*Laurent Batumona salue cette victoire écrasante de son candidat à l’élection présidentielle pour lequel il a battu campagne, tambours battants, dans les rues de Kinshasa et dans l’axe Ouest de la République. En sa qualité de Président de l’AAAP, il a déclaré ceci : ‘’ C’est une fierté et un honneur parce que c’est une victoire qui a été construite. Ce n’est ne pas une victoire qui est tombée d’une manière fortuite. C’est depuis 2019 que nous y avons travaillé sérieusement. Et, moi étant parmi les Alliés de Félix Tshisekedi depuis 2015, je continue à le soutenir".
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a procédé à la publication provisoire de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.
"Dans l'ensemble, le Président de la Céni, Denis Kadima a indiqué que règles du processus électoral ont été respectées". Sur un total de 41.700. 000 d’électeurs attendus, 18.000.000 ont réellement participé au vote, soit 73% de taux de participation, selon la CENI.
Parmi ceux-ci, Félix Tshisekedi a obtenu 13.215.266 voix, soit 73,34%, selon les chiffres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Réagissant à chaud, le Président de l’AAAP, Laurent Batumona a salué cette victoire écrasante de son candidat à l’élection présidentielle à qui il a battu campagne tambour battant dans les rues de Kinshasa sous le soleil de plomb et sous la pluie et dans l’axe Ouest de de la République. ‘’ C’est une fierté et un honneur parce que c’est une victoire qui a été construite. Ce n’est ne pas une victoire qui est tombée d’une manière fortuite. C’est depuis 2019 que nous y avons travaillé. Et, moi étant parmi les Alliés de Félix Tshisekedi depuis 2015, je continue à le soutenir.
Selon lui, le Président Félix Tshisekedi a, pendant la campagne électorale du mois de novembre dernier, présenté un bilan élogieux.
C’est pour dire a-t-il poursuivi, qu’il a travaillé pendant 3 ans. Il a rappelé que le mandat passé a été très difficile par rapport aux accros, disputes et querelles sans oublié la Covid-19, la guerre en Ukraine. Le peuple l’a adopté par rapport à ses réalisations qui l’a présenté pendant la campagne. Pour l’avenir, Félix Tshisekedi va sincèrement il tiendra les promesses lancées durant sa campagne.
Laurent Batumona a rassuré, la main sur le cœur, que le peuple congolais a décidé de prolonger le mandat de Fatshi qui a été amputé de deux années au cours duquel il n’avait travaillé.
C’est réaction de Laurent Batumona a été enregistré alors que la Céni venait de proclamer les résultats provisoires de l’élection présidentielle, le dimanche 31 décembre 2023.
" Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ayant recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés, la Céni, en ce 31 décembre 2023, proclame Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo élu président de la République", a annoncé Denis Kadima, en indiquant qu’en entendant la confirmation de la Cour constitutionnelle.
"Je suis réélu président de tous les Congolais, c'est dans un esprit d'ouverture que j'exercerai ce deuxième mandat", a déclaré Félix Tshisekedi depuis son QG de campagne, devant lequel s'étaient massés sous la pluie des centaines de sympathisants qui ont accueilli, avec applaudissements et cris de joie, l'annonce des résultats retransmise sur deux écrans géants.
Plus de 40 millions d'électeurs, sur un total d'environ 100 millions d'habitants de l'immense pays d'Afrique centrale, étaient appelés aux urnes pour élire leur président mais aussi leurs députés nationaux et provinciaux et, pour la première fois, leurs conseillers communaux.
Depuis Kikwit, Adolphe Muzito, Leader du parti Nouvel Elan, a, après avoir voté en bonne et due forme, réaffirmé son engagement et sa détermination à mettre à la disposition du pays toute son expertise pour soulager les congolais. A la question de savoir ses ambitions si jamais il n’est pas proclamé président de la République, il s’est dit ouvert à l’idée d’une collaboration avec celui qui occupera le Palais de la Nation durant les cinq prochaines années. Il a promis de mettre à contribution son programme d’action pour le bien du peuple congolais. «Si dans l’hypothèse où le peuple venait à choisir quelqu’un d’autre, je serai disposé à donner ma collaboration. Bien sûr, à mes conditions. C’est-à-dire, en soumettant la discussion à celui qui va gagner, et à la majorité aussi mon programme et celui de mon parti aussi», a déclaré Adolphe Muzito, candidat N°24 à la présidentielle, qui, sur place, a salué les efforts déployés par la Centrale électorale pour la tenue des élections dans les délais constitutionnels.
Katumbi aux côtés de Félix Tshisekedi (Photo d’archives)
Une vue du Centre Bosolo dans l’enceinte de l’Athénée de la Gombe, le lieu choisi par la CENI, pour la compilitation et la publication des résultats des scrutins
*Tantôt, la vérité des urnes. Tantôt, l’annulation des scrutins. Hier et aujourd’hui, c’est comme le jour et la nuit. Et, dans cette atmosphère somme toute polluée par la multiplication des mises en scènes ainsi que des stratagèmes de tous genres, des appels au calme se multiplient.
Plus d’une dizaine des pays occidentaux, auxquels il faudrait ajouter, tout naturellement, la classe politique, la société civile et le peuple congolais, lui-même, sont pour le maintien de l’ordre et de la stabilité institutionnelle en RD. Congo.
Irrégularités…
D’où, les marches et manifestations de rue, quoique justifiées par de nombreuses irrégularités enregistrées, ne peuvent se tenir que dans les bornes tracées par la Constitution et les Lois de la République.
D’ailleurs, à ce sujet, la CENI, elle-même, tout en reconnaissant quelques failles dans l’organisation des scrutins, sollicite l’indulgence de toutes les parties prenantes, pour ne pas sacrifier l’essentiel sur l’autel des intérêts personnels.
Voilà pourquoi, toutes les frustrations aussi bien fondées que factices ne peuvent trouver leur exutoire que dans le respect absolu des règles de jeu et de la sauvegarde des intérêts vitaux de la nation congolaise toute entière.
Donc, la guerre des tranchées à laquelle les politiciens, toutes tendances confondues, se livrent aujourd’hui en spectacle, n’aurait de sens que si et seulement si, après tous les coups bas et les flèches à fleuret moucheté, la RD. Congo restait débout au-delà des frasques nées de ces élections du 20 décembre 2023.
Remake
Dimanche 31 décembre 2023, peu avant la célébration de la fête de la Saint Sylvestre, la CENI promet d’en découdre avec la publication des résultats provisoires de la Présidentielle, telle qu’organisée, les 20 et 21 décembre 2023 en RD. Congo.
En attendant, elle poursuit l’affichage des résultats partiels exprimés jusqu’ici en termes des tendances, province par province, sur l’écran géant installé, pour la circonstance, au Centre Bosolo érigé dans l’enceinte de l’Athénée de la Gombe.
Mais, dans l’entretemps, selon le calendrier initial, une fois les résultats provisoires connus, la CENI s’en remettra à la compétence de la Cour Constitutionnelle pour l’examen des recours et contestations des résultats. Cette dernière n’en aurait que pour dix jours, pour qu’à son tour, elle publie les résultats définitifs, au plus tard, le 10 janvier 2024.
Ainsi, peut-on croire que le 24 janvier 2024, l’actuel Président de la République ou tout autre challenger qui serait gagnant, selon les conclusions des résultats définitifs de la Cour Constitutionnelle, pourrait, enfin, prêter serment au Palais de la Nation, à la lisière de la Gombe, comme autrefois, lors de la première passation pacifique et civilisée du pouvoir avec Joseph Kabila Kabange.
Enfin, il y a une année, jour pour jour, que nous avons suggéré au Chef de l'Etat, SE Félix Antoine Tshisekedi, de mener des expéditions militaires sur Kigali, afin de faire mal à l'ennemi sur son territoire, car, on ne pouvait pas accepter qu'une guerre ne fasse indéfiniment des victimes que sur le sol congolais, avec des effets dévastateurs sur notre écosystème, tandis que les familles des agresseurs dorment tranquillement.
Une année après ce cri révolutionnaire, VERITAS se félicite d'avoir été, par le biais de son Représentant légal, la trompette qui a retenti exagérément dans les oreilles du Président de la République.
En effet, il convient de souligner que la déclaration et l'engagement de la guerre contre le Rwanda est une procédure simplifiée par notre Constitution en ses 85, 86, 119 alinéa 2, 144 et 145, qui impliquent l'autorisation ou le quitus de deux chambres du parlement réunies en Congrès. Ce n'est qu'une question des heures.
Il est temps pour la RDC de s'affranchir de la méchanceté et de l'animosité de ses ennemis directs et indirects, connus et inconnus.
Autant nos frappes aériennes sont capables d'effacer le Rwanda sur la carte de l'Afrique, autant elles sont susceptibles de l'annexer à la RDC pour en faire le 146ème territoire congolais.
En effet, la récente option présidentielle manifestement téméraire et dissuasive, devra pédagogiquement interpeller le Kenya qui soutient visiblement les velléités rwandaises depuis toujours, notamment en flouant la mission de la force régionale de l'EAC à l'Est de la RDC, et plus pire, en encourageant récemment sur son territoire la création d'un mouvement insurrectionnel allié au M23, œuvre des brebis galeuses avides d'égoïsme. Le Congo Brazza n'en sera pas épargné pour avoir hypocritement prêté une aide foncière au Rwanda afin de faciliter ses ambitions criminelles sur le sol congolais.
Victime de la convoitise de ses propres richesses naturelles, aussi bien par les puissances occidentales et européennes connues, que par plusieurs pays limitrophes, la RDC notre pays doit absolument en découdre avec tous ceux qui, de loin ou de près, sont motivés à maintenir le peuple congolais dans la tragédie du cycle infernal des tueries et d'exploitation irrégulière des ressources naturelles.
Quoi qu'il en soit, le peuple congolais a toutes les raisons d'être rassuré, plus que jamais, que le second mandat présidentiel que le Président Félix Tshisekedi va exercer à partir de janvier 2024, ramènera le Congo aux congolais, afin que triomphent la paix durable, la prospérité, la sécurité et la dignité.
(Une tribune de José Libya Nzalingo, licencié en Droit public interne de l’Unikin/ Analyste politique)
En proie à la guerre depuis près de 4 décennies, la région de l’Est, partant de la Grande Orientale au Grand Katanga, attise toutes les convoitises politiques. Elle regorge, à elle seule, les quatre principaux Swing states susceptibles de peser lourd à l’issue du scrutin du 20 décembre. On y compte notamment le Nord-Kivu, 3.026.907 électeurs inscrits; Sud-Kivu, 2.873.618 électeurs inscrits, Ituri, 2.535.966 électeurs inscrits et le Haut-Katanga, fief naturel de Moïse Katumbi, 2.804.173 électeurs inscrits. Soit un total de 11.240.664 inscrits. Ces chiffres, ajoutés au nombre d’électeurs inscrits dans le Haut-Lomami; Lualaba; Tanganyika; Haut-Uélé; Bas-Uélé; Maniema et la Tshopo, constituent un réservoir de 19.329.106 électeurs.
A la Présidentielle de ce 20 décembre, l’opposant Moïse Katumbi va y défier le Président sortant Félix-Tshisekedi. En RD-Congo, la zone Est reste la région de tous les superlatifs: la plus étendue, la plus peuplée, la plus exposée aux forces négatives et aux incursions des armées rwandaise et ougandaise mais aussi la plus convoitée dans le cadre des compétitions électorales depuis 2006.
Joseph Kabila a gagné la Présidentielle à deux reprises pour y avoir engrangé plus de voix que Jean-Pierre Bemba en 2006 et Étienne Tshisekedi en 2011. En 2018, son poulain, Emmanuel Shadary, a laissé les plumes face à Félix Tshisekedi et Martin Fayulu, l’Est ayant opté pour un vote sanction à cause de la guerre et l’insécurité qui n’en finissaient pas.
Alors qu’il a juré de considérer comme raté son mandat tant qu’il n’aura pas mis fin à la guerre de l’Est, Félix Tshisekedi risque d’être emporté par les voix de l’Est à l’issue d’un vote-punition, là où son principal challenger, Moïse Katumbi, parait avoir le vent en poupe.
Déjà populaire au Grand Katanga, son fief naturel qui pèse 6.705.133 inscrits, certains fins analystes voient le candidat #3 ravir la majorité des voix de la partie Est si le vote devrait être dicté par la langue commune, le swahili, et dans l’éventuel cas de figure où Docteur Mukwege viendrait à se retirer de la course comme le lui ont demandé les candidats aux législatives et aux municipales qui le soutiennent.
L’ancien gouverneur de l’ex-Katanga peut donc surfer sur ce matelas de voix avant d’espérer récolter les voix supplémentaires au Centre et dans la zone Ouest.
Au Centre, Félix Tshisekedi peut espérer réaliser un carton plein dans les trois provinces du Kasaï et Lomami avec leurs 6.264.402 inscrits. Le Sankuru, dont les habitants ont attendu en vain la construction de Lumumba ville, lui aussi laissé à l’abandon et oublié pendant le quinquennat, risque d’échapper au contrôle de Tshisekedi au profit, encore une fois, de Katumbi, bien accueilli à Lodja pendant sa tournée de campagne.
Le Président sortant devrait batailler dur pour prétendre rafler la majorité de voix à l’Ouest où la présence de Martin Fayulu et Adolphe Muzito risquerait de déranger sérieusement ses calculs. Notamment dans le Grand Bandundu, qu’il n’a pas non plus visité durant tout son mandat, mais qui pèse 4.721.791 inscrits soit respectivement 1.226.433 pour Kwango, 2.511.438 pour Kwilu et 983.920 pour Mai-Ndombe.
Si le vote devrait, encore une fois, se jouer sur des considérations sociologiques et linguistiques, les pays Mbala, Yansi, Suku et Yaka opteraient pour Fayulu alors que la zone Pende choisirait Adolphe Muzito, quitte à se partager les suffrages dans la ville de Kikwit.
La même tendance devrait s’observer à Kinshasa, 5.062.991 inscrits, mais où presque tous les concurrents devraient se partager logiquement les voix, compte tenu du caractère cosmopolite de la capitale, aujourd’hui peuplée non seulement par la diaspora venue de Kwango et Kwilu mais aussi par les Kasaiens à la recherche du travail et des ressortissants du Grand Kivu ayant fui le cycle de violences à l’Est.
La bataille pour le contrôle des voix du Grand Équateur, 4.313.502 inscrits, resterait ouverte, tant la tournée de Katumbi a démontré qu’il pourrait y grappiller d’importantes voix au regard de l’affluence à ses meetings de Mbandaka, Lisala, Gbadolite et Gemena, jadis réputé fief de Jean-Pierre Bemba, allié de Félix Tshisekedi.
A Lisala, le peuple a eu le courage de dire à Tshisekedi qu’il n’a même pas construit un WC. Comme pour le Grand Bandundu, les candidats Tony Bolamba, Henoch Ngila, Jean-Claude Baende et Marie Josée Ifoku devraient logiquement empêcher à Félix Tshisekedi de combler son retard face à Katumbi.
Idem pour le Kongo central, 2.148.989 inscrits, où les deux challengers devraient se partager les voix avec un certain… Martin Fayulu.
Cet éparpillement des voix ne saurait favoriser Tshisekedi qui serait en déficit à l’Est. Les deux principaux concurrents devraient aussi se partager les 13.000 voix potentielles issues de la diaspora.
Dans un appel dont La Prospérité publie l’intégarlité, au regard des enjeux majeurs de sécurité et de la restauration de la Nation congolaise, la Société Civile Monde du Travail, SCIMOTRA sous la Direction de son Président National le Professeur LOHEKELE KALONDA André, invite les Populations travailleuses Congolaises de voter massivement la reconduction de FATSHI BÉTON aux responsabilités de Président de la République, Chef de l’État le 20 Décembre 2023. Voici l’appel intégral de la SCIMOTRA.
APPEL DE LA SOCIÉTÉ CIVILE MONDE DU TRAVAIL À VOTER POUR FATSHI BÉTON A LA PRÉSIDENTIELLE DU 20 DÉCEMBRE 2023
Au regard des enjeux majeurs de sécurité et de la restauration de la Nation congolaise, la Société Civile Monde du Travail, SCIMOTRA sous la Direction de son Président National le Professeur LOHEKELE KALONDA André, invite les Populations travailleuses Congolaises de voter massivement la reconduction de FATSHI BÉTON aux responsabilités de Président de la République, Chef de l’État le 20 Décembre 2023. Au premier mandat, il a donné le ton par la vitalisation de l’Inspection Générale des Finances et les résultats sont élogieux, au deuxième mandat il est certain qu’il va mettre en rail l’Inspection Générale du Travail et l’Inspection des Affaires Économiques pour non seulement restaurer la dignité du travailleur congolais mais également concourir à la stabilisation des prix des biens de premières nécessités, en ne perdant pas non plus de vue l’instauration de la politique salariale équitable dans notre Pays.
Aussi, FATSHI BÉTON est déterminé de soutenir par des mesures incitatives les initiatives locales de développement à la base pour créer les richesses et chasser la pauvreté. Bien plus, FATSHI BÉTON a déjà pris la mesure de la restauration de la Paix dans notre Pays et des mesures adéquates sont mises en œuvre pour la sécurisation des congolais et de leurs biens. Voter FATSHI BÉTON numéro 20, c’est un choix utile.
(Entretien exclusif avec Crispin Kabasele Tshimanga, président de l’UDS)
Trois questions à Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’UDS (Union des Démocrates Socialistes), à propos de l’élection présidentielle devant se tenir le 20 Décembre en RDC. Ces élections présentent la caractéristique d’être organisées sur un seul tour, mais surtout cette année de se dérouler sans la participation des habitants de certaines régions de l’Est du pays, soumises à des tensions armées pour une bonne part soutenues voire organisées par des pays voisins (Rwanda et Ouganda). La grande richesse du sous-sol congolais surtout dans la partie orientale du pays aiguise depuis même avant la colonisation les appétits les plus cyniques et les moins scrupuleux…
L’UDS est membre de l’ « Union Sacrée pour la Nation », coalition politique formée il y a deux ans autour du Président sortant en réaction aux risques grandissants de balkanisation. Notre camarade Crispin Kabasele est quant à lui candidat pour les élections législatives, qui se tiendront le même jour, dans la province du Kasai.
Initiative Communiste : Des régions de l’est de la RD Congo connaissent depuis quelques années un regain de tensions et de violences entre divers groupes armés et entre certains de ces groupes et les FARDC (Forces armées de la République Démocratique du Congo), sans oublier que certains de ces groupes sont activement soutenus par le régime de Paul Kagamé au Rwanda. Dans ce contexte, diriez-vous que la sécurité est l’enjeu essentiel de ses élections ?
Crispin Kabasele Tshimanga : Tout à fait. La question sécuritaire est au centre de la campagne présidentielle en cours pour l’élection du 20 Décembre 2023. Tous les candidats l’ont abordée. Le Président sortant Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo se révèle comme le plus agressif et déterminé à utiliser tous les moyens en sa possession pour ramener la paix dans la partie orientale du pays. Des dispositifs militaires et réglementaires ont été mis en place. Quant au candidat Moise Katumbi Chapwe, il est resté timide tout en promettant qu’en six mois d’exercice, une fois à la présidence, mettrait fin à la guerre sans pour autant esquisser sa recette miraculeuse pour y parvenir.
L’ancien Premier Ministre Adolphe Muzitu est revenu sur l’idée d’ériger un mur à la frontière entre le Rwanda et la RD Congo. Les autres candidats, notamment Dr Mukwege, Martin Fayulu, n’ont aucun plan, à part suivre les fluctuations des masses populaires congolaises.
Au demeurant, l’opinion soutient le candidat fermement engagé au règlement militaire de l’insécurité récurrente entretenue par les voisins dont le Rwanda.
Initiative Communiste : Quand les médias français évoquent les prochaines élections présidentielles en RDC, les candidats ne sont pas caractérisés par leur orientation politique. Pouvez-vous nous présenter les orientations des principaux d’entre eux ?
C.K.T. : Il est difficile de présenter les orientations politiques de différents candidats tant il est vrai que le microcosme politique fait rarement cas des fondements idéologiques bien connus. Même si la plupart des partis politiques congolais copient servilement les nombreuses idéologies existantes, il est malheureux de constater que les options de celles-ci sont rares dans leurs discours et programmes politiques.
Le social-démocrate Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a décliné un programme plutôt pragmatique que de gauche. Le programme du libéral Moise Katumbi Chapwe est un fourre-tout. Les autres sont difficiles à classer sur l’échiquier idéologique. L’absence des fondamentaux propres à chaque idéologie rend celles-ci difficilement repérables. On ne sent pas la différence entre la gauche, la droite et le centre.
Dans l’ensemble, sur des thèmes importants comme le redressement économique, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’emploi, la jeunesse, la décentralisation, la lutte contre la corruption, etc., il y a absence des mesures phares chez un grand nombre de candidats. Le Président sortant a, quant à lui, plaidé pour la consolidation des acquis de son quinquennat.
Initiative Communiste : Les autorités congolaises ont récemment congédié la mission d’observation électorale de l’UE, leur reprochant leur manque de transparence à propos de leurs outils numériques. Pensez-vous que l’Union Européenne pourrait vouloir manipuler le scrutin ?
C.K.T. : L’opinion publique congolaise, intriguée par les manigances de l’église catholique locale, a été surprise d’apprendre de la bouche de certains candidats qu’ils ne reconnaîtront que les résultats publiés par les observateurs électoraux étrangers et la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale Congolaise). De là, la suspicion a monté d’un cran. Face au refus des observateurs électoraux de l’Union Européenne de faire contrôler leurs équipements par les services spécialisés congolais, il y a eu doute. Surtout qu’il se raconte dans le camp de quelques candidats que tout est fait pour la chute du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Donc, l’Union Européenne est soupçonnée de rouler pour les adversaires du Président sortant.
(Entretien exclusif avec Crispin Kabasele Tshimanga, président de l’UDS)
Trois questions à Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’UDS (Union des Démocrates Socialistes), à propos de l’élection présidentielle devant se tenir le 20 Décembre en RDC. Ces élections présentent la caractéristique d’être organisées sur un seul tour, mais surtout cette année de se dérouler sans la participation des habitants de certaines régions de l’Est du pays, soumises à des tensions armées pour une bonne part soutenues voire organisées par des pays voisins (Rwanda et Ouganda). La grande richesse du sous-sol congolais surtout dans la partie orientale du pays aiguise depuis même avant la colonisation les appétits les plus cyniques et les moins scrupuleux…
L’UDS est membre de l’ « Union Sacrée pour la Nation », coalition politique formée il y a deux ans autour du Président sortant en réaction aux risques grandissants de balkanisation. Notre camarade Crispin Kabasele est quant à lui candidat pour les élections législatives, qui se tiendront le même jour, dans la province du Kasai.
Initiative Communiste : Des régions de l’est de la RD Congo connaissent depuis quelques années un regain de tensions et de violences entre divers groupes armés et entre certains de ces groupes et les FARDC (Forces armées de la République Démocratique du Congo), sans oublier que certains de ces groupes sont activement soutenus par le régime de Paul Kagamé au Rwanda. Dans ce contexte, diriez-vous que la sécurité est l’enjeu essentiel de ses élections ?
Crispin Kabasele Tshimanga : Tout à fait. La question sécuritaire est au centre de la campagne présidentielle en cours pour l’élection du 20 Décembre 2023. Tous les candidats l’ont abordée. Le Président sortant Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo se révèle comme le plus agressif et déterminé à utiliser tous les moyens en sa possession pour ramener la paix dans la partie orientale du pays. Des dispositifs militaires et réglementaires ont été mis en place. Quant au candidat Moise Katumbi Chapwe, il est resté timide tout en promettant qu’en six mois d’exercice, une fois à la présidence, mettrait fin à la guerre sans pour autant esquisser sa recette miraculeuse pour y parvenir.
L’ancien Premier Ministre Adolphe Muzitu est revenu sur l’idée d’ériger un mur à la frontière entre le Rwanda et la RD Congo. Les autres candidats, notamment Dr Mukwege, Martin Fayulu, n’ont aucun plan, à part suivre les fluctuations des masses populaires congolaises.
Au demeurant, l’opinion soutient le candidat fermement engagé au règlement militaire de l’insécurité récurrente entretenue par les voisins dont le Rwanda.
Initiative Communiste : Quand les médias français évoquent les prochaines élections présidentielles en RDC, les candidats ne sont pas caractérisés par leur orientation politique. Pouvez-vous nous présenter les orientations des principaux d’entre eux ?
C.K.T. : Il est difficile de présenter les orientations politiques de différents candidats tant il est vrai que le microcosme politique fait rarement cas des fondements idéologiques bien connus. Même si la plupart des partis politiques congolais copient servilement les nombreuses idéologies existantes, il est malheureux de constater que les options de celles-ci sont rares dans leurs discours et programmes politiques.
Le social-démocrate Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a décliné un programme plutôt pragmatique que de gauche. Le programme du libéral Moise Katumbi Chapwe est un fourre-tout. Les autres sont difficiles à classer sur l’échiquier idéologique. L’absence des fondamentaux propres à chaque idéologie rend celles-ci difficilement repérables. On ne sent pas la différence entre la gauche, la droite et le centre.
Dans l’ensemble, sur des thèmes importants comme le redressement économique, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’emploi, la jeunesse, la décentralisation, la lutte contre la corruption, etc., il y a absence des mesures phares chez un grand nombre de candidats. Le Président sortant a, quant à lui, plaidé pour la consolidation des acquis de son quinquennat.
Initiative Communiste : Les autorités congolaises ont récemment congédié la mission d’observation électorale de l’UE, leur reprochant leur manque de transparence à propos de leurs outils numériques. Pensez-vous que l’Union Européenne pourrait vouloir manipuler le scrutin ?
C.K.T. : L’opinion publique congolaise, intriguée par les manigances de l’église catholique locale, a été surprise d’apprendre de la bouche de certains candidats qu’ils ne reconnaîtront que les résultats publiés par les observateurs électoraux étrangers et la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale Congolaise). De là, la suspicion a monté d’un cran. Face au refus des observateurs électoraux de l’Union Européenne de faire contrôler leurs équipements par les services spécialisés congolais, il y a eu doute. Surtout qu’il se raconte dans le camp de quelques candidats que tout est fait pour la chute du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Donc, l’Union Européenne est soupçonnée de rouler pour les adversaires du Président sortant.
Lorsque tu cherches une réponse, une quête commence. Lorsque tu cherches une solution, un voyage commence. Ce dernier est véritablement frustrant de constater la présence de lâches parmi les membres des deux plus hautes cours de la nation.
Je suis souvent interrogé au sujet de ma candidature à la présidence et au Conseil d'État. Pourtant, j'attends toujours que M. José-Marie Tasoki Manzele, conseiller de cette cour et prétendument éminent professeur de droit, qui préconisait un État de droit dans son ouvrage avant d'accéder à ces hautes fonctions, se prononce.
Il faut comprendre que malgré le dépassement considérable du délai de 48 heures et le non-respect des promesses du Conseil d'État ayant coûté ma candidature, il est désormais question d'un jugement qui établira un principe général pour régir les situations similaires à l'avenir. Sinon, franchement, après le 20 décembre 2023, il devrait avoir le courage de démissionner et de laisser la place à quelqu'un d'autre prêt à rendre justice, que ce soit bien ou mal, mais au moins se prononcer.
Quant à la Cour constitutionnelle, ces membres ont refusé de remplir leur devoir lorsqu'ils ont été saisis sur la constitutionalité du paiement de la caution pour être candidat à n'importe quel niveau, tout en leur dévoilant une alternative : exiger qu'un candidat réunisse un nombre de pétitions. Cependant, ils ont préféré demeurer un des instruments politiques efficaces pour le président Tshisekedi.
Tous les gouverneurs qui avaient été renvoyés par les élus du parlement provincial, mais qui entretenaient de bonnes relations avec le président, ont été réintégrés par cet organe dont les membres sont nommés sur la base du sentiment personnel d'une personne, le président. Le gouverneur du Sud-Kivu a établi un record en matière d'expulsions et de réintégrations par décisions de cette cour.
Il serait préférable que tous les membres des deux plus hautes cours, qui représentent en réalité l'autorité morale de la nation, soient au moins exclus du monde académique, en particulier M. Tasoki, car ils se sont avérés être de mauvais exemples pour les jeunes en quête de direction.
Ce n'est pas simplement une question me concernant, mais plutôt de la crédibilité du commerce et des affaires, laquelle est déterminée par le système juridique d’un pays. C’est ainsi que ce qui me tourmente le plus, c'est le fait que le prochain président aura à choisir 4 nouveaux membres de la Cour constitutionnelle, étant donné que plusieurs d'entre eux arrivent à la fin de leur mandat. Aucun candidat n'a été interrogé sur les critères de sélection pour ces postes, et cette lacune suscite en moi une profonde inquiétude.
La mise à nu de l'immaturité du quatrième pouvoir
Il devient complexe de blâmer les candidats qui se lancent dans des joutes verbales les uns contre les autres pendant la campagne électorale, alors que la presse, en tant que quatrième pouvoir et pilier de la démocratie, a une fois de plus déçu la nation en délaissant son rôle.
Les électeurs n'ont aucune idée de la position des principaux candidats à la présidentielle sur des questions cruciales telles que leur approche de la résolution du conflit à l'Est, qu'elle soit envisagée de manière bilatérale, multilatérale ou interne. En cas d'absence de majorité au Parlement, comment envisagent-ils la cohabitation ou la formation d'une coalition, et vers qui se voudrait-il que le parlement converge, voire vers un Premier ministre indépendant ? Comment seront choisis les membres du Conseil économique et social, une institution d'une importance jusqu'ici sans pertinence ? Quelle serait leur vision pour le rôle de la banque centrale ? Quels critères utiliseront-ils pour sélectionner ses dirigeants ? Qu'en est-il du contrôle du pouvoir central sur les provinces ? Devrait-on retenir à la source une partie des revenus perçus par les provinces ? Comment envisagent-ils la modernisation du système éducatif national ? Prévoient-ils une augmentation du salaire minimum et, le cas échéant, de combien ? Qu'en est-il du recensement ? Qu’en dit-il du renouvellement du leadership de l’armée nationale ?
La RDC étant un pivot de multiples résolutions et confrontations mondiales, quelles sont leurs positions sur des événements internationaux tels que les résolutions de la COP28, le conflit en Ukraine, et la situation israélo-palestinienne ? Comment envisagent-ils les relations avec des institutions telles que les BRICS, le FMI et la Banque mondiale ?
Mais surtout, comment prévoient-ils de financer leurs projets ?
Sans répondre à ces interrogations cruciales, le pays va, une fois de plus depuis son indépendance, de souffrir de solutions approximatives, voire de bricolages, dictées par un instinct primitif, le tribalisme.
Les somnambules
La Cour constitutionnelle vient de rejeter les requêtes de Fayulu, Anzuluni et Mukwege concernant la légitimité du processus électoral.
En parcourant le calendrier électoral, il leur aurait été évident qu'il était absurde d'envisager une campagne seulement deux jours après la publication de la liste officielle. Quel risque prenez-vous en misant sur le numéro qui sera imprimé sur les chapeaux et les t-shirts de la campagne électorale ?
Aujourd'hui, je peux dévoiler que cela aurait été la deuxième phase de mon combat après la décision du Conseil d'État, une étape où j'étais certain de l'emporter.
Il faut cependant noter qu'une fois de plus, leur plainte contre le processus électoral est centrée sur leurs intérêts personnels. Ils ont tous refusé de se rallier à ma lutte contre des articles de la loi électorale qui vont contre la constitution et alimente l'injustice envers les plus démunis, la majorité des Congolais.
C'est un autre chapitre où ils ont démontré qu'ils ne sont que des acteurs politiques à la quête d’une sphère d’influence ou chantage politique plutôt que des hommes d'État.
Trompisme ou Trumpisme
Il est difficile de déterminer qui entre les deux principaux candidats à la présidentielle, Tshisekedi et Katumbi, est le plus enclin à étirer la vérité, tel Pinocchio.
On s'interroge sur la compréhension par le président Tshisekedi de ce que signifie réellement l'augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs, alors qu'il promet de se concentrer sur cet aspect. Personnellement, je m'inquiète sincèrement pour son état de santé mentale actuel. Ses discours deviennent de plus en plus dénués de sens et dramatiques, empreints d'une dose croissante de folie au fil des jours.
D'autre part, Katumbi semble avoir incarné le « Fayulu » de 2023, capitalisant sur les sentiments anti-régime qui convergent vers lui, sans pour autant présenter d'arguments ou contenus matures. Tout ce que nous entendons, ce sont des promesses de construction de stades et d'aéroports, au détriment des universités et des centres de recherche. Ce lui aussi n’a aucune idée de la politique économique moderne.
Sachant que ces infrastructures ne seront pas construites par des Congolais, la question sur sa motivation se pose alors : pourquoi est-il si sûr de lui quant à la non-nécessité d'ajuster son salaire ?
Cela nous laisse soupçonner que Katumbi aurait déjà développé la capacité de mener un énorme hold-up tout en recevant de vifs applaudissements des personnes qu'il dépouille ; des projets de construction d'envergure. Heureusement pour la nation, Tshisekedi a dû apprendre les ruses de Matata Ponyo tardivement.
Scénarios
Le scénario que j'évite de méditer est celui où le processus de vote n'a pas lieu le 20 décembre 2023.
Cependant, admettons que cela se produise, peu importe à quel point cela sera chaotique et déroutant, nous pourrions nous retrouver dans une situation où Tshisekedi remporte la présidence et obtiendrait une majorité parlementaire. Avec sa propension à la superficialité dans son casting et à l'improvisation sur la feuille de route, cela représenterait le pire scénario sur le plan économique et social.
L'éventualité d'un Katumbi ou d'un autre candidat remportant la présidence ayant une majorité parlementaire dès le début de son mandat est mathématiquement impossible, mais également dangereuse, sans autant être un énième cauchemar pour les Congolais.
Le scénario le plus favorable, qui en réalité demeure le moins affreux, une instabilité politique. Katumbi ou un autre candidat remporte la présidence tandis que l'union sacrée contrôle le Parlement. En jonglant entre la cohabitation et la coalition, les dommages économiques et sociaux seraient moindres. En un clin d'œil, nous nous retrouverons en 2028, des élections les plus cruciales pour les Congolais vivant en RDC.
La grande ratée
Malgré les éloges et les fanfares autour de l'expertise de Kadima en matière électorale, les élections de 2023 pourraient bien être parmi les plus mal gérées, voire les plus chaotiques, organisées en RDC. Les photos et les données s'effacent des cartes électorales, et les responsabilités sont remises en question, sans même aborder l'incertitude quant à la possibilité pour les gens de voter à l'échelle nationale le 20 décembre 2023.
Il y a quelque chose de plus crucial que cela, sur le plan de la politique économique nationale. Il est primordial de considérer l’occasion ratée de stimuler l'entrepreneuriat congolais moderne usant plus d'un milliard de dollars alloué à la CENI.
Un concours aurait été lancer à l'attention des Congolais pour concevoir un système de vote. Il existe également quelques entrepreneurs congolais qui assemblent des téléphones et ordinateurs portables et qui auraient été appuyer si l'on passait des commandes de matériel auprès d'eux.
Au lieu de cela, l'argent des contribuables a été utilisé pour renforcer les économies nord-coréenne et chinoise.
‘‘…C’est dire que le candidat de l’opposition Moïse Katumbi Chapwe devrait très largement l’emporter. Tel serait l’avis de la majorité du peuple congolais.Il est dès lors de mon devoir en tant qu’acteur politique d’inviter le camp du pouvoir à faire preuve de grandeur patriotique pour accepter la volonté du peuple qui s’exprimera lors du scrutin du 20 décembre prochain. Je recommande aussi au président de la CENI de ne pas rater ce rendez-vous avec l’histoire en publiant les vrais résultats, expression du peuple, bureau de vote par bureau de vote. J’exhorte les dirigeants de toutes les églises, en tant que hauts représentants de Dieu, de veiller à la vérité des urnes. Enfin, je demande à la communauté internationale de ne pas, comme en 2018, cautionner les faux résultats. Il en va de sa crédibilité et de l’avenir de la RDC…’’. Tel est le résumé de l’appel de Matata Ponyo au Peuple Congolais dont voici l’intégralité.
Congolaises et congolais, Chers compatriotes, Mesdames et messieurs,
Le 19 novembre dernier, jour du début de la campagne électorale, j’annonçais ma décision de désistement en faveur de Moïse Katumbi Chapwe, candidat à l’élection présidentielle de ce 20 décembre prochain. Par la même occasion, j’invitais les autres grands leaders candidats président de l’opposition de nous rejoindre. Mon appel a trouvé un écho favorable auprès de trois autres leaders.
Aujourd’hui, nous sommes à quatre qui nous sommes ralliés à Moïse Katumbi Chapwe. Après près de quatre semaines de campagne électorale intense de tous les candidats président, deux camps se dégagent clairement : d’une part, le camp du pouvoir représenté par le Président sortant, et candidat à sa propre succession, et d’autre part, le camp de l’opposition dominé par Moïse Katumbi Chapwe, ancien gouverneur de la province du Katanga.
Lors des meetings tenus à travers le pays par les deux grands challengers ci-haut cités, le peuple s’est clairement exprimé : Au candidat du pouvoir, le Président sortant, le peuple, souvent moins nombreux à ses meetings, a dénoncé son bilan largement négatif qui contraste avec de nombreuses promesses qu’il a faites tout au long de son mandat. Ce bilan, souligne le peuple, est caractérisé notamment, par : -l’insécurité croissante à travers le pays, principalement à l’Est du pays ; - la dépréciation accélérée de la monnaie nationale par rapport au dollar américain ; - la hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires de première nécessité ; - le détournement répétitif des fonds publics, à travers notamment le RAM ; - la corruption massive au sein de l’équipe dirigeante ; - l’accumulation des arriérés de salaires ; -la détérioration des infrastructures de base ; - le chômage et la vie chère. En un mot, le peule a dénoncé la détérioration accélérée de ses conditions de vie au cours de cinq dernières années au pouvoir du Président sortant.
En revanche, le peuple, toujours nombreux, a réservé un accueil chaleureux au candidat de l’opposition Moïse Katumbi Chapwe, qu’il considère désormais comme la solution à ses problèmes ci-haut dénoncés.
Cet ancien meilleur gouverneur de province, connu aussi comme meilleur manager sportif du pays et un des meilleurs entrepreneurs congolais, apparait aujourd’hui comme le choix du peuple face aux nombreux défis auxquels le pays fait face. C’est donc le candidat du changement, le candidat de l’espoir. S’il était demandé, à cette étape, de faire des pronostics, il se dégage clairement que le peuple a adressé un carton rouge au candidat du pouvoir et un carton vert au candidat leader de l’opposition. C’est dire que le candidat de l’opposition Moïse Katumbi Chapwe devrait très largement l’emporter. Tel serait l’avis de la majorité du peuple congolais.
Il est dès lors de mon devoir en tant qu’acteur politique d’inviter le camp du pouvoir à faire preuve de grandeur patriotique pour accepter la volonté du peuple qui s’exprimera lors du scrutin du 20 décembre prochain. Je recommande aussi au président de la CENI de ne pas rater ce rendez-vous avec l’histoire en publiant les vrais résultats, expression du peuple, bureau de vote par bureau de vote. J’exhorte les dirigeants de toutes les églises, en tant que hauts représentants de Dieu, de veiller à la vérité des urnes.
Enfin, je demande à la communauté internationale de ne pas, comme en 2018, cautionner les faux résultats. Il en va de sa crédibilité et de l’avenir de la RDC.
Le peuple veut absolument le changement du régime actuel qui a échoué lamentablement. Donnons-lui la chance d’obtenir ce changement.
Et ce changement passe par l’élection de Moïse Katumbi Chapwe à la présidence de la République. C’est de cette façon que nous donnerons à la RDC l’opportunité de jouer pleinement son rôle au profit de son peuple, du continent africain et du monde.
*Contre vents et marées, il y a cru. Contre doutes et insinuations de glissement, sa témérité n’a point bronché. De la Communauté Internationale aux forces politiques et sociales du pays, la conclusion est la même : avec le concours de la Centrale électorale, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et candidat à sa propre succession, est à deux pas de tenir son serment d’organiser des élections démocratiques, transparentes, crédibles et apaisées en République Démocratique du Congo. De plus, à exactement 48 heures de la tenue de ces élections, il se présage comme favori au fauteuil présidentiel, validant son deuxième ticket à la tête du pays. Une ambition tant souhaitée, dit-on, « pour la consolidation des acquis ».
Martin Fayulu, candidat N°21 à la présidentielle tiendra finalement son meeting populaire à la place Sainte Thérèse de N’djili, samedi 16 décembre prochain. Option levée après le refus du ministère des Sports et loisirs de lui accorder cet espace sportif. Cette annonce a provoqué l’ire au quartier général du N°21. Devos Kitoko son directeur de campagne fustige ce qu’il qualifie d’entrave visant à empêcher son candidat de battre librement sa campagne.
Le ministère des Sports et loisirs a évoqué, pour ce, la raison des «travaux d’inspection dudit stade en vue de l’organisation des Jeux Africains de 2027 qui sont en cours avec la visite du Conseil de l’Union africaine qui devrait s’effectuer du 12 au 19 décembre prochain. Consécutivement à leur lettre N°AUSC/AC/24/23/1022 du 12 octobre 2023, ledit stade ne pouvait vous accueillir à la date demandée», peut-on lire brièvement dans un communiqué rendu public lundi 11 décembre.
Indignation dans le rang de l’Ecidé. Devos Kitoko a, au cours d’un point de presse tenu mardi 12 décembre à Kinshasa dénoncé sans appel cet état de choses en indiquant : « Le 28 novembre, nous avons adressé une lettre d’occupation du Stade de Martyrs. On a attendu la réponse qui n’arrivait pas. Le 08 décembre, nous avons fait une lettre de rappel au ministre, toujours sans réponse. A notre grande surprise, le ministre refuse de nous accorder le Stade de Martyrs en location pour le meeting de fin de campagne du candidat N°21, le commandant du peuple, Martin Fayulu. Comment peut-on interpréter ça ? Est-ce que la peur de la démonstration de la légitimité ? Nous condamnons et nous dénonçons fermement ce comportement anti-démocratique».
Pour clôturer en beauté son périple électoral, Martin Fayulu, le ticket du parti politique Engagement pour citoyenneté et le développement avait souhaité y tenir un meeting populaire de grande envergure.
Espoir Mukerwa, étudiant à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa, venait, il y a moins de trois mois, de remporter, à Pékin, en République populaire de Chine, le premier Prix de ‘’Mon Rêve’’, un concours initié par le gouvernement chinois, dans une bataille de plus d’une centaine de candidats africains. Au pays, ce jeune talentueux a à son actif plusieurs œuvres artistiques de valeur. C’est à lui que l’on doit l’œuvre intitulée ‘’Un matin’’, réalisée le 10 décembre 2020 et dédiée au Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, dont il salue les efforts accomplis, durant son premier mandat, pour l’amélioration des conditions de vie des populations. En quête d’un soutien efficace pour la suite de sa carrière, Espoir Mukerwa voudrait bien rencontrer les hauts responsables du pays pour décliner ses multiples projets ayant trait, notamment, à la promotion des talents et l’encadrements des jeunes artistes, comme il l’a explicité, brièvement, dans le texte ci-dessous.
Un Matin, trois ans déjà !
En ce jour, dimanche 10 décembre 2023, j'ai décidé d'apporter ma part à l'éveil de conscience du peuple congolais en ce moment crucial où le destin de notre Nation sera scellé dans les 240 prochaines heures. Soit 10 jours après, l'histoire de notre Congo sera réécrite, brillant telle une boule d'or, ou soit disparaître dans les méandres de l'oubli, telle une braise réduite en cendres.
En ce moment précis, il est au peuple congolais d'en décider à son sort, avec laquelle réécrire notre l'histoire.
J'ai répondu présent à mon devoir civique depuis le 20 décembre 2020, lorsque j'ai été submergé par une inspiration et ai créé cette œuvre nommée "UN MATIN". Elle réalise 3ans le 20 décembre 2023 jour pour jour. Une coïncidence ou non?
J'ai exprimé à travers cette peinture, un destin et non une chance, une vérité et non simple réalité. Elle n'est pas un portrait, elle est une métaphore, une énigme inscrite sur un support en journaux évoquant une philosophie, celle d'un matin glorieux appelant au changement et au renouveau d'état de prospérité et de paix durables poussant le spectateur à s'interroger sur son rôle dans la réalisation de ces idéaux.
Réécrivons donc l'histoire, en érigeant une boule d'or qui restera incrustée dans un mur somptueusement orné pour les biens des générations futures.
L'œuvre, certes énigmatique, elle est au peuple de Lumumba, évoquant une aspiration au futur mettant en exergue le besoin d'un président idéal, incitant une réflexion sur les défis et les valeurs essentielles du peuple congolais dans la quête de ce matin.
J'ai choisi réécrire l'histoire pour L'unité, la sécurité et la prospérité de la RDC. Et toi?
Créée dimanche 20 décembre 2020. Réécrivons donc l'histoire avec N° 20 le 20 décembre 2023.
ESPOIR MUKERWA Alvin, étudiant à l'académie des beaux-arts/Kinshasa