Au cours d’un meeting populaire, tenu dimanche 13 août 2023, au terrain Ste Thérèse de N’djili, Francis Tshibalala, Député provincial, a échangé avec les habitants de la Tshangu sur la réélection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Il a également profité de l’occasion pour présenter le bilan du Chef de l’Etat de la RDC, dont il estime positif. Ainsi, il a invité la population congolaise à se mettre derrière le père de la Nation et de le soutenir aux prochaines aventures électorales, prévues en décembre 2023.
D’entrée de jeu, l’élu de Masina a remercié la population de la Tshangu et les cadres de l’UDPS qui ont répondu massivement à son invitation, avant toutefois de présenter de manière la plus détaillée, le bilan de Félix Tshisekedi après son quinquennat à la tête de la RDC, dont il a indiqué que, sur l'aspect justice et droit de l'homme, Félix Tshisekedi a instauré l'Etat de droit. D’après lui, il a libéré les prisonniers politiques qui étaient arrêtés de manière arbitraire. Sur le secteur éducationnel, le Chef de l'Etat a décrété la gratuite de l'enseignement de base pour permettre à tout enfant d'accéder à l'école, ainsi qu’au niveau de l'enseignement supérieur, quelques universités sont réhabilitées au standard moderne pendant son ère. Il a aussi mécanisé les enseignants. Sur l'aspect sécuritaire, plus de 5000 jeunes congolais sont recrutés dans l'armée congolaise afin de combattre contre les rebelles du M23 qui sèment la désolation à l'Est de la RDC. «Je remercie tout le monde qui est venu dans ce lieu pour soutenir cette activité, particulièrement les cadres et candidats Députés de l’UDPS. Nous avons soutenu la candidature du Président de la République en 2018, c’est pour cela, je me sens très heureux de présenter le bilan de Félix Tshisekedi. Son bilan est positif car, pendant son mandat, il a réussi à instaurer l'Etat de droit, rendre l’effectivité de la gratuité de l’enseignement, réhabiliter les infrastructures routières et sportives. Sur ce, vous devez voter massivement Félix Tshisekedi pour la continuité de sa vision », a-t-il souligné.
Face à cet état de lieu, le Vice-Président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, a encouragé la population de la Tshangu, à choisir le bon côté de l’histoire qui va transformer la situation socio-économique du district de la Tshangu en particulier, et celle de la RDC en général après les prochaines élections qui se pointent à l’horizon.
Par ailleurs, concernant son mandat à l’assemblée provinciale de Kinshasa, Francis Tshibalabala, a signalé qu’au cours de ces cinq dernières années, il a initié la loi portant protection des emprises de route et les espaces publics de la Ville de Kinshasa. En termes de réalisation, il a procédé à la réhabilitation de quelques écoles dans la commune de Masina. Il a également organisé plusieurs tournois de football pour participer à l’encadrement de la jeunesse de cette municipalité.
Francis Tshibalabala sollicite le soutien et l’accompagnement des électeurs de la Tshangu car, cette fois-ci, il est candidat Député, aux législatives nationales dans cette circonscription.
*La Présidente National de la Ligue de Femmes du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), l’Honorable Frida Munshy, s’impose désormais dans la cours des grands avec un charisme, non seulement comme une vraie leader politique mais également, comme une mère rassembleuse. Candidate à la Députation nationale dans la circonscription de la Tshangu, son dernier périple dans le Kongo Central profond vient effectivement de changer la donne politique électorale du MSC. Elle a fait un travail de titan qui augure une réussite. Et, ces étapes ont été les plus déterminantes en ce qu’elle a constitué un véritable enjeu consistant à réunifier les membres, expliquer la vision de l’Autorité Morale Laurent Batumona, de présenter la candidature unique de Félix Tshisekedi au poste de Président de la République de son parti MSC et de ses regroupements. Mission, par ailleurs, réussie. Devant les candidats à la Députation nationale, provinciale et des Conseillers communaux, elle a mis à profit ces moments de rencontre pour remonter le moral des cadres et leurs responsables des fédérations et Ligues. Au début du mois d’aout, la Présidente de la Ligue de Femmes du MSC, l’Honorable Frida Munshy, l’une des candidates potentielles du Regroupement AMSC aux prochaines élections de 2023, s’est rendue dans le Kongo Central pour évaluer et motiver les candidats qui vont affronter les élections prochaines de décembre 2023 à tous les niveaux. Des contacts politiques qu’elle a entrepris avec dextérité et détermination dans les différentes fédérations, il en est ressorti la confirmation d’un bon message de rassemblement et de conscientisation pour soutenir la candidature de Félix Tshisekedi Tshilombo pour un deuxième mandat. Message accueilli avec confiance. Il a été question également pendant son séjour de redynamiser les activités du parti au Kongo Central, de procéder au réarmement moral et politique afin de mettre en place une stratégie électorale. Puis, elle a expliqué la vision aux regroupements politiques créés en cette période électorale. Il s’agit de : AAAP, AMSC, AE et ADR qui sont conduit de main de maître par l’honorable Laurent BATUMONA KANDI KHAM et Autorité Morale l'honorable de MSC. A ce sujet, elle a livré un message pointu d’apaisement qui a touché les consciences des candidats à tous les niveaux : ‘’ les candidats de tous les regroupements politiques doivent se sentir à l’aise parce que vous avez un Président dynamique, travailleur, homme social et sans aucun doute orienté vers la paix, homme de bonne moralité et qui travaille aux côtés du Président de la République, Félix Tshisekedi pour le progrès social de notre pays. Laurent Batumona n’a pas l’esprit de frustrer les candidats, quel qu’il soit. Compte tenu de l’ampleur de sa candidature, s’il quelqu’un ne se retrouve pas sur une liste, soit qu’il n’est pas aligné dans un regroupement choisi. C’est qu’il sera classé dans un autre regroupement’’. C’est le même message d’encouragement qu’elle a lancé partout où elle est passée. Frida MUNSHY YAYA YALAKE a rappelé, en outre, que ceci fait partie d’une stratégie électorale peaufinée par l'Autorité Morale, l'Honorable Laurent BATUMONA, dans l’objectif ultime d'offrir une majorité parlementaire écrasante au Parlement et la réélection sans faille de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO aux élections de décembre 2023 en vue de poursuivre son programme visant à rendre la République Démocratique du Congo, un pays émergent. ‘’Voilà qui va tant soit peu apporter un début de solution aux multiples problèmes qui se posent avec acuité au pays. Plus fondamentalement, la perspective de renforcer le programme de 145 territoires, l’implantation des usines et la réalisation des autres projets sociaux’’, constituent une des innovations dans son message. A cette occasion, le drapeau du MSC flottait fièrement devant tous les lieux de rendez-vous de travail de Mama Frida. S’adressant aux dirigeants du MSC/Kongo Central, la dame de fer les a invités à travailler d'arrache-pied sur terrain avec mission, de recruter les candidats potentiels aux élections législatives provinciales et municipales étant donné que la CENI a déjà convoqué l'électorat à ce niveau-là. Et surtout de présenter, dans un bref délai, la liste de mandataires ainsi que les dirigeants pouvant piloter les regroupements politiques au niveau du Kongo Central. Ce périple qui l’a conduite successivement à Kasangulu, Mbanza-ngungu, Lukala, Matadi, Boma pour chuter à Moanda a certainement présenté un signe, non seulement d’un heureux évènement réussi, celui de réunifier, de conscientiser les bases du MSC et surtout, de pouvoir rétablir les relations entre les dirigeants. Partout où elle est passée Frida Munshy a été accueillie, tambour battant, par les responsables de chaque fédération du MSC/Kongo Central ainsi que par les membres du parti avec lesquels les échanges ont tourné autour des questions électorales. Très captif au message de la Présidente de la Ligue de Femmes du MSC, les membres et cadres du parti ont, par leur témoignage, confirmé et assuré que le message de l’Honorable Frida a réarmé leur moral est que la victoire du MSC est certaine pour rafler un bon nombre des sièges à l'Assemblée nationale et à l’assemblée provinciale. ‘’ Nous avons reçu une mission que maman Frida nous assigne : celle de travailler dans les villes et territoires de la province du Kongo central pour rafler les voix au moment des élections’’, a déclaré Sita Ngoma Shadrack, Président Provincial du MSC/Kongo Central. Au terme de sa mission et à titre de reconnaissance, les cadres du MSC/KC ont offert un dîner en l'honneur de la présidente Frida MUNSHY ainsi qu’à toute sa délégation dans la ville de Matadi. A cette occasion, elle a remercié l'Autorité Morale, l'Honorable Laurent BATUMONA KANDI KHAM pour avoir fourni des efforts inlassables afin que toutes les listes des regroupements politiques soient déclarées recevables par la CENI. Il faut noter, en plus, que cette tournée du Kongo Central fait suite à la vision de l’Honorable Laurent Batumona consistant à réveiller les consciences des membres, redynamiser les activités à la base et à réarmer moralement et politiquement. Ainsi, a-t-elle rencontré tous les Présidents fédéraux, les Présidentes des Ligues de femmes avec qui elle a abordé toutes les questions liées au fonctionnement, à la mobilisation et au renforcement des liens entre le haut sommet et la base. ‘’Enfin, que tout le monde s’approprie les échéances électorales 2023. Le MSC pose déjà ses jalons pour le meilleur résultat. C’est la raison d’être de cette tournée de l’Honorable Frida Munshy de présenter Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, comme candidature unique au poste de Président de la République aux quatre regroupements. La Pros.
La plateforme politique Alternative Citoyenne pour un Congo Nouveau dit avoir a adopté le Contrat social du réseau citoyen « Po Na Congo » comme piliers des propositions de son projet de société ainsi que de son programme politique pour les élections de décembre 2023.
L’Union pour la démocratie et le progrès social, l’UDPS, sera en congrès extraordinaire du vendredi 25 au samedi 26 août 2023, pour désigner, bien compris, le candidat commun du parti à l’élection présidentielle de 2023. Le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya, qui a annoncé cette nouvelle au cours d’une causerie morale organisée ce dimanche 13 août 2023, à l’esplanade du siège du parti, à Limete, a ainsi invité tous les membres à s’investir au mieux que possible, pour que le ticket gagnant qui n’est personne d’autre que Félix Tshisekedi soit réélu avec grand succès. Il a appelé les membres de son parti à la vigilance à l’approche des élections et, surtout, à ne pas céder à la manipulation ‘’des ennemis de l’UDPS et du Chef de l’Etat’’. Kabuya affirme que toutes les attaques contre l’UDPS visent directement à déstabiliser le Président de la République à partir de sa propre famille politique. C’est le cas, par exemple, du groupe de quatre personnes, avec à la tête, Hubert Mukuna, qui venait d’être déchu. Ces quatre personnes auraient organisé un congrès propre à eux, sans l’autorisation de la hiérarchie du parti, et au cours duquel, ils ont décidé, rapporte Augustin Kabuya, de choisir un nouveau président de l’UDPS. Ils ont, plus loin, saisi ‘’illégalement’’ l’administrateur de la banque pour que tous les comptes de l’UDPS soient bloqués…. affirmait le secrétaire général. Face à cet acte qualifié de ‘’rébellion’’, l’UDPS a décidé de les suspendre du parti et, même, de les poursuivre en justice. Selon le secrétaire général, le parti est déjà dans la phase de la constitution d’une plainte contre le quatuor. Focus ! Avec plus de 450 candidats confirmés par la CENI à la députation nationale, l’UDPS se nourrit, d’ores et déjà, d’espoir et très sûre de fournir la majorité parlementaire à Félix Tshisekedi. En même temps, l’autorité numéro un du parti a annoncé qu’au moins 780 candidatures sont déjà sur la table, pour le compte des législatives provinciales. «Je ne parle pas pour le compte de l’Union sacrée, mais bien sûr pour le compte de l’UDPS : nous devons fournir la majorité parlementaire écrasante au Chef de l’Etat. Et nous devons travailler pour que cela se réalise», disait augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS. Fidel Songo
Le parti politique Nouvel Élan entend peser de tout son poids pour cette législature de 2023 après la validation de ce deux listes : Nouvel élan et Mbonda. Une cohorte de 716 candidats députés nationaux alors que la chambre basse du parlement n’aura besoin que de 500 députés.
Dans un communiqué de presse du 10 août, Olivier Kamitatu, Directeur de Cabinet et Porte-parole du parti Ensemble a annoncé que, suite à une entrevue avec Moïse Katumbi portant sur l’état de santé de Dominique Munongo, celle-ci a décidé de retirer sa démission et de poursuivre son travail à la tête de la Coordination de la Dynamique des Femmes pour le Changement.
Le 9 août de chaque année, le monde célèbre la journée internationale des peuples autochtones. A cette occasion, l’Institut républicain international, en collaboration avec le réseau des organisations des peuples autochtones, a organisé une activité avec cette catégorie de personnes. Au cours de cette rencontre, la structure a plaidé pour l’inclusion des peuples autochtones au processus électoral en cours. Cette activité visait, entre autres, à informer l’électorat sur le processus électoral, la culture démocratique et le devoir citoyen, les principes de base sur lesquels les systèmes démocratiques et la gouvernance sont bâtis et auxquels tous les citoyens doivent adhérer. L’éducation civique porte sur les droits et devoirs du citoyen et de l’Etat, sur l’organisation de l’exercice du pouvoir. Il s’agit de droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Selon le Réseau des organisations des peuples autochtones, le principe d’inclusion est important et devrait être pris en compte afin de permettre à toutes les personnes remplissant les conditions d’être enrôlées et votées librement lors des élections, selon les experts en éducation civique et électorale. Pour le cas de la RDC, depuis 2006, à chaque scrutin électoral, les ONGs de défense des droits des peuples autochtones signalent souvent un faible taux de participation des électeurs pygmées à tous les scrutins. Sur ce, l’Institut républicain international a sollicité l’implication majeure de la Centrale électorale afin que toutes les couches de la République prennent part au processus électoral. Cependant, cette journée internationale des peuples autochtones 2023, intitulée « Les jeunes autochtones, agents du changement pour l'autodétermination », réaffirme le rôle que les jeunes autochtones doivent occuper dans la prise de décision tout en reconnaissant leurs efforts dévoués dans l'action climatique, la recherche de la justice et la création d'un lien intergénérationnel qui maintient leur culture, leurs traditions et leurs contributions vivantes. Les jeunes autochtones sont en première ligne de certaines des crises les plus aiguës auxquelles l'humanité est actuellement confrontée, telles que la perte de biodiversité et le changement climatique. Or, ils n'ont pas la possibilité de participer pleinement à la vie politique et publique, de remédier à des difficultés telles que la perte de territoires, de moyens de subsistance et de ressources ni de plaider la cause de l'autodétermination et de défendre leurs droits. A cet effet, le Réseau des organisations des peuples autochtones projette un projet de loi qui vise à protéger et promouvoir les droits des peuples autochtones, préserver leur langues ancestrales et leur patrimoine culturel matériel et immatériel menacés de disparition, instituer l’accès à l’éducation formelle et non formelle gratuite pour toutes les filières de l’enseignement en vue de lutter contre l’analphabétisme et les limitations d’accès à des emplois mieux rémunérés, faciliter de bonnes relations avec toutes les autres composantes de la société congolaise ainsi que leur intégration sociale sur toute l’étendue du territoire national. Notons que la journée internationale des peuples autochtones fut instaurée en 1994. Elle vise à promouvoir leurs droits et leur culture, souvent violés pendant la période coloniale et bafoués par les États actuels. Cette date marque le jour de la première réunion, en 1982, du groupe de travail de l’ONU sur les populations autochtones au sein de la sous-commission de la promotion et de la protection des droits de l’homme. Ronsard Malumalu
Les IXès Jeux de la Francophonie n’auront pas seulement recueilli les avis majoritairement favorables pour leur succès. Une frange de leaders qui se recrutent, pour la plupart, dans l’opposition refuse de reconnaître les efforts consentis par les organisateurs pour gagner ce pari. Néanmoins, la République démocratique du Congo se trouve désormais hissée au firmament des pays africains dotés des équipements au standard international. Donc, Kinshasa peut se bomber le torse pour toutes les infrastructures rénovées. Quoi qu’il en soit, le grand Kivu et l’Ituri vivent dans les cœurs des Congolais de Kinshasa et des autres provinces. Cette population meurtrie qui vit au quotidien les atrocités du M23 et des autres forces négatives, est toujours présent dans les pensées des Congolais qui ne cessent de lui rendre hommage notamment, en observant debout quelques minutes de silence chaque fois que l’occasion se présente. Les discours des officiels ne manquent d’indexer l’agression barbare de la RDC dans sa partie orientale. L’opposition qui, pendant les dix jours de ces jeux, avait visiblement observé une certaine trêve, a fini par dégainer. Quoi de plus normal dès lors que l’actualité reste dominée par les 9ès jeux de la francophonie. A quelque cinq mois des élections, les points marqués par l’adversaire, compte énormément. C’est comme cela que la coalition Lamuka ne se laisse pas obnubiler par le succès de ces jeux. L’aile Lamuka proche de Martin Fayulu a commencé par exiger la levée de l'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri proclamé depuis mai 2021 en indiquant que des dizaines de civils ont été tuées dans les deux provinces durant la période des jeux dans la capitale avant d’ajouter que l’état de siège n’a fait qu’aggraver la situation sécuritaire. Et de renchérir que les autorités étaient distraites par les jeux pendant que les populations de l’Est étaient massacrées par des forces négatives. En Ituri, a enchainé cette aile de Lamuka, 15 Congolais ont été massacrés, et au Nord-Kivu, plusieurs morts également. Ce, avant de s’interroger : « Que justifie encore le maintien de l’état de siège qui s’est révélé être un véritable naufrage sécuritaire ? » «Il y a eu plus de massacres qu’avant l’état de siège. Lamuka rappelle que le rôle de l’état, ce n’est pas de faire danser ses concitoyens, mais de les protéger. Il faut de toute urgence lever l’état de siège pour le remplacer par des mesures sécuritaires beaucoup plus réalistes, plus adaptées pour qu’enfin, nos populations soient protégées » a souligné, le professeur Kalele, porte-parole de Lamuka. Dans le même registre, le président du parti politique Action pour la démocratie et le développement au Congo (ADD-Congo) de Prince Epenge enfonce le clou en faisant savoir que malgré l’état de siège, certains territoires de la province du Nord-Kivu sont toujours sous occupation rwandaise et d’autres sont gouvernés par les pays de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) avant de déplorer : « Le Congo est un pays orphelin. Les Congolais ne peuvent pas compter sur monsieur Félix et son régime». Seth Kikuni aussi L’un des candidats malheureux à la magistrature suprême de 2018, Seth Kikuni, proche de l’aile de Martin Fayulu et leader du parti politique Piste pour l'Émergence a, quant à lui, soutenu à travers son compte Twitter, que l'organisation de ces Jeux de la Francophonie a révélé au grand jour la médiocrité de la République démocratique du Congo. "Le show digne de 1974 avec son lot de cultes de personnalité a été présenté comme grand accomplissement aux jeunes Congolais de 2023 ", a-t-il ajouté avant d’évoquer le dossier Chérubin Okende où sa famille attend que justice soit faite, l'occupation d’une partie du territoire de la RDC et la perte du pouvoir d'achat de la population. In fine, ce leader de l'opposition a déploré pour une énième fois les intentions mesquines de la CENI de vouloir promouvoir la fraude au détriment de la méritocratie. À l'en croire, la centrale électorale continue à fabriquer des chiffres qui n'existent que dans sa tête. Emma Muntu
M. Felly Fwamba Mubalamate, Coordonnateur National du Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi
Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, Structure d’appui autonome du Parti, a, au cours de sa réunion hebdomadaire de ce mercredi 09 août 2023, analysé la tourmente dans laquelle se trouve embourbée l’UDPS/TSHISEKEDI caractérisée par la confusion, la cacophonie et l’anarchie, laquelle tourmente la menace dans ses fondements historiques, et rend public la Déclaration Politique suivante : 1. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI rappelle, aux uns et aux autres, que l’UDPS/TSHISEKEDI, en tant que Parti historique, est un patrimoine commun de tous ses sociétaires, vivants et morts, et, en aucun cas, elle ne peut être la propriété privée d’une certaine génération spontanée égoïste, avide de pouvoir pour le pouvoir, cupide, irrespectueuse, arrogante, mégalomane, corrompue, népotiste et anarchiste à souhait. 2. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI fait remarquer aussi que la philosophie au sein d’un Parti, de surcroit de gauche, progressiste, social-démocrate, Membre de l’Internationale Socialiste, est fondée sur l’esprit de camaraderie, de solidarité et de respect mutuel qui sont des attitudes universelles de référence dont on ne retrouve pas les traces au sein de l’UDPS/TSHISEKEDI. 3. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI a fait un constat amer au regard de la situation lamentable qui prévaut actuellement au sein du Parti. L’UDPS a lutté pour l’instauration de la démocratie mais elle est incapable de l’instaurer en son propre sein.
4. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI condamne, avec énergie, les attitudes va-t’en guerre qui règnent depuis belle lurette au sein de l’UDPS/TSHISEKEDI marquées par l’incapacité avérée du Secrétaire Général ad intérim TSHILUMBA de privilégier le dialogue et le compromis pour le grand bien du Parti et le respect des sacrifices consentis pendant plus de 30 ans de lutte politique. 5. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI s’insurge contre l’immaturité politique de l’actuelle Direction Politique intérimaire du Parti qui est tombée aveuglement dans le piège tendu par un petit groupe d’agitateurs dénommé « LE TIERS DES FEREDAUX » qui, dans un excès de frustration et de rancœur, a fait une lecture partielle, sentimentale et subjective de l’article 19 des Statuts du Parti pour justifier la tenue d’un pseudo Congrès Extraordinaire aux allures d’un numéro de cirque pour créer une tension permanente au sein du Parti afin d’attirer l’attention sur lui. 6. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI rappelle que le fameux « mandat spécial » est responsable de tous les maux qui rongent le Parti. Depuis ce « mandat spécial », les Statuts du Parti sont devenus le paillasson de l’équipe dirigeante au nom d’une certaine « realpolitik » dont elle était la seule à en savoir le contenu. Le Parti au pouvoir n’a pas à se référer aux Statuts, disait le « patron » Augustin KABUYA TSHILUMBA, à qui voulait l’entendre. Ainsi pour servir ses intérêts politiques égoïstes, il n’a pas hésité à instrumentaliser, à semer la zizanie, à diviser et à dédoubler les organes du Parti, tout en oubliant qu’il entretenait un foyer de tension. 7. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI fait remarquer que le Secrétaire Général a.i. de l’UDPS/TSHISEKEDI et ses thuriféraires devaient user des moyens politiques que recommande l’exercice de la politique au lieu de se précipiter à procéder à des exclusions qui n’auront aucun effet, et qui viennent ajouter le ridicule à la bêtise. Car, jusqu’à ce jour, le Chef de l’administration n’a jamais respecté aucune disposition des Statuts de l’UDPS/TSHISEKEDI, en commençant par celle relative à la mise en place du Directoire. 8. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI souligne que, c’est de ce point de vue qu’il n’avait cessé d’appeler à l’organisation d’un Conclave de la réconciliation, de l’unité et de la refondation de l’UDPS Originelle. Mais, tout le monde s’était résolu pour un bras de fer débouchant sur l’impasse actuelle. 9. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI souligne également que, l’ayant compris, la Haute Autorité Politique de Référence avait confié la mission de mettre ensemble les fils et filles de la grande famille UDPS, toutes tendances et sensibilités confondues, pour une grande manifestation de maturité politique. Bien qu’ayant pris du temps, le Collectif estime que c’est la seule voie royale pour laver frustration, humiliation, rancœur, égocentrisme, mégalomanie, etc. à trois mois des élections générales de décembre prochain. 10. Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI constate enfin que les Fondateurs Historiques de l’UDPS ont été, dans une certaine mesure, responsables du déferlement actuel de l’anarchie à la suite de la lenteur mise dans l‘accomplissement de leur mission. Fait à Kinshasa, le 10 Août 2023 POUR LE COLLECTIF DES CADRES ET MEMBRES DE L’UDPS/TSHISEKEDI LE COORDONNATEUR NATIONAL, Felly Fwamba Mubalamate
Monsieur Tshisekedi est arrivé à la présidence de la République Démocratique du Congo par un coup d’état constitutionnel : Le ‘’deal’’ passé entre le Président entrant et son prédécesseur n’est pas un mécanisme constitutionnel d’accession, d’exercice et de dévolution du pouvoir en RDC. Il est donc illégitime. Ainsi, pour M. Tshisekedi, deux questions existentielles se sont tout de suite imposées à lui : 1. Comment laver l’opprobre du deal qui souillait sa veste ‘’présidentielle’’, et 2. Comment s’assurer un deuxième mandat tout aussi frauduleux pour corriger le péché originel ? Il fallait s’atteler à deux choses pour répondre à ces questions : (i) l’enrichissement rapide et sans cause ainsi que (ii) la planification de la fraude lors des élections de 2023. L’enrichissement illicite est une question qui doit intéresser la justice et les enquêteurs comme ceux des Panama Papers. Dans cette chronique, nous allons nous limiter à la question de la planification de la fraude électorale. Premier épisode : la nomination des juges de la Cour constitutionnelle le 17 juillet 2020 La Cour Constitutionnelle ayant la responsabilité de proclamer les résultats définitifs de l’élection présidentielle et des élections législatives nationales, Monsieur Tshisekedi s’est précipité pour nommer, en violant la Constitution, des juges constitutionnels de son obédience. Ces nominations qui ont fait couler beaucoup d’encre, sans que les corrections y soient apportées, ont été en réalité le point de départ de la mise en place du dispositif de fraude électorale. Certains analystes affirment même que le ‘’deal’’ avec le FCC a été sérieusement secoué par cet acte de défiance. Deuxième épisode : le 3 mai 2021, Monsieur Tshisekedi a décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, avec restriction des libertés fondamentales. L’armée et la police ont été dotées d’immenses pouvoirs pour anéantir les libertés fondamentales des habitants de ces deux provinces, victimes directes de l’agression rwando-ougandaise. Cette mesure a comme objectif la réduction du poids électoral du Nord-Kivu et de l’Ituri, deux provinces hostiles au gouvernement en place. Depuis, le renouvellement de cette mesure est devenue ‘’robotique’’. Troisième épisode : Adoption le 04 juin 2021 de la proposition de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI par 336 députés sur les 337 qui ont pris part au vote. Loi promulguée le 03 juillet 2021. Cette loi n’a pas fait l’objet de consensus ; elle a été le fruit d’une vaste corruption des députés. Elle a été contestée par une grande partie de la classe politique et de la société civile, y compris les deux grandes confessions religieuses (catholique et protestant). La CENI a été politisée à outrance : 6 membres de la majorité, 4 membres de l’opposition et 5 membres de la société civile dont le Président issu des confessions religieuses. A l’arrivée, Monsieur Tshisekedi a réussi à nommer tous les membres, et il n’y a donc aucun membre de l’opposition et de la résistance. Quatrième épisode : la création de l’Union Sacrée de la Nation le 06 décembre 2021 Lors de son message à la Nation le 23 octobre 2021, M. Tshisekedi a voulu créer un parti unique qu’il a appelé Union Sacrée de la Nation pour ‘’la refondation de l’action gouvernementale autour des principes de participation à la gestion du pays’’. Nous avons subi des pressions de certaines chancelleries occidentales pour y adhérer, mais nous n’avons pas cédé. Ainsi, la coalition USN est née le 06 décembre 2021 pour soi-disant ‘’faire porter le grand projet de refondation du pays par l’ensemble des forces vives politiques et sociales que compte notre pays, au sein d’une Union Sacrée de la Nation’’. En réalité, il s’agissait de la constitution de la machine politique devant accompagner le projet de fraude électorale. Ses membres bénéficiant, en retour, des largesses des nouveaux maitres des lieux (4X4 de luxe Palissade, indemnités de 21.000 dollars par mois…). Cinquième épisode : loi électorale du 29 juin 2022 consacrant le vote semi-électronique et n’acceptant pas la proclamation des résultats bureau par bureau. La Commission électorale, étant entre les mains de la famille politique de Monsieur Tshisekedi, a élaboré un projet de loi électorale comportant les germes de la tricherie, notamment dans son article 47 alinéa 3 qui dispose que : ‘’le vote semi-électronique combine l’utilisation du bulletin papier sécurisé et le comptage manuel en même temps avec un dispositif électronique de prise en charge du processus de vote, d’agrégation et de transmission des résultats’’. Cette disposition permet aux membres du parti au pouvoir d’envoyer les résultats des bureaux fictifs au serveur central sans encombre. L’on se souviendra qu’en 2018, la CENI de l’époque n’a pas attendu la fin de compilation pour proclamer les résultats ; elle a fabriqué ses propres résultats. Tout aussi dangereux, l’alinéa 5 de l’article 47 qui précise : ‘’En cas de divergence de résultats issus du dépouillement manuel et ceux du dispositif électronique, la Commission électorale nationale indépendante procède aux investigations et à la correction de l’erreur au niveau du centre local de compilation des résultats. Un procès-verbal est élaboré à cet effet et signé par les membres du Centre local de compilation instruits par la Commission électorale nationale indépendante et les témoins des candidats présents’’. La CENI n’est pas impartiale. Elle est l’instrument par excellence de l’opérationnalisation de la fraude en faveur de M. Tshisekedi et l’expérience de 2018 prouve qu’on ne peut pas faire confiance à une CENI impartiale sur cette question. Sixième épisode : l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs comme moyen de créer des électeurs fictifs que l’on utilisera pour gonfler les votes en faveur de Monsieur Tshisekedi et des membres de l’Union sacrée de la nation. Tout le monde s’accorde à reconnaitre que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs s’est déroulée dans une opacité totale. Les questions pertinentes posées au bureau de la CENI par la Mission d’observation électorale CENCO-ECC et par nous-mêmes sont demeurées sans réponses. De plus, la CENI n’a pas voulu soumettre le fichier électoral à un audit externe par un cabinet indépendant dont l’expertise est avérée. Dans sa synthèse du rapport d’audit du fichier électoral de 2018, l’OIF mentionne ceci : ‘’ un fichier électoral inclusif, exhaustif et actualisé mais perfectible et donc nécessitant des améliorations ayant fait l’objet de recommandations à court et moyen terme en vue, notamment, de son affichage provisoire pour permettre d’aboutir à des listes électorales définitives, conformément à la loi’’. Le rapport indique les forces et les faiblesses constatés d’après les analyses des auditeurs. Le rapport précise que ‘’sur un total de 46,862,423 électeurs initialement enrôlés, 6,837,526 ont été radiés du fichier national par la CENI dans le cadre d’importantes opérations d’épurement des listes’’. La mission soutient que ‘’si 77% des électeurs ont les empreintes de leurs dix doigts enregistrés dans la base de données, 6% ont enregistré des données partielles entre 1 et 9 doigts et 16,6% ont été enregistrés sans empreintes… Cependant, ce point fait l’objet d’une réelle préoccupation. C’est pourquoi la mission de l’OIF préconise à court terme des investigations approfondies pour cerner ces difficultés et envisager, le cas échéant, des solutions en vue de les surmonter et d’asseoir la fiabilité du fichier électoral’’. Mais le soi-disant audit fait par les 5 amis de Monsieur Kadima est simplement détruit par la mauvaise qualité et la superficialité de son rapport. Sans apporter d’éléments probants sur toutes les questions susceptibles de restaurer la confiance des parties prenantes, l’équipe d’audit aboutit à des conclusions qu’elle ne peut justifier. Elle soutient, par exemple, que ‘’la CENI a fait d’énormes progrès dans la mise en place d’un système technique robuste capable de produire un fichier électoral crédible et fiable. Pourtant, le cycle de la méfiance semble difficile à briser. Bien que la loi ne l’exige pas, la CENI pourrait mettre les listes électorales à la disposition des candidats à la présidentielle, sous forme expurgée et en version électronique’’. Cette affirmation n’a pas de sens dans la mesure où la loi portant identification et enrôlement des électeurs ainsi que la loi électorale règlent clairement cette question respectivement dans l’article 39 et 8. L’équipe d’audit affirme par ailleurs qu’elle a eu une réunion avec l’ECiDé, en même temps que LGD et ENVOL. Ce qui est totalement faux car aucun représentant de l’ECiDé n’a rencontré les membres de l’équipe ! Une grande question se pose sur la sincérité des informations données par M. Kadima. En effet, la CENI a publié l’appel d’offre de l’audit le 9 mai et elle l’a clôturé le 11 mai. Le bureau de la CENI s’est réuni le 13 mai pour examiner les 200 dossiers de candidature reçus dans l’espace de 48 heures avant de sélectionner l’équipe d’audit. Le 15 mai à 14H30’, la CENI a communiqué les noms des 5 experts retenus et à 15H30’, il y a eu réunion des experts dont une Sud-africaine et un Malawite qui se trouvent miraculeusement à Kinshasa ce même jour. Le calendrier mentionne que le 16 et le 17 mai, les experts ont rencontré certaines parties prenantes. Cela veut tout simplement dire que l’examen du fichier s’est fait pendant trois jours (18, 19 et 20 mai) car les conclusions ont été présentées le 21 mai à l’hôtel Béatrice. En d’autres termes, les 5 experts n’ont eu que 3 jours seulement pour examiner les éléments suivants : le cadre juridique et réglementaire ; la logistique et les kits d’identification ; l’analyse des données collectées ; la sécurité des serveurs et des données ; et tant d’autres éléments de contrôle sans compter la rédaction du rapport lui-même. Des lacunes criantes sont à soulever, par exemple nulle part dans le rapport on donne le chiffre initial d’enrôlés. Alors, si la CENI n’a rien à cacher à propos du fichier électoral, pourquoi n-a-t-elle pas accepté la proposition des 4 candidats présidents de la République de faire faire l’audit indépendant concomitamment aux autres activités inscrites dans le calendrier de la CENI ? Nous ne pouvons pas accompagner M. Felix Tshisekedi dans son plan de fraude électorale. Septième épisode : Illusion de la ‘’normalité’’, entretien de l’insécurité et des milices privées et propagation de la peur dans la société Pendant près de cinq ans, le pouvoir de M. Tshisekedi s’est distingué par une illusion de normalité, en affirmant qu’en dehors du Kivu et de l’Ituri, tout va bien et les institutions de la république fonctionnent normalement. Il n’y aurait que quelques ‘’voyous’’, ‘’haineux’’, ‘’sorciers’’ et tribalistes qui refusent de reconnaître les progrès en cours. Ce qui est malheureux, c’est que les Congolais voient bien que rien ne va dans le pays, mais nous sommes distraits par des futilités et nous préférons faire semblant, nous fermons les yeux face à l’insécurité généralisée dans le pays, les violences diverses des milices privées entretenues par le pouvoir en place qui sèment la terreur sur les routes de Kinshasa, s’arment de machettes pour perturber les manifestations de l’opposition et de la résistance. Ces milices privées se positionnent devant les résidences des acteurs politiques et sont payées comme agents de renseignements de l’Etat. Elles travaillent en intelligence avec la police et ont pour mission de distiller la peur dans la société et de mater toute contestation électorale qui ne leur serait pas favorable. Face à un tel agencement, construit pour perpétuer l’illusion démocratique dans notre pays, nous avons décidé de dire NON à cette vaste escroquerie, comme l’exige l’article 64 de notre Constitution. Nous nous en tenons au Pacte Républicain de Sun-City et nous exigeons des élections transparentes, impartiales, inclusives et apaisées. Fait à Kinshasa, le 03 août 2023
Jean-Marc Kabund, homme politique congolais, député national et ancien président ad intérim de l’UDPS a assisté à la reprise de son procès le lundi 7 août à la Cour de Cassation. L’homme fort de l’UDPS, celui qu’on surnommait «maître-nageur» est placé en incarcération à la Prison Centrale de Makala depuis août 2022. Mais, comment en est-il arrivé là ? Lui qui était le fervent soutien de Félix Tshisekedi quand il fallait élire le successeur du Sphinx à l’UDPS ? Au commencement était l’UDPS… Ce parti de l’opposition congolaise n’est plus à présenter. Créé durant le règne de Mobutu par Etienne Tshisekedi et autres co-fondateurs, ce parti s’est illustré par ses discours, marches interdites par le pouvoir et ses convictions socialistes. En 2016, pour faire pression sur le régime Kabila au sujet de la tenue des élections, un homme s’illustre comme organisateur des manifestations. Il s’agit de Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l’UDPS, désigné quelques mois plus tôt par le Sphinx de retour d’Europe, en remplacement de Bruno Mavungu reproché pour son manque de dynamisme. Pour rappel, avant cette nomination, Kabund dirigeait l’UDPS/Haut-Lomami. Après la mort du Sphinx, le parti est au bord de la crise… Qui succédera à Etienne Tshisekedi ? Jean-Marc Kabund se lèvera donc et soutiendra vaillamment l’élection de Félix Tshisekedi pour diriger l’UDPS. Ce dernier sera alors élu à ce poste en mars 2018 et désignera Kabund comme président par intérim du parti après l’élection présidentielle et ce dernier désignera Augustin Kabuya comme Secrétaire Général du parti. L’ascension Félix Tshisekedi accède à la magistrature suprême après plus de 30 ans de lutte de l’UDPS. Un couronnement, mais bien plus un défi : prouver que l’opposition peut accomplir ce qu’elle accusait la majorité de ne pas faire. Mais, comment arriver à diriger quand on a été conditionné pendant plus de 30 ans à contester les décisions du pouvoir en place ? Voilà l’un des défis rencontrés par l’UDPS au début de son règne avec en tête de file Jean-Marc Kabund. Alors que les régimes en place se contentent généralement de prendre des décisions et de les faire appliquer, l’UDPS de Jean-Marc Kabund passait un clair moment à répondre aux propos des opposants. Le parti au pouvoir n’ayant pas remporté la majorité parlementaire, l’UDPS se voit contrainte de s’allier au FCC de Joseph Kabila, ainsi naît le FCC-CACH, union que beaucoup ont jugé de «contre-nature.» Quelques temps après sa destitution du poste de 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale en mai 2020, il se charge de débaucher certains députés du FCC pour créer une nouvelle majorité parlementaire : l’Union sacrée de la Nation. Il est alors reconduit 1er vice-président du parlement. Tout semble mis en marche pour l’ascension fulgurante de ce cadre de l’UDPS pour son combat auprès du Sphinx et auprès de son fils. Et, voilà que le scandale arrive alors qu’il est sur le strapontin de 1er vice-président de la chambre basse du parlement, il se croit tout permis. Une vidéo devient virale sur les réseaux sociaux ; il s’agit d’un incident qui s’est produit vers Poids Lourds opposant les éléments de la garde de Kabund et des éléments de la Garde républicaine commis à la sécurité d’un membre de la famille présidentielle qui roulait à contre-sens ; rencontrant Jean-Marc Kabund. Celui-ci demandera aux policiers commis à sa garde de désarmer l’élément de la garde républicaine et de le conduire à l’auditorat. Le soir, des éléments de la Garde républicaine sont descendus au domicile de Kabund et ont cassé plusieurs biens et auraient emporté d’autres. Le 21 janvier 2022, Kabund annonce sa démission du poste de 1er’ vice-président de l’Assemblée Nationale via son compte twitter. Le hic c’est que non seulement il n’avait pas formellement déposé une lettre de démission à la Chambre basse du parlement mais en plus, il l’avait fait sans en informer son parti, motif repris par la commission disciplinaire de son parti pour expliquer sa radiation du parti fin janvier 2022, en plus d’accusations de corruption, escroquerie et extorsion. Fin mars, Kabund démissionne officiellement de son poste de 1er vice-président, un acte jugé de non-événement vu le temps pris entre son annonce sur les réseaux sociaux et la formalisation. Celui-ci s’efface quelques temps avant de revenir en juillet 2022 en créant son parti « Alliance pour le Changement », s’inscrivant ainsi comme nouvel opposant de son ancien allié et prétendument candidat à la présidentielle 2023. Lors de son discours, il « regrette d’avoir œuvré pour l’élection de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême car il est un danger à ce poste » ; il tiendra d’autres propos de la même nature qui ne passeront pas inaperçus. En août 2022, il est placé sous mandat d’arrêt provisoire avec plus de 10 chefs d’accusation dont « injures publiques, imputations dommageables et offenses au chef de l’Etat, outrage au parlement, au gouvernement, … » Pour son parti, il ne s’agit que d’une manœuvre politique pour l’empêcher de « candidater à la présidentielle », discours qu’ils tiendront plus tard contre le ministère de l’Intérieur pour la non-inscription de ce parti sur les listes de la CENI; le 12 août, il sera assigné en résidence surveillée, décision non respectée jusqu’alors. Il est resté donc incarcéré à la prison de Makala jusqu’au 25 Juillet, date à laquelle ses militants ont inondé la toile avec la nouvelle de sa libération, information relayée par plusieurs médias. Pourtant, il était question d’une visite du président du Conseil National des Droits de l’Homme à Jean-Marc Kabund. Par ailleurs, lors de son audience du 7 août, il a réitéré son opinion sur la gestion actuelle de la Res Publica qu’il avait jugée de calamiteuse avant son arrestation tout en spécifiant qu’il y a absence d’une vision claire au sommet de l’Etat. Pour l’heure, sa prochaine audience prévue le 14 août sera dédiée aux plaidoiries… Déborah Nitu
Emmanuel Mulumba Kalonji, président de la Commission Nationale de Discipline de la CDP de l’UDPS a appelé Augustin Kabuya à poursuivre en justice deux membres du parti. Dans une conférence de presse tenue le samedi 05 août au siège du parti, Emmanuel Mulumba a recadré Lokuli et Minga jugés d’inciviques pour leurs actions au sein de la Commission de discipline ad hoc. Ces derniers ont «cherché à usurper l’identité de la Commission nationale de discipline de la CDP afin de sanctionner des cadres de l’UDPS au plus haut niveau » alors même que la Commission de discipline ad hoc était une commission « provisoire ». «Le Secrétaire Général Augustin Kabuya, le Ministre de l’Intérieur Peter Kazadi, le président de la SEP Germain Shabani…même s’ils avaient commis des manquements, la seule structure habilitée à les interpeller est la Commission Nationale de Discipline de la CDP et non par la sous-structure anachronique et sans fondement statutaire de la CND ad hoc dénommée commission de discipline. Ni Lokuli ni Minga, ne jouant aucun rôle important au sein du parti, ne sont pas à même de prendre des décisions sur ce cadre, bien au contraire, au regard de leur comportement ils sont aperçus comme des personnes non-grata au sein du parti (…) » Rappelant l’évolution de Lokuli au sein du parti, Emmanuel Mulumba a déclaré : «M. Lokuli a été nommé comme nous à la convention démocratique du parti mais il a déserté de lui-même, il a commencé à combattre le parti. Il a été interpellé et puisqu’il n’a pas obéi, il a été suspendu, puisqu’il a continué sur la même lancée, il a été mis sous les procédures judiciaires à la Cour d’Appel de Limete/4e rue.» Concernant Minga, ce dernier était de la CND ad hoc qui est tombé quand le Congrès a mis en place la convention démocratique dont le président avait nommé les membres en 2019. En outre, Emmanuel Mulumba a invité l’opinion nationale et internationale à se méfier des dires de ces « inciviques». Déborah Nitu
La terre compte de bons dirigeants, des leaders visionnaires mais aussi des princes imbus d’eux-mêmes. Peu importe leur posture, appartenance politique, position dans la société, ce sont eux qui ont fait la grandeur de leur pays en accroissant le bien-être de leurs habitants, en favorisant la paix avec leurs voisins ou, au contraire, en détruisant leur nation et par ricochet en faisant le malheur de leur peuple et des pays voisins par la guerre, la destruction, la haine et le mensonge.