24 heures après sa désignation en tant que président de Nouvel Elan et ticket gagnant du parti pour l’élection présidentielle de décembre, Adolphe Muzito Mfumu Mpa a confirmé sa participation à cette grande bataille démocratique en déposant, samedi 30 septembre 2023, sa candidature au bureau de la Commission électorale nationale indépendante. Il était accompagné, à l’occasion, par les membres de sa formation politique et des représentants des regroupements alliés. Une fois élu, le Premier ministre honoraire dit affranchir, avant toute chose, la République démocratique du Congo de ses carcans qui, depuis la nuit des temps, l’empêche de décoller. «Mes motivations sont essentielles. A savoir, libérer le Congo sur le plan tant politique, diplomatique, économique que social», a-t-il indiqué. Avec cette libération, il entend engager le Congo sur la voie de sa construction et son développement, de manière à ce que les Congolais vivent normalement et aient, du moins, les conditions les plus décentes possibles. «Il faut que les congolais aient les conditions nécessaires pour avoir un logement approprié. travailler dans de meilleures dispositions avec une bonne rémunération qui soit digne d’un être humain», a indiqué Adolphe Muzito. Au congrès de son parti tenu du 28 au 29 septembre dernier à N’Sele, le Premier ministre honoraire a présenté, de manière large, ses 25 politiques publiques en tant que candidat Président de la République en vue du développement de la RDC. Entre autres, la titrisation de terres des communautés locales avec comme conséquence la révision de la Constitution et de la Loi foncière ; l’ouverture du capital des entreprises minières en faveur aussi bien de l’Etat que des provinces ainsi que des communautés locales traditionnelles ; la répartition équitable des revenus des ressources naturelles entre l’Etat, les provinces et les communautés locales, etc. Par ailleurs, Adolphe Muzito est de ceux qui ne croient pas, au stade actuel, à une quelconque convenance de tous les opposants en vue de ressortir une candidature commune. «Est-ce qu’il y aura convergence ou pas, je suis tenté de penser que c’est très difficile. Moi je viens déployer mon programme en tant que candidat président de la République, j’ai été élu comme président de mon parti politique, nous allons entrer bientôt à l’université pour synthétiser notre offre politique et discuter avec les camarades candidats députés pour que nous ayons un programme de gouvernement et celui du président de la République. Les deux programmes feront l’objet d’une synthèse, à partir de ce moment nous allons commencer à regarder dans la classe politique quelles sont les différentes visions, quels sont les différents programmes et voir quelles sont les synthèses plausibles avant et après les élections», a-t-il conclu. La Pros.
Une vue du Présidium de l’Union Sacrée de la Nationale
Jean Michel Sama Lukonde lors de sa prise de parole
Christophe Mboso sur la tribune
Sans surprise, l’Union Sacrée de la Nation, méga-plateforme électorale créée depuis le 6 décembre 2023, a investi le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, son initiateur et Autorité morale, comme candidat unique à l’élection présidentielle prévue le 20 décembre 2023, en RDC. Cette annonce a été rendue publique hier, dimanche 1ᵉʳ octobre 2023, au Chapiteau du Palais du Peuple, à l’occasion du tout premier Congrès de cette grande famille politique du Chef de l'Etat, auquel ont participé plusieurs personnalités politiques, des responsables des partis et regroupements politiques membres. Présidant cette cérémonie, les membres du présidium de l'Union sacrée soutenus par les regroupements membres ont exprimé leur soutien et leur loyauté à l’endroit de leur candidat de qui, estiment-ils, draine un bilan largement positif lors de sa première mandature. Du bon côté de l’histoire Dans son mot introductif, le Premier Ministre Sama Lukonde, membre du Présidium, a remercié le Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi, les membres du présidium tout en rassurant les uns et les autres que nous sommes du bon côté de l'histoire. «Je voudrais ici vous rassurer, comme le slogan dit souvent que nous sommes bel et bien du bon côté de l'histoire. Dès ce jour, nous allons donner un signal tant au niveau national qu'international de notre unité, détermination et engagement face à ces élections du 20 décembre 2023. Je suis rassuré que les décisions qui seront prises ici seront soutenues par nous tous et cela derrière la vision de notre autorité politique », a-t-il souligné, avant de souhaiter de fructueux travaux à tous les participants au Congrès. Mobilisation nationale Pour sa part, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, également membre du Présidium et Speaker de l'Assemblée Nationale, a salué la participation des membres de l’Union Sacrée de la Nation à ce Congrès consacrant la désignation et l'investiture du Candidat Président de la République. «Les Congolais sont témoins du choix des congressistes porté sur le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Béton. Pendant la campagne, nous allons élire et battre campagne en invitant les autres compatriotes congolais, des autres circonscriptions et des autres provinces, à élire Fatshi béton pour lui donner une majorité écrasante», a-t-il précisé. Déclaration finale Donnant le rapport de ce Congrès, le Premier vice-président de l'Assemblée nationale, le Professeur André Mbata a fait la lecture de la déclaration désignant, Félix Tshisekedi Tshilombo, candidat président de la République dans les termes ci-après : « Le congrès, vu la constitution de la République démocratique du Congo du 18 février 2006 telle que modifiée et complétée à ce jour, spécialement en ses articles 70 et 73, Vu la Loi n°004/002 du 15 mai 2004 portant organisation et fonctionnement des partis, principalement en ses articles 3,4 et 10. Vu la loi électorale n°006/006 du 29 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives nationales, provinciales, urbaines, municipales et locales telles que modifiée et complétée à ce jour spécialement en ses articles 12 alinéa 5 et 102 alinéa 2 ; Vu les arrêtés ministériels reconnaissants le fonctionnement des partis politiques réunis au sein de l'Union sacrée de la Nation ; Vu les actes de reconnaissance des regroupements politiques ayant un intérêt à l'Union sacrée de la Nation ; Vu la charte de l'Union sacrée de la Nation, spécialement en son article 27.1 considérant l'urgence et l'impérieuse nécessité ; décide : Art 1 : est désigné et investi candidat président de la RDC Pour le compte de l'Union sacrée de la nation, le camarade Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Art 2: Tous les membres de l'Union sacrée de la nation s'engagent résolument à soutenir le candidat président de la république, ainsi désigné et investi avant, pendant et après son élection le 20 décembre 2023. Art 3 : la présente résolution entre en vigueur à la date de son adoption. Fait à Kinshasa le 01/ 10 /2023 », a lu André Mbata. La Pros.
Le candidat de Nouvel Elan, parti politique cher au Premier ministre honoraire Adolphe Muzito à l’élection présidentielle, sera connu aujourd’hui. L’oiseau rare qui va représenter, jusqu’ici, Nouvel Elan et, même, Lamuka et tous les regroupements politiques alliés à la course vers la magistrature suprême en fin de cette année sera proclamé aujourd’hui, à l’issue du congrès extraordinaire qui se tient depuis hier, jeudi 28 septembre 2023, à la commune de N’Sele, dans l’autre versant Est de la ville de Kinshasa, en présence de l’initiateur du parti, Adolphe Muzito. Ce premier jour du congrès a consisté, en premier lieu, à la mise en place du bureau du congrès et à la présentation des différentes délégations du parti venues de l’intérieur du pays mais aussi de l’étranger. A travers ce congrès, Nouvel Elan va également se choisir un nouveau président du parti avec un mandat bien défini par les lois internes du parti. Ce qui est, pour le président du bureau du congrès, une occasion qui va permettre au parti de solliciter auprès du souverain primaire la légitimité pour gérer les institutions. Blanchard Mongomba, le secrétaire général de cette formation politique, a laissé entendre, au terme de ce premier jour des assises, qu’en initiant ce congrès, son parti s’est conformé aux dispositions statutaires et règlementaires ‘’puisque l’article 16 du statut prévoit que nous puissions avoir chaque cinq années un congrès ordinaire mais également un congrès extraordinaire lorsque le besoin se présente’’. «Et puisque, 2023 étant une année électorale, le Nouvel Elan se réunit en congrès extraordinaire mais également et surtout pour investir le candidat président de la République pour l’élection de 2023. Aujourd’hui c’était la séance d’ouverture, vous avez suivi le mot d’ouverture du président sortant de notre parti politique mais également le président du bureau du congrès, demain vendredi nous allons clôturer les séances, et à l’issue de ces séances de travaux de congrès, nous allons assister à la lecture de ces résolutions qui seront retenues par les congressistes», a expliqué le secrétaire général de Nouvel Elan. A l’en croire, le ticket gagnant à l’élection présidentielle pour le compte de Nouvel Elan sera investi aujourd’hui sur base de son programme. En quatre ans d’existence, Nouvel Elan totalise plus de soixante sièges sociaux disséminés à travers la République démocratique du Congo et quelques fédérations au niveau international. Ce congrès est ainsi son premier depuis se création en 2019. La Pros.
Laurent Batumona, le Président du Bureau Politique de l’AAAP
*Seul en lice, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est retenu et investi comme candidat du Regroupement politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, « AAAP » en sigle, aux prochaines élections présidentielles du 20 décembre 2023. Etablissant un bilan largement positif exercé par l’actuel Président, ce Regroupement politique porté par Tony Kanku perçoive une approche de développement économique susceptible de donner espoir au peuple congolais pour les cinq prochaines années. Cette branche importante de l’Union Sacrée de la Nation est composée des regroupements politiques Alliances des Acteurs AAAP, Alliance de Mouvement de Solidarité pour le Changement (AMSC), Alliance pour l’Etat des Droits (AE), Alliance pour la Réforme de la République et Front Patriotique. Mobilisation Dans son mot d’ouverture, Laurent Batumona, Président du bureau politique de l’AAAP, a invité les membres de son regroupement à se remettre à fond au travail de terrain. « Réveillons-nous pour atteindre les quatre coins de la République Démocratique du Congo. Nous devons laisser nos traces de marque dans les coins et recoins de nos avenues, quartiers, communes, territoires et villes pour les communautés nationales et internationales puissent remarquer la présence de notre candidat et nos candidats. Restons visibles d’une manière constante et permanente pour une victoire écrasante de notre candidat Félix Tshisekedi », a-t-il exprimé. Il a fait savoir que la victoire de Félix Tshisekedi vise à obtenir une majorité homogène, écrasante dans les Assemblées Nationales, Provinciales et municipales. « Félix est le candidat gagnant de tout le temps, candidat de tout le peuple congolais, le gagnant de 2018 sera aussi le gagnant du 20 décembre 2023, a lâché Laurent Batumona. Sous un salve d’applaudissements, ce dernier a rajouté : « Je peux vous dire sans ambages que le Président Fatshi n’a pas d’adversaires, c’est ainsi que nous pensons qu’il va gagner les élections haut la main avec plus de 75 %. Vous êtes porteurs du message de la victoire, message de bonne nouvelle par rapport à ses réalisations ». Bilan politique Appelé à la tribune pour présenter le bilan politique du mandat de cinq ans de Félix Tshisekedi, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba a présenté un cour récit riche en information. « Qui aurait pu l’imaginer, qui lui avait donné le bénéfice de la moindre petite chance », s’est-il exclamé. Pour lui, le Président Félix Tshisekedi avait pourtant toutes les chances depuis la réunion du conclave tenue à Genève. Mais, rappelle-t-il, il a subi trois coup. « Le premier coup, ce qu’il a été roulé dans la farine parce qu’il fallait à ceux-là et à leurs miniers de choisir un homme plus faible qu’ils pouvaient imposer tout. Tout mystère. Après 2 ans de règne, après qu’il puisse rentrer dans la course d’où ils avaient été exclus aux élections, chasser sans savoir pourquoi mais ils y sont parvenus. Comme il y a le Maître de temps et de circonstance, l’élection, c’est le jour d’après la proclamation qu’elle se juge. Celle de 2018, quand elle apporte l’apaisement ca été un signe que Félix Tshisekedi a été l’homme que le peuple attendait. Depuis on entend du n’importe quoi. ‘’C’est ne rien d’autres que du chantage. Le plan était conçu et connu. Le passage en force. Et puis ce passage en force était trop risqué, ils ont tripatouillé les chiffres, ils ont inventé pour faire chanter », a déclaré Kin-kiey Mulumba. Bilan économique et financier S’agissant du bilan économique et financier, Jean-Claude Masangu a présenté sans conteste un bilan positif et financier. « Pour le mandat en cours, Félix Tshisekedi a fait face à trois chocs exogènes et endogènes, à savoir : La pandémie de COVID ; la guerre Ukraine – Russie et la guerre rwandaise. Malgré ces trois gros défis, il a réussi à réaliser un bilan économique susceptible de donner espoir au peuple congolais comme en témoignent les indicateurs. Il s’agit de l’Indicateur macroéconomique de 2019 à 2022 très positif par la croissance économique porté le secteur minier de 4,4% en 2018 à 8,7 % en 2022. Pour 2023 la projection est de 6,6 %, tous ces taux sont au-dessus de moyenne de 4,5 % des pays d’Afrique subsaharien. Quel exploit ! », a affirmé cet ancien Gouverneur de la Banque Centrale du Congo. Au sujet de l’évolution du budget de manière générale, Jean-Claude Masangu a relevé que le Chef de l’Etat innove avec des nouveaux instruments pour augmenter les recettes fiscales et ainsi de donner le moyen de sa politique visionnaire, notamment pour couvrir le programme sociaux, développement et de lutte contre la pauvreté et les inégalités sociaux. Sur le volet des moyens, il a souligné ceci : « On peut noter l’augmentation des recettes avec le concours de l’IGF, avec l’informatisation de la chaîne de recettes et l’entrée en vigueur du Code Minier. Ces recettes propres sans compté l’aide extérieur sont passées de 5 milliards 200 millions en 2018 à 6 milliards deux cents vingt-deux millions en 2022 et de 2019 à 2022. Les investissements publics ont atteint une moyenne de ± 4% de PIB et 10 % du budget global. L’introduction en 2019 du Bon du trésor donne sur le marché intérieur a apporté une autre source, celle de financement interne et de ne pas dépendre du financement de la BCC ». Enfin, la mise en œuvre de la réforme fiscale a relevé la pression fiscale à 7 % tant au niveau africain de 17 %. Avancées significatives S’agissant du social, les ténors de l’AAAP ont indiqué qu’il y a la mise en forme progressive de la gratuité de l’enseignement, il y a poursuite de couverture de santé universelle en commençant par la gratuité de la maternité et la prise en charge de consultation prénatale et poste-prénatale. A la question des inégalités et de la lutte contre la pauvreté, ils ont noté le financement de programme du développement local de 145 territoires et enfin l’instauration de la Caisse Nationale de Péréquation destinée à assurer un développement équilibré entre toutes les provinces. Evoquant la situation du Climat des affaires et l’amélioration de l’attractivité du pays, ces chefs politiques ont rappelé que, selon l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), le nombre des investissements internationaux ayant investi en République Démocratique du Congo est passé de 83 en 2019 à 1268 en octobre 2021. En volume, ces investissements directs étrangers sont passés de 1 milliard six cents millions USD en 2019 et ont atteint 2 milliards cent quatre-vingt millions en 2022. Cela dénote une attractivité croissante de notre pays grâce à ses potentialités et aussi grâce aux réformes engagées par le gouvernement sous l’impulsion du Chef de l’Etat. Ces investissements ont permis la création de 27.700 emplois sur l’ensemble du territoire national. Quant aux autres réalisations et non pas de moindre, il est à noter les actions phares ci-après selon la BCC, le montant de financement de l’économie nationale dans le secteur bancaire 2 milliards six cent trente millions USD fin 2018 à 7 milliards 23 millions à fin août 2023. Ainsi, ces réalisations témoignent-elles la volonté du Président Félix Tshisekedi d’améliorer la situation économique afin d’impacter, de manière décisive et durable, sur la vie économique des congolais et de relancer l’économie. La Pros.
*Conformément à la Constitution et aux lois en vigueur, le pluralisme politique est reconnu et garanti en République démocratique du Congo. Il se traduit notamment à travers les partis ou les groupements politiques. Il faut entendre par parti politique, une association des personnes physiques de nationalité congolaise qui partagent les mêmes idées au plan de l'idéologie et du programme politique en vue de conquérir et d'exercer démocratiquement et pacifiquement les pouvoirs d'Etat. Et, par Regroupement politique, il faut entendre une association de plusieurs partis politiques au plan de l'idéologie et/ou des programmes politiques. Les partis ou regroupements politiques se créent, s'organisent et exercent leurs activités dans le strict respect des textes constitutionnels, législatifs et réglementaires en vigueur. La structure et le fonctionnement internes du parti ou du regroupement politique doivent obéir aux principes démocratiques en toutes circonstances. C’est dans cet ordre d’idées que l’on a assisté à la naissance des partis et regroupements politiques en marge des élections qui s’annoncent à l’horizon. Cependant, sur le terrain, l’on constate que ces ensembles politiques n’ont pas la même envergure, ou le même ancrage sur l’ensemble du territoire national. C’est ainsi que notre institut de sondage dénommé le peuple d’abord, a interrogé les populations dans toutes les provinces. La question posée se rapporte au choix des regroupements politiques les plus en vue sans oublier les personnalités qui les dirigent. Ce sont précisément ces structures politiques qui sont capables de faire élire un grand nombre de candidats à tous les niveaux. Agent concepteur: Institut de sondage Le Peuple d’abord Durée : Travail effectué du 14 août au 20 septembre 2023. Technique : Question posée directement aux personnes contactées par les agents de notre institut de sondage. Moyen utilisé : Sondage réalisé par nos agents. Interprétation Ce travail de sondage d’opinion a été effectué d’une manière qualitative et quantitative. Qualitative: La qualité est une des normes exigées dans la réalisation d’un travail scientifique. Le sondage d’opinion ne peut dès lors faire abstraction de cette exigence. Ainsi, notre institut s’est trouvé dans l’obligation de tenir compte de cette exigence et de travailler conformément aux normes telle que la qualité. Pour cela, il a été fait appel uniquement aux variables positives liées au sexe des individus, leur niveau d’étude, et la stratification par tranche d’âge. Les appartenances politiques, ethniques, tribales, linguistiques ou régionales jugées contraires à l’éthique de ce genre de travail n’ont été pas prises en compte. Quantitative: La quantité figure également parmi les normes exigées dans un sondage d’opinion pour le rendre plus fiable. Pour ce faire, notre Institut de sondage a déployé ses agents dans les 26 provinces où des efforts nécessaires ont été faits pour atteindre le chiffre de 3.000 individus. Echantillon jugé représentatif pour refléter une opinion. Après la synthèse des résultats et des calculs liés aux exigences de la statistique, il a été décidé de publier la liste des regroupements politiques ayant une réelle visibilité sur le terrain, ainsi que les noms des personnalités qui les conduisent selon l’ordre décroissant des résultats obtenus. 1. AAAP de Tony Kanku Shiku : 80% Le paysage politique congolais a enregistré, le jeudi 1er juin 2023, un nouveau regroupement politique. Il s’agit de l’Alliance des acteurs attachés au peuple-AAAP. Tony Kanku Shiku, le haut-représentant de l’autorité morale de cette méga plateforme politique, a laissé entendre que 62 partis politiques, des personnalités et des organisations de la société civile en font partie. «Nous nous rendons compte que le chef de l’État a la volonté manifeste et l’engagement irréversible d’organiser cette année des élections démocratiques, transparentes, libres et apaisées. Et nous, membres de l’AAAP, nous avons décidé de nous mettre ensemble pour faire face à ces exigences électorales», avait déclaré Tony Kanku Shiku. Aussi, avait-il exhorté le peuple congolais à se ranger derrière le chef de l’État pour son bien-être. Et de renchérir: «AAAP est un regroupement politique qui compte aujourd’hui 62 partis politiques, avec plusieurs réseaux d’associations et organisations de la société civile et de hautes personnalités politiques». Parmi les partis signataires de la charte de ce regroupement figurent notamment l’Alliance de Congolais pour le renouveau de Jacques Ikung Mbul, Debout la Patrie du député Singoma Mwanza, l’Alliance pour le progrès du Congo de la députée nationale Henriette Wamu, le parti des prolétaires de Pierre Yula Omombo, etc. Et dans la salle de Showbuz, le jour de la sortie officielle, l’on avait retrouvé des personnalités dont les partis ont signé la charte à l’instar des ministres honoraires Michel Bongongo, Lambert Matuku Memas, Jean-Marie Kalumba, Laurent Batumona, Toussaint Alonga, etc. Signalons enfin que le Haut-Représentant a nommé une équipe de campagne pour accompagner le candidat Félix Tshisekedi. 2. ACP, Gentiny Ngobila : 74% L’Alliance des Congolais Progressistes –ACP- s’est unie à l’UDPS pour porter la candidature de Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre prochain. Le parti dont l’autorité morale est le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a levé cette option au cours de son Congrès extraordinaire tenu le mercredi 6 septembre 2023, en présence de plusieurs invités de marque, dont le secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya. En cinq heures de temps, les congressistes ont vidé le seul point qui était à l’ordre du jour, à savoir, l’adoption de Félix Tshisekedi comme candidat unique de l’ACP à la prochaine présidentielle de décembre 2023. Pour Gentiny Ngobila ce choix est consécutif à plusieurs réformes réalisées par Félix Tshisekedi depuis son accession à la magistrature suprême, des réformes qui, d’après lui, ont impacté positivement la vie des institutions et celle des Congolais. 3. AMSC de Laurent Batumona 68% Ancien directeur de campagne adjoint en décembre 2018 du candidat CACH Félix Tshisekedi, et aujourd’hui Directeur général de la Direction générale de la dette publique (ex-OGEDEP, Office de Gestion de la Dette publique) Laurent Batumona Nkhandi Kham a exercé les fonctions de vice-ministre des Travaux publics en 2005, et de vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa. Proche de feu Kitenge Yesu, Laurent Batumona a assuré la coordination de la plateforme électorale des Forces politiques alliées de l'UDPS et président du Mouvement social pour le changement. C’est dans ce cadre que le leader politique a effectué des visites dans quelques provinces dont le Kongo Central et le Grand Bandundu pour sensibiliser les populations sur les élections du 20 décembre 2023. Il est pour le moment l’un des grands soutiens du chef de l’Etat à la candidature pour un second mandat à la tête du pays. 4. UDPS/A Augustin Kabuya, 65% La plateforme électorale Forces politiques alliés de l’UDPS (FPAU) s’est transformée, depuis le mois de février dernier, en une plateforme politique. Selon son coordonnateur, Laurent Batumona, cette structure politique attend accompagner le chef de l’Etat dans sa vision pour le bien-être de la population dans tous les secteurs. A son avis, Félix Tshisekedi a apprécié les initiatives de cette plateforme pour soutenir sa vision. Mis en place à la veille de la campagne électorale en 2018, la plateforme FPAU regorge en son sein des partis politiques, des associations de la société civiles et des personnalités politiques. 5. AFDC/A Bahati 62% L’Alliance des Forces démocratiques du Congo, le regroupement politique de Modeste Bahati a exprimé publiquement son soutien à la candidature de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle de 2023. Cette décision avait été saluée par le parti présidentiel, l'Union pour la démocratie et le progrès social. L’Alliance des Forces Démocratiques du Congo est reparti à travers la RDC avec ses 41 députés nationaux et 71 députés provinciaux, il est le premier regroupement politique en termes d’élus au sein de l’Union sacrée de la nation. 6. AREP/A Guy Loando 60% Les membres du parti politique Agissons pour la République –AREP- ont rassuré de leur détermination à donner un second mandat au président Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023. Estimant que « Savoir où l’on veut aller, c’est très bien, mais il faut encore montrer qu’on y va», l’AREP dit vouloir être une organisation politique qui transforme l’environnement sociopolitique de la RDC par la transmission des valeurs humaines et par le strict respect des textes légaux, gage de la construction effective de la démocratie de la nation congolaise au travers du socle de son idéologie contenue dans la légende du colibri où chacun doit faire sa part. C’est dans ce cadre que le secrétaire général du parti Pascal Nkanga avait conduit une forte délégation à Mbandaka, dans la province de l’Equateur pour une mission d’itinérance dans le but de redynamiser le parti, former ses cadres et militants afin de les amener à maitriser la vision du parti et son idéologie portée sur le social libéralisme. Pascal Nkanga avait exhorté la population de Mbandaka à la culture du «travail et de l’amour patriotique, afin de faire bloc autour du chef de l’Etat, du gouvernement de la République et des forces Armées pour bouter dehors tous les ennemis de la RDC qui veulent tailler dans l’unité du pays en vue de le balkaniser au travers de la guerre d’agression imposée au pays par le Rwanda et ses parrains derrière leurs supplétifs, les terroristes du M23». 7. UNC/A, Vital Kamerhe 57% Lors d'un congrès tenu samedi 19 août à Kinshasa, l'Union pour la nation congolaise –UNC- de Vital Kamerhe a désigné Félix Tshisekedi comme son candidat à la présidentielle de décembre 2023. Les membres de l'UNC justifient cette reconduction de Félix Tshisekedi par le souci de parachever toutes les actions du programme commun conçu avec son partenaire UDPS à l'avènement de la plateforme Cap pour le Changement. Il s’agit aussi, selon eux, de poursuivre « la mutualisation des efforts pour l'émergence de la RDC» dans le cadre de l'Union sacrée de la nation. Cette décision écarte ainsi la disposition de la convention de Nairobi de 2018 entre l'UNC et l'UDPS, qui prévoyait après cinq ans une alternance de candidature unique à la présidence de la République et, cas de victoire, à la Primature. 8. MLC/A JP Bemba 53% Plusieurs partis et personnalités politiques se sont alliés au Mouvement de Libération du Congo –MLC- de Jean-Pierre Bemba au sein de la plateforme Alliance des partis alliés au MLC (APA/ MLC). Au cours d'une cérémonie organisée, à cet effet, le mardi 18 avril 2023, au siège national de cette formation politique membre de l’union sacrée, ces partis et personnalités politiques estimés à plusieurs dizaines ont signé une charte régissant cette plateforme, jadis dénommée partis du Front pour le respect de la constitution –FRC- puis Alliance pour l'Alternance-APA). Pour Fidèle Babala qui a reçu de leurs mains cette charte signée symboliquement en sa présence, APA/MLC se veut être une mutualisation des forces politiques en union avec le MLC sous le leadership de Jean- Pierre Bemba Gombo pour conquérir le pouvoir dans le cadre de l’Union sacrée. 9. Ensemble pour la République, Moïse Latumbi : 51% Le parti politique Ensemble pour la République a été créé le 18 décembre 2019 par Moïse Katumbi. Jusqu'avant sa mort en 2020, Pierre Lumbi était le secrétaire général du parti qui en fut le premier, remplacé en avril 2021 par Dieudonné Bolengetenge Balea. Ensemble pour la République rejoint l'Union sacrée, une coalition parlementaire qui soutient le président Félix Tshisekedi, en décembre 2020. En décembre 2022, Moïse Katumbi annonce sa candidature à l'élection présidentielle prévue pour 2023. Tout comme le départ de son parti de l'Union sacrée. Plusieurs ministres, membres d'Ensemble pour la République, quittent alors le gouvernement Lukonde. 10. A2R, d’Henriette Wamu : 50% Le regroupement politique Alliance pour la Réforme de la République -A2R- figure parmi les 66 mouvements ayant atteint le seuil exigé par la loi électorale en vue des élections législatives du 20 décembre 2022. La formation politique de l’élue de la circonscription de la Funa à Kinshasa, a réussi là où beaucoup des ténors de la scène politique ont mordu la poussière. Cette première étape franchie, l’A2R et Henriette Wamu entrent dans la ligne droite des prochaines élections. La présidente du parti Alliance pour le progrès du Congo –APC- aligne les candidats, non seulement, pour offrir à Félix Tshisekedi une majorité confortable mais surtout, afin de lui permettre d’obtenir un second mandat à la tête du pays. Cette démarche justifie sa loyauté au Chef de l’Etat et à son parti, l’UDPS/Tshisekedi) dont elle a toujours été une alliée sûre. Enfin, l’A2R est membre du grand regroupement AAAP dirigé par le Haut Représentant de l’Autorité Morale, Tony Kanku Shiku. Le Peuple d’abord
En perspective des élections de décembre 2023, le Président National de la Fondation MITEKO KAPENGA Stanis, FOMIKAS, sensibilise déjà sa base de Lubao, un territoire situé dans la province de Lomami. Membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, Miteko Stanis est candidat Député national à Lubao. Il soutient à 100% la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, pour le développement du Pays. Expert en Finances publiques, fiscalité et audit de gestion, Miteko Stanis ne cesse d’évoquer ses innovations en matière de gestion et de développement au bénéfice de la RD. Congo et du peuple congolais. Ce qui fait de lui un expert majeur dont le pays à grandement besoin. A ce jour, Miteko Stanis fait son troisième cycle à l’Université Senghor d’Alexandrie, une Université Francophone dont le Diplôme pèse et qui est reconnu au niveau international. Par ses recherches, il a été déclaré savant en L1 devant plus de 300 étudiants de son auditoire par le Professeur Emile Bongeli, ancien Vice-Premier ministre de la RDC. Il mérite le soutien de tous les Congolais, en général, et de tous les habitants du territoire de Lubao, en particulier. Car, il est un trésor pour la RDC. Le président de la FOMIKAS a produit des lois et un programme d’actions pour accompagner le Gouvernement congolais à construire des routes non battues. Toujours pour le bien-être des Congolais, il a promis de régler les problèmes alimentaires côté céréales dans une année avec les villages agricoles, l’industrialisation du pays et la création de 50 millions d’emplois pour lutter contre le chômage endémique en République Démocratique du Congo. Sur un autre registre, il congratule ses aînés promus dans les institutions du pays. «En ma qualité d’un homme scientifique et d’un chercheur talentueux, je félicite les heureux nominés dignes fils Songye dans les différents comités de gestion des institutions d’enseignement supérieur et universitaire». Le président national de la Fondation Miteko Kapenga Stanis vient de réaliser quelque chose qu’aucun fils et filles ressortissants du territoire de Lubao n’a jamais réalisé. Il a remis un montant important à la chorale pilote de Tshofa pour la plantation des caféiers et un hectare d’arachides. Comme pour concrétiser l’adage chinois qui dit ‘‘Si tu me donnes un poisson, je mangerai un jour, mais si tu m’apprends à pêcher, je n’aurai plus jamais faim». A travers cette fondation qui porte son nom, Stanis Miteko est en train de réaliser un travail meilleur pour l’épanouissement du pays. Sur ce, non seulement Lubao est appelé à soutenir son digne fils Miteko Kapenga Stanis qui est candidat député national à Lubao, mais aussi le peule congolais étant donné que sa vision de développement est nationale. Marlène Ngalula
Le président de la Dynamique progressiste révolutionnaire (DYPRO) et candidat président de la République pour le compte de ce regroupement politique, Constant Mutamba Tungunga, a félicité l’action de la Commission électorale nationale électorale (CENI), qui a publié, en fin de la semaine passée, les listes complètes et définitives de tous les candidats députés pour les législatives nationales. Dans un communiqué signé par son porte-parole, le candidat président de la République a encensé le dynamisme et l’engagement de la Centrale électorale, qui ne cesse de prouver à la face du monde son engagement à organiser les élections dans le délai prévu par la loi. «Le candidat de l’Opposition à l’élection présidentielle de 2023, Maitre Constant MUTAMBA, salue la décision de la CENI de publier, ce samedi 23 septembre 2023, les listes définitives des candidats à l’élection législative nationale de décembre 2023. Cette décision est une étape importante vers la tenue des élections que le peuple veut transparentes et crédibles », a écrit M. Godfrey Talabulu, porte-parole de Constant Mutamba dans ce communiqué. En outre, Constant Mutamba a ensuite appelé tous les candidats alignés pour le compte de la DTPRO à travailler sans relâche en vue de la victoire à l’issue des élections qui se pointent. « Le candidat de l’Opposition à l’élection présidentielle de 2023, Maitre Constant MUTAMBA, félicite les 420 candidats députés nationaux de la DYPRO alignés sur l’ensemble du territoire national et invite la CENI à ne ménager aucun effort pour organiser, dans le délai prévu par la loi, les élections à travers lesquelles la voix du peuple triomphera », a-t-on lit. Pour rappel, Constant Mutamba est président national de la Dynamique progressiste révolutionnaire. Il a été désigné dernière, le 30 août 2023 par sa famille politique comme candidat commun pour l’élection présidentielle de décembre 2023. Fidel Songo
Dénis Kadima, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), s’est entretenu au cours de la clôture d’une série de concertation initiée la semaine passée avec les femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap et le peuple autochtone sur l’environnement électoral en République Démocratique du Congo (RDC). Le numéro un de la centrale électorale a, à l’occasion, invité ces derniers à se sentir concernés par le processus déjà en cours. D’entrée de jeu, Denis Kadima a fait savoir que les femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap et peuple autochtone sont des composantes très importantes de l’électorat de la RD-Congo. Il les a rassurés que la CENI ne peut pas les laisser en marge du processus électoral. Dans la foulée, il a ajouté que la CENI se propose aujourd’hui de faire connaître l’environnement électoral, le cadre juridique régissant les élections et particulièrement le fonctionnement du dispositif électronique du vote (DEV), autrefois, appelé machine à voter. Et de poursuivre : «La CENI veut significativement contribuer à une évolution positive de la jeune démocratie, en faisant des élections un moment de célébration, de fête et non un moment de deuil». Ainsi, le patron de la CENI a expliqué que ‘’si en 2026, lors du premier cycle électoral, la priorité était d’organiser les élections démocratiques, aujourd’hui les congolais aspirent à la tenue de bonnes élections’’. Il a, par ailleurs, précisé que «Notre pays est à son quatrième cycle électoral et se prépare à organiser, pour la première fois, depuis plus de 30 ans, l’élection des conseillers communaux ». Et de renchérir : «Les élections sont au cœur de la démocratie, en tant que jeunes, femmes, personnes vivant avec handicap et peuple autochtone, je vous invite à la prise de conscience de votre responsabilité dans la tenue des élections crédibles, transparentes, inclusives et apaisées. Car, hier comme aujourd’hui, vous partagez le souhait d’avoir un meilleur avenir». Hénoc Akano
A l’issue d'une séance préparatoire, la Plateforme citoyenne Alternative pour un Congo Nouveau (ACN) a annoncé aujourd'hui les détails concernant ses primaires en vue de la désignation d'un candidat Président de la République issu de la Société Civile. Sous le slogan "Congo Tolingi", cette initiative vise à impliquer la société civile dans le processus démocratique du pays. Quatre candidats ont été inscrits aux primaires : Mme Joëlle BILE, M. Charles VILA KALALA, M. Floribert ANZULUNI ISILOKETSHI, et Mme Marie-Josée IFOKU, représentée par son Conseiller politique, M. Jean Louis KALAMBAY. Lors de cette séance, les discussions ont porté sur les aspects organisationnels des primaires, les profils des candidats et électeurs, la communication, ainsi que sur les éléments de la Charte des Primaires, du Terme de référence et du Contrat Social issus des consultations populaires. Il a été annoncé que le premier tour des primaires aura lieu le mercredi 27 septembre 2023, de 13h à 16h, dans la Grande salle du collège Boboto. Chaque candidat présentera sa vision et les solutions aux nombreux problèmes auxquels sont confrontés les Congolais. Un échange entre les candidats et les électeurs suivra, aboutissant à un choix. Le deuxième tour se tiendra, quant à lui, le 30 septembre 2023, de 13h à 16h, également dans la Grande salle du collège Boboto. Il consistera en un débat face-à-face entre les deux candidats arrivés en tête, lors du premier tour. Un échange avec le public se déroulera, suivant lequel un choix final sera effectué. Les électeurs de ces primaires sont des acteurs de la société civile identifiés à travers les organisations sociales membres et partenaires de la plateforme. Célestin Lubo
*Dans une déclaration lue, ce mercredi 27 septembre 2023, dans la salle Naomie de Béatrice Hôtel, le Regroupement politique Alliance pour l'Avènement d'un Congo Prospère et Grand a réitéré son soutien total à la candidature unique du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l'élection présidentielle de décembre 2023. Ce regroupement politique cher à Pius Muabilu Mbayu Mukala, Ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat, promet la victoire écrasante du Chef de l’Etat, lors des prochaines élections, pour lui permettre de poursuivre l'œuvre de la reconstruction du pays. A cet effet, une importante déclaration a été lue par le Député National Jean-Marie Lukulasi, Rapporteur de ce Regroupement, en présence de nombreux cadres et partisans.
DECLARATION POLITIQUE DU REGROUPEMENT ALLIANCE POUR L’AVENEMENT D’UN CONGO PROSPERE ET GRAND, “AACPG” EN SIGLE POUR LE SOUTIEN DE LA CANDIDATURE DE SON EXCELLENCE FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO A LA MAGISTRATURE SUPREME Nous, Membres du Regroupement Politique AACPG, réunis ce mercredi 27 septembre 2023, à l’Hôtel Béatrice à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. - Considérant l’état dans lequel Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, a trouvé le pays lors de son premier mandat, une situation caractérisée notamment par l’impunité, l’extrême pauvreté, l’insécurité et le caractère de nature des institutions ainsi que la quasi-absence des infrastructures socio-économiques de base ; - Considérant la situation politique, sécuritaire et sociale qui prévaut actuellement dans notre pays et dont les mécanismes d’amélioration, développés durant le mandat, méritent d’être renforcés et pérennisés ; - Considérant la teneur des multiples enjeux auxquels Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, a dû faire face durant ce premier mandat, lesquels enjeux ont pu relativement impacter sur l’effectivité de certaines articulations de sa vision ; - Considérant sa volonté de travailler pour l’intérêt supérieur de la Nation congolaise, l’unité, la paix et la concorde du people congolais, amplement démontrée pendant sa première prestation ; - Considérant que le respect du délai constitution est gage de la considération de notre jeune démocratie, c’est conformément à l’article 70 de la Constitution du 18 février 2006 telle que révisée à ces jours ; Déclarons ce qui suit : 1. Soutenons sans la moindre réserve la candidature de Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la Magistrature Suprême aux échéances électorales qui pointe à l’horizon ; 2. Invitons toute la population congolaise à soutenir cette candidature pour permettre à Son Excellence Monsieur le Président de la République de briguer un deuxième mandate afin de bien matérialiser sa vision qui a déjà commencé à donner des résultats probants dans beaucoup de domaines en l’occurrence, l’éducation, la santé, la diplomatie et les infrastructures, sans oublier surtout la lutte contre la corruption et l’impunité ; 3. Soutenons sans faille l’organisation des élections générales de décembre 2023 par la CENI, conformément aux lois de la République ; 4. Invitons la communauté internationale à accompagner les Institutions de la République pour l’aboutissement heureux du processus électoral ; 5. Mettons en garde les ennemis de la République qui ne jurent que sur des chemins détournés (Dialogue politique et autres voies de fait) pour accéder au pouvoir et leur signifions qu’ils sont sous la vigilance tous azimuts du people congolais qui compte grandement sur ces élections pour donner son suffrage à ceux qui vont le mériter par la voie des urnes. Pour le Regroupement Politique AACPG, Honorable Jean-Marie LUKULASI Rapporteur et Porte-parole
La bataille vers la magistrature suprême en RDC s’annonce rude. Près d’une dizaine de candidatures déjà sur la table de Denis Kadima, président de la commission électorale nationale indépendante. Dans cette liste de candidats présidents, s’ajoutera, bientôt, celui de Nouvel Elan du Premier ministre honoraire Adolphe Muzito, qui annonce son congrès extraordinaire du jeudi 28 au vendredi 29 septembre à Kinshasa, pour se choisir, cette fois-ci, le ticket gagnant à l’élection présidentielle de 2023. Nouvel Elan qui est classé parmi les forces politiques ayant aligné le plus de candidats à la députation nationale et, même, au niveau provincial et municipal, veut se présenter à tous les niveaux et espère, plus que jamais, rafler en cette première participation aux élections, le plus de sièges possibles. Son autorité morale, Adolphe Muzito, est le pressenti candidat commun de son parti. Lui qui a, dans sa marmotte, d’autres forces politiques dont LAMUKA et MBONDA, tous deux des groupements politiques, peut compter sur ceux-ci pour gagner à ces joutes électorales. Après son divorce d’avec ses anciens compères de Lamuka après les dernières élections, Adolphe Muzito est celui-là qui a su garder, nonobstant les méandres politiques, la chandelle allumée et il s’y investit à fond pour que son parti, le Nouvel Elan ainsi que d’autres regroupements alliés gardent la même fougue. Fidel Songo
*L'Opposition Républicaine salue la publication des listes définitives des candidats par la CENI, une étape essentielle vers des élections crédibles et démocratiques. Dans un communiqué officiel, Me Constant MUTAMBA, le candidat de l'Opposition Républicaine, à l'élection présidentielle de 2023, a salué la décision de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) consistant à publier les listes définitives des candidats à l'élection législative nationale prévue en décembre 2023. Pour le peuple congolais qui aspire à des élections transparentes et crédibles, cette étape importante renforce l'espoir d'un processus électoral équitable. En félicitant les 420 candidats députés nationaux de la Dynamique pour le Progrès (DYPRO) alignés sur l'ensemble du territoire national, Me Constant MUTAMBA réitère l’engagement de l'Opposition en faveur du respect de la volonté du peuple. Il a également invité la CENI à redoubler d'efforts pour organiser les élections dans le respect des délais fixés par la loi, afin de garantir que la voix du peuple triomphe. La publication des listes définitives des candidats à l'élection législative est une décision capitale qui marque une avancée significative dans le processus électoral. Cela permet aux citoyens de prendre connaissance des différents candidats qui se présenteront au scrutin et d'évaluer leurs propositions et leurs programmes politiques. La transparence est la clé de la crédibilité des élections, et cette initiative de la CENI est un pas dans la bonne direction. Me Constant MUTAMBA, éminent Avocat et défenseur des droits de l'homme, a appelé à une participation active de tous les acteurs politiques et de la société civile afin de garantir des élections justes et transparentes. Il a souligné, par ailleurs, que ces élections législatives seront déterminantes pour l'avenir du Congo et que chaque vote compte dans la construction d'un avenir démocratique et prospère. La DYPRO, en alignant 420 candidats députés nationaux, montre sa détermination à représenter les aspirations du peuple congolais et à agir comme un contrepoids politique face au pouvoir en place. Ces candidats, issus de différentes régions du pays, apporteront une diversité de perspectives et d'idées pour répondre aux besoins et préoccupations de chaque citoyen congolais. La CENI, quant à elle, est attendue au tournant pour mener à bien l'organisation de ces élections législatives dans le respect des normes démocratiques et des délais impartis. Les Congolais espèrent que chaque étape du processus électoral sera réalisée avec impartialité et professionnalisme, garantissant ainsi des élections libres et équitables. La voie vers des élections démocratiques est semée de défis, mais avec une volonté politique forte et un engagement de tous les acteurs, le Congo peut atteindre cet objectif. Il appelle, en outre, tous les citoyens congolais à exercer leur droit de vote de manière éclairée et responsable, afin de choisir les dirigeants qui défendront leurs intérêts et contribueront au développement du pays. La publication des listes définitives des candidats à l'élection législative de décembre 2023 marque une étape cruciale pour l'Opposition et le peuple congolais. Ainsi, Me Constant MUTAMBA et la DYPRO se préparent-ils activement à cette élection, nourrissant l'espoir d'un avenir démocratique et prospère pour le Congo, où la voix du peuple sera véritablement entendue et respectée. Leur engagement à l'égard des élections transparentes et crédibles est un pas en avant vers la consolidation de la démocratie au Congo. Célestin Lubo
Il n’était pas encore tard du moins pour lui de se décider sur sa participation ou non au processus. Candidat de son état à l’élection présidentielle prévue constitutionnellement en décembre 2023, Martin Fayulu Madidi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a tranché hier, lundi 25 septembre 2023, lors de sa sortie médiatique, sur sa position vis-à-vis des joutes électorales qui s’annoncent. ‘’ Dans ses propos, ‘’le président élu’’ a exprimé son vœu de participer à cet exercice démocratique, tout en insistant sur le respect des règles de jeu. A l’entendre parler, le président de l’ECIDé dit avoir écouté le flot d’appels au dépôt de candidature lui lancés par la population et, même, les confessions religieuses ainsi que les partenaires internationaux de la République démocratique du Congo. A l’instar du respect aux règles de ce jeu qui se veut démocratique et transparent, Martin Fayulu en appelle également à la vigilance de la population congolaise et des confessions religieuses afin que ce vote donne mandat au véritable choix du peuple. «Conscient que le peuple congolais place un immense espoir dans ce nouveau cycle électoral et dans le fait que son choix soit cette fois-ci respecté, et convaincu que le processus électoral tel qu'il est mené par Monsieur Dénis Kadima présage une nouvelle crise postélectorale, je ne pouvais pas laisser cette noble et patriotique bataille de nos Chefs spirituels se diluer dans le flux médiatique sans lui donner plus de relief. Voilà pourquoi, je prends la parole aujourd'hui pour féliciter et remercier chaleureusement les Eglises Catholique et Protestante sans oublier certains partenaires internationaux du Congo qui ont rejoint cette bataille pour un processus électoral transparent et crédible. Au nom du peuple Congolais qui souffre en espérant que les élections apportent au pays la paix, le relèvement social et la prospérité de l’économie nationale, je salue le combat de l'Eglise Catholique et de l'Eglise du Christ au Congo pour la recherche de la cohésion sociale comme gage d'un processus électoral sain et extincteur des périls qui menacent la survie de notre pays », explique M. Fayulu. Tout en condamnant le carnage qui a eu lieu le 30 août dernier à Goma, dans le Nord-Kivu, Martin Fayulu a, par ailleurs, fait appel à l’intervention des Nations Unies, pour ainsi étancher cette soif de sang et des larmes des congolais dont fait preuve les ennemis de la RD. Congo. Il a, de même, accusé le pouvoir en place d’avoir ‘’intentionnellement assassiné’’ les paisibles populations de Goma. Cependant, Fayulu regrette que « ce qui est pire, c'est que ce ne sont pas tous ces groupes armés, ivres du sang congolais et des minerais du Congo, qui ont tué comme ils le font depuis plusieurs années sans crainte de représailles. Ce ne sont pas non plus les agresseurs rwandais et leurs supplétifs du M23 qui ont violé, massacré, incendié les villages et sommé les Congolais à fuir leurs terres, comme ils le font depuis plusieurs années déjà. Mais, ce sont les militaires de la garde républicaine congolaise qui ont froidement et lâchement massacré nos compatriotes qui voulaient tout simplement manifester pour dénoncer l'occupation de notre territoire par le Rwanda, tout en regrettant vivement la passivité des forces de la MONUSCO. Le mercredi 30 août 2023 est un jour que nous n'oublierons jamais ». Fidel Songo