(Par l’Honorable Théophile Lunkamba Ntambue, Député Provincial honoraire de Lomami)
1. Piliers sur lesquels devraient reposer cette gestion :
- la rotation du pouvoir entre les territoires (5) de la province et la ville, la seule ville qui existait à cette époque dispose de 6 entités.
* 7 postes pris en compte : les 2 gouverneurs (gouverneur et Vice-gouverneur), les 5 membres du Bureau de l'Assemblée provinciale,
Les 2 chefs coutumiers à coopter à tour de rôle et de manière rotative.
* Le poids politique lié au nombre d'élus provinciaux par entité.
* La parité homme- femme conformément au règlement intérieur de l'Assemblée provinciale de Lomami
2. Principes de base pris en compte :
- garantir la cohésion provinciale liée à la cohabitation pacifique entre communautés (provinciales).
- éviter de retomber aux frustrations des communautés Lomamiennes à Mbuji- Mayi
- lier le poids politique de l'époque à l'octroi des postes de gouverneur titulaire et de président de l'Assemblée provinciale ainsi que leurs adjoints respectifs.
- éviter d'octroyer pour le même mandat les postes de gouverneur titulaire et de président de l'Assemblée provinciale à une même souche linguistique telle que songye ou luba, Kanyok.
3. Mouture retenue par les pionniers- députés provinciaux de Lomami en 2016 : (2016-2018)
- questeur : une élue provinciale (femme, Mwene-Ditu, (Cfr. Règlement intérieur de Lomami)
* Cooptation des chefs coutumiers : 2 cooptés des territoires de Luilu et de Kabinda.
4. Poursuite de l'exécution des acquis du consensus : (2019- 2023) (Total Lomami : 27):
- gouverneur titulaire : Kabinda (5 d.p.)
- Vice-gouverneur : Ngandajika
- président de l'Assemblée provinciale : Luilu
- Vice-Président : Lubao
* Cooptation : Lubao et Ngandajika
De ce qui précède :
A. Les candidats gouverneur et son Vice ainsi que les président et son Vice sont désignés par les élus provinciaux par entité retenue par le consensus, après des primaires concluantes ou pas, pareillement pour la cooptation des chefs coutumiers.
C'est ainsi qu'en 2016 la candidature des gouverneurs retenue par consensus a été présentée à la Céni en indépendant par l'Assemblée provinciale. Quant au bureau de l'Assemblée provinciale des primaires avaient départagé les candidats à la présidence.
B. Pour le mandat 2019- 2023, je suis sûr que le processus a été le même au vu du résultat présentant les animateurs des institutions avec prise en compte du consensus précité.
C. Dans ce processus, personne parmi nous pionniers ne peut témoigner d'une implication quelconque des députés nationaux et des sénateurs de l'époque dans la détermination de la rotation.
Par contre, l'expérience a été dupliquée avec satisfaction dans d'autres provinces de la RDC, témoignages à l'appui et des nationaux de Lomami et des autres provinces.
5. Pour ce mandat 2024- 2028, si mes conseils peuvent être considérés comme l'un des pionniers et président du caucus des députés provinciaux de Lomami, autrefois retenu candidat Vice-gouverneur de Lubao du candidat gouverneur titulaire Honorable Prosper Bukasa de Luilu :
-que la latitude soit laissée aux députés provinciaux de Lomami de se retrouver en élus de nos populations pour qu'ils se prononcent sur la continuation du consensus de rotation de la gestion au pouvoir de nos 7 entités actuelles de Lomami et si possible, consulter, en cas de nécessité, les députés provinciaux de la 1ère législature provinciale de Lomami pour éviter des dérapages :
- s'en tenir à la rotation jusqu'à la fin du processus de tour de rôle sans tenir compte de nouveaux poids politiques survenus suite au dynamisme de chaque cycle électoral
- que la loi du respect de la minorité soit privilégiée comme aussi la parité en toutes circonstances.
- enfin, tenir compte de deux premières rotations pour asseoir l'actuelle rotation comme attendu de tous.
Sur ce, j'espère avoir apporté ma pierre à l'édification de la province de Lomami qui tarde à décoller suite aux tiraillements de surface, incapables de booster le développement des de nos entités reléguées à vivre indécemment en ce 21ème siècle de la modernité.
Au lendemain de la prestation de serment de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour un second mandat et la publication des résultats provisoires pour les élections législatives, provinciales et des conseillers communaux par la commission électorale nationale indépendante (CENI), un malaise exalte au sein de l’Union sacrée de la nation, plateforme du président de la République réélu. Certains sociétaires de l’USN pointent du doigt accusateur Vital Kamerhe, membre du présidium, actuel vice-premier ministre de l’économie nationale et ancien directeur de cabinet du Chef de l’Etat.
A la base de ce malaise, le mardi 23 janvier 2024, à l’initiative de Vital Kamerhe, Jean –Lucien Bussa, Julien Paluku et Tony Kanku Shiku, une alliance dénommée « Pacte pour un Congo retrouvé (PCR) a été créée.
« L’alliance que nous avons décidé de constituer a pour fondement la confiance que notre peuple a placée en nos élus. Notre démarche politique est de participer à la consolidation, autour de Félix Tshisekedi, d’une majorité parlementaire confortable par le nombre d’élus qui la constituent et la portée des idées ainsi que la force de ses actions », a déclaré Vital Kamerhe à la sortie officielle de cette alliance.
Mais les autres sociétaires de l’Union sacrée non les moindres, notamment le Mouvement de libération du Congo (MLC) de l’actuel VPM de la défense nationale, Jean-Pierre Bemba, l’Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC/A) du président du Sénat, Modeste Bahati et l’Alliance des Mouvements de solidarité pour le changement (AMSC) de l’actuel ministre d’Etat en charge de l’intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, ne digèrent pas cette initiative. Ils accusent Vital Kamerhe de créer une rébellion au sein de l’union sacrée dans le but de fragiliser le chef de l’Etat et freiner son élan du développement pour la RDC durant son second quinquennat.
A l’AMSC, regroupement politique membre de l’union sacrée de la nation dont Tony Kanku Shiku fait partie, on ne s’explique pas l’initiative de la création d’une nouvelle plateforme politique, soi-disant pour soutenir les actions du chef de la nation Félix Antoine Tshisekedi. Les élus de l’AMSC désapprouvent cette initiative qui ne cadre pas avec les objectifs de l’union sacrée de la nation axés sur le soutien indéfectible aux actions du Président de la République. Et c’est sur base de sa vision que tous les sociétaires de l’union sacrée après la dissolution de la coalition FCC-CASH, ont décidé de le soutenir et il a été réélu avec une victoire écrasante de 73,47%.
Même son de cloche du côté de l’AFDC/A et du MLC.
Sans mâcher les mots, le Professeur Francis Mabanze, membre du MLC-Mouvement de Libération du Congo, dénonce ce qu’il considère comme un chantage de la part des initiateurs de la méga plateforme dénommée Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR). «On ne peut pas créer une majorité dans une majorité », regrette-t-il.
Et d’ajouter : « c’est une rébellion, un désordre dans une organisation telle que l’union sacrée, qui a été créée par le Président de la République. L’USN a été démontré ses preuves lors des élections du 20 décembre. Je suis sidéré de voir qu’il y a un groupuscule, des opportunistes anarchistes qui veulent créer la rébellion au sein de l’union sacrée Ils veulent faire le chantage au Chef de l’Etat ».
Du côté de l’UDPS, les propos de son secrétaire général Augustin Kabuya Tshilumba selon lesquels « on ne peut pas refuser à certains membres de l’union sacrée de se réunir pour discuter sur leur avenir politique » cacheraient des frustrations de sa part. « Car si la création du PCR ne gênait pas le fonctionnement normal de l’union sacrée, le même Augustin Kabuya n’aurait pas consulté, au lendemain de sa création, les membres du présidium de l’USN notamment le Président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso Nkodia Pwanga, le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et le VPM de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo », laisse entendre un analyste politique.
Du coup, Vital Kamerhe serait considéré comme une épine sous le pied de Félix Tshisekedi, un homme aux ambitions démesurées et un opportuniste.
Les autres sociétaires de l’USN accusent publiquement Vital Kamerhe de chercher à diriger l’Assemblée Nationale en réclamant environ 230 députés à l’Assemblée nationale et les Assemblées provinciales.
Sa démarche consisterait à contrôler Tshisekedi à partir des chambres législatives. Ils demandent à VK de revoir ses ambitions et revenir à la raison pour assurer l’unité et la cohésion de l’union sacrée. Notons que la nouvelle plateforme est composée de quatre regroupements politiques membres de l’union sacrée, à savoir : Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise (A/A-UNC) de Vital KAMERHE, l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) de Tony KANKU SHIKU, Alliance Bloc 50 (A/B50) de Julien PALUKU et coalition des Démocrates (CODE) de Jean-Lucien Bussa.
A ce stade, seul Félix Tshisekedi est appelé à remettre de l’ordre dans sa boutique. Sinon son deuxième mandat connaitra des problèmes comme au premier mandat avec la coalition FCC-CACH. Lors de sa prestation de serment, le même Tshisekedi avait dit de tirer les leçons pour que les erreurs du passé ne pose reproduisent pas durant son second quinquennat.
Félix Tshisekedi, le Président réélu et investi pour un nouveau mandat de cinq ans en RDC
Félix Tshisekedi à l’heure du choix de la compétence et de l’efficacité
Felly Fwamba Mubalamate, le Coordonnateur National
Une vue du Collectif des cadres et Membres de l’Udps/Tshisekedi
*‘’Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI souhaite que l’UDPS, toutes tendances et sensibilités confondues, qui a des compétences et des intelligences variées et multiformes, serve de PIVOT dans toutes les institutions nationales, provinciales et locales tout au long de ce deuxième mandat. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI demande au Président de la République, Chef de l’Etat, de bien vouloir concilier son programme électoral « Le Peuple d’abord » avec « Le Changement Radical » cher au Lider Maximo, le Feu Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire, afin de rompre avec les mauvaises pratiques jadis décriées par l’UDPS dans le but de procurer le bonheur au Peuple Congolais. Car, le deuxième quinquennat du Président de la République, Chef de l’Etat, devra servir à la stricte application du programme politique de l’UDPS.
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI invite, enfin, le Peuple Congolais à soutenir et à accompagner Président de la République, Chef de l’Etat, dans la matérialisation de ses six engagements qui exigent la mobilisation des toutes les énergies nationales’’, écrit, dans une nouvelle déclaration, le Collectif des Cadres et Membres de l’Udps/Tshisekedi à titre, à la fois, d’alerte générale et de manifestation de leurs disponibilités à contribuer à la réalisation de la vision de Félix Tshisekedi tout au long de son nouveau mandat de cinq ans à la tête de la RD. Congo.
Déclaration Politique
Le Collectif des Cadres et Membres de l’Udps/Tshisekedi souhaite que l’Udps serve de pivot de toutes les institutions
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, Structure d’appui autonome du Parti, a, au cours de sa réunion hebdomadaire tenue ce mercredi 31 janvier 2024, publié la Déclaration Politique dont la teneur suit :
1. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI salue l’éclatante cérémonie de prestation de serment de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, réélu Président de la République Démocratique du Congo lors de l’élection présidentielle du 20 Décembre 2023 qu’il a brillamment remportée.
2. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI se réjouit du score électoral réalisé par le Candidat Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, lequel score démontre clairement que le Président de la République a une forte assise populaire telle que vécue pendant la campagne électorale.
3. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI remercie le Peuple Congolais qui a fait preuve de maturité, de patriotisme et de prise en main de sa propre destinée en portant son choix judicieux sur la personne de Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
A travers ce choix, le Vaillant Peuple Congolais a confondu les ennemis internes et externes de notre pays, a écrit la plus belle page de la glorieuse Histoire de notre indépendance et de notre souveraineté, s’est érigé en grand rempart contre le funeste projet de « balkanisation » de la République Démocratique du Congo, et s’est résolument engagé dans la salutaire voie de la renaissance nationale sous la direction de son Grand Leader Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
5. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI se félicite également de six engagements présidentiels annoncés le 20 Janvier 2024 en vue de consolider les acquis du premier quinquennat et de servir de boussole pour le deuxième.
6. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI salue aussi le Président de la République, Chef de l’Etat, pour le courage dont Il a fait montre en reconnaissant, devant toute la Nation, d’avoir commis quelques erreurs de parcours pendant son mandat écoulé, et en prenant, en conséquence, l’engagement de ne plus retomber, cette fois-ci, dans les mêmes erreurs du passé.
7. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI remercie le Président de la République, Chef de l’Etat, d’avoir bien apprécié la précieuse contribution de son Parti à sa réélection, à savoir l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, sans épithète, ni autre artifice et sans citer une quelconque tendance, ni sensibilité.
Cela traduit sa préoccupation en faveur de la cohésion et de la réconciliation de la grande famille de l’UDPS actuellement émiettée en vue de sa réunification.
8. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI souhaite que l’UDPS, toutes tendances et sensibilités confondues, qui a des compétences et des intelligences variées et multiformes, serve de PIVOT dans toutes les institutions nationales, provinciales et locales tout au long de ce deuxième mandat.
9. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI demande au Président de la République, Chef de l’Etat, de bien vouloir concilier son programme électoral « Le Peuple d’abord » avec « Le Changement Radical » cher au Lider Maximo Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire afin de rompre avec les mauvaises pratiques jadis décriées par l’UDPS dans le but de procurer le bonheur au Peuple Congolais.
Car, le deuxième quinquennat du Président de la République, Chef de l’Etat, devra servir à la stricte application du programme politique de l’UDPS.
10. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI invite, enfin, le Peuple Congolais à soutenir et à accompagner Président de la République, Chef de l’Etat, dans la matérialisation de ses six engagements qui exigent la mobilisation des toutes les énergies nationales.
*Fabrice Lonkeke Isambele, Autorité morale de la Nouvelle Génération Consciente (NOGECO), a pris une décision ce lundi 29 janvier 2024, en signant un document consacrant de nouvelles mises en place au sein de sa formation politique.
Dans la foulée, Paula Kurara Chirezi est portée à la tête du Secrétariat Général de ce parti membre de l'Union Sacrée de la Nation.
A côté, ces adjoints sont Timothée Makela Kwengwey et Olivier-Brandt Mutuale Tshibambe Tambwe respectivement, en tant que Secrétaires Généraux adjoint chargé des questions techniques et chargé des activités politiques.
Aussi, Béatrice Limpemu Manzingo est désignée, quant à elle, Secrétaire Générale adjointe chargée de l'administration et Esméralda-Marie Kibassa Maliba Kunda dans les opérations.
Considérant la nécessité de restructurer le Secrétariat Général de son parti en vue de son dynamisme, Fabrice Lonkeke a procédé à ces nominations après examen et appréciation du dossier personnel de chaque « camarade candidat en vertu du respect des idéaux du parti ».
*’’Ensemble, nous continuerons à lutter pour la vérité, la justice et la paix dans l'Est de la RDC, en refusant d'être victimes de la désinformation et en affirmant notre droit à un avenir sûr et prospère pour tous’’, réaffirme M. Thierry Monsenepwo, Analyste Politique mieux connu sur l’agora politique en RD. Congo.
‘’Nous appelons la communauté internationale à reconnaître la véritable nature du conflit dans l'est de la RDC et à prendre des mesures concrètes pour mettre fin au soutien de Kagame au M23 et à d'autres groupes armés. La paix et la stabilité dans la région ne seront réalisables que lorsque les responsables de l'ingérence étrangère seront tenus responsables et que des efforts sérieux seront déployés pour répondre aux besoins et aux aspirations légitimes du peuple congolais’’, écrit, par ailleurs, Thierry Monsenepwo, dans une tribune de réflexion libre contre les propos spécieux de Paul Kagame, le Président Rwandais, sur la nature même de la crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la RD. Congo.
‘’En réaffirmant notre engagement envers la vérité et la justice, nous, Congolais, refusons de tomber dans le piège des mensonges et de la propagande de Kagame. Nous sommes prêts à défendre notre souveraineté et à lutter pour la paix dans notre pays, non pas parce que nous n'avons rien à perdre, mais parce que nous avons tout à gagner : la sécurité, la stabilité et un avenir meilleur pour nos compatriotes de l'Est de la RDC’’, insiste-t-il, dans cette même tribune.
La Pros.
Tribune d’expression libre
Thierry Monsenepwo contre les Propos Mensongers de Paul Kagame : Rétablir la Vérité pour la Paix dans l'Est de la RDC
Dans une récente déclaration, le président rwandais Paul Kagame a, une fois de plus, propagé des informations trompeuses et infondées concernant la situation sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC).
En accusant le Chef de l'Etat congolais d'avoir hébergé les rebelles du M23 à Kinshasa sans dialogue préalable, Kagame tente de détourner l'attention de la véritable origine du conflit et de la souffrance des millions de Congolais dans la région.
Les faits sont, pourtant, clairs et documentés : le M23 n'est pas un groupe de rebelles congolais indépendants, mais plutôt le bras armé des forces armées rwandaises, comme l'ont confirmé de nombreux rapports des Nations Unies et d'autres organismes internationaux. Les armes, le financement et le soutien logistique du M23 proviennent du Rwanda voisin, dans le but de déstabiliser la région et de poursuivre les intérêts politiques et économiques de Kagame.
Les conséquences de cette ingérence étrangère sont dévastatrices pour le peuple congolais, qui a déjà subi des décennies de conflit, de violence et de pertes humaines incommensurables. Des millions de vies ont été perdues, des familles ont été déchirées et des communautés ont été déplacées de force, dans ce qui est devenu l'un des conflits les plus meurtriers et les plus prolongés de l'histoire récente de l'Afrique.
En réaffirmant notre engagement envers la vérité et la justice, nous, Congolais, refusons de tomber dans le piège des mensonges et de la propagande de Kagame. Nous sommes prêts à défendre notre souveraineté et à lutter pour la paix dans notre pays, non pas parce que nous n'avons rien à perdre, mais parce que nous avons tout à gagner : la sécurité, la stabilité et un avenir meilleur pour nos compatriotes de l'est de la RDC.
Nous appelons la communauté internationale à reconnaître la véritable nature du conflit dans l'est de la RDC et à prendre des mesures concrètes pour mettre fin au soutien de Kagame au M23 et à d'autres groupes armés. La paix et la stabilité dans la région ne seront réalisables que lorsque les responsables de l'ingérence étrangère seront tenus responsables et que des efforts sérieux seront déployés pour répondre aux besoins et aux aspirations légitimes du peuple congolais.
Ensemble, nous continuerons à lutter pour la vérité, la justice et la paix dans l'Est de la RDC, en refusant d'être victimes de la désinformation et en affirmant notre droit à un avenir sûr et prospère pour tous.
Au cours de son intervention, vendredi 26 janvier 2024, sur les ondes de BBC FM, sur la situation politique actuelle en République Démocratique du Congo, l’Editeur-Directeur Général du journal La Prospérité, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, a insisté sur la mise en place d’une nouvelle classe politique pour les institutions prochaines afin de répondre aux aspirations du peuple et concrétiser la vision du Chef de l’Etat.
Vu les difficultés qu’a connues le Chef de l’Etat durant son premier mandat à la tête du pays, Marcel Ngoyi place au centre de ce second mandat une détermination que doit afficher ce dernier pour rencontrer les attentes de la population.
Il a, dans son intervention, à propos de la création des plateformes au sein de l’Union Sacrée, précisé l’objectif poursuivi par ces figures emblématiques du pays. « L’objectif de ces groupes politiques est que le moment venu, qu’ils soient bien positionnés en fonction du dépeçage des postes de haute responsabilité du pays », a-t-il lancé.
En outre, il a éclairé l’opinion publique que ces plateformes sont composées de grandes figures politiques congolaises de l’Union sacrée de la nation qui doivent apporter la majorité au parlement pour le Chef de l’Etat qui en a besoin afin de concrétiser les six objectifs phares évoqués lors de son discours d’investiture au Stade des martyrs. « Les acteurs de ces plateformes sont tous de l’union sacrée qui ont battu campagne pour le Chef de l’Etat pour sa réélection, le moment est venu pour dégager la majorité au sein du parlement afin d’identifier chaque groupe en fonction de son apport en termes de nombre de députés », a-t-il renchéri.
Enfin, il a souhaité le rajeunissement de la prochaine classe politique afin d’éviter les mêmes figures politiques qui sont considérés comme ménopausées du point de vue politique. « Le chef de l’Etat doit appliquer de nouvelles politiques publique, mieux les adapter pour répondre aux besoins de la population. Il ne doit pas forcement travailler avec les mêmes figures qui sont considérées comme ménopausées, par contre, il doit recourir au rajeunissement de la classe politique pour la concrétisation de sa vision », a argumenté cet analyste de grandes questions d’actualité.
Modeste Bahati Lukwebo, Président du Sénat sortant, invite tous les élus de ses Regroupements politiques, AFDC-A et AEDC-A, à se mobiliser derrière le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en vue de la réussite de son second mandat à la tête de la République Démocratique du Congo. Il les appelle, en même temps, à la discipline, à la fidélité et à la loyauté pour barrer la route à toutes formes de sollicitations extérieure en ce moment de grands enjeux. Dans une Correspondance publiée récemment, M. Bahati les invite à préparer en toute sérénité les élections des Gouverneurs et des Sénateurs en combattant la corruption.
REGROUPEMENT POLITIQUE
ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES DU CONGO ET ALLIES, « AFDC-A » AUTORITE MORALE
INSTRUCTION N°001/AM/AFDC-A/2024
Moi, Camarade Professeur Modeste BAHATI LUKWEBO, Autorité Morale de nos deux Regroupements Politiques AFDC-A et AEDC-A, j’adresse mes vœux de Nouvel An 2024 et mes sincères félicitations à vous mes chers camarades Députés Nationaux, Députés Provinciaux et Conseillers Municipaux élus le 20 décembre 2023. Je vous souhaite également un fructueux mandat et une confirmation de votre statut d’élu par les cours et tribunaux.
Je tiens à rassurer chacun et chacune d’entre vous de ma détermination de préserver les intérêts supérieurs de nos deux organisations politiques et de notre peuple.
A l’aube de cette législature, je me dois de rappeler à tous nos élus qu’ils sont invités à la discipline, à la fidélité, à la loyauté et au strict respect de leurs engagements en résistant à toute forme de sollicitation extérieure et à toute alliance ou négociation.
Je suis surpris d’apprendre que, à peine élus, certains camarades se font soudoyer tandis que d’autres acceptent des promesses fermes de corruption en prévision de l’élection des Gouverneurs, des Sénateurs, des Maires et Bourgmestres et d’autres en marge de la formation du Gouvernement central. Ces faits graves les exposent à des sanctions sévères pouvant nous amener à exécuter les actes d’engagement signés lors de la validation des candidatures.
Le moment de l’impunité est révolu. Surtout que nous voulons faire la différence avec les autres en rompant avec les mauvaises pratiques du passé. Ne soyez pas pressés chers camarades car la richesse arrive lorsque Dieu le veut.
Le pouvoir de négocier ou de nouer des alliances revient à l’Autorité Morale ou à ses représentants mandatés. Cela n’empêche à tout élu ou à tout autre camarade de me soumettre des propositions de partenariat ou d’alliance pour l’intérêt commun.
Très bientôt, vous serez invités à Kinshasa pour un séminaire de mise à niveau et de bonne conduite. Bonne santé et compliments à vos familles respectives.
Jean-Lucien Bussa, Vital Kamerhe, Tony Kanku Shiku et Julien Paluku lors du lancement du Pacte pour un Congo Retrouvé
*’’Juste après l’Udps qui a plus ou moins 150 Députés Nationaux, le Pacte pour un Congo Retrouvé, la toute nouvelle plateforme créée sous la férule de Tony Kanku Shiku et Vital Kamerhe, se place en deuxième position, avec ses 101 Députés Nationaux obtenus après les empoignades électorales du 20 décembre 2023. Après le décompte des voix, c’est l’AAB, la plateforme de Sama Lukonde Kyenge Jean-Michel, l’actuel Premier Ministre, qui dispose, par ailleurs, de plus ou moins 70 à 80 Députés Nationaux. Au simple calcul, l’Udps, le PCR et l’AAB, à eux tous seuls, ont plus de trois cents Députés sur un Parlement de 477 sièges répartis à l’échelle nationale, à l’exception de Kwamouth, Masisi et Rutshuru encore sous l’emprise des groupes armés instrumentalisés par le Rwanda. D’où, les autres forces politiques oscillant autour de Bemba Jean-Pierre, Modeste Bahati et Christophe Mboso N’kodia Pwanga, y compris celles de l’Opposition constellée autour de Katumbi et consorts, n’auraient qu’une centaine des Députés Nationaux restants. Aujourd’hui, la nouvelle Majorité a donc changé des mains et que, désormais, un nouveau leadership s’impose sur l’échiquier politique national. Avant les élections ne doit pas être la même chose qu’après les élections du 20 décembre 2023. Décidément, tout doit changer, tout doit bouger, s’il faut espérer mener à bon port le deuxième mandat du Président de la République et réussir le pari de l’innovation, de la créativité et, surtout, de l’amélioration du vécu quotidien des populations grâce à la mise en mouvement de nouvelles politiques publiques’’, explique à ce sujet, M. Jean-Lucien Bussa Tongba, Leader du CDER et de la CODE, lui aussi, une des grandes figures de ce Pacte pour un Congo Retrouvé.
Objectifs visés
Mettre une croix sur l’immobilisme et le dilettantisme déconcertants au sein de l’Union sacrée. Freiner l’élan irrédentiste de la dérive hégémonique d’un groupe de partis politiques devenus, au fil des jours, comme des potentats au sein de cette même Union sacrée. Et, puis, sortir Félix Tshisekedi, le Président aujourd’hui réélu et investi, du chantage de l’actuel Présidium autant qu’il était temps, après les élections du 20 décembre 2023, de favoriser la lisibilité des forces qui constituent la nouvelle Majorité et faire bouger les lignes, au regard des résultats concrets engrangés.
Leader visionnaire et participatif
A la création du Pacte pour un Congo retrouvé, ses principaux sociétaires dont Tony Kanku Shiku, Vital Kamerhe, Jean-Lucien Bussa Tongba, Julien Paluku, Kin-kiey Tryphon, Laurent Batumona et tant d’autres voudraient ainsi s’ériger en une plate prônant un leadership visionnaire et participatif.
C’est une équipe constituée, en effet, des politiques réformateurs, pragmatiques et hommes de terrain.
Visiblement, ils s’organisent comme instance des propositions concrètes et s'apprêtent à affronter, ensemble, les prochaines échéances politiques de très court terme, à savoir, les élections des Sénateurs, des Gouverneurs et de leurs adjoints, relever le défi de la constitution des Groupes parlementaires agissants et de la participation accrue aux Commissions permanentes au sein de deux chambres du Parlement congolais.
Son message brandi à l’occasion de la sortie officielle du Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR), mardi 23 janvier 2024, à l’Hôtel Rotana, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, résonne comme une ligne de conduite à observer scrupuleusement, au sein de l’Union sacrée de la Nation, en vue de la réussite totale du second mandat du Président Félix Tshisekedi, investi, officiellement, le 20 janvier 2024, au stade de Martyrs, en présence d’une dizaine de ses pairs africains. En effet, pour Laurent Batumona, après l’étape de la bataille électorale, l’heure de la mobilisation derrière le Chef de l’Etat est à nouveau venue en vue de lui offrir des énergies essentielles à l’accomplissement de sa vision politique, mieux déclinée dans son programme quinquennal, qui place le peuple congolais en première ligne des priorités. L’Honorable Laurent Batumona invite Vital Kamerhe, Vice-premier ministre en charge de l’Economie nationale, Jean-Lucien Bussa, Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku, Ministre de l’Industrie, ainsi que Tony Kanku, qui chapeautent le PCR, à toujours privilégier la cohésion et l’harmonie pour l’intérêt de tous.
« La démarche de la plateforme ‘’Pacte pour un Congo Retrouvé est la conquête du pouvoir. Les élections constituent la première conquête du pouvoir. La deuxième est la gestion du pouvoir à travers le Gouvernement de la République, le bureau de l’Assemblée nationale, le bureau du Sénat, le bureau de l’Assemblée provinciale, les Gouverneurs de provinces », a-t-il clarifié. Par ailleurs, il a invité les autres organisations intéressées à cette nouvelle organisation à se joindre à eux sans plus tarder. Notons que le nouveau bloc politique « Pacte pour un Congo Retrouvé » a été créé par 4 regroupements politiques, notamment l’Action des alliés et l’Union pour la Nation congolaise (A/A-UNC), dirigé par Vital Kamerhe, l’Alliance bloc 50 (A/B50), cher à Julien Paluku, l’Alliance des acteurs attachés au peuple (AAAP), dirigé par Tony Kanku et la Coalition des démocrates (CODE) de Jean Lucien Bussa.
Pour Donnez un sens à son serment, Félix Tshisekedi appelé à s’engager dans des travaux d’hercule ….
Germain Kambinga Katomba, Président National de Le Centre
Yves Kisombe, l’un des piliers du Regroupement Politique Le Centre
MOUVEMENT POLITIQUE
DECLARATION POLITIQUE : 7ème Appel du CENTRE
Les 12 travaux de se Félix Antoine Tshisekedi
Les 12 travaux prioritaires de FATSHI pour son quinquennat selon le Centre
Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a prêté serment devant la Cour constitutionnelle. Dans son discours d’investiture, il a une fois encore tendu sa main à l’opposition et à ses adversaires. Mieux, Il a comme garant de la cohésion nationale, sollicité l’implication de toutes les forces vives de la nation afin de l’accompagner et de l’aider à réaliser les six engagements de son mandat, pour que les mots de la campagne deviennent des actes de pouvoir. Pour rappel, voici les six engagements du Président de la République pour les cinq années à venir :
1-créer plus d’emplois
2-protéger le pouvoir d’achat de tous les citoyens congolais
3-assurer avec plus d’efficacité, la sécurité pour tous au moyen d’une restructuration profonde de l’appareil de sécurité et de défense,
4- intensifier la diversification de notre économie et accroître sa compétitivité
5- garantir plus d’accès aux services sociaux de base.
6- renforcer l’efficacité des services publics à travers la construction et l’amélioration des infrastructures routières, aéroportuaires et touristiques, tout en réduisant la fracture numérique sur tout le territoire national.
Partant de cet appel, le mouvement politique le Centre, voudrait par la présentation de ce jour, offrir très modestement sa contribution à la mise en œuvre des six engagements du Président de la République à travers des propositions méthodologiques et des actions spécifiques qui nous semblent essentielles à l’inscription dans la postérité du mandat en cours du Chef de l’Etat.
Le CENTRE n’est pas une force de contestation mais une force de proposition qui a librement choisie d’accompagner le Président de la République depuis 2 ans et qui compte continuer à le faire durant son mandat actuel. Le rôle qu’il se donne est celui de faire émerger en République Démocratique une vraie «politique intelligente» donc utile à la société afin de briser l’élan déjà pris par les approches politiques anti-développement nourries par la gouaille, le vide et l’affaissement politique du congolais.
Pour bien commencer, les congolais l’appellent affectueusement «FATSHI béton», symbole de force et de résilience dans l’imaginaire populaire. Cela nous a inspiré la présente réflexion dans laquelle, tel hercule, confronté aux 12 travaux dans la mythologie grecque, nous avons synthétisé 12 travaux prioritaires sortis des six engagements électoraux de FATSHI afin de répondre au plébiscite de 5 ans qu’il a eu du peuple congolais, le 20 DECEMBRE 2023.
1-Prioriser 6 piliers d’investissements massifs à travers les ressources budgétaires, soit 1 milliards par pilier chaque année durant cinq ans :
Sécurité, Education et Formation, Santé, Energie, Infrastructures, Logement et Transport, -Agriculture.
La méthode appliquée pour la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement peut être répliquée dans ces différents secteurs afin d’impulser une vraie dynamique de développement en 5ans. L’évolution significative de notre budget le permettra, pour autant que la rationalisation des dépenses publiques se fassent comme un impératif de gouvernance porteuse de résultats socioéconomiques tangibles. Les dépenses liées au train de vie de l’Etat doivent être gelées pour permettre d’augmenter le niveau de l’investissement public rendu possible par les performances budgétaires des deux dernières années.
2-Créer un Fonds National de développement par la fusion des comptes spéciaux de l’Etat.
Les comptes spéciaux sont pour l’essentiel alimentés par les ressources issues de la parafiscalité et se regroupent dans certains établissements publics comme le FPI, FONER, FOMIN etc…Toutes ces structures mobilisent à ce jour près d’un milliard de dollars par an. Les fusionner permettrait à la RDC en application des méthodes modernes de management financier, plus précisément de l’économie financière, d’avoir accès à des possibilités de financement extérieurs importants hors budget. De plus, cette structure pourrait à travers la création d’un actif financier d’une maturité de 10 à 20 ans lever des fonds pour accompagner les efforts de la RDC dans la réalisation de ses objectifs de développement. Avec une telle structure, la RDC pourrait sans énerver ses accords avec le FMI, avoir accès à des ressources bilatérales, multilatérales et aux différents marchés financiers pour près de 10 milliards à des taux raisonnables compte tenu de sa notation actuelle par les agences internationales de notation. Si nous ajoutons à cela le bénéfice rentier de 7 Milliards attendu du contrat chinois revisité, nous aurons un matelas financier suffisamment fourni et à même d’aider substantiellement le Congo à accélérer ses investissements publics avec des effets d’entrainement sans précédent dans l’histoire de notre pays depuis les indépendances.
3-Signer un partenariat militaire offensif avec une nation non concurrente géopolitiquement avec la nôtre et qui serait disposée par son expertise à nous accompagner militairement pour éradiquer les groupes armés avec en tête le M23 et sécuriser nos frontières contre toute menace extérieure.
Il nous faudra en parallèle faire une plainte officielle de la RDC contre le Rwanda auprès de la cour internationale de justice, la plus haute juridiction des nations unies.
4-Créer deux grandes agences ou service liées à la Présidence l’une chargée des ressources humaines et l’autre chargée de la prospective et des études de faisabilité. Cela permettra d’inaugurer une vraie révolution de la Compétence.
Ces agences sont essentielles : la première permettra à la RDC de résoudre un problème important qui est celui des ressources humaines à même d’accompagner efficacement son processus de développement. En effet, par le phénomène d’émigration massive, la RDC a de nombreux ressortissants binationaux aujourd’hui pour certains, qui sont des experts reconnus internationalement ou pas ,dans différents domaines, tel l’ingénierie, la santé ,la recherche ,les finances, l’économie … Il faut recenser ces compétences et mettre en place à l’instar de Singapour, de la Chine, de Taïwan …des mécanismes de transferts de savoir et de contribution de ces derniers au projet d’émergence de la RDC. Ici à Kinshasa en dehors des cénacles politiques, de nombreuses compétences sont également à détecter et à recenser. La seconde agence devra faciliter les investissements directs étrangers et raccourcir les délais de mise en œuvre ainsi que le coût des projets. Une des contraintes majeures à la mise en œuvre des projets divers en RDC est l’absence d’études de faisabilité. Faisons-en une activité permanente de valorisation de nos potentiels économiques.
5-Développer une politique innovante et finalisée pour une captation optimale des revenus liés à notre richesse environnementale et l’immensité de nos ressources minières et minérales.
6-Lancer « la révolution travail » en décrétant par un système de rotation des agents et cadres des structures publiques ,une permanence du travail dans les structures de l’Etat.
La RDC sera dans cette optique au travail 24h/24 dans toutes les structures étatiques ainsi 5 ans de mandat seront équivalents à 10 ans de travail. Dans le même temps, systématiser les contrats de performances à tous les niveaux avec des évaluations semestrielles et des sanctions positives ou négatives qui obligeront dans une nouvelle approche managériale, les dirigeants publics à faire des résultats quantifiables à la hauteur des ambitions programmatiques du Président de la République et des attentes du peuple .
7-lancer le développement d’un marché financier en RDC à l’image du Botswana de l’Afrique du Sud et de nombreux autres pays en développement comme nous.
La création d’un marché financier en faisant passer la RDC d’un système économique d’endettement à un système de marché financier ,a comme avantage en plus de la diversification financière ,d’augmenter sensiblement la qualité de l’information économique et financière sur la RDC avec comme corollaire l’augmentation de nos instruments financiers et de nos capacités d’endettement public et privé .Elle permettra aussi de faciliter les investissements directs étrangers par la lisibilité que cela va offrir à l’espace économique congolais .
8-Révision de la constitution et référendum
Les axes du prioritaires de changement que le peuple attend du Président de la République Felix Antoine Tshisekedi : sont le mode de scrutin des animateurs politiques de la RDC à différents niveaux, ,le financement et l’organisation des élections et la démocratisation des partis politiques, la double nationalité ,le renforcement du pouvoir central par un mandat adapté à nos impératifs de développement, l’optimisation de la décentralisation par un accès régulé mais certains aux ressources nationales dans une logique de provincialisation du développement. Il sied de noter à ce niveau, que nulle part au monde, le débat constitutionnel est un débat apaisé. Il y a toujours des pour et des contres, d’ailleurs faut-il le rappeler, l’actuel constitution était farouchement combattue par certains qui aujourd’hui voudraient s’en faire les défenseurs acharnés. Le passage à la quatrième république et le changement constitutionnel subséquent sont un impératif qui nécessite absolument une volonté politique. Nous pensons à cet égard, que la forte légitimité dont bénéficie le Président de la République à la suite de sa réélection représente une occasion unique pour offrir un nouveau souffle au Congo sur le chemin difficile de son émergence.
9-Création d’une banque de l’habitat, d’une banque de développement et d’investissement ,d’une banque postale et d’une compagnie de téléphonie mobile publique
10-Prioriser le chantier de la diversification économique.
Pour ce faire le Président devra agir pour le développement volontariste des PME congolaises dans tous les secteurs pour lesquels la RDC par ses besoins de consommation et sa culture a de réels avantages comparatifs. L’Etat doit devenir « le business angel » de ces PME à créer avec pour ambition d’en faire des fleurons dans leur domaine en vue de leur croissance à travers des prises de participations extérieures ou des projets de développement en autonomie.
11-lancer un plan massif d’engagement pour la jeunesse.
Encadrement , formation et entrepreneuriat .L’objectif principal doit être d’offrir à chaque jeune congolais endéans dix ans au minimum un métier et ou une formation qualifiante.
12-Assainir et promouvoir l’espace journalistique comme fondement d’une société démocratique dans laquelle, l’accès à l’information vraie est un droit. Par ailleurs, dynamiser le secteur culturel et sportif.
« Les 12 travaux de Fatshi » sont une contribution politique et citoyenne aux efforts de rassemblement auxquels nous sommes tous congolais obligés de souscrire durant ce mandat de SE Felix Antoine Tshisekedi, Président de la République. Le Rassemblement et la mobilisation tous azimuts des intelligences congolaises doit être la boussole principale du Congo, conformément au serment fait au peuple congolais par le Président de la République dans son allocution d’investiture ;C’est la condition nécessaire et suffisante pour que les cinq prochaines années soient des années de réussite et que « le Congo retrouvé » cher à son cœur devienne une réalité par l’inscription de son nom dans l’histoire glorieuse de la Renaissance de la République Démocratique du Congo.
L’Opposition ne désarme pas du tout. Elle continue d’exiger l’annulation des élections du 20 décembre 2023. D’après ses allégations, les résultats publiés par la Ceni ne reflètent pas la volonté du peuple. Elle estime que la victoire du Président Félix Tshisekedi à la Présidentielle n’est que l’accomplissement d’une fraude électorale longtemps planifiée. Dans un communiqué publié la semaine dernière, on accuse la Centrale électorale d’avoir intentionnellement entretenu un flou sur le financement du processus électoral, qui aurait coûté au trésor plus d’1 milliard de dollars américains. « Nous comprenons la déception du peuple face à cette tricherie à grande échelle. Néanmoins la vérité et la raison veulent que les dirigeants politiques et la CENI ne doivent pas organiser la fraude mais laisser le peuple faire librement le choix de ses dirigeants. Au-delà de nos appartenances politiques, la légèreté avec laquelle la loi électorale a été violée, et la grossièreté des fraudes qui ont été organisées en plein jour et au su et vu de tous, à travers notamment la distribution de machines à voter à plusieurs candidats de l’USN, doit nous interpeller en tant que Citoyens », renseigne ce communiqué, qui porte, notamment les signatures de Delly Sesanga, Martin Fayulu Madidi, Augustin Matata Ponyo Mapon, tous candidats malheureux à la Présidentielle 2023
COMMUNIQUE COMMUN
PEUPLE CONGOLAIS, LEVONS-NOUS POUR SAUVER LA NATION
La publication de la liste des députés nationaux issus su simulacre électoral du 20 au 27 décembre dernier conforte notre position d’exiger son annulation du fait des graves irrégularités et fraudes massives largement documentées qui ont eu lieu au grand jour. En effet, depuis lors nous assistons à des scènes surréalistes de contestations, parfois violentes, des membres de la plateforme politique bénéficiaire desdites fraudes « Union Sacrée de la Nation (USN) ». Ces derniers accusent la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) d’avoir fabriqué des résultats ayant abouti à ce que d’aucuns qualifient de nominations. Des accusations renforcées par la non publication d’une nouvelle liste, pourtant annoncée par la CENI, de candidats fraudeurs, suite à des fortes pressions politiques.
Selon les propos publics des contestataires, des acteurs politiques de premier plan, parmi lesquels le ministre de l’Intérieur et le Secrétaire Général du parti présidentiel « UDPS », figuraient sur ladite liste. Ainsi, après l’acceptation des faux résultats de 2018 sous le prétexte d’une stabilité qu’il n’y a jamais eu, ce nouveau braquage électoral renforce les crises politiques récurrentes auxquelles le pays est confronté depuis son indépendance et dont l’une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des Institutions et de leurs animateurs. Hélas !
Nous comprenons la déception du peuple face à cette tricherie à grande échelle. Néanmoins la vérité et la raison veulent que les dirigeants politiques et la CENI ne doivent pas organiser la fraude mais laisser le peuple faire librement le choix de ses dirigeants.
Au-delà de nos appartenances politiques, la légèreté avec laquelle la loi électorale a été violée, et la grossièreté des fraudes qui ont été organisées en plein jour et au su et vu de tous, à travers notamment la distribution de machines à voter à plusieurs candidats de l’USN, doit nous interpeller en tant que Citoyens. Comment en sommes-nous arrivés là ? Plus de 58 millions de bulletins de vote ont été imprimés et distribués aux détenteurs des milliers de machines à voter tous membres de l’USN. En violation de la loi, la CENI a refusé d’assurer la compilation des bulletins papiers en se contenant des résultats du vote électronique et des machines opérant pendant 7 jours et 7 nuits dans la plus parfaite clandestinité. Nous sommes aujourd’hui la risée du monde alors que ce processus a déjà englouti plus d’un milliard de dollars dont l’utilisation doit urgemment être auditée. Après le cycle électoral frauduleux et contesté de 2018 et celui de 2023, c’est l’avenir de la démocratie congolaise qui est en jeu.
Nous constatons que la justice ne s’est saisi s’aucun dossier relatif à la détention des milliers de machines à voter clandestines détenues par les sociétaires de l’USN. Au moment où la justice congolaise s’empresse à saisir des dossiers des opposants et journalistes injustement poursuivis et arrêtés, elle garde silence complice sur les machines à voter distribuées par la CENI. Elle ferme les yeux sur la gestion de la CENI caractérisée par les marchés de gré à gré frauduleux et les détournements dénoncés par la Société civile. A croire que pour la Justice congolaise la fraude et le vol sont permis…
La RD Congo notre pays va mal, et si nous ne nous levons pas pour reprendre notre destin et notre souveraineté, des graves dangers nous attendent. Les élections libres, crédibles, transparentes et inclusives sont le cœur de notre démocratie et de notre vivre ensemble. C’est pourquoi aujourd’hui nous lançons un appel général à notre peuple afin qu’il se lève pour dire non au vol de leurs voix et exiger l’annulation de ces élections. Nous demandons à tous les compatriotes qui sont lésés par ce braquage électoral à ciel ouvert, y compris les membres de l’USN victimes de leurs propres amis, orchestré par la CENI et ses complices politiques, de se mobiliser avec nous pour dénoncer ce holdup électoral et exiger l’annulation pure et simple de ces élections.
Pour dire notre attachement à la démocratie et à la liberté, pour exiger la paix et la reconquête de notre territoire, pour refuser l’autoritarisme, la dictature et le tribalisme, chaque citoyen, chaque parti, chaque corps de métier, chaque organisation de la société civile, chaque mouvement citoyen, chaque candidat victime de la tricherie, tous ensemble, dans nos maisons nos quartiers, nos villes et sur toute l’étendue du territoire national et au sein de la diaspora, manifestons ce samedi 20 janvier 2024 notre refus des résultats fabriqués du 20 au 27 décembre 2023 pour demander l’annulation de ces élections de la honte.
Que vive la RDC, et que Dieu bénisse notre peuple et notre pays.
Fait en République démocratique du Congo, le 18 janvier 2024
Ils sont désormais connus. Le suspense a été finalement levé. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a bel et bien dévoilé les noms de prochains représentants du peuple, dans la nuit du 13 au 14 janvier 2024, depuis son siège situé dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Suite à sa décision portant annulation des suffrages dans certaines circonscriptions électorales du pays pour fraude notamment, la Centrale électorale a publié, au total, 477 députés pour le compte de 44 partis et regroupements politiques à travers le pays. En tête d’affiche, c’est l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi) qui a raflé un nombre important de sièges. On a noté l’entrée en lice de plusieurs nouveaux visages. Ils vont mener une première expérience au niveau de l’Assemblée nationale durant les cinq prochaines années. Pour ce 4èmecycle électoral, le peloton des meilleurs élus est constitué, entre autres, de l’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo, pour la circonscription de Kindu, Leonard She Okitundu, au niveau du Sankuru, Molendo Sakombi, à la Mongala, Carole Agito, pour le compte du Bas-Uélé. Parmi les élus figurent également une vingtaine de membres du Gouvernement de la République. Il s’agit notamment de : Sama Lukonde Kyenge (Premier ministre), Eve Bazaïba Masudi (VPM en charge de l’Environnement), Peter Kazadi( VPM à l’Intérieur), Vital Kamerhe (VPM en charge de l’Economie), Antoine Nsamba Kalambayi (Ministre des Mines), Tony Mwaba (Ministre de l’Enseignement Primaire, secondaire et professionnel), Nicolas Kazadi (Ministre des Finances), Guy Loando (Ministre de l’Aménagement du Territoire), Aimé Boji (Ministre du Budget), Wivine Moleka (Vice-ministre en charge des Hydrocarbures), Julien Paluku ( Ministre de l’Industrie), Patrick Muyaya Katembwe (Ministre de la Communication et médias), Jean-Pierre Lihau (VPM en charge de la Fonction publique), Christophe Lutundula (VPM en charge des Affaires étrangères), Pius Muabilu (Ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat), Molendo Sakombi ( Ministre en charge des Affaires foncières).
L'Alliance des Pro Etienne TSHISEKEDI Wa MULUMBA, APETM en sigle, mouvement d'avant-garde du peuple congolais et fer de lance de la vulgarisation des nobles idéaux d'Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA d'heureuse mémoire, s'est réunie ce mercredi 3 janvier 2024 pour évaluer la situation politique de l'heure et fait la déclaration suivante :
1. L'APETM félicite vivement le Chef de l'Etat Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour sa réélection à la Magistrature Suprême de la RDC, notre cher et beau pays avec une éclatante victoire ;
2. L'APETM se réjouit de cette victoire d'autant qu'elle avait, en son temps, décidé de retirer son candidat Jean-Pierre Lisanga Bonganga de la course pour la Présidentielle, au profit de Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO ;
3. L'APETM rend hommage au peuple congolais qui, partout en RDC, a spontanément célébré dans l'allégresse la victoire du Président de la République ;
4. L'APTEM salue l'esprit d'ouverture prôné et annoncé par Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO après la publication des résultats provisoires de élection présidentielle par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ;
5. L'APETM remercie le Haut-Représentant du Président de la République, Monsieur Tony KANKU SHIKO et ses cinq regroupements AAAP, AMSR, A2R, AE et FP2023 pour son implication efficace lors de la campagne électorale du Président Fatshi.
En tout état de cause, l'APTEM rassure, d'ores et déjà, le Chef de l'État de sa disponibilité de l'accompagner dans sa lourde charge de présider à la destinée de la RD Congo pour un deuxième mandat.