Fort de sa popularité et sa base, Eric Kamba, surnommé « l’Homme providentiel de la Funa », alancé sa campagne officielle à la députation nationale dans la circonscription de la Funa, samedi 25 novembre 2023. Plus de 700 personnes ont assisté à ce meeting mémorable qui s’est déroulé dans la commune de Selembao, site où le candidat Eric Kamba s’attise la sympathie de la population locale.
Dans son adresse à sa base, Eric Kamba se dit être prêt pour porter haut et avec échos la voix de la population de Funa. Il demande tout simplement que la population lui octroie sa pleine confiance. II se dit être le candidat qui représente le changement positif.
Par conséquent, il a invité sa base à voter utile, voter pour le changement, voter pour le développement, voter pour la salubrité et voter pour la reconstruction.
Par ailleurs, il a réitéré son soutien à la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi pour qui il a mobilisé pour sa réélection.
Il sied de rappeler que dans sa grande vision, Eric Kamba, candidat Député National n°375, affirme que le changement commence avec nous, c'est-à-dire qu'il s'agit d'une affaire de nous tous.
Il demande à sa base de travailler ensemble pour gagner ces élections législatives.
Laurent Batumona, candidat député national n°167 dans la circonscription électorale de la Funa et le n°12 dans la circonscription électorale de Makala, a, sous la bannière de la plateforme électorale AAAP (Alliance des Acteurs Politiques Attachés au Peuple), amorcé une campagne électorale de proximité depuis le week-end dernier. Il a fait asseoir l’offre politique du développement économique et social du candidat président de la République n°20, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans la mémoire collective de la Funa, son fief électoral. Adulé par la population pour son rapprochement, Laurent Batumona, président d’AAAP, est convaincu que sa base lui fait confiance pour plusieurs raisons. Notamment, Assistance sociale, réhabilitations des écoles, églises, octroie des bourses d’études, prises en charge des étudiants et des élèves malentendants, emplois des jeunes et fonds de commerce pour les mamans. Tous ces bienfaits lui ont été témoignés sur son passage.
Laurent Batumona, candidat n° 167 à Funa et n° 12 à Makala s’est rendu dans les communes de Makala, Ngiri-Ngiri, Selembao, pour sa campagne de proximité où il a prononcé devant des foules enthousiastes un discours aux accents nationalistes. Prenant pied dans la campagne électorale, l’homme populaire s’est rassuré de son encrage.
Dans sa stratégie de campagne électorale de proximité, le n°167 et le n°12 s’offre l’occasion de valoriser les liens qui les unissent avec les populations qu’il entend représenter valablement. Son retour sur le terrain lui impose donc comme un nécessaire ressourcement politique pour combattre les effets indésirables dans les communes de Bumbu, Sélembao, Ngiri-Ngiri, Kasa-Vubu, Kalamu, Bandalungwa et Makala. Laurent Batumona est considéré comme un personnage qui est très présent sur le terrain tout au long de ses différents mandats. Au fil des ans, sa visibilité croissante l’a fait émerger comme bienfaiteurs.
Pour faire valoir le candidat n°20, dans son message, l’homme populaire, Laurent Batumona a, d’abord, peint un tableau fort reluisant du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour son premier mandat. Il a démontré, ensuite, à ses électeurs la quintessence des réalisations de presque trois années de l’effectivité de son pouvoir. Il a évoqué avec détermination les raisons pour lesquelles il faut lui renouveler un deuxième mandat, le 20 décembre prochain. ‘’Votez le n°20 c’est votez Fatshi’’. Partout le n°167 et le n°12 n’avait qu’un seul discours. Selon lui, le Président a commencé à réduire la fracture entre le milieu urbain et le milieu rural afin d’aider la population à avoir de soins de santé appropriés, c’est le programme de santé universelle qui a déjà commencé avec la gratuité de la maternité. Félix Tshisekedi a aidé les élèves à étudier dans de conditions acceptables sans payer les frais scolaires, c’est la gratuité de l’enseignement de base qui va se prolonger à l’enseignement secondaire. Un autre point, c’est d’accéder aux services de base tels que la santé, éducation, eau, électricité voire la richesse du pays, descendre jusqu’à la population de Makala, Bumbu, Selembao, Bandal, Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri, Banlungwa et Kalamu. Il a épinglé les infrastructures routières à Kinshasa surtout à Funa et autres infrastructures.
A ce point : ‘’Notre circonscription de la Funa a bénéficié de plus de six routes construites et réhabilitées’’. Il a lancé une alerte sur les candidats de l’étranger qui ont des agendas cachés de piller nos richesses. ‘’Nous devons votez le N°20 Fatshi parce qu’il porte un programme qui constitue le développement économique et social, la sécurité intérieure et des frontières, l’éradication de la corruption et l’exercice de la pleine souveraineté de notre pays la RDC’’. Il a justifié que son premier quinquennat a permis de poser les jalons d’une reconstruction du pays en réponse aux attentes des populations, avides d’opportunités économiques, de croissance inclusive et de démocratie.
’’Laurent Batumona wetu mwana wa Nzambi ne tukuelela tukanda’’
A Bumbu, à plus de trois fois, il s’est entretenu avec les hommes d’église, les mamans et les jeunes qui lui ont, d’abord, exprimé leur reconnaissance et, ensuite, l’ont rassuré qu’il est le seul candidat qui les visitent, qui les soutiennent pendant des moments difficiles. Entre passion et reconnaissance, une maman à même crié en sa langue maternelle de Tshiluba ; ’’Laurent Batumona wetu mwana wa Nzambi ne tukuelela tukanda’’ traduisez : ‘’Notre cher Laurent Batumona, fils de Dieu nous allons te voter’’.
A Makala, au quartier Bagata, Laurent Batumona a, pour des raisons de redevabilité, expliqué sincèrement que : ‘’Si je parviens a posé les actes de solidarité c’est parce que vous m’avez fait confiance, moi votre grand frère, oncle, papa et ami en me confiant un mandat. Si vous m’accorder votre confiance encore cette fois-ci, je ferai plus et je serai toujours avec vous. Vous êtes mes frères et mes sœurs, soyons ensemble ; votez Laurent Batumona Diata Bawu n°167 et le n° 12 vous me verrez toujours à vos côtés’’. Dans leur témoignage, les jeunes ont avoué qu’ils sont près de 1500 à trouver du travail grâce à Laurent Batumona. Ce discours a touché les cœurs de plus 1000 mamans qui ont apprécié et applaudi.
Au quartier Bagata, Laurent a été rappelé de plusieurs œuvres notamment dans la lutte contre les Kuluna. Il a construit plus de six postes des commissariats. La population s’est plainte du fait que la police coopère avec les Kuluna. Le n°12 de Makala a promis de contacter les autorités de la police pour changer les équipes affectées dans les sous-ciat.
A Selembao, c’est la complicité entre le candidat n°167 et la population. Une foule nombreuse a accourue les rues pour venir écouter Laurent Batumona. La population lui a témoigné sa fidélité pour ses interventions à divers niveaux. Dans leur échange la population s’est exprimée sur certains desiderata.
Des promesses et des mots aimables du Président de AAAP ont adouci les esprits.
Sa descente dans les quartiers témoigne qu’il est toujours avec son peuple et qu’il est à son service, sa valeur sur le terrain tient aussi au fait qu’il accrédite l’idée qu’il peut donner une traduction politique concrète aux souhaits de ses mandants. Laurent Batumona a ainsi rappelé à chaque rencontre la consigne impérative de voter pour le n°167 et n°12.
La ville de Beni a été choisie par l’Eglise du Christ au Congo (ECC), pour y lancer la campagne de sensibilisation du peuple ‘’pour un vote utile ‘’ lors des élections du 20 décembre prochain. Sous le thème ‘’Engagement à opérer un choix responsable pour un avenir meilleur’’, cette campagne a ciblé les quartiers et églises de Beni.
Outre l’objectif de cette campagne qui, aux dires du Pasteur Honoré Bunduki de l’ECC et Recteur de l’Université bilingue du Congo vise à "… préparer tous (les Congolais) à opérer des choix qui vont permettre que notre nation voie un avenir meilleur et que nous puissions avoir une nation meilleure à léguer à la postérité », la raison de l’organisation de cette campagne par l’ECC a aussi été dévoilée à l’opinion.
A en croire le pasteur, ‘’L'église fait partie intégrante de la société civile et, donc, de nos communautés. Et, il est important que l’église, dans son rôle prophétique, continue à préparer le peuple de Dieu pour opérer le choix responsable».
Expliquant davantage cette campagne, Honoré Bunduki a parlé d’un message à trois points importants qui sera livré aux Congolais de la ville. « Le premier point qui parle d’abord des élections, le choix c’est quoi ? Le second point qui nous donne trois exemples dans la Bible des choix de leaders, de cadres dans la Bible pour que cela nous inspire pour opérer des choix responsables. Et, ensuite, le dernier point, c’est de donner quelques caractéristiques d’un bon dirigeant", a-t-il détaillé.
Des initiatives dont le peuple a besoin plutôt que des appels à démobiliser les masses ou à les embrouiller au profit des causes inavouées.
Celui qu’on surnomme ‘’ de père et de mère’’, le candidat N°19 à l’élection présidentielle 2023, Noël Tshiani Muadiamvita, a tenu un meeting populaire, dimanche 3 décembre 2023, à Mbanza-Ngungu au Kongo Central, dans le cadre de la campagne électorale.
Ce rendez-vous donné à l’esplanade du Tribunal de Paix a connu la participation massive de la population de Mbanza Ngungu, ainsi que des militants et militantes du parti politique ‘’ Force du Changement’’, parti cher à Noël Tshiani.
A sa prise de parole, Noël Tshiani a présenté à la population ‘’ngungoise’’ deux projets qui le portent à cœur pour le développement de la RDC : sa loi dite ‘’loi Tshiani ’’ainsi que son plan Marshall.
De prime abord, il a justifié son initiative de loi. « Pour protéger la souveraineté nationale et l’intégralité territoire ainsi que pour réaffirmer l’indépendance de la RDC, nous devons réserver exclusivement la fonction de Président de la République aux Congolais de père et mère ainsi que d’épouse. C’est simplement pour éviter le conflit d’intérêt. Raison pour laquelle, nous tenons à ce que notre proposition de loi puisse passer à l’Assemblée nationale », a-t-il déplié.
Et de poursuivre : «Dans le deuxième volet de la loi Tshiani, nous avons martelé sur l’article 10 de la Constitution qui dit que la nationalité congolaise est une et exclusive. À cause de ça, 15 millions de Congolais de la diaspora ont perdu leur nationalité. Nous allons modifier cet article pour que la nationalité congolaise devienne récupérable. C’est-à-dire, un Congolais d’origine peut passer 20 ans à l’étranger, mais s’il rentre au pays, on va lui redonner la nationalité congolaise».
Pour son plan Marshall, il reste persuadé que le développement de la RDC est assuré. «Depuis 1960, notre pays n’avance pas. La misère est totale. Nous avons une mauvaise gouvernance. Notre plan Marshall a pour but de reconstruire notre pays. C’est une méthode que nous allons utiliser pour que, dans 15 ans, notre pays devienne émergent. Nous allons investir dans l’école publique et l’hôpital public pour avoir la meilleure qualité des ressources humaines. Nous allons aussi construire des infrastructures de base, les routes de desserte agricole, les chemins de fer qui vont relier tous les coins du pays. Nous allons mécaniser l’agriculture, l’élevage et la pêche », a-t-il certifié.
Selon lui, un autre défi est sécuritaire. « Nous allons moderniser la police et l’armée pour combattre l’insécurité. Nous allons créer des entreprises qui vont recruter les gens. Nous mettrons en place un programme de soutien aux jeunes entrepreneurs. Des autoroutes et aéroports modernes seront construits. Un autre souci est d’améliorer la situation salariale du Congo. D’où, nous allons introduire le système salaire minimum garanti de 1000$ par mois pour tous ceux qui travaillent dans le public et le privé. Avec cette somme, le Congolais pourra bien s’organiser », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, dans son épilogue, il a invité la population présente à voter pour lui à l’élection du 20 décembre 2023.
*A Tshikapa, dans la Province du Kasaï, le temps s'est arrêté ce dimanche 3 décembre 2023 lorsque M. Adolphe Muzito Fumutshi, Premier Ministre honoraire, candidat n°24 à la Présidentielle 2023, franchissait les terres bénies d’Ilebo.
Plusieurs milliers de personnes ont accouru à sa rencontre l'obligeant ainsi à descendre de son cortège pour marcher jusqu'au terrain Kwata où l'attendait une autre foule déjà immense.
Fatigué par ce long marathon de près de 3 kilomètres, le candidat numéro 24 a remercié, une fois arrivé, cette population du chef-lieu de la Province du Kasaï.
Il les a appelés à l'unité, à bannir le tribalisme et les conflits intercommunautaires.
"Ce que vous ignorez, les Pende, Bindi, Lubas et les tshokwe sont tous issus de l’ancêtre Ilunga. Vous êtes issus d'un seul ancêtre. On ne devrait donc pas trouver de séparation entre vous", a-t-il dit.
Le leader de Nouvel Elan a appelé, par ailleurs, au vote en sa faveur et en celle des candidats Députés nationaux de son parti et de ses alliés. Il a aussi insisté sur la nécessité de respecter les instructions édictées par la CENI concernant notamment, les cartes défectueuses et les duplicatas.
Fidèle à son idéologie de l'université populaire, l'homme des chiffres a tenu à capitaliser cet engouement et l'effervescence qui ont gagné la ville, depuis son arrivée, en organisant le lendemain, soit le lundi 4 décembre, une séance de conférence-débat afin d'éclairer la population, qui se bousculait à le voir, sur les réformes qu'il préconise afin de libérer le Congo et le Congolais de l'occupation et de la pauvreté.
Ce mardi 5 décembre 2023, le Président national du Nouvel Elan était attendu à Kamonya, l'une des plus grandes circonscriptions électorales dans l'espace Kasaï, avant de conclure sa campagne dans cette région du centre par un meeting à Kananga.
Pourtant Ambassadeur itinérant du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, Dany Banza, Président du parti politique Avenir du Congo (ACO), serait impliqué dans une campagne de sape et autres manœuvres dilatoires contre la nouvelle équipe dirigeante de la Gécamines, particulièrement en tête de file Guy Robert Lukama Nzuzi, actuel Président du Conseil d’Administration ainsi que sa suite. Selon des sources ayant requis l’anonymat, cet affront serait suscité par la cessation des pratiques dites de détournement des fonds au profit de quelques particuliers.
Version des faits
Les mêmes sources affirment que «plus le temps passe, plus les masques tombent après des violentes manifestations ‘’sans effets’’, enregistrées récemment à Lubumbashi pour exiger le départ de l'actuel Président du Conseil d'administration de la Gecamines et sa suite’’. Des révélations troublantes, disent-elles, retracent les stratégies mises en place par Dany Banza, Ambassadeur itinérant du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi.
Selon leur version des faits, «tout commence à la prise des fonctions de l'équipe Lukama à la tête de la Gécamines après sa nomination par le chef de l'Etat Félix Tshisekedi. Voulant coûte que coûte remettre le géant minier (Gécamines) sur les rails, la nouvelle équipe dirigeante de la Gécamines avait à l'époque résolu de mettre fin à certaines pratiques qui gagnaient du terrain depuis les années au sein de cette société minière avec la perte de bagatelles sommes d'argent au détriment d'une frange de personnes. Cette attitude de Lukama et sa suite, aurait pénalisé plus d'un, dont Dany Banza Maloba qui tirait profit depuis l'époque où Sama Lukonde gérait les affaires de la Gécamines en tant que Directeur Général ».
Flanc aux répliques
«Se retrouvant privé de tout profit, l'homme s'est caractérisé par les actes de colère. Acte 1, plusieurs militants de son parti Avenir du Congo et certains mouvements de jeunes ont été appelés à un sit-in par Earts Kayumba, la nouvelle recrue de Dany Banza, dans ACO. Une activité qui s'est soldée par aucune réaction du Chef de l'Etat. Acte2, comme si cela ne suffisait pas, l'homme a dans ses officines organisé une campagne de diabolisation dans les rues de Lubumbashi. D'après certains enquêteurs, Dany Banza par le truchement du Député National Nanou Memba aurait ordonné de placer les affiches le long des grandes artères de la ville de Lubumbashi. Nos sources à Lubumbashi nous révèlent que Carlos Kalonji, le gérant des entreprises de Nanou Memba a été aperçu le dimanche 19 novembre dernier, accompagné d'un journaliste, en plein affichage. Sur les affiches, l'effigie du PCA de la Gecamines, Guy Robert Lukama, Léon Mwine et Jacques Masangu, les accusant faussement de détournement de plus de 10 millions de dollars américains inexistants », ont renchéri ces sources.
Pour elles, par cette action, Dany Banza, apprend-on, voulait à tout prix la tête de Guy Robert Lukama et sa suite afin d'y placer, une personne pouvant garantir les différents avantages auxquels il bénéficie. Encore une action qui été vouée à l'échec.
Comme dernière cartouche, révèlent ces sources, il s'organise un mouvement des jeunes avec pour mission ‘’d’humilier’’ sur l'équipe de la Gécamines en présence du chef de l'État, une fois à Lubumbashi pour la campagne électorale.
«L'opinion publique est donc avisée sur les manœuvres de Dany Banza, tendant à déstabiliser indirectement le chef de l'État dans l'espace grand Katanga », concluent-elles.
C’est lundi 4 décembre qu’a démarré la campagne électorale pour l’élection des Conseillers Communaux laquelle devra prendre fin deux semaines plus tard, soit deux jours avant la date prévue pour les tant attendues élections, à minuit, heure locale. Dans son communiqué daté du 2 décembre 2023, la CENI tient informés les concernés que la ‘’dite’’ campagne devra se dérouler uniquement dans les chefs-lieux des provinces ainsi que, pour le cas de la ville de Kinshasa, dans ses 24 communes. La centrale électorale tire profit de cette occasion qui s’offre pour donner des directives relatives à la manière dont devront se tenir les réunions. Ci-dessous l’intégralité du ‘’dit’’ communiqué.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°074/CENI/2023
La Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) rappelle à l’opinion publique que, conformément à sa Décision n°044/CENI/2022 du 26 novembre 2022 portant publication du calendrier du processus électoral 2022-2027 relatif aux élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, la campagne électorale pour l’élection des Conseillers Communaux commence le lundi 04 décembre 2023 uniquement aux chefs-lieux des provinces et dans les 24 communes de la ville de Kinshasa et se termine le lundi 18 décembre 2023 à minuit, heure locale.
Nous référant aux articles 29 de la Loi électorale et 45 de ses Mesures d’application, les rassemblements électoraux, au cours de la campagne électorale, se déroulent conformément aux dispositions légales relatives aux manifestations publiques. Seuls sont habilités à organiser des réunions électorales, les partis politiques, les regroupements politiques et les candidats indépendants ou meurs délégués.
Les réunions électorales se tiennent librement. Les organisations des manifestations et rassemblements électoraux veillent à leur bon déroulement, notamment en ce qui concerne le maintien de l’ordre public et le respect de la Loi. Ils peuvent, le cas échéant, demander l’assistance des agents de la Police Nationale Congolaise(PNC).
Les candidats s’expriment librement au cours de leur campagne électorale. Toutefois, il leur est interdit de :
1. Tenir des propos injurieux ou diffamatoires ;
2. Tenir des propos susceptibles d’inciter au mépris envers les tiers, à la haine, au racisme, au tribalisme ou à tout autre fait répréhensible par les lois de la République ;
3. Inciter quiconque à commettre des actes de nature à entraîner des violences, des menaces ou à priver d’autres personnes de l’exercice de leurs droits ou libertés constitutionnellement garantis.
Aux termes de l’article 46 des Mesures d’application de la Loi électorale, l’apposition d’affiches, de photos et des effigies de propagande électorale pendant la période de la campagne électorale est autorisée dans les conditions ci-après :
1. Chaque candidat indépendant, parti ou regroupement politiques ne peut installer, à ses frais, à proximité du Centre de vote qu’un seul panneau d’affichage ;
2. Tout affichage est interdit sur les édifices publics.
Les observateurs de la faune politique congolaise commencent à se faire une idée plus ou moins claire du scenario électoral au ras du scrutin présidentiel de ce 20 décembre 2023. Scrutin présidentiel où Félix Tshisekedi, le président sortant et candidat à sa propre succession, a 23 challengers.
La moindre des choses, pour les opposants, aurait été de s’unir afin de se donner plus des chances de l’emporter sur Félix Tshisekedi. Celui-ci a l’avantage d’être au pouvoir et, donc, de bénéficier, c’est un secret de polichinelle, des facilités que les autres candidats Président de la République n’ont pas. En effet, les gouverneurs de provinces battent campagne pour lui de même que la quasi-totalité des cadres maintenant au pouvoir. Cela se voit à travers leur déploiement pour la campagne pour laquelle, par-delà de faire figurer la photo de Félix Tshisekedi sur leurs affiches et pancartes de campagne, ils haranguent les Congolais en faveur de la réélection de Félix Tshisekedi.
Ce tableau aurait dû pousser les opposants à se surpasser et à peaufiner leurs stratégies pour espérer vaincre Félix Tshisekedi qui est bien implanté et qui a commencé à préparer sa réélection de bonne heure, s’offrant une confortable longueur d’avance sur tous ses challengers. Sans compter que Félix Tshisekedi dispose d’une machine électorale très puissante et ingénieuse et que les siens et lui font preuve d’une intelligence stratégique à l’épreuve de défis de ses adversaires. On peut en grommeler, mais c’est de bonne guerre dans un amphithéâtre électoral érigé dans une jungle politique comme celle de la RDC où tous les coups sont permis afin de damner le pion à l’autre dans l’opinion.
Pourtant, incapables de prendre la vraie mesure de ces défis, les opposants se permettent de se diviser, évoluant en ordre dispersé. Une bonne dose de lucidité et de réflexion mature aurait dû les pousser à conjuguer leurs efforts et ressources pour espérer noyer ceux de Félix Tshisekedi afin d’espérer une alternance au bout de ces imminentes élections. Tant s’en faut 5 opposants se sont réunis, du moins leurs délégués, en Afrique du Sud durant en novembre dernier. En écartant les autres, ce qui a produit l’effet d’étonner ou de faire fâcher les 18 laissés pour compte, qui se sont, du coup, désolidarisés d’eux. Qui pis est, les 5 concernés par les pourparlers de l’Afrique du Sud ne se sont pas convenus sur une candidature unique, au point qu’ils sont aussi divisés entre eux. Si Matata Ponyo, Franck Diongo et Seth Kikuni ont accepté de se ranger derrière Katumbi, tel n’est pas le cas de Mukwege qui l’a boudé et d’autres opposants, Adolphe Muzito et compagnie, qui évoluent, chacun, de leurs côtés.
En outre, cette division des opposants offre même une possibilité à Félix Tshisekedi de conclure des alliances, même secrètes, avec certains opposants pour bien écraser le candidat opposant qui émerge du lot au regard de ce qui est observé sur le terrain depuis le début de la campagne, c’est-à-dire Moïse Katumbi.
En sorte qu’il n’est pas exagéré de conclure que ce sont eux-mêmes les opposants qui offrent d’avance l’avantage à Félix Tshisekedi, dont la victoire au terme de cette bataille électorale risque de ne pas surprendre.
Après le lancement de sa campagne le 25 novembre à Bukavu, le candidat numéro 15 à la Présidence de la République a commencé sa tournée électorale le 27 novembre, à Butembo, dans la province du Nord-Kivu. Premier geste posé, il est allé s’incliner devant le monument de Monseigneur Kataliko. Pour lui, la lutte de ce prélat Catholique est comparable à celle de Mgr Muzihirwa et de Mboga. Pour pérenniser leurs œuvres, leurs luttes devraient être apprises aux jeunes générations à l’école.
Butembo
Après cet hommage, il s’est rendu à la place GVH pour son meeting de campagne, où il a présenté son programme qui s’articule autour de trois fins : la fin de la guerre ; la fin de la faim et la fin des vices. Pour lui, sa priorité c’est d’abord la sécurité et la paix. A la fin de son speech, il a appelé le public à poser des questions auxquelles il a répondu.
Puis, son cortège s’est rendu à l’évêché de Butembo, où il a échangé avec l’évêque Sikuli qui lui a rassuré de son soutien. «Il est bien placé pour porter nos souffrances, nos cris de cœur en se portant candidat à la Présidence », a dit ce prélat catholique.
Beni
Le jour suivant, soit mardi 28, le prix Nobel de la paix s’est envolé pour Beni, toujours dans le Nord-Kivu. Après la cérémonie d’accueil, il s’est dirigé vers le lieu du meeting. Cependant, il était obligé de s’arrêter au niveau du rond-point Inera pour saluer le public qui l’attendait nombreux, puis continuer la route jusqu’à la place Nyamwisi, pour son speech.
Après avoir présenté les candidats de ce lieu, il est entré dans le vif du sujet. Comme à Butembo, il a fait part au public de sa volonté de prioriser la paix, conformément à son programme. Car, sans la paix, dit-il, il n’y a pas moyen de s’épanouir. «Je ne suis pas venu faire une carrière politique, mais remplir ma mission qui est celle du rétablissement de la paix», a-t-il déclaré.
Bukavu
Après Beni, le Jet de Mukwege s’est envolé pour Bukavu, où il a tenu un point de presse le jour suivant, soit le mercredi 29 novembre, autour des 12 piliers que compose son projet de société.
La paix, la candidature commune de l’opposition, les infrastructures, l’affaire du genre, la sécurité du journaliste, sont autant de questions auxquelles il a répondu, en répondant que la priorité c’est d’abord la sécurité.
Bunia
Jeudi 30 novembre, le réparateur des femmes est arrivé à Bunia dans la soirée, où il a été accueilli avec pompe. A cet effet, il était contraint de marcher avec la population venue nombreuse l’accueillir dès sa descente de l’avion. Cette caravane a pris près de 4 kilomètres de route, où, chemin faisant, il brandissait le symbole de victoire qu’il a opté depuis le 16 septembre, le jour où la population lui a remis le chèque pour payer sa caution. C’est après qu’il a repris le véhicule pour continuer le chemin.
C’est aux environs de 18 heures qu’il est arrivé à la tribune centrale, située dans la commune de Bunia, où il a tenu son meeting. En une trentaine de minutes, il a communié avec le public autour de son projet de société.
Kalemie
Le vendredi 1er décembre, le prix Nobel de la paix s’est rendu à Kalemie, Chef-lieu de la province du Tanganyika autour de 16h 5’. Après salutation, il a pris la direction de Kisebwe, où une foule l’attendait pour la caravane. Chemin faisant, une femme, survivante, bénéficiaire de ses services éprise de joie, a surgi et lui a étalé son pagne en disant : « que Dieu te bénisse pour le service que tu rends à la femme ».
Après, il a repris la voiture pour le stade de la Sendwe où devrait se tenir son meeting. Le numéro 15 a fait part au public de son programme. Au moment des échanges, la population de Kalemie lui a rappelé les discours démagogues de ses prédécesseurs.
Goma
Le samedi 2 décembre, le candidat numéro 15 est arrivé à Goma, Chef-lieu du Nord-Kivu. Ici, son épouse, Madeleine Kaboyi-Mapendo l’attendait sur le tarmac. Après les salutations, son cortège a pris la direction du cimetière de Makao, situé dans le territoire de Nyiragongo, où il s’est incliné sur la tombe de Lux Nkulula, activiste du mouvement citoyen Lutte pour le changement décédé en 2018, à la suite d’un incendie jusque-là, non encore élucidé.
Ensuite, le prix Nobel de la paix s’est rendu à la tribune de l’ONC pour son meeting populaire où il a demandé à la population de se lever. « C’est important qu’on se lève. Il n’y a pas celui qui va se battre à notre place », a-t-il lancé.
A la fin de son speech, Mukwege est descendu de la tribune pour saluer le public qui était nombreux, et ne voulait pas le lâcher.
A Salamabila, commune rurale du territoire de Kabambare, à 385 kilomètres de la ville de Kindu, l’allié stratégique a exhorté la population à voter le candidat 3 pour le développement de la RDC.
Après Salamabila, Matata a fait le déplacement de Kasongo, territoire situé à 250 Kilomètres de Kindu. Même message à la population locale: «Votez Moïse Katumbi si vous voulez le changement !
Votez le numéro 3 si vous aspirez au développement. Moïse Katumbi est le meilleur gouverneur du Katanga. Moïse Katumbi c’est le meilleur manager sportif, Moïse Katumbi c’est le meilleur entrepreneur congolais».
Le rallye électoral de Mapon s’est achevé à Kipaka où il a également bénéficié d’un accueil chaleureux.
Comme à Salamabila et Kasongo, le président du LGD a rassuré la population locale que si Katumbi est élu président de la République, le minimum sera fait en un temps record, en attendant le développement total.
En vue de préserver la paix et de consolider la cohésion nationale pendant la période de la campagne électorale, la Commission d'Intégrité et Médiation Electorale, CIME en sigle, a appelé les candidats aux élections à tous les niveaux au comportement civique et patriotique. Ceci fait appel au sens du fair-play, de l'élégance en s’abstenant des discours de haine tribale et ethnique, des discours de division, des provocations, des injures, de la manipulation des masses populaires, de d'intolérance et du vandalisme. Toutes les parties prenantes sont invitées au respect des règles qui régissent cette période de la campagne électorale.
Cet appel intervient juste après avoir constaté quelques tensions et turbulences qui se sont produites récemment en cette période électorale. Ainsi, la CIME a interpelé les différentes parties prenantes afin que chacune joue son rôle et prenne ses responsabilités pour un processus électoral apaisé. Ensuite, elle a demandé au Gouvernement congolais de renforcer la sécurisation des élections, des candidats ainsi que des paisibles citoyens et leurs biens contre les actes de vandalisme, d'intolérance, des actes de haine tribale pendant cette période de la campagne électorale du jour des scrutins et au rendez-vous de publication des résultats. Toutefois, elle insiste particulièrement sur la sécurisation des structures opérationnelles de la CENI lors du déploiement et ramassage des agents et matériels électoraux le jour du scrutin.
Les candidats engagés au processus électoral s’en prennent aux panneaux publicitaires dans les rues de Kinshasa. Cela est fréquent au rond-point Victoire en passant par le rond-point des Huileries, au rond-point Magasin et dans les autres grandes artères et dans bien d’autres carrefours de la capitale. Les affiches à l’effigie de certains candidats restent néanmoins visibles. Ceci est l’un des signes prémonitoires des violences qui annoncent le début effectif d’une campagne électorale torride.
L’heure du compte à rebours a sonné. Les uns projettent des itinérances à la base avec des discours teintés de bonnes intentions dans le but de récolter le plus grand nombre de voix des potentiels électeurs. Les autres amènent dans leurs escarcelles, les vivres et non vivres pour offrir à la population en désarroi, tel est un père noël. Ces candidats utilisent tous les moyens qu’offrent la communication à l’ère du numérique pour persuader l’électorat. C’est parti pour une guerre sans merci entre eux. Tout est permis, toutes les éventualités sont envisagées.
Tous sont actifs sur les réseaux sociaux pour vulgariser des actions. Tous placardent leurs affiches sur les panneaux publicitaires répandus à travers la ville pour assurer la visibilité. Tous passent dans les médias pour s’octroyer la notoriété. Chacun selon ses convenances se déploie dans sa circonscription en posant des gestes de charité. L’on est en train d’assister à une campagne électorale inédite comme on ne l’a jamais vécu auparavant.
Avec plus de 24 mille candidatures retenues par la Ceni, contre 500 sièges à l’Assemblée Nationale et l’ensemble de défis à relever dans tous les secteurs de vie à Kinshasa où la population vit dans une précarité sans précédent, dans un environnement crasseux et dans une insécurité grandissante. Ces candidats ont du pain sur la planche pour proposer des solutions idoines en termes des lois dans l’objectif d’enrayer les problèmes qui dérangent.
Tout compte fait, il reviendra donc à la population d’avaliser ou pas le discours de chacun pour opérer un choix judicieux.
*«Je vous prie tous ici, de faire la veillée électorale après le vote du 20 décembre 2023. Faisons la veillée électorale la journée du 20 décembre pour sauver la nation lors de 5 prochaines années ». C'est ce qu'a déclaré le candidat Président de la République Delly Sesanga, lors du lancement de sa campagne électorale, le mercredi 22 novembre, à Kikwit dans le Kwilu.
Face à l'évolution du processus électoral, Delly Sesanga a demandé à cette population de s'imprégner des résultats issus de chaque bureau de vote après le vote.
«Vous serez dans les bureaux de vote, une fois que le vote prend fin. Nous ne devons pas attendre les résultats de la Commission électorale nationale indépendante mais plutôt, les résultats issus de chaque bureau de vote. Nous devons tout récolter et nous allons mettre ensemble, nous-mêmes, les résultats que nous aurons, ce jour-là après le vote. C'est ce que nous allons respecter, parce que nous n'irons pas à la Cour constitutionnelle qui est déjà acquise à un camp politique pour leur dire de nous donner de vrais résultats », a-t-il déclaré.
A cette occasion, il a exposé au public présent, les grands axes de son programme de société, « La Refondation du Congo », dont les axes sont en premier lieu ‘’ le rétablissement de la paix et de la sécurité sur toute l'étendue du territoire national’’, ‘’ construire des routes pour faciliter la connexion entre provinces et la libre circulation des congolais partout en République Démocratique du Congo’’ en deuxième lieu, ‘’ la lutte contre le tribalisme, le régionalisme qui ne cesse d'augmenter et qui est à la base de plusieurs maux au sein de la société’’ en troisième lieu, ‘la réduction du train de vie des institutions’’ en quatrième lieu, et enfin, le cinquième axe, ‘’ la création d'emplois pour les jeunes’’.
Enfin, il a souligné l’impératif de chercher plus de solutions à la situation des Kuluna, en créant des emplois. « Un pays ne peut pas avancer tant que les jeunes n'ont pas de travail ou qu'on n’améliore pas le salaire de toutes les couches de la société. Dieu nous a dotés de tout en RDC pour y parvenir et nourrir tout le monde.
A côté de tout cela, un accent tout particulier sera mis sur l'augmentation du taux de la desserte en électricité, l'agriculture qui nous permettra d'accroître la production locale », a-t-il conclu.