Communiqué de Presse N° 041 /CENI/2023 Dans le souci de clarifier l’appartenance des partis politiques aux Regroupements Politiques et d’accélérer le traitement des dossiers de candidature à la Députation nationale, la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI) invite les Chefs des Regroupements politiques, régulièrement désignés, à bien vouloir déposer, en toute urgence, au Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, la liste de Partis Politiques constitutifs de leurs Regroupements respectifs, endéans 48 heures, dès diffusion du présent communiqué. Une copie de ces listes, accompagnée de l’accusé de réception du Ministère de l’intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, doit être immédiatement déposée au Secrétariat Exécutif National de la CENI, sis au 4471 du Boulevard du 30 juin, dans la Commune de la Gombe à Kinshasa, au plus tard, le 08 août 2023 à 16h00’. Fait à Kinshasa, le 05 août 2023
Au cours d’un meeting tenu le dimanche 30 juillet dernier au terrain Mpese situé dans la commune de N’djili, l’opposition républicaine a présenté son offre politique devant la population de la Tshangu. A cette occasion, Anderson Muteba, candidat député national sur la liste de la Dynamique progressiste révolutionnaire, DYPRO en sigle, a invité toute la population de la circonscription de la Tshangu à soutenir sa candidature et à se mettre derrière le projet politique de sa formation politique. D’entrée de jeu, Anderson Muteba a exprimé sa gratitude à l’endroit de toutes les personnes qui soutiennent l’offre politique de son regroupement politique ainsi qu’à Me Constant Mutamba pour son message fort qu’il a lancé à la population de la Tshangu. «Kinshasa a quatre districts, mais le Président Constant Mutamba a préféré commencer par Tshangu, pour présenter notre projet politique, parce que la Tshangu est une force, si la République Démocratique du Congo a une capitale qui est Kinshasa, celle-ci a aussi une capitale qui est la Tshangu. Tout le monde a compris le message, nous avons un seul message la Rupture, cela veut dire qu’il faut se séparer avec les antivaleurs. Nous devons construire maintenant le nouveau Congo», a-t-il confié aux habitants de la Tshangu, avant toutefois de solliciter le soutien indéfectible de la population de ce coin de la Ville de Kinshasa pour sa candidature aux prochaines élections. Par la suite, Anderson Muteba a rassuré les notables de ce coin, qu’il va se présenter lors des élections nationales qui se pointent à l’horizon. Il a invité tous les électeurs de ladite circonscription de porter sa candidature à cœur et l’accompagner pour arracher un siège à l’assemblée nationale. «Je me présente devant vous comme un enfant. Ce que j’attends de vous, c’est mon élection lors des élections législatives nationales qui s’annoncent à pas de géant. Je suis porteur de plusieurs projets pour l’avancement de notre district, mais aussi pour tous les jeunes de ma circonscription, je n’oublie pas aussi le social», a-t-il ajouté. Signalons que, c’était devant une foule immense que le leader de l’opposition républicaine, Me Constant Mutamba, a présenté cette offre politique dénommée : «Rupture», un projet qui vise à renouveler l’actuelle classe politique de la RDC. Il a indiqué que sa plateforme a aligné dix-neuf candidats à la députation nationale dans la circonscription électorale de la Tshangu pour les élections de 2023. Il sied de noter que Constant Mutamba a, une fois de plus, démontré sa force de pénétration, lors de cette rencontre avec les habitants de la partie Est de la capitale congolaise. Et, ses militantes et militants ont validé le programme de Gouvernance de la DYPRO. Ronsard Malumalu
Pour les Congolais nés après 1987, c’est le nuage. Difficile de leur expliquer qu’il existe un scrutin pour élire les conseillers communaux qui représentent la population au niveau de différentes communes de la ville-province de Kinshasa et dans les provinces au niveau des territoires. C’est la cérémonie à laquelle s’est attelée la Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) mercredi 2 août. La centrale électorale a, de nouveau, convoqué l’électorat pour la réception et traitement de candidature pour les députés provinciaux et les conseillers municipaux pour les élections du 20 décembre 2023. Les bureaux de Réception et de Traitement des candidatures seront ouverts dès jeudi 3 au mardi 22 août. Le Président de cette institution d’appui à la démocratie, Denis Kadima, a indiqué pour la circonstance que ce jour rêvait un caractère particulier en ce sens que les Congolais après 36, vont voter leurs conseillers municipaux. Et de rappeler : « … pour la première fois, les Congolais sont appelés à se choisir leurs conseillers communaux. Les dernières élections du genre remontent à 1987 sous la deuxième République ». Faisant d’une pierre deux coups, Kadima en a profité pour inviter les partis et regroupements à tenir compte du seuil de recevabilité des listes pour ne pas être écartés. Ce, avant d’encourager ceux qui aligneront 50% des femmes qu’ils seront exemptés au sujet des frais de dépôt. Et de renchérir que cette élection pourra installer une démocratie locale énergique, qui est la base d’une démocratie saine au niveau national et un des moteurs du développement à la base. La Céni s'attend à une plus grande affluence des candidates et candidats à l'élection des députés provinciaux et celles des conseillers communaux dans les différents Bureaux de réception et traitement des candidatures. "Nous nous attendons à une plus grande affluence des candidates et candidats à l’élection des députés provinciaux et celle des conseillers communaux dans nos BRTC. Aujourd’hui, les Congolais sont prêts à aller aux élections et la CENI se prépare d’arrache-pied pour garantir ce grand rendez-vous. Dans le même temps que la CENI reçoit les différentes candidatures, elle prépare activement l’organisation des scrutins du 20 décembre 2023. Ses équipes sont sur terrain pour s’assurer que tout sera prêt en temps et en heure. Nous voulons que, cette fois-ci, les élections en RDC soient une célébration de la démocratie", a souhaité Dénis Kadima. Après, interviendront d'autres étapes notamment : l'ajout, retrait ou substitution des dossiers des candidats députés provinciaux et des conseillers communaux, transmission des dossiers physiques des candidats députés provinciaux et des conseillers communaux au Bureau de la CENI ; Délibération par l'Assemblée plénière ; publication des listes provisoires des candidats députés provinciaux et des conseillers communaux déclarés recevables et irrecevables ; Notification aux candidats députés provinciaux et conseillers communaux déclarés irrecevables Contentieux des candidatures des députés provinciaux et des conseillers communaux et autres. La publication des listes définitives des candidats députés provinciaux et des conseillers communaux est prévue selon le calendrier de la Céni le 9 octobre 2023. Emma Muntu
*Intime conviction. Ambition déterminante. Expertisée et expérience avérées. Matata Ponyo, ex-Ministre des Finances, ex-Premier Ministre et, aujourd’hui, Sénateur de son état, a, depuis son bastion de Kindu, au Maniema, dévoilé un vaste programme visant à renouer avec le destin de grandeur pour la RD. Congo. Pour ce faire, il a trouvé des mots justes pour démontrer combien un nouveau rêve pour ce pays est encore possible, pourvu qu’une nouvelle volonté en soit un vrai gage de l’action des politiques publiques. 90, 9 milliards pourraient ainsi l’estimation chiffrée des moyens à mobiliser pour faire de la RD. Congo, une oasis de paix et un havre de bonheur, à l’en croire. Décor C’est à partir de son Kindu natal, Chef-lieu de la Province du Maniema, que le Sénateur Matata Ponyo Mapon, Leader du parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), candidat déclaré à la présidentielle 2023, a décidé de présenter, le mercredi 2 août 2023, son « programme du candidat président ». Mais, pourquoi avoir choisi Kindu et non Kinshasa ? Matata n’a pas, non plus, échappé à cette question. « Je suis en vacances parlementaires et Kindu, c’est mon fief électoral. Je leur ai donné la primeur de ce programme pour changer le Congo », a-t-il déclaré. Des ambitions, Matata en a en grand nombre. C’est ce qui explique le titre novateur de son programme : « Renouer avec notre destin de grandeur ! ». Comment y arriver ? Matata pense ainsi avoir trouvé la clé de voûte pour ouvrir la voie à l’émergence de la RD. Congo. « Mon ambition de briguer la Présidence est ancrée dans une conviction profonde, celle d’éveiller dans mes concitoyens un sentiment de confiance renouvelée en leur potentiel », a-t-il dit. Pour incarner cet élan d’un Congo fort, il propose un contrat social basé sur les droits, les devoirs et les responsabilités. En tant que futur président de la République, dit-il, « mon rôle ne sera pas d’être omniprésent mais, il me reviendra de vous faire confiance, de faire confiance à vos compétences et de garantir le respect et le bon fonctionnement des institutions, suivant les prescrits de notre loi fondamentale, grâce à un leadership et une gouvernance de qualité ». A lui de s’interroger : « Où est passé notre rêve d’indépendance ? Où en sommes-nous ? ». Il pense avoir trouvé la clé au travers de ce programme qu’il offre à la République. « Il y a nécessité que la RDC se réveille et notre programme veut justement réveiller ce géant qui s'en dort », lance-t-il. Il est convaincu d’une chose : « Pour retrouver le chemin de l'émergence, il faut des réformes et plus de réformes ». Pour concrétiser ce rêve, le candidat Matata a bâti son programme sur quatre priorités, à savoir : « La défense nationale, la paix et la sécurité intérieur comme urgence absolue ; Un Plan d’urgence infrastructurelle pour l’investissement et la croissance ; Renouer avec le destin industriel de la RDC ; Réformer et bâtir un Etat stratège pour le bien-être des Congolais ». Bref, il s’inscrit sur le schéma de créer « le rêve congolais ». Aussi, se propose-t-il de tout mettre en œuvre pour que la RDC atteigne en cinq ans le rang des pays à revenu intermédiaire. « C’est possible et faisable », dit-il. « Le pacte social que je propose n’est pas simplement une vision idéaliste. C’est une promesse ferme, un engagement solennel qui trouve ses fondements dans mes expériences précédentes aussi bien, en tant que directeur général du BCeCo, ministre des Finances et Premier ministre, que dans les convictions qui ont toujours caractérisé mes actions. Ce pacte est donc l’écho de notre détermination à faire émerger un Congo fort, résilient et prospère. Il est l’expression de notre volonté de transformer les défis en opportunités, de notre ambition de développer notre économie, mais surtout de notre espoir de créer une société où chaque citoyen participe à la croissance économique et en récolte les fruits », promet-il Parce que la meilleure redistribution du revenu procède d’une croissance forte et résiliente, Matata se fixe le cap d’aligner une croissance économique à deux chiffres au bout de son mandat, soit 14,6%, couplée à une pression fiscale moyenne de 18,6% et un budget de l’Etat annuel d’une moyenne de 18,2 milliards US, tout en se fixant l’ambition d’atteindre 1,2 millions de création d’emplois par an à créer sur le territoire national. « Ces chiffres sont de minima », a-t-il fait observer, convaincu qu’il est à mesure d’aller au-delà si la machine des réformes se met en même-temps en place. Ce qu’il pense faire au bout de cinq ans de son mandat présidentiel. Et certains lui rétorquent qu’on ne mange pas la croissance économique, moins encore la stabilité du cadre macro-économique, Matata réplique : « Chaque pourcentage de croissance, chaque dollar de PIB, chaque point de pression fiscale traduisent notre détermination à améliorer le quotidien de chaque Congolais ». A tout prendre, il est d’avis que le programme qu’il propose aux Congolais est « une vision fondée sur l’urgence absolue de ramener la RDC sur le chemin de l'émergence ». Et d’ajouter : « Nous voulons faire de cet Etat, un Etat normal ». A ceux qui redoutent de sa capacité à remettre la République Démocratique du Congo sur les rails, Matata rassure : « On ne peut remettre un pays sur le chemin de l'émergence sans garantie la transparence dans la gestion des fonds publics ». Cet engagement ferme est inscrit dans son programme présidentiel. Comment créer les conditions de croissance tant qu’il y aura l’instabilité dans la partie Est du pays ? Loin de négliger la nécessité d’impliquer les voisins immédiats de la RDC à une paix durable dans la région, Matata pense, en outre, que « le seul moyen d'avoir la paix est d'avoir une bonne armée, une bonne police et des services des renseignements efficaces ». Il justifie dès lors le choix d’avoir inscrit la défense nationale, la paix et la sécurité intérieure comme « priorité absolue » de son programme. Il sait néanmoins qu’il ne pourra pas réaliser ce « rêve congolais » seul. Il aura besoin des gens et des alliances pour l’accompagner sur le chemin de la Présidence de la République. Il n’exclut donc pas cette hypothèse. « Nous ne fermons pas la porte aux alliance. Au moment opportun, l’on devra se décider. Pour l’instant, je vous propose ce programme pour renouer avec notre destin de grandeur », a-t-il tenu à préciser. Que dire de plus ? Candidat président de la République, Matata ne s’en cache pas. Depuis Kindu, il a présenté le programme qui va porter sa candidature à la présidentielle de décembre prochain. Fort de son passé élogieux de ministre des Finances et de Premier ministre, Matata est convaincu d’être l’homme de la situation pour redonner sa grandeur au Congo. Il y croit et il se donne le moyen d’atteindre cet objectif. (LPM avec la Cellcom/LGD)
Tribune d’expression libre 0. Introduction Professeur Bruno Tshibangu Kabaji est combattant de l’UDPS depuis la clandestinité et Président Fédéral honoraire de l’UDPS/Tshisekedi à Lubumbashi. Très intéressé par le vieux débat longtemps tu pour des raisons à faire taire l’histoire de notre parti, estime réagir à sa façon pour contribuer soit à son effritement soit à le raviver soit à trouver un compromis et apaiser ainsi certains esprits. L’UDPS poignardée dans le cœur !
La tête d’affiche de l’opposition républicaine en RDC, Me Constant Mutamba Tungunga, président national de la Dynamique progressiste révolutionnaire a présenté, le dimanche 30 juillet 2023, son offre politique à la population, résumée en Cinq points qui touchent cinq secteurs de la vie social : l’éducation, la sécurité, la santé, le social et le secteur minier. C’était au cours d’un meeting populaire tenu au stade Mpese, dans la commune de N’Djili, devant plusieurs milliers de personnes venues de tous les quatre coins de la ville de Kinshasa. Il axe son offre pré-campagne sous le thème RUPTURE, ainsi pour signifier le divorce d’avec les vieilles habitudes qui ont longtemps offusqué le développement de la RDC. «Nous avons lancé notre pré-campagne électorale sous le thème La Rupture : nous voulons rompre avec le passé, rompre avec les habitudes du passé, les antivaleurs, rompre avec les vieux visages politiques, rompre avec les anciens projets». Dans le bain de son exposé, le chef de l’opposition républicaine a clairement rassuré que si lui et sa formation politique arrivent à diriger le pays, cap sera plus mis sur 5 secteurs. «Nous allons prioritairement ramener le budget national de 16 à 150 milliards de dollars américains, nous allons mettre en place un parquet spécial économique et financier, pour traquer tous les délinquants financier, un parquet minier pour contrôler toute la production minière en RDC. Nous allons également nous attaquer au secteur des infrastructures routières, commençant par la réhabilitation de toutes les routes d’intérêt national désenclavé des coins et recoins de la République. Nous construirons au moins quatre centres de santé modernes et quatre à cinq écoles modernes dans chaque territoire de la République », a circonscrit, Me Constant Mutamba. Pour ce qui est de la sécurité, il a indiqué que la première des options pour pacification de la RDC, surtout dans sa partie Est, c’est faire la guerre au Rwanda, l’agresseur. ‘‘Nous allons également nous attaquer à l’insécurité notamment dans l’Est du pays. Nous, une fois au pouvoir, nous allons lancer ouvertement la guerre au Rwanda. Nous augmenterons les soldes des militaires et nous créerons des primes spéciales pour tous les militaires au front », a-t-il dit. Il a également mentionné le secteur de l’enseignement de base, en rassurant un bon traitement salarial des enseignants. « Nous allons également augmenter le salaire des enseignants. Nous allons axer notre programme d’action sur l’éducation national ; l’enseignant de l’école maternel et celui de l’école primaire devront avoir un salaire plus élevé que les députés nationaux, ministre et sénateurs », a ajouté le révolutionnaire Mutamba. Tout cela, a-t-il fini, prendra chair « lorsque le peuple aura validé cette offre ». Il a aussi promis de donner le nom du futur candidat président de l’opposition républicaine de la RDC. Par la même occasion, Constant Mutamba a présenté les 19 candidats députés nationaux retenus de l’opposition républicaine dans la circonscription électorale de Tshangu. Fidel Songo
*‘’Au regard de l’insécurité grandissante à l’encontre des candidats Présidents de la République et leurs proches entourages, nous réitérons de manière insistante auprès de la MONUSCO, la plus haute représentation de la Communauté internationale en RDC, notre demande d’un dispositif sécuritaire approprié pour desdits candidats durant la période électorale. Il en va de la crédibilité et du caractère inclusif du processus électoral’’, soutiennent Katumbi et Matata, dans un communiqué aux allures d’une alerte générale en guise de reaction à l’assassinat de Chérubin Okende Senga ainsi qu’aux incidents dont a été victime Delly Sesanga, le samedi 29 juillet dernier, à Kananga, dans la Province du Kasaï Central.
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 31 JUILLET 2023 Nous, signataires du présent communiqué de presse, tenons à appeler l’attention de l’ensemble du peuple congolais et de la communauté internationale sur des faits de violence qui deviennent récurrents dans notre pays au point de créer un climat délétère en cette période pré-électorale : 1. L’Honorable Delly SESANGA HIPUNGU, Président du parti politique ENVOL, en pleine tournée politique à l’intérieur du pays, accompagné des cadres de son parti et de quelques journalistes, ont été victimes d’une attaque par des projectiles de toutes formes en date du samedi 29 juillet 2023 par un groupe de personnes hostiles dans la Ville de Kananga en province du Kasaï Central. 2. La liberté d’expression et le droit de libre circulation étant garantis par la Constitution et les lois de notre pays ainsi que par les instruments juridiques internationaux dûment ratifiés par l’Etat congolais, l’Honorable Delly SESANGA, les membres de son parti politique ainsi que les journalistes qui l’ont accompagné ont droit d’en jouir pleinement sans aucune entrave comme tous les autres compatriotes. 3. Dans ces moments difficiles que traverse notre pays, nous condamnons ces actes de barbaries et d’intolérance politique à l’endroit de Président d’ENVOL et sa délégation et demandons qu’une enquête soit ouverte par les autorités en charge de la sécurité publique pour en identifier les auteurs et commanditaires afin qu’ils soient traduits devant la justice et fermement sanctionnés. 4. Nous exprimons notre compassion à l’Honorable Delly SESANGA, aux journalistes ainsi qu’à l’ensemble de son équipe d’accompagnement, que nous assurons de notre entière solidarité. 5. Constatant que la recrudescence des actes de violence a mené jusqu’à l’ignoble assassinat de notre Honorable compatriote Chérubin OKENDE, nous avons du mal à comprendre que les partisans de la violence ne désarment pas et donnent à penser qu’ils sont déterminés à aller le plus loin encore dans leur entreprise criminelle pour installer la terreur dans le pays dans cette période pré-électorale. 6. Aucun homme épris de justice ne peut cautionner de telles méthodes, car en démocratie la divergence d’opinion ne peut justifier le recours systématique à l’agression physique des adversaires politiques. 7. Au regard de l’insécurité grandissante à l’encontre des candidats Présidents de la République et leurs proches entourages, nous réitérons de manière insistante auprès de la MONUSCO, la plus haute représentation de la Communauté internationale en RDC, notre demande d’un dispositif sécuritaire approprié pour desdits candidats durant la période électorale. Il en va de la crédibilité et du caractère inclusif du processus électoral. Il vaut mieux prévenir que guérir. Fait à Kinshasa, le 31 juillet 2023 MATATA PONYO MAPON Moïse KATUMBI CHAPWE
Le parti politique Nouvel Elan a condamné fermement les actes de vandalisme perpétrés contre son siège provincial de Kinshasa dans la commune de Masina par les sympathisants de l’ECIDE. Selon cette communication faite par Albert Mukulubundu, porte-parole du parti cher à Adolphe Muzito, les partisans du parti de Martin Fayulu ont causé des dégâts matériels importants dont l’évaluation n’a pas encore été faite alors qu’ils se rendaient à leur meeting organisé au terrain Bouda dans la commune de N’djili en date du 29 juillet 2023. La vidéo du vandalisme qui circule sur les réseaux sociaux montrent des jeunes hommes jetant des pierres sur le bâtiment de Nouvel Elan en scandant «voleur», «on n’a pas besoin de toi ici», … L’un d’entre eux s’est d’ailleurs rapproché de la camera déclarant que le district de Tshangu appartient à Martin Fayulu et ses «résistants» se chargeront de tout autre parti qui viendrait y installer son siège.
Tout en menaçant d’intenter une action en justice contre Ecidé s’il n’y a pas d’arrangement à l’amiable, Nouvel Elan a interpellé les autorités de Masina ainsi que la Police Nationale de «n’avoir pas suffisamment encadré le cortège afin d’éviter tout incident dans cette zone qui pourtant, avait été déclarée neutre ». Enfin, Albert Mukulubundu a appelé ses membres à la retenue : «La direction politique de Nouvel Elan demande à tous ses membres et sympathisants de rester calmes et de refuser tout recours à la loi du Talion «œil pour œil et dent pour dent ». De son côté, la plateforme Lamuka a « désapprouvé les actes de vandalisme dirigés contre le siège su parti Nouvel Elan et a promis une enquête interne pour identifier toute implication éventuelle de militants de partis politiques membres de la coalition Lamuka afin de les sanctionner conformément à la convention de groupe ». Par ailleurs, la plateforme Lamuka a, à son tour, dénoncé une attaque par armes blanches qui aurait été perpétrée lors du meeting de Martin Fayulu par les « membres d’un parti au pouvoir ». Déborah Nitu
Déclaration du parti politique « Nouvel Elan » relative aux actes de vandalisme perpétrés par des inciviques militants et sympathisants de ECIDE contre son siège provincial de Kinshasa situé dans la commune de Masina Le Nouvel Elan porte à la connaissance du public son indignation, son incompréhension ainsi que sa colère suite à la perpétration d’un vandalisme gratuit par des inciviques militants et sympathisants du parti politique ECIDE contre son siège provincial de Kinshasa situé dans la commune de Masina le samedi 29/07/2023. En effet, quelques militants et sympathisants de l'ECIDE qui se trouvaient dans le cortège et le carnaval qui convergeaient vers le meeting au terrain Bouda dans la commune de N’djili se sont donnés la liberté et le droit de s'attaquer à notre siège. Il en résulte de cette barbarie, des dégâts matériels importants dont l’évaluation est encore en cours ainsi que quelques cas de blessés suite aux débris de nombreuses vitres cassées. Eu égard à tout ce qui précède, le Nouvel Elan : 1) s’indigne et condamne avec véhémence tout comportement barbare et intolérant en politique et rappelle que le vrai combat en politique se fait au niveau de la confrontation des idées et des projets de société. La violence et les autres coups bas doivent être proscrits ; 2) exige la réparation à l’amiable, faute de quoi se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes pour obtenir les réparations et que les auteurs physiques et intellectuels soient identifiés et punis selon la loi ; 3) tient également à souligner que le film complet de ce vandalisme lâche et insensé qui du reste circule déjà dans les réseaux sociaux ainsi que les témoignages de nos militants victimes présents dans le bâtiment au moment de l’attaque devront servir de pièce à conviction le moment venu ; 4) interpelle les autorités de la commune de Masina ainsi que la Police Nationale de n’avoir pas suffisamment encadré le cortège afin d’éviter tout incident dans cette zone qui pourtant, avait été déclarée neutre ; 5) note avec regret que la direction politique de l’Ecidé qui prône pourtant l’engagement pour la citoyenneté puisse rester inaudible face à ces actes de vandalisme qui sont tout sauf un vrai engagement pour la citoyenneté ; 6) La direction politique de Nouvel Elan demande à tous ses membres et sympathisants de rester calmes et de refuser tout recours à la loi du Talion « œil pour œil et dent pour dent ». Fait à Kinshasa, le 29 juillet 2023 Pour le Nouvel Elan, Albert Mukulubundu, Porte-parole
Nous entrons dans le second semestre 2023, année électorale pour le renouvellement des institutions de la RDC. L'année électorale sera remplie de toutes sortes de propagandes, qui ont déjà commencé à travers le pays sauf dans les zones encore occupées par les rebelles du M23.
D’aucuns affirmeraient que, de la masse engloutissant, il s’est enfin résolu d’en sortir. Dans ce tout nouvel personnage qu’il incarnera, désormais, au sein dans la classe politique congolaise en pleine régénération, Christian Tshibangu Mory détermine son rôle qui se fonde, essentiellement, sur la volonté commune d’œuvrer pour le développement de la RD. Congo et l’amélioration des conditions de vie de sa population. C’est ainsi qu’embrasé par cette flamme patriotique, il a lancé officiellement, le samedi 15 juillet dernier, à Kananga, Chef-lieu de la province du Kasaï Central, l’Alliance des Forces pour le Changement et la Démocratie, « AFCD », son parti politique qui s’aligne, à titre de rappel, derrière la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Redorer le Kasaï Central Devant les siens, Christian Tshibangu, originaire du Kasaï Central, a signifié, en marge de la sortie de son parti politique, qu’une nouvelle ère, placée sous les signes du changement et de la victoire de la jeunesse congolaise, en général, et celle de Kananga, en particulier, venait de commencer. Conscient des souffrances de sa génération et convaincu de défendre avec dignité les intérêts de ses semblables vivant dans cette partie du pays, il a rappelé l’intérêt de mettre à profit leurs différents potentiels dans l’élan du labeur et de la relance socioéconomique du Kasaï Central, jadis destinée à devenir la Capitale du Congo, mais mourant sous le regard impuissant de sa jeunesse en manque d'ambition. «C'est ainsi que moi votre frère Christian Tshibangu Mory, fils du terroir, je lance un appel à tous les jeunes de ma province, filles et garçons pour nous mettre debout ensemble afin de relever les défis majeurs auxquels sont exposés notre population. Ceci ne peut se faire que par une volonté commune axée sur une projection de développement», a déclaré le Président National de l’AFCD. Engagement solennel «Je n'ai pas attendu d'être d'abord Ministre ou Député pour pouvoir me lever et dire non à l'instrumentalisation de la jeunesse dans les rues pour des causes politiques liées aux intérêts individuels dans lesquels la jeunesse ne se retrouve pas. Je prends donc l'engagement solennel devant Dieu et nos ancêtres que je vais servir la ville et les intérêts des jeunes de Kananga ainsi que toute la population de ma province d'origine avec brio et panache afin que vous soyez fiers d'avoir un de vos enfants qui porte haut la voix des sans voix », s’est-il adressé, lors du meeting tenue au Terrain Pie du Collège Pie X, emplacement choisi pour ladite manifestation. Et ce, avant de renchérir en ces termes : « Vous avez devant vous, votre fils, votre grand frère et votre petit frère au nom de Christian Tshibangu Mory. Un jeune très déterminé à apporter le changement de paradigmes tant attendu et je demande votre bénédiction pour être bien préparé aux combats rigoureux à venir. Notre parti, votre parti, l'Alliance des Forces pour le Changement et la Démocratie (AFCD), est un véritable patrimoine du Kasaï-Central. C’est votre enfant, portez haut ses couleurs et nous en partagerons tous les dividendes ». Tournée avant le meeting Il ya lieu d’indiquer que, peu avant son atterrissage au terrain Pie, Christian Tshibangu était accueilli, à sa descente d’avion en provenance de Kinshasa, par une délégation des cadres de son parti politique, à l’aéroport de Kananga. Quittant de là, il s’est directement rendu, lors d’une campagne motorisée, vers le siège de l’Hôtel de Ville de Kananga où il y a rencontré les autorités politico-administratives de cette circonscription. Au terme de son intervention devant les administrés de Kananga, un live concert fut livré par la célèbre chanteuse Rebo Tchulo, au grand plaisir de la population. John Ngoyi
Allocution de Christian Tshibangu Mory, Président National de l'Alliance des Forces pour le Changement et la Démocratie (AFCD), en marge de la sortie officielle de son parti politique (Kananga, le 15 juillet 2023) Tout d'abord, je remercie l'Eternel Dieu Tout-Puissant, maître de temps et circonstances, celui qui a permis à ce qu'on se réunisse ici aujourd'hui. Deuxièmement de tout cœur, je remercie le Kanangaises et Kanangais pour l'accueil chaleureux que vous avez réservé à ma personne et à toute la délégation qui m'accompagne. Mes sentiments de gratitude s'adressent aussi à tous les membres, partisans et sympathisants de l'AFCD ici présents et d'ailleurs pour l'amour que vous témoigner pour notre parti. Aujourd'hui c'est le début d'une nouvelle ère, l'ère du changement, une victoire pour la jeunesse congolaise en général, mais particulièrement cette victoire est dédiée à nous jeunes Kanangais. Parce que c'est lui qui est à la tête de ce grand parti est un jeune comme vous, qui connaît la vraie souffrance de sa génération et qui pourra défendre avec dignité les intérêts liés à cette génération. Vous remarquerez qu'il n y a pas que des jeunes derrière moi. Il y a aussi des grands cadres de mon parti qui, avec leurs expériences, se sont disponibiliser à accompagner la jeunesse dans la conquête de l'espace politique pour impulser une nouvelle dynamique de gouvernance dans notre pays. Le Kasaï Central a besoin de vous, de moi, de tous ses jeunes ici et ailleurs de par le monde pour se relooker et porter sa belle robe du passé, cette province qui était destinée à devenir la Capitale du Congo, se meurt par manque d'ambition de sa jeunesse. C'est ainsi que moi votre frère Christian Tshibangu Mory, fils du terroir, je lance un appel à tous les jeunes de ma province, filles et garçons pour nous mettre debout ensemble afin de relever les défis majeurs auxquels sont exposés notre population. Ceci ne peut se faire que par une volonté commune axée sur une projection de développement. Chers frères, chères sœurs. Je n'ai pas attendu d'être d'abord Ministre ou Député pour pouvoir me lever et dire non à l'instrumentalisation de la jeunesse dans les rues pour des causes politiques liées aux intérêts individuels dans lesquels la jeunesse ne se retrouve pas. Je prends donc l'engagement solennel devant Dieu et nos ancêtres que je vais servir la ville et les intérêts des jeunes de Kananga ainsi que toute la population de ma province d'origine avec brio et panache afin que vous soyez fiers d'avoir un de vos enfants qui porte haut la voix des sans voix. Vous avez devant vous, votre fils, votre grand frère et votre petit frère au nom de Christian Tshibangu Mory. Un jeune très déterminé à apporter le changement de paradigmes tant attendu et je demande votre bénédiction pour être bien préparé aux combats rigoureux à venir. Notre parti, votre parti, l'Alliance des Forces pour le Changement et la Démocratie (AFCD), est un véritable patrimoine du Kasaï-Central. C’est votre enfant, portez haut ses couleurs et nous en partagerons tous les dividendes. Que vive la ville de Kananga, Que vive le Kasaï Central, Que vive la République Démocratie du Congo ! TSHIBANGU MORY Christian Président National
A l’approche des élections, le climat délétère marqué par une certaine intolérance s’incruste dans le quotidien d’une catégorie de Congolais. Ce n’est pas pour rien que les trois présidentiables, à savoir Delly Sesanga, Moïse Katumbi et Matata Ponyo ont appelé à la sécurisation de tous candidats par les casques bleus de la Monusco. Delly Sesanga en a fait les frais samedi 29 juillet à Kananga. Dans une vidéo devenue virale sur la toile, le président du parti politique Envol, Delly Sesanga a été touché par un projectile à la tête alors que son cortège était en train de traverser les rues de Kananga. Des incidents d'une rare violence. Candidat déclaré à la présidentielle de 2023, il a également renouvelé sa candidature à la députation nationale dans sa circonscription électorale de Luiza dans la province du Kasaï Central.
(Par Ramazani Amadi Christophe, Chercheur indépendant et Doctorant à l’Université de Kindu)
Katumbi, Matata & Sesanga *La mort de Chérubin est-elle devenue un fonds de commerce politique ? Qui est le Caïn dont a parlé la CENCO ? L’incohérence et le manque d’une stratégie politique bien pensée, caractéristique de ces trois opposants politique de la RDC. Alors que toute l’arène politique a le regard tourné vers les élections prévues en décembre 2023, élection que la population congolaise attend de tout son vœu pour respecter le cycle électoral prévu dans la Constitution, deux néo-capitalistes opposants politiques de Kinshasa viennent de signer un courrier par lequel ils demandent la démission de Dieudonné Kamuleta et Sylvain Lumu au fallacieux motif : « de favoriser une enquête indépendante ». Avec cette lettre, il est difficile de retenir son cœur et de ne pas faire couler quelques gouttes de larmes pour penser à la tendre épouse, aux enfants et à tous les parents du très distingué Chérubin Okende. Il est malheureux de constater que la mort d’un mari, d’un père, d’un fils, d’un frère et d’un oncle est devenue un fonds de commerce politique. Après avoir tenté, à coup des billets d’argent, par l’intermédiaire des pseudos journalistes de faire lier la mort de Chérubin OKENDE à un prétendu passage à la Cour constitutionnelle, Messieurs Moïse KATUMBI, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga Hipungu, veulent utiliser la mort de ce père de famille, pour faire le chantage afin de bloquer le processus électoral en cours. Et, pourtant, ces trois politiciens savent que la démission de deux juges peut créer un vide au sein de l’institution. Ce qui aura pour conséquence que cette institution ne soit à même de traiter le contentieux des candidatures qui, si l’on s’en tient au calendrier publié par la CENI, doit normalement débuter, le 10 août 2023 et donc, dans les 11 jours, s’il faut comptabiliser la journée d’aujourd’hui. Donc, visiblement, ces trois politiciens préméditent délibérément le blocage du processus électoral. Ils sont aussi conscients qu’avec une telle démission, même la nouvelle demande en fixation pour audience de l’affaire Bukanga-Lonzo, la Cour constitutionnelle ne saurait réunir un siège capable de traiter ce dossier-là contre ceux qui ont saboté l’espoir de tout un peuple. En d’autres termes, ces trois politiciens qui veulent obtenir le suffrage des paisibles citoyens congolais sont en train de faire la promotion et l’apologie de l’impunité. Y a-t-il un lien de cause à effet ? Quel lien y a-t-il entre les enquêtes menées par le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de la Gombe et le travail de ces deux juges à la Cour Constitutionnelle ? Il y a lieu de rappeler que selon le vœu de ces mêmes opposants et du Gouvernement, les enquêtes indépendantes se font avec l’appui des experts étrangers. Existe-t-il un lien entre ces enquêteurs étrangers et ces deux juges ? Pourquoi chercher à tout prix de lier le travail de ces deux juges à la mort de Chérubin OKENDE alors qu’aucune piste irréfragable n’établit le passage de Chérubin OKENDE au siège de la Cour constitutionnelle ? Dans leur lettre, les trois politiciens, de manière tout aussi surprenante que grave, affirment que Chérubin OKENDE a été enlevé dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle et c’est de là qu’il a alerté sa famille et ses proches ». Qu’ils disent où ils ont eu cette information. Pourquoi le regretté n’a pas alerté son garde du corps qui était censé être avec lui sur le lieu de l’enlèvement d’après la version de ces politiciens ? Qui est ce proche qui a été alerté et n’a pas pris soin de venir à la Cour constitutionnelle pour s’enquérir de la situation ou saisir les Autorités judiciaires ou de la sécurité nationale ? Bref, il s’agit d’un plan mal ficelé, sorti tout droit d’un laboratoire obscur. Cependant, même les étudiants en science politique savent constater que nous sommes en face des néo-capitalistes pseudos opposants politiques, qui excellent dans l’incohérence et le manque d’une stratégie politique bien pensée. La lettre adressée à ces deux patriotes congolais laisse paraitre qu’il s’agit, ni plus ni moins, d’une réaction des politiciens aux abois qui après avoir tout tenté sont en errance, à l’image des chiens enragés. L’incohérence s’illustre pour eux tous en commun, par trois faits majeurs : 1. Ils ont tenté de bloquer les enjeux politiques en sapant l’image du chef de l’Etat au sein de la population et auprès de la communauté internationale au travers des lobbies puissants, mais en vain ; 2. Ils ont tenté par tous les moyens de bloquer le processus électoral par des machinations et des théories électorales farfelues. Depuis que l’intraitable Denis KADIMA, Président de la CENI, les a reçus et leur a présenté la réalité électorale, au point de constater que le train des élections est déjà en marche et approche déjà la gare, les trois se sont repliés, à l’image d’un chemin qui fuit avec la queue dans les pattes ; 3. Ils ont promis de déstabiliser les institutions de la République, par des manifestations politiques d’envergures et le sabotage des projets du Gouvernement, mais sans succès ; Et maintenant, ils sont en train de jouer leur dernière carte, qui est celle de saper l’image de la Cour constitutionnelle, dernier maillon fort du processus électoral. Pour rappel, c’est la Cour constitutionnelle qui traitera du contentieux des élections des législatives nationales et de la présidentielle. En d’autres termes, c’est cette institution qui proclamera les résultats définitifs de ces élections. Quoi de plus normal que de toucher à ses animateurs pour faire couler l’ensemble de l’organisation et enfin bloquer la machine des élections. Il reste à savoir si ces trois politiciens sont prêts à aller aux élections. Bref, c’est la stratégie du chaos qui anime nos trois compatriotes. Ils sont donc dans un schéma articulé en plusieurs phases. Nous ne serons pas étonnés qu’ils passent à la vitesse supérieure avec d’autres phases : - Il semblerait, qu’avec les prémices déjà jetées, une fois que Matata Ponyo sera notifié du début de son procès, qu’il puisse annoncer qu’il ne va pas se présenter à l’audience, au motif que la composition de la Cour est constituée des Juges démissionnaires et qui n’ont plus la confiance de la nation. Objectif, bloquer le procès ou à tout le moins accepter d’être condamné par défaut pour enfin continuer à crier à l’acharnement politique ; - C’est fort probable que, redoutant son échec à la présidentielle, Moïse KATUMBI finisse par crier au scandale et annonce que les décisions des contentieux tant des candidatures que des résultats, à traiter par la Cour constitutionnelle, ne seront pas légitime au motif que rendues par une composition dont deux juges sont contestés et dont la partialité est évidente. - Il se pourrait que nos trois politiciens écrivent, une fois de plus ensemble, des memos à la communauté internationale et fassent intervenir les différents lobbies internationaux dans le but de sollicité des sanctions internationales contre ces juges ou dénoncer la légitimité des décisions de la Cour constitutionnelle tant dans le dossier Bukanga-Lonzo que dans le traitement du contentieux électoral de 2023. - Mettre à profit la presse nationale et internationale pour relayer en boucle les différentes étapes de ce schéma diabolique et dangereux pour la RDC. Une presse dont la majorité de congolais savent déjà reconnaitre la ligne éditoriale juste par les intitulés des articles de presse. - Ce schéma sera aussi relayé entre les lignes par certaines communautés religieuses, qui produisent déjà des communiqués avec des contenus qui ne sont plus différentes des propos tenus par nos trois politiciens. Connaissant ce schéma, c’est pourquoi Martin Fayulu a décidé de se désolidariser définitivement des actions communes dirigées par Moïse Katumbi et ses conseillers occultes qu’il recrute auprès des anciens diplomates (européens et des USA) et hommes d’églises. Comme nous pouvons le constater, il s’agit des stratégies politiques qui dénotent d’un amateurisme politique. Cette affirmation est correcte. Car, Moïse Katumbi, lui-même, s’est toujours prévalu de la casquette d’homme d’affaires. Il s’emblerait que c’est à coup des billets qu’il s’est forgé une réputation politique même jusqu’à la création du Parti politique « ENSEMBLE ». Pour ce qui est de Matata Ponyo, en entrant au Gouvernement, même sous les couleurs du PPRD, il avait toujours revendiqué sa posture de technocrate. D’ailleurs, d’après certaines sources au PPRD, ce dernier n’a jamais assisté à une réunion où il était question de concevoir une stratégie politique. S’agissant de Delly Sesanga, il semblerait que, pour ce collègue, c’est un bon intellectuel mais aigris, qui n’a jamais à lui seul fait aboutir une stratégie politique. Illustrons notre discours pour démontrer que nous sommes en face des politiciens incohérents. Moïse Katumbi Chapwe, est l’affairiste, qui semblerait-il, selon plusieurs rapports, a contribué au bradage du patrimoine minier du géant GECAMINES et qui s’est accaparé de tous les secteurs économiques florissants du Katanga. Les Lushois se rappellent toujours des camions « akuna matata ». C’est lui le puissant secrétaire exécutif du PPRD/KATANGA, mais lorsque le parti au pouvoir a voulu procéder au découpage du KATANGA, en lui privant de la grande partie de la richesse du KATANGA, Moïse KATUMBI avait tourné le dos à Joseph KABILA au nom des intérêts économiques. D’après un cacique du PPRD, il semblerait que c’est la vraie raison de son départ du PPRD. Donc, rien n’y avait à avoir avec les raisons politiques. Mais, curieusement, c’est aussi lui qui, aujourd’hui, est en train de faire des courbettes à Joseph KABILA pour une alliance politique. Malheureusement pour l’homme de Kashobwe, Joseph KABILA continue à exercer brillamment ses fonctions de Recteur à l’université de « KARA », comme le disent les Kinois. Dans l’édition du journal Jeune Afrique du 29 juillet 2021, avec pour titre « RDC : MATATA PONYO, un ambitieux dans le tourment, « l’homme à la cravate rouge » et aux lunettes fines montures était présenté comme quelqu’un de visiblement nerveux. Nerveux effectivement, c’est le désarroi qui emportait déjà l’homme parce qu’il devait faire face à ses vieux démons. En effet, après avoir miroité toute la population congolaise des théories de bonne gouvernance, avec les enquêtes de l’IGF, l’homme venait d’être exposé. Le mythe qu’il venait de se créer, à coup de publicité mensongère et avec l’argent de l’Etat, venait de tomber. En effet, la communauté nationale découvrait enfin, le côté obscur d’un homme que certains des ses proches considèrent aujourd’hui, semble-il comme un mythomane. Car, à ce jour, ni même ses Avocats, personne ne maîtrise ses réactions devenues excessives. C’est bien lui, Augustin, l’homme de la commotion cérébrale et qui s’est vite retrouvé à la tête du Gouvernement en RDC, par la magie d’un accident qui a emporté un seul passager de l’avion, le très vénérable Augustin KATUMBA MWANKE. C’est l’homme qui a planté le maïs à BUKANGA LONZO dans la province du KWANGO mais qui a récolté des jolis bâtiments privés au Maniema dans la ville de Kindu. C’est aussi l’homme dont le parti politique a annoncé en pompe sa candidature à la présidentielle de 2023 mais qui s’est précipité à déposer sa candidature à la Députation nationale. C’est encore lui qui avait annoncé, le vendredi 7 mai 2021 via Twitter : "De Conakry où je me trouve au service de l’Afrique, j’ai décidé d’écourter mon séjour de travail et de rentrer à Kinshasa pour faire face à une justice politiquement instrumentalisée. Je suis fier d’avoir servi mon pays dans la transparence et crois en la force de la vérité". Mais, depuis, il multiplie des dilatoires pour ne pas affronter la justice afin de permettre aux congolais de connaître la vérité sur la gestion du Parc agroindustriel de BUKANGA-LONZO. Le troisième, c’est Delly SESANGA Hipungu, il commence sa carrière politique en portant les armes contre l’armée régulière. Il est de la typologie des politiciens spécialistes de la transhumance. Il fut membre actif et très influent au RCD et au MLC. En 2018, alors qu’il est à la tête du regroupement politique A.R qui soutenait d’abord Moïse KATUMBI et puis, Martin FAYULU. Mais, sur terrain auprès de sa base à LUIZA, il a battu campagne pour Félix TSHISEKEDI. C’est encore lui qui, au mois de janvier 2023, annonce sa candidature à la présidentielle, sans honte, au mois de juillet, il postule comme Député national. Il s’agit, une fois de plus de lui qui, dans ses aventures politiques avec le groupe de 13 personnalités (G13), combattait pour la révision systématique de la loi électorale, avec comme revendication phare, l’interdiction, pour le candidat député national, de présenter sa candidature avec un membre de sa famille comme suppléant. Contre toute attente et sans honte, un des ses suppléants est un membre de sa famille biologique : un SESANGA. Toutes ces illustrations démontrent, en effet, qu’il est impossible de faire confiance à cette catégorie de politiciens, ni d’accorder même un peu de considération à leurs écrits qui les trahissent au point d’exposer leurs vraies intentions, du reste, machiavéliques. Mais, malheureusement, ils s’adonnent à cracher sur la mémoire d’un honnête homme qu’était Chérubin OKENDE que tout le monde continue encore à pleurer. Contre toute attente, par leur lettre, ces trois politiciens sont en train de remuer le couteau dans la plaie de la pauvre femme et des enfants attristés par la perte de leur père. Pourquoi agir sans cœur ? Pourquoi tant d’agitations alors que les enquêtes sont censées se dérouler sereinement ? A ce sujet, dans son communiqué du 13 juillet 2023, la CENCO avait invité les autorités congolaises à mettre la main sur Caïn, l’assassin de l’Honorable Chérubin Okende. Dans ce contexte d’agitation généralisée et injustifiée des politiciens, particulièrement ceux de l’opposition, qui est, finalement, Caïn ? Au-delà de ces questions, une vérité demeure : si la famille de l’Honorable Chérubin Okende veut les enquêtes indépendantes, elle doit se débarrasser de l’influence des politiciens congolais, la mort de ce dernier ne devait pas servir de fonds de commerce pour ces derniers.
Le Parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement « Ecidé » a adressé une lettre au Gouverneur de la ville de Kinshasa en date du 21 juillet pour lui annoncer la tenue d’une marche citoyenne prévue le samedi 28 Juillet, le lendemain de la cérémonie d’ouverture des 9e jeux de la Francophonie.