Moise Katumbi Chapwe, Leader d’Ensemble pour la République, son propre parti politique, a dénoncé, dans son message du 30 juin 2024, la pauvreté, la misère et la souffrance auxquelles, d’après lui, les populations font actuellement face en RD. Congo. Il est pleinement convaincu que cette situation est consécutive, simplement, au manque d’un leadership exemplaire et de qualité au niveau du pouvoir en place. Katumbi note, en effet, que, depuis la mise en place de nouvelles institutions du pays, la RDC continue à sombrer en lieu et place de prendre, effectivement, son envol pour le développement.
« Pour moi, je ne vais pas fêter. Pour moi, nous devons réfléchir. Notre peuple n’a plus le droit à la vie dans notre pays. Il n’y a rien qui marche. C’est la souffrance totale. Le congolais est devenu mendiant dans son propre pays. Le congolais n’a plus de route. Il n’a plus d’électricité et de l’eau potable. Mes frères et sœurs dorment dehors. Ils sont en train d’être tués tous les jours à l’Est du pays. Trop de promesses, trop de discours. Nous devons tout faire », a-t-il déploré, dans son adresse du 30 juin 2024. Pour Moïse Katumbi, l’indépendance de la RDC ne devrait plus faire l’objet de célébration aussi longtemps que les congolais, de partout à travers l’étendue du territoire national, n’auront pas retrouvé, dans leur propre pays, leur dignité en termes de l’amélioration de leurs conditions de vie.
« Aujourd’hui, je me pose la question si nous devons encore fêter le 30 juin. Si je pense à mes frères et sœurs de l’Est qui sont en train de mourir tous les jours. Si je pense à mes frères et sœurs de la dispora qui se réveillent tôt pour nourrir leurs frères et sœurs qui sont encore dans le pays, je me pose la question de savoir ce qui ne marche pas dans notre pays. Le social ne marche plus. La justice, nous avons de bons juges, mais il y a l’ingérence. Nous cultivons seulement la haine, le tribalisme, le népotisme, la criminalité, le banditisme. Est-ce que nous pouvons encore fêter ? Comme le Pape Jean-Paul II l’avait dit, nous allons nous mettre ensemble pour que cette situation change. Nous sommes un pays riche, mais la population est très pauvre. Si je pense à la joie de nos pères de l’indépendance, c’était des hommes valeureux. Ils aimaient leur pays », a rappelé cet acteur politique. Plus loin, il a dénoncé le tribalisme, le népotisme et la haine qui, pour lui, constituent des antivaleurs à combattre pour le bien de l’Etat. Poursuivant son message, il a dénoncé une dictature à outrance du régime en place qui, pour ses propres intérêts, tente de modifier la Constitution.
« Quand vous organisez dans un pays des élections chaotiques pour mettre au pouvoir des gens qui n’ont pas été votés, vous croyez que nous pouvons nous en sortir ? C’est le seul pays où on retrouve les gens avec plus de machines à voter dans leurs maisons et personne n’est incarcérée. Au lieu de réduire le train de vie de l’Etat pour que la population puisse s’en sortir, les gens aujourd’hui dans notre pays ne savent même pas enterrer les morts parce qu’ils n’ont pas d’argent. Ils doivent toujours recourir à la diaspora. Est-ce que nous pouvons nous dire que nous avons un pays très riche ? Non. Malheureusement, nous avons des voleurs. Au lieu de penser à la population, nous voyons des gens qui volent… Des citoyens, des innocents sont mis en prison. Je pense à Mike Mukebayi, à la fille Gloria et son compagnon de lutte. Des gens qui sont incarcérés parce qu’ils ont voulu marcher contre la faim. C’est ça un pays que nous cherchons ? Je crois qu’il est temps pour le peuple congolais de se mettre ensemble et de dire non à cette dictature, au tribalisme, à ce qui se passe dans notre pays où les voleurs marchent librement, où des gens qui luttent pour le social de leurs frères, contre la faim et la guerre sont incarcérés injustement », a-t-il poursuivi.
Moïse Katumbi Chapwe est revenu, dans son allocution, sur la fameuse polémique autour de la révision ou non de la Constitution de la République. Il a jugé inopportune cette démarche pour plusieurs raisons.
« On n’a pas le droit de changer cette Constitution. En 2015, j’avais dit pas de faux penalty. Et nous nous sommes battus pour ça. Le vrai changement de la Constitution, c’est le social de la population congolaise, les infrastructures au pays, les routes, la santé, les écoles. Les gens qui pensent à changer la Constitution, il faut être malade. Il n’y a rien qui marche au pays. La souffrance est totale. Il y a un temps pour tout. Nous devons savoir que sommes tous de passagers sur cette terre des hommes. C’est l’incompétence qui bloque le développement du pays. Ce n’est pas la Constitution. Nous avons une très bonne Constitution, mais nous avons des leaders qui manquent de vision. Le Congo d’aujourd’hui, avec le programme qu’on avait, on allait le transformer avec la même Constitution et les gens allaient suivre le modèle de notre pays. La Constitution est sacrée. On ne doit pas la toucher. Si j’ai démissionné en 2015, c’est pour qu’on ne touche pas à la Constitution. Dans la politique, il y a le temps où on est au pouvoir et il faut savoir aussi plier ses bagages quand le mandat est terminé et non pas s’éterniser au pouvoir », a-t-il insisté, dans son message lancé aux congolais, à l’occasion du 64ème anniversaire de l’indépendance de la RD. Congo.
C’est à l’occasion d’une grande matinée politique organisée au siège du Front des Indépendants pour la Démocratie Chrétienne(FIDEC), ce samedi 6 juillet 2024, que Mardochée Nsele Minga a lancé un appel à la mobilisation des jeunes du parti cher à Fifi Masuka Saini, l’actuelle Gouverneure du Lualaba, aux actions et initiatives du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
«Cette matinée politique est une première démonstration de force et de puissance de la jeunesse depuis que l’autorité morale ait porté quatre brassards. Raison pour laquelle elle est organisée au siège du parti, en face de plusieurs milliers des jeunes », a déclaré Mardochée Nsele Minga, Président National de la Ligue de Jeunes du FIDEC.
Puis, il a remercié son autorité morale, Fifi Masuka Saini, pour la confiance et a promis d'être à l'écoute des jeunes de cette Ligue à travers la RDC.
« Merci à vous qui êtes venus nombreux à cette rencontre. Vous avez montré l’amour envers ce parti. Merci à son Excellence Fifi Masuka pour la confiance qu’elle a placée en moi. Le Président Fédéral de Kinshasa vient de dire ici que je dois être un pont entre vous et les grands. Faites-moi confiance, je serai vraiment ce pont pour vous », a-t-il rassuré, du haut du podium.
Dans la foulée, il a annoncé une série d’activités d’envergure qui viseront à démontrer l’intérêt de soutenir la vision du Président Félix Tshisekedi et le combat que mène Fifi Masuka, pour le bien-être de la population congolaise.
‘’L’Honorable Carole Agito est la meilleure élue de la République de tous les Députés Nationaux et a contribué efficacement à faire élire le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, avec plus de 90 % dans sa Province d'origine, le Bas-Uélé. Sans conteste meilleure Questeure du Sénat à ce jour, l'Honorable Carole Agito incarne une riche expérience politique et professionnelle en tant qu’Administrateur de plusieurs Entreprises Publiques et Privées ainsi que Questeure de la Chambre Haute de la dernière législature. Ses qualités managériales avérées lui confèrent une connaissance et une capacité permettant de faire face aux enjeux et défis de l’heure. Elle a consacré sa vie à la défense des droits des citoyens, à la promotion de l’éducation et à la lutte contre les inégalités en RD. Congo’’, rappelle, dans une Déclaration Politique publiée hier, mercredi 3 juillet 2024, à Kinshasa, le Regroupement Politique ‘’AAeC’’.
Mise en garde sévère…
‘’Mais, malheureusement, certains individus mal intentionnés qui sont, du reste, connus, cherchent à ternir sa réputation, en lançant des attaques infondées dans les réseaux sociaux et ce, dans le but de ternir l'image de cette digne fille du Bas-Uélé qui fait la fierté de sa Province et de toute la République. Nous dénonçons ces pratiques délétères et ces allégations mensongères, calomnieuses et diffamatoires répandues par des journalistes achetés et instrumentalisés par des personnes mal intentionnées. Nous condamnons fermement ces manœuvres politiques visant à discréditer une candidate aussi qualifiée et dévouée’’, soutient, par ailleurs, le Regroupement Action des Alliés pour l'Essor du Congo, tout en se réservant, en même temps, le droit de saisir la justice pour poursuivre les auteurs de ces forfaits, obtenir leur condamnation et réparation’’.
La Pros.
Déclaration politique du Regroupement Politique Action des Alliés pour l'Essor du Congo AAeC en sigle, en faveur de l'honorable Carole Agito Amela
Nous, partis politiques membres du Regroupement AAeC, réunis ce jour en réunion extraordinaire pour évaluer le processus de la mise en place des Institutions de la République et le choix de ses animateurs ; plus particulièrement de la Chambre Haute du Parlement.
Faisons la Déclaration suivante :
Rendons un vibrant hommage à son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République et Chef de l'Etat pour avoir facilité le processus électoral et conduit avec dextérité la mise en place des Institutions de la République.
Affirmons notre soutien sans faille à l'honorable Carole Agito Amela pour son engagement indéfectible à servir la République et sa vision pour un avenir meilleur de notre pays, la République Démocratique du Congo.
Le Regroupement AAeC rappelle à l'opinion nationale et internationale que l’Honorable Carole Agito est la meilleure élue de la République de tous les Députés Nationaux et a, par ailleurs, contribué efficacement à faire élire le Chef de l’Etat avec plus de 90 % dans sa Province d'origine, le BAS-UELE.
Sans conteste meilleure Questeure du Sénat à ce jour, l'Honorable Carole AGITO incarne une riche expérience politique et professionnelle en tant qu’Administrateur de plusieurs Entreprises Publiques et Privées ainsi que Questeure de la Chambre Haute de la dernière législature. Ses qualités managériales avérées lui confèrent une connaissance et une capacité permettant de faire face aux enjeux et défis de l’heure.
Elle a consacré sa vie à la défense des droits des citoyens, à la promotion de l’éducation et à la lutte contre les inégalités.
Malheureusement, certains individus mal intentionnés qui sont, du reste, connus, cherchent à ternir sa réputation, en lançant des attaques infondées dans les réseaux sociaux et ce, dans le but de ternir l'image de cette digne fille du Bas-Uélé qui fait la fierté de sa Province et de toute la République.
Nous dénonçons ces pratiques délétères et ces allégations mensongères, calomnieuses et diffamatoires répandues par des journalistes achetés et instrumentalisés par des personnes mal intentionnées.
Nous condamnons fermement ces manœuvres politiques visant à discréditer une candidate aussi qualifiée et dévouée.
Le Regroupement Action des Alliés pour l'Essor du Congo se réserve le droit de saisir la justice pour poursuivre les auteurs de ces forfaits, obtenir leur condamnation et réparation.
Nous appelons tous nos concitoyens à prendre conscience de la mesure de notre responsabilité et se joindre à nous pour défendre les valeurs dans la pratique politique en République Démocratique du Congo
Ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur, plus juste, plus digne et plus prospère pour tous.
Faisons preuve de solidarité et d'unité face à ces attaques injustes contre l'Honorable Carole Agito et ensemble, nous continuerons à œuvrer pour le bien-être de notre communauté.
Guylain Fundi Abedi, Président national du Mouvement des Lumumbistes Progressistes Nationalistes (MLP-N), appelle l’ensemble des congolais à ne pas accorder un chèque en blanc à Franck Diongo. Il accuse cet opposant de vouloir consacrer, au nom de ses propres intérêts, une nouvelle bataille, depuis la Belgique où il séjourne, pour, à la fois, maculer l’image du pays et démolir le régime en place, chapeauté par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Au cours d’une conférence tenue, ce mercredi 19 juin 2024, à Kinshasa, il a lancé un appel à la vigilance et à la mobilisation derrière la vision du Chef de l’Etat pour lui permettre de réussir, au nom de l’intérêt général, son second mandat à la tête de la RD. Congo. M. Guylain Funda a réitéré, par la même occasion, le soutien de son parti politique, en tant que membre de l’Union sacrée de la Nation, aux institutions de la République, pour un Congo plus uni, fort et prospère.
«Le MLP est très reconnaissant de tout ce que Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix- Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a fait pour ses Membres et Cadres, à travers son implication personnelle et son sens élevé d'humanisme pour la libération de Monsieur Franck DIONGO de la Prison Centrale de Makala où il a été jeté par le régime passé dont il est actuellement allié et fait beaucoup d'éloges. Pour votre gouverne chers Journalistes et Chevaliers de la plume, Son Excellence Monsieur le Président de la République, avait prêté serment et pris officiellement le Pouvoir le 24/01/2019 et, a libéré Monsieur Franck DIONGO de la Prison Centrale de Makala le 16/03/2019 pendant qu'il avait beaucoup de priorités pour l'intérêt de la Nation. Mais seulement 52 jours après son investiture, il l'a libéré. Pour le Chef de l'Etat, la libération de Monsieur Franck DIONGO était une priorité nationale. Ceci prouve à suffisance l'attachement du Président de la République à notre Parti, le MLP», a rappelé le Président du MLP-N, dans son allocution.
Guylain Fundi derrière la vision de Félix Tshisekedi
Deux ans après son départ du MLP de Franck Diongo, Guylain Fundi a réaffirmé sa détermination à aller, sous la bannière du MLP-N, jusqu’au bout du combat, suivant la vision de Félix Tshisekedi, telle que tracée par le Lider maximo, Feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba d’heureuse mémoire.
«Le MLP, à travers sa déclaration politique de Septembre 2022 avait présenté et continue à présenter pour ce faire, toutes ses excuses et rassure au Chef de l'Etat que, tous les propos tenus par Monsieur Franck DIONGO n'engagent en rien les Membres et Cadres de notre Parti. Etant donné que lors de toutes les réunions organisées par le Parti par rapport à la position à prendre vis-à-vis du Pouvoir en place, la majorité de Membres et Cadres du MLP avaient toujours opté pour le soutien au Président de la République, Chef de l'Etat, Son excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Malheureusement par manque d'esprit démocratique, Monsieur Franck DIONGO, s'était imposé contre la volonté de la majorité de tous les Membres et Cadres du Parti et a, plusieurs fois imposé sa volonté de s'aligner derrière MOISE KATUMBI pour ses intérêts égoïstes et mesquins jusqu'à menacer tout celui qui veut continuer à soutenir le régime TSHISEKEDI, de la démission du Parti ». Ce qui constitue un manquement grave à la discipline et aux idéaux du Parti et ce, au vu de l'article 10 du Règlement intérieur, en son point 2 qui stipule : «tout membre effectif a les droits de discuter librement dans les réunions et séances de travail du Mouvement et ceci dans le strict respect de la police des débats conformément aux Statuts et Règlement Intérieur». En effet, après l'élection du Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la tête de notre pays, la République Démocratique du Congo, notre Parti, s'est vu naturellement obliger de le soutenir et de l'accompagner simplement parce que, l'UDPS et le MLP sont deux Partis-Frères », a-t-il rappelé, à haute et intelligible voix, devant la presse.
La Pros.
CONFERENCE DE PRESSE DU MOUVEMENT DES LUMUMBISTES PROGRESSISTES NATIONALISTES «MLP», PARTI MEMBRE DE L'UNION SACREE DE LA NATION
1. DU CONTEXTE
Le MLP notre Parti, est un Mouvement révolutionnaire, qui a combattu depuis près de 30 ans aux côtés du Père fondateur de la Démocratie congolaise, le Feu Docteur Papa Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, d'heureuse mémoire, en vue de l'instauration et de l'installation d'un véritable «Etat de droits».
Tous les régimes dictatoriaux passés, de Mobutu à Kabila Fils, en passant par KABILA Père ont persécuté moralement, physiquement et politiquement notre Parti, qui a toujours été considéré non seulement comme un Parti- frère, mais surtout un grand allié naturel et historique de l'UDPS, avec comme Parrain et/ou Mentor, le Feu Docteur Papa Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA, d'heureuse mémoire.
Avec le régime déchu de Joseph KABILA, le MLP a subi pendant 18 ans de son règne toutes sortes de tortures, parce qu'il s'est farouchement opposé contre la dictature qui caractérisait ce régime.
Le destin ayant décidé autrement, le Père de la Démocratie en République Démocratique du Congo, n'a pas pu mener à bout sa mission. Son fils biologique et héritier politique, s'est vu dans l'obligation de continuer avec la lutte jusqu'à la victoire finale, parachevant ainsi un combat de près de 40 ans de son Père.
2. DE LA DESAPPROBATION ET DU REJET DE TOUS LES MESSAGES DE LA HAINE ET DE L'INGRATITUDE TENUS PAR MONSIEUR FRANCK DIONGO CONTRE LE CHEF DE L'ETAT
Le MLP est très reconnaissant de tout ce que Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix- Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a fait pour ses Membres et Cadres, à travers son implication personnelle et son sens élevé d'humanisme pour la libération de Monsieur Franck DIONGO de la Prison Centrale de Makala où il a été jeté par le régime passé dont il est actuellement allié et fait beaucoup d'éloges.
Pour votre gouverne chers Journalistes et Chevaliers de la plume, Son Excellence Monsieur le Président de la République, avait prêté serment et pris officiellement le Pouvoir le 24/01/2019 et, a libéré Monsieur Franck DIONGO de la Prison Centrale de Makala le 16/03/2019 pendant qu'il avait beaucoup de priorités pour l'intérêt de la Nation. Mais seulement 52 jours après son investiture, il l'a libéré. Pour le Chef de l'Etat, la libération de Monsieur Franck DIONGO était une priorité nationale. Ceci prouve à suffisance l'attachement du Président de la République à notre Parti, le MLP.
Tous les Membres et Cadres du MLP, notre Parti, et le Peuple congolais en général sont indignés des discours que tient Monsieur Franck DIONGO, discours que nous considérons comme un message d'«Ingratitude et de haine» contre le Chef de l'Etat.
Le MLP, à travers sa déclaration politique de Septembre 2022 avait présenté et continue à présenter pour ce faire, toutes ses excuses et rassure au Chef de l'Etat que, tous les propos tenus par Monsieur Franck DIONGO n'engagent en rien les Membres et Cadres de notre Parti. Etant donné que lors de toutes les réunions organisées par le Parti par rapport à la position à prendre vis-à-vis du Pouvoir en place, la majorité de Membres et Cadres du MLP avaient toujours opté pour le soutien au Président de la République, Chef de l'Etat, Son excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Malheureusement par manque d'esprit démocratique, Monsieur Franck DIONGO, s'était imposé contre la volonté de la majorité de tous les Membres et Cadres du Parti et a, plusieurs fois imposé sa volonté de s'aligner derrière MOISE KATUMBI pour ses intérêts égoïstes et mesquins jusqu'à menacer tout celui qui veut continuer à soutenir le régime TSHISEKEDI, de la démission du Parti ». Ce qui constitue un manquement grave à la discipline et aux idéaux du Parti et ce, au vu de l'article 10 du Règlement intérieur, en son point 2 qui stipule : «Tout membre effectif a les droits de discuter librement dans les réunions et séances de travail du Mouvement et ceci dans le strict respect de la police des débats conformément aux Statuts et Règlement Intérieur».
En effet, après l'élection du Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la tête de notre pays, la République Démocratique du Congo, notre Parti, s'est vu naturellement obliger de le soutenir et de l'accompagner simplement parce que, l'UDPS et le MLP sont deux Partis-Frères.
Raison pour laquelle, la presque totalité des Membres et Cadres de notre Parti, sont radicalement opposés et rejettent tous les messages et discours de la haine et de l'ingratitude que Monsieur Franck DIONGO ne cesse de tenir contre le Chef de l'Etat, notamment celui de la CENCO en date du 20 juillet 2022 et du terrain municipal de MASINA le 18 septembre de la même année.
Pour exprimer notre désapprobation, en tant que TSHISEKEDISTES purs et durs de première heure nous avons fait, un jour après son meeting de MASINA, soit le 19 septembre 2022 notre déclaration politique pour notre total soutien au Chef de l'Etat, laquelle déclaration a été suivie par toutes les Congolaises et Congolais et relayée par tous les médias tant nationaux qu'internationaux. Ces vidéos existent.
Constatant que notre Parti et Patrimoine commun le MLP, Parti dont nous avons sacrifié plus de 25 années de notre vie, a été vendu et liquidé sans que les sociétaires ne soient au courant, nous avons décidé, de créer notre propre Parti sous la dénomination du MOUVEMENT DES LUMUMBISTES PROGRESSISTES NATIONALISTES, «MLP-N» en sigle, regroupant en son sein la quasi-totalité des Cadres et Membres Patriotes et Nationalistes. Le MLP-N et tous ses Membres continuent à soutenir toutes les actions du Chef de l'Etat et font dès lors partie de l'Union-Sacrée de la Nation.
3. DU SOUTIEN TOTAL DU MLP-N AU CHEF DE L'ETAT
Au vu de tout ce qui vient être dit ci-dessus, tous les Membres et Cadres du MLP-N, notre Parti, réitèrent leur soutien total, indescriptible, inconditionnel à toutes les actions du Chef de l'Etat et décident de :
soutenir sa vision pour le développement et l'émergence de notre pays, la République Démocratique du Congo:
défendre toutes les actions, n'importe quand, n'importe où et à n'importe quel prix, car le MLP-N ne sera en aucune fois opposant de son propre Régime incarné par son propre partenaire naturel et historique, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l'Etat;
affronter démocratiquement tous les arnaqueurs politiques qui cherchent à tout prix à ternir l'image du Chef de l'Etat pour leurs intérêts égoïstes et mesquins.
Hier, le blocage était l'œuvre d'Etienne et Félix Tshisekedi ; maintenant, c’est le stratagème de Martin Fayulu...
A ceux qui ne le savent pas, c'est l'occasion de le (leur) rappeler : la loi n°07/008 portant statut de l'Opposition date du 4 décembre 2007. En 2024, elle est « vieille » des 17 ans. Promulguée sous Joseph Kabila, elle s'était butée pour son application à un obstacle dur : le refus catégorique de l'Udps de se la voir appliquer de peur, probablement, de se faire doubler au profit d'un autre parti politique soupçonné de jouer le jeu du Pouvoir. Devenu lui-même parti présidentiel et passant pour le chantre de la Démocratie, l'Udps n'est pas sans savoir que celle-ci n'existe qu'au travers de la présence du Pouvoir (Majorité) et du Contre-Pouvoir (Opposition). A ceux qui l'auront également oublié, il est indiqué de le (leur) rappeler : le 6 novembre 2020, dans le discours de clôture de la consultation présidentielle, Félix Tshisekedi avait pris acte de la recommandation consistant à «Accélérer la désignation du porte-parole de l’opposition». Par conséquent, rien ne justifie, 3 ans et demi plus tard, la non-réalisation de cette option...
En toute logique, tous les acteurs politiques ayant accepté de participer au processus électoral de 2023 sont concernés par le contexte institutionnel issu des résultats proclamés. Ils ne peuvent pas en assumer les conséquences Il s’agit, par ordre décroissant selon les résultats provisoires publiés par la Céni et confirmés par la Cour constitutionnelle, de Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Adolphe Muzito, Soborabo Radjabo, Denis Kadima, Aggrey Ngalasi, Constant Mutamba, Jean-Claude Baende, Delly Sessanga, Loli Nkema, Patrice Majondo, Marie-Josée Ifoku, Augustin Matata Ponyo, André Masalu, Floribert Anzuluni, Noël Tshiani, Seth Kikuni, Justin Mudekereza, Joëlle Bile, Franck Diongo, Tony Bolamba, Rex Kazadi, Georges Buse Falay, Enoch Ngila et Théodore Ngoy. Tous étaient réputés opposants.
Cette loi définit l’Opposition moins par rapport à l’Assemblée nationale et au Sénat que par rapport au Gouvernement. C’est la raison pour laquelle l’article 2 dispose : "« Aux termes de la présente Loi organique, il faut entendre par Opposition politique le parti politique ou le regroupement des partis politiques qui ne participent pas à l'Exécutif et/ou ne soutiennent pas son programme d'action aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local», quand bien même l’alinéa suivant déclare :"L'Opposition politique est parlementaire ou extraparlementaire selon qu'elle exerce au sein ou en dehors d'une Assemblée délibérante».
D’ailleurs, l’article 4 est édifiant en ce qu’il affirme : «Est réputé avoir renoncé au statut de l'Opposition politique, le parti politique ou le regroupement politique qui accepte de partager les responsabilités de l'Exécutif aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local».
C’est le cas Constant Mutamba qui, en acceptant d’entrer au Gouvernement, cesse d'office d’appartenir à l’Opposition.
DROITS ET DEVOIRS DE L’OPPOSITION
Les droits et les devoirs de l’Opposition y sont déterminés. Au nombre des premiers, selon l’article 8, ceux d’«Etre informée de l'action de l'Exécutif», de «Critiquer ladite action et, le cas échéant, formuler des contre-propositions, sous réserve du respect de la Loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs…».
Au nombre des devoirs, selon l’article 16, ceux de «Respecter la Constitution, les Lois de la République et les Institutions légalement établies», de «Défendre les intérêts supérieurs de la Nation», de «S'abstenir de recourir à la violence comme mode d'expression et d'accès au pouvoir», de «Privilégier le dialogue et la concertation sur les grandes questions d'intérêt national et dans la résolution des différends politiques_», de «Promouvoir le pluralisme politique et reconnaître le droit de la Majorité à gouverner», de «Promouvoir la culture démocratique notamment par la tolérance, la non-violence et le soutien du principe de l'alternance dans le cadre d'une lutte politique pacifique», de «Concourir, par la libre expression, à la formation de l'opinion publique» et de «Former et informer ses militants sur les questions touchant à la vie nationale».
INSTRUMENT JURIDIQUE ET ANIMATEUR PRINCIPAL
Bien entendu, le statut prévoit l’organisation et le fonctionnement de l’Opposition politique. A l’article 17, il est question d’adoption du Règlement intérieur par, tenez bien, les «Députés nationaux et les Sénateurs, membres de l'Opposition politique». Pas membres de la Majorité. C’est déjà important de le souligner : c’est l’électorat de l’Opposition. Entendez des opposants ayant dans leurs rangs des députés nationaux et des sénateurs siégeant valablement dans leurs chambres respectives.
Le porte-parole, peu importe qu’il soit parlementaire ou non, a ses missions et prérogatives déterminées dans le Règlement intérieur.
Pour ce faire, aux termes de l’article 19, «Les Députés et les Sénateurs de l'Opposition politique se réunissent, à cet effet, sous la facilitation conjointe des Bureaux de l'Assemblée nationale et du Sénat, à la demande écrite de tout groupe parlementaire ou politique de l'Opposition politique, selon le cas».
C’est alors que, selon l’article 20, «Le Président de l'Assemblée nationale notifie le procès-verbal de la désignation du Porte-parole de I'Opposition politique aux Institutions de la République» et «Le Règlement intérieur de l'Opposition politique et le procès-verbal de désignation du Porte-parole de l'Opposition politique sont publiés au Journal officiel de la République».
L’article 21 dispose que « Le Porte-parole de l'Opposition politique a rang de Ministre d'Etat au niveau national et de Ministre provincial au niveau provincial. Il jouit des avantages et immunités y afférents».
Au regard de ce qui précède, de Moïse Katumbi et de Martin Fayulu, l’opposant qui détient tous les mécanismes de désignation du Porte-Parole est le premier et pas le second.
Sauf « miracle », le second ne peut nullement empêcher le premier de doter l’Opposition du poste de Porte-parole.
Depuis presque 17 ans que la loi n°07/008 du 4 décembre 2007 portant statut de l'Opposition existe, tous les acteurs majeurs de l’Opposition en ont empêché l’application pour une raison ou pour une autre, abandonnant quasiment le terrain à la Majorité.
Puisqu’il faut bien qu’un jour cette loi prouve et trouve sa raison d’être, et dès lors qu’il est politiquement et juridiquement en pole position, Moïse Katumbi rendrait service à la démocratie congolaise en faisant doter l’Opposition de son instrument juridique de fonctionnement (Règlement intérieur) et de son animateur (Porte-parole).
On n’a pas à attendre 2028, surtout avec toutes ces hypothèques qui pèsent sur la Constitution.
Si on le pouvait, on dirait à la manière des sportifs : Katumbi, allez-y !
Les Députés nationaux et Sénateurs membres de l’Union Sacrée de la Nation, la Coalition majoritaire au Parlement, dans le cadre de la quatrième législature en cours, ont longuement échangé, le week-end passé, sous la houlette du Secrétaire Général Augustin Kabuya de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), sur les enjeux actuels et futurs de la RD. Congo, dans un contexte dominé par la recherche permanente des solutions aux problèmes des congolais.
Comme un seul homme, ils ont réaffirmé, dans une déclaration lue devant la presse, leur attachement et leur soutien indéfectible à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et ont réitéré leur détermination à accompagner, totalement, le Gouvernement Suminwa à réussir sa mission pour l’intérêt général des populations. Ces élus du peuple estiment, en effet, que la matérialisation des six engagements du Chef de l’Etat, tels que dévoilés le 20 janvier 2024, lors de son investiture au Stade de Martyrs de la Pentecôte, en vue de l’exercice de son second quinquennat à la tête du pays, constitue, désormais, une priorité incontournable.
Cette rencontre-là était, pour eux, une manière concrète de déraciner toute polémique autour des ambitions des uns et des autres afin de baliser, une bonne fois pour toutes, la voie pour l’investiture du Gouvernement Suminwa cette semaine. D’autant plus que la Première ministre avait d’ores et déjà déposé son programme au Bureau de l’Assemblée nationale, comme pour se conformer à la procédure, avant d’affronter la plénière ce mardi 11 juin 2024 pour recevoir son baptême du feu.
DECLARATION DES DEPUTES ET SENATEURS DE L’UNION SACREE DE LA NATION
Nous, Députés nationaux et Sénateurs membres de l’Union Sacrée de la Nation, réunis en ce jour du 6 juin 2024, au Kempeski Hôtel Fleuve Congo, avons suivis les péripéties de la formation du gouvernement de la République. Tenons à remercier le Chef de l’Etat pour sa ferme implication dans le processus de mise en place des institutions issues des élections du 20 décembre 2023. Réaffirmons notre soutien inconditionnel et sans faille au Chef de l’Etat et lui assurant notre accompagnement dans la réalisation de ses engagements avec la République.
Confirmons notre soutien indéfectible au Gouvernement Judith Suminwa Tuluka et notre appartenance à l’Union Sacrée de la Nation.
Que vive la République Démocratique du Congo ! Que vive le Chef de l’Etat ! Que vive l’Union Sacrée de la Nation !
Dans le souci de sortir le pays dans situation délicate à la quelle il se trouve et finir avec le désespoir qu’on impose à Félix Tshisekedi par sa famille de la gouvernance publique, Claudel André Lubaya et Seth kikuni lancent un appel à la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales. ‘‘Il est temps de mettre de côté nos divergences et nous unir sur une même table, afin de défendre la RDC, la Constitution, le peuple souverain, l’intégrité territoriale, l’indépendance nationale, la Démocratie, la liberté, l’Etat de droit. Comme l’heure est grave et le peuple attend chez les acteurs politiques un Congo nouveau, c’est un impératif de s’opposer au recul démocratique, la vie chère, à l’insécurité, à l’absence des politiques publiques en matière d’accès à l’emploi, au salaire décent ainsi qu’au dérive d’un pouvoir tourné contre le peuple. Les élections du 20 décembre 2023 restent à la base de cette problématique qui enfonce le pays dans une crise de légitimité sans précèdent. Il y a lieu de souligner que le plan sécuritaire demeure toujours critique en RDC, les institutions de l’Etat sont en faillite et défendent les intérêts égoïstes des hommes politiques’’, disent les auteurs dans leur appel dont voici l’intégralité.
APPEL A LA MISE EN PLACE D’UN CADRE DE CONCERTATION DES FORCES POLITIQUES ET SOCIALES
L’exaspération populaire est à son comble. Elle interpelle chacun de nous et appelle instamment à prendre nos responsabilités pour contrer le délitement de notre Nation.
L’heure est grave et notre peuple attend de nous, un sursaut pour mettre fin au désespoir collectif que lui inflige, chaque jour, la famille de la gouvernance publique de Félix Tshisekedi.
Le destin nous appelle à taire nos divergences et à nous rassembler pour défendre la République, la constitution, le Peuple, l’intégrité du territoire, l’indépendance nationale, la Démocratie, la Libéré, l’Etat de droit, le vivre ensemble, etc. C’est à cette prise de conscience qu’est lié le nouveau Congo. Il s’agit ici, d’un impératif de survie pour notre Nation, en nous opposant au recul démocratique, à la vie chère, à l’insécurité, à l’absence des politiques publiques en matière d’accès à l’emploi, au logement, au salaire décent, à l’eau à l’électricité, à l’éducation et à la santé ; face aux dérives d’un pouvoir tourné contre le peuple.
La forfaiture électorale de décembre 2023 a davantage cristallisé les tensions socio-politiques en RDC, enfonçant le pays dans une crise de légitimité sans précèdent. Confisquées par une composante et gangrenées par le cancer de la corruption, les institutions issues de cette mascarade portent en elles, les germes de leur auto destruction et partant, sont incapables d’apporter des réponses aux aspirations légitimes et pressantes de notre peuple. L’Etat est de plus en absent là où le peuple l’attend.
Les institutions de l’Etat en faillite sont détournées à des fins de satisfactions d’ambitions personnelles et de dévolution monarchique du pouvoir. La corruption y a définitivement élu domicile ; occasionnant de ce fait, l’évaporation des ressources financières du pays à la faveur d’une délinquance sans précèdent, au sommet de l’Etat. Les conséquences de cette inclinaison anti républicaine du pouvoir actuel sont parfaitement perceptibles : l’économie est en lambeaux, les infrastructures en état de délabrement avancé, les conditions de vie des citoyens déclinent jusqu’à la détresse. Tout cela sur fond d’impunité généralisée et consacrée.
Sur le plan sécuritaire et faute de réponse lisible des autorités, le pays tangue vers le vide qu’il s’agisse de ce qui s’observe tant dans l’Est de la République que dans le Mai Ndombe.
Du fait de la gouvernance sectaire approximative de Félix Tshisekedi, fondée sur des choix pour le moins hasardeux, le gouvernement congolais a renoncé à ses missions régaliennes de protection de notre souveraineté en tant qu’Etat et de défense de l’intégrité de notre territoire. En violation flagrante de la constitution, il est résolu à sous-traiter ces derniers auprès des armées étrangères(UPDF), Force régionale EAC, FNDB, SAMIRDC) qu’il a invitées opérer sur notre sol avec des contreparties tenues secrètes. Des groupes armés, des milices incontrôlées ainsi que des mercenaires étrangers qui se sont également vu attribués la charge dévolue aux FARDC sont rémunéres par le trésor public à des coûts exorbitants et largement supérieurs à la solde versée à des hauts gradés de nos Forces armées.
Nous saluons la mémoire des soldats tombés au front, dans l’accomplissement de leur mission de défense de l’intégrité du territoire national. Pour leur sacrifice, ils méritent de la partie, honneurs et reconnaissance. Nous exprimons nos sentiments de tristesse et de solidarité avec nos compatriotes du Nord-Kivu, de l’Ituri et de Mai-Ndombe, qui souffrent de l’impuissance endémique de l’Etat à pouvoir mettre fin à leur détresse.
Nous prenons fait et cause pour toutes les victimes de l’arbitraire qui croupissent injustement en prison ou dans les geôles des services, du fait de leur dissidence politique et de leur engagement à défendre le bien-être des citoyens. Nous pensons à Jean Marc Kabund, Mike Mukebayi, Gloria Panda Senga ainsi qu’aux jeunes des mouvements citoyens arrêtés pour avoir voulu manifester contre la vie chère.
Face à l’impératif du rassemblement et dans un élan de dépassement de soi, nous appelons à une nécessaire réévaluation de notre lutte et à sa juste valorisation par la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales à même de rendre espoir à notre peuple et de construire une alternative destinée à stopper la dictature qui s’enracine dans notre pays.
C’est tout le sens de cette initiative, à laquelle nous associons humblement les différents acteurs politiques et sociaux pour une meilleure appropriation du combat de notre peuple contre la dictature et toutes ses dérives.
Les salaires des fonctionnaires sont libellés et payés en Francs congolais pendant que les prix des biens et services sont fixés en dollars américains et convertis en Francs au taux de change du jour. Le taux de change se dépréciant de jour en jour, entraîne à la baisse le pouvoir d’achat des fonctionnaires. La stabilisation du pouvoir d’achat des congolais exige au préalable non seulement la stabilité de la monnaie nationale et du taux de change du Franc par rapport au dollar, mais aussi la fixation d’un salaire minimum garanti reflétant le coût réel de la vie. On ne peut pas espérer stabiliser le pouvoir d’achat en partant d’un niveau de salaire insuffisant et ne reflétant pas le coût de la vie dans le pays. Il est regrettable que la lutte contre la dollarisation pour rétablir l’exclusivité monétaire nationale soit traitée comme un sujet divers alors qu’elle devrait être la priorité de la politique economico financière du pays. La dualité monétaire empêche la conception et la mise en œuvre d’une politique économique stimulative et d’une politique monétaire nationale indépendante et crédible. Posons-nous cette question: à quoi sert le Franc congolais dans les conditions actuelles où elle coexiste avec le dollar américain sur le sol congolais? Pourquoi le Congo a-t-il abandonné le combat de la souveraineté nationale pour se soumettre à la violence de la monnaie américaine? Pourquoi un pays souverain accepte que son système financier soit constitué des banques étrangères et ne fait pas d’efforts suffisants pour créer des banques congolaises ? Qu’elle est notre vision dans les domaines de la monnaie et du système financier qui devraient constituer le soubassement d’une véritable économie nationale ? En réalité, le pays n’a pas de politique économique et financière car l’attention des ministères des finances et de l’économie est maladroitement orientée vers la maximisation des recettes publiques tout en ignorant les autres aspects qui entrent en ligne de compte dans la détermination du pouvoir d’achat.
Kalemie, chef-lieu de la province de Tanganyika, a vibré au rythme d’une activité politique intense d’installation d’un nouveau comité interfédéral du MSC. Nyembo Bin Gaston est le nouveau président Interfédéral du MSC. Une délégation du Mouvement de Solidarité pour le Changement conduite par le Conseiller politique du Président National Laurent Batumona séjourne dans cette province pour redynamiser les activités du Parti. Placide Luzolo Maboya a mis sur pied la nouvelle composition du Comité Interfédéral du parti.
Le samedi 18 mai 2024, un nouveau comité interfédéral a été installé par Placide Luzolo, l’envoyé spécial du Président National du MSC, le Patriarche Laurent Batumona dans la province de Tanganyika. Le camarade Nyembo Bin Gaston a été élu président Interfédéral en remplacement du camarade Issa Pascal.
L’ombre de Laurent Batumona a plané dans la province de Tanganyika dans les préparatifs de l’installation du nouveau comité interfédéral de Kalemie : l’organisation, la sérénité et le pragmatisme qui ont régné ont fait croire aux militants et militantes la présence de Laurent Batumona à Kalemie-centre.
Nyembo Bin Gaston a été installé dans son fauteuil de Président Interfédéral. Dans sa prise de parole, il a félicité d’abord le Président National du MSC qui a suivi avec attention les cris de militants et militantes du MSC de Tanganyika de voir le parti prendre de nouvelles orientations sur le comité interfédéral de Kalemie.
«Je mettrai toute mon énergie en tant que leader pour atteindre notre objectif, c’est-à-dire, la transformation profonde de notre cher Parti le MSC de notre respectueux Autorité Morale Laurent Batumona afin d’implanter le parti sur tout le territoire de Tanganyika et de construire ensemble le MSC prospère et solidaire pour tous. » Telle est l’ambition que Nyembo Bin Gaston a affiché, samedi 18 mai dernier, lorsqu’il a conclu son mot qui a abouti à son élévation.
Cette action est l’aboutissement d’une matinée politique d’échanges sur la rentrée politique du MSC qui a été annoncée au mois de mars dernier par l’Autorité Morale Laurent Batumona, qui en outre avait expliqué de la plus belle manière le nouveau départ du MSC. La Solidarité, c’est le thème abordé par le Conseiller Placide Luzolo. Il a rappelé que le MSC est un parti basé sur la solidarité, un mouvement qui œuvre pour unir le peuple autour de l’idéal du changement de l’homme dans son intégralité. Selon lui, la redynamisation des activités du MSC passe par l’effort de tous parce que c’est par la solidarité que l’on doit parvenir aux résultats durables et enfin, de travailler pour implanter le parti afin d’améliorer le social de nos populations dans toute la province de Tanganyika. ‘’Même en étant élu, il a fallu de la solidarité des militants et militantes du MSC autour d’un nouveau leadership du MSC dans le Tanganyika’’.
A l’occasion, Placide Luzolo a exalté la vision portée par Laurent Batumona qui, selon lui, a su hisser le Parti MSC au premier carré dans l’agora politique en RDC. Il a encouragé les militants et militantes du MSC au niveau de Ligues de femmes, Ligue de Jeunes, Ligue de communicateurs, les Nzoyi de Kalemie de maintenir le bon choix d’appartenir au Mouvement de Solidarité pour le Changement, MSC.
Quant à Issa Pascal, le Président Interfédéral sortant, il s’est focalisé sur l’organisation et le fonctionnement du MSC notamment, sur les organes centraux et ceux de la base et a souhaité un heureux mandat au nouveau président interfédéral du MSC.
Après l’installation du nouveau comité Interfédéral de Kalemie dans la province de Tanganyika, plusieurs personnes ont porté leur choix sur le Parti de Laurent Batumona.
Depuis 8 heures du matin, le Palais du peuple a vibré au rythme de l’élection du Bureau définitif de la Chambre basse du Parlement. Cette institution de la République est appelée à être dirigée par des personnes dignes. L’ambiance était au top auprès de partisans de différentes formations politiques à qui on avait refusé l’accès dans la salle du congrès.
Cette élection prévue le 18 mai dernier a connu un report après les discordances politiques au sein de l’Union sacrée. La réunion tenue avec le Président de la République Felix Tshisekedi a permis d’aplanir les divergences. Le Président de la République a demandé de mettre de côté les différends des uns envers les autres pour sauver la République en votant un Bureau définitif de l’Assemblée nationale.
D’après, un analyste indépendant rencontré au Palais du peuple, Soleil Kashize a démontré la nécessité qui s’impose pour le moment à voter une personne compétente au sein de l’Assemblée nationale, un technocratique, comme Vital Kamerhe qui a fait preuve d’une gestion orthodoxe de cette institution en 2007 en refusant l’entrée des hommes armés au pays.
Ensuite Soleil Kashize fait savoir que si jusqu’ alors le gouvernement tarde à sortir parce qu’on n’a pas une Assemblée qui doit investir le gouvernement, et demande aux députés de choisir des dirigeants dignes, capables de défendre le peuple Congolais et non assister ce que nous venons de voir à la législature passée, aucun contrôle parlementaire ne s’est effectué au parlement et que cette fois- ci nous voulons un contrôle parlementaire sévère.
Selon lui, Vital Kamerhe lorsqu’il était président de l’Assemblée en 2006 avait sauvé ce pays en refusant la demande que les étrangers armés entrent dans ce pays, il a jeté tout son dévolu et laissé tous ses avantages au profit du pays.
Soleil Kashize demande aussi aux députés de porter leur choix sur Vital Kamerhe pour sa volonté de veiller au respect strict de la loi et à la rétrocession de 40% à chaque province pour les aider à bien fonctionner, a-t-il conclu.
LETTRE OUVERTURE DE LA CAMPAGNE WAKISHA AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Kinshasa ; Mercredi 22 Mai 2024
Entre absence de vision et tâtonnement des élites politiques pour l’électrification : La RDC signe un nouveau protocole d’accord sur INGA 3 qui inquiète WAKISHA
La campagne WAKISHA constate que la vision du Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshilombo pour le secteur de l’énergie et particulièrement pour la valorisation du potentiel énergétique que dispose notre pays est inconstante. Une vision inconstante teintée des nombreux tâtonnements pour surmonter le défi de l’accroissement du taux d’accès à l’électricité pour le renforcement du développement du tissu économique de la RDC.
En effet, l’Agence pour le développement et la promotion du Projet Grand Inga (ADPI-RDC), a parrainé le jeudi 9 mai 2024, à Kinshasa, la signature d’un nouveau protocole avec une Société de droit Nigériane, Natural Oilfied Services Ltd (NOFLS en sigle). Celle-ci mènerait des études techniques, environnementales, sociétales et financières pour la construction d’une des phases du projet Grand Inga qui produirait une capacité minimale de 7.000 mégawatts. Cette étape serait suivie par la construction d’une fonderie d’aluminium d’une capacité de 8 millions de tonnes par an, et un terminal portuaire pour faciliter l’importation des équipements et des matières premières.
Natural Oifield Services Ltd est une société intégrée de pétrole et de gaz basée au Nigeria qui, selon son site web, agit en partenariat avec le Nigérian Petroleum Development Compagny Ldt (NPDC), une société du groupe de la Nigérian National Petroleum Corporation (NNPC). Sur base de recherches préliminaires, il semble que la société n’aurait pas d’expérience dans la construction des centrales hydroélectriques.
WAKISHA rappelle que dans les six dernières années, la RDC a :
Signé un « Accord de développement exclusif du projet Inga III » le 26 octobre 2018 avec un consortium sino-espagnol pour la construction d’une centrale de 110.00 Mégawatts ;
Signé un Accord avec le groupe Allemand EVAGOR pour la construction d’Inga et la production de l’hydrogène vert ;
Signé, le 16 septembre 2020, la « Convention relative au développement d’industries Vertes Substantielles en RDC » avec la société australienne Fortescue Future Indistries construction de toutes les phases d’Inga, le barrage de Mpioka et celui de Matadi (environ 70.000 Mégawatts), destinés à la production d’hydrogène vert en vue de son exportation ;
Et aujourd’hui le protocole d’accord avec Natural Oified Service Ltd sui rallonge la liste d’un passé ténébreux des intentions du développement du potentiel Grand INGA sans une réelle évaluation technique du projet et de son impact.
Il est essentiel que les institutions du pays mettent un terme aux exhibitions publiques de signatures de protocoles d’accord qui s’avèrent dénuées de suivi et d’impact.
L’heure est à la conception rigoureuse d’un intégré visant au développement des ressources énergétiques. Un tel plan devrait s’inscrire dans une stratégie claire favorisant l’électrification du Congo par le biais des énergies renouvelables et décentralisées, répondant ainsi aux besoins réels et durables de notre population en matière d’énergie.
Avec l’augmentation des températures dans les villes de la République et que la pauvreté énergétique s’accentue, la campagne WAKISHA est vivement préoccupé et dit sa crainte du fait que le présent protocole d’accord risque d’être une initiative qui rallonge la liste des projets sans avenir comme le projet WESTCOR, BHP Billiton, AECOM et EDF et tant d’autres initiatives.
Le gouvernement devrait plutôt mettre l’emphase sur :
1. Une planification énergétique efficace en République Démocratique du Congo qui tient compte de divers aspects tels que la durabilité, l’efficacité et la sécurité et les besoins énergétiques (domestiques et industriels) de la RDC. Cela nécessite une analyse approfondie des demandes actuelles et futures en énergie à travers l’ensemble du pays et même dans la région d’Afrique centrale.’’
2. La diversification du mix énergétique et une capitalisation accrue sur les sources d’énergie renouvelables (telles que le solaire, l’éolien, l’hydroélectrique, et la biomasse) pour garantir la stabilité de l’approvisionnement, et pour développer un système énergétique plus durable, résilient et adapté aux défis futurs. ;
3. L’amélioration de l’efficacité énergétique du pays, en mettant en œuvre des technologies et des pratiques qui réduisent la consommation d’énergie, comme l’isolation des bâtiments, les systèmes de gestion de l’énergie, et les appareils à haute efficacité énergétique.
4. Le renforcement des infrastructures, par la modernisation du réseau électrique pour améliorer sa fiabilité, pour intégrer les énergies renouvelables, et promouvoir l’autoconsommation à travers des micro-réseaux et des systèmes de stockage d’énergie.
5. L’élaboration des politiques énergétiques claires et stables qui encouragent les investissements dans les énergies renouvelables et les technologies d’efficacité énergétique, tout en assurant une tarification équitable de l’énergie.
6. La transparence dont la publication de tout contrat de projets énergétiques publics et la bonne gouvernance dans la passation des marchés publics dans le secteur énergétique, y compris la mise en place de procédures transparentes et équitables d’appel d’offres ouvertes.
Déclaration Politique de la Plateforme Electorale et Politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, PEP-AAAP
La Plateforme Electorale et Politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, PEP-AAAP, a appris, avec consternation et indignation, la tentative de déstabilisation des institutions de la République Démocratique du Congo.
Résolument déterminée, à l'instar de l'ensemble des forces vives de la Nation, à respecter l'alternance pacifique du pouvoir comme seul mode d'accession à la gestion du pouvoir dans notre pays, la PEP-AAAP condamne fermement la tentative de coup d'Etat survenue à Kinshasa le dimanche 19 mai 2024 et appelle également la Communauté Internationale à exprimer son soutien à notre gouvernement légitime et à condamner avec force ce dérapage anticonstitutionnel.
La PEP-AAAP réaffirme son engagement indéfectible au Chef de l'Etat Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, garant de la paix, de la Démocratie, de l'Etat de droit et de la stabilité des Institutions de la République.
La PEP-AAAP salue la vigilance et la bravoure de nos forces de défense et de sécurité, qui ont su déjouer cette menace contre l'ordre constitutionnel.
Par ailleurs, la PEP-AAAP est convaincue que cet acte criminel ne peut pas ébranler notre détermination à œuvrer pour le bien-être et le progrès de la Nation congolaise.
C'est pourquoi, la PEP-AAAP invite le peuple congolais à demeurer vigilant et uni, pour qu'ensemble nous puissions continuer à nous battre pour la prospérité de notre cher pays.
Vive la RDC !
Vive la démocratie !
Vive notre Président de la République ! Vive notre cher peuple !
Le Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL) a, dans un rapport intitulé « le biface du parlement : un contrôleur à contrôler », publié jeudi 9 mai 2024, indiqué un dépassement budgétaire au Parlement. Pour les dépenses de l’Assemblée Nationale, de 2021 à 2023, le CREFDL révèle que plus de 90,2 millions de dollars américains ont servi à l’achat des véhicules terrestres contre une prévision de 4,5 millions USD.
La société civile affirme, pour sa part, que le bureau Mboso a utilisé cet argent pour se procurer seulement 12 bus de 30 places assises de marque Coaster affectés au transport du personnel administratif, ainsi 14 minibus destinés au transport des directeurs des services.
La même ONG soulève également un cas de parcelle achetée par le même bureau Mboso dans la commune de Lingwala à 4,1 millions USD afin d’ériger les services de l’administration et les bureaux des commissions permanentes.
Il sied de remarquer que la procédure pour l’achat de cet immeuble à savoir, le prix de cette parcelle et son adresse physique sont gardés secrets. Les bureaux des commissions permanentes sont toujours locataires, a révélé Valery Madianga, coordonnateur national de CREFDL.
Pour rappel en 2023, le bureau Mboso à contracter une dette de 3,4millions de USD et en 2024 le même bureau a ajouté une seconde dette de 7,6 millions pour la construction d’un bâtiment devant abriter le centre médical de l’institution que dirige l’élu du Kwango.
Le CREFDL recommande, pour ce faire, au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi de responsabiliser la Cour des comptes et l’Inspection générale des finances d’effectuer un audit sur l’utilisation des fonds alloués au Parlement de manière générale.
Le rapport budgétaire du Parlement de 2021 à 2023 établit que les deux chambres ont dépensé 1,1 milliard USD, un dépassement de 298,9 millions, dont 60% utilisés par l’Assemblée nationale et 40%, par le Sénat.