All Section

All Stories

Elections 2023 : Martin Fayulu et Lamuka réitèrent leur refus de se présenter

Il ne sera pas question, pour la plateforme Lamuka de Martin Fayulu, d’aller aux élections avec le même fichier sans qu’il ne soit audité par un organisme international ‘’crédible’’, en présence des parties prenantes. C’est cela, en effet, la dernière décision de cette plateforme de l’opposition, confirmée par Fayulu lui-même, au cours d’un point de presse tenu mercredi 12 juillet 2023. Le président de l’ECIDé a promis, en cas d’entêtement par la CENI, de faire recours à d’autres voies légales pour obtenir gain de cause.
Lamuka réitère sa volonté de prendre part au processus mais pose quelques préalables. A l’instar de la recomposition du bureau de la commission électorale nationale indépendante et de certaines institutions dont la cour constitutionnelle, il souligne ‘’en stylo rouge’’ la nécessité d’un audit du fichier électoral par un organisme externe ‘’crédible’’, sans quoi il ne pourra pas participer aux scrutins.
Lamuka déclare que toutes les démarches que la CENI veut entreprendre pour foncer ‘’dans le mal’’ ne passeront pas. «Nous devons refuser que la CENI poursuive allègrement l’œuvre de se servir du peuple comme strapontin pour la matérialisation de la fraude et de nous vendre une illusion de démocratie. Non, cette fois-ci, ça ne passera pas. Il est, en effet, temps que nous puissions arrêter cette hémorragie.
Provocation de trop !
Pour Lamuka, le dernier Communiqué de presse de la CENI, en réponse à leurs préoccupations notamment sur l’audit du fichier électoral, ‘’est une provocation de trop’’. Il signale que, contrairement aux affirmations de la CENI, l’audit externe du fichier électoral a un fondement en droit positif congolais en ce que les audits externes précédents ont été réalisés sur base des décisions du Bureau de la CENI qui sont des actes règlementaires, source du droit; lesquels audits constituent par ailleurs à la fois une coutume et une jurisprudence administrative.
«L'audit externe par un organisme indépendant et réputé a pour but d'apprécier l'intégrité et l’inclusivité des données collectées en rapport avec les standards internationaux, de vérifier et de certifier la conformité par rapport aux lois et règlements de la RDC. En d'autres termes, l'audit externe du fichier électoral est nécessaire pour s'assurer de l'authenticité des données envoyées au centre national de traitement uniquement par les différents bureaux d'enrôlement cartographiés par la CENI, et ainsi mettre en confiance toutes les parties prenantes. En effet, la confiance est le gage de la crédibilité des élections et de l'intégrité des résultats», signifie-t-on.
Par ailleurs, le refus par la CENI de soumettre le fichier à un autre audit est, pour Fayulu et Lamuka, la peur d’être démasqué. «Malheureusement, il est aujourd'hui clair que la CENI ne veut pas se soumettre à l'audit externe de son fichier parce qu'elle sait pertinemment bien qu'il contient des fictifs».
Non à la fraude !
«De ce fait, nous réaffirmons notre position : en l'absence d'un fichier fiable, audité par un organisme indépendant réputé, en présence des délégués des parties prenantes, nous ne déposerons pas nos dossiers de candidatures. Nous refusons de blanchir la fraude et donc d'accompagner M. Félix Tshisekedi et son Union sacrée dans une nouvelle forfaiture électorale ».
Lamuka prévoit, en cas d’entêtement par la CENI, d’entreprendre d’autres voies légales et pour obtenir gain de cause. « En conséquence, nous rappelons au peuple Congolais que, conformément à l'article 64 de la Constitution, nous avons l’obligation de faire échec à toute forme de dictature d'où qu'elle vienne. Nous devons donc nous mobiliser pour empêcher que la parodie électorale en préparation ne se réalise. Ce n'est qu'à ce prix que nous allons recouvrer notre souveraineté et notre dignité confisquées. Dans cette perspective, nous allons entreprendre une campagne de mobilisation en vue de préparer le peuple à l'utilisation de l'article 64», a conclu Martin Fayulu.
Fidel Songo

Elections 2023 : Martin Fayulu et Lamuka réitèrent leur refus de se présenter
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Kwango : Maître Timothée Nzundu adhère à l’UDPS/Tshisekedi et annonce sa candidature à la députation provinciale

A l’occasion de la matinée politique organisée dans salle du cinquantenaire, dans la Ville de Kenge, Timothée Nzudu, Juriste et opérateur économique de la province du Kwango, a officiellement confirmé son adhésion au parti UDPS/Tshisekedi. Il a, par la même occasion, annoncé sa candidature à la députation provinciale dans la circonscription électorale Kenge-Ville.
Devant les cadres et militants du parti présidentiel, le nouvel adhérant a clairement exprimé sa motivation de quitter le parti RENOVAC (du sénateur André Kimbuta). « La politique est dynamique. Un parti politique n’est pas un bien privé d’un individu pour dicter les entrées et sorties. J’avais adhéré librement dans RENOVAC et je décide librement de le quitter. RENOVAC et l’UDPS étant tous de l’Union sacrée, je ne vois pas d’inconvénients si je quitte à gauche pour aller à droite », a-t-il souligné.
Il a exhorté la population Kwangolaise à faire un choix utile lors des prochaines élections, car dit-il « un peuple qui se choisit mal son Roi est un peuple maudit ».
Il sied de rappeler que Timothée Nzundu est Licencié en droit de l’Université de Kinshasa, Avocat près la cour, coordonateur des agences de voyage Bodi-Batu et chargé d’études au ministère des Finances.
Le Roi Manza

Kwango : Maître Timothée Nzundu adhère à l’UDPS/Tshisekedi et annonce sa candidature à la députation provinciale
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : Fayulu décidé d’en découdre avec Kadima

La tension est vive entre l’opposition et la Centrale électorale en RDC à quelque 5 mois des élections. Le président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé), Martin Fayulu, dont les relations en dents de scie avec ses compères du quatuor, l’oblige à prendre désormais ses décisions en solo. Il n’a pas voulu attendre un communiqué conjoint avec d’autres leaders du Bloc de Lubumbashi. Aujourd’hui mercredi, il va cracher du feu.
«Le président élu» s’insurge contre la décision de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de ne pas organiser un autre audit externe du fichier électoral comme l’exige l’opposition. Selon lui, la Centrale électorale et son président prennent les Congolais pour des moutons de panurge.
«Monsieur Kadima, l’assemblée plénière de la CENI et leurs commanditaires pensent que les Congolais sont des moutons de panurge qui vont les aider à matérialiser une nouvelle fraude électorale en RDC…», écrit Martin Fayulu Madidi sur Twitter.
Dans un communiqué publié le lundi dernier, la plénière de la CENI a rejeté la proposition de l’opposition d’organiser un autre audit externe du fichier électoral. Elle juge « illogique »
«La Plénière a noté qu’hormis la récusation de la composition de la mission d’audit externe, aucun argument sérieux n’est venu contredire les conclusions de cette mission. La Plénière trouve ainsi illogique d’entreprendre un autre audit externe du fichier électoral sans une justification solide. Enfin, diligenter une nouvelle mission d’audit externe du fichier électoral risquerait d’éloigner la CENI de ses priorités courantes et prochaines qui se focalisent sur les étapes devant conduire à l’organisation effective, et dans le délai, des scrutins du 20 décembre 2023 », rapporte le communiqué.
C’est l’occasion pour le « commandant du Peuple » d’annoncer qu’il va prendre part à ce processus électoral ou non. Mais déjà, le Leadership et la gouvernance pour le développement (LGD) de Matata Ponyo a confirmé sa participation. C’est l’élan a été également observé auprès des autres partis politiques du quatuor. La politique de la chaise vide ayant démontré ses limites, certains alliés de Lamuka aile Fayulu, n’entendent pas cheminer avec lui dans le sens de boycott des élections pour 2023.
Emma Muntu

 

RDC : Fayulu décidé d’en découdre avec Kadima
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : A.Ch de Kabund condamne la tentative de son exclusion et de ses candidats aux élections de 2023

Le parti Alliance pour le Changement (A.Ch), parti cher à Jean Marc Kabund, a tenu un point de presse ce mardi 4 juillet 2023, en son siège. Il était question pour cette structure politique de briser l’abcès pour condamner avec la dernière énergie une tentative de son exclusion et de ses candidats aux élections de 2023.
A en croire le secrétaire général du parti Belly Mutono, leur formation politique ayant rempli toutes les exigences légales pour obtenir un enregistrement au ministère de l’intérieur et qui, à ce jour, bénéficie de droit de son enregistrement et en porte l’octroi de sa personnalité juridique, se voit une fois de plus victime d’une omission intentionnelle, selon lui, de la part du pouvoir en place.
«Comme nous pouvons tous réaliser, il serait donc inconvenable et voire inadmissible qu’un dossier si bien présenté et ayant obtenu un avis de conformité fasse l’objet d’une omission lors de la transmission par le ministère de l’intérieur, de cette liste répertoriant 910 partis politiques éligibles aux scrutins de 2023 à la Commission Electorale Nationale Indépendante », s’étonne-t-il dans son discours. Et de continuer : « Nous nous posons la question de savoir, quel est le mobile de cette situation lorsque nous voyons d’autres partis politiques mallettes être alignés en toute facilité, ce qui dénote une discrimination mettant en péril l’inclusivité du processus électoral en cours ; alors que l’Alliance pour le Changement, notre cher parti, qui est régulièrement enregistré, fonctionne en toute légalité et son siège national ayant une adresse connue, ne soit pas aligné sur la fameuse liste », est-il frustré.
Selon lui, les ténors du régime en place veulent à tout prix écarter tout potentiel adversaire ou parti politique, afin d’orchestrer tranquillement la tenue des élections bâclées contre la volonté souveraine du peuple.
Par ailleurs, il fait savoir, qu’en date du 14 juin 2022, leur parti A.Ch avait introduit une demande d’enregistrement auprès du ministère de l’intérieur par le biais du secrétariat général en charge des relations avec les partis politiques et après examen minutieux de leur dossier, ce dernier l’avait jugé conforme à la loi.
Israël Mpoyi

RDC : A.Ch de Kabund condamne la tentative de son exclusion et de ses candidats aux élections de 2023
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Processus électoral : Katumbi, Matata et Sesanga ignorent Fayulu

Le bloc de l’opposition de Lubumbashi ne regarde plus dans la même direction au sujet du processus électoral en cours. Martin Fayulu paraît ainsi la queue traînante du quatuor. Moïse Katumbi de l’Ensemble pour la République, Delly Sesanga de l’Envol et Augustin Matata du Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), ont préféré évolué dans le processus sans leur ancien collègue de l’Ecide.
Candidats déclarés à la présidentielle de 2023, les trois leaders appellent la CENI à solliciter l’appui de l’Union européen pour la couverture financière. Ils ont, par ailleurs, formulé un certain nombre de recommandations à la Centrale électorale pour la fiabilité dudit processus et la tenue des élections dans les délais constitutionnels.
Dans un mémorandum, Katumbi, Matata et Sesanga ont demandé à la CENI de solliciter un appui financier à des partenaires pour organiser les élections selon son calendrier. Ils se sont exprimés en ces termes : «Etant donné les contraintes financières, les partenaires d’appui tels que l’Union Européenne devraient être sollicités pour la couverture financière».
Cependant, ces opposants ont posé certains préalables dont la restructuration de la CENI «en respectant les droits des parties prenantes à désigner librement leurs représentants» et l’audit du fichier électoral par un cabinet international dont l’expertise en la matière et l’indépendance sont avérées.
Ils ont, en outre, exigé la révision de la loi électorale dans ses dispositions controversées notamment, sur le mode de scrutin, la publication des résultats de vote partiels par bureau de vote et lever les équivoques de manière à rassurer tous les candidats.
Respect du délai de dépôt des candidatures
Dans un communiqué de dimanche dernier, la CENI appelle les candidats, partis et regroupements politiques au respect de la période consacrée au dépôt des candidatures pour la députation nationale. Selon la Centrale électorale, aucune prolongation ne sera accordée aux candidats en ce qui concerne le dépôt des dossiers.
C’est dans ce cadre que la CENI rappelle aux candidats que la période de dépôt et de traitement des dossiers pour l’élection des députés nationaux va du 26 juin au 15 juillet prochain. Par ailleurs, la CENI invite les uns et les autres à tout faire pour que leurs dossiers de candidatures soient conformes aux exigences légales et déposés dans le délai dans les différentes circonscriptions où ils désirent postuler.
Les USA satisfaits
Denis Kadima a échangé lundi avec l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en RDC, Lucy Tamlyn autour des préparatifs des élections de décembre 2023. La diplomate américaine a commencé par saluer les efforts déployés par la CENI dans le respect de son calendrier électoral et a réaffirmé la détermination des USA de voir les consultations électorales de décembre prochain se dérouler dans un climat apaisé.
«Nous avons fait le point par rapport aux préparatifs de prochains scrutins, en mettant un accent sur ses défis. Occasion pour nous de réitérer tout notre soutien pour un processus paisible, transparent, crédible et inclusif », a-t-elle indiqué.
En février dernier, le président de la CENI et son hôte s’étaient déjà rencontrés. Ce, en vue de faire le point sur l’avancement du processus électoral qui poursuit son bonhomme de chemin en respectant le calendrier tel que conçu par la centrale électorale.
Emma Muntu

Processus électoral : Katumbi, Matata et Sesanga ignorent Fayulu
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Après son échange avec Denis Kadima, Adolphe Muzito : ‘‘Je ne crois pas au respect du délai constitutionnel face aux problèmes de financement !’’

*Trois jours après le groupe de quatre leaders de l'opposition (Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga et le représentant de Moïse Katumbi), le tour était revenu à Adolphe Muzito d’échanger avec le numéro un de la Centrale électorale sur le processus électoral en cours. Connu pour sa verve oratoire et sa maîtrise des chiffres, l’ Ancien Premier ministre et par ailleurs candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2023, n’a pas manqué d’exprimer son incertitude quant à la tenue du scrutin électoral dans le délai constitutionnel, face aux problèmes de financement. Il l’a fait savoir hier, lundi 3 juillet 2023, au Fleuve Congo Hôtel au sortir de son tête-à-tête avec Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Doutant du respect du délai constitutionnel auquel tient la Centrale électorale au regard du retard lié au financement du processus par le gouvernement, le Président de Nouvel Elan fixe l’opinion : « Je ne crois pas au respect du délai constitutionnel à cause des problèmes de financement. J’ai l’impression que le gouvernement face aux 500 millions de dollars dont il vient de bénéficier de la part des institutions de Bretton Woods, probablement la moitié sera consacrée aux questions sécuritaires, ce n’est que l’autre moitié qui pourra être mise à la disposition de la CENI », a-t-il souligné. Adolphe Muzito remet également en cause la loi sur la répartition des sièges déjà promulguée et juge « non-consensuelle » la composition de la CENI.
Pour l’ancien chef du gouvernement, il est hors de question d’organiser les scrutins le 20 décembre 2023 sans recenser les électeurs des territoires de Kwamouth, Masisi et Rutshuru confrontés aux défis sécuritaires. « Nous voulons que l’enrôlement se fasse dans les trois territoires concernés. Je crois que l’Église catholique peut nous y aider parce que même dans les parties contrôlées par les rebelles, les institutions de l’Église pourront nous permettre d’assurer la surveillance de l’enrôlement pour que les élections se fassent. Pour nous, ce fichier électoral de plus de 43 millions est provisoire, d’autant qu’il ne prend pas en compte les électeurs d’une partie de l'électorat de deux provinces Maï-Ndombe et Nord-Kivu. Exclure ces territoires consacrerait la balkanisation et modifierait le corps électoral. Le Président de la CENI a essayé de nous expliquer qu’ils ont pris en compte ces électeurs-là en les intégrant et que dans le fait, ils allaient organiser l’identification et l’enrôlement le moment venu quand la situation va se calmer », a indiqué Adolphe Muzito.
Le Président du Nouvel Elan a saisi l’occasion pour présenter au numéro un de la centrale électorale de la RDC, un plan de sortie de crise du processus électoral en cours. Il évoque la configuration de la CENI ; l’état du fichier électoral ; le financement du processus électoral et respect du délai constitutionnel.
Pour rappel, jeudi 30 juin 2023, à Fleuve Congo Hôtel, le patron de la centrale électorale s’était accordé avec le quatuor de l’opposition quant à la poursuite du processus électoral et l’affichage des listes d’électeurs. La deuxième rencontre est prévue cette semaine et sera décisive pour l’ensemble de sujets qui y ont été abordés. Face aux positions tranchées des composantes de l'opposition, Denis Kadima Kazadi avait choisi, dans la foulée de la convocation de l’électorat pour la députation nationale, l'option du consensus et le principe d'ouverture qui permet d'être à l'écoute pour être aussi écouté.
Au plan général, l’opinion salue ces consultations pour plus d’inclusivité et espère qu’elles ne serviront pas de simple formalité pour que la CENI lève les doutes sur sa crédibilité à travers des solutions consensuelles.
La Pros.

 

Après son échange avec Denis Kadima, Adolphe Muzito : ‘‘Je ne crois pas au respect du délai constitutionnel face aux problèmes de financement !’’
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Dans son plan de sortie de crise du processus électoral : Adolphe Muzito expose ses préoccupations à Dénis Kadima

L’autorité morale du Nouvel Élan, Adolphe Muzito, était, hier lundi 3 juillet, l’hôte du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) au Fleuve Congo Hôtel. Il a profité de cette opportunité pour lui soumettre son plan de sortie de crise du processus électoral. Il s’est dit notamment préoccupé par la composition de la CENI, le financement des élections et la non organisation de l’opération d’enrôlement des électeurs dans trois territoires du pays à savoir, Rutshuru, Masisi (Nord-Kivu) et Kwamouth (Mai-Ndombe).
D’emblée, ce candidat déclaré à la présidentielle sous la bannière du Nouvel Elan reste très peu confiant quant à la capacité de la Centrale électorale à organiser les élections dans le respect du délai constitutionnel. Et de préciser : « Personnellement, je ne crois pas au respect du délai constitutionnel à cause des problèmes de financement » avant de suggérer au gouvernement de financer au moyen de l’enveloppe qui doit provenir du Fonds monétaire international (FMI) pour parvenir à la fin du processus dans le délai constitutionnel.
Pour rappel, Ces institutions de Bretton Woods ont validé, fin juin, le déboursement de 203 millions de dollars à destination de Kinshasa dans le cadre du plan d’aide lancé en juillet 2021. «Nous pensons que cet argent peut être mis à la disposition de la Ceni pour parachever les opérations », a-t-il renchéri.
Pour ce faire, il a appelé le gouvernement central à doter des moyens financiers à la CENI pour une tenue des élections dans le délai. Et d’expliquer : «Nous lui avons demandé si d’ici la fin du processus, il pourra mobiliser les 500 millions de dollars pour parachever le processus, il a dit qu’il est en contact avec le gouvernement et que dans des jours qui viennent, ils pourront obtenir un décaissement de 100 millions de dollars et que par conséquent ils peuvent avancer avec le processus jusqu’à ce que le reste de décaissement soit fait. Nous pensons que cette façon de faire n’est pas crédible».
Et de poursuivre : «J’ai l’impression que le gouvernement, face aux 500 millions $ dont il vient de bénéficier des institutions de Bretton Woods, pourra probablement consacrer la moitié aux questions sécuritaires, et ce n’est que l’autre moitié qui pourrait être mise à la disposition de la CENI ».
Par ailleurs, cet ancien Premier ministre a évoqué l’enrôlement des populations de Masisi, Rutshuru et Kwamouth en ces termes : “Nous voulons que l’enrôlement se fasse dans les trois territoires concernés. Je crois que l’Eglise catholique peut nous y aider parce que même dans les parties contrôlées par les rebelles, les institutions de l’Eglise pourront nous permettre d’assurer la surveillance de l’enrôlement pour que les élections se fassent”.
Et d’ajouter: «« Mon parti et moi ne sommes pas disposés à aller aux élections avec l'option de la balkanisation du pays. Nous espérons que la Ceni va le faire. Nous voulons que l’enrôlement se fasse dans ces 3 territoires concernés». Néanmoins, a-t-il avoué, Denis Kadima nous a rassuré, que dès que la situation retourne au calme, les électeurs de ces trois coins seront enrôlés.
Du calendrier électoral
Le leader du Nouvel Elan émet des doutes quant au respect du calendrier électoral qui pourrait traîner à un glissement. En outre, il espère que la Ceni va enfin être composée de toutes les parties prenantes au processus. « Nous pensons que pour la suite du processus et c'est ce que nous avons dit au président de la Ceni, nous voulons que puissent intégrées les parties qui ont été exclues à savoir : le Nouvel Elan et ECIDé dans le cadre de LAMUKA », a-t-il déclaré.
Le dimanche 25 juin dernier, le président de la Ceni avait évoqué des risques sécuritaires et financiers pouvant empêcher la tenue des élections dans le délai constitutionnel.

Dans son plan de sortie de crise du processus électoral : Adolphe Muzito expose ses préoccupations à Dénis Kadima
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image