Selon un communiqué consulté par votre journal, les activités relatives à la tournée du chanteur congolais Joé Ngoie Mwema dit Rj Kanierra, prévues dans les instituts Français à Goma et Bukavu, à l’Est de la République Démocratique du Congo, ont été temporairement suspendues en raison de la situation sécuritaire actuelle.
«En raison de la situation sécuritaire actuelle, nous sommes au regret de vous informer que nos activités seront temporairement suspendues », a-t-on lu dans ce communiqué signé par l'Institut français de Goma.
Selon ce document, le concert du chanteur Rj Kanierra initialement prévu ce jeudi 23 janvier, dans la ville volcanique de la province du Nord-Kivu, a été d'office annulé.
« Pour ceux qui ont déjà acheté leurs billets, nous tenons à vous informer que les remboursements seront effectués dès notre reprise d'activités», rassure le communiqué.
Hormis son spectacle programmé à l'institut français de Goma, le chanteur Rj Kanierra était également attendu le 25 janvier à Bukavu, le 1er février à Lubumbashi (Halle de l'Etoile) et le 28 février à la halle de la Gombe (Kinshasa), signale-t-on.
Originaire de Kolwezi, Joé Ngoie Mwema alias Rj Kanierra est un chanteur, rappeur, danseur, et auteur-compositeur.
Il possède à son actif plusieurs chansons à succès telles ‘‘Tia’’ sortie en septembre 2023 avec plus de 53 millions de vues sur la plateforme Youtube. Elle est considérée comme un tube catalyseur qui a propulsé le jeune artiste dans l’univers de la musique africaine. Il y aussi son titre ‘‘Bina Vuya’’ chanté en featuring avec King Alesh et aussi ‘‘Lamata’’, ‘‘Don’t Judge’’, en duo avec le Congolais Christian Bella.
Rj Kanierra a commencé sa carrière musicale en 1999 et s’est fait remarquer avec le titre ‘‘Les treize lois de la jungle’’ et fut plébiscité ‘‘meilleur artiste d’Afrique centrale’’, à la 9ème édition du Prix International des musiques urbaines dénommé ‘‘Primud 2024’’, en Côte-d’Ivoire.
(Minou Olomidé, fille aînée de Koffi Olomide et Yolande Elebe, ministre de la CAP)
Epiphanie Minou Olomide, fille du chanteur congolais Koffi Olomide, a été reçue par la Ministre congolaise de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe, lors d'une audience à Kinshasa au cours de laquelle elle a présenté son projet sur la valorisation de la sape en République Démocratique du Congo.
«Au cours de leurs échanges, Mme Minou Olomide, cofondatrice de la plateforme Les Galeries Africaines a présenté son projet ‘‘La Sape 2.0’’. Cet événement, prévu du 22 au 28 février 2025 à Kinshasa, réunira des designers africains de renom venus de divers pays du continent pour célébrer l’art et la mode africaine dans toute leur splendeur», a-t-on lu dans le communiqué.
«Ce projet a également pour objectif de créer une synergie entre les designers africains et congolais, tout en promouvant la richesse culturelle du continent africain », a ajouté la source.
Quant à la sape ( Société des ambianceurs et des personnes élégantes) est un mouvement d’élégance vestimentaire, unique en son genre, qui mélange mode, culture et résistance sociale. Venu des deux Congo (Kinshasa et Brazzaville). Ce mouvement est devenu une philosophie pour faire l’apologie de la couture étrangère en RDC. Plus d’une identité, la Sape s’est exportée dans le monde entier à travers les migrations congolaises, devenant une véritable icône de la culture populaire africaine.
Il sied de noter que la porteuse du projet ‘‘Sape 2.0’’ est la fille aînée dans l’arbre généalogique du clan Olomidé. Minou alias ‘‘Miss de l’Univers’’ est issue du premier mariage du chanteur de la Rumba congolaise Antoine Koffi Olomidé et Marianne Makasso avec qu’ils ont eu deux enfants dont le garçon Aristote Olomidé est l’aîné de tous.
Signalons, par ailleurs, qu’avant de recevoir Minou, la ministre de la culture a accordé une série d’audiences aux diverses personnes dans son cabinet de travail.
Yolande Elebe s’est entretenue avec Louisiane et Lilas Pézo, deux entrepreneurs du secteur de la mode au pays au sujet d’un quelconque soutien de l’Etat dans l’organisation de la foire internationale de l’industrie textile prévue en juin prochain.
Elle a également accordé un entretien au député national Dhédé Mupasa au cours duquel ils ont discuté sur la loi la politique culturelle en préparation. « Ensemble, les deux personnalités soulevés quelques amendements à apporter, notamment en ce qui concerne les droits d’auteur », a révélé le communiqué du ministère.
A travers ces audiences, conclu le communiqué, la ministre Yolande Elebe vise à renforcer le dialogue entre le gouvernement et les acteurs et partenaires engagés dans la promotion et le développement des industries culturelles et créatives en République Démocratique du Congo.
16 janvier 2016-16 janvier 2025, 9 ans déjà depuis la disparition de la chanteuse gospel de la République Démocratique du Congo, Marie Misamu. Elle avait un accent particulier sur son style musical et une spécificité par sa voix. La sœur Marie Misamu, communément appelée ya Marie, a marqué l’histoire du gospel congolais par sa manière de chanter, car elle possédait des atouts d’un grand chantre. Elle a façonné son héritage artistique en accédant au cercle très fermé des chanteuses aux qualités vocales exceptionnelles. Sur le plan technique, Marie Misamu a conquis les cœurs des mélomanes par cette envie qu'elle suscitait d'adorer l'Eternel quand on auditionnait ses chansons. ‘’C’est une chanteuse qui nous manque énormément. Elle avait un style unique. Elle était une femme qui savait se faire remarquer de par son style vestimentaire et sa coiffure singulière. Elle était pleine de charme et savait parler en tant que chrétienne. Que la sœur repose dans la présence de Celui qu'elle a servi avec amour sur cette terre’’, s'est ainsi exprimé l’un de ses fans. 9 ans déjà depuis que ya Marie a quitté la terre des hommes, mais aujourd’hui, il y a une relève assurée de la part de la sœur Ruth Misamu (sa fille biologique) dans son talent de la chanson. Ya Marie fut aussi une très bonne mère pour sa fille unique. Née le 16 novembre 1974 à Kinshasa, Marie Misamu Ngolo était une chanteuse gospel de renommée internationale ayant marqué l’histoire de la musique chrétienne de la République Démocratique du Congo à travers ses œuvres. L’artiste du gospel, a laissé de son vivant 8 albums à savoir : Nazirea, Vallée ya bacca, Ma prière, Béatitude, Mystère du voile 1,2 et 3, Face B et Elonga (100% adoration). Outre, elle fut également styliste, modéliste, couturière et décoratrice. Cette artiste à plusieurs talents, a participé à un film intitulé ‘’Les habits neufs du gouverneur’’ avec le musicien Félix Wazekwa, également à plusieurs pièces théâtrales du groupe Cinarc de Caleb Tukebana. Marlène Ngalula
Maître Samuel Mbemba Kabuya, Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, entre au panthéon des écrivains du droit à travers le vernissage de son ouvrage intitulé « Les domaines de la loi et du règlement en droit congolais », déroulé hier mardi 14 janvier 2025, dans la salle des congrès du Palais du Peuple. Cet événement d’envergure scientifique a rassemblé les grandes figures intellectuelles de la République Démocratique du Congo, des personnalités politiques, des étudiants et diverses autres catégories sociales. Lors de la présentation du livre, le Professeur Sylvain Lumu Mbaya, Juge à la Cour Constitutionnelle, a salué l’œuvre comme une contribution substantielle à la doctrine juridique congolaise. Selon lui, cet ouvrage offre des éclairages indispensables sur une question fondamentale du droit. « Pour marquer ce merveilleux moment que mon estimé collègue, mon frère et ami Samuel Mbemba Kabuya nous a offert ce jour, je me dois sans désemparer procéder à l'exécution du devoir qui m'a été confié. Elle consiste à la présentation de l'ouvrage dont le vernissage nous rassemble tous à ce jour dans cette prestigieuse salle du Palais du Peuple. L'œuvre est scientifiquement succulente à sa lecture. S'il faut la présenter en termes de chiffres, nous avons là un auteur de qualité, de fidélité et de loyauté. Nous avons également un titre attrayant et captivant: "les domaines de la loi et du règlement en droit congolais". Lorsque vous regardez les parterres de publistes qui ont défilé ici devant et les mettre après moi, ça veut dire que l'ouvrage a rencontré et bénéficié de l'onction de prêtres établis dans les domaines. Le tout fondu dans un style conçu, clair et élégant qui rend sa lecture facile et limpide à 124 pages, 3 chapitres ayant chacun deux sections, ceci étant une manifestation de l'équilibre trouvé dans la présente présentation de cette Ouvrage », a dit le Professeur Sylvain Lumu lors de la présentation de l'ouvrage. Par ailleurs, le Professeur Jean Louis Esambo, Conseiller Spécial du Chef de l'etat en matière de sécurité et Doyen de la faculté de Droit de l’Université de Kinshasa, a enrichi le débat en partageant son analyse de l’œuvre. 3Merci à tous, et à chacun d'être venu à cette cérémonie du vernissage de l'ouvrage, dont l'intitulé est évocateur. Dans ce livre, l'auteur fait une relation ou une collaboration entre les trois pouvoirs de l'Etat. C'est vrai que la Constitution énonce de grands principes sur la gestion de l'État, mais ces principes doivent être coulés en loi. Mais, une loi qui n'est pas suivie des mesures réglementaires est une loi morte. Elle ne vit pas, elle ne respire pas", celle-ci (loi) doit être exécutée par le règlement. Le règlement à son tour occupe le reste du champ que la constitution n’a pas réservé à la loi à travers les décrets autonomes. Un décret peut modifier une loi qui a été adoptée dans une matière que la constitution n’a pas réservé à la loi », a affirmé le Professeur Jean Louis ESAMBO avant de procéder au vernissage proprement dit. Pour Me Samuel Mbemba Kabuya, l’écriture de ce livre a été motivée par les difficultés rencontrées lors de son passage à l’Assemblée Nationale, en tant que Directeur de Cabinet du Patriarche Christophe Mboso. Ces difficultés concernaient la délimitation des textes relevant de la loi et ceux relevant du règlement. Cet ouvrage vise ainsi à clarifier ces frontières pour une meilleure compréhension et application du droit en RDC. La cérémonie a été marquée par la présence de personnalités influentes, notamment le deuxième Vice-président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso, parrain politique de l’auteur, le Professeur Luzolo Bambi, parrain scientifique, ainsi que le deuxième Vice-Président du Sénat, le Professeur Modeste Bahati Lukwebo. La Pros.
La structure Kobo Hub en collaboration avec l’Ambassade de France en RDC, lance un Institut dédié à la mode « Kobo Art Fashion » d’ici le mois de mai prochain. L’annonce a été faite à l’occasion de la première édition du Festival d’Art de cette structure de mode.
La République Démocratique du Congo va abriter très bientôt une grande institution de mode de standard international en pleine capitale pour booster l’industrie de la mode dans le pays et propulser la main d’œuvre locale. Cette initiative de la maison Kobo et ses partenaires, vise également à partager des expériences avec d’autres pays du Bassin du Congo, réputés par leurs créativités dans le domaine.
Avec des projets d’accompagnement des créateurs de mode qui vont se distinguer chaque année, cet institut de mode de Kinshasa au centre de l’Afrique promet d’apporter un grand développement culturel et d’attirer plus des partenaires internationaux.
Axé sur 3 programmes respectivement ambitieux, ‟Kobo Fashion” offre une opportunité unique de formation de qualité dispensée par des professionnels réputés, avec des possibilités des bourses pour approfondir la connaissance, un espace d’exposition permanente dédié à la Société des Ambianceurs et de Personnes Elégantes (SAPE) ainsi qu’un observatoire de la mode consacré à des recherches multidisciplinaires par rapport au métier ouvert à tous les horizons des pays d’Afrique.
Près de 200 professionnels pourront bénéficier de la formation de cette institution de mode, en mettant en valeur les textiles d’Afrique et l’artisanat local en vue de célébrer cette richesse culturelle, bien plus, son audace stylistique.
Ainsi, l’offre est lancée à tous les passionnés du textile à s’inscrire dans cette école révolutionnaire, qui ouvre ses portes officiellement au mois de mai 2025.
A travers son passage lundi 16 décembre dernier pour constater l’évolution des travaux d’aménagement de la Foire Internationale du Congo Kinshasa « FIKIN », en sigle, le Ministre en charge du Commerce Extérieur, Julien Paluku, a annoncé l’ouverture de ce centre d’attraction ce 21 décembre.
‟Nous avons été en Espagne, en Chine, au Maroc et aux Etats-Unis, mais rarement, les gens viennent aussi en RDC. Voilà pourquoi, sous les instructions du Président Félix Tshisekedi, nous travaillons pour que la Foire de Kinshasa devienne un carrefour mondial”, a indiqué le patron du Commerce Extérieur.
Tout un mois sera consacré à la découverte de la 46ème édition de cette foire, qui sera le miroir du pays à l’international en vue de propulser des échanges commerciaux pour la diversification de l’économie du pays.
A cette occasion, Julien Paluku a sollicité l’accompagnement de ses collègues du Gouvernement dont les domaines se rapprochent, à promouvoir cette édition foraine d’intérêt national.
Ensemble avec le comité de gestion de cet espace attractif, Julien Paluku reste engagé à offrir des infrastructures modernes pour la renaissance socio-économique dans son secteur.
Pour cet énième édition, la FIKIN sera célébrée sous le thème : «Faire foire de la promotion d’échanges commerciaux pour la diversification de l’économie nationale».
L’histoire retiendra que Félix Tshisekedi est un président qui écoute les artistes de son pays. Après avoir placé Yolande Elebe Ma Ndembo, une professionnelle des arts à la tête du ministère de la culture, arts et patrimoine, le Chef de l’Etat vient de doter à la République Démocratique du Congo, une gigantesque infrastructure culturelle afin de promouvoir et améliorer les conditions professionnelles des créateurs des œuvres de l’esprit. Un espace pour l’expression des arts et de la culture dans toute sa diversité.
Le Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale (CCAAC) a été inauguré officiellement avec fracas le samedi 14 décembre 2024 par le Président congolais après 54 mois de travaux intenses. Une date symbolique qui marque également le 3ème anniversaire de l’inscription de la rumba congolaise au Patrimoine immatériel de l’UNESCO.
Cette cérémonie grandiose honore le monde culturel et constitue un motif de fierté pour la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines qui, à cette occasion, a exprimé sa gratitude au chef de l’Etat, à la Première ministre, ainsi au partenaire chinois, au nom de tous les acteurs de son secteur.
Dans son speech, Yolande Elebe a également évoqué d’autres attentes du monde culturel et a surtout appelé les professionnels des arts et de la culture à s’approprier de ce bijou qui leur est dédié.
«Ce centre devient le carrefour où se tissent les arts, la sauvegarde du patrimoine, l’essor des industries culturelles et créatives et l’un des piliers de la diplomatie culturelle, un enjeu fondamental pour notre pays. A tous nos artistes et notre jeunesse, je vous invite à vous approprier cet espace qui vous est dédié.», a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter : « La vie de notre culture est entre vos mains. Soyez audacieux, soyez créatifs surtout n'hésitez pas de faire attendre vos voix et porter le plaidoyer de la situation dans l’est de notre pays ».
Pour la ministre de la culture, arts et patrimoine, la RDC redevient le cœur du continent africain avec la construction de ce point de bifurcation culturelle, à travers cette imposante infrastructure qui vient de se matérialiser.
« Ce projet offre au peuple congolais, à nos artistes, à nos créateurs et à notre jeunesse, un espace adapté, moderne et inspirant où ils pourront s’épanouir, innover et exprimer librement leur talent. Un lieu concrétisant notre rêve commun de voir notre pays devenir un carrefour artistique et culturel, un espace de dialogue entre les cultures du Congo et de l’Afrique centrale et d’ailleurs", a indiqué Yolande Elebe.
Et de poursuivre : « Il est également un espace d’échange entre les cultures ; un lieu où l’histoire de la RDC se mariera à la modernité ».
Infrastructure imposante pour promouvoir les arts et la culture
La Ministre de la culture est revenue sur l’importance de ce temple de la création pour les opérateurs sans oublier son caractère éducatif et promotionnel des talents.
« La réalisation de ce Centre culturel et des arts est une aubaine pour les opérateurs culturels congolais qui se plaignaient souvent du manque d’infrastructures culturelles », a-t-elle souligné.
Et de renchérir : « Ce centre est à la fois un lieu de formation de différents types d’artistes, un foyer des diffusions et une vitrine ».
La gardienne du patrimoine artistique et culturel congolais est d’autant plus satisfaite du CCAC qu’il se conforme à l’un des piliers de son plan d’actions au ministère de la CAP, à savoir le développement des infrastructures culturelles.
Par ailleurs, Yolande Elebe a appelé à faire de ce nouveau centre culturel, un « symbole du vrai panafricanisme, du rayonnement de notre culture ».
Évidemment, le CCAPAC s’affirme comme un hub incontournable de créativité et d’innovation, dédié à la promotion et à la valorisation des industries culturelles et créatives (ICCs) en RDC et dans toute la sous-région de l’Afrique centrale.
Fruit de la coopération sino-congolaise, le CCAC a été entièrement financé par le gouvernement chinois à hauteur de 100 millions de dollars américains. Il est érigé sur un terrain vaste de 93.900m2 mis à disposition par le gouvernement congolais. Ce qui a poussé la ministre Elebe de considérer le CCAC comme « preuve de la relation solide » entre la RDC et la Chine.
Dans son allocution, prononcée, avec fierté, lors de la cérémonie solennelle d’inauguration du Centre culturel et artistique des pays de l’Afrique centrale, à Kinshasa, M. Zhao Bin, Ambassadeur de Chine en RDC, a exprimé sa satisfaction sur la qualité de l’ouvrage offert aux congolais, soulignant son importance capitale pour le renforcement des liens entre les peuples. Selon le Diplomate Zhao Bin, la Chine est disposée à mener des initiatives précieuses pour accompagner les dirigeants de la RDC à réaliser les missions leur dévolues, suivant l’esprit des engagements pris par le Président Xi Jiping, dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (Focac).
‘’La réalisation de ce centre culturel et artistique améliorera les infrastructures culturelles de la République démocratique du Congo pour mieux répondre aux besoins croissants du peuple congolais en la matière ; le nouvel Institut national des Arts, doté d’infrastructure complète et des conditions exceptionnelles d'hébergement, offre un excellent environnement pédagogique aux professeurs et étudiants. Destiné à devenir un berceau des artistes congolais, cette structure attirera un plus grand nombre d'experts internationaux à venir s’échanger ou enseigner, ce qui va en faire une importante vitrine et plate-forme d'échange sur la culture congolaise. En cette occasion solennelle, je tiens à assurer au gouvernement congolais l’entière disponibilité du gouvernement chinois à le soutenir dans l'entretien et la valorisation de ce centre afin qu'il puisse jouer, de façon continue, son rôle, constituant avec le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs et le Bâtiment gouvernemental administratif, le plus beau quartier de l'amitié sino-congolaise’’, a indiqué Zhao Bin, dans son discours. Par la même occasion, il a eu à donner des précisions majeures sur l’édifice d’en face du Palais du peuple. Il est, en effet, convaincu que ce beau centre va booster la perception du monde sur les infrastructures en RD. Congo.
‘’En tant qu’un des projets phares dans le cadre des « Huit actions majeures » du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2018, le Centre culturel et artistique pour les pays de l'Afrique centrale à Kinshasa, abritant le plus grand opéra de l'Afrique centrale, constitue une miniature de la coopération amicale sino-africaine dans la nouvelle ère et incarne la profonde amitié unissant nos deux pays. Le corps principal de cet édifice se compose de trois parties, le Centre culturel, l'Institut national des Arts et le Centre d'accueil. De la conception à la construction, tout s’est déroulé dans heureuse condition grâce à la sagesse et à la sueur de plus de 1 000 agents chinois et congolais de divers horizons. Le style architectural qui a intégré des éléments culturels locaux et l'excellente qualité des travaux ont été hautement appréciés par les visiteurs’’, a soutenu, haut et fort, l’Ambassadeur Zhao Bin, Bwato moko pour les intimes.
Gloire Mfemfere
Discours de S.E.M. l'Ambassadeur de Chine Zhao Bin lors de la Cérémonie d'Inauguration du Projet du Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale à Kinshasa
Excellence Monsieur le Président de la République,
Très Honorable Président de l’Assemblée Nationale,
Très Honorable Président du Sénat,
Excellence Madame la Première Ministre,
Excellences Messieurs les Vice-Premiers Ministres,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres d’Etat et les Ministres,
Mesdames et Messieurs, chers amis :
L’honneur m’échoit d’assister aujourd’hui à l’inauguration du Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale à Kinshasa réalisé avec l’aide chinoise sans contre-partie. L'achèvement des travaux ajoute non seulement un bâtiment emblématique à la belle ville de Kinshasa, mais pose aussi un jalon dans les relations sino-congolaises. À cette occasion, au nom du gouvernement chinois, je tiens à exprimer mes chaleureuses félicitations à toutes les parties prenantes de nos deux pays à la construction de ce projet, et surtout ma profonde gratitude à Votre Excellence, Monsieur le Président de la République pour l’attention particulière et le ferme soutien que vous l’avez bien voulu apporter tout au long de sa mise en œuvre. Il y a 5 ans, c’était vous qui avez personnellement posé sa première pierre ; Aujourd’hui, alors que vous ouvrez votre deuxième mandat de magistrature suprême de la RDC, vous procédez à son inauguration officielle, en lui donnant un nouvel éclat.
En tant qu’un des projets phares dans le cadre des « Huit actions majeures » du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine en 2018, le Centre culturel et artistique pour les pays de l'Afrique centrale à Kinshasa, abritant le plus grand opéra de l'Afrique centrale, constitue une miniature de la coopération amicale sino-africaine dans la nouvelle ère et incarne la profonde amitié unissant nos deux pays.
Le corps principal de cet édifice se compose de trois parties, le Centre culturel, l'Institut national des Arts et le Centre d'accueil. De la conception à la construction, tout s’est déroulé dans heureuse condition grâce à la sagesse et à la sueur de plus de 1 000 agents chinois et congolais de divers horizons. Le style architectural qui a intégré des éléments culturels locaux et l'excellente qualité des travaux ont été hautement appréciés par les visiteurs.
La réalisation de ce centre culturel et artistique améliorera les infrastructures culturelles de la République démocratique du Congo pour mieux répondre aux besoins croissants du peuple congolais en la matière ; Le nouvel Institut national des Arts, doté d’infrastructure complète et des conditions exceptionnelles d'hébergement, offre un excellent environnement pédagogique aux professeurs et étudiants. Destiné à devenir un berceau des artistes congolais, cette structure attirera un plus grand nombre d'experts internationaux à venir s’échanger ou enseigner, ce qui va en faire une importante vitrine et plate-forme d'échange sur la culture congolaise.
En cette occasion solennelle, je tiens à assurer au gouvernement congolais l’entière disponibilité du gouvernement chinois à le soutenir dans l'entretien et la valorisation de ce centre afin qu'il puisse jouer, de façon continue, son rôle, constituant avec le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs et le Bâtiment gouvernemental administratif, le plus beau quartier de l'amitié sino-congolaise.
Excellence Monsieur le Président de la République, Mesdames et Messieurs, chers amis,
Lors du récent sommet du Forum de Beijing sur la coopération sino-africaine, les dirigeants chinois et africains ont, à travers discussion, mis à niveau, les relations sino-africaines dans la nouvelle ère, ouvert de nouvelles perspectives pour la construction d'une communauté d’avenir partagé et tracé une nouvelle feuille de route pour la coopération entre la Chine et les pays africains. Le président chinois XI Jinping y a annoncé qu'au cours des trois prochaines années, la Chine serait disposée à mener « Dix Actions de Partenariat » avec les pays africains pour promouvoir conjointement le processus de modernisation de la Chine et de l'Afrique. Les mesures à prendre à cette fin couvrent un large éventail de domaines tels que la politique, l'économie, le commerce, les transports, la finance, la sécurité, la santé, la culture, l'éducation et le bien-être de la population. Excellence Monsieur le Président, sur votre instruction, la RDC a créé une task force pour renforcer la synergie avec la Chine dans la mise en œuvre de ces mesures, ce qui démontre une fois de plus l'importance que vous attachez à la coopération mutuellement bénéfique entre nos deux pays. L'Ambassade de Chine en RDC a déjà eu le premier dialogue avec l’équipe congolaise et je m’engage à ce que mon Ambassade continuera à maintenir une communication étroite avec la partie congolaise pour l’aider à tirer davantage de profit dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine.
Avant de terminer, je tiens à renouveler mes sincères remerciements aux différents départements gouvernementaux congolais, en particulier au Ministère des Infrastructures et Travaux Publics pour leur soutien accordé en vue d’assurer le bon achèvement de ce projet.
La servante de Dieu, Rosny Kayina, a annoncé la sortie officielle de son album intitulé ‘’Loyembo ya motema’’ en français ‘’chant du cœur’’. Elle a préféré annoncé son album avec un résumé de la parole rendant gloire à Dieu : ‘’Cette fois-ci, un seul chant ne suffit plus car, mon cœur déborde des chants pour lui. Des chants d’amour, de joie et d’intimité’’.
L’œuvre spirituelle de la chanteuse gospel, Rosny, doit être disponible dès le vendredi 20 décembre de cette année sur toutes les plateformes de téléchargement. ‘’ J’ai décidé d’offrir à l’Eternel cette œuvre intitulée Loyembo ya motema (le chant de mon cœur), mon tout premier album qui sera disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légales dès le 20 décembre 2024’’, a dit la chanteuse compositrice.
Ensuite, elle explique les contenus de cette œuvre en disant que ce sont des textes qui expriment sa reconnaissance envers Dieu. ‘’Je vous l’ai présenté comme mon meilleur ami, car, c’est réellement ce qu’il est pour moi. Chaque fois que j’ai crié « Nazo bondela yo », il n’est jamais resté indifférent et m’a aimé d’un amour face auquel je ne pouvais que l’aimer en retour’’, a renchéri Rosny Kayiba.
Il y a lieu de mentionner que Rosny Kayiba est une auteure-compositrice interprète d’origine de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Elle est passionnée des chants depuis son jeune âge. A l’âge de 5 ans, elle commence à chanter au sein de la chorale de son église à Kinshasa. A 8 ans, Rosny Kayiba prend conscience du talent et aussi de la grâce que le Seigneur a mis en elle.
En 2011, elle part au Pays-Bas afin de poursuivre ses études de gestion financière d’entreprise. Elle continue de chanter dans son église et choisit de consacrer sa voix au service du Seigneur.
En 2016, Rosny Kayiba sort son premier single ‘’Matondo’’, une version en lingala de la chanson ‘’Imela’’ de Nathaniel Bassey feat Enitan Adaba. Ce titre lui permet de se faire connaitre dans le monde de la musique gospel.
Trois ans plus tard, elle chante ‘’Mon meilleur ami’’. Une chanson aux paroles fortes, où elle partage les moments de détresse de sa vie, des moments où elle a su trouver en Jésus son meilleur soutien, son meilleur ami.
Après le succès de son concert à Paris et au Docks Bruxsel de Belgique, l’artiste musicien Héritier Watanabe s’apprête à enflammer Kinshasa. Ces deux concerts en Europe, ont confirmé sa grandeur dr l’artiste de la musique congolaise à l’international.
Affectueusement appelé Goga, Héritier Watanabe va privilégier des concerts VIP le 30 novembre 2024 à l’hôtel Hilton à Gombe. Après Rotana, l’hôtel du Fleuve, au Showbuzz et le Pullman, cet ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère promet une soirée de haute facture. Le prix de billets est fixé à 200 $ Us.
Wata et son orchestre, la Team Wata, prévoient un spectacle mêlant virtuosité musicale à une mise en scène bien arrangée s’inscrivant dans la continuité des concerts de Paris et de Bruxelles.
Quant au deuxième concert qui est prévu ici à Kinshasa, le 7 décembre 2024 au stade Vélodrome de Kintambo, sa commune natale, cet artiste veut en faire un moment de communion avec ses fans, ‘’ les spritas’’, et en même temps une célébration de la richesse de la musique congolaise en Afrique. Et pour agrémenter cela, le 1er d’entre tous les spritas, donne un dress code tout blanc, qui a été décrété, symbolisant la paix, la fraternité et la solidarité entre l’artiste et le public qui viendra à cet événement.
Ces deux concerts marquent une tournée sous le signe de l’excellence et une étape clé dans la carrière de celui qu’on a surnommé « Moto na Tembe »…
Ainsi donc, les amateurs de musiques congolaises et les fervents fans de la Team Wata auront deux occasions uniques de découvrir, ou redécouvrir, l’artiste au sommet.