*Il dit avoir entendu les conseils de la CENCO et de l’ECC. Il dit également avoir été à l’écoute du peuple congolais, lui, le souverain primaire. Martin Fayulu Madidi, Leader de l’Ecidé, s’est, en effet, adressé à la nation par le truchement d’une vidéo qui abondamment enflammé la toile hier, lundi 25 septembre 2023. Tout en déplorant, sur toute la ligne, la gestion de Félix Tshisekedi ainsi que le massacre du 30 août 2023 survenu à Goma, il invite, par contre, l’Onu à retirer les troupes de la Monusco de l’ensemble du territoire national.
Tout comme, il appelle les troupes de l’EAC encore présentes dans certaines parties Est de la RD. Congo à plier bagages, parce que, selon lui, certains pays membres dont elles proviennent sont épinglés et étiquetés comme étant complices de l’agression ourdie contre la RD. Congo.
Il estime, dans cette même vidéo devenue virale, que l’Onu envisage la possibilité de trouver un substitut à la Monusco en déployant une nouvelle mission robuste et dotée d’un mandat conforme au chapitre 7 de sa Charte pour imposer ainsi la paix dans toutes les parties fortement troublées de la RD. Congo, en commençant, évidemment, par l’Est où des groupes armés et les tortionnaires s’escriment à tout chambouler pourvu que l’insécurité qu’ils génèrent par des tueries et autres sévices, leur serve de fonds de commerce, pour continuer à piller, de manière illicite et illégale, le peu de ressources dont dispose encore la RD. Congo, après tout ce temps de carnage sans foi, ni loi.
A l’entendre, Martin Fayulu, est visiblement engagé à retrousser ses manches afin d’en découdre avec tous les autres candidats qui, jusqu’ici, se sont inscrits parmi les présidentiables, lors de la très imminente saison électorale prévue le 20 décembre 2023.
Même s’il ne l’a pas dit formellement hier, il va de soi qu’en scrutant le petit bémol placé dans son discours aux accents nuancés, modérés ou pondérés, l’on note, aisément, qu’en brisant l’omerta ce lundi 25 septembre 2023, il est à deux doigts de sortir sa tête au marquoir des candidats qui rivaliseront d’ardeur avec l’actuel Président, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors des prochaines joutes électorales. S’agit-il-là d’une volte-face ou simplement, d’un nouveau départ ? Telle est la question sur laquelle il a, curieusement, maintenu tout le suspense.
Vérité des urnes ?
Martin Fayulu s’appuie, désormais, sur l’engagement de la CENI à publier les résultats des élections : bureau de vote par bureau de vote.
Si les observateurs nationaux et internationaux sont mis à contribution, Tout ceci permettrait de garantir la transparence et la traçabilité des résultats.
Au passage, il met en garde toute tentative de tricherie endémique ainsi que toutes les manœuvres faire ombrage à l’éclatement de cette nouvelle vérité des urnes.
LPM
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*L’Opposition congolaise salue les sanctions américaines contre le Rwanda et demande un mandat d'arrêt international contre le Président Kagame pour crimes en RDC.
Dans un communiqué, Me Constant Mutamba, le candidat de l'Opposition Républicaine à la Présidentielle 2023, exprime sa satisfaction à l'égard des sanctions récemment imposées par le gouvernement américain à l'encontre du Rwanda dont la réduction de l'aide militaire.
Il salue cette décision, tout en considérant qu'elle constitue une réponse appropriée aux actions présumées du gouvernement rwandais dans la partie Est de la RDC.
Il demande également l'émission d'un mandat d'arrêt international à l'encontre du Président rwandais, M. Paul Kagame, qu'il considère comme le principal responsable des différents crimes et massacres perpétrés dans cette région de l’Est de la RD. Congo devenue ainsi le ventre mou de la bouillabaisse insécuritaire.
Les sanctions américaines qui réduiront l'assistance militaire fournie au Rwanda, sont perçues par Me Constant Mutamba comme une mesure nécessaire pour faire face aux préoccupations persistantes concernant l'implication présumée de l'armée rwandaise dans les troubles qui sévissent à l'Est de la RDC à la base d’innombrables souffrances des populations locales et qui ont contribué à l'instabilité dans la région, comme cela a été, du reste, reconnu dans tous les d’experts de l’Onu.
Ainsi, Me Constant Mutamba souligne-t-il toute l’importance d’engager, sans atermoiements, ni fioriture, des poursuites contre les auteurs présumés de ces crimes et massacres afin de garantir la justice pour les victimes.
Il demande donc, la délivrance d'un mandat d'arrêt international contre le Président Paul Kagame, considéré, à ses yeux, comme le principal instigateur de ces actes hideux.
Concrètement, cette demande vise à s’assurer que les responsables des atrocités commises dans la partie Est de la RDC soient traduits en justice et que les victimes obtiennent, tôt ou tard, la réparation au prorata des affres subis.
La position somme toute tranchante de Me Constant Mutamba reflète, si besoin en était encore, les préoccupations de nombreux membres de l'opposition congolaise qui estiment que des mesures plus fermes et plus robustes devraient, raisonnablement, être prises pour mettre fin aux violences dans l’Est de la RD. Congo et, surtout, à la dégénérescence de la situation générale dans la Région des Grands Lacs.
Vivement, il soutient que les sanctions internationales, telles que celles imposées par les Etats-Unis, sont un moyen efficace d’exerce une réelle pression sur tous les gouvernements responsables des actes répréhensibles et de promouvoir la paix en vue d’un développement durable pour tous les Etats voisins de la RD. Congo.
Célestin Lubo
Pacifique Kahasha, Chargé des missions du Chef de l’Etat
Une vue de la station de Kalambo (Photo d’archives)
Mardi 19 septembre dernier, une délégation présidentielle a visité les installations de la station de Kalambo dénommée «Olusegun Obasanjo», située à 20 Km de la ville de Bukavu, en province du Sud-Kivu, qui abrite le siège de l’Institut Africain de Leadership Agricole (AALI) et le bureau de représentation de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA). Diligentée dans le but de s’enquérir des réalisations fournies par la Brigade des Jeunes encadrés par l’Institut Africain de Leadership Agricole, cette délégation était guidée par l’Abbé Théo Tshilumba, Conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge des questions religieuses et culturelles, accompagné de Monsieur Pacifique Kahasha Birindwa, Chargé des missions du Président de la République, suivi de Monsieur Théo Ngwabidje Kasi, Gouverneur du Sud-Kivu. En effet, cette visite s’inscrit dans le cadre de l’Agenda de la Transformation Agricole (ATA-RDC), un projet initié par le Président Félix Tshisekedi et mis en œuvre par le Ministère de l’Agriculture.
Vision sectorielle du Chef de l’Etat
Dans les premiers instants de son speech, Pacifique Kahasha, Chef de mission pour la zone Est du Chef de l’Etat, a affirmé qu’il s’agit d’une énième descente à Kalambo en marge du suivi du Programme de Développement Local des 145 Territoires, en son volet agriculture, dont l’objectif est de libérer le potentiel agricole national.
Sur cette lancée, il a rappelé la vision sectorielle du Chef de l’Etat portant sur la revanche du sol sur le sous-sol, traduite par le lancement du programme d’Agenda Transformation Agricole, «ATA» en sigle, avec l’ambition d’ériger l’agriculture comme l’un des piliers majeurs économiques du pays, à l’instar de l’industrie extractive minière.
Enchaînant ses propos, il a précisé que l’Institut Africain de Leadership Agricole et l’Institut International d’Agriculture Tropicale sont les deux institutions phares sur lesquelles le pays s’appuie pour mettre en œuvre le programme d’ATA, conformément à la vision du Président Félix Tshisekedi.
Outre la question liée aux semences, Pacifique Kahasha n’a pas hésité, au cours de son allocution, à réaffirmer la volonté et la détermination du Président de République à mettre l’homme (jeunesse) au centre de l’action pour garantir à la patrie des ressources potentielles en vue de porter l’agriculture en RDC. «Nous avons donc retenu la mise en place des Brigades des Jeunes, des moniteurs et inspecteurs agricoles. L’ambition est de disposer d’ici 2028 au moins 10 moniteurs et 10 inspecteurs agricoles par territoire. Ce qui nous fait 1.500 moniteurs et 150 inspecteurs agricoles pour toute la République. Leur rôle est de conseiller les Gouverneurs et les administrateurs des territoires mais aussi accompagner les agriculteurs dans leurs champs. Ils doivent partager et vulgariser les bonnes pratiques. Aujourd’hui AALI a matérialisé cette idée à travers la formation de la brigade des jeunes et nous avons fois que ce projet va vivre et vivra longtemps et va transformer ce pays. », a-t-il conclu.
De son côté, le Président de l’Institut Africain de Leadership Agricole (AALI), Docteur Nteranya Sanginga, s’est montré rassurant grâce au plan de son établissement visant à matérialiser la vision du Président de la République dans le secteur agricole.
«Nous avons un plan qui s’étale sur 5 ans et je suis persuadé qu’avec l’énergie (les jeunes) que nous avons ici, ce plan que nous avons et la volonté que nous avons, nous allons arriver à faire ce que le Nigeria a fait en réduisant le taux d’importation de nourriture de 60 à 70%. D’ailleurs, on fera mieux car ici nous avons des terres alors qu’au Nigeria il n’y avait pas des terres. Avec la volonté politique qu’il y a nous allons y arriver. Moi j’ai 70 ans aujourd’hui, et quand je vous parle comme ça, c’est que j’ai trop vu. Je pense que nous avons un chef d’Etat qui croit et qui a la volonté de nous amener à ce genre des résultats. », a-t-il expliqué.
Satisfait des réalisations de la Brigade de Jeunes encadrés par son institution, le Docteur Nteranya Sanginga, en poursuivant son speech, a révélé qu’à seulement trois mois, « ces jeunes sont parvenus à créer une société d’agri business. Tout cela, c’est à cause des efforts et la vision du Chef de l’Etat qui croit que l’agriculture doit prendre une revanche sur les minerais ».
Par ailleurs, il s’avère important de souligner que ce projet d’Agriculture, œuvre louable et salvateur initié par le Chef de l’Etat aidera des milliers des congolais à lutter contre la faim.
Car, a-t-il précisé, « ce pays est déficitaire sur le plan alimentaire d’à peu près 6,6 millions de tonnes des nourritures. Ça signifie que plus de 30% de notre population ne mange pas à sa faim. Il faudrait d’abord combler ce vide. Et nous pensons qu’avec nos projections, dans trois ans nous pouvons produire ces 6,6 millions de tonnes des nourritures tout simplement sur 4 chaînes de valeurs. Il s’agit du manioc, les haricots, le maïs, le riz et puis le poisson et le soja. Si cela est fait nous pouvons penser maintenant à réduire le coût d’importation. Nous importons ce que nous produisons ici, et parfois nous mangeons ce que nous ne produisons même pas. Si vous prenez 3 milliards dépensés par année, vous créez des richesses en Thaïlande parce le riz que nous importons est produit par des jeunes Thaïlandais. Cet argent vous pourriez l’investir ici chez nous et créer de l’emploi pour les jeunes de chez nous. ».
Enock Mwaka
Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, a présidé, le mercredi 20 septembre 2023 à la permanence du parti à Limete, une séance de prise de contact avec une délégation de l’Alliance des Acteurs Attachés au peuple (AAAP). Cette rencontre a été consacrée uniquement au programme des élections et à la mise à niveau générale en ce qui concerne l’élaboration des stratégies pouvant aboutir à la victoire à tous les niveaux des élections, de pouvoir consolider foncièrement les relations entre les deux parties et, aussi, cimenter les relations entre Udps-AAAP. Laurent Batumona, président du bureau politique de l’AAAP a remis officiellement la Charte de cette plateforme au Secrétaire général de l’UDPS. Il a été entouré de Tony Kanku Shiko, Autorité Morale, du Prof. Kin-kiey Mulumba, Porte-parole, Henriette Wamu, 3è Vice-présidente en charge du Genre, Michel Bongongo en charge de communication et Singoma Mwanza Hamisi.
Dans le but de préparer les femmes candidates aux élections législatives provinciales et nationales de 2023, le Panel des Femmes a organisé, le samedi 16 septembre 2023, à La Territoriale, une session de formation pour les femmes politiques. Cette formation a réuni de nouvelles connaissances venant ajouter un plus pour chacune de ces honorables femmes politiques, afin de les aider à bien organiser leur campagne électorale mais également, ce fut un moyen pour elle de côtoyer des femmes pionnière dans la politique qui ont pu mettre à leur disposition des pistes de solutions et des stratégies efficaces pour réussir à ces élections.
*Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, fils de Feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire, est en bonne voie pour décrocher un deuxième mandat et conserver le fauteuil présidentiel à l’issue des scrutins du 20 décembre 2023. C’est l’assurance qu’il a obtenu de l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP). Dans une déclaration lue par son Porte-parole, Tryphon Kin-kiey Mulumba, après une réunion du bureau politique présidé par son Autorité Morale, Tony Kanku Shiku, en présence de Laurent Batumona, Autorité Morale d’AMSC, ils ont proclamé haut et fort le soutien indéfectible de l’AAAP au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour un second mandat. Cette méga plateforme politique traine derrière elle 62 partis politiques, des personnalités et des organisations de la société civile.
Déclaration politique de AAAP et Alliés
Au nom du Représentant et Autorité Morale, Tony Kanku Shiku a réuni le bureau politique d’AAAP en réaffirmant haut et fort le soutien indéfectible et sans équivoque à toutes les institutions de la République dirigé par Jean-Michel Sama Lukonde Kienge.
L’AAAP et ses Alliés se disent totalement prêts à réaliser le double objectif de réélection de l’Autorité Morale Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, chef de l’Etat et de lui doter d’une majorité écrasante, homogène, loyale et disciplinée à l’issu des scrutins prévus le 20 décembre 2023.
La Plateforme et ses Alliés sous le leadership du camarade Tony Kanku Shiku réaffirme son soutien à nos forces de défense ainsi qu’aux valeurs républicaines de démocratie et Etat de droit.
A l’issu de cette réunion, la plateforme AAAP a décidé d’adresser un rappel à l’ordre à un camarade dont une prise de position a heurté le principe républicain de solidarité devant guider tout membre dans l’élan collectif de défense des intérêts politiques du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Tony Kanku Shiku
Autorité Morale
La Fondation Kamba Eric a pour mission de redonner de l’espoir et la dignité aux personnes mal desservies et à ceux qui souffrent à travers la RDC.
*Proclamé Chef de file de l’Opposition républicaine, Constant Mutamba Tungunga a déposé officiellement, le samedi 9 septembre dernier, sa candidature à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. A ce stade considéré comme le plus jeune candidat Président, 35 ans révolus, il bénéficie du soutien de sa famille, la Dynamique Progressiste Révolutionnaire (DYPRO), plateforme politique composée d’une dizaine de partis politiques, qui l’appuient et joueront la carte de sa victoire.
L’homme de la « Rupture »
Une fois élu, Constant Mutamba promet d’imprimer la « Rupture » dans toutes ses formes : les antivaleurs et les anciens visages et idées qui n’ont pas pu aider le Congo, depuis des années, à sortir du gouffre de la pauvreté et de l’insécurité.
« Nous voulons rompre avec l'insécurité dans l'Est du pays. Une fois élu président de la République, notre priorité sera de faire arrêter Monsieur Paul Kagame. Nous allons faire la guerre au Rwanda et nous l'annexerons comme la 27ème province de notre pays », a-t-il déclaré au sortir du bureau de la Commission électorale indépendante.
Candidat du peuple et de la jeunesse
Confiant en lui-même, le Président de la DYPRO a affirmé : « Je suis le candidat du peuple et de la jeunesse congolaise dans son ensemble. Je suis le candidat de la rupture. Le peuple s'est mobilisé et a cotisé pour que je paie la caution afin que je le représente à l'élection présidentielle. Le peuple est fatigué des mêmes visages, des mêmes idées, des mêmes projets et des mêmes noms. Le peuple congolais a besoin de la rupture».
Il confirme vouloir changer la donne une fois élu président de la République. « Le social du Congolais sera nettement amélioré. Nous allons faire en sorte que la RDC soit un pays où il fait beau vivre », a-t-il indiqué.
Offre politique
Quant à son offre politique, Constant Mutamba propose une série des mesures au profit de la Nation congolaise et de son peuple. Ainsi, du social à la sécurité des congolais, il promet de mettre également un focus dans le secteur minier, où il trouve important que les congolais profitent pleinement des ressources naturelles de leur pays.
A ce propos, il entrevoit instaurer des réformes pour renforcer la gouvernance dans ce domaine vital et pour s'assurer que les Congolais en profitent réellement.
Fidel Songo
*« Le Parti politique Congo Innovation Sociale, CIS en sigle, informe la Communauté tant nationale qu’internationale, que Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, FATSHI BETON, vient d’être choisi, le vendredi 8 septembre 2023 à Kinshasa en République démocratique du Congo, comme Candidat à la présidentielle de décembre 2023 », a déclaré Mme Claude Dipo Esabe, la Présidente nationale de CIS appelée affectueusement « Maman Solution ».
Dans une ambiance électrique, de nombreux sympathisants, cadres et militants de ce parti vieux de huit mois ont pris d’assaut, tôt dans la matinée, la somptueuse salle Foodmarket située au n°158 du croisement des avenues Etienne Tshisekedi (ex-Huileries) - Itaga dans la commune de Kinshasa. C’était le vendredi 8 septembre dernier. Calicots, banderoles, tams-tams, sifflets, drapelets, effigies en mains, les membres des Fédérations du Mont-Amba, Tshangu, Lukunga et Funa ont répondu présent à ce tout premier Congrès extraordinaire convoqué par la Présidente nationale de CIS conformément à leurs statuts.
Sous la modération de M. Stéphane Yuma Kalema et de Mme Ange Mono Makiese Kedo, le programme de cette manifestation prévoyait, après l’exécution de l’hymne national, la présentation de cette jeune formation politique et de ses différents candidats aux élections nationales, provinciales et communales et comme d’orgue, le discours d’investiture de son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme Candidat de Congo Innovation Sociale aux élections présidentielles du 20 décembre 2023. Entourée des cadres du parti, Claude Dipo Esabe a fait cette annonce sous des frénétiques applaudissements, cris de joie, chants rythmés par la fanfare et des tams-tams. Cette Architecte-Urbaniste a souhaité d’avance à « Fatshi Béton » un fructueux nouveau mandat à la tête de la République démocratique du Congo. Elle-même est candidate à la députation nationale dans la circonscription électorale de la Funa dans la ville de Kinshasa. Des remerciements de « Maman Solution », des photos de famille et un cocktail ont clos cette brève cérémonie dans une ambiance très conviviale et chaleureuse.
Zoom sur Claude DIPO ESABE
« On empêche la femme d’être politisée en l’empêchant de travailler », avait déclaré l’illustre Simone de Beauvoir. L’organisation, l’exercice du pouvoir, bref la politique, intéresse au plus haut point Claude DIPO ESABE. Quelle est la trajectoire de celle qu’on surnomme « Maman Solution » ?
Depuis près de huit mois, cette femme battante, femme de cœur, est à la tête de la formation politique Congo Innovation Sociale (CIS) ainsi que d’une plateforme politique et est General Manager de la société DEC Consult Sasu, un bureau privé ayant une expertise en Architecture, Urbanisme, Marketing, Leadership, Business.
Congolaise de père et de mère, Claude DIPO ESABE a vu le jour le 2 novembre d’une certaine année dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Feu son père fut un militaire très aguerri. Originaire de la province de la Tshopo, elle est veuve et mère de 11 enfants. Cette fervente chrétienne catholique a réussi dans l’éducation de ses enfants.
Au plan scolaire, Claude DIPO ESABE a fait ses études dans le Bas-Congo, actuelle province du Kongo Central. D’abord, à l’Ecole Primaire Catholique à Sonabata, puis, à l’Institut Protestant de Sonabata où elle obtint, en 1984, son diplôme d’Etat en Chimie-Biologie. Ecolière assidue et appliquée, elle a choisi de regagner sa ville natale (Kin la belle) pour y poursuivre sa formation académique. Claude DIPO ESABE va intégrer l’Institut du Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP) où elle décroche, successivement, son diplôme de Graduat (2007) et celui de Licence (2009).
Parcours professionnel exceptionnel
Cette quinquagénaire a une riche carrière professionnelle s’étalant sur trois décennies. Tour à tour, Claude DIPO ESABE a occupé les postes de Cheffe de Division Urbaine de l’Urbanisme/Funa, Cheffe de Division des Actes de constructions dans la Direction de l’Urbanisme et Directrice Cheffe de service ad intérim au sein de la même Direction. Elle a été, à maintes reprises, Consultante et experte de l’Urbanisme et Habitat à la Banque Mondiale (Rapport annuel Doing Business). Hyperactive, elle est l’initiatrice de plusieurs projets, notamment : le projet d’Aménagement Urbain du District de la Funa à Kinshasa en 2012 ; le projet de l’Urbanisme en Marche (Juin 2018) ; la proposition de Loi portant sur le Code de l’Urbanisme et de la Construction en République démocratique du Congo. Une fois élue Députée nationale, elle va se battre pour que soit remplacé le Code de l’Urbanisme vieux de 66 ans (1957).
Pour avoir rendu des bons et loyaux services à la nation congolaise, cette Architecte-Urbaniste de formation a été décorée à la Chancellerie des Ordres nationaux le 17 décembre 2022. Claude DIPO ESABE est détentrice d’une médaille d’Or et d’un brevet de mérite civique.
Quid de Congo Innovation Sociale (CIS) ?
Ce parti politique dont Claude DIPO ESABE est l’initiatrice et Présidente Nationale a comme projet de société : reconstruire le Congo et sortir son peuple de la pauvreté par des plans de développement proposant des solutions innovantes, durables, adaptées et précises dans chaque secteur de la vie de la population congolaise. « Amour – Paix – Travail » est la devise de CIS.
En présence du Haut Représentant de l’Autorité Morale du Regroupement AAAP, la Présidente nationale de CIS avait procédé à la présentation de la Fédération de la Funa et à l’implantation des bases dans toute cette circonscription au stadium de l’YMCA à Kinshasa le 1er juillet 2023. Elle est candidate Députée nationale dans ladite circonscription.
Lutter contre les inégalités sociales, trouver des solutions idoines en vue de permettre le bien-être de la population congolaise, constitue le cheval de bataille de celle qu’on appelle affectueusement « Maman Solution », une mère attentionnée, aimable et généreuse.
Faisant partie de l’Union Sacrée, son regroupement politique, CIS et Alliés, qui incarne la vision du Président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, affûte son arsenal pour les prochaines joutes électorales au niveau national, provincial, municipal et local et pour la réélection du fils biologique et politique du Sphinx de Limete. CIS vient d’aligner plus de 300 candidats au niveau national et provincial. Chapeau bas.
James Mpunga Yende
*Martin Fayulu, leader de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) ne baisse toujours pas les bras. Il continue de suivre de près le processus électoral en cours même s’il n’y a pas souscrit. Dans une lettre officielle adressée au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, vendredi 1er septembre dernier, le « président élu » appelle à la prise des mesures qui s’imposent pour suivre la situation des droits humains en RDC en cette période pré-électorale.
Ce, avant de rappeler les violations des droits de l’homme enregistrés tout au long du mandat de l’actuel président Félix Tshisekedi.
« Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme devrait prendre ses responsabilités afin de faire appliquer les obligations étatiques en matière de respect, de protection et de garantir les droits de I’Homme en République démocratique du Congo», a-t-il écrit.
Et d’ajouter : « Nous avons saisi le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme pour l’informer des obstacles érigés par le pouvoir en place contre nos manifestations. L’objectif demeure le respect des lois par la reprise régulière des manifestations publiques et ainsi éviter le carnage hideux que nous venons de vivre à Goma ».
Emma Muntu
Les militants de la Dynamique Progressiste pour la Révolution, Opposition Républicaine, DYPRO en sigle, ont été, mercredi 30 août, à Showbuzz, dans une cérémonie solennelle d’investiture de leur président, Constant Mutamba, comme leur unique candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.
L’événement a eu lieu en marge de la clôture du conclave national électoral de leur regroupement politique, tous ses neuf partis politiques en commun accord, qui s’est tenu le 28 et le 29 août dans leur Quartier Général situé au Quartier G.B.
Il y avait, parmi la multitude de candidats venus en grand nombre pour confirmer cette candidature, madame Louvette Mbunzu, en sa triple qualité de vice-trésorière de la NOGEC, Nouvelle Génération pour l’Emergence du Congo, de militante de la DYPRO et de candidate à la députation nationale pour le compte du Mont-Amba, parmi les 406 candidats députés nationaux validés de la DYPRO, les 44 autres, leurs cas faisant encore l’objet d’un traitement au niveau de la Justice.
Durant sa brève interview qu’elle a bien voulu accorder à la presse, en marge de la cérémonie, la candidate députée nationale pour le compte de la DYPRO a dit son soutien à son Président du parti NOGEC et de leur regroupement DYPRO, Constant Mutamba, en sa qualité de candidat Président de la République aux élections du 20 décembre 2023.
Louvette Mbunzu fait sienne la vision de son leader Constant Mutamba qui consiste dans une rupture absolue avec les maux qui rongent la République Démocratique du Congo, au point qu’elle se retrouve aujourd’hui dans la rue sans aucun repère. Comme son président, la vice-trésorière de la NOGEC et membre à part entière de la DYPRO s’est déclarée militante d’une nouvelle dynamique politique en vue de faire émerger de nouveaux visages et de nouvelles idées en vue que soit mis fin aux clivages tant politique que social qui prévalent à l’heure actuelle en République Démocratique du Congo.
Louvette Mbunzu croit en l’objectif global de la DYPRO qui consiste pour ses militants à conquérir le pouvoir, à l’exercer et à le conserver par des voies démocratiques. Sa croyance est plus grande dans la DIPRO comme regroupement politique majoritaire à la législature prochaine. Pour le dire en quelques lots, la candidate de la DYPRO à la députation nationale se dit alignée en ordre de bataille derrière son chef de file Constant Mutamba Tangungu.
Saint-Germain Ebengo
L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ en sigle) a émis une série des recommandations afin d’éviter que la répression violente de la marche à Goma ne se reproduise. Le 7 septembre, cette association de défense des Droits de l’Homme a, sans ambages, fustigé la violence inouïe qui a conduit à plusieurs morts mais également, proposé des pistes de solution pour que pareille chose ne se répète plus.
Au Président de la République, l’ACAJ a demandé de promulguer la loi portant fixation des modalités pratiques de l’exercice des libertés des réunions ainsi que des manifestations publiques pour permettre une clarté démocratique dans l’exercice des droits fondamentaux.
Cette mesure qui permettra de connaître clairement les limites fixées afin d’éviter tout débordement devrait succéder à la bonne conduite de la procédure judiciaire visant à établir les responsabilités des présumés auteurs de ces violations ainsi que leurs complices. Cette recommandation faite par l’ACAJ au Gouvernement et aux autorités judiciaires doit être suivie des “sanctions suffisamment dissuasives et conformes aux lois de la République Démocratique du Congo.”
Aussi, la MONUSCO, dans la recherche de l’éclatement de la vérité dans cette ténébreuse affaire de fusillade inadmissible survenue à Goma, devrait-elle offrir une pertinente collaboration à la justice militaire de la RD Congo.
Cette série des recommandations est, selon de l’ACAJ le gage supplémentaire de la volonté politique du Gouvernement de combattre l’impunité sous toutes ses formes.
Offusquée par la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montrant des militaires ouvrant le feu sur une population sans défense, l’ACAJ se dit préoccupée par la situation sécuritaire, en général, et le respect des droits de l’homme notamment, le droit à la vie humaine à l’Est de la RDC, en particulier.
Tout en présentant ses condoléances les plus embrunies aux familles éprouvées, l’ACAJ réitère son engagement dans la lutte pour la défense des Droits de l’Homme et condamne cette répression violente.
Elle rappelé, enfin, que l’usage d’une force démesurée par les Forces de l’Ordre n’a pas de raison d’être car, non seulement parce que leur mission constitutionnelle est de protéger les personnes et leurs biens mais aussi, à cause du droit de manifester garanti par la Constitution en son article 22.
Déborah Nitu
*Le regroupement électoral et politique « Alliance et action pour l’Etat de droit » (AE), plateforme membre de l’Union sacrée, a lancé dernièrement pour 3 jours, soit du vendredi 11, lundi 14 et mardi 15 août 2023, une session d’encadrement et d’accompagnement des candidats Députés nationaux. C’est dans la salle Père Boka, au CEPAS, à la Gombe que cette formation s’est ouverte. Le premier jour, à l’ouverture, quelques Présidents des partis politiques ont présenté aux sujets soumis à cette formation, des stratégies et applications électorales qui pourront les aider à captiver l’attention de la population et à la convaincre pendant la période de campagne électorale.
L’objectif poursuivi consiste à créer, mettre en œuvre, concrétiser et doter le monde politique congolais, d’un nouveau leadership souverainiste.
Sans faille, ce leadership souverainiste repose sur le combat politique notamment, pour donner à la République, un autre ton, un autre message et une autre victoire pour la sauvegarde de l’intégrité du pays, de la souveraineté nationale et d’une nouvelle logique de gouvernance.
Dans ces premiers mots, Richard Mulumba, Président de l’AE, a félicité les Présidents des partis politiques et les personnalités ayant participé à cette formation et pour les efforts fournis afin que la plateforme ait une liste significative à présenter à la CENI, pour les élections. « Parce que trouver les candidats, ce n’est pas aussi une mince à faire… », a-t-il prévenu.
Dans la même logique, il a remercié les Honorables Députés et Présidents des partis membres de l’AE, d’avoir offert leurs expériences riches et pleines d’enseignements pendant ces trois jours de formation.
« Aujourd’hui, l’AE est une force politique qui va aux élections parce que nous sommes parmi ceux-là qui, visiblement, ont atteint le seuil et qui ont été officiellement proclamé et annoncé comme ayant couvert plus des sièges exigés pour atteindre le seuil. C’est aussi l’AE qui sera dans la campagne pour contribuer et apporter des voix à la concrétisation du deuxième mandat du Président de la République », a-t-il réaffirmé.
Il a, en outre, fait comprendre à l’auguste assemblée que le leadership souverainiste doit, en principe, devenir une réalité au sortir de ces trois jours d’accompagnement des candidats Députés. Il a appelé, en outre, ses représentants de l’AE à porter haut l’étendard de l’EA et le souverainisme au Congo.
Il y a lieu de noter que cette session d’encadrement et d’accompagnement des candidats Députés aux législatives s’est bien déroulée, avec le concours bienveillant de plusieurs experts.
Hénoc Akano