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Devant la population de la Tshangu, Elections 2023 : Francis Tshibalabala prêche la réélection de Félix Tshisekedi

Au cours d’un meeting populaire, tenu dimanche 13 août 2023, au terrain Ste Thérèse de N’djili, Francis Tshibalala, Député provincial, a échangé avec les habitants de la Tshangu sur la réélection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Il a également profité de l’occasion pour présenter le bilan du Chef de l’Etat de la RDC, dont il estime positif. Ainsi, il a invité la population congolaise à se mettre derrière le père de la Nation et de le soutenir aux prochaines aventures électorales, prévues en décembre 2023.    

D’entrée de jeu, l’élu de Masina a remercié la population de la Tshangu et les cadres de l’UDPS qui ont répondu massivement à son invitation, avant toutefois de présenter de manière la plus détaillée, le bilan de Félix Tshisekedi après son quinquennat à la tête de la RDC, dont il a indiqué que, sur l'aspect justice et droit de l'homme, Félix Tshisekedi a instauré l'Etat de droit. D’après lui, il a libéré les prisonniers politiques qui étaient arrêtés de manière arbitraire. Sur le secteur éducationnel, le Chef de l'Etat a décrété la gratuite de l'enseignement de base pour permettre à tout enfant d'accéder à l'école, ainsi qu’au niveau de l'enseignement supérieur, quelques universités sont réhabilitées au standard moderne pendant son ère. Il a aussi mécanisé les enseignants. Sur l'aspect sécuritaire, plus de 5000 jeunes congolais sont recrutés dans l'armée congolaise afin de combattre contre les rebelles du M23 qui sèment la désolation à l'Est de la RDC. «Je remercie tout le monde qui est venu dans ce lieu pour soutenir cette activité, particulièrement les cadres et candidats Députés de l’UDPS. Nous avons soutenu la candidature du Président de la République en 2018, c’est pour cela, je me sens très heureux de présenter le bilan de Félix Tshisekedi. Son bilan est positif car, pendant son mandat, il a réussi à instaurer l'Etat de droit, rendre l’effectivité de la gratuité de l’enseignement, réhabiliter les infrastructures routières et sportives. Sur ce, vous devez voter massivement Félix Tshisekedi pour la continuité de sa vision », a-t-il souligné.

Face à cet état de lieu, le Vice-Président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, a encouragé la population de la Tshangu, à choisir le bon côté de l’histoire qui va transformer la situation socio-économique du district de la Tshangu en particulier, et celle de la RDC en général après les prochaines élections qui se pointent à l’horizon.

Par ailleurs, concernant son mandat à l’assemblée provinciale de Kinshasa, Francis Tshibalabala, a signalé qu’au cours de ces cinq dernières années, il a initié la loi portant protection des emprises de route et les espaces publics de la Ville de Kinshasa. En termes de réalisation, il a procédé à la réhabilitation de quelques écoles dans la commune de Masina. Il a également organisé plusieurs tournois de football pour participer à l’encadrement de la jeunesse de cette municipalité.

Francis Tshibalabala sollicite le soutien et l’accompagnement des électeurs de la Tshangu car, cette fois-ci, il est candidat Député, aux législatives nationales dans cette circonscription.

Ronsard Malumalu

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Proposer une offre politique de qualité Elections 2023 : ‘‘Alternative Citoyenne pour un Congo Nouveau’’ et ‘’Po Na Congo’’ font bloc !

La plateforme politique Alternative Citoyenne pour un Congo Nouveau dit avoir a adopté le Contrat social du réseau citoyen « Po Na Congo » comme piliers des propositions de son projet de société ainsi que de son programme politique pour les élections de décembre 2023.

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Présidentielle 2023 : L’UDPS en congrès extraordinaire le 25 août pour dévoiler son candidat

L’Union pour la démocratie et le progrès social, l’UDPS, sera en congrès extraordinaire du vendredi 25 au samedi 26 août 2023, pour désigner, bien compris, le candidat commun du parti à l’élection présidentielle de 2023. Le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, qui a annoncé cette nouvelle au cours d’une causerie morale organisée ce dimanche 13 août 2023, à l’esplanade du siège du parti, à Limete, a ainsi invité tous les membres à s’investir au mieux que possible, pour que le ticket gagnant qui n’est personne d’autre que Félix Tshisekedi soit réélu avec grand succès.
Il a appelé les membres de son parti à la vigilance à l’approche des élections et, surtout, à ne pas céder à la manipulation ‘’des ennemis de l’UDPS et du Chef de l’Etat’’. Kabuya affirme que toutes les attaques contre l’UDPS visent directement à déstabiliser le Président de la République à partir de sa propre famille politique.
C’est le cas, par exemple, du groupe de quatre personnes, avec à la tête, Hubert Mukuna, qui venait d’être déchu. Ces quatre personnes auraient organisé un congrès propre à eux, sans l’autorisation de la hiérarchie du parti, et au cours duquel, ils ont décidé, rapporte Augustin Kabuya, de choisir un nouveau président de l’UDPS. Ils ont, plus loin, saisi ‘’illégalement’’ l’administrateur de la banque pour que tous les comptes de l’UDPS soient bloqués…. affirmait le secrétaire général.
Face à cet acte qualifié de ‘’rébellion’’, l’UDPS a décidé de les suspendre du parti et, même, de les poursuivre en justice. Selon le secrétaire général, le parti est déjà dans la phase de la constitution d’une plainte contre le quatuor.
Focus !
Avec plus de 450 candidats confirmés par la CENI à la députation nationale, l’UDPS se nourrit, d’ores et déjà, d’espoir et très sûre de fournir la majorité parlementaire à Félix Tshisekedi. En même temps, l’autorité numéro un du parti a annoncé qu’au moins 780 candidatures sont déjà sur la table, pour le compte des législatives provinciales.
«Je ne parle pas pour le compte de l’Union sacrée, mais bien sûr pour le compte de l’UDPS : nous devons fournir la majorité parlementaire écrasante au Chef de l’Etat. Et nous devons travailler pour que cela se réalise», disait augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS.
Fidel Songo

 

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Fort de ses 716 candidats députés nationaux, Élections 2023: le Nouvel Élan et le regroupement Mbonda de Muzito en ordre de bataille

Le parti politique Nouvel Élan entend peser de tout son poids pour cette législature de 2023 après la validation de ce deux listes : Nouvel élan et Mbonda. Une cohorte de 716 candidats députés nationaux alors que la chambre basse du parlement n’aura besoin que de 500 députés.

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Ensemble pour la République : Dominique Munongo retire sa lettre de démission !

Dans un communiqué de presse du 10 août, Olivier Kamitatu, Directeur de Cabinet et Porte-parole du parti Ensemble a annoncé que, suite à une entrevue avec Moïse Katumbi portant sur l’état de santé de Dominique Munongo, celle-ci a décidé de retirer sa démission et de poursuivre son travail à la tête de la Coordination de la Dynamique des Femmes pour le Changement.

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Elections 2023 : l’Institut Républicain International plaide pour la participation des peuples autochtones

Le 9 août de chaque année, le monde célèbre la journée internationale des peuples autochtones. A cette occasion, l’Institut républicain international, en collaboration avec le réseau des organisations des peuples autochtones, a organisé une activité avec cette catégorie de personnes. Au cours de cette rencontre, la structure a plaidé pour l’inclusion des peuples autochtones au processus électoral en cours.
Cette activité visait, entre autres, à informer l’électorat sur le processus électoral, la culture démocratique et le devoir citoyen, les principes de base sur lesquels les systèmes démocratiques et la gouvernance sont bâtis et auxquels tous les citoyens doivent adhérer. L’éducation civique porte sur les droits et devoirs du citoyen et de l’Etat, sur l’organisation de l’exercice du pouvoir. Il s’agit de droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Selon le Réseau des organisations des peuples autochtones, le principe d’inclusion est important et devrait être pris en compte afin de permettre à toutes les personnes remplissant les conditions d’être enrôlées et votées librement lors des élections, selon les experts en éducation civique et électorale.
Pour le cas de la RDC, depuis 2006, à chaque scrutin électoral, les ONGs de défense des droits des peuples autochtones signalent souvent un faible taux de participation des électeurs pygmées à tous les scrutins. Sur ce, l’Institut républicain international a sollicité l’implication majeure de la Centrale électorale afin que toutes les couches de la République prennent part au processus électoral.
Cependant, cette journée internationale des peuples autochtones 2023, intitulée « Les jeunes autochtones, agents du changement pour l'autodétermination », réaffirme le rôle que les jeunes autochtones doivent occuper dans la prise de décision tout en reconnaissant leurs efforts dévoués dans l'action climatique, la recherche de la justice et la création d'un lien intergénérationnel qui maintient leur culture, leurs traditions et leurs contributions vivantes. Les jeunes autochtones sont en première ligne de certaines des crises les plus aiguës auxquelles l'humanité est actuellement confrontée, telles que la perte de biodiversité et le changement climatique. Or, ils n'ont pas la possibilité de participer pleinement à la vie politique et publique, de remédier à des difficultés telles que la perte de territoires, de moyens de subsistance et de ressources ni de plaider la cause de l'autodétermination et de défendre leurs droits. A cet effet, le Réseau des organisations des peuples autochtones projette un projet de loi qui vise à protéger et promouvoir les droits des peuples autochtones, préserver leur langues ancestrales et leur patrimoine culturel matériel et immatériel menacés de disparition, instituer l’accès à l’éducation formelle et non formelle gratuite pour toutes les filières de l’enseignement en vue de lutter contre l’analphabétisme et les limitations d’accès à des emplois mieux rémunérés, faciliter de bonnes relations avec toutes les autres composantes de la société congolaise ainsi que leur intégration sociale sur toute l’étendue du territoire national.
Notons que la journée internationale des peuples autochtones fut instaurée en 1994. Elle vise à promouvoir leurs droits et leur culture, souvent violés pendant la période coloniale et bafoués par les États actuels. Cette date marque le jour de la première réunion, en 1982, du groupe de travail de l’ONU sur les populations autochtones au sein de la sous-commission de la promotion et de la protection des droits de l’homme.
Ronsard Malumalu

 

Elections 2023 : l’Institut Républicain International plaide pour la participation des peuples autochtones
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RDC : l’opposition se déchaine dans le négativisme

Les IXès Jeux de la Francophonie n’auront pas seulement recueilli les avis majoritairement favorables pour leur succès. Une frange de leaders qui se recrutent, pour la plupart, dans l’opposition refuse de reconnaître les efforts consentis par les organisateurs pour gagner ce pari. Néanmoins, la République démocratique du Congo se trouve désormais hissée au firmament des pays africains dotés des équipements au standard international. Donc, Kinshasa peut se bomber le torse pour toutes les infrastructures rénovées.
Quoi qu’il en soit, le grand Kivu et l’Ituri vivent dans les cœurs des Congolais de Kinshasa et des autres provinces. Cette population meurtrie qui vit au quotidien les atrocités du M23 et des autres forces négatives, est toujours présent dans les pensées des Congolais qui ne cessent de lui rendre hommage notamment, en observant debout quelques minutes de silence chaque fois que l’occasion se présente. Les discours des officiels ne manquent d’indexer l’agression barbare de la RDC dans sa partie orientale.
L’opposition qui, pendant les dix jours de ces jeux, avait visiblement observé une certaine trêve, a fini par dégainer. Quoi de plus normal dès lors que l’actualité reste dominée par les 9ès jeux de la francophonie. A quelque cinq mois des élections, les points marqués par l’adversaire, compte énormément. C’est comme cela que la coalition Lamuka ne se laisse pas obnubiler par le succès de ces jeux.
L’aile Lamuka proche de Martin Fayulu a commencé par exiger la levée de l'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri proclamé depuis mai 2021 en indiquant que des dizaines de civils ont été tuées dans les deux provinces durant la période des jeux dans la capitale avant d’ajouter que l’état de siège n’a fait qu’aggraver la situation sécuritaire.
Et de renchérir que les autorités étaient distraites par les jeux pendant que les populations de l’Est étaient massacrées par des forces négatives. En Ituri, a enchainé cette aile de Lamuka, 15 Congolais ont été massacrés, et au Nord-Kivu, plusieurs morts également. Ce, avant de s’interroger : « Que justifie encore le maintien de l’état de siège qui s’est révélé être un véritable naufrage sécuritaire ? »
«Il y a eu plus de massacres qu’avant l’état de siège. Lamuka rappelle que le rôle de l’état, ce n’est pas de faire danser ses concitoyens, mais de les protéger. Il faut de toute urgence lever l’état de siège pour le remplacer par des mesures sécuritaires beaucoup plus réalistes, plus adaptées pour qu’enfin, nos populations soient protégées » a souligné, le professeur Kalele, porte-parole de Lamuka.
Dans le même registre, le président du parti politique Action pour la démocratie et le développement au Congo (ADD-Congo) de Prince Epenge enfonce le clou en faisant savoir que malgré l’état de siège, certains territoires de la province du Nord-Kivu sont toujours sous occupation rwandaise et d’autres sont gouvernés par les pays de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) avant de déplorer : « Le Congo est un pays orphelin. Les Congolais ne peuvent pas compter sur monsieur Félix et son régime».
Seth Kikuni aussi
L’un des candidats malheureux à la magistrature suprême de 2018, Seth Kikuni, proche de l’aile de Martin Fayulu et leader du parti politique Piste pour l'Émergence a, quant à lui, soutenu à travers son compte Twitter, que l'organisation de ces Jeux de la Francophonie a révélé au grand jour la médiocrité de la République démocratique du Congo.
"Le show digne de 1974 avec son lot de cultes de personnalité a été présenté comme grand accomplissement aux jeunes Congolais de 2023 ", a-t-il ajouté avant d’évoquer le dossier Chérubin Okende où sa famille attend que justice soit faite, l'occupation d’une partie du territoire de la RDC et la perte du pouvoir d'achat de la population.
In fine, ce leader de l'opposition a déploré pour une énième fois les intentions mesquines de la CENI de vouloir promouvoir la fraude au détriment de la méritocratie. À l'en croire, la centrale électorale continue à fabriquer des chiffres qui n'existent que dans sa tête.
Emma Muntu

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Jean-Marc Kabund : le roi déchu !

Jean-Marc Kabund, homme politique congolais, député national et ancien président ad intérim de l’UDPS a assisté à la reprise de son procès le lundi 7 août à la Cour de Cassation. L’homme fort de l’UDPS, celui qu’on surnommait «maître-nageur» est placé en incarcération à la Prison Centrale de Makala depuis août 2022. Mais, comment en est-il arrivé là ? Lui qui était le fervent soutien de Félix Tshisekedi quand il fallait élire le successeur du Sphinx à l’UDPS ?
Au commencement était l’UDPS…
Ce parti de l’opposition congolaise n’est plus à présenter. Créé durant le règne de Mobutu par Etienne Tshisekedi et autres co-fondateurs, ce parti s’est illustré par ses discours, marches interdites par le pouvoir et ses convictions socialistes.
En 2016, pour faire pression sur le régime Kabila au sujet de la tenue des élections, un homme s’illustre comme organisateur des manifestations. Il s’agit de Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l’UDPS, désigné quelques mois plus tôt par le Sphinx de retour d’Europe, en remplacement de Bruno Mavungu reproché pour son manque de dynamisme. Pour rappel, avant cette nomination, Kabund dirigeait l’UDPS/Haut-Lomami.
Après la mort du Sphinx, le parti est au bord de la crise… Qui succédera à Etienne Tshisekedi ? Jean-Marc Kabund se lèvera donc et soutiendra vaillamment l’élection de Félix Tshisekedi pour diriger l’UDPS. Ce dernier sera alors élu à ce poste en mars 2018 et désignera Kabund comme président par intérim du parti après l’élection présidentielle et ce dernier désignera Augustin Kabuya comme Secrétaire Général du parti.
L’ascension
Félix Tshisekedi accède à la magistrature suprême après plus de 30 ans de lutte de l’UDPS. Un couronnement, mais bien plus un défi : prouver que l’opposition peut accomplir ce qu’elle accusait la majorité de ne pas faire.
Mais, comment arriver à diriger quand on a été conditionné pendant plus de 30 ans à contester les décisions du pouvoir en place ?
Voilà l’un des défis rencontrés par l’UDPS au début de son règne avec en tête de file Jean-Marc Kabund.
Alors que les régimes en place se contentent généralement de prendre des décisions et de les faire appliquer, l’UDPS de Jean-Marc Kabund passait un clair moment à répondre aux propos des opposants.
Le parti au pouvoir n’ayant pas remporté la majorité parlementaire, l’UDPS se voit contrainte de s’allier au FCC de Joseph Kabila, ainsi naît le FCC-CACH, union que beaucoup ont jugé de «contre-nature.»
Quelques temps après sa destitution du poste de 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale en mai 2020, il se charge de débaucher certains députés du FCC pour créer une nouvelle majorité parlementaire : l’Union sacrée de la Nation. Il est alors reconduit 1er vice-président du parlement.
Tout semble mis en marche pour l’ascension fulgurante de ce cadre de l’UDPS pour son combat auprès du Sphinx et auprès de son fils.
Et, voilà que le scandale arrive alors qu’il est sur le strapontin de 1er vice-président de la chambre basse du parlement, il se croit tout permis. Une vidéo devient virale sur les réseaux sociaux ; il s’agit d’un incident qui s’est produit vers Poids Lourds opposant les éléments de la garde de Kabund et des éléments de la Garde républicaine commis à la sécurité d’un membre de la famille présidentielle qui roulait à contre-sens ; rencontrant Jean-Marc Kabund. Celui-ci demandera aux policiers commis à sa garde de désarmer l’élément de la garde républicaine et de le conduire à l’auditorat. Le soir, des éléments de la Garde républicaine sont descendus au domicile de Kabund et ont cassé plusieurs biens et auraient emporté d’autres.
Le 21 janvier 2022, Kabund annonce sa démission du poste de 1er’ vice-président de l’Assemblée Nationale via son compte twitter. Le hic c’est que non seulement il n’avait pas formellement déposé une lettre de démission à la Chambre basse du parlement mais en plus, il l’avait fait sans en informer son parti, motif repris par la commission disciplinaire de son parti pour expliquer sa radiation du parti fin janvier 2022, en plus d’accusations de corruption, escroquerie et extorsion. Fin mars, Kabund démissionne officiellement de son poste de 1er vice-président, un acte jugé de non-événement vu le temps pris entre son annonce sur les réseaux sociaux et la formalisation.
Celui-ci s’efface quelques temps avant de revenir en juillet 2022 en créant son parti « Alliance pour le Changement », s’inscrivant ainsi comme nouvel opposant de son ancien allié et prétendument candidat à la présidentielle 2023.
Lors de son discours, il « regrette d’avoir œuvré pour l’élection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême car il est un danger à ce poste » ; il tiendra d’autres propos de la même nature qui ne passeront pas inaperçus.
En août 2022, il est placé sous mandat d’arrêt provisoire avec plus de 10 chefs d’accusation dont « injures publiques, imputations dommageables et offenses au chef de l’Etat, outrage au parlement, au gouvernement, … »
Pour son parti, il ne s’agit que d’une manœuvre politique pour l’empêcher de « candidater à la présidentielle », discours qu’ils tiendront plus tard contre le ministère de l’Intérieur pour la non-inscription de ce parti sur les listes de la CENI; le 12 août, il sera assigné en résidence surveillée, décision non respectée jusqu’alors.
Il est resté donc incarcéré à la prison de Makala jusqu’au 25 Juillet, date à laquelle ses militants ont inondé la toile avec la nouvelle de sa libération, information relayée par plusieurs médias. Pourtant, il était question d’une visite du président du Conseil National des Droits de l’Homme à Jean-Marc Kabund.
Par ailleurs, lors de son audience du 7 août, il a réitéré son opinion sur la gestion actuelle de la Res Publica qu’il avait jugée de calamiteuse avant son arrestation tout en spécifiant qu’il y a absence d’une vision claire au sommet de l’Etat.
Pour l’heure, sa prochaine audience prévue le 14 août sera dédiée aux plaidoiries…
Déborah Nitu

Jean-Marc Kabund : le roi déchu !
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