Adolphe Muzito Fumutshi, Premier Ministre Honoraire et Leader de Nouvel Elan.
‘’Les discussions et échanges, dans le cadre du dialogue, autour de ces dix questions permettront de retrouver, d’une part, la cohésion et l’unité nationales face à l’agression de notre pays, dans sa partie Est et, d’autre part, la paix et le développement sur l’ensemble du territoire national’’, soutient, mordicus, Adolphe Muzito Fumutshi, Premier Ministre Honoraire et Leader de Nouvel Elan.
Tribune libre
Dialogue : pourquoi faire, entre qui et autour de qui ?
Si nous pouvons être d’accord avec l’idée d’un dialogue, les 10 questions que celui-ci pourrait ou devrait soulever sont les suivantes :
1) Quelle est l’opportunité dudit dialogue et quels seraient les sujets à y traiter?
2) Qui en seraient les parties-prenantes?
3) Quelle serait l’Autorité organisatrice dudit dialogue?
4) Quel serait le texte (privé ou public) qui instituerait ce dialogue ainsi que l’instance chargée de le coordonner?
5) Quelle serait la nature juridique de ses résolutions ou actes?
6) Quelle serait l’opposabilité des résolutions ou des actes de ce dialogue vis-à-vis des Institutions de la République et du peuple Congolais?
7) Ce dialogue serait-il investi du pouvoir de préparer à l’intention du peuple un projet de Constitution définitive en vue de dissoudre l’actuelle Constitution (de Février 2006) adoptée par un parlement de facto où siégeaient des députés non élus, mais plutôt nommés par un Président de la République, lui-même non élu et promulguée par le même Président de facto, Monsieur Joseph Kabila ?
8) Quelles seraient les Institutions (actuelles ou de Transition) chargées d’appliquer ces résolutions ou ces actes ?
9) Lesdites Institutions seraient investies de leurs attributions par quelle Autorité ?
10) Quel serait l’objet d’une réconciliation éventuelle et qui seraient les parties-prenantes concernées par ladite réconciliation ?
Les discussions et échanges, dans le cadre du dialogue, autour des questions ci-haut, permettront de retrouver, d’une part, la cohésion et l’unité nationales face à l’agression de notre pays, dans sa partie Est et, d’autre part, la paix et le développement sur l’ensemble du territoire national.
*‘’Aujourd’hui, une question qui doit être posée est celle de savoir si vraiment la RDC a besoin d’un parlement à deux chambres. L’Assemblée Nationale compte 500 Députés Nationaux et le Sénat a 108 Sénateurs.
Pour un pays avec un budget national très faible ; ne faut-il pas envisager la suppression pure et simple du Sénat pour rester avec une seule chambre (Assemblée Nationale) qui jouerait le rôle du Parlement ?
De cette façon, les ressources épargnées après la suppression du Sénat seraient investies dans des projets créateurs d’emplois ou de réduction de la pauvreté de la population’’, soutient, dans une Tribune d’expression libre, Dr. Noël Tshiani Muadiamvita qui invite, en même temps, les autorités publiques à mener une telle réflexion pour sortir la RD. Congo des sentiers battus, dès que cette proposition est adoptée. Ainsi, le débat est-il lancé sur l’agora politique en RD. Congo.
Faut-il construire un nouveau siège du Parlement ? Non, répond, sans détours, Noël Tshiani qui pense que ‘’le Palais du Peuple peut être à titre provisoire mais, il convient parfaitement pour servir de siège de l’Assemblée Nationale et du Sénat, au regard d’autres défis auxquels la RDC est confrontée.
Au vu du niveau du budget national, il faut admettre que les institutions de la République consomment trop d’argent qui pouvait être alloué aux projets créateurs d’emplois et de réduction de la pauvreté.
L’éducation, la santé, l’eau, l’électricité, la sécurité nationale et la réforme de la justice et de la gouvernance (lutte contre la corruption et les détournements des fonds publics) semblent être plus prioritaires que la construction d’un nouveau siège du Parlement’’.
‘’Lorsque l’Etat aura des moyens suffisants (par exemple, un budget national de $75 milliards par an), il faudra envisager un projet global de relocalisation des institutions de la République en construisant pas seulement le siège du parlement, mais tous les ministères de façon à créer un cadre raisonnable de travail pour toute l’Administration Publique.
En attendant ce moment-là, nos Sénateurs et Députés Nationaux feraient œuvre utile d’utiliser intelligemment le Palais du Peuple, en nous fabriquant des lois de qualité et en réduisant les dépenses publiques pour donner la chance aux autres priorités d’être financées. C’est cela que j’appellerai une meilleure redistribution des richesses nationales’’, conclut-il.
LPM
Tribune libre
RDC : Faut-il construire un nouveau siège du Parlement ?
Le Palais du Peuple peut être à titre provisoire mais, il convient parfaitement pour servir de siège de l’Assemblée Nationale et du Sénat, au regard d’autres défis auxquels la RDC est confrontée.
Au vu du niveau du budget national, il faut admettre que les institutions de la République consomment trop d’argent qui pouvait être alloué aux projets créateurs d’emplois et de réduction de la pauvreté.
L’éducation, la santé, l’eau, l’électricité, la sécurité nationale et la réforme de la justice et de la gouvernance (lutte contre la corruption et les détournements des fonds publics) semblent être plus prioritaires que la construction d’un nouveau siège du Parlement.
Lorsque l’Etat aura des moyens suffisants (par exemple, un budget national de $75 milliards par an), il faudra envisager un projet global de relocalisation des institutions de la République en construisant pas seulement le siège du parlement, mais tous les ministères de façon à créer un cadre raisonnable de travail pour toute l’Administration Publique.
En attendant ce moment-là, nos Sénateurs et Députés Nationaux feraient œuvre utile d’utiliser intelligemment le Palais du Peuple, en nous fabriquant des lois de qualité et en réduisant les dépenses publiques pour donner la chance aux autres priorités d’être financées.
C’est cela que j’appellerai une meilleure redistribution des richesses nationales.
Aujourd’hui, une question qui doit être posée est celle de savoir si vraiment la RDC a besoin d’un parlement à deux chambres. L’Assemblée Nationale compte 500 Députés Nationaux et le Sénat a 108 sénateurs.
Pour un pays avec un budget national très faible ; ne faut-il pas envisager la suppression pure et simple du Sénat pour rester avec une seule chambre (Assemblée Nationale) qui jouerait le rôle du Parlement ?
De cette façon, les ressources épargnées après la suppression du Sénat seraient investies dans des projets créateurs d’emplois ou de réduction de la pauvreté de la population.
J’invite les autorités publiques à mener une telle réflexion pour sortir des sentiers battus.
Invités à la conférence débats organisée à Genève dans le cadre de la présentation du film « l’Empire du Silence » de Thierry Michel à l’Office des Nations Unies à Genève en collaboration avec l’Equipe d’Experts Internationaux du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme sur les violations répétées des droits de l’homme en République Démocratique du Congo depuis plus de deux décennies et sur le rapport Mapping.
Exposé de l’Honorable Jean Claude Vuemba Luzamba
Mesdames et Messieurs les Conférenciers,
Avant d’entrer dans le vif de mes préoccupations, je tiens à remercier les organisateurs de cette conférence internationale qui nous est d’une importance très capitale en tant que Congolais, surtout avec le thème choisi qui traite principalement la situation en République Démocratique du Congo.
Le Rapport Mapping, a démontré au vu et au su du monde entier que les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire ont été commises sur le territoire de la RDC entre mars 1993 et juin 2003, soit, pendant une décennie, qualifié des chapitres les plus tragiques de l’histoire de la République Démocratique du Congo et de l’Afrique, pourquoi pas du monde ? Point n’est besoin de citer ce qui sont commises entre Juin 2003 à nos jours, soit pendant ces deux dernières décennies après la publication de ce rapport, qui sont certainement poussées au plus haut degré que ce qui figure dans ce rapport.
I. Ma question est de savoir, 21 ans après l’établissement de ce rapport, où sommes-nous avec les recommandations faites auprès des Instances internationales, notamment le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme ?
Il y a lieu de souligner que les Constitutions de la RDC qui se sont succédé depuis l’indépendance ont toutes intégré - de manière plus ou moins complète - les normes relatives aux droits de l’homme découlant des instruments internationaux auxquels la RDC est partie. Il est important de noter que, de 1965 à nos jours, notre pays a adhéré et ratifié plus de 17 Convention ou Traité internationaux relatif aux droits de l’homme.
S’il faut citer rien que quelques 5 dispositions pertinentes qui s’y trouvent, ayant trait à la protection des droits fondamentaux je citerai :
1. Le droit à la vie : article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 4 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
2. Le droit à l’intégrité physique : article 4 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
3. Le droit à la liberté et à la sécurité de sa personne : article 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 6 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
4. Le droit de ne pas être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants* : article 7 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 5 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
5. Le droit de propriété : article 14 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, pour ne citer que ceux-là.
II. Ma deuxième question est de savoir : Quelle est l’importance des conventions et traités internationaux que notre pays a ratifié ? Est-ce que ces derniers, ne sont là que pour protéger les pays qui se disent forts du monde et/ou les pays occidentaux ?
Il est sans oublier que : La mise en place de différentes juridictions internationales pour l’ex-Yougoslavie, le Rwanda et la Sierra Leone a de plus considérablement enrichi le droit international humanitaire en favorisant l’application de ses règles de base inspirée.
III. Ma troisième question est de savoir : à quand la mise en place du Tribunal International pour la République Démocratique du Congo ?
Il sied de noter que, l’adoption du Statut de Rome de la CPI en 1998 avait confirmé l’évolution et codifier deux normes coutumières importantes du droit international humanitaire ci-après :
1. Les conflits internes sont désormais soumis à un ensemble de règles générales du droit international humanitaire ;
2. Les violations graves de ces règles constituent des crimes internationaux.
IV. Quelle est la valeur que les organismes de droits de l’homme internationaux donnent à la vie d’un Congolais, si et seulement si les animaux domestiques occidentaux ont droit à la vie, qu’en-est-il des Congolaises et Congolais ? N’est-ce pas là une forme de discrimination contre tout un peuple ?
V. Lorsqu’on nous dit la vie humaine est sacrée, en rapport avec ce que nous vivons dans notre pays, « est-ce que la vie d’un Congolais aussi est sacrée ? ».
Il est important de rappeler que les normes internationales ont la primauté sur les normes internes en vertu de l’article 215 de la Constitution de la République Démocratique du Congo de 2006. Dans des différents accords de paix signés avec la RD Congo, les signataires s’engageaient à respecter les Conventions de Genève de 1949 et les Protocoles additionnels de 1977, ainsi que la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948.
En outre, il était prévu que la force des Nations Unies déployée sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies devait « identifier les auteurs des massacres, les auteurs des crimes contre l’humanité et les autres criminels de guerre ».
VI. De nos jours où en sommes-nous avec ces dispositions, et quel est le rôle des instruments internationaux de droit de l’homme ? N’y a-t-il pas là une politique de deux poids et deux mesures quand il s’agit de la RDC ?
Alors que l’article 6 du Statut du Tribunal militaire international de Nuremberg du 8 août 1945, sur demande de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, adopta les Principes de Nuremberg qui définissaient les crimes contre l’humanité en tant que crimes de droit international. Ces derniers nécessitent des réparations à tous les niveaux par les Institutions tenues comme responsables, notamment : Le Gouvernement congolais et les États tiers impliqués dans les violations, comme recommande le Rapport Mapping.
VII. Hélas 21 ans après, où sommes-nous avec le processus de réparation de ces exactions ?
Réponses de nos intervenants
De nos jours, ces crimes continuent à se multiplier de plus en plus, faisant de la République Démocratique du Congo un laboratoire où on peut expérimenter toutes sortes des tueries et dans lequel les auteurs de ces exactions sont tenus pour innocents sous le silence complice de toutes les organisations internationales des droits humains.
Aujourd’hui le constat est amer, notre pays enregistre près de 12 millions des morts, assassinées, mutilées, tuées, et que sais-je encore… représentant les populations totales de certains pays du monde. Où allons-nous avec le droit de l’homme que nous prônons dans ce monde ???
J’ai dit !
Fait à Genève, le 06 Septembre 2024
Hon. VUEMBA LUZAMBA Jean Claude
Malheureusement, après l’intervention du Vice-Ministre de la Justice de la RDC, la modératrice a refusé la parole aux Opposants Jean Claude VUEMBA et Franck DIONGO sur ordre de la délégation gouvernementale congolais, craignant que ces derniers livrent certaines vérités sur la situation qui prévaut actuellement au pays. Ces derniers ont revendiqué séance tenante leur droit en décriant ce qui s’est passé, alors qu’ils avaient droit à la parole et au débat.
Les ONG congolaises de droit de l’homme présentes dans la salle ont salué et acclamé la bravoure dont ont fait preuve ces 2 grands leaders de l’opposition congolaise en claquant la porte avec beaucoup de bruits, tout en déplorant le comportement indigne de la modératrice. Il est absurde de constater que même les organismes de droit de l’homme internationaux ne savent pas respecter eux même le droit de l’homme, où va le monde ?
COMMUNIQUE DU FRONT COMMUN POUR LE CONGO SUR LA DEGRADATION CONTINUE DE LA SITUATION SECURITAIRE ET LES VIOLATIONS MASSIVES ET REPETEES DES DROITS HUMAINS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Le Front Commun pour le Congo constate, avec forte indignation, la détérioration sans précédent de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo en général et, plus particulièrement, dans les provinces sous administration militaire, Nord-Kivu et Ituri, de même que dans la province du Maï-Ndombe et dans la ville de Kinshasa et sa périphérie.
Le FCC condamne avec véhémence les récentes tueries de masse à Kilwa (Haut Katanga) et à Kolwezi (Lualaba), planifiées et perpétrées par des éléments d’une branche des Forces de Défense et de Sécurité qui dépend directement de la Présidence de la République. Il exige qu'une enquête indépendante soit diligentée de toute urgence pour en déterminer les auteurs, co-auteurs et donneurs d’ordre, et qu'un procès public et équitable soit organisé, afin que ces derniers soient dûment sanctionnés. Ces actes ignobles, qui ne cessent de se répéter depuis la tuerie des sympathisants des Bakata Katanga à Lubumbashi, il y a trois ans, et de celle, à Goma en 2023, de plusieurs dizaines d’adeptes d’une secte religieuse dénommée « Wazalendo », macabre prouesse, dans un cas comme dans l’autre, des éléments de la Garde Républicaine à ce jour impunis, parce que bénéficiant de la protection des autorités en place, constituent des crimes contre l'humanité. Ils ne peuvent pas demeurer, et ils ne demeureront pas impunis.
Le FCC exprime sa profonde compassion aux compatriotes victimes de ces atrocités. Il s’indigne par ailleurs du silence assourdissant du Gouvernement sur ces actes de barbarie répétés, et de l’absence de toute action répressive à même d’en décourager la récidive. Un comportement qui est plus un aveu de culpabilité qu’une preuve d’inconscience ou d’incompétence.
Le FCC rappelle que, dans son communiqué du 06 Avril 2024, il avait dénoncé et condamné les menaces, intimidations, spoliations des biens, arrestations arbitraires, tentatives d’assassinat et assassinats dont sont victimes ses membres, singulièrement ses cadres, ainsi que d’autres compatriotes. Estimant avoir droit de vie et de mort sur tous les Congolais, et forts de leur impunité, le pouvoir et ses supplétifs ont, depuis lors, battu leur triste record en ce domaine. Après l'attaque, il y a un mois, de la résidence du Président de la République honoraire, Sénateur à vie et Autorité Morale du FCC, Joseph Kabila Kabange ; du saccage, le même jour et non loin de là, d’un immeuble appartenant à un compatriote, c'est une résidence de l'Ambassade de France qui a été investie, et les diplomates qui y habitent molestés, au mépris des privilèges et immunités consacrés dans la Convention de Vienne dont notre pays est pourtant partie.
Et, comme pour montrer leur toute puissance, et qu’ils n’ont peur de rien, pas même du sacré, la dernière victime en date de cette culture de violence et d’intimidation, instaurée par ou à la faveur des déficiences du pouvoir actuel, a été la Basilique Sainte-Marie de la Commune Kenya à Lubumbashi, qui a été complètement saccagée et dont plusieurs dizaines de fidèles ont été molestés et blessés le dimanche 25 Août dernier. Cible privilégiée de cette politique rétrograde, plusieurs camarades résistants, combattants de la liberté et autres compatriotes, de l’Opposition comme de la Société Civile, engagés contre la dictature ou exprimant tout simplement désenchantement et frustration face à des promesses de campagne jamais tenues, sont enlevés et détenus illégalement, pendant des semaines, voire des mois, par des services prétendument de sécurité, l’ANR et la DEMIAP, mais qui sont en fait devenus des services propagateurs d’insécurité.
D’autres camarades sont, pour leur part, portés disparus, obligés de s’exiler ou de vivre en clandestinité, dans des conditions inhumaines et loin de leurs familles.
C’est notamment le cas, depuis plusieurs mois de Me Gloria Senga, activiste des droits humains et une des leaders de la campagne « Tolembi Pasi » ; de Franck Diongo, Président du Parti Lumumbiste Progressiste ; des Députés national et provincial honoraire Daniel Safu et Mike Mukebayi, cadres du parti politique Ensemble pour la République. C’est aussi le cas, depuis plusieurs mois pour certains et quelques jours pour d'autres, du Pasteur Ngoy Mulunda Nyanga, Président Honoraire de la Commission Electorale Nationale Indépendante, des cadres et communicateurs du FCC Kahozi Bin Malisawa, Momo Mulapu, Papy Tamba, Claude Mashala et Pius Romain Roland Ngoy, pour ne citer que ceux-là. Le Front Commun pour le Congo dénonce cette volonté manifeste du régime en place de réduire ses membres, ainsi que toute autre voix dissidente au silence et, plus largement, d’empêcher l’exercice, par les Congolais, de leurs libertés fondamentales.
Les enlèvements, arrestations et attaques violentes dont sont victimes les personnalités politiques du FCC et leurs biens relèvent en effet d’une politique délibérée et systématique, du pouvoir en place, visant à cibler et à museler les membres de cette famille politique, les empêchant ainsi de jouir des droits et d’exercer des libertés leur reconnus aux termes de la Constitution et de lois de la République.
Le Front Commun pour le Congo prévient les concepteurs de cette politique qu’elle viole notamment, les articles 17, 23, 29 et 30 de la Constitution du 18 février 2006. Il prévient aussi les exécutants de ladite politique que leurs actes portent atteinte aux engagements internationaux que la République Démocratique du Congo a contractés, particulièrement la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples en ses articles 6, 9, 10.2, 12.1 et 14 ; le Pacte international relatif aux droits civils et politiques en ses articles 9.1, 12.1, 17.1 et 19.1 ; ainsi que d’autres instruments régionaux et universels relatifs aux droits et libertés fondamentaux.
Le Front Commun pour le Congo exige donc la libération, immédiate et sans condition, de ses membres et de tous les opposants et acteurs de la Société Civile, victimes de l’intolérance politique, injustement arrêtés, emprisonnés ou détenus dans des cachots secrets. Il exige aussi l’arrêt de la traque, des menaces, des poursuites judiciaires et d’autres formes d’intimidation à l’endroit des journalistes, analystes et communicateurs politiques, aujourd’hui contraints à la clandestinité ou à l’exil, du fait de leurs opinions politiques.
Le FCC souligne que, faute de le faire, le Gouvernement sera tenu responsable de tout drame qui pourrait arriver à ces combattants de la démocratie et à leurs proches. Le FCC en profite pour rappeler au Gouvernement qu'il est responsable du respect des droits de l'homme en général et de la liberté d'expression en particulier et qu'il doit donc y veiller, en laissant vivre paisiblement les compatriotes qui, en exprimant leur opinion, ne font qu'exercer un droit inaliénable qui leur est reconnu par la Constitution.
Le Front Commun pour le Congo fait remarquer, par ailleurs, qu’en plus de leur illégalité, ces actes attentatoires aux libertés fondamentales qu’il décrie à nouveau ce jour, compromettent la tranquillité et la cohésion dont notre peuple a tant besoin, en ce moment précis où notre pays fait face à des nombreux défis qui menacent son existence et son avenir. Le Front Commun pour le Congo affirme qu’il ne lésinera donc sur aucun moyen pour porter devant les instances aussi bien nationales qu’internationales ces faits qui sont de nature à compromettre la paix et la stabilité en RDC, et partant, dans l’ensemble de la sous-région.
D’ores et déjà, le Front Commun pour le Congo prend à témoin l’opinion internationale, et singulièrement les diverses composantes de la Communauté internationale qui, comme tétanisées, sont jusque-là aphones et sans réaction face aux violations massives des droits humains par le régime en place, et à sa volonté non équivoque d’instaurer la pensée unique dans notre pays où, s’exprimer librement relève désormais de la témérité, tous ceux qui prennent la parole contre le régime dictatorial en place le faisant au péril de leur liberté, sinon de leur vie. Le FCC attire tout particulièrement l’attention de l’Organisation des Nations Unies - singulièrement, des Etats membres permanents du Conseil de Sécurité, de l’Union Africaine, de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale et de la Communauté de développement de l’Afrique Australe, sur le risque que cette politique fait peser sur la paix et la cohésion nationale, ainsi que sur la paix et la sécurité dans la région. Ne rien faire, face à cette dangereuse dérive dictatoriale, serait gravement manquer à leur responsabilité de garants de la sécurité régionale et internationale, et faillir à leur devoir de prévenir les conflits.
En conclusion, le Front Commun pour le Congo souligne que la persécution de ses membres, ainsi que des autres opposants, ne constitue pas qu’un recul regrettable sur le chemin de la démocratie et de l’Etat de droit. Il est aussi et surtout le signe d’un pouvoir intolérant, prédateur, corrompu et corrupteur, sans vision, ni compétences et qui, face à son incapacité avérée de répondre aux attentes légitimes du peuple, pense compenser son déficit criant de légitimité en muselant toute opposition ou contradiction.
Loin d’être intimidé par ces actes qui témoignent de la lâcheté de leurs auteurs, le Front Commun pour le Congo est plus que déterminé à poursuivre avec vigueur sa résistance à la dictature ; son programme de sensibilisation de la population aux défis existentiels de notre temps ; son action de défense des libertés et droits fondamentaux des citoyens, de la cohésion nationale, du bienêtre des congolais, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de notre pays ; le tout, conformément aux prescrits de la Constitution et des lois du pays.
Le Front Commun pour le Congo rappelle à ce sujet que le serment fait par ses membres, de ne jamais trahir le Congo, et que partage la plupart de nos compatriotes, implique notamment un engagement irrévocable à défendre, à tout prix, la démocratie et l’Etat de droit.
Au regard de la situation qui prévaut aujourd’hui dans notre pays, pour le Front Commun pour le Congo et pour l’ensemble du peuple congolais, l’activation de l’article 64 de la Constitution de la République, loi suprême qui s’impose à tous, apparaît donc, de plus en plus, non pas comme une nécessité, mais plutôt comme une obligation et un devoir.
Aussitôt rentré des Etats-Unis d’Amérique, Martin Fayulu Madidi a tenu, samedi 31 août dernier, son meeting devant une foule nombreuse venue de quatre coins de la capitale. Au menu : la cohésion nationale. C’est une nécessité face à la situation d’agression, de tribalisme, … que traverse la République démocratique du Congo.
Martin Fayulu a ainsi haussé le ton en lançant un vibrant appel à la cohésion nationale. Cet appel s’inscrit dans un cadre bien précis d’agression de l’Est du pays. A cette occasion, il a invité toutes les couches congolaises, les forces vives de la nation (société civile) de s’apprêter déjà à créer des conditions favorables pour un probable dialogue.
Martin Fayulu a, à cette occasion, dénoncé les défis auxquels la République Démocratique du Congo se trouve confrontée sous la gouvernance de l'Union Sacrée. Selon lui, il est impérieux de renforcer la cohésion nationale et de sauvegarder l’intégrité territoriale de la RDC. Et de nuancer que le moment n’est pas du tout propice, car les caciques de l’Union sacrée de la nation (USN) accrochés au pouvoir, sont tombés dans le piège de la gloutonnerie et surtout, accrochés à la mangeoire.
«Avec l’Union sacrée au pouvoir : plus de 100 localités congolaises sont actuellement sous contrôle du Rwanda via le groupe rebelle M23. La persistance des activités des Mobondo, la montée de l’insécurité, la criminalité urbaine à Kinshasa et dans d'autres régions, ainsi que la misère et la souffrance généralisées de la population. L'Union sacrée ne représente pas les intérêts de la population congolaise dans sa gestion du pays», a affirmé Martin Fayulu.
Par ailleurs, il soulève le problème de l’instabilité économique et du taux dollars, mais aussi de la perte du pouvoir d’achat. Pour ce faire, il a réaffirmé l'importance de prendre en compte les questions relatives aux droits de l'homme lors des discussions entre responsables politiques. Il a notamment évoqué les cas de Jean-Marc Kabund et Mike Mukebayi, deux opposants politiques toujours détenus à la prison centrale de Makala pour avoir exercé leur liberté d'expression.
«Kabund et Mukebayi se retrouvent à Makala. Alors que des gens qui ont volé des millions de dollars sont en liberté», a-t-il dénoncé.
Pour rappel, aux USA, l’opposant congolais a assisté à la Convention des démocrates qui a entériné la candidature à la présidence de Kamala Harris. Il a, à cet effet, expliqué partout où il est passé, l’état de prospérité des autres nations alors que la RDC demeure dans sa situation chaotique. Il dresse, avant de terminer, un tableau sombre de la situation sociale, marquée par une misère généralisée, la corruption endémique, et le détournement des deniers publics.
Ce pays a le mérite du monde entier, qui malgré ses divergences internes, doit être focalisé autour d’un objectif essentiel. La classe politique, peu importe les tendances, doit se préoccuper avant tout de l’intérêt du pays. D'où, la nécessité de la «cohésion nationale pour sortir le pays de cette situation désastreuse ».
Quant aux observateurs (religieux), a-t-il renchéri, les plus optimistes en avaient alors conclu qu’il s’agissait d’une sorte d’assemblage de circonstances qui devaient, le moment venu, être une occasion pour les frustrés au pouvoir et (les opposants armés et non armés) de soumettre leurs préoccupations. Malgré cette proposition de dialogue, l’équipe gouvernementale dirigée par Judith Suminwa s’y oppose parce qu’elle viserait le partage des postes.
Il rappelle que si jamais Martin Fayulu appelle les opposants, le pouvoir ainsi que le camp des frustrés de Joseph Kabila et de Corneille Nangaa autour d’une table pour statuer sur la révision de la Constitution de 2006 dont ses articles accusent des vices et des défauts voire les erreurs, c’est bien, opter pour un autre mécanisme, celui de vouloir prédire l’échec, car la solution pour résoudre les problèmes se situe également au niveau de la Constitution et la loi organique.
‘‘Depuis un certain temps, des voix s’élèvent, aussi bien au sein de la classe Politique que de la société civile, pour évoquer la nécessité de restaurer et de raffermir la cohésion nationale face à la guerre d’agression et d’occupation qui servi dans notre pays, en vue du sombre dessein de sa balkanisation. Pour le RAFATT, la restauration et le raffermissement de la cohésion nationale pourrait se réaliser à travers un dialogue convoqué à l’initiative du Président de la République, Chef de l’Etat, Son excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui, seul, jouit de la légitimité et de la légalité qui lui confèrent le pouvoir de convoquer le dialogue et définir le format de celui-ci’’, estime le Rassemblement des alliés de Félix Antoine TSHESEKEDI TSHILOMBO « RAFATT en sigle », dans une déclaration que voici.
DECLARATION DU RASSEMBLEMENT DES ALLIES DE FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, « RAFATT » en sigle
DECLARATION EN RAPPORT AVEC LES ENJEUX POLITIQUES DE L’HEURE
Le Rassemblement des alliés de Félix Antoine TSHESEKEDI TSHILOMBO « RAFATT en sigle », porte étendard et fer de lance du leadership éclairé de Son Excellence Monsieur TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine Président de la République, Chef de l’Etat déclare ce qui suit :
1. Depuis un certain temps, des voix s’élèvent, aussi bien au sein de la classe Politique que de la société civile, pour évoquer la nécessité de restaurer et de raffermir la cohésion nationale face à la guerre d’agression et d’occupation qui servi dans notre pays, en vue du sombre dessein de sa balkanisation.
2. Pour le RAFATT, la restauration et le raffermissement de la cohésion nationale pourrait se réaliser à travers un dialogue convoqué à l’initiative du Président de la République, Chef de l’Etat, Son excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui, seul, jouit de la légitimité et de la légalité qui lui confèrent le pouvoir de convoquer le dialogue et définir le format de celui-ci.
3. A cet effet il y a lieu de rappeler qu’aux termes de l’article 69 de la Constitution, c’est le Président de la République, Chef de l’Etat qui représente la Nation et est le symbole de l’unité nationale.
4. Il nous revient que récemment, Monsieur Martin FAYILU MADIDI a lancé un appel à la Nation en vue d’un dialogue autour de nos pères spirituels.
5. A ce sujet, le RAFATT estiment qu’il y a eu des élections en décembre 2023 auxquelles Monsieur Martin FAYILU MADIDI, Président de l’ECIDE a participé et à l’issue desquelles TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine a été élu Président de la République, Chef de l’Etat. Il en est de même des animateurs des autres Institutions de la République.
6. A ce jour, les institutions de la Républiques, à tous les niveaux, sont installées à tel enseigne que leurs animateurs sont sensés accomplir leur mandat conformément à la Constitution.
7. Pour le Rassemblement des alliés de Félix Antoine TSHILOMBO, quel que soit la nécessité de la tenue d’un dialogue ou forum pour faire face à l’agression, à l’occupation et à toute tentative de balkanisation de notre pays, l’initiative et la convocation de cette rencontre appartiennent exclusivement au Président de la République, Chef de l’Etat.
8. En tout état de cause, ne pas reconnaitre la légitimité des institutions actuelles et refuser d’accompagner le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO dans la réalisation de six engagements pris devant la nation liés notamment à la guerre d’agression et d’occupation et au risque de la Balkanisation de notre Pays relèvent de non-assistance à peuple congolais en danger et constituent une trahison à la Nation.
« SALUS POPULI, SUPREMA LEX, LE SALUT DU PEUPLE EST LA LOI SUPREME »
La politique de l'autruche est sans conteste délétère
(Par Anicet Yomboranyama)
Les mécanismes de transmission de la politique monétaire à travers la hausse du taux directeur pour la stabilité des prix sur les marchés des biens et services ne sont plus prolifiques chez nous. La raison est très simple : une économie fragile ne peut jamais avoir une monnaie forte.
La création des zones économiques spéciales en #RDC est l'une des pistes. Ces zones attirent massivement des investissements privés dont les productions sont surtout destinées aux exportations pour une forte croissance notamment avec les produits agricoles.
Il s'agira de sevrer notre pays de l'agriculture de subsistance familiale en vue d'ancrer l'agribusiness qui inclura les trois grands secteurs de l'activité économique : primaire, secondaire et tertiaire.
Le Député national élu de Bulungu et cadre du Parti Lumumbiste Unifié, Donatien Bitini Talabau, mobilise sa base pour la réussite totale es manifestations liées au 60ème anniversaire de son parti prévu ce samedi 24 août 2024 , à Buma, à la résidence du Patriarche Antoine Gizenga Fundji. Les militantes, militants et cadres ainsi que les sympathisants y sont conviés.
Déjà, dès jeudi 22 août 2024, une conférence-débat a été organisée à Beatrice Hôtel pour réfléchir sur les activités scientifiques et culturelles dudit parti. En attendant, une rencontre a été organisée, mardi 20 août dernier au siège national du PALU, à la 4ème rue Limete, quartier industriel.
Robert Ngambi, SPPP et SGCP a.i du PALU avec tous les membres des organes du parti ont réfléchi sur les prochaines activités de l’organisation du 60ème anniversaire de PALU. Pour jeudi 22 août, il y a eu une soirée scientifique et culturelle à Beatrice Hôtel de 17 heures à 21 heures.
Signalons que les 60 ans de l’existence de PALU s’organise sous le haut patronage de Didier Mazenga, Ministre de l’Intégration régionale.
Depuis l’alternance politique de 2018, la victoire de Félix Tshisekedi a suscité un grand espoir pour un Congo nouveau. Cependant, ce changement radical est perçu comme une menace par ceux qui s'accrochent au statu quo, une force corrosive ayant gangrené la gestion du pays pendant des décennies. Pour contrer cette dynamique de transformation et de bonne gouvernance, les adversaires de la démocratie ciblent désormais le président, en s’attaquant directement à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le pilier de sa majorité. Cette stratégie vise à déstabiliser le parti présidentiel pour compromettre les réformes et freiner la vision progressiste du chef de l’Etat.
L’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi a marqué un tournant décisif dans la quête de démocratie véritable en République Démocratique du Congo. Ce moment historique, célébré comme l’avènement d’une démocratie réelle et exemplaire dans la sous-région africaine, a suscité un renversement stratégique chez les adversaires de la démocratie d’hier. Ces acteurs se retrouvent désormais contraints de changer de fusil d’épaule. Leur nouvelle stratégie consiste à combattre le système de l’intérieur pour maintenir le statu quo et freiner la dynamique de développement tant espérée par le peuple.
Et pourtant, avec l’alternance au pouvoir en 2018, la population a placé de grands espoirs dans la vision d’un Congo nouveau promue par Félix Tshisekedi. Cependant, ce changement est perçu comme une menace par les partisans du statu quo, qui se sont enchevêtrés dans les rouages du pouvoir comme un cancer, gangrenant la gestion du pays depuis des décennies. Face à cette dynamique de changement et de bonne gouvernance, les ennemis de la démocratie se sont adaptés, ciblant désormais le chef de l’État pour entraver sa vision.
Pour y arriver, la stratégie des adversaires consiste à s’attaquer au parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), qui est le pilier de la majorité au pouvoir. En s’attaquant à ce fer de lance, ils cherchent à déstabiliser l’appareil politique et à compromettre la mise en œuvre des réformes promises. Dans cette perception, Augustin Kabuya, malgré ses imperfections et ses qualités dans la gestion du parti, incarne un verrou crucial de la protection du pouvoir de Félix Tshisekedi. En tant que dirigeant de l'UDPS, il joue un rôle central dans la consolidation du pouvoir présidentiel.
Pourtant, certains membres de l’UDPS, impliqués dans des jeux de déstabilisation, participent à ce plan orchestré contre Félix Tshisekedi. Cette trahison interne constitue une menace sérieuse pour le projet de réforme et le progrès tant attendu. La bataille pour un Congo nouveau oppose aujourd’hui le pouvoir de Tshisekedi sur deux fronts : contre les ennemis du changement qui opèrent de l’extérieur et contre les forces corrompues qui minent le pouvoir de l’intérieur.
De cette évidence, il est impératif que les soutiens de Félix Tshisekedi et les véritables partisans de la réforme restent vigilants et unis pour contrer ces manœuvres. Car, la consolidation d’une démocratie authentique requiert non seulement une vision claire, mais aussi une résistance déterminée contre les forces qui cherchent à préserver un ancien ordre défaillant.
Les événements récents au sein de l’UDPS mettent en lumière une dynamique politique troublante où Augustin Kabuya, le secrétaire général faisant office de président par intérim du parti, autrefois considéré comme un ange lorsqu’il proposait des personnes pour occuper des postes au sein des institutions, est maintenant transformé en bouc émissaire. Les louanges et les reconnaissances affluaient alors, témoignant d’une appréciation unanime pour son engagement envers le service du parti. Cependant, dès lors que les portes du pouvoir se ferment pour certains, Kabuya est soudainement qualifié de piètre dirigeant et d’ennemi à abattre.
Défendre la démocratie et la vérité
Ce revirement spectaculaire soulève des questions fondamentales sur l’intégrité et la sincérité de ceux qui, animés par la haine et la jalousie, se laissent guider par des motivations personnelles plutôt que par des principes de justice et de respect. Le théâtre auquel nous assistons, où des individus frustrés du parti se livrent à une campagne de dénigrement, est non seulement préjudiciable pour l’intégrité du débat politique, mais aussi dangereux pour la cohésion du parti et la démocratie.
Ainsi, il est crucial que chaque Congolais, défenseur de la démocratie et de la vérité, prenne position face à ce spectacle déconcertant. La démocratie se construit sur des valeurs d'équité, de respect mutuel et d’honnêteté. Se laisser entraîner dans cette spirale de critiques infondées et de rancœurs personnelles compromet non seulement le bon fonctionnement des institutions, mais aussi la crédibilité du processus démocratique.
L’heure est venue pour tous ceux qui croient en une gouvernance juste et en des principes démocratiques de se lever avec courage pour défendre la vérité et promouvoir un dialogue constructif. Les attaques personnelles et les manipulations ne doivent pas éclipser les valeurs fondamentales de respect et de décence qui doivent guider la vie politique et, surtout, au sein du parti au pouvoir.
Qu’on l’apprécie ou non, il est indéniable qu’Augustin Kabuya, actuel secrétaire général de l’UDPS, marquera l’histoire politique du parti de manière significative. Bien qu'il ne soit ni le premier ni le dernier à occuper ce poste, son action va laisser une empreinte indélébile en raison des défis majeurs qu’il a su relever dans un contexte politique tendu. L’on note sous sa direction : il a réussi à redynamiser le parti et à le préparer efficacement pour les échéances électorales. Kabuya a joué un rôle essentiel dans l’atteinte de deux objectifs majeurs : obtenir un second mandat pour le Président Félix Tshisekedi et assurer une majorité écrasante au Parlement. Ce résultat a permis au président de disposer des marges de manœuvre nécessaires pour concrétiser sa vision de développement du pays.
Le score électoral réalisé par l’UDPS, avant même d’être consolidé avec celui des partis satellites, témoigne du travail de fond réalisé sous la houlette de Kabuya. Ce travail a non seulement permis de remporter les élections, mais aussi de solidifier la majorité présidentielle, grâce à une gestion habile des ambitions internes et externes. Fort de ce résultat, Kabuya a bénéficié de la confiance directe du chef de l’État pour identifier la majorité parlementaire, tâche qui a facilité la formation d’un gouvernement efficace.
Soutenir le travail accompli
Dans ce contexte, Kabuya a été un acteur clé dans la gestion des ambitions au sein de l’UDPS et dans la coordination avec la majorité présidentielle. Son engagement a été guidé par les orientations du président de la République, cherchant à éviter la désunion et à répondre aux grandes attentes de la population. Son exhortation constante aux membres du parti de rester concentrés sur les attentes populaires, loin d’être une trahison, est en réalité un acte de bravoure et de grandeur. Il rappelle aux uns et aux autres la raison pour laquelle ils ont été élus, soulignant ainsi l'importance de rester fidèles aux engagements pris devant le peuple.
Ainsi, les véritables traîtres ne sont pas ceux qui, comme Kabuya, s’efforcent de maintenir l’UDPS unie et efficace, mais ceux qui cherchent à déstabiliser le parti. Car déstabiliser l’UDPS, c’est aussi déstabiliser la majorité présidentielle et, par conséquent, entraver la vision de développement portée par Félix Tshisekedi.
Dans ce contexte, il est essentiel de reconnaître et de soutenir le travail accompli par Kabuya, tout en rejetant les tentatives de déstabilisation qui mettent en péril les intérêts nationaux.
Il est clair que les frustrations, qu’elles soient liées aux ambitions non satisfaites ou aux rivalités personnelles, sont exacerbés par les manipulations, souvent orchestrées pour servir des intérêts particuliers au détriment du bien commun.
En fin de compte, le soutien indéfectible à la vision de Tshisekedi et la résistance aux tentatives de déstabilisation seront cruciaux pour garantir que les espoirs suscités par l’alternance politique de 2018 ne soient pas réduits à néant.
(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Vice-Président Fédéral en charge de la politique et de la diplomatie Fédération des États-Unis d’Amérique / UDPS-Tshisekedi)
Cher Honorable Peter Kazadi,
Votre récent appel à l’unité au sein de l’UDPS a certes capté l’attention et éveillé l’espoir parmi nos membres. Toutefois, il est impératif d’aborder cette question avec une perspective plus approfondie et une approche systématique pour réellement résoudre les problèmes internes qui affligent notre parti.
L’UDPS traverse actuellement une crise de cohésion marquée par des fractures internes sévères. Ces divisions ont été exacerbées par des décisions controversées prises récemment et une gestion jugée opaque, qui ont sapé la confiance des militants et mis à mal l’intégrité de notre organisation. En particulier, les choix de leadership et les processus décisionnels peu clairs ont généré des tensions croissantes et une frustration parmi les membres, alimentant ainsi des conflits qui ont sérieusement affecté la cohésion interne.
Votre leadership est crucial pour guider notre parti à travers cette période critique.
Un engagement sincère à résoudre ces problèmes fondamentaux est indispensable pour restaurer l’unité, renforcer notre crédibilité, et assurer le succès de notre mission politique et de notre soutien au président Félix Tshisekedi.
Je vous invite à prendre des mesures concrètes et décisives pour transformer cet appel à l’unité en une opportunité réelle de réforme et de renouveau pour l’UDPS.
Contexte et Sources des Conflits Internes
Depuis l’accession de l’UDPS au pouvoir, notre parti a été confronté à des défis significatifs en matière de gestion interne, qui ont exacerbé les divisions internes. Ces tensions ont été particulièrement prononcées sous la direction de l'ex-secrétaire général Jean-Marc Kabund, période durant laquelle les décisions controversées ont souvent été perçues comme manquant de transparence et d'équité.
En tant que leader majeur du parti et acteur clé lors de l’avènement au pouvoir du Président Félix Tshisekedi, vous êtes bien placé pour comprendre les complexités de ces dynamiques et la nécessité d’une approche réfléchie et alignée sur nos statuts.
Décisions Contestées : Les récentes décisions concernant les nominations internes et les orientations stratégiques ont soulevé des préoccupations parmi les membres du parti. Ces décisions ont non seulement alimenté des débats animés, mais ont également intensifié les mécontentements. Il est crucial de clarifier quelles décisions spécifiques ont aggravé les conflits internes et d'évaluer leur impact sur la cohésion du parti. Une analyse détaillée et impartiale de ces décisions permettra d'identifier les zones de friction et de proposer des ajustements nécessaires pour rétablir l'harmonie interne.
Gestion des Conflits : L'approche adoptée jusqu'à présent pour résoudre les conflits a été critiquée pour son manque de rigueur et de transparence. Une gestion efficace des conflits nécessite non seulement des mesures proactives et équitables mais aussi une évaluation honnête des stratégies mises en place. Une réévaluation critique de la gestion des conflits est essentielle pour comprendre les lacunes actuelles et élaborer des solutions plus robustes qui répondent aux préoccupations des différents groupes au sein du parti.
Fragmentation de la Base Militante : L’érosion de la confiance parmi les militants a conduit à une fragmentation significative de notre base. Pour restaurer cette confiance et réconcilier les différentes factions, il est impératif de développer une stratégie de réunification qui s’attaque aux causes profondes de cette désaffection. Une telle stratégie doit inclure une interprétation et une application rigoureuse des articles 26 et 30 de nos statuts, afin de garantir que les décisions soient prises de manière transparente et conforme aux principes de notre parti.
Votre appel à l’unité est une étape positive, mais il doit être accompagné d’une compréhension approfondie et d'une résolution claire des problèmes sous-jacents. Une réconciliation authentique et durable ne peut être atteinte sans une gestion efficace des conflits et une restauration de la confiance parmi les militants. Il est crucial de prendre des mesures concrètes et alignées avec nos statuts pour assurer la crédibilité du leadership et la cohésion du parti.
Pistes de Solutions
Un appel à l’unité doit être accompagné de mesures concrètes et systématiques pour adresser les problèmes internes de manière efficace.
Mesures Concrètes : Quelles actions spécifiques allez-vous mettre en œuvre pour résoudre les tensions internes ? Il est crucial de proposer des solutions telles que la création d’un comité de médiation indépendant chargé d’enquêter sur les conflits récents et de formuler des recommandations claires. La mise en place de mécanismes de transparence, comme des réunions régulières ouvertes aux membres pour discuter des décisions clés, est également indispensable.
Réformes Nécessaires : Quelles réformes allez-vous entreprendre pour restructurer les mécanismes décisionnels du parti ? Une évaluation des structures actuelles et une refonte des processus décisionnels sont nécessaires pour éviter la répétition des mêmes problèmes. Il pourrait être pertinent de réviser les statuts pour inclure des procédures de gouvernance plus rigoureuses et des critères de sélection plus transparents pour les postes clés.
Engagement des Membres : Comment allez-vous mobiliser tous les membres, y compris ceux qui se sont éloignés, vers une résolution commune ? Une stratégie de dialogue inclusif est essentielle. Vous pourriez organiser des forums de discussion où chaque faction puisse exprimer ses préoccupations et participer activement à la recherche de solutions. Des programmes de formation et de sensibilisation visant à renforcer l'esprit d'équipe et l'adhésion aux valeurs du parti doivent également être envisagés.
Pour assurer une réconciliation durable et efficace, il est crucial de combiner ces actions concrètes avec un engagement sincère envers la transparence et l’inclusivité dans tous les aspects du fonctionnement du parti
Respect des Textes du Parti
Le respect rigoureux des statuts et règlements est fondamental pour maintenir la légitimité et l’intégrité du parti, comme l’ont souligné les fondateurs de l’UDPS. Actuellement, des déviations notables et une gestion déficiente mettent en péril ces principes.
Application des Règlements : Comment allez-vous assurer que toutes les décisions soient prises conformément aux statuts du parti ? Il est essentiel d’instaurer un mécanisme de contrôle interne indépendant pour veiller à ce que les décisions respectent les règlements établis. Ce mécanisme pourrait inclure un comité de conformité chargé de surveiller la mise en œuvre des décisions et de signaler les infractions potentielles. De plus, il est crucial d’établir des protocoles clairs pour la documentation et la communication des décisions afin de garantir transparence et responsabilité.
Révision des Pratiques : Quels ajustements spécifiques proposez-vous pour garantir des processus décisionnels plus transparents et inclusifs ? Une révision approfondie des pratiques actuelles doit être effectuée pour identifier et corriger les lacunes. Il est pertinent de mettre en place des procédures de consultation et de validation plus inclusives, permettant à toutes les factions du parti de participer activement aux décisions majeures. La formation des membres sur les procédures internes et l’élaboration de directives claires pour la nomination et l’évaluation des responsables peuvent également contribuer à éviter les erreurs de casting et à gérer les ambitions individuelles de manière plus équitable.
En résumé, le retour au respect strict des textes fondateurs et la mise en place de réformes ciblées sont nécessaires pour restaurer la confiance et garantir la cohérence des actions du parti avec ses valeurs fondamentales.
Appel à la Sincérité et à l’Intégrité
Dans cette période cruciale pour l’avenir de l’UDPS, il est impératif que chaque acteur assume pleinement ses responsabilités et œuvre avec sincérité pour surmonter nos défis actuels. Nous avons devant nous une opportunité unique de renforcer notre cohésion et de garantir la pérennité des acquis que nous avons obtenus grâce à nos efforts collectifs.
Assumer leurs Responsabilités : Il est essentiel que chaque membre du parti reconnaisse sa part de responsabilité dans les tensions qui ont émergé.
Cette prise de conscience doit se traduire par une volonté ferme de résoudre les conflits de manière honnête et proactive. Nous devons tous nous engager à faire face aux critiques constructives et à travailler de manière collaborative pour dépasser nos divergences.
La transparence et l’intégrité doivent guider toutes nos actions et décisions pour restaurer la confiance au sein du parti. Prioriser l’Intérêt du Parti : Les intérêts personnels et les ambitions individuelles doivent être mises de côté pour se concentrer sur l’intérêt supérieur du parti et du peuple congolais.
Notre responsabilité collective est de mettre en œuvre des solutions qui servent les objectifs du parti et soutiennent efficacement le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi. Cela exige un engagement sincère envers les valeurs et les principes qui fondent notre organisation.
Nous devons tous faire preuve de patriotisme et de dévouement pour garantir que notre action politique soit alignée avec les aspirations de notre peuple et les impératifs de notre gouvernance. Vôtre appel à l’unité constitue une première étape essentielle, mais il doit être accompagné de mesures concrètes et d’un engagement sincère de chaque membre. Il est crucial de construire une base solide de confiance et de coopération pour surmonter les défis auxquels nous faisons face et pour assurer un avenir prospère pour notre parti.
Ensemble, travaillons à préserver les acquis de notre lutte, à renforcer notre cohésion et à garantir la réussite de notre projet politique. La résolution de cette crise est non seulement une condition pour le succès de notre parti, mais aussi pour soutenir efficacement le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi et répondre aux attentes légitimes du peuple congolais.
Respectueusement,
Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza Vice-Président Fédéral en charge de la politique et de la diplomatie Fédération des Etats-Unis d’Amérique/UDPS-Tshisekedi Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 0981228121 ; 0837456078
1. Le respect strict et par toutes les parties de la vision et du pouvoir du chef de l'État,
2. Tenir une petite révolution de la réflexion politique pour booster autrement l'UDPS qui est en réalité une vitrine politique et démocratique à la base, surtout un patrimoine politique ou historique commun,
3. Identifier toutes les compétences disponibles et qui chôment gratuitement...
4. Identifier toutes les catégories des combattantes et Combattants,
5. Redynamiser et budgétiser toutes les structures de l'UDPS,
6. Développer les grands projets de formation et de préparation des combattants à des activités coopératives, agricoles, bref, créer une unité économique puissante au sein de l'UDPS, une opportunité pour mettre fin au chômage et à la distraction,
7. L'UDPS devrait comprendre qu'elle est un parti de masse, les millions de membres qu'elle a, est une SOURCE DE RICHESSE, la réflexion et le travail suivent,
8. L'homme qu'il faut à la place qu'il faut,
9. Organiser une journée porte ouverte " CONNAÎTRE ET PRESERVER LA PENSÉE POLITIQUE DU Dr ETHIENNE TSHISEKEDI" chaque année pour que l'opinion garde dans la mémoire collective, le sens réel du combat de ce grand et historique personnage,
10. Le débat démocratique ou libre doit demeurer une vraie identité ou l'A. D. N de l'UDPS.
Mon avis étant qu'un ami et partenaire de l'UDPS de toujours.
Me Frank SHAPETA NGALAMULUME/ Conseiller du Président Laurent BATUMONA
(Par l’Honorable Peter Kazadi Kankonde, Député National)
Mes chers Combattantes et Combattants de l'UDPS,
Aujourd'hui, nous traversons une période difficile, marquée par des tensions et des divisions au sein de notre grand parti, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social. Ces défis ne doivent pas nous détourner de notre mission première : servir le peuple congolais et défendre les valeurs de justice, de démocratie, et de progrès qui ont toujours guidé notre action.
1. J'en appelle à l'unité :
De part la volonté de nos pères fondateurs, l'UDPS a été bâtie sur la solidarité et la détermination de ses membres à se tenir ensemble face à l'adversité. Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons nous rappeler que notre force réside dans notre unité. Les divisions internes affaiblissent notre capacité à réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés pour notre pays. Ce n'est qu'en restant unis que nous pourrons surmonter les obstacles qui se dressent devant nous.
2. Respectons nos valeurs fondatrices :
L'UDPS, notre parti, est fondée sur des principes de démocratie, de justice sociale, et de respect des droits de l'homme. Nous devons rester fidèles à ces principes, même dans les moments de désaccord. Les débats internes sont nécessaires dans toute organisation démocratique, mais ils doivent se faire dans un esprit de respect mutuel et de dialogue constructif.
3. Privilégions l'intérêt supérieur du peuple :
Nous ne devons jamais perdre de vue la raison d'être de notre engagement politique : servir le peuple congolais. Les querelles internes ne doivent pas prendre le dessus sur notre devoir envers ceux qui nous ont fait confiance pour défendre leurs intérêts. Le peuple congolais attend de nous que nous soyons à la hauteur de notre mission historique.
4. Mon appel en faveur du dialogue :
Je vous invite tous à mettre de côté les rancœurs et à privilégier le dialogue. Parlons ensemble, écoutons-nous mutuellement, et trouvons des solutions qui permettront de renforcer notre parti plutôt que de le diviser. La diversité des opinions est une richesse, mais elle ne doit pas être une source de conflit.
5. Engageons nous pour l'avenir :
Je vous appelle à vous engager à reconstruire la cohésion au sein de notre parti. Ensemble, nous pouvons redonner à l'UDPS la force et la vitalité nécessaires pour continuer à porter haut les aspirations du peuple congolais.
Mes chers Combattants, l'histoire de l'UDPS est celle de la résilience et du combat pour la démocratie. Ne laissons pas les divisions compromettre cet héritage. Ensemble, main dans la main, nous pouvons surmonter cette crise et avancer vers un avenir meilleur pour notre parti et pour notre pays.
Le jeu politique s’éclaircit depuis la rentrée du Chef de l’Etat de son séjour médical en Belgique. Plus de doute sur le candidat devant piloter le ticket de l’Union sacrée au Sénat. A cela s’ajoute, la fin de la crise à l’UDPS avec la défénestration, hier dimanche 11 août, du secrétaire général Augustin Kabuya par la Convention démocratique du parti politique Union pour la démocratie et le progrès (CDP/UDPS-Tshisekedi).
Déogratias Bizibu Balola, secrétaire adjoint de l’UDPS, a été désigné par cette structure du parti présidentiel comme intérimaire. Cette décision résulte de l'une des résolutions de la CDP à l’issue de sa session extraordinaire organisée à Sainte-Anne à Kinshasa.
Pour le député national André Mbata, cadre de l’UDPS et membre de la CDP, cette décision marque la renaissance du parti avant de préciser en ces termes : « Aujourd’hui c’est un grand jour, c’est le début de la renaissance du parti, nous avons connu l’un des dirigeants le plus piètre du parti. L’ancien secrétaire général a voulu tout simplement vendre le parti, il a renoncé aux idéaux, il était la somme de toutes les antivaleurs contre lesquelles nous nous sommes battus ».
Nul n’est besoin de commenter, outre mesure, cette décision de la CDP. Ce, d’autant plus qu’avant ces assises, les pros Kabuya avaient réaffirmé que les prérogatives de la CDP sont celles d'un organe de concertation et non de décision. S’opposant à la tenue de la session extraordinaire d’hier dimanche, Augustin Kabuya avait, pour sa part, annoncé la convocation de la convention démocratique du parti pour une session inaugurale, dont il n'avait pas précisé la date.
La convention démocratique dit avoir pris cette décision après analyse des rapports de la commission de médiation, constituée des députés nationaux de l’UDPS, et de la commission de discipline sur la crise qui secoue ce parti depuis quelques temps. Il est reproché à Augustin Kabuya, entre autres griefs: « usurpation du pouvoir », « violation des statuts du parti », « dédoublement des structures du parti », « tribalisme», « régionalisme », « despotisme » ou encore «tyrannie».
Dans le compte-rendu de la session extraordinaire de la CDP, il a été précisé que Monsieur Augustin Kabuya demeure sur ce, membre à part et entière du parti et exerce, sans désemparer, son mandat de député national.
La CDP réunit des hauts cadres de ce parti, dont le secrétaire général, les députés nationaux et sénateurs élus sur la liste de l’UDPS.
Rien ne permet de confirmer qu’Augustin Kabuya va accepter cette décision de la CDP comme un enfant de cœur. Il sait manipuler à son compte un autre groupe de ce même organe de l’UDPS à sa guise. Il n’est pas impossible qu’un autre groupe dissident se réunisse, à son tour, pour désavouer le groupe des frondeurs en réaffirmant son soutien à Augustin Kabuya.