Dans son message de ce mardi 21 novembre 2023, Constant Mutamba, candidat président de la République a appelé les congolais en général, et les jeunes en particulier à faire le choix de la ‘’Rupture’’. Rompre avec les anciennes certitudes, avec les mauvaises pratiques en votant massivement pour la jeunesse, l’avenir de toute la nation. « Réveillez-vous ! Nous avons une nation à bâtir, un peuple à sauver », a lancé Mutamba.
Il a demandé à cette jeunesse à ne pas trahir la nation et à voter pour le candidat président de la jeune génération qu'il est et à voter pour la rupture.
Selon ce candidat de l’opposition républicaine, son message est tiré de la pensée de Frantz Fanon qui disait: ‘’ Chaque génération a une mission, soit elle l'accomplit, soit elle la trahit’’. Ainsi, il affirme s'être porté candidat pour les jeunes et en leur nom. « C'est une candidature sérieuse, appuyée par 420 jeunes candidats députés nationaux, 1150 jeunes candidats députés provinciaux, 3000 jeunes candidats municipaux à travers le pays », explique-t-il.
‘’Ensemble, nous pouvons étonner le monde
Ensemble, nous pouvons étonner le monde, tel est le crédo de Mutamba. Répondant à ceux qui pensent que les jeunes sont à leur merci et que tout a été écrit, Mutamba dit : ‘’NON, tout n'est pas écrit !’’, Citant l'exemple de la génération de nos pères de l‘indépendance dont Lumumba, Kasa-Vubu, Tshombe, Gbenye, Kalonji, Mulele, il conscientise la jeunesse pour écrire une nouvelle page de l’histoire glorieuse du grand Congo.
Constant Mutamba est persuadé que seule la jeunesse peut sauver ce pays. Ainsi, il l'invite à rompre avec ceux qui ont tout essayé, mais qui ont raté, de même que ceux qui pensent que l'histoire du Congo sera écrite en Occident ou en Orient et qui ont vendu notre dignité. Aussi convie-t-il la jeunesse à se joindre à lui pour essayer quelque chose d'autre ensemble.
Constant Mutamba, se fondant sur la pensée de Fidel Castro: ‘’L’histoire nous jugera’’, lance aux jeunes : « Demain, lorsque vous parlerez à vos enfants, n'oubliez pas qu'en 2023, des jeunes courageux issus de familles modestes s'étaient levés pour sauver le Congo. Vous avez le choix d'accompagner ce mouvement de rupture ou l'ignorer et le rayer ».
Face à cette nécessité de se rallier les uns aux autres pour réaliser l'objectif de sauver le Congo, Constant Mutamba estime qu'avec ce message, il a fait sa part de même que ceux qui sont avec lui.
Dans un point de presse sur la déclaration de soutien aux candidats de l’ABA/MPCR aux élections du 20 décembre 2023, l’Autorité Morale de cette famille politique, Jean Claude Vuemba, a saisi cette opportunité pour dévoiler son candidat à la magistrature suprême. ‘‘Nous allons aborder un seul sujet important qui défraie la chronique dans l’échiquier politique de notre pays, à savoir : le candidat de la plate-forme Alliance des Bâtisseurs, Alliés du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, ABA/MPCR à l’élection présidentielle’’, a déclaré Jean Claude Vuemba. Avant d’ajouter qu’il est normal pour un parti ou regroupement politique mature de faire connaitre son choix du Candidat Président de la République qui sera en mesure d’implémenter efficacement le développement intégral de ce grand pays aux dimensions continentales. Sans tergiverser, au regard de toutes les souffrances endurées par le peuple congolais, la perte de contrôle de certains de nos territoires, notamment, Bunagana, Masisi, Rutshuru et tant d’autres à l’Est de la République, le MPCR a jeté son dévolu sur Moïse KATUMBI CHAPWE comme son candidat à l’élection présidentielle du 20 Décembre 2023. Ceci, dit-il, pour sortir le peuple congolais de la misère. Ci-après, l’exposé de Jean Claude Vuemba tenu lors de cet important point de presse.
Point de presse sur la déclaration de soutien au candidat de l’ABA/MPCR aux élections du 20 décembre 2023
- Congolaises et Congolais ;
- Combattantes et Combattants de la plateforme ABA/MPCR ;
- Chevaliers de la plume et de l’Audiovisuel ;
- Mesdames et Messieurs ;
- En vos titres et qualités respectifs ;
Avant toutes choses, permettez-moi de rendre grâce à Dieu Tout Puissant, Maître des temps et des circonstances pour son accompagnement tout au long de notre carrière politique.
Qu’il me soit ensuite permis, de souhaiter la bienvenue à vous tous ici présents qui, en dépit de vos multiples préoccupations, avez bien voulu rehausser de votre présence ce point de presse.
En ce jour qui témoigne le début d’une nouvelle ère politique de notre histoire, je ne saurai commencer mon propos sans rendre les hommages les plus mérités aux vaillants martyrs de l’indépendance, aux différents combattants de la démocratie, de la liberté et de droit de l’homme, qui sont tombés en plein combat ou que l’Eternel a rappelé auprès de lui, à nos compatriotes vivant à l’Est de la République, dont la vie est chamboulé depuis plus de deux décennies par la guerre injuste nous imposée principalement par le Rwanda, sans omettre Mfumu Simon Kimbangu et l’un de nos grand leader de la Province du Kongo Central qui venait de nous quitter, en la personne de Nkaka Ne Muanda Nsemi dont la dépouille mortelle reste encore gardée à la morgue.
D’aucuns n’ignorent la raison de la rencontre de ce jour, qui nous impose de nous entretenir sur :
L’enjeu politique majeur de l’heure
Qui se construit autour des élections prévues le 20 Décembre 2023, dont nous n’accepterons aucun glissement.
Nous allons aborder un seul sujet important qui défraie la chronique dans l’échiquier politique de notre pays, à savoir : le candidat de la plate-forme Alliance des Bâtisseurs, Alliés du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, ABA/MPCR à l’élection présidentielle.
Il est normal pour un parti ou regroupement politique mature de faire connaitre son choix du Candidat Président de la République qui sera en mesure d’implémenter efficacement le développement intégral de ce grand pays aux dimensions continentales.
Sans tergiverser, au regard de toutes les souffrances endurées par le peuple congolais, la perte de contrôle de certains de nos territoires, notamment, Bunagana, Masisi, Rutshuru et tant d’autres à l’Est de la République. La perte du pouvoir d’achat causée par l’inflation monétaire et l’absence des bonnes politiques pour sortir les Congolais de la misère ;
- Congolaises et Congolais ;
- Combattantes et Combattants de la plateforme ABA/MPCR ;
- Chevaliers de la plume et de l’Audiovisuel ;
- Mesdames et Messieurs ;
Lors de la création à Paris en France, le 27 Novembre 1997 du Mouvement du Peuple Congolais pour la République, MPCR en sigle, ses Pères Fondateurs avaient pour objectif principal de traduire dans les faits et les actes les aspirations profondes et légitimes du citoyen congolais.
Plusieurs péripéties ont émaillé la vie du Parti. Et au fil des années, toujours en prenant soin de bien lire les signes du temps, et mû par le souci permanent de rechercher à n’importe quel prix le vrai, le beau et le bien, le Parti a résisté à plusieurs vagues et tempêtes.
Malgré tout et grâce à Dieu, il a pu se faire entendre et marquer de sa présence sur la scène politique congolaise.
A chaque étape de notre évolution, nous avons toujours été rejoints par des compatriotes qui portent le même idéal et qui sont déterminés à mener le même combat noble que nous, celui d’affirmer notre droit inaliénable et imprescriptible de nous organiser librement afin de développer, de promouvoir et de vulgariser nos idéaux politiques, économiques, sociaux et culturels.
Après une longue crise de légitimité, marquée par des conflits armés qui ont endeuillés le pays, les accords de Sun City ont ouvert la voie à la démocratisation de la République Démocratique du Congo, notre cher et beau pays.
Cet élan qui a été applaudi par toute la Nation doit nécessairement se poursuivre inlassablement pour le bien-être du peuple congolais.
Ne pouvant pas nous opposer au courant de l’histoire, nous n’avons qu’à prendre des dispositions utiles en vue de participer aux élections, tout en nous préparant pour la bataille qui aura pour objectif d’accompagner notre pays dans l’instauration d’un véritable état de droit.
Conscients du devoir patriotique qui est le nôtre de traduire dans les faits et les actes quotidiens les aspirations profondes et légitimes du citoyen Congolais, de donner à chaque membre de notre Société la possibilité d’accéder au bonheur et à la joie de vivre dans la foi en Dieu tout en donnant sa contribution significative au destin de notre pays ;
Le Bureau Politique du MPCR en concertation avec notre plateforme ABA/MPCR, après relecture des enjeux de l’heure et analyse des différents projets de société des candidats à la magistrature suprême, ont fait un choix judicieux porté sur le soutien de la candidature de Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE, à l’élection présidentielle du 20 Décembre 2023.
L’annonce de ce soutien s’effectue au moment où la République Démocratique du Congo, traverse les moments les plus sombres de son histoire, un moment crucial où la guerre récurrente et interminable continue à sévir à l’Est du pays et dans des différents coins de la République.
Certes, il est vrai que nous avons un pays potentiellement riche, le MPCR estime que la plus grande richesse que regorge la République ne se trouve ni dans son sol, ni dans son sous-sol, mais dans l’homme Congolais, lequel doit être bien entretenu afin de répondre aux exigences de la mondialisation.
A cet effet, il nous faut donc rester vigilant et unis pour cet objectif commun afin de proposer une alternative crédible au Peuple congolais qui n’attend que les élections pour manifester son choix. Et nous savons avec lucidité, que ce choix sera celui d’une personne qui incarne le changement tant attendu par notre peuple, et cette personne c’est Moïse KATUMBI CHAPWE.
Appel à notre jeunesse ?
En ma qualité d’Elu du peuple, conscient de la problématique de la relégation de la jeunesse de notre pays au stade d’attente, qui fait que cette jeunesse reste sans avenir, réduite aux basses besognes, subissant de ce fait la prostitution, la déperdition scolaire et tant d’autres traitements dégradant qui leur font perdre l’espoir de devenir Elite de demain.
Ainsi, je lance un appel pathétique à tous les jeunes en âge de voter, de bien vouloir se mobiliser autour du seul projet de société répondant aux attentes de tous les Congolais, celui porté par Monsieur Moïse KATUMBI CHAPWE.
Souffrez maintenant que je ne puisse résister à la tentation de vous dire un petit mot personnel.
Ce petit mot de cinq lettres mais qui vaut son pesant d’Or à savoir, MERCI :
- Merci d’avoir rehausser de votre présence à la cérémonie de ce jour ;
- Merci de m’avoir consacré une partie de votre temps précieux ;
Que le bon Dieu bénisse notre pays et notre peuple !
*Ceux qui ne croyaient pas en un possible choix d'un candidat commun de l'Opposition à la Présidentielle du 20 décembre 2023 peuvent maintenant rectifier leurs projets et refaire des calculs. Certains leaders des partis politiques de l'Opposition restent, cependant, hantés par un jeu d’alliances avec Moïse Katumbi, président d'Ensemble pour la République, désigné candidat commun à la course pour s'opposer à Félix Tshisekedi Tshilombo.
Désormais, Matata Ponyo, Seth Kikuni et Frank Diongo battront campagne pour le chairman. Les trois leaders ont exprimé leur ferme volonté de se retirer de la course après les conclusions des travaux de Pretoria en Afrique du Sud. Et ce n'est pas tout. D'autres leaders de l'Opposition pourraient se joindre aux trois premiers qui se sont déjà prononcés afin de former un bloc de soutien à Katumbi qui fera face à Félix Tshisekedi Tshilombo, candidat à sa propre succession.
Peu à peu, le duel se dessine entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi. Mais, dans l’entre-temps, Martin Fayulu bat sa propre campagne. Adolphe Muzito, Delly Sesanga et Denis Mukwege gardent encore leur sang-froid et laissent régner le suspense. Des candidats qui se sont désistés n’entendaient peut-être pas prendre le risque de compétir à ce niveau de challenge, préférant ainsi épargner leurs ressources financières pour bien sortir la tête de l'eau après la période électorale.
Martin Fayulu, Denis Mukwege, Delly Sesanga, Adolphe Muzito, eux aussi, réfléchiraient sur la nature de l’appui qu’ils sont prêts à apporter à Moïse Katumbi ou à un autre.
Rétropédalage ?
Vont-ils faire marche-arrière et adhérer à l'idée de Matata Ponyo, Seth Kikuni et Frank Diongo ? Telle est la question à laquelle ils doivent répondre avant le sprint final.
L’opération de la campagne électorale pour la Présidentielle jumelée aux législatives nationales, provinciales ainsi qu’aux élections des Conseillers Communaux du 20 décembre 2023 étant lancée en RD. Congo.
Déjà, dès le dimanche 19 novembre 2023, les candidats Félix Tshisekedi Tshilombo et Martin Fayulu Madidi, jouant à l’attaque, ont fait leur entrée en lice.
D’abord, au stade de Martyrs à Kinshasa pour Félix Tshisekedi Tshilombo et à Bandundu-Ville pour Martin Fayulu.
D’ailleurs, autant que Katumbi à Kisangani et à Buta, dans la Tshopo, ils poursuivent leur tournée dans les autres villes et provinces de la RDC.
Le candidat n°3 a critiqué la gestion de Félix Tshisekedi, «qui n’a entrepris aucun projet social concret en faveur de la population locale après 5 ans d’une gestion basée sur les promesses».
Évoquant le cas de la principale route reliant l’aéroport de Buta au Rond-point de l’Indépendance, longue de 7 km, abandonnée durant le règne durant toute la mandature 2019-2023, devenue boueuse après l’averse de ce mardi, le candidat #3 a répété, ensemble avec l’assistance, les problèmes à l’origine de la souffrance de la population.
«Le Bas-Uele est une province oubliée, ignorée, sans eau, sans électricité, dépourvue d’infrastructures routières, médicales, scolaires et sportives modernes, malgré ses gisements d’or», a dit Katumbi, promettant de relever tous ces défis sociaux et économiques, et demandant aux électeurs de Bas-Uele de ne pas voter pour « l’expert en promesses non tenues».
Entouré de ses alliés Matata Ponyo, Franck Diongo et Seth Kikuni, qui l’ont rejoint pour la suite de la campagne, Katumbi s’est présenté comme l’homme de la situation et des actions concrètes, capable de pacifier le pays et redonner le sourire à ses populations dans un délai bref.
Après le meeting de Buta, Katumbi a repris son avion pour Kisangani, où il s’est bâti une belle résidence en plein centre-ville, commune de Makiso, pour une réunion avec Matata, Kikuni et Diongo.
*Les candidats Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi invités à tempérer leurs discours réciproques de campagne électorale. La CASE recommande aux équipes de deux leaders de réajuster leur communication pour ne pas créer un affrontement entre militants de deux groupes.
1. Il s’observe depuis une semaine en République Démocratique du Congo, une récurrence des attaques verbales à travers des discours incisifs et destructeurs entre les candidats FÉLIX TSHISEKEDI et MOÏSE KATUMBI. A travers leurs interviews, discours et meetings de campagne, les sorties politiques et médiatiques de deux personnalités sont fortement marquées par des attaques verbales à la place des programmes ou bilans des candidats.
2. Si Monsieur TSHISEKEDI est essentiellement attendu sur son bilan quinquennal en cette période de campagne, Monsieur KATUMBI devrait focaliser ses tournées sur son programme de gouvernement.
3. La CASE est particulièrement préoccupée par la dégradation continue du climat politique et social durant cette période de campagne électorale pour les élections générales en RDC. Les deux personnalités incarnant très particulièrement deux grands blocs sociologiques du pays, il est à craindre, si leurs discours n’évoluent pas positivement, que ces derniers incitent leurs différents soutiens à la violence.
4. Etant donné que le conflit KATANGAIS-KASAÏENS n’est pas encore définitivement stabilisé, la CASE craint que tout message brutal de la part de ces deux Candidats, jette de l’huile sur le feu et provoque des tensions électorales inhabituelles.
La CASE condamne les discours va-t’en en guerre de certains responsables politiques, incitant à la violence à travers les médias sociaux ainsi que l’attitude de certains leaders d’interdire à des candidats ou des citoyens de battre campagne dans leur localité, sous prétexte que cette dernière leur appartient.
La CASE recommande à la RTNC de respecter la loi en accordant à tous les candidats, les mêmes avantages de diffusion.
Alors que le candidat FELIX TSHISEKEDI a eu droit à une retransmission en direct de la cérémonie de lancement de sa campagne, il a été déploré que la chaîne publique n’ait pas fait de même en faveur des candidats MOÏSE KATUMBI, MARTIN FAYULU, DELLY SESANGA et DENIS MUKWEGE.
FAIT A CHICAGO (ETATS-UNIS D’AMERIQUE), LE 21 NOVEMBRE 2023
SIMARO NGONGO MBAYO
PRESIDENT -Expert et Analyste des élections - Consultant International du processus électoraux -Consultant de Human Rights et Observateur international
Voici venu le moment de la bataille pour que demain nous puissions être dignement représentés à l’Assemblée nationale et à l’Assemblée provinciale.
Le coup d’envoi est donné. La campagne électorale a commencé.
Nous n’avons pas droit à l’erreur.
Nous avons besoin d'un Bagata digne. Je sollicite votre concours, je sollicite votre suffrage.
Je ne viens pas vendre du vent avec des propos démagogiques.
Tout ce que je vous promets est ceci : Je défendrai les intérêts de Bagata et du Kwilu pour que ce beau territoire, pour que cette belle province, quartier latin de la République ne soient plus jamais les parents pauvres des entités administratives de notre pays.
Depuis les indépendances, nous n'avons eu personne pour plaider notre cause, personne ne nous a défendu à Bagata, personne n'a initié un projet de développement en faveur de Bagata ayant pour objectif son désenclavement. Finie cette race des députés qui viennent se remplir les poches, Finie cette race égoïste et compradore.
L'heure est venue pour que notre territoire se mette debout, l’heure de la politique " sacerdoce " a sonné. Le porteur de ces idées novatrices a pour nom, Gabriel Kwambamba Mampeme.
A l’image de mon défunt père, Thomas Kwambamba, je serai parmi vous comme celui qui sert.
Alors, alors deux numéros à retenir : 154 pour la députation nationale et 230 pour la députation provinciale.
Conformément à son calendrier, la Commission électorale nationale indépendante -CENI- a donné, le dimanche 19 novembre 2023, le coup d’envoi de la campagne électorale. Ce, sur toute l’étendue du territoire national. Les différents candidats à la présidentielle ainsi que ceux de la députation nationale, vont donc se jeter dans l’arène politique, aux fins de mobiliser les populations à voter le moment venu en leur faveur. Dans cet ordre d’idées, les partis et regroupements politiques membres de l’Union sacrée de la nation, ont organisé un méga-meeting le même jour dans un stade de Martyrs plein à craquer puisque pris d’assaut dès les premières heures de la matinée par des cadres et militants venus de toutes les communes de la ville de Kinshasa. Encadrés par leurs leaders politiques, ils arboraient des calicots avec l’effigie du président sortant Félix Tshisekedi.
Cependant, selon les résultats du sondage organisé du 15 octobre au 15 novembre 2023 dans les 26 provinces, tous les leaders politiques membres de l’Union sacrée de la nation ne bénéficient pas de la même côte de popularité. Il y en a qui sont tout simplement boudés dans leurs circonscriptions électorales pour avoir négligé des actions au profit de la population, conformément à la vision du chef de l’Etat et au programme d’action du gouvernement.
Par contre, les hommes épinglés par ce sondage sont pratiquement adulés non seulement dans leurs fiefs électoraux respectifs, mais aussi et surtout dans toutes les provinces. Les partis qu’ils ont mis sur pied et les regroupements politiques auxquels ils appartiennent, sans oublier leur probité morale, constituent ainsi des facteurs qui leur donnent la possibilité d’influer positivement sur la réélection de Félix Tshisekedi en décembre prochain dans toute la République.
Ces personnalités sont les suivantes:
Michel Bongongo : 88%
Il assume son choix et reste convaincu du soutien qu’il apporte à Félix Tshisekedi qui, selon lui, est capable de tirer le pays du gouffre. C’est pour cette raison que ce ténor de l’Alliance des acteurs attachés au peuple –AAAP- s’aligne derrière la candidature du président sortant.
“Nous soutenons la candidature du président Félix Tshisekedi à cause de son bilan encourageant en moins de cinq ans d’exercice à la magistrature suprême”, affirme-t-il. L’ancien ministre du Budget, de la Fonction publique et de la Défense nationale, a ainsi indiqué sa volonté d’aller en croisade pour convaincre les plus sceptiques à donner un second mandat à l’actuel chef de l’État, bien que le pays soit en guerre.
Michel Bongongo précise que d’énormes efforts ont été entrepris par le chef de l’État. “Sur le plan diplomatique, explique-t-il, le président Félix Tshisekedi est déterminé à sortir la RDC de son isolement en replaçant le grand Congo dans le concert des nations. Sur le plan de l’expression démocratique, la liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté d’association sont devenues de plus en plus une réalité tangible”.
Sur les questions de défense et de sécurité, il met en avant la détermination et l’engagement du chef de l’État à vaincre le M23 soutenu par le Rwanda. Il parle aussi des moyens engagés pour mettre fin aux raids de groupes armés terroristes dans l’est de la RDC. Sur le plan social, la gratuité de l’enseignement primaire est une évidence aujourd’hui. Il a également vanté plusieurs progrès enregistrés dans l’administration. “L’augmentation de 45 % du salaire des fonctionnaires, la réduction de l’IPR de 15 à 3%, l’augmentation de la pension des militaires, la construction des hôpitaux, notamment l’hôpital du camp Tshatshi, l’hôpital de Mbuji-Mayi. Enfin, sur le plan de la lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics, il a loué le contrôle assidu, administratif et financier menés par l’IGF et la Cour de comptes ».
Cet homme politique a exercé successivement les fonctions de vice-président de l’Assemblée régionale de 1985 à 1989 et son président de 1989 à 1990; ministre d’État en charge du Budget de 2014 à 2016, de la Fonction publique, et ministre intérimaire de la Défense nationale, Anciens combattants et Réinsertion. Il est actuellement président national du parti politique «Actions pour le bien-être des Communautés de la RDC» -ABC-RDC. Professeur ordinaire à l’Université pédagogique nationale, Michel Bongongo jouit d’une bonne audience à travers le pays grâce à son sens d’écoute, sa sagesse, son esprit de responsabilité et sa probité morale. Il est à même de rallier de grandes foules à la candidature de Félix Tshisekedi.
Fifi Masuka : 80%
Madame le Gouverneur du Lualaba, Mme Fifi Masuka Saini, fait l’honneur de la femme congolaise, en démontrant ce dont elle est capable dans la gestion de la province de Lualaba. Pendant son mandat, elle a un véritable élan dynamique à l’Exécutif provincial. Grâce à son savoir-faire, le Lualaba est devenue le modèle de l’encadrement des recettes provinciales dans tous les secteurs: mines artisanales, transport, petits commerces et autres avec l’accompagnement de partenaire privé Kif-Trading.
L’administration provinciale a travaillé sans relâche pour une bonne canalisation des recettes avec le soutien du projet USAID, pour la bonne gouvernance dans les projets sanitaires, la lutte contre le travail des enfants dans les mines, ainsi que la transparence dans la gestion des ressources naturelles.
La construction des infrastructures routières, chaussées, voiries, des établissements scolaires, des structures hospitalières et administratives figurent au tableau de ses réalisations. Kolwezi, chef-lieu de la province, se transforme de plus en plus, ce qui attire la curiosité de visiteurs.
Le chef-lieu de cette province a abrité des réunions de haut niveau, notamment la Conférence internationale de l’Université de Lubumbashi; la Conférence des chefs d’établissements universitaires, le rendez-vous scientifique sur “les ressources naturelles et l’environnement” de la province du Lualaba; la Conférence minière d’Indaba, et celle de la relance du tourisme en RDC.
Jacques Kyabula : 78%
Le Gouverneur aligne un bilan jugé largement positif par ses administrés. Pour les infrastructures, la sécurité alimentaire, la sécurité des personnes et de leurs biens, le sport (le football en particulier), la justice, etc. Jacques Kyabula n’a rien laissé de côté, bien au contraire, il s’est montré très entreprenant sur le terrain.
C’est le cas notamment des infrastructures routières qui bénéficient de ses empreintes et du tronçon routier Kasomeno-Kilwa (plus de 200 km) sur la nationale n°5 dont les travaux d’aménagement sont en cours. Sur le plan sécuritaire, la situation dans le Haut-Katanga est sous contrôle. «Aujourd’hui, les gens savent dormir paisiblement nonobstant les cas de vols simples signalés çà et là. Nous continuons d’y travailler pour réduire sensiblement, si pas éradiquer, cette insécurité. Nous avons donc répondu à ce besoin de notre population et nous en sommes fier», soutient-il.
Le gouverneur a également mis un accent particulier sur l’agriculture, avec un projet des villages agricoles de plus de 3.500 hectares subventionnés avant son arrivée. «Nous avons intégré les paysans, les fermiers et les opérateurs économiques pour une subvention couvrant 39.000 hectares sur une période de 3 ans. En tant que gouvernement interventionniste, nous sommes à même d’inonder, aujourd’hui, le marché avec notre farine au prix de 17.000Fc le sac», avait-il expliqué.
Jacques Kybula a finalement lancé sa formation politique: « Action pour la rupture et le développement » -ARD- qui a rejoint l’Union sacrée. A travers ce nouveau parti politique, Jacques Kyabula entend se mobiliser pour faire réélire Félix Tshisekedi lors des élections du 20 décembre 2023.
Guy Loando: 68%
Guy Loando Mboyo est très engagé dans la cause de la patrie et de la concrétisation de la vision du chef de l’Etat. Débordant d’initiatives novatrices, il s’est fait remarquer par ses actions de bienfaisance destinées à contribuer à la lutte contre la pauvreté qui frappe surtout les couches défavorisées, et par la mobilisation des agents afin de créer un environnement propice à la réalisation des objectifs du gouvernement grâce aux outils que sont : la politique nationale de l’aménagement du territoire visant à transformer notre pays en un territoire intégré et interconnecté au monde.
Aimé Boji Sangara : 66%
Candidat député provincial aux prochaines élections, et figure politique éminente du Sud-Kivu, Aimé Boji a récemment appelé ses concitoyens à soutenir le candidat Félix Tshisekedi lors des élections de décembre prochain. Sa décision est motivée par la conviction que Tshisekedi est le choix idéal pour continuer les projets de développement initiés particulièrement dans la province du Sud Kivu.
Leader charismatique et respecté, Boji a su mobiliser les habitants de Bukavu et des environs grâce à son dynamisme et sa détermination à améliorer les conditions de vie des populations. Il joue un rôle essentiel dans la mise en place de nombreux projets de développement qui ont contribué activement à la transformation du Sud Kivu.
Aimé Boji a compris que la continuité est essentielle pour assurer la stabilité et le progrès, c’est pourquoi il a choisi de soutenir Félix Tshisekedi. Il est convaincu que son candidat est doté des compétences et de la vision nécessaires pour mener à bien les initiatives existantes, tout en lançant de nouvelles initiatives qui propulseront le Sud-Kivu vers un avenir meilleur.
Les projets de développement initiés par Boji ont déjà permis de faire une réelle différence dans la gouvernance. Au cours de ce quinquennat, il a remis à la population des nouvelles infrastructures telles que des écoles, des centres de santé, des routes à desserte agricole facilitant l’accès aux services essentiels, des éclairages publics, des projets d’adduction d’eau potable.
De plus, des programmes visant à renforcer les opportunités économiques tels que des marchés modernes ont été mis en place, permettant aux habitants de développer leurs activités et d’améliorer leurs conditions de vie. Son appui à Tshisekedi exprime la confiance qu’il porte envers le candidat et sa détermination à poursuivre le travail déjà entrepris, tout en apportant des solutions innovantes pour les défis futurs.
Prophète Khonde : 62%
Un diplôme de mérite avait été remis au prophète Dominique Khonde Mpolo, responsable et chef spirituel de l’Eglise «Liloba na Nzambe », par la Commission de valorisation internationale de Kingunza en Afrique-COVIKAF.
Selon le président de cette organisation, Martin Mangelesi Lubasa, le prophète Khonde incarne non seulement l’accomplissement des prophéties bibliques, mais aussi celles de Simon Kimbangu, notamment la restauration des relations entre l’homme et trois autres êtres vivants (animal, oiseau et poisson).
A la même occasion, un brevet pour l’invention du « Jus révélé » lui avait été décerné par l’évêque général Marcel Ukudji conseiller chargé de l’œcuménisme et de l’éthique du ministère de la Recherche scientifique. Le «Jus révélé» est jugé thérapeutique et a fait ses preuves tant en RDC, en Belgique, en Afrique du Sud qu’au Canada. L’Eglise « Liloba na Nzambe » émane de Dieu, autrement dit départie de préoccupations charnelles au profit du spirituel, dont l’essentiel est l’héritage du royaume des Cieux. Ce, conformément à l’enseignement du Seigneur Jésus-Christ.
Dodo Kamba : 60%
Le Prophète Dodo Kamba, Président de l’Eglise de Réveil du Congo, affirme demeurer dans ses fonctions. « Je suis le président de l’église de réveil pas nommé, mais élu», soutient-il. Concernant la reconnaissance de ceux qui l’ont déchu, il a affirmé qu’il ne sait pas s’ils sont réellement membres fondateurs et personnalités de l’église de réveil du Congo ou pas. « Je l’apprends par les réseaux sociaux, alors je ne m’intéresse pas trop de savoir ce qu’il y a dedans, je suis habitué à des injures et des menaces de ce genre, alors je pense que les membres fondateurs ou membres effectifs doivent connaître nos statuts et nos règles», indique-t-il, en rappelant qu’il y a des règles contenues dans la loi 004 qui réglementent la question concernant les Asbl.
C’est un religieux très influent qui ne fait pas trop de bruits autour de sa personne. Il aime travailler dans la discrétion pour des résultats tangibles.
Augustin Kabuya : 57%
Depuis sa reprise en mains par Augustin Kabuya en qualité de Secrétaire général, les Kinoises et Kinois ont repris confiance dans le parti après un certain désordre qui s’était installé en son sein. La restauration par l’actuel secrétaire général du parti, de la fidélité à l’idéologie des pères fondateurs, particulièrement à Etienne Tshisekedi, constitue le premier élément sur lequel ils fondent leur confiance.
Ils veulent également voir se consolider la vision qui place le peuple au centre des intérêts «le peuple d’abord», ainsi que l’Etat de droit prôné par le président de la République. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme qu’ils accueillent le discours de la cohésion et de l’unité nationale que délivrent le secrétaire général et d’autres cadres du parti.
A ce jour, Augustin Kabuya apparait incontestablement comme le secrétaire général le plus dynamique des partis politiques. Contesté dans un premier temps en interne, il a été légitimé par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi devant les responsables des structures du parti.
Augustin Kabuya dénonce les leaders de l'opposition, en soulignant qu'ils suscitent des débats inutiles sur un prétendu accord de partage de pouvoir entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur, pour distraire la population et détourner la famille politique du chef de l'État de sa mission principale. Pour lui, il n'existe aucun accord politique entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila.
Gentiny Ngobila : 55%
A son départ de sa province de Mai-Ndombe pour Kinshasa, Gentiny Ngobila était pratiquement ignoré des Kinois. Il lui a donc fallu travailler dur pour imposer son image grâce à des actions palpables en qualité de chef de l’exécutif provincial de la capitale. Sa formation politique, l’Alliance des Congolais Progressistes -ACP-, lui a également servi de rampe de lancement sur la scène politique nationale.
Au point que de nos jours, de nombreux observateurs considèrent l’ACP comme un parti qui offre des opportunités à la jeunesse. Ce qui n’est pas le cas ailleurs où les portes d’en haut leur sont fermées. C’est pour cette raison que plusieurs leaders d’opinion et les membres de leurs associations ont pris leurs cartes à ce parti.
ACP est un parti d’avenir, qui incarne un avenir prodigieux. Chacun veut ainsi saisir l’opportunité qui est offerte à tous en vue de se garantir un lendemain sûr dans un Congo fort et prospère où triompheront l’Etat de droit et l’égalité pour tous.
Modeste Bahati Lukwebo : 50%
Modeste Bahati Lukwebo figure parmi les meilleurs présidents de la chambre haute du Parlement qu’il dirige depuis 2021 à la suite de l’éclatement de la coalition FCC-CACH et la création de l’Union sacrée de la nation, une nouvelle coalition autour du président Tshisekedi. Sa formation politique AFDC a aussi été sacrée parti politique exemplaire.
Depuis qu’il préside le Sénat, les débats se sont déroulés en toute liberté, dans le respect mutuel. Il a correctement assuré la police des débats. C’est cette sérénité qui a donné lieu à une production abondante des lois.
Pour ce qui est de l’AFDC, il a été constaté que ce parti se caractérise par l’ordre, la discipline et le niveau de démocratie à l’interne ainsi que son implantation dans l’ensemble des provinces du pays.
L’Ambassadeur André-Alain Atundu a réagi promptement au discours d’ouverture de campagne du Président Candidat Félix-Antoine Tshisekedi. Atundu Liongo salut ce discours qu’il qualifie de porteur d’espoir pour un avenir radieux de la RDC à partir de deux préoccupations majeures des congolais.Concernant la fin de l’insécurité à l’Est, a-t-il souligné, Félix Tshisekedi a avantageusement mis en garde les futurs électeurs contre les vendeurs d’illusion et les bonimenteurs avec comme objectif stratégique d’endormir la vigilance du peuple congolais pour mieux servir les intérêts de leurs maitres étrangers. Au sujet de la hausse du taux de dollars, Alain Atundu a salué le courage de Félix Tshisekedi qui, en pareille circonstance, a reconnu la responsabilité du Congo à cause de sa trop grande dépendance économique et commerciale de certains produits essentiels et structurants la valeur de la monnaie nationale comme les engrais. Ci-après, la réaction de l’Ambassadeur Atundu après le discours d’ouverture de campagne du Président Candidat Félix-Antoine Tshisekedi.
Réaction de l’Ambassadeur Atundu après le discours d’ouverture de campagne du Président Candidat Félix-Antoine Tshisekedi
D’une façon générale, le Président candidat a tenu un discours porteur d’espoir pour un avenir radieux à partir de deux préoccupations majeures des congolais.
Concernant la fin de l’insécurité à l’Est, il a avantageusement mis en garde les futurs électeurs contre les vendeurs d’illusion et les bonimenteurs avec comme objectif stratégique d’endormir la vigilance du peuple congolais pour mieux servir les intérêts de leurs maitres étrangers.
Concernant la hausse du taux de dollars, le Président candidat a eu le courage peu commun en pareille circonstance, de reconnaitre la responsabilité du Congo à cause de sa trop grande dépendance économique et commerciale de certains produits essentiels et structurants la valeur de la monnaie nationale comme les engrais.
D’où, sa décision de promouvoir la promotion locale sur le plan agricole et c’est dans ce cadre qu’il se rendra le lendemain au Kongo Central pour inaugurer une usine d’engrais. Sa détermination du programme du développement local à partir des 145 territoires se situe dans cette logique.
Bref, autant des recettes pour promouvoir l’émancipation du Congo au profit de son peuple et qui militent en faveur d’un second mandat.
Le Stade de Martyrs a reçu hier, dimanche 19 novembre, le premier présidentiable de 2023. Candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi, candidat numéro 20, a fait carton plein. Plus de 80.000 personnes arrivées de partout sous la bannière de différents partis de l’Union sacrée ont répondu au lancement de la campagne électorale pour un second quinquennat. Aux premières heures de la matinée, les voies conduisant au stade de Martyrs étaient bondées de monde. Les fanfares agrémentaient cette descente vers le stade au rythme des chants et danses à la gloire du candidat numéro 20.
C’est dans l’après-midi que Tshisekedi, ovationné par ce public, a foulé la pelouse du stade. Une véritable de démonstration de force avec plusieurs milliers de partisans qui ne pouvaient plus entrer étant donné que le stade était rempli comme un œuf.
De blanc vêtu et coiffé d’un képi de la même couleur, Tshisekedi a emballé la foule par son discours en indiquant : « Mon amour pour le Congo m'a poussé à mettre mes idées au programme que je vais vous présenter ».
Candidat à sa propre succession, il a commencé par vanter son bilan notamment, dans les secteurs de l’éducation avec la gratuité de l’école primaire, de la santé avec la gratuité des soins de maternité et du nouveau-né, des infrastructures avec le projet de développement des 145 territoires dans le cadre duquel plus de 1400 écoles et entre 800 et 900 centres de santé ont été déjà construits, selon ses chiffres.
Félix Tshisekedi a surtout prévenu les électeurs contre ceux qu’ils qualifient de «candidats de l’étranger» avant de poursuivre : «Nous avons des candidats de l’étranger. Ils veulent nous emmener à la ruine, à l’esclavage. Comment peut-on les identifier ? Ils ne condamnent pas nommément le Rwanda. Ils vous disent qu’ils vont finir la guerre en six mois.
Entretemps, Katumbi qui, dans son programme d’actions, prévoit de mettre fin à la guerre de l’Est, qui sévit depuis environ trois décennies, en 6 mois, une fois élu. « Qu’il vous dise comment il va s’y prendre», a déclaré Félix Tshisekedi qui a qualifié cette promesse de démagogie.
Et de renchérir : « Ils vont vous promettre monts et merveilles, mais ils ne feront rien. Certains ont gouverné, mais ils n’ont construit ni d’écoles ni de routes ».
Devant près de 80.000 personnes réunies dans cette enceinte sportive au cœur de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession pour un second mandat a réitéré sa détermination de « mourir » pour les congolais.
Et de rassurer ses partisans : « Moi votre candidat numéro 20, moi Président de la République, sachez que jusqu’à ma mort je ne cesserai jamais de vous aimer, d’aimer mon pays, je donnerai ma vie à cause du Congo… Nous souffrons nous Congolais. Vous êtes au centre de ma préoccupation, de mon souci. Si le congolais rentre au centre de nos actions, il va construire son pays », a lancé Félix Tshisekedi.
"Que ceux qui ont cru que le Congo leur appartient, qu'ils se préparent. La RD-Congo est à nous tous. Ça appartient à Dieu. Ils n'ont rien compris le sens de notre démarche, celle de consacrer ce pays entre les mains de Dieu", a-t-il indiqué.
En conclusion, Tshisekedi a rappelé : "Nous avons le choix entre donner le pouvoir aux Congolais qui vont amener le pays dans la perdition ou consolider les acquis. Nous avons des candidats de l'étranger, qui vont nous conduire à l'esclavage. Soyez prudents".
Comme en 2018
Félix Tshisekedi s’est rendu, quelques heures avant, au mausolée de son père, Étienne Tshisekedi à N’sele pour un recueillement avant le lancement officiel de sa campagne pour l’élection présidentielle prévue le 20 décembre prochain.
En 2018 déjà, alors qu’il se présentait pour la première fois, il s’était recueilli devant le cercueil de son père exposé à Bruxelles, avant de partir en campagne. Aujourd’hui, cinq ans plus tard et à quelques heures du meeting de lancement au stade des Martyrs de Kinshasa, Félix Tshisekedi a tenu à honorer la mémoire de son illustre père et continuateur de son combat politique.
Le Notable de Maluku, Bodrick Bisene Bakindey, a été dernièrement dans certaines églises de Kimbanseke. Au cours de cette descente, il s’est fait accompagner du pasteur Toussaint Kimuanga, ainsi que de toute son équipe. Un seul message a animé son action : réitérer son accompagnement à cette population pour combattre la médiocrité sociétale dans tous ses sens à la Tshangu.
Ensemble avec son équipe, Bodrick Bisene a commencé le culte dominical dans le quartier kayolo, à l'église Les Missionnaires, ensuite à l'église Le Chandelier 37ème CADC/ECC au quartier Malonda et, enfin, avec l'église la Voix du Berger Tabernacle, situé au quartier Kakudji.
A chaque passage dans ces églises, les fidèles ont rassuré de mouiller leurs maillots afin de le soutenir dans ses actions en faveur de la population.
Se remettant au média, Bisene s’exprime en ce terme : « Chrétien authentique, j'ai été invité dans ces églises, communié avec le peuple de Dieu », a-t-il annoncé. Et de poursuivre : «Une fois élu député national, la population de la Tshangu va tout d'abord retrouver sa liberté de marcher librement, le jour comme la nuit, sans tracasserie des policiers. Nous allons tout faire comme élu du peuple, pour que les coins reculés de la Tshangu soient alimentés et éclairés, nous allons créer les emplois pour ladite population...», a-t-il indiqué.
Cette visite a été pour lui l’occasion de répondre à certaines préoccupations de la population de ce coin. «Les églises qui nous ont reçu à ce jour, chacune d'elle nous a soumis ses problèmes et besoins et on a répondu à ce que nous étions capable de répondre immédiatement. Le reste, qu'elles nous donnent mandat et nous y reviendrons les honorer sans promettre. Nous avons un cahier des charges bien établi. Mais dès la semaine prochaine, je vais déléguer mon équipe médicale qui va consulter et traité les peuples de toutes ces églises gratuitement, Échographie, Ablation de dents pour ceux qui les souffre, consultation ophtalmologique et don en lunettes... Même la chirurgie, on va prendre en charge», a-t-il souligné.
La salle Le Capitole de l’Hôtel Rotana à Gombe, Kinshasa, a servi de cadre durant deux jours, soit mercredi 18 et jeudi 19 octobre, à la tenue d’un forum dit de vulgarisation de la Politique Nationale de Prévention et de Résolution des Conflits Communautaires et coutumiers. Cette politique, faut-il le souligner, s’arrime sur le PNSD, Plan National Stratégique de Développement, plan mis en œuvre depuis 2019 et qui conduira à la ‘’cueillette’’ d’une feuille de route de développement du pays pour les 30 ans à venir.
125 personnes ont pris part à ces assises et parmi elles les gens du cabinet du Vice-premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, des Gouverneurs de province, des Chefs coutumiers, des partenaires intellectuels, techniques et financiers, sans oublier les membres des Ong nationaux et internationaux et ceux des organisations de la Société civile.
A en croire Monsieur Blanchard Nzay Yakwe, Directeur-Chef de service au sein du Ministère de l’intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, lors de la brève interview qu’il a eu l’honneur d’accorder à la presse en marge des travaux en carrefours, la tenue de ces assises a été l’aboutissement d’un travail qui a été fait en amont, durant deux mois, soit du 8 août au 28 septembre, sous forme d’une série de consultations, à travers toutes les 26 provinces de la RDC, réunies dans 5 sites : Goma, Mbandaka, Mbuji-Mayi, Matadi, Lubumbashi.
‘’Après validation technique du document contenant la dite Politique Nationale de Prévention et de Résolution des Conflits Communautaires et coutumiers, reparti en cinq chapitres, nous voici ici venus pour formulation des amendements durant les travaux en carrefours et solliciter en même temps sa validation politique’’, a-t-il éclairci.
A propos du choix porté sur les cinq chefs-lieux de province ci-haut évoqués, le Directeur-Chef de Service n’a pas manqué une explication : ‘’Le choix des sites a été en général motivé par l’accessibilité par voie aérienne et par rapport à la fréquence des avions, vu les deux derniers mois durant lesquels il n’a pas été facile pour tout celui qui voulait se déplacer d’atteindre l’arrière-pays. Il s’agit donc de prime abord de l’accessibilité par rapport aux vols. Il n’y avait pas d’autres considérations, sinon la question de l’accessibilité. Le cas de la ville de Matadi a plutôt été lié à sa capacité d’accueil’’.
Foi sur les propos de Monsieur Norbert Yamba Yamba, Directeur de Cabinet du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, qui avait servi de facilitateur dans les débats en plénière, il est donc nécessaire que soit apportée une réponse politico-institutionnelle en matière de prévention et de résolution des conflits coutumiers pour contribuer à la restauration de l’autorité de l’Etat et d’améliorer, par ricochet, la situation sécuritaire des Entités Territoriale Décentralisées.
La question de l’instabilité due à l’absence de l’autorité de l’Etat, et qui prévaut au sein de ses entités locales, avec tous les corollaires qui s’en suivent : absence de paix et de sécurité, a été parmi les différents défis auxquels la RDC doit faire face, si elle veut le mieux se positionner sur le chemin de la transformation structurelle de son économie.
Le rapport final lu par Blanchard Nzay Yakwe a fait état de plusieurs recommandations, toutes en faveur d’un climat de paix devant mettre fin à toutes les querelles de clocher qui n’ont que trop prévalu parmi les Entités Territoriales Décentralisées dont 80% sont des entités coutumières.
‘’Le document validé à l’issue du forum sera soumis à l’approbation du Conseil des Ministres conformément à la procédure en vigueur’’, parole de foi Du Directeur-Chef de service qui rassure : ‘’Cette politique une fois adoptée sera rendue opérationnelle à travers les budgets-programmes élaborés pour sa mise en œuvre et fera l’objet d’une publication au Journal Officiel’’.
Soit dit en guise de supplément d’information que dans sa configuration actuelle la République Démocratique du Congo compte 261 chefferies, 6095 groupements et plus ou moins 88 000 villages.
Le Président de la République veut faire des élections de 2023 les plus inclusives possibles. Au cours de la 116ème réunion de Conseil des ministres, il est revenu sur cette question en insistant sur la participation de tous les congolais. Ce, faisant allusion aux populations de l’Est du pays en proie à la guerre d’agression rwandaise via le M23. C’est ainsi qu’il a demandé au Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, de procéder au déploiement et au renforcement des effectifs de la Police nationale congolaise à Kwamouth et de superviser avec le vice-premier ministre, ministre de la Défense et ancien combattant, en collaboration avec les acteurs nationaux et internationaux sur terrain, le retour des populations déplacées dans les zones libérées de Rusthuru et de Masisi.
Le ministre de la communication et médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muaya, qui faisait la lecture des résolutions de cette réunion a rassuré, encore une fois, la volonté du Président de la République d’organiser les élections en RDC. «A quelques semaines du lancement de la campagne électorale et de la convocation du scrutin, le président de la République tient à garantir à tous les citoyens congolais la possibilité d’exercer l’un de leurs droits le plus fondamental ; celui de se choisir un représentant», a déclaré le ministre.
Le ministre a jouté, tenant compte de l’évolution sur terrain de la situation sécuritaire, qui indique un apaisement significatif du côté de Kwamouth et une libération progressive des territoires de Masisi et Rusthuru en proie à l’agression rwandaise à travers les terroristes du M23, qu’il s’avère « impérieux pour le gouvernement et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’évaluer cette situation et de mettre tout en œuvre chacun dans la limite de ses compétences afin de permettre à nos concitoyens de retrouver leur quiétude et de se rendre aux différents centres de vote qui devront être ouverts en prévision des scrutins».
Il va de soit de souligner que le Président de la République à travers le Gouvernement entend s’assurer un climat de paix pendant le déroulement des élections attendues à tous les niveaux à partir de décembre 2023.