ne savent même pas enterrer les morts parce qu’ils n’ont pas d’argent. Ils doivent toujours recourir à la diaspora. Est-ce que nous pouvons nous dire que nous avons un pays très riche ? Non. Malheureusement, nous avons des voleurs. Au lieu de penser à la population, nous voyons des gens qui volent… Des citoyens, des innocents sont mis en prison. Je pense à Mike Mukebayi, à la fille Gloria et son compagnon de lutte. Des gens qui sont incarcérés parce qu’ils ont voulu marcher contre la faim. C’est ça un pays que nous cherchons ? Je crois qu’il est temps pour le peuple congolais de se mettre ensemble et de dire non à cette dictature, au tribalisme, à ce qui se passe dans notre pays où les voleurs marchent librement, où des gens qui luttent pour le social de leurs frères, contre la faim et la guerre sont incarcérés injustement », a-t-il poursuivi.

Moïse Katumbi Chapwe est revenu, dans son allocution, sur la fameuse polémique autour de la révision ou non de la Constitution de la République. Il a jugé inopportune cette démarche pour plusieurs raisons.

« On n’a pas le droit de changer cette Constitution. En 2015, j’avais dit pas de faux penalty. Et nous nous sommes battus pour ça. Le vrai changement de la Constitution, c’est le social de la population congolaise, les infrastructures au pays, les routes, la santé, les écoles. Les gens qui pensent à changer la Constitution, il faut être malade. Il n’y a rien qui marche au pays. La souffrance est totale. Il y a un temps pour tout. Nous devons savoir que sommes tous de passagers sur cette terre des hommes. C’est l’incompétence qui bloque le développement du pays. Ce n’est pas la Constitution. Nous avons une très bonne Constitution, mais nous avons des leaders qui manquent de vision. Le Congo d’aujourd’hui, avec le programme qu’on avait, on allait le transformer avec la même Constitution et les gens allaient suivre le modèle de notre pays. La Constitution est sacrée. On ne doit pas la toucher. Si j’ai démissionné en 2015, c’est pour qu’on ne touche pas à la Constitution. Dans la politique, il y a le temps où on est au pouvoir et il faut savoir aussi plier ses bagages quand le mandat est terminé et non pas s’éterniser au pouvoir », a-t-il insisté, dans son message lancé aux congolais, à l’occasion du 64ème anniversaire de l’indépendance de la RD. Congo.

La Pros.

RDC : Moïse Katumbi dénonce la souffrance et la dictature à outrance !
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