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“La patrie avant le parti !”, Elections 2023 : les jeunes de la société civile fixent l’opinion !

C'est par une déclaration conjointe que les jeunes de la société civile, des activistes des mouvements citoyens et des leaders d'opinions se sont exprimés pour fixer l’opinion tant nationale qu’internationale sur le processus électoral en cours en RDC, en date du mercredi 27 décembre 2023. Dans les flots de leur déclaration, il y a lieu de retenir, outre un brossage du clivage politique depuis l’avènement du régime en place, une série de recommandations adressées à la CENI - aux acteurs politiques - au Gouvernement - à la jeunesse congolaise en particulier et à l’ensemble de la population en général. Une déclaration dont vous pouvez vous imprégnez de l’intégralité dans les lignes qui suivent.

Déclaration des organisations des jeunes de la société civile, des activistes des mouvements citoyens et des leaders d’opinions

Les organisations des jeunes de la société civile congolaise, militants, activistes et observateurs du processus électoral se sont réunies en ce jour du 27 décembre 2023, à Kinshasa, pour fixer l’opinion nationale et internationale sur le déroulement du processus électoral en République démocratique du Congo.

En effet, à l’instar de trois cycles électoraux précédents qu’a connus notre pays les élections générales organisées le 20 décembre dernier, n’ont pas totalement résorbé les vraies revendications des parties prenantes. A cet effet, nous reconnaissons en toute objectivité et avec une fibre patriotique que, ces élections n’ont pas été totalement satisfaisantes pour quelques-uns, parce qu’il est de principe qu’un processus électoral tire sa perfection dans trois impératifs démocratiques, à savoir : l’inclusivité, la transparence et l’apaisement.

Compte tenu de quelques observations néfastes pouvant engendrer un chapitre tragique dans un pays, nous les organisations de la société civile expertes en matière électorale, avons trouvé plausible de soulever quelques irrégularités et d’orienter le peuple congolais vers une direction de la concorde. Il importe de noter que, les élections du 20 décembre 2023 ont été entachées d’un certain nombre d’irrégularités non négligeables, à savoir :

  • Le retard dans le choix de l’actuel bureau de la CENI, dû aux altercations politiques FCC-CACH et des confessions religieuses ;
  • L’ouverture tardive de certains bureaux de vote ;
  • La défaillance des agents de bureaux de la CENI dans la maîtrise de l’outil informatique ;
  • Le déploiement difficile des matériels électoraux ;
  • La prorogation du temps de vote allant au-delà de la prévision légale du calendrier électoral ;
  • L’inculture démocratique de certains électeurs.

Sachant qu’aucune élection au monde n’est parfaite surtout le contexte africain, beaucoup reste encore à faire pour la consolidation de notre jeune démocratie. Sur ce, nous invoquons notre slogan citoyen : la patrie avant nos partis.

Par ailleurs, au-delà des irrégularités enregistrées durant les votes, nous avons aussi l’obligation citoyenne et patriotique de reconnaître les autres efforts dont ont fait preuve les agents de la centrale électorale. Il est à noter quelques avancées significatives pour notre démocratie, à savoir :

  • L’organisation des élections dans le délai constitutionnel, après une première crise sanitaire mondiale de la pandémie à Covid-19, la crise économique mondiale causée par guerre Russo-Ukrainienne et les nombreuses crises sécuritaires connues durant des décennies dans notre pays ;
  • La promptitude dans la résolution des problèmes exposés par les parties prenantes ;
  • Le déploiement des kits électoraux dans un contexte sécuritaire très sensible, dans le Nord et dans l’Est de la République ;
  • La prise en compte de la participation des Congolais vivant à l’étranger aux élections générales ;
  • L’apport du numérique dans l’accélération des activités durant ce processus ;
  • La régularité de la publication des votes bureau par bureau.

Il importe de féliciter sans atermoiements le peuple congolais, qui a su prouver au monde entier sa détermination à jouir de son droit de disposer de lui-même, en choisissant ses dirigeants sans tristesse, ni contrainte.

Malgré les multiples contraintes socioéconomiques le peuple congolais avait massivement répondu à ce rendez-vous démocratique et avait démontré avec éloquence que rien ne peut efficacement unir un peuple que le peuple que la lutte contre un ennemi commun.

Après analyses et constats, nous ne pouvons nullement bloquer la machine institutionnelle à cause de quelques imperfections administratives, alors qu’il est de notoriété publique qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite.

Sur ce, nous réitérons notre slogan : la patrie avant nos partis.

Ainsi, dans le souci de renforcer la démocratie et la crédibilité des élections présentes et futures en République Démocratique du Congo, nous formulons les recommandations suivantes aux différentes composantes :

A la CENI de :

  • Respecter la volonté du peuple congolais, en proclamant les vrais élus de ces élections générales, et sans influence interne, surtout pas externe ;
  • Procéder à une prospective de la campagne électorale jusqu’au vote, en sanctionnant les candidats hors-la-loi ayant marché sur les institutions du pays par leurs comportements désobligeants ;
  • Continuer à publier les résultats bureau par bureau, sans complaisance aux recommandations politiciennes.

Aux acteurs politiques de :

  • Faire passer l’intérêt de la Nation au-delà de leurs individualités ;
  • Faire recours aux institutions chargées de l’organisation des élections et aux instances judiciaires, pour toute revendication relative à leurs droits civils et politiques ;
  • Faire savoir à leurs militants que, seule la CENI est habilitée à trancher sur le sort des élections, c’est-à-dire de donner au peuple congolais les noms des vainqueurs et des perdants ;
  • Eviter les incitations aux discours haineux, sécessionnistes, xénophobes et dégradants ;
  • Accepter et faire accepter à leurs militants que, le jeu démocratique se déroule dans la tolérance et l’acceptation du succès de l’autre, sans ne nullement migrer dans la violence ou dans la folie insurrectionnelle. Nous vous recommandons notre slogan : « LA PATRIE AVANT LE PARTI ».

Aux peuples congolais de :

  • Maintenir la fibre patriotique par la consolidation de la cohésion nationale et la volonté de construire notre pays dans la paix ;
  • Rejeter tout discours de violence et résister à toute forme de manipulation susceptible de nuire à la stabilité et à l’intégrité de la souveraineté nationale. – De continuer à dénoncer tous les cas de fraudes constatées et de recueillir suffisamment des évidences.

Au gouvernement :

  • Prioriser constamment les fonds destinés aux institutions d’appui à la démocratie, afin d’épargner la nation à un effondrement.
  • Continuer à assurer la sécurité de tous les candidats présidents, ainsi que leurs biens.
  • Garantir la sécurité et la libre circulation de tous les citoyens congolais ; - Contenir et écraser avec force tout mouvement tendant à déstabiliser l’unité de l’Etat ;
  • Mettre hors d’état de nuire tous les agitateurs nationaux et internationaux, qui se plaisent à attiser le feu du sadisme et de la déchéance humaine.

A la jeunesse congolaise de :

  • Jouer pleinement et avec conscience son rôle de Poumons de la République, symbole de l’unité nationale, en repoussant tous les ennemis internes et externes de la République Démocratique du Congo ;
  • Suivre attentivement la continuité du processus électoral, dans une attitude de paix et non de naïveté, et en encourageant la CENI à respecter les prescrits constitutionnels et légaux ; - aux jeunes d’être vigilants contre la désinformation, les Fake news, le tribalisme et toute forme de manipulation.

En définitive, nous, les organisations de la société civile, expertes en matière électorale, ensemble avec le peuple congolais, ainsi que les partenaires régionaux et internationaux, demeurons vigilants et engagés à accompagner notre pays sur le chemin de la démocratie et de la paix durable, en mettant dès aujourd’hui une campagne démocratique sur la paix et la stabilité post-électorale en République Démocratique du Congo, dénommée « LA PATRIE AVANT LE PARTI ».

Sur ce, nous continuerons à surveiller ce processus électoral avec un regard non partisan jusqu’à son aboutissement complet et satisfaisant.

Recevez nos salutations patriotiques !

Vive la République Démocratique du Congo.

Vive le peuple congolais.

Vive la jeunesse.

Vive l’Afrique.

Nous vous remercions.

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Halte au discrédit sur la CENI, Elections 2023 : Gabriel Loketo dénonce les manœuvres des fausses Sociétés Civiles à Lubefu

Gabriel Loketo, candidat Député provincial dans la Circonscription électorale de Lubefu, en province du Sankuru, présente ses sincères remerciements aux membres de l'Union pour la Nation Congolaise, familles et sympathisants pour l'engagement pendant le processus de la campagne électorale jusqu'à l'élection proprement dite. Cette reconnaissance est due au fait du score jusqu'ici récolté au travers des PV des Centres des compilations.

«Je profite de ce message pour démentir avec la dernière énergie l'information orchestrée par mes détracteurs faisant état d'une tentative de corruption électorale. Ainsi, à titre d'information, moi et  mon parti politique UNC sommes des acteurs de la paix. Tenez ! un jour après la clôture des opérations électorales dans le Centre situé à l'EP Lubefu Embeya, comme tout Candidat sérieux, en présence de tous les témoins et plusieurs personnes des regroupements politiques, alors que les agents de la CENI avaient clôturés leur travail, je les avais approchés pour solliciter les PV comme je l'avais fait dans presque tous les Centres», a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : «Chose étonnante, les détracteurs se sont permis de photographier cet échange public et aujourd'hui ils en font des chantages ...Ici, je mets en garde toute personne, en perte de vitesse, ou en quête de positionnement politique, qui osera nuire à ma personne. Très confiant du travail abattu sur terrain et les résultats jusqu'ici, à notre possession, sont très positifs, et nous attendons les résultats qui seront publiés par la CENI ».

Il a conclu ses propos en ces termes : «Je dénonce, par cette même occasion, la création des fausses sociétés civiles, des sociétés civiles mallettes en quête d'argent, et qui veulent ternir l'image de la Ceni à travers les billets verts par certains leaders politiques du territoire de Lubefu, en perte de vitesse, et qui veulent prendre le peuple de Lubefu en otage... L'heure est à la nouvelle configuration de la classe politique longtemps réclamée ! »

La Pros.

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Les intérêts du peuple d’abord, RDC : Adolphe Muzito favorable à toute collaboration !

Depuis Kikwit, Adolphe Muzito, Leader du parti Nouvel Elan, a, après avoir voté en bonne et due forme, réaffirmé son engagement et sa détermination à mettre à la disposition du pays toute son expertise pour soulager les congolais. A la question de savoir ses ambitions si jamais il n’est pas proclamé président de la République, il s’est dit ouvert à l’idée d’une collaboration avec celui qui occupera le Palais de la Nation durant les cinq prochaines années. Il a promis de mettre à contribution son programme d’action pour le bien du peuple congolais. «Si dans l’hypothèse où le peuple venait à choisir quelqu’un d’autre, je serai disposé à donner ma collaboration. Bien sûr, à mes conditions. C’est-à-dire, en soumettant la discussion à celui qui va gagner, et à la majorité aussi mon programme et celui de mon parti aussi», a déclaré Adolphe Muzito, candidat N°24 à la présidentielle, qui, sur place, a salué les efforts déployés par la Centrale électorale pour la tenue des élections dans les délais constitutionnels.

La Pros.

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Guerre contre le Rwanda pour la défense de la souveraineté, RDC : Me Jean Bosco Badibanga et son parti panafricain VERITAS saluent la décision de Félix Tshisekedi !

Enfin, il y a une année, jour pour jour, que nous avons suggéré au Chef de l'Etat, SE Félix Antoine Tshisekedi, de mener des expéditions militaires sur Kigali, afin de faire mal à l'ennemi sur son territoire, car, on ne pouvait pas accepter qu'une guerre ne fasse indéfiniment des victimes que sur le sol congolais, avec des effets dévastateurs sur notre écosystème, tandis que les familles des agresseurs dorment tranquillement.

Une année après ce cri révolutionnaire, VERITAS se félicite d'avoir été, par le biais de son Représentant légal, la trompette qui a retenti exagérément dans les oreilles du Président de la République.

En effet, il convient de souligner que la déclaration et l'engagement de la guerre contre le Rwanda est une procédure simplifiée par notre Constitution en ses 85, 86, 119 alinéa 2, 144 et 145, qui impliquent l'autorisation ou le quitus de deux chambres du parlement réunies en Congrès. Ce n'est qu'une question des heures.

Il est temps pour la RDC de s'affranchir de la méchanceté et de l'animosité de ses ennemis directs et indirects, connus et inconnus.

Autant nos frappes aériennes sont capables d'effacer le Rwanda sur la carte de l'Afrique, autant elles sont susceptibles de l'annexer à la RDC pour en faire le 146ème territoire congolais.

En effet, la récente option présidentielle manifestement téméraire et dissuasive, devra pédagogiquement interpeller le Kenya qui soutient visiblement les velléités rwandaises depuis toujours, notamment en flouant la mission de la force régionale de l'EAC à l'Est de la RDC, et plus pire, en encourageant récemment sur son territoire la création d'un mouvement insurrectionnel allié au M23, œuvre des brebis galeuses avides d'égoïsme. Le Congo Brazza n'en sera pas épargné pour avoir hypocritement prêté une aide foncière au Rwanda afin de faciliter ses ambitions criminelles sur le sol congolais.

Victime de la convoitise de ses propres richesses naturelles, aussi bien par les puissances occidentales et européennes connues, que par plusieurs pays limitrophes, la RDC notre pays doit absolument en découdre avec tous ceux qui, de loin ou de près, sont motivés à maintenir le peuple congolais dans la tragédie du cycle infernal des tueries et d'exploitation irrégulière des ressources naturelles.

Quoi qu'il en soit, le peuple congolais a toutes les raisons d'être rassuré, plus que jamais, que le second mandat présidentiel que le Président Félix Tshisekedi va exercer à partir de janvier 2024, ramènera le Congo aux congolais, afin que triomphent la paix durable, la prospérité, la sécurité et la dignité.

Me Jean Bosco Badibanga

Secrétaire Général-VERITAS

 

 

 

 

 

Guerre contre le Rwanda pour la défense de la souveraineté, RDC : Me Jean Bosco Badibanga et son parti panafricain VERITAS saluent la décision de Félix Tshisekedi !
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Katumbi vs Tshisekedi : pour qui penche les Swings States

(Une tribune de José Libya Nzalingo, licencié en Droit public interne de l’Unikin/ Analyste politique)

En proie à la guerre depuis près de 4 décennies, la région de l’Est, partant de la Grande Orientale au Grand Katanga, attise toutes les convoitises politiques. Elle regorge, à elle seule, les quatre principaux Swing states susceptibles de peser lourd à l’issue du scrutin du 20 décembre. On y compte notamment le Nord-Kivu, 3.026.907 électeurs inscrits; Sud-Kivu, 2.873.618 électeurs inscrits, Ituri, 2.535.966 électeurs inscrits et le Haut-Katanga, fief naturel de Moïse Katumbi, 2.804.173 électeurs inscrits. Soit un total de 11.240.664 inscrits. Ces chiffres, ajoutés au nombre d’électeurs inscrits dans le Haut-Lomami; Lualaba; Tanganyika; Haut-Uélé; Bas-Uélé; Maniema et la Tshopo, constituent un réservoir de 19.329.106 électeurs.

A la Présidentielle de ce 20 décembre, l’opposant Moïse Katumbi va y défier le Président sortant Félix-Tshisekedi. En RD-Congo, la zone Est reste la région de tous les superlatifs: la plus étendue, la plus peuplée, la plus exposée aux forces négatives et aux incursions des armées rwandaise et ougandaise mais aussi la plus convoitée dans le cadre des compétitions électorales depuis 2006.

Joseph Kabila a gagné la Présidentielle à deux reprises pour y avoir engrangé plus de voix que Jean-Pierre Bemba en 2006 et Étienne Tshisekedi en 2011. En 2018, son poulain, Emmanuel Shadary, a laissé les plumes face à Félix Tshisekedi et Martin Fayulu, l’Est ayant opté pour un vote sanction à cause de la guerre et l’insécurité qui n’en finissaient pas.

Alors qu’il a juré de considérer comme raté son mandat tant qu’il n’aura pas mis fin à la guerre de l’Est, Félix Tshisekedi risque d’être emporté par les voix de l’Est à l’issue d’un vote-punition, là où son principal challenger, Moïse Katumbi, parait avoir le vent en poupe.

Déjà populaire au Grand Katanga, son fief naturel qui pèse 6.705.133 inscrits, certains fins analystes voient le candidat #3 ravir la majorité des voix de la partie Est si le vote devrait être dicté par la langue commune, le swahili, et dans l’éventuel cas de figure où Docteur Mukwege viendrait à se retirer de la course comme le lui ont demandé les candidats aux législatives et aux municipales qui le soutiennent.

L’ancien gouverneur de l’ex-Katanga peut donc surfer sur ce matelas de voix avant d’espérer récolter les voix supplémentaires au Centre et dans la zone Ouest.

Au Centre, Félix Tshisekedi peut espérer réaliser un carton plein dans les trois provinces du Kasaï et Lomami avec leurs 6.264.402 inscrits. Le Sankuru, dont les habitants ont attendu en vain la construction de Lumumba ville, lui aussi laissé à l’abandon et oublié pendant le quinquennat, risque d’échapper au contrôle de Tshisekedi au profit, encore une fois, de Katumbi, bien accueilli à Lodja pendant sa tournée de campagne.

Le Président sortant devrait batailler dur pour prétendre rafler la majorité de voix à l’Ouest où la présence de Martin Fayulu et Adolphe Muzito risquerait de déranger sérieusement ses calculs. Notamment dans le Grand Bandundu, qu’il n’a pas non plus visité durant tout son mandat, mais qui pèse 4.721.791 inscrits soit respectivement 1.226.433 pour Kwango, 2.511.438 pour Kwilu et 983.920 pour Mai-Ndombe.

Si le vote devrait, encore une fois, se jouer sur des considérations sociologiques et linguistiques, les pays Mbala, Yansi, Suku et Yaka opteraient pour Fayulu alors que la zone Pende choisirait Adolphe Muzito, quitte à se partager les suffrages dans la ville de Kikwit.

La même tendance devrait s’observer à Kinshasa, 5.062.991 inscrits, mais où presque tous les concurrents devraient se partager logiquement les voix, compte tenu du caractère cosmopolite de la capitale, aujourd’hui peuplée non seulement par la diaspora venue de Kwango et Kwilu mais aussi par les Kasaiens à la recherche du travail et des ressortissants du Grand Kivu ayant fui le cycle de violences à l’Est.

La bataille pour le contrôle des voix du Grand Équateur, 4.313.502 inscrits, resterait ouverte, tant la tournée de Katumbi a démontré qu’il pourrait y grappiller d’importantes voix au regard de l’affluence à ses meetings de Mbandaka, Lisala, Gbadolite et Gemena, jadis réputé fief de Jean-Pierre Bemba, allié de Félix Tshisekedi.

A Lisala, le peuple a eu le courage de dire à Tshisekedi qu’il n’a même pas construit un WC. Comme pour le Grand Bandundu, les candidats Tony Bolamba, Henoch Ngila, Jean-Claude Baende et Marie Josée Ifoku devraient logiquement empêcher à Félix Tshisekedi de combler son retard face à Katumbi.

Idem pour le Kongo central, 2.148.989 inscrits, où les deux challengers devraient se partager les voix avec un certain… Martin Fayulu.

Cet éparpillement des voix ne saurait favoriser Tshisekedi qui serait en déficit à l’Est. Les deux principaux concurrents devraient aussi se partager les 13.000 voix potentielles issues de la diaspora.

 

 

 

Katumbi vs Tshisekedi : pour qui penche les Swings States
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Présidentielle 2023 : La SCIMOTRA appelle à voter pour Félix Tshisekedi

 

Dans un appel dont La Prospérité publie l’intégarlité, au regard des enjeux majeurs de sécurité et de la restauration de la Nation congolaise, la Société Civile Monde du Travail, SCIMOTRA sous la Direction de son Président National le Professeur LOHEKELE KALONDA André, invite les Populations travailleuses Congolaises de voter massivement la reconduction de FATSHI BÉTON aux responsabilités de Président de la République, Chef de l’État le 20 Décembre 2023. Voici l’appel intégral de la SCIMOTRA.

 

APPEL DE LA SOCIÉTÉ CIVILE MONDE DU TRAVAIL À VOTER POUR FATSHI BÉTON A LA PRÉSIDENTIELLE DU 20 DÉCEMBRE 2023

Au regard des enjeux majeurs de sécurité et de la restauration de la Nation congolaise, la Société Civile Monde du Travail, SCIMOTRA sous la Direction de son Président National le Professeur LOHEKELE KALONDA André, invite les Populations travailleuses Congolaises de voter massivement la reconduction de FATSHI BÉTON aux responsabilités de Président de la République, Chef de l’État le 20 Décembre 2023. Au premier mandat, il a donné le ton par la vitalisation de l’Inspection Générale des Finances et les résultats sont élogieux, au deuxième mandat il est certain qu’il va mettre en rail l’Inspection Générale du Travail et l’Inspection des Affaires Économiques pour non seulement restaurer la dignité du travailleur congolais mais également concourir à la stabilisation des prix des biens de premières nécessités, en ne perdant pas non plus de vue l’instauration de la politique salariale équitable dans notre Pays.

Aussi, FATSHI BÉTON est déterminé de soutenir par des mesures incitatives les initiatives locales de développement à la base pour créer les richesses et chasser la pauvreté. Bien plus, FATSHI BÉTON a déjà pris la mesure de la restauration de la Paix dans notre Pays et des mesures adéquates sont mises en œuvre pour la sécurisation des congolais et de leurs biens. Voter FATSHI BÉTON numéro 20, c’est un choix utile.

Fait à Kinshasa, le 16 Décembre 2023

Pour le Bureau de Coordination Nationale

Professeur LOHEKELE KALONDA André

Président National

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RDC: une élection présidentielle sans recours aux fondements idéologiques

(Entretien exclusif avec Crispin Kabasele Tshimanga, président de l’UDS)

Trois questions à Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’UDS (Union des Démocrates Socialistes), à propos de l’élection présidentielle devant se tenir le 20 Décembre en RDC. Ces élections présentent la caractéristique d’être organisées sur un seul tour, mais surtout cette année de se dérouler sans la participation des habitants de certaines régions de l’Est du pays, soumises à des tensions armées pour une bonne part soutenues voire organisées par des pays voisins (Rwanda et Ouganda). La grande richesse du sous-sol congolais surtout dans la partie orientale du pays aiguise depuis même avant la colonisation les appétits les plus cyniques et les moins scrupuleux…

L’UDS est membre de l’ « Union Sacrée pour la Nation », coalition politique formée il y a deux ans autour du Président sortant en réaction aux risques grandissants de balkanisation. Notre camarade Crispin Kabasele est quant à lui candidat pour les élections législatives, qui se tiendront le même jour, dans la province du Kasai.

Initiative Communiste : Des régions de l’est de la RD Congo connaissent depuis quelques années un regain de tensions et de violences entre divers groupes armés et entre certains de ces groupes et les FARDC (Forces armées de la République Démocratique du Congo), sans oublier que certains de ces groupes sont activement soutenus par le régime de Paul Kagamé au Rwanda. Dans ce contexte, diriez-vous que la sécurité est l’enjeu essentiel de ses élections ?

Crispin Kabasele Tshimanga : Tout à fait. La question sécuritaire est au centre de la campagne présidentielle en cours pour l’élection du 20 Décembre 2023. Tous les candidats l’ont abordée. Le Président sortant Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo se révèle comme le plus agressif et déterminé à utiliser tous les moyens en sa possession pour ramener la paix dans la partie orientale du pays. Des dispositifs militaires et réglementaires ont été mis en place. Quant au candidat Moise Katumbi Chapwe, il est resté timide tout en promettant qu’en six mois d’exercice, une fois à la présidence, mettrait fin à la guerre sans pour autant esquisser sa recette miraculeuse pour y parvenir.

L’ancien Premier Ministre Adolphe Muzitu est revenu sur l’idée d’ériger un mur à la frontière entre le Rwanda et la RD Congo. Les autres candidats, notamment Dr Mukwege, Martin Fayulu, n’ont aucun plan, à part suivre les fluctuations des masses populaires congolaises.

Au demeurant, l’opinion soutient le candidat fermement engagé au règlement militaire de l’insécurité récurrente entretenue par les voisins dont le Rwanda.

Initiative Communiste : Quand les médias français évoquent les prochaines élections présidentielles en RDC, les candidats ne sont pas caractérisés par leur orientation politique. Pouvez-vous nous présenter les orientations des principaux d’entre eux ?

C.K.T. : Il est difficile de présenter les orientations politiques de différents candidats tant il est vrai que le microcosme politique fait rarement cas des fondements idéologiques bien connus. Même si la plupart des partis politiques congolais copient servilement les nombreuses idéologies existantes, il est malheureux de constater que les options de celles-ci sont rares dans leurs discours et programmes politiques.

Le social-démocrate Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a décliné un programme plutôt pragmatique que de gauche. Le programme du libéral Moise Katumbi Chapwe est un fourre-tout. Les autres sont difficiles à classer sur l’échiquier idéologique. L’absence des fondamentaux propres à chaque idéologie rend celles-ci difficilement repérables. On ne sent pas la différence entre la gauche, la droite et le centre.

Dans l’ensemble, sur des thèmes importants comme le redressement économique, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’emploi, la jeunesse, la décentralisation, la lutte contre la corruption, etc., il y a absence des mesures phares chez un grand nombre de candidats. Le Président sortant a, quant à lui, plaidé pour la consolidation des acquis de son quinquennat.

Initiative Communiste : Les autorités congolaises ont récemment congédié la mission d’observation électorale de l’UE, leur reprochant leur manque de transparence à propos de leurs outils numériques. Pensez-vous que l’Union Européenne pourrait vouloir manipuler le scrutin ?

C.K.T. : L’opinion publique congolaise, intriguée par les manigances de l’église catholique locale, a été  surprise d’apprendre de la bouche de certains candidats qu’ils ne reconnaîtront que les résultats publiés par les observateurs électoraux étrangers et la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale Congolaise). De là, la suspicion a monté d’un cran. Face au refus des observateurs électoraux de l’Union Européenne de faire contrôler leurs équipements par les services spécialisés congolais, il y a eu doute. Surtout qu’il se raconte dans le camp de quelques candidats que tout est fait pour la chute du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Donc, l’Union Européenne est soupçonnée de rouler pour les adversaires du Président sortant.

https://www.initiative-communiste.fr

RDC: une élection présidentielle sans recours aux fondements idéologiques
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RDC: une élection présidentielle sans recours aux fondements idéologiques

(Entretien exclusif avec Crispin Kabasele Tshimanga, président de l’UDS)

Trois questions à Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’UDS (Union des Démocrates Socialistes), à propos de l’élection présidentielle devant se tenir le 20 Décembre en RDC. Ces élections présentent la caractéristique d’être organisées sur un seul tour, mais surtout cette année de se dérouler sans la participation des habitants de certaines régions de l’Est du pays, soumises à des tensions armées pour une bonne part soutenues voire organisées par des pays voisins (Rwanda et Ouganda). La grande richesse du sous-sol congolais surtout dans la partie orientale du pays aiguise depuis même avant la colonisation les appétits les plus cyniques et les moins scrupuleux…

L’UDS est membre de l’ « Union Sacrée pour la Nation », coalition politique formée il y a deux ans autour du Président sortant en réaction aux risques grandissants de balkanisation. Notre camarade Crispin Kabasele est quant à lui candidat pour les élections législatives, qui se tiendront le même jour, dans la province du Kasai.

Initiative Communiste : Des régions de l’est de la RD Congo connaissent depuis quelques années un regain de tensions et de violences entre divers groupes armés et entre certains de ces groupes et les FARDC (Forces armées de la République Démocratique du Congo), sans oublier que certains de ces groupes sont activement soutenus par le régime de Paul Kagamé au Rwanda. Dans ce contexte, diriez-vous que la sécurité est l’enjeu essentiel de ses élections ?

Crispin Kabasele Tshimanga : Tout à fait. La question sécuritaire est au centre de la campagne présidentielle en cours pour l’élection du 20 Décembre 2023. Tous les candidats l’ont abordée. Le Président sortant Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo se révèle comme le plus agressif et déterminé à utiliser tous les moyens en sa possession pour ramener la paix dans la partie orientale du pays. Des dispositifs militaires et réglementaires ont été mis en place. Quant au candidat Moise Katumbi Chapwe, il est resté timide tout en promettant qu’en six mois d’exercice, une fois à la présidence, mettrait fin à la guerre sans pour autant esquisser sa recette miraculeuse pour y parvenir.

L’ancien Premier Ministre Adolphe Muzitu est revenu sur l’idée d’ériger un mur à la frontière entre le Rwanda et la RD Congo. Les autres candidats, notamment Dr Mukwege, Martin Fayulu, n’ont aucun plan, à part suivre les fluctuations des masses populaires congolaises.

Au demeurant, l’opinion soutient le candidat fermement engagé au règlement militaire de l’insécurité récurrente entretenue par les voisins dont le Rwanda.

Initiative Communiste : Quand les médias français évoquent les prochaines élections présidentielles en RDC, les candidats ne sont pas caractérisés par leur orientation politique. Pouvez-vous nous présenter les orientations des principaux d’entre eux ?

C.K.T. : Il est difficile de présenter les orientations politiques de différents candidats tant il est vrai que le microcosme politique fait rarement cas des fondements idéologiques bien connus. Même si la plupart des partis politiques congolais copient servilement les nombreuses idéologies existantes, il est malheureux de constater que les options de celles-ci sont rares dans leurs discours et programmes politiques.

Le social-démocrate Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a décliné un programme plutôt pragmatique que de gauche. Le programme du libéral Moise Katumbi Chapwe est un fourre-tout. Les autres sont difficiles à classer sur l’échiquier idéologique. L’absence des fondamentaux propres à chaque idéologie rend celles-ci difficilement repérables. On ne sent pas la différence entre la gauche, la droite et le centre.

Dans l’ensemble, sur des thèmes importants comme le redressement économique, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’emploi, la jeunesse, la décentralisation, la lutte contre la corruption, etc., il y a absence des mesures phares chez un grand nombre de candidats. Le Président sortant a, quant à lui, plaidé pour la consolidation des acquis de son quinquennat.

Initiative Communiste : Les autorités congolaises ont récemment congédié la mission d’observation électorale de l’UE, leur reprochant leur manque de transparence à propos de leurs outils numériques. Pensez-vous que l’Union Européenne pourrait vouloir manipuler le scrutin ?

C.K.T. : L’opinion publique congolaise, intriguée par les manigances de l’église catholique locale, a été  surprise d’apprendre de la bouche de certains candidats qu’ils ne reconnaîtront que les résultats publiés par les observateurs électoraux étrangers et la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale Congolaise). De là, la suspicion a monté d’un cran. Face au refus des observateurs électoraux de l’Union Européenne de faire contrôler leurs équipements par les services spécialisés congolais, il y a eu doute. Surtout qu’il se raconte dans le camp de quelques candidats que tout est fait pour la chute du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Donc, l’Union Européenne est soupçonnée de rouler pour les adversaires du Président sortant.

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RDC: une élection présidentielle sans recours aux fondements idéologiques
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