Le parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement confirme pour ce samedi 29 juillet de la semaine en cours, sa marche dite de mobilisation d’éveil citoyen, avec au premier plan son Commandant en Chef, allusion faite à Martin Fayulu. Entre temps, ses militants sont en pleine campagne dite de mobilisation citoyenne et d’activation de l’article 64. Son lancement a eu lieu samedi 22 juillet de la semaine qui vient de se clôturer, à travers respectivement tous les quatre districts de la ville de Kinshasa. Il s’agit pour ces militants de l’ECIDE, toutes fédérations confondues, en vertu du dit article, de contrer toutes manœuvres du régime en place qu’ils ont remarqué avoir déjà planté le décor d’une tricherie électorale hors pair. Mike Iseme, Secrétaire Exécutif de sa Fédération de Funa, l’a confirmé durant le meeting du dit lancement en leur siège de Kasa-vubu, sur le boulevard Triomphal. ‘’Pas d’élection sans fichier électoral fiable’’, voilà ce qui constitue le mot d’ordre de cette tant attendue marche qui partira du Quartier III à Masina jusqu’au Quartier I à N’djili, précisément au terrain Bouddha où Martin Fayulu va prononcer son discours durant lequel il va expliquer la quintessence de leur démarche. A en croire Mike Iseme, l’ECIDE ne boycotte pas les élections, mais plutôt il veut les soumettre à la mise en place d’un fichier électoral ré-audité et nettoyé par un organisme fiable et indépendant, en présence de toutes les parties prenantes. D’ailleurs, en guise de preuve, Mike Iseme, qui livre cette information, est lui-même candidat à la députation nationale, pour le compte du district de la Funa. Comme son Commandant en Chef, le Secrétaire Exécutif ECIDE/Funa s’inscrit en faux vis-à-vis du fichier électoral dans sa version actuelle qu’il dit être un travail bâclé. A l’en croire, l’état du climat actuel en République Démocratique du Congo, caractérisé, entre autres, par l’intensification de la guerre à l’Est, le phénomène Mobondo, et les enlèvements ‘’précoces’’ à travers les rues de Kinshasa, a pour cause principale le braquage électoral de 2018. Pour Mike Iseme, plus question, cette fois-ci, des élections à ‘’la compromis africaine’’. Dans sa définition du concept, il met à découvert tous ces trois cycles électoraux que le pays a déjà connus et qu’il dit avoir été caractérisés par la nomination des députés sous couvert de ce qu’il qualifie de ‘’parodie électorale’’. X tend donc vers 4 jours pour la tant attendue marche ! Saint-Germain Ebengo
I. Combattantes et combattants de l’UDPS, compagnons de lutte, Le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Monsieur Peter Kazadi Kankonde, pourtant fils maison de l’UDPS, et avocat de profession, a transmis, en date du 23 juin 2023, « la liste de partis politiques éligibles aux scrutins en cours clôturée, le 22 juin 2023 » par le Ministère. Une copie de ladite liste a été transmise pour information au Président de la République, au Premier Ministre, au Secrétaire Général du Gouvernement, ainsi qu’au Directeur Général du Journal Officiel. Sur cette liste figurent quatre partis politiques dénommés UDPS, et identifiés comme suit : 1. UDPS/Mubake a. Responsable : Valentin Mubake b. Nr de l’Arrêté : 091-049 c. Date de signature de l’Arrêté : 17 janvier 1991 2. UDPS (dite Tshibala) a. Responsable : Tharcisse Loseke Nemba-Lemba b. Nr de l’Arrêté : 091-049 c. Date de signature de l’Arrêté : 17 janvier 1991 3. UDPS/Tshisekedi a. Responsable : Félix Tshisekedi Tshilombo b. Nr de l’Arrêté : 091-049 c. Date de signature de l’Arrêté : 17 janvier 1991 4. UDPS/Kibassa a. Responsable : Augustin Kibassa Maliba b. Nr de l’Arrêté : 013/2000 c. Date de signature de l’Arrêté : 23 septembre 2000 Comme tout un chacun l’aura remarqué, tous ces numéros d’agrément figurant sur la liste des partis et regroupements politiques transmise par le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur à la CENI pour les scrutins de décembre 2023 sont fantaisistes ; ne fût-ce que du fait des dates de création et de celles de signature des arrêtés correspondants. Ceci est tout à fait délibéré. Dans une lettre adressée au Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur datée du 24 mars 2018, les Pionniers de l’UDPS écrivaient ceci : « (…) Nous avons l’honneur de venir, par la présente, vous apporter les éclaircissements nécessaires en vue d’affiner votre jugement sur le dossier UDPS, avant transmission de la liste des partis et regroupements politiques à la CENI. Le parti politique dénommé « Union pour la démocratie et le Progrès Social », UDPS en sigle, a été créé le 15 février 1982 par une lettre signée ce jour-là par 39 personnalités congolaises et adressée au Président de la République. Conséquence de l’ouverture de notre pays à la démocratie pluraliste, l’UDPS obtint son agrément du Ministre de l’Intérieur sous l’Arrêté ministériel Nr 091-049 du 17 janvier 1991, à la demande du Collège des Fondateurs, représenté par le Président du Parti, Monsieur Frédéric Kibassa Maliba. (…) A l’entrée de l’AFDL, en mai 1997, les activités des partis politiques furent interdites temporairement par le Président de la République, Mzee Laurent-Désiré Kabila. La levée de la mesure d’interdiction intervint au courant de l’année 1999, avec obligation pour les partis politiques existants de se faire de nouveau enregistrer. C’est pour respecter cette décision gouvernementale que le Collège des Fondateurs mandata les Fondateurs François Lusanga Ngiele et Charles Dia Onjen Ambel, ainsi que le co-Fondateur Jean Kyungu Mukange pour déposer une nouvelle demande d’agrément. C’est par l’Arrêté Ministériel Nr 2000/013 du 23 septembre 2000 que l’UDPS obtint son nouvel agrément. (…) Il faut souligner le fait que ces statuts (déposés comme soubassement à la demande d’agrément) ne font nulle part allusion à une quelconque UDPS/Kibassa ou une UDPS/Tshisekedi». D’autre part, les Pionniers de l’UDPS avaient organisé un Conclave des cadres du Parti au Venus Village de Mikonga II, à Kinshasa, les vendredi 31 mars et samedi 1er avril 2017. Celui-ci avait connu la participation des membres du Groupe des Treize Parlementaires, des membres co-fondateurs de l’UDPS, du Premier Ministre, des Ministres et des Députés nationaux membres de l’UDPS notamment. Au total près de 500 personnes avaient pris part à l’activité. Le Conclave avait pour objectif une réflexion commune sur l’avenir du parti. Dans la déclaration finale du Conclave, l’on peut lire notamment ceci : ‘’(…) Décision Nr 1 : L’UDPS, créée le 15 février 1982, et patrimoine commun de tous ses membres, est une et indivisible. a. Les conclavistes rappellent que l’Arrêté Ministériel Nr 091/049 du 17 janvier 1991, ainsi que l’Arrêté Ministériel Nr 2000-013 du 23 septembre 2000 reconnaissant l’existence légale de l’UDPS, ne parlent ni de l’UDPS/Tshisekedi, ni de l’UDPS.Kibassa ; mais tout simplement de l’« UDPS ». b. Ils constatent que ces deux mouvements n’ont pour soubassement légal qu’une simple lettre du Ministre de l’Intérieur de l’époque. c. Les conclavistes exigent donc le respect de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques Décision N0 2. Un parti politique est une association. Toute association a pour organe suprême l’Assemblée Générale de ses membres. Et, dans le cas d’un parti politique, celle-ci s’appelle « Congrès »’’ II. Combattantes et combattants de l’UDPS, chers compagnons de lutte, Comme vous pouvez le constater, les UDPS Tshisekedi, Mubake, et Tshibala sont identifiées sur la liste transmise à la CENI par le Vice-Premier Ministre et Ministres de l’Intérieur par un numéro d’agrément nidentique ; qui plus est a été abrogé depuis 1997. D’autre part, l’Arrêté Ministériel Nr 2000/013 du 23 septembre 2000 concerne l’UDPS tout simplement, et non l’UDPS/Kibassa. La conséquence logique de tout ceci est que toutes les listes UDPS seront déconsidérées par la CENI ; et notre parti ne sera pas présent aux scrutins de décembre 2023. Il n’aura donc plus de Députés et Sénateurs au Parlement. Et ce sera la fin ; car, en démocratie, un parti qui n’a pas d’élus cesse d’exister. Voilà le plan machiavélique concocté par les nôtres aujourd’hui au pouvoir. Paradoxalement, le même Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur est la base de la création d’une multitude de partis-bidons, dits ‘’mosaïque tshisekediste’’. Des millions de dollars américains seront mis à leur disposition pour prendre en charge les campagnes électorales de leurs candidats. Si les partis-bidons parvenaient à faire élire ne fût-ce qu’un seul candidat chacun, ce seront au total près d’une centaine d’élus qui siègeront dans un Parlement dans lequel l’UDPS originelle sera totalement absente. C’est une décision à la fois égoïste, cynique, et diabolique pour tous ceux qui connaissent le parcours de notre parti et le prix payé pour exister jusqu’aujourd’hui. III. Combattantes et combattants de l’UDPS, chers compagnons de lutte, Souvenez-vous de cette mésaventure du début de la législature : L’UDPS compte une douzaine de députés à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, dont le Président du Groupe parlementaire était Monsieur Peter Kazadi Kankonde. Alors qu’avec le soutien de trois ou quatre députés seulement, l’on pouvait être élus Sénateur, notre parti ne dispose pas d’un seul Sénateur élu de Kinshasa. IV. Toujours en début de mandat, il y a aussi cette histoire grotesque de « mandat spécial ». Si beaucoup d’entre nous n’avaient pas fait montre de suffisamment de perspicacité pour s’en apercevoir, les intentions nocives dans le chef des dirigeants du parti étaient déjà indubitables. Ce « mandat spécial », initié par le même Peter Kazadi, et signé par le Président sortant, octroyait au Secrétaire général d’alors le pouvoir d’assurer, sine die, l’intérim du Président, en violation totale des statuts du parti. Ce dernier s’était, à son tour, octroyé le pouvoir de nommer un Secrétaire général ; chose inconcevable pour un parti qui défend l’Etat de droit et la démocratie. Abusant du pouvoir d’Etat et d’argent, les nouveaux maîtres du pays ont ainsi réussi à paralyser totalement le fonctionnement normal de notre parti. V. C’est encore un signe révélateur : pendant les 5 ans de législature, il n’y a eu ni Congrès, ni conclave, ni séminaire digne de ce nom en vue de réorganiser et restructurer le parti après les élections ; mais aussi, en vue de définir les axes principaux de l’action gouvernementale. L’UDPS, qui devait servir de modèle aux autres partis, a fait piètre figure. L’on a commencé à se moquer de nous : l’UDPS n’a pas de cadres ; malgré plusieurs années de combat politique, l’UDPS ne s’était pas préparée à diriger le pays ; l’UDPS, un parti des incompétents et des ‘’frappeurs’’. Quelle honte ! VI. Tout au long de la législature, les nominations dans les entreprises publiques, dans le gouvernement, ou à la Présidence de la République ont semblé obéir à une seule règle implacable : tout le monde, sauf les membres de l’UDPS qui ont combattu pendant longtemps. VII. Aux élections législatives de 2018, les inscriptions sur les listes électorales de l’UDPS l’ont été au plus offrant ; même s’il n’avait jamais été membre du parti, ce qui importait, c’était la quantité de billets verts que le candidat mettait sur la table. Il n’était pas question d’aligner des candidats dont l’engagement politique et la loyauté à l’égard de l’UDPS était avérés. La conséquence prévisible a été que pendant les 5 années de législature, les élus de l’UDPS, tout comme ceux qui siégeaient au gouvernement pour le compte du parti n’ont pas été capables de présenter une seule proposition ou un seul projet de loi, pas une seule réforme importante pour le pays. Cela est-il pensable pour un parti politique qui s’est battu pendant plus de 40 pour introduire des changements dans le pays et améliorer les conditions de vie des populations ? Ceci a eu comme conséquence que la gouvernance s’est avérée chaotique sur tous les plans, couvrant ainsi de honte et de ridicule tous ceux qui s’étaient sacrifiés pour la grandeur de notre pays et qui avaient cru en l’UDPS. VIII. En 5 années de législature, nos pauvres combattants ont été abandonnés à eux-mêmes ; comme s’ils n’étaient bons qu’à servir de chair à canon pour assouvir les appétits de pouvoir de certains membres de l’UDPS. Rien n’a été fait pour eux : ni coopératives, ni centre médical, ni structure sociale quelconque. IX. Et enfin, il faut le savoir, les deux postes les plus haut placés dans la hiérarchie des institutions de la République qui revenaient à l’UDPS sont la Première Vice-Présidence du Sénat et la Première Vice-Présidence de l’Assemblée Nationale. Comme tout un chacun aura pu s’en apercevoir, ces deux postes très importants et hautement stratégiques sont occupés par deux individus qui n’ont jamais été membres de l’UDPS. Tout membre de notre parti est en droit de se demander par quelle magie ces deux Messieurs ont été parachutés à ces postes, au détriment des hauts cadres du Parti ayant prouvé leur loyauté et leur patriotisme. Qui les a imposés, et dans quel but ? X. Tout ceci témoigne de la volonté et de la détermination de rayer l’UDPS de l’échiquier politique congolais ; et cela depuis le début de la législature. Et, pour acheter la conscience, le silence, voire la complicité des 4 des Treize Parlementaires survivants, il a été offert à chacun d’eux une Jeep de marque Toyota, full option, pimpant neuve. Ainsi, ils devront fermer les yeux et se taire pendant que l’on immole leur enfant, l’UDPS. Ces jeeps n’ont donc été autre chose que de la corruption. Neuf des Présidents de Fédération qui avaient pris l’initiative de préparer le Congrès statutaire du parti croupissent en ce moment à la prison centrale de Makala, victimes des abus du pouvoir. L’on veut intimider, terroriser tous les membres qui oser s’opposer à la liquidation de l’UDPS. Le courage politique de ces 9 fédéraux ressemble, à s’y méprendre, à celui des Treize Parlementaires en 1980. Ils méritent le soutien de tous. XI. Combattantes et combattants de l’UDPS, Compagnons de lutte, Comme je l’écrivais dans une tribune publiée, le 7 novembre 2009 : « (…) tous ceux à qui il est donné de diriger l’UDPS aujourd’hui doivent être conscients du fait qu’ils ont en charge un capital bâti sur les privations des autres. Ils ont le devoir patriotique de le faire fructifier en conduisant impérativement l’UDPS au pouvoir afin que les sacrifices consentis ne l’aient pas été en vain. De la sorte, l’UDPS pourra jouer le rôle politique de premier plan qui lui est dévolu en République Démocratique du Congo et en Afrique pour l’amélioration des conditions de vie de nos peuples. Ils doivent également être conscients qu’au sein de l’UDPS existe cette charge émotionnelle particulière qui, bien gérée, peut générer une très grande capacité de mobilisation et une force capable de déplacer des montagnes ». Malheureusement, les nôtres au pouvoir aujourd’hui n’ont pas trouvé mieux que de mettre en exécution un plan machiavélique visant à effacer l’UDPS de la scène politique congolaise, et, indirectement, à faciliter la balkanisation de notre pays en en affaiblissant les institutions, notamment en anéantissant des organisations capables de mobiliser les masses et de faire ainsi échec aux plans concoctés par les grandes puissances et les multinationales. L’UDPS est, en effet, l’une de ces organisations congolaises qui, de par son ancrage dans la population des quatre coins du pays, disposait d’un tel potentiel. Ceci explique sans doute cela. XII. Combattantes et Combattants de l’UDPS, compagnons de lutte, Pour nous, les Pionniers, en effet, l’UDPS devait être suffisamment puissante pour qu’elle soit en mesure de changer radicalement les conditions de vie désastreuses de nos concitoyens et la face de notre mère-patrie. Notre parti devait créer les conditions pour que notre pays puisse jouer son rôle prédestiné de moteur de l’Afrique. Pour pouvoir y parvenir, nous avons accepté d’énormes sacrifices. Nous avons supporté des violences de toutes natures, nous avons rabroué les offres financières et matérielles les plus alléchantes, et résisté aux pressions et menaces de toutes natures 43 longues années durant. Nous nous sommes donc sacrifiés pour que notre parti soit suffisamment implanté sur l’ensemble du territoire national et dans toute la diaspora congolaise. Nous avions brillamment réussi cette première étape. Et nous avions incarné les espoirs et les ambitions de tout un peuple. Nous n’avons pas le droit de décevoir ce pauvre peuple congolais. Nous n’avons pas le droit de trahir la mémoire de nos martyrs dont les squelettes jonchent le lit du Fleuve Congo et dont les corps ont fertilisé les sous-bois de la forêt équatoriale, largués vivants, bras et jambes ligotés, du haut des hélicoptères de la mort par la soldatesque de Mobutu, comme l’avait témoigné le pilote d’hélicoptère, le lieutenant Yambuya. XIII. Combattantes et Combattants de l’UDPS, compagnons de lutte, L’UDPS est notre bébé, le fruit de nos souffrances, notre machine politique pour changer le Congo, notre pays, notre paradis. Nous avons le devoir de faire échouer ce plan machiavélique. Tous les Congolais non opportunistes, qui croient en un avenir radieux pour notre pays, et qui ont de près ou de loin sympathisé avec l’UDPS doivent se lever et se mobiliser pour sauver ce patrimoine national. L’UDPS existe bel et bien conformément à la loi congolaise. Son numéro d’agrément est le 013/2000, signé le 23 septembre 2000, après renouvellement. Personne, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, soit-il, ne peut s’octroyer le pouvoir de tirer un trait sur notre patrimoine. Nous nous sommes érigés contre la dictature de Mobutu des années durant. Ce n’est pas pour que l’on nous y ramène aujourd’hui. Les manœuvres frauduleuses et assassines du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur doivent absolument être dénoncées ; au besoin devant la Justice nationale et internationale, les organisations internationales de défenses de Droits de l’Homme, et même à l’Union interparlementaire. Tous les juristes, membres de l’UDPS ou simplement patriotes, doivent se lever pour faire échec à ce plan diabolique. XIV. Combattantes et Combattants de l’UDPS, compagnons de lutte, Aux scrutins électoraux de décembre 2023, l’UDPS, ce parti qui nous est combien cher, devra malgré tout avoir ses propres élus ; condition sine qua non de sa survie. Afin de contourner le piège, j’invite le maximum de nos compagnons, qui s’en sentent capables, de s’inscrire sur les listes électorales de n’importe quel parti politique, tant pour les législatives nationales que provinciales. Au lendemain des élections, nos élus se compteront et constitueront la base politique pour un nouveau départ. Ils intégreront un groupe parlementaire de patriotes capable de faire adopter des réformes indispensables à l’épanouissement de notre peuple et à l’émergence de notre pays. Ce seront des élus qui pourront travailler pour notre peuple, et non pour accumuler des millions de dollars ; quitte à vendre le pays. Nous devrons absolument mobiliser le maximum des Congolais pour faire échec aux comploteurs en allant voter massivement pour les nôtres ; quel que soit le label sous lequel ils se présenteront. XV. Combattantes et combattants de l’UDPS, compagnons de lutte, L’UDPS, c’est le produit de notre sang, de nos privations. Nous avons payé de nos poches, sacrifiant nos familles pour une cause noble : le bien-être du peuple congolais, la grandeur de notre pays. C’est là notre différence avec nombre de partis qui grouillent sur la scène politique congolaise de nos jours. Ainsi donc, personne ne peut se frapper la poitrine et prétendre être le propriétaire de l’UDPS ou en être l’’autorité morale’’ pour l’avoir financée de sa poche ; au point de vouloir décider unilatéralement de sa liquidation. L’UDPS est un patrimoine de tous ses sociétaires que nous sommes. Combattantes et combattants de l’UDPS, ne nous laissons pas faire par des individus qui ignorent la valeur de notre combat. Serrons-nous les coudes et battons-nous de toutes nos forces pour faire échec à ce complot. Tenons bon ! Kinshasa, le 18 juillet 2023 Corneille Mulumba Membre co-fondateur de l’UDPS
En prévision de la tant attendue marche du 29 juillet, dite ‘’marche de mobilisation d’éveil citoyen, avec au premier plan celui qui est désormais connu comme le Commandant du peuple, allusion faite à Martin Fayulu, il s’organise au sein de l’ECIDE, Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, une campagne à l’échelle nationale dite de mobilisation citoyenne et d’activation de l’article 64. Le lancement de ladite campagne a eu lieu samedi 22 juillet de la semaine qui vient de se clôturer, à travers respectivement tous les quatre districts de la ville de Kinshasa. Il s’agit pour les militants de l’ECIDE, toutes fédérations confondues, en vertu dudit article, de contrer toutes manœuvres du régime en place qu’ils constatent avoir déjà planté le décor de la tricherie électorale. Mike Iseme, Secrétaire Exécutif de sa Fédération de Funa, l’a confirmé durant le meeting du dit lancement en leur siège de Kasa-vubu, sur le boulevard Triomphal. ‘’Pas d’élection sans fichier électoral fiable’’, voilà ce qui constitue le mot d’ordre en vogue ces derniers jours au sein de l’ECIDE. La tant attendue marche du samedi 29 juillet partira du Quartier III à Masina jusqu’au Quartier I à N’djili, précisément au terrain Bouddha où Martin Fayulu a en vue la prononciation d’un discours d’explication de la quintessence de leur démarche. ‘’Nous ne boycottons pas les élections, mais nous les soumettons plutôt à un fichier ré-audité et nettoyé par un organisme fiable et indépendant, en présence de toutes les parties prenantes’’, un tirage au clair signé Mike Iseme, lui-même, en guise de preuve, candidat à la députation nationale, pour le compte du district de la Funa. Comme son Commandant en Chef, Mike Iseme s’inscrit en faux vis-à-vis du fichier électoral dans sa version actuelle qu’il qualifie de bâclé, de son premier à son dernier papier. A l’en croire, la situation actuelle : l’intensification de la guerre à l’Est, le phénomène Mobondo, les enlèvements ‘’précoces’’ et autres choses semblables, fait suite au braquage électoral de 2018. Pour Mike Iseme, plus question, cette fois-ci, des élections à ‘’la compromis africaine’’. Par-là, il veut parler de ces genres d’élections caractérisées, entre autres, par la nomination des députés sous couvert de ce qu’il a dénommé ‘’parodie électorale’’. Saint-Germain Ebengo
Lui et sa formation politique sont restés dans leur décision. Pas d’élections en République démocratique du Congo, aujourd’hui comme demain sans un autre audit du fichier électoral supervisé par un organisme international crédible et qui mettra alors toutes les parties prenantes d’accord. Il s’agit ici de Martin Fayulu, candidat président à prochaine élection et son parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement, en abrégé ECIDé. C’est pour cela, d’ailleurs, que le secrétaire général du parti Devos Kitoko a, dans une correspondance, confirmé la tenue d’une marche de boycott du processus électoral en cours qui exclut les désidératas des opposants, ce samedi 22 juillet. « Pas d’élections en RDC sans un fichier électoral fiable» Mercredi dernier, au cours d’un échange avec cadres et membres de son parti, Devos Kitoko a annoncé le début de la campagne « Pas d’élections en RDC sans un fichier électoral fiable », dont la première action sur terrain est la marche de boycott qui aura lieu ce samedi à Kinshasa. Le parti a d’ores et déjà posé des préalables avant de participer aux scrutins de 2023 dont la date de la tenue prévu est le 20 décembre prochain. Parmi les préalables, l’ECIDé, tout comme Lamuka, voulait la recomposition des institutions telles que la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Cour Constitutionnelle. Chemin faisant, il s’est beaucoup plus appesanti sur le fichier électoral dont son audit devient aujourd’hui impérieux, même si un autre organisme sud-africain a fait le même travail. Tout seul ! Martin Fayulu et ses trois compères de l’opposition, à savoir Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga s’opposent farouchement à l’audit fait par les sud-africains et disent n’avoir pas confiance. Ce qui déterminait l’objet de leur lutte commune. Par ailleurs, Martin Fayulu commence à faire piètre figure et évolue en solo. Depuis sa décision de boycotter les élections avec le fichier en place sans un autre audit, l’ancien coordonnateur de Lamuka se voit ‘’snober’’ par ses colistiers qui, eux, décident maintenant d’aller aux urnes avec ou sans un autre audit du fichier électoral. Sinon, Fayulu et l’ECIDé, même Lamuka, sa plateforme politique restent dans leur position de boycott du processus et, faut-il le rappeler, promettent de mener des actions de grande envergure sur terrain, conformément à l’article 64 de la constitution, jusqu’à obtenir gain de cause.
Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga prennent le devant au nom de tous les présidentiables pour 2023. Après l’effroi créé par l’assassinat odieux de Chérubin Okende, trois leaders du bloc de Lubumbashi qui se sont abstenus d’associer le leader de l’Ecidé dans leur initiative, ont, dans un communiqué de presse publié vendredi 14 juillet dernier, exigé la sécurisation de tous les candidats président de la République par la Monusco. Comme tous les autres présidentiables, Martin Fayulu en bénéficiera s’il décide finalement d’entrer en lice. Dans ledit document, le trio, après le décès du quatuor, a commencé par dénoncer avec la dernière énergie l’assassinat de Chérubin Okende. Pour eux, la sécurisation de tous les candidats président de la République par la Monusco permettrait d’éviter à d’autres d’être la proie du régime Tshisekedi. Moïse Katumbi et ses pairs de l’opposition dénoncent «La tyrannie sanguinaire» mise en place par le régime Tshisekedi. Pour eux, «la terreur» et «l’oppression» de la présente équipe gouvernementale prennent, de plus en plus, place dans la société à quelques pas des élections. Par ailleurs, cette opposition précise que Chérubin Okende était invité par Mr Lumu Mbaya Sylvain, juge de la Cour Constitutionnelle, invitation qui occasionna son enlèvement et sa mort. Elle exige une enquête indépendante dans le souci de rétablir les faits. En outre, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga notent la «détérioration» du climat sécuritaire sur toute l’étendue de la République et appellent tous les militants de l’opposition et les agents de la société civile à plus de vigilance. Cependant les leaders politiques de l’opposition demandent à leurs sympathisants de rester déterminer dans la lutte pour le changement en RDC. «Les restrictions de l’espace politique, la recrudescence des assassinats et des violations des droits de l’opposition pendant cette période ne sont pas fortuites et traduisent l’orientation politique du régime en la matière », ont-ils dénoncé avant d’ajouter : « Aucune pression de quelque sorte que ce soit ne pourra nous faire renoncer au changement que nous appelons de nos vœux pour le bien de la République Démocratique du Congo et de son peuple afin que notre pays embrasse enfin la voie de la souveraineté populaire, du développement pour tous et de la justice sociale ». Et de conclure en dénonçant «l’instrumentalisation» de la justice et des services de sécurité à des fins politiques comme des moyens les empêchant d’exercer leurs activités pré-électorales et électorales en toute sécurité. Enquête Ensemble pour la République enfonce le clou pour qualifie la mort de Chérubin Okende d’un assassinat politique et exige une enquête indépendante. Le parti de Moïse Katumbi a réagi quelques heures après la découverte du corps sans vie de son ancien porte-parole. Dans un communiqué, ce parti de Moïse Katumbi a condamné « l’assassinat » de Chérubin Okende et l’a considéré comme un acte de sabotage politique et exige une enquête indépendante. «Ce crime est un assassinat politique. Nous exigeons une enquête indépendante pour identifier les auteurs et les commanditaires de ce crime d’Etat qui ressemble en tous points à l’affaire Chebeya. Nous n’acceptons jamais que notre pays devienne une jungle où l’on assassine impunément. Soit le pouvoir contrôle tout, alors il en est commanditaire de ce crime, soit il ne contrôle rien alors il est dangereux », lit-on dans ce communiqué. Ensemble pour la République rattache l’assassinat de son cadre, à «l’acharnement» du pouvoir à son encontre, suite aux événements passés, dont l’interdiction de son président de se rendre au Kongo Central et au Kwilu, mais également à «l’enlèvement » du député Mike Mukebayi. De son côté, le gouvernement congolais a également condamné cet acte et a annoncé l’ouverture d’une enquête. Emma Muntu
M. Dieudonné Mulonda Kasaka, Président Fédéral ai de l’UDPS–Tshisekedi lors de la lecture de la déclaration
Les Présidents Fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation au Tanganyika Les Présidents Fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation au Tanganyika ont présenté le lundi 11 juillet 2023, leurs remerciements contenus dans une déclaration politique, au Président de la République et Chef de l’Etat Congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et au Président de la Cour Constitutionnelle, à la suite de la réhabilitation de Mme Julie Ngungwa Mwayuma, dans ses fonctions de Gouverneur de la Province du Tanganyika, Cette déclaration a été lue et déposée au Ministre Provincial de l’intérieur et Sécurité du Tanganyika, SE M. Dieudonné Mulonda Kasaka, par le Président Fédéral ai de l’UDPS – Tshisekedi, Fédération Urbaine de Kalemie et Secrétaire Exécutif Provincial de l’Union Sacrée de la Nation Tanganyika, camarade Bonheur Makelele Ibocwa. Pour sa part, Mulonda Kasaka, Ministre Provincial de l’Intérieur et Sécurité du Tanganyika, une territoriale chevronnée les a remerciés et rassurés du retour à Kalemie, de Mme le Gouverneur de Province, dans tout prochain jour. Par ailleurs, en date du 13 juillet 2023, la délégation de l’Union Sacrée de la Nation/ Tanganyika conduite par le Coordonnateur Provincial, M. Christian Kitungwa Muteba, a eu des échanges fructueux avec celle de la Présidence de la République venue pour évaluer l’état de lieux et les faisabilités relative aux préparatifs d’accueil du Chef de l’Etat à Kalemie pour la tenue de la 10ème Conférence des Gouverneurs qui aura lieu au Chef-lieu de la Province du Tanganyika. Jonas K. Bonghatt « REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PROVINCE DU TANGANYIKA UNION SACREE DE LA NATION/TANGANYIKA Nous, Présidents fédéraux des Partis Politiques membres de l’Union Sacrée de la Nation, dans la Province du Tanganyika, adressons nos sincères remerciements : 1. Au Président de la République, Chef de l’Etat, Garant du bon fonctionnement des Institutions de la République Démocratique du Congo, pour avoir prôné l’Etat de Droit dans le dossier à tout le peuple Congolais sans discrimination aucune ; 2. Au Président de la Cour Constitutionnelle d’avoir dit le droit dans le dossier qui opposait Son Excellence Madame le Gouverneur de Province, Julie Ngungwa Mwayuma avec l’Assemblée Provinciale du Tanganyika. L’arrêt rendu par cette haute juridiction de la République Démocratique du Congo a fait preuve de la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ; 3. A Son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma, nos sincères félicitations pour votre réhabilitation dans vos fonctions les plus légitimes : « Gouverneur de Province du Tanganyika » par ce biais, nous vous souhaitons la bienvenue chez nous au Tanganyika ; 4. Ainsi, nous mettons en garde tous ceux qui marcheront en contrecourant avec son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma ; qui incarne la vision du Chef de l’Etat dans la Province du Tanganyika, ils nous trouveront debout sur leur chemin et par la même occasion nous lançons un appel à tous ceux qui se prétendent soutenir le Président de la République de se ranger derrière son Excellence Madame le Gouverneur Julie Ngungwa Mwayuma, la seule représentante du Chef de l’Etat dans la Province. Car, s’opposait à l’autorité provinciale c’est s’opposer au Chef de l’Etat. QUE VIVE LE CHEF DE L’ETAT, SON EXCELLENCE FELIX ANTOINE TSHILOMBO ! QUE VIVE L’ETAT DE DROIT ! QUE VIVE LA PROVINCE DU TANGANYIKA ! QUE VIVE L’UNION SACREE ! QUE VIVE SON EXCELLENCE MADAME JULIE NGUNGWA MWAYUMA ! Nous vous remercions ».
Rien de nouveau sous le soleil. Lors de grands sommets à travers le monde, divers groupes arrivent sur les lieux pour manifester. Le parti politique ECIDE de Martin Fayulu veut sans doute tenter le même exploit en annonçant des manifestations citoyennes dans la ville de Kinshasa pour exiger la fiabilité du fichier électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce, alors que les premières délégations de pays francophones séjournent déjà dans la capitale de la RDC. C’est le secrétaire général de l’Ecide, Devos kitoko, au cours d'une conférence de presse organisée, mercredi 19 juillet, qui a rendu publique cette annonce avant d’indiquer qu’il n'y aura pas d'élections en République Démocratique du Congo tant qu'il n'y aura pas un fichier électoral fiable. C’est l’occasion pour ce cadre du parti de Martin Fayulu d’appeler les militants dudit parti à se mobiliser pour ce rendez-vous. C’est dans ce même registre que Martin Fayulu, par son compte tweet, a réaffirmé, le même jour, sa position du retrait du processus électoral et de son exigence liée à l’audit externe du fichier électoral par un cabinet international. Il s’est interrogé sur le nombre exact des électeurs dans le fichier de la CENI en se demandant : «Rien ne reste secret éternellement. Que M. Denis Kadima de la CENI nous dise, combien d’électeurs se trouvent dans son fichier : 43.955.181, 50.000.000 ou 55.000.000»? Et « le président élu » de renchérir que si le pouvoir en place était sûr de sa force, il devrait soutenir la démarche et encourager un audit externe du fichier électoral par un organisme réputé qui publiera ses conclusions. «Nous sommes sûrs de notre force, nous demandons simplement un match fair-play», lance-t-il avant d’inviter le président de la CENI, Denis Kadima dans le débat. Et de conclure qu’il ne voit pas d’un bon œil le fichier électoral, qui selon lui, prépare une fraude électorale en faveur de l’actuel président de la République démocratique du Congo. Kadima imperturbable 7 jours supplémentaire, du 16 au 23 juillet, ont été accordés aux candidats à la députation nationale de déposer leurs dossiers aux bureaux de réception et de traitement des candidatures ouverts depuis le 25 juin dernier. Le président de la CENI a visité mardi 18 juillet dernier deux Bureaux de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC) situés dans les antennes de Ndjili et Kalamu à Kinshasa. Il a fait savoir après le constat du faible engouement des candidats à l'élection des députés nationaux malgré la prolongation de 7 jours accordés aux partis et regroupements politiques : "Le personnel de la CENI est en place et bien organisé et nous attendons que les candidats viennent présenter leurs dossiers. Je constate avec surprise que les candidats ne se présentent pas en masse alors que la date limite est déjà dépassée. Nous avons prolongé pour leur accorder du temps et il me semble qu’il y en a qui pensent qu’il y aura un système de jetons et qu’ils pourront passer plus tard. C’est un effort que nous avons fait, cela signifie que nous allons devoir travailler beaucoup plus pour récupérer les jours qu’on leur a accordés". Kadima insiste qu’il n’y aura pas une deuxième prolongation. "Le délai que nous avons accordé pour que tout le monde qui était en retard pour des raisons d’ordre logistique et organisationnel puisse se présenter durant c’est celui-ci. Il n’y aura pas une autre prolongation", a-t-il martelé. Et de rassurer que la CENI a mis en place les dispositions nécessaires pour que les candidats n’aient pas à faire trop d’acrobaties en ce qui concerne les démarches administratives. Emma Muntu
« Le CLC considère, dans cette optique, qu’il n’y pas d’autre voie de sortie de crise que le dialogue. Il serait donc temps que le Chef de l’Etat et les principaux leaders politiques et sociaux du pays se mettent ensemble pour identifier les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment. Car, une Nation profondément divisée à l’interne, comme la nôtre en cette période-ci, ne peut prétendre à la victoire contre l’ennemi tant extérieur qu’intérieur ». Tels sont les propos tenus par l’historien de renom et Professeur Isidore Ndaywel, Coordonnateur du Comité Laïc de Coordination, dans un vibrant Appel à l’endroit de la classe politique congolaise, hier mercredi 19 juillet 2023, dans l’une des salles du Centre d’Etude pour l’Action Sociale (CEPAS). Dans son exposé, il relève notamment trois principales matières susceptibles de constituer l’ossature des échanges et pourparlers de haut-niveau, desquels doivent ressortir des solutions idoines. Il a épinglé les problématiques de la guerre à l’Est alimentée par l’agression rwandaise sous couvert du M23 ; la généralisation de l’insécurité dans la Capitale congolaise et d’autres parties du pays ; ainsi que les divergences autour du processus électoral tel qu’enclenché par la Centrale Electorale pilotée par Denis Kadima Kazadi. Convaincu qu’il n’est pas trop tard pour se ressaisir, Isidore Ndaywel a réitéré le souhait du CLC dans l’aboutissement de cette recommandation qui s’avère salvatrice pour la paix et la stabilité dans l’ensemble du territoire national. Appel du Comité Laïc de Coordination Peuple congolais, il n’est pas trop tard pour se ressaisir ! 1. Le CLC constate, qu’en dépit de ses multiples recommandations, une crise persistante, de jour en jour plus aigüe, handicape notre vécu commun et risque de nous conduire de manière inexorable vers le chaos. 2. La crise sécuritaire, à partir de l’Est du pays, est en passe d’envahir l’ensemble du pays. La capitale vit sous la peur des enlèvements et des vols d’enfants. Et, l’assassinat ignoble de l’Honorable Chérubin Okende vient confirmer, de manière dramatique, que personne d’entre nous n’est à l’abri des effets du banditisme, des règlements de compte ou des jugements populaires expéditifs. Même les prélats font l’objet d’insultes les plus inqualifiables et les plus inadmissibles. 3. En attendant le résultat de l’enquête pour que les auteurs de ce crime odieux soient Identifiés et que des peines exemplaires leur soient infligées, nous devons reconnaître que l’assassinat de cette personnalité politique est la conséquence du climat politique délétère qui empoisonne la vie nationale. Cette mort brutale se doit d’être le symbole de notre mauvaise conscience d’avoir été trop loin dans nos oppositions. Il est donc un appel pressant à quitter ce climat excessif d’intolérance politique. 4. L’heure est donc à la remise en cause, à l’apaisement, et au retour à l’hymne sacrée de notre solidarité. Oui, l’heure est réellement au rassemblement de la nation autour de la mémoire de l’Honorable Chérubin Okende, victime expiatoire des machinations politiciennes, et des violences physiques et verbales qui peuplent notre quotidien. 5. Pour mettre un terme à cette entreprise de destruction de notre propre nation, souvenons-nous ici de l’exhortation du pape François, lors de sa visite dans notre pays : « Courage, frère et sœur congolais, relève-toi ! Reprend dans tes mains, comme un diamant très mur, ce que tu es : ta dignité, ta vocation à garder en harmonie et en paix la maison que tu habites ! ». 6. Le CLC considère, dans cette optique, qu’il n’y pas d’autre voie de sortie de crise que le dialogue. Il serait donc temps que le Chef de l’Etat et les principaux leaders politiques et sociaux du pays se mettent ensemble pour identifier les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment. Car, une nation profondément divisée à l’interne, comme la nôtre en cette période-ci, ne peut prétendre à la victoire contre l’ennemi tant extérieur qu’intérieur. 7. Effectivement, au-delà de la guerre toujours présente dans l’est du pays, la précarité, accentuée par la hausse du coût de la vie, continue à alimenter une morosité plus que dangereuse ; le peuple, profondément découragé, ne croit plus à rien et se trouve à la merci de toutes sortes de rumeurs et de manipulations. Quant à la gouvernance électorale, elle continue à accumuler, encore hélas, nombre de difficultés internes qu’il faut résoudre. L’enjeu, pour nous tous, est d’éviter que les élections aboutissent à un désordre général ou qu’elles conduisent à une solution de force qui ne puisse garantir la légitimité du pouvoir qui en serait issu. 8. Plus que jamais, le CLC demeure vigilant et attentif à l’évolution du moment. Raisons pour laquelle il confirme à l’opinion tant nationale qu’internationale que, sans une solution consensuelle à cette crise, il se situera en première ligne pour défendre l’intérêt fondamental de la population. Fait à Kinshasa le 19 juillet 2023 Pour le COMITE LAIC DE COORDINATION
Candidat à la députation nationale dans le district de Funa, Me Grâce Tshiunza a entamé, depuis ce lundi 17 juillet 2023, une tourne de sensibilisation citoyenne dans sa circonscription électorale. Cette première étape qui concerne la commune de Makala a consisté à réveiller la conscience de la population et à préparer son moral en vue de bien opérer le choix lors de prochaines élections prévues en décembre 2023. Devant plusieurs centaines de personnes, ce ‘’défenseur de la population et descendant politique d’Etienne Tshisekedi’’ a prêché le rôle et la responsabilité de tout un chacun dans le combat pour le développement du pays qui, selon lui, passe en premier lieu par les choix que les populations opèrent pour se déterminer leurs représentants au niveau du parlement. Prison à ciel ouvert ! Sur place, portant une tenue des prisonniers, Grâce Tshiunza a lancé un message clair. Pour lui, le peuple congolais, en général, et des communes de Funa, en particulier, vit dans une sorte de prison à ciel ouvert. « Nous sommes prisonniers dans la pauvreté, prisonniers de chômage, prisonniers de l’injustice sociale et des inégalités », a-t-il dit, demandant à la population, de faire cette fois-ci des choix judicieux pour ne pas tomber dans la même réalité. Dans ses propos, il a avoué que : «C’est parce que nous déléguons dans les institutions de notre pays les criminels en liberté qui se cachent derrière les cravates et des immunités parlementaires et institutionnelles. Ces mêmes criminels s’apprêtent de venir nous tromper, c’est pourquoi j’ai lancé cette sensibilisation citoyenne intitulée ‘’Funa fermons nos portes car les voleurs arrivent’’. D’où, il a imploré la population à bien raisonner avant de donner sa voix à qui que ce soit. Il y a lieu de signaler que la commune de Bandalungua est la prochaine étape de cette tournée dite de sensibilisation citoyenne de maitre Grâce Tshiunza. Elle aura lieu dimanche prochain, note-t-on. La Pros.
Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Leader du Mouvement pour le Renouveau Chérubin Okende Senga (Photo d’archives) *‘’Tout en condamnant fermement cet acte crapuleux, nous souhaitons que des enquêtes sérieuses établissent les responsabilités pour que les auteurs répondent de leurs actes’’, déclare Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Président National du Mouvement pour le Renouveau, MR en sigle. Par la même occasion, il partage la douleur avec sa famille et lui présente, en même temps, ses condoléances les plus affligées.
Message de l'Eglise du Christ au Congo (ECC) sur la situation de justice et paix en République Démocratique du Congo Thème : « La justice élève une nation mais, le péché est la honte du Peuple ». Proverbes 14,34. 1. L'Eglise du Christ au Congo (ECC) suit avec la plus grande attention l'évolution de la situation de justice et paix en République Démocratique du Congo en cette année électorale, conformément à sa Mission pastorale (Matthieu 5,6-9) ainsi que sa mission Prophétique (Ezéchiel 33,3). 2. L'ECC déplore le fait que les fils et filles du Pays qui, pour la plupart se disent enfants de Dieu, restent insensibles à la voix de l'Esprit du Seigneur (Apocalypse 3, 6) qui en appelle à préserver la paix, la concorde et l'unité nationale en RDC. 3. L'ECC rappelle aux uns et aux autres qu'on ne peut pas être un Etat sans être une Nation. Car, en tant qu'Eglise, I'ECC croit fermement que c'est par sélection divine que le Très-Haut nous a choisis à vivre ensemble dans notre diversité d'opinions (1 Pierre'2,9). Donc, l'unité dans la diversité". Aucun motif politique, religieux, tribal, ethnique ou linguistique ne peut justifier le renversement de notre Mythe fondateur en tant que Nation et notre autodétermination en tant que Peuple. 4. Malheureusement, le refus de trouver le consensus comme un peuple mûr (Hébreux 5,12) sur des questions existentielles de notre Nation crispe l'environnement politique, renforce la division au sein de la population, crée l’intolérance, radicalise les tensions communautaires et arrache des précieuses vies humaines de dignes fils et filles du Pays. 5. C'est dans ces conditions que I'ECC a appris avec consternation, l'assassinat odieux et crapuleux de l'Honorable Chérubin OKENDE SENGA, Député National et Ministre honoraire des Transports et voies de Communication du Gouvernement National, dans des circonstances troublantes. Elle présente ses sincères condoléances à sa famille biologique et politique et intercède pour leur consolation. 6. Professant la sacralité de la vie humaine, I'ECC condamne avec la plus grande énergie cet acte barbare et lance un appel patriotique au respect de la vie de tout congolais. La vie doit être célébrée en lieu et place du deuil à répétition car Jésus-Christ est venu pour que ses brebis aient la vie et soient dans l'abondance (Jean 10, 10). Ainsi, elle appuie les enquêtes indépendantes prônées par le Gouvernement pour que les responsables de cet acte ignoble répondent de leurs actes. 7. Dans le même registre, I'ECC condamne également des actes de kidnapping dans la Ville de Kinshasa qui mettent la population dans une insécurité et méfiance totale. Dans le même ordre d'idée, elle condamne les massacres ignobles perpétrés à l'Est et à l'Ouest du Pays ; et elle prie les autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre hors d'état de nuire ces hors-la-loi, et ainsi faire asseoir l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue de la République. 8. Aussi, I'ECC demande au pouvoir judiciaire, garant de la justice qui doit élever notre nation, de faire son travail dans le strict respect des vertus cardinales qui le caractérisent, à savoir: l’indépendance, la neutralité, l'objectivité, l’impartialité. Les interpellations, les arrestations et les condamnations, voire les acquittements doivent se faire dans le respect de l'art. La culture de la banalité du mal, de l’injustice et de f impunité doit être bannie dans toutes ses formes en RDC. 9. Face à ce tableau très inquiétant, I'ECC exhorte les uns et les autres à saisir le don de la vie que Christ a accompli à Golgotha (Jean 3, 14- 18 ; Romains 8, 31-39)et du vivre-ensemble voulu par le Créateur en vue de repenser et sauver notre Mère Patrie: la RDC. 10. L'ECC en appelle au Gouvernement et à tout et un chacun, de ne ménager aucun effort afin de poser des actes qui favorisent la paix, la sécurité, la cohésion et l'unité nationale. Soyons artisans de la justice et de la paix sous toutes leurs formes si nous voulons mériter Ie titre des dignes fils et filles de la RDC. 11. "Que la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence garde nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ. Fait à Kinshasa, le 14 juillet 2023 Rév. Dr. André-Gédéon Bokundoa-bo-Likabe pensées en Jésus-Christ Président National, Réprésentant Légal
Ça fait parler de partout. L’assassinat ‘’brutal’’ de Chérubin Okende, ex. Ministre des Transports et Voies de Communication, Député national et l'un des porte-paroles de Moïse Katumbi. Se joignant à la voix de Martin Fayulu et Matata Matata Ponyo, qui eux aussi parlent d'un assassinat politique, Delly Sesanga dénonce et condamne cet acte auquel il parle d’“une volonté claire d'insuffler la terreur dans le pays”.
Lorsqu'il s'agit de nuire, l'homme congolais n'a pas de gang malheureusement. Hier, les réseaux sociaux ont chauffé presqu'à la Une l'attribution d'un prétendu audio au Président du Sénat. Modeste Bahati inviterait sa communauté de Kabare à ne pas voter d'autres communautés. Une fausseté qui jette le discrédit à ses adversaires politiques. «Plus nationaliste que moi, il n'y en a pas. Observez mon entourage...», a-t-il dit.